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Ponts Formation Edition

Fondations et Travaux Spéciaux

les technologies et leurs limites d’application

Clous – Tirants – Micro-pieux

Pierre Vezole – EIFFAGE Construction – le 30 mars 2011 1

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ne pourra être réalisée qu'avec l'accord exprès de leur auteur.
Qu’est qu’un clou ?

Inclusion linéique, essentiellement résistante en


traction, et interagissant avec le sol sur toute sa
longueur

Exemples : armature en acier scellée dans un


forage préalable, cornière battue ou vibro-foncée

Nota : on n’abordera ici que les clous « scellés »


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ne pourra être réalisée qu'avec l'accord exprès de leur auteur.
Qu’est ce qu’un tirant ?
tête d’ancrage + longueur libre + longueur d’ancrage
peut être ou non précontraint
exigence EC7 – 8.4(6) : « la force d’ancrage doit agir
dans le terrain à une distance suffisamment grande
du volume retenu pour que la stabilité ne soit pas
affectée »

Nota : on ne traite ici que des tirants d’ancrage scellés dans


le sol (et pas sur corps mort, contre-rideau, etc.) 3

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Qu’est qu’un micro-pieu ?

C’est un pieu dont le diamètre est


inférieur à 0,30m s’il est scellé
dans un forage, ou inférieur à
0,15m s’il refoule le sol pendant sa
mise en œuvre

Nota : on ne traite ici que des micropieux scellés dans le sol


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ne pourra être réalisée qu'avec l'accord exprès de leur auteur.
On a regroupé les tirants, clous et micro-pieux
scellés dans le sol parce que :
• on utilise les mêmes machines de forage ;
• on utilise les mêmes outils de forage ;
• on utilise une même famille de technologies de
scellement dans le sol ;
• interactions avec le sol par frottement latéral
(et accessoirement butée – clous, flambement
micro-pieux).

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Contexte réglementaire et normatif ?

Micro-pieux :

• fascicule 62 titre V du CCTG ;


• norme NF P 11-212 (ou DTU 13.2) ;
• synthèse et recommandations du PN FOREVER.

• depuis 09/05, NF EN 14199 « exécution des


travaux géotechniques spéciaux : micro-pieux » ;
• en vue, annexe française de l’EN 1997 (EC7) qui
sera P 94-262.
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Tirants :

• recommandations TA 95 ;
• depuis 04/00 NF EN 1537, « exécution des
travaux géotechniques spéciaux, tirants
d’ancrage » ;
• NF P 94-153, essais.

• annexe française de l’EN 1997 (EC7) : norme


NF P 94-282, écrans de soutènement.

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Clous :

• recommandations Clouterre 91 ;
• norme NF P 94-270, d’application de l’EC7 ;
• additif aux recommandations Clouterre.

• NF exécution des
EN 14490 « travaux
géotechniques spéciaux : clous »  ?
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FORAGE

Critères :
• creusement (ou découpe) ;
• extraction des « cuttings » ou copeaux ;
• stabilité des parois ;
• état du terrain dans la zone d’interface ;
• respect de l’environnement ;
• possibilités d’évolution des machines. 9

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Tarière continue :

Conditions favorables ?
• sol de Dmax petit ;
• pas trop résistant mais cohésion « suffisante » ;
• pas d’écoulement d’eau déstabilisateur ;
• longueur de forage compatible avec glissière (la
pose de rallonges est pénalisante).

Avantages : cadences élevées.

Inconvénients : risque de lustrage des parois.

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Outil rotation seule, bi ou tri-pale :

Conditions favorables ?
• sol de Dmax petit ;
• pas au-delà de roche tendre.

Assure le creusement ; reste l’extraction :


• par circulation d’air ;
• par circulation d’eau ;
• par circulation de boue.

Quant à la stabilité des parois, auto-stable, mousse


polymère, eau, boue ou tubage (tube auto-réaléseur)
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Outil rotation seule, tricône :

Méthode des
pétroliers.

Le fluide de forage (extraction cuttings et


refroidissement de l’outil) est en général de l’eau
ou de la boue, parfois un coulis de ciment.
C’est le fluide de forage qui assure généralement la
stabilité de la paroi, mais un tube auto-réaléseur
peut être associé.
Passe à peu près partout (cas d’éboulis ou alluvions
avec gros blocs ?).
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Frappe et rotation :
Rotative en tête.
Frappe en tête ou en fond de trou.
Fluide de forage = air.
Domaine de prédilection = roche (Odex
présumé tous terrains)

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Etat du sol dans la zone d’interface ?

Air : risque d’instabilité si pulvérulent, ou si eau


et sol assez perméable (la pression d’air varie
beaucoup pendant le forage) ; si sol argileux, la
dessiccation est favorable.
Si tubage nécessaire, parois remaniées …

Ne pas oublier les risques associés à la pression


et à la compressibilité, surtout en présence
d’interfaces entre matériaux de perméabilité à
l’air très contrastée (importance de l’expérience
et du soin de l’opérateur, rôle du tubage).

