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Bilan 2021
Le PCA nous entretient sur les activités du CA
Le Président du conseil d’administration (PCA) du Centre national de recherche agronomique (CNRA), M.
Coulibaly Nandoh, parle des activités de son conseil en mettant l’accent sur la restructuration.
Le service communication et média a recueilli ses propos.
Avant tout propos, Je voudrais rappeler que le Centre national de re-
cherche agronomique (CNRA) est une structure très importante dont la
renommée dépasse les frontières de notre pays eu égard aux nom-
breuses manifestations de confiance et d’intérêt que lui témoignent plu-
sieurs pays. Il a pour mission de faire de la recherche agronomique et
quand on sait que l’économie de la Côte d’Ivoire repose sur l’agricul-
ture, on comprend aisément son importance. C’est donc à dessein que
le gouvernement l’a reconnu comme chef de file de la recherche agro-
nomique en Côte d’Ivoire. Pour le CNRA, cette reconnaissance est à la
fois une fierté et un défi à relever dans un contexte de restructuration
de la structure.
Quel est, dans les grandes lignes, le bilan 2021 des activités du con-
seil d’administration ?
Le Conseil d’Administration (CA) oriente et contrôle l’ensemble des activités opérationnelles initiées par
la Direction Générale du CNRA. Pour l’année 2021, la Covid-19 a eu un impact négatif sur la tenue des
réunions. Trois (3) réunions essentielles du CA et quatre (4) réunions de Comités spécialisés ont pu se tenir.
Les points inscrits à l’ordre du jour de ces réunions ont porté sur les principaux thèmes suivants :
- Présentation et approbation du Programme d’activités annuel (PAA), le Budget ;
- Arrêté des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2019 ;
- Arrêté des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2020 ;
Les quatre (4) réunions tenues par le Comité Audit et Gestion des Risques ont permis l’analyse préalable
des questions portées devant le Conseil d’Administration lors de ses réunions.
Les Comités Stratégie et Bonne Gouvernance, Comité Nomination et Rémunération n’ont pas pu tenir de
réunions à cause de la pandémie de la Covid-19.
A ces réunions du CA, deux Assemblées Générales des actionnaires ont pu se tenir pour se prononcer sur la
gestion et le fonctionnement de leur entreprise. L’arrêté des comptes de 2021 se fera au plus tard le 30 juin
2022. Nous avons déjà les premières tendances qui sont rassurantes et nous continuerons d’avoir des résul-
tats excédentaires les années à venir.
Nous pouvons déjà affirmer que le CNRA va bien ?
Nous avons toujours des défis à relever surtout au niveau de l’exploitation de nos parcelles de recherche et
de valorisation. Avec les riverains nous avons des problèmes fonciers et cette situation ne permet pas aux
chercheurs de travailler sereinement. Nous sommes rassurés parce que les autorités ivoiriennes connaissent
bien le dossier.
Depuis 2018, le CNRA a amorcé sa restructuration. Quelles sont les activités qui ont été menées ?
Aux plans administratif et technique, le CNRA est prêt pour la restructuration. Nous avons déjà signé un
contrat de performance avec l’Etat qui sert de boussole à l’institution. Il reste à constituer le Comité de sui-
vi de la restructuration qui est l’organe supérieur. Deux études seront par la suite lancées dont l’une porte
sur l’état des lieux du patrimoine du CNRA et l’autre sur la création de filiales.
Avec les riverains, nous avons des problèmes fonciers Suite P.4
Nouvelles du conseil d’administration
A LA RENCONTRE DE…
Prof. Abdourahamane Sangaré, directeur général adjoint !
Directeur de recherche, Professeur en génétique et biologie molé-
culaire, il conduit, avec le directeur général Dr Yté Wongbé, les
rênes du Centre national de recherche agronomique (CNRA) qui
se présente comme le chef de file de la recherche agronomique en
Côte d’Ivoire.
Prof. Sangaré livre quelques acquis du CNRA et se prononce sur
un grand chantier
M. le Directeur Général Adjoint, pourriez-vous nous informer sur l’état de santé de M. le Directeur
Général, le Dr Yté Wongbé ?
Par la grâce du tout Puissant, le DG se remet. Peut-être pas assez vite pour nous qui attendons impatiem-
ment son retour mais en fait, assez rapidement si l’on tient compte du choc qu’il a encaissé. Il reprend dou-
cement du service et nous espérons que « l’homme de fer », comme il se qualifie lui-même, sera bientôt
opérationnel à 100%.
Pouviez-vous nous faire l’économie de quelques résultats du CNRA au cours de ces dernières an-
nées ?
En 20 ans, les résultats des recherches menées au CNRA ont totalement changé le paysage de l’agriculture
en Côte d’Ivoire. Par nature, les chercheurs travaillent sans faire du bruit mais l’impact de la recherche
agronomique sur l’économie Ivoirienne est incommensurable. En effet, le CNRA travaille sur tous les as-
pects de l’agriculture, y compris les Cultures Vivrières, les Cultures d’Exportation, les Productions Ani-
males, les Biotechnologies, les Technologies Post-Récolte, les Systèmes Agraires, la Gestion des Res-
sources Naturelles Agricoles, etc. Tous ces aspects sont abordés dans le cadre de 20 Programmes de Re-
cherche où sont logés en moyenne, une soixantaine de projets par an. La mise en œuvre de ces projets et
programmes de recherche reflétant les préoccupations des opérateurs et les priorités de l’Etat, nous a per-
mis de mettre au point des technologies et des innovations qui contribuent durablement à la sécurité ali-
mentaire et à la création de richesses en Côte d’Ivoire.