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ne pourra être réalisée qu'avec l'accord exprès de leur auteur.
Eau : suffit souvent pour stabilité des parois,
pourvu que la pression soit supérieure à celle de
la « nappe » et les sols pas trop perméables.

Dépose des cuttings fins contre les formations


les plus perméables ; favorise la détente des
contraintes effectives de l’argile au voisinage
immédiat du forage.

Dans le cas du clouage, alimente en eau le


massif dans des volumes qui sont destinés à une
excavation frontale prochaine …

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Boue :

Sauf trop forte porométrie, pourvu qu’on respecte


les règles de maturation et de recyclage, la
surpression relative conduit à la filtration de
l’argile, qui bouche les pores du sol en formant un
« cake », donc excellentes conditions de stabilité
des parois …

Mais cake = couche « glissante », peu favorable à


l’obtention d’un frottement latéral élevé.

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Armatures auto-foreuses :

Principe : armature tubulaire constituant barre de


forage, rotation et éventuellement frappe en tête,
fluide de forage = air ou eau ou coulis de ciment
(le plus souvent, coulis de ciment), le taillant est
évidemment « perdu ». Variante « mini-jet » avec
coulis sous 15 à 20MPa en tête.

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Méthodes peu usitées, exemples :

« R-Sol » : « taupe » de travaux sans tranchée,


qui refoule le sol (bons résultats dans le cadre
de FOREVER où, après remplissage de béton, on
refoulait par un nouveau passage de la taupe).

Tube foncé avec tube interne co-axial et air ou


eau sous pression pour extraction d’un sol
meuble.

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A propos des performances des scellements :

• épaisseur d’interface = 5 à 10 D50 ;


• dilatance, contractance.

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ne pourra être réalisée qu'avec l'accord exprès de leur auteur.
sol

interface

coulis
armature

Résistance :
 = .tan() + c
après forage  = 0
  = c ???
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Déplacement axial de
l’inclusion  dilatation de
l’interface  réaction
normale du sol autour de
l’inclusion  résistance
au cisaillement
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Classifications des méthodes de scellement :
• injection gravitaire simple ;
• injection globale unitaire (IGU) ;
• injection répétitive sélective (IRS).
Micropieux 
• type I (tube rempli de mortier retiré avec
application d’une pression) ;
• type II (gravitaire simple) ;
• type III (IGU) ;
• type IV (IRS).

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Scellement gravitaire simple :

ou ou

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Injection Globale Unitaire : coulis sous
pression

coulis de
gaine

clapet

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Injection Répétitive Sélective :

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Une pratique fréquente : scellement d’un tube
dans le sol par IRS, puis scellement gravitaire
d’un câble dans le tube.

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Evolution du coulis injecté gravitaire ?
(scellement gravitaire et gaine IGU ou IRS)

phénomènes d’essorage et décantation !


qs = 0

Clou :
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Micro-pieu :

Le coulis se rigidifie en
tassant, et reste accroché
aux parois et à l’armature ;
un vide tubulaire se forme
au sein de la gaine ; v et h
sont très petits (très
inférieurs à la pression
hydrostatique)

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Soient les conséquences :

• scellement gravitaire  moindres performances ;

• IGU et première phase IRS  cheminement


préférentiel du coulis d’injection ; le bénéfice de
l’injection après durcissement du coulis de gaine
est limité à la compensation du vide pour forage
incliné (on récupère le frottement sur zone lunule
et face opposée), tandis que l’IRS n’agit vraiment
qu’à la deuxième passe …

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Scellement gravitaire à compensation d’essorage
et décantation (du à Jacques Freycenon) :
• protocole : coulis inséré par tube laissé en place
puis, 15’ à 20’ après remplissage, coulis
complémentaire jusqu’à débordement en tête
(nota : C/E = 2,4 à 2,5 préférentiellement) ;
• a pour effets :
1) de remplir le vide tubulaire ;
2) du fait des pertes de charge, d’appliquer une
pression très supérieure à la pression
hydrostatique.
 qs notable, résultats peu dispersés,
remplace avantageusement l’IGU…
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Protocole IRS ?
• certitude de claquage du coulis de gaine ? il faut
le plus souvent claquer à l’eau (que signifie la
pression en tête au vu du diamètre des tubulures ?)
• lors d’une passe, il est sans intérêt d’utiliser
toutes les manchettes (e = 1,5 à 2m suffit) et il
convient de limiter les quantités unitaires (les
communications entre claquages du sol conduisent à
un écoulement se concentrant in fine vers la couche
de sol la plus faible)
• et nécessité pour coulis de gaine de compenser
l’essorage …
• souvent préconisé dans roches ! 
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Contrôles utiles sur coulis ?
• nature du ciment p/r agressivité sol et eau ?
• rapport C/E (poids volumique) ?
• quantité mise en œuvre (surtout lors de la
compensation d’essorage, pour détection
anomalie telles que délavage).

Nota : je ne connais pas de cas où la résistance


en compression d’un coulis C/E > 2,4 conditionne
la résistance du scellement après 36h (un cas où
5,6MPa ont été mobilisés à cette échéance au
contact barre-coulis…).
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ne pourra être réalisée qu'avec l'accord exprès de leur auteur.
Clous et micro-pieux, frottement latéral limite ?
Corrélations abaques  réalité le plus souvent bien
plus favorable (du moins avec compensation, ex.
Caserne Vérines), mais aussi parfois quelques
« mauvaises surprises » (ex. d’IRS Marais de
Chautagne, rupture à ¼ de la valeur attendue, suivie
d’une chute de moitié post-pic …)
Donc :
• ne pas faire l’économie des essais préalables ;
• imposer de « grands déplacements » au scellement
pour caractériser le comportement post-pic (ductile
durcissant ou radoucissant ?) ;
• et pour cela être en mesure d’atteindre des
valeurs de qs très supérieures aux attentes. 35

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Schéma d’un essai d’arrachement :
Lecture force
Comparateur ou
cadence-mètre

Longueur de
scellement

Manomètre

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Essai d’arrachement par paliers de force :

pente


T

Log(t)
15 30 60
37
1 2 5
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Essais d’arrachement à vitesse constante :

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Vitesse constante ou paliers de force ?
• accès à la limite de fluage, Ip>20, (très utile pour
les micro-pieux, mais moins pour les clous du fait
des redistributions entre inclusions) ;
• voir ci-après difficulté d’accès à une précision
suffisante sur la force appliquée … ; parasites et
durée de l’essai (attention soutenue ?)
• accès au comportement post-pic (détection de la
fragilité ou d’un radoucissement) ;
• beaucoup plus rapide …
 en fait, complémentaires… ; les associer ;
penser à prolonger l’essai par paliers par une
procédure sommaire à vitesse constante …
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Frottements dans un vérin ?
d = p.S.L / (E.A)
allongement

pression

Pertes par frottement :


terme constant
+ terme proportionnel à la pression
 difficulté « charge constante » !!
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Essais de tirants :

• essais « à la rupture » (préalables ou de


conformité) ;
• essais de contrôle ;
• essais de réception.

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À propos des essais préalables ou de conformité:

Indispensable : mêmes moyens et méthodes de


forage et scellement que tirants de l’ouvrage.

Pour détermination de la résistance du scellement,


armature plus résistante ; ne pas jouer sur la
longueur de scellement (si qs radoucissant, la
résistance n’est pas proportionnelle à la longueur de
scellement) ; 1,5 . Test < Tp

Premier tirant  évaluation Tc


Deuxième et suivants  validation comportement

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ne pourra être réalisée qu'avec l'accord exprès de leur auteur.
Essais de contrôle :

min 3u, 1 tirant / tranche 40u


Te = 1,15 (prov.) ou 1,25(perm.) x Ts
mis en œuvre sur tirants de l’ouvrage

Tension d’épreuve (tous les tirants) :

Te = 1,15 (prov.) ou 1,25(perm.) x Ts


sauf si tension de début de blocage Tb supérieure

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Contrôle périodique de la tension :

D’aucuns qualifient les cellules de


« thermomètres », ce qui n’est pas
sans fondement ; donc capot et
lecture uniquement au lever du jour.

Ne pas oublier que, si une longueur


suffisante d’armature dépasse, on
peut tester le tirant par application
d’une traction (très gros intérêt
pratique si accès à tous les tirants –
voir spécialistes LRPC Toulouse).

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Remarques relatives aux clous :
• les essais de convenance peuvent généralement
être réalisés pendant l’exécution du premier lit
(on peut corriger par la suite en fonction des
résultats) ;
• on ne peut que déplorer l’habitude absurde mais
fréquente de procéder à de soi-disant essais de
contrôle sur des clous de l’ouvrage !!!

Partie testée
lors de l’essai Partie « utile »
du scellement
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Exécution soutènement par clouage :

Stabilité 2ème passe ?

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Exécution soutènement par clouage :

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Prévention = calage par remblai

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Têtes de clous :

Zone de défauts de
remplissage et point
triple …  gaine locale

Efforts
parasites ?

Platine serrée sur patin de


mortier sur béton durci
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Têtes noyées dans le béton :

Problème du poinçonnement : penser


aux « tolérances » géométriques, ce qui
impose généralement des armatures
spécifiques.