A ce titre, le CNRA a créé, sélectionné à partir de variétés locales, ou introduit par exemple plus de 80 va-
riétés de cultures vivrières adaptées à nos conditions de culture, parmi lesquelles on peut citer quelques cas
emblématiques tels que :
- la série des variétés de manioc « Bocou » dont les rendements s’élèvent à plus de 30t/ha et qui répondent
à une gamme d’utilisations en alimentation (attiéké, placali, foutou, etc.), en industrie (fabrication d’ami-
don, d’éthanol …) et autres (alimentation animale, utilisation en compostage, bio-fermentation, etc.) ;
- des variétés prisées de maïs dont le « jaune18 » et « blanc de savane » qui sont résistantes à la plupart des
maladies, avec des rendements de 6 t/ha et qui produisent en 3 mois ;
- des variétés de piment, de gombo, de soja, d’igname, de plantain, etc., toutes adaptées à nos conditions de
culture et ayant des rendements élevés ;
Suite P.6
- etc.
Nouvelles de la direction générale
En ce qui concerne les cultures de rente le CNRA a créé plus de 50 variétés et clones dont :
- le désormais populaire « Cacao Mercedes » qui est une variété entrant en production à seulement 18 mois
après plantation et dont le potentiel de production peut atteindre 3t/ha de fèves de très bonne qualité et riche
en beurre ;
- les hybrides de Palmier « Irho Lamé », qui ont un rendement entre 25 et 30 t/ha/an, une croissance lente de
40 cm/an permettant d’allonger la durée d’exploitation jusqu’à 30 ans, une bonne résistance à la fusariose et
à Ganoderma, une haute teneur en huile de bonne fluidité de 30%. Ces hybrides sont de renommée mondiale
et la production de leurs semences est certifiée ISO 2001, version 2015 ;
- les nombreux clones d’hévéa avec des caractéristiques variées qui sont maintenant passés dans la main des
producteurs ;
- les variétés de coton qui ont permis de relancer la culture cotonnière au nord et au centre après les crises
politico-militaires que le pays a traversé ;
- etc.
En plus du matériel génétique de qualité que l’on met à la disposition des utilisateurs, le CNRA fait aussi de
la recherche sur les systèmes de production dans toutes les zones agropédoclimatiques de la Côte d’Ivoire et
propose des techniques de production innovantes qui augmentent le revenu des paysans et protège l’environ-
nement, dans un contexte de changement climatique.
Le CNRA conduit aussi de la recherche de base pour comprendre les phénomènes autour de l’agriculture et
diffuse des informations stratégiques sur les maladies émergentes, les données climatiques, les données pé-
dologiques, les données agroéconomiques, etc. Ces connaissances sont simplifiées et diffusées sous forme
de fiches techniques, de cartes de fertilité, de cartes épidémiologiques, etc. La diffusion se fait aussi à travers
la formation à tous les niveaux. Le CNRA a par exemple, produit plus de 66 fiches techniques de vulgarisa-
tion, formé plus de 1000 Docteurs dans divers domaines des Sciences Agronomiques.
On ne peut pas tout citer ici mais l’impact de la recherche est indéniable. Les indicateurs de diffusion des
semences le montrent clairement. Ainsi, on peut noter que depuis son avènement, le CNRA a produit et mis
à la disposition des utilisateurs des semences pour emblaver plus de 230 000 ha de caféier, 330 000 ha de
cacaoyer, 822 000 ha de palmier, pour ne mentionner que ceux-là.
Dites-nous les grands chantiers du CNRA.
Le grand chantier porte sur le Plan de Restructuration et de Relance. A terme, il y aura un CNRA nouveau
composé de la branche principale qui sera consacrée à la raison d’être même du CNRA, c’est-à-dire la re-
cherche qui sera appuyée par des filiales à caractère commercial qui auront pour rôle de valoriser le potentiel
des résultats de la recherche. Les deux fonctions étant séparées, le CNRA se concentrera sur son principal
rôle. Pour y arriver, le Gouvernement a décidé d’investir dans la réhabilitation de tout le dispositif de re-
cherche et de production du CNRA. Cela nous permettra de remettre à flot cet outil d’excellence qui reste
une référence pour la sous-région et pour beaucoup de pays.
Votre mot à l’endroit du personnel
Au nom du directeur général, le Dr Yté Wongbé, je voudrais très sincèrement féliciter et encourager le per-
sonnel du CNRA qui a relevé le défi de conduire le bateau à bon port quand son Capitaine à mis le genou à
terre. Le CNRA va mieux et ce sont eux qui en sont les auteurs. Je leur dis un grand Merci.