Le serrage sur le béton frais est


susceptible de « pré-fissurer » le
béton en poinçonnement !

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Nota : parement en béton projeté, choix conception
et exécution  voir Additif (organisation du
ferraillage et des continuités, talochage seulement
sur mortier de finition …).

Remarque : « clouage et autres berlinoises sont


réputés non réalisables en présence d’une nappe »
est à relativiser, car souvent faisable dans sols
cohérents ; quelques astuces existent pour faire
face à un comportement local boulant.

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Clouage, 2 mots du drainage :

Garde à la collecte
des ruissellements

Géosynthétiques :
bandes b=50cm
espacement 3m

Collecteur décalé

Penser aux drains-siphons

Penser « garde au gel »


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Corrosion ?
Problèmes de cohérence des textes !
Clous et micro-pieux, 2 solutions courantes :
• épaisseur sacrifiée en fonction de l’agressivité et
de la durée de service (attention point triple) ;
• gaine plastique crénelée.

ensemble souvent
« préfabriqué » 56

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Protection des tirants contre la corrosion ?
3 classes de protection, P0, P1 et P2 en fonction
de la durée d’utilisation et de l’agressivité
 Attention à ne pas sous-évaluer les risques de
« retards » conduisant à une durée supérieure !!!
Nota : ces protections visent les armatures de précontrainte,
soumises à des contraintes rendant possible la corrosion
fissurante (risque de rupture brutale de l’acier).
Mais on peut aussi utiliser des aciers « ordinaires » (fe E500),
qui ne présentent pas cet inconvénient, s’adaptent mieux aux
efforts parasites et sont de E.A plus important à capacité
égale (limitations de capacité unitaire et de poids pour
installation …) ; si le béton précontraint exige des aciers de
nuance très élevée pour limiter les pertes de tension par fluage
du béton, cette nécessité n’existe pas pour les tirants …
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ne pourra être réalisée qu'avec l'accord exprès de leur auteur.
Compléments sur micro-pieux :
Cas de l’épinglage d’un radier à la sous-pression :
• attention au choix de la platine de liaison et à sa
mise en place (bulles d’air proscrites) !
• avec cuvelage par membrane extérieure : détail
liaison à concevoir et à réaliser impeccablement !
(voir schéma dans FOREVER).

Ronds vissables à pas


importants, attention à
la position du contre-
écrou de blocage du jeu

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Précontrainte de micro-pieux :

Une partie libre est nécessaire sur la hauteur de


sols peu consistants généralement présents en
couverture.

Un dispositif de
précontrainte.

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Mais quid de la stabilité
de forme ?

Recours possible à chemise en


acier avec jeu de quelques
millimètres entre armature et
tube, mais attention : vide
annulaire à remplir de coulis
après application de la charge …

Géométries
successives
d’équilibre en
fonction de
la charge
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ne pourra être réalisée qu'avec l'accord exprès de leur auteur.
Reconnaissance géotechnique (NF P 94.500) :
On ne lit pas les seules conclusions d’un rapport,
mais on le lit et relit en entier, et au besoin on
demande des éclaircissements à l’auteur.
Ne pas prendre au pied de la lettre les prévisions
de frottement latéral limite …
En pratique, les hypothèses du dimensionnement
sont généralement issues d’une mission G12 ; il est
obligatoire qu’elles soient confirmées ou affinées
dans le cadre d’une G2 ; tous les forages devraient
être l’objet d’une fiche, à comparer aux
hypothèses et à soumettre au géotechnicien ; G4
nécessaire pour soutènement en déblai. 61

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Quelques exemples de difficultés :

Sols de forte porométrie, chaussettes géotextiles


pour confiner le coulis :
• attention au choix de la chaussette (coulis pH13) ;
• en général résistance médiocre …

2 tubes d’injection

Schéma permettant l’obtention d’un scellement « correct » dans une


roche ou un sol au-delà de la traversée d’éboulis « creux ».
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Viaduc de Brides les Bains :

Micro-pieux de capacité
unitaire 2MN ELS.
DCE  scellements IRS

Quarzite broyée

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Remarque entreprise : IRS inopérante
(impossibilité probable de claquer le coulis de
gaine au vu du module pressiométrique …).
 motivations du choix IRS ?
objectif d’imprégnation du massif autour des
micro-pieux

Proposition d’adaptation :
• forage ;
• obturateur simple à 3m de profondeur ;
• injection de remplissage des fissures ;
• forage, installation armature (tube),
scellement.

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Résultats ?
2ème forage  constat de disparition du coulis
au-dessous d’un bouchon de 2m !
nouvelle tentative  même échec …
Solution appliquée ?
Création d’une jupe autour du volume d’installation
des micro-pieux (prof. +3m).

3 forages pour
injection de silicate
1 forage pour
de soude
injection de
coulis de
ciment

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