Bonne année 2022 à M. le directeur général Dr Yté Wongbé à qui nous souhaitons meilleure santé. Que
l’année 2022 soit pour le personnel et pour leurs différentes familles, une année de pure grâce, de santé et de
réalisation de soi. Que la barre CNRA soit lumineuse par-dessus tout et que Dieu nous aide et nous guide
dans toutes nos entreprises.
La suite de l’entretien dans le CNRA Info 69
Nouvelles de la direction générale
Passation de charges
Dr Zakra Nicodème a passé le flambeau...
Admis à faire valoir ses droits à la retraite au 31 décembre 2021, Dr
Zakra Assolou Nicodème, directeur de la recherche et de l’appui au
développement (DRSAD) du CNRA, a passé ses dossiers. Son suc-
cesseur est Dr Konan Konan Jean-louis, anciennement responsable
de département chargé des cultures vivrières et productions ani-
males à la DRSAD. C’était le 17 janvier 2022 à la salle de réunion
de la direction générale sise à Adiopodoumé Km 17.
Après trente-six (36) ans de service et de savoir-faire mis à la dispo-
sition de la recherche agronomique en particulier et du monde agri-
cole en général, le temps du repos a sonné. Directeur de station, directeur général adjoint en passant par
l’Association ivoirienne des sciences agronomiques (AISA) et le Cabinet du Ministère de l’agriculture et
du développement rural, Dr Zakra Nicodème a remercié le Centre national de recherche agronomique
(CNRA) pour avoir contribué à son épanouissement.
Le DRSAD entant Dr Konan Konan Jean Louis, après avoir reçu les documents de charge, a dit merci au
CNRA pour la confiance placée en lui, avant de féliciter son prédécesseur et formateur pour le travail ac-
compli.
Dr Koné Boaké, conseiller au CNRA et président de séance, a présenté les qualités des deux responsables
et il a souhaité que chacun se tienne disponible pour le bon dénouement des activités de la recherche agro-
nomique socle d’une agriculture compétitive en Côte d’Ivoire.
La rubrique Incursion est une idée or iginale, du Ser vice communication et média, en
vue de se connaître, d’avoir une idée des activités et des prérogatives des services ou des
travailleurs de façon individuelle.
L’interview ne sera pas préparée à l’avance. Nous pensons que les informations spontanées
sont souvent vraies. En même temps, chacun doit pouvoir rendre, à tout moment, son tra-
vail de tous les jours.
Dans la décompression, c’est juste une petite épreuve à surmonter…
S’agissant du bilan de l’année 2021, je dirai que ce bilan est positif car
nos activités de recherche ont été globalement réalisées.
Au niveau des activités de recherche, l’exécution des activités du
Programme national de recherche sur l'Anacarde (PNRA) a été bien
poursuivie grâce à une mise régulière de fonds à la disposition de la
Dreg par la direction générale. Le PNRA est mis en œuvre depuis 2019
par le programme Anacarde-Mangue-Papaye de la station de recherche de Lataha avec beaucoup de dévoue-
ment des chercheurs et de tout le personnel. Au niveau de la station de recherche de Ferkessédougou, les ac-
tivités de recherche ont été aussi réalisées grâce aux fonds propres mis à la disposition des programmes
Journées nationales du chocolat et du cacao :
Canne à Sucre et Maïs-Mil-Sorgho (MMS). Le programme MMS a aussi bénéficié d’un financement de OC-
P/Africa pour conduire des activités d’évaluation d’engrais sur le maïs en station et en milieu paysan. En
le CNRA présente la lutte contre le swollen shoot
2021, nous n’avons pas eu de difficulté particulière quant à la conduite des activités.
Au niveau des ressources humaines, deux agents ont fait valoir leur s dr oits à la r etr aite en décembr e
2021. Il s’agit de Monsieur Koulibaly Amadou, chauffeur à la station de Lataha et de Monsieur Yéo Ous-
mane, auxiliaire technique de recherche à la station forestière Kamonon Diabaté de Lataha. S’agissant des
cinq (5) retraités de l’année 2020 (Gbakatchetche Henry, Bia Tokpa, Ouattara Péyogori, Ayi Bassavé et Feu
Konaté Yaya), une cérémonie d’hommage a été organisée en présence du directeur général du CNRA, Dr
Yté Wongbé, le 28 janvier 2021.
Au niveau des infrastructures, l’entretien du bâtiment
de recherche de Lataha a été réalisé et nous nous réjouis-
sons du démarrage en décembre 2021 de la construction
d’un bâtiment, à la Dreg, qui servira de bureaux pour les
chercheurs de Lataha. Cependant, des besoins énormes
en réhabilitation de bureau notamment sur la station de
Ferkessédougou existent encore.
Au plan financier, la situation s’est nettement amélio-
rée avec la mise à disposition des fonds pour le fonction-
nement des unités opérationnelles (Dreg, stations). A ce
niveau, nous remercions la direction générale et le DRSAD qui n’ont ménagé aucun effort pour trouver des
financements sur fonds propres CNRA pour mettre les chercheurs au travail.
Que l’amélioration de la situation financière du CNRA observée en 2021 se poursuive en 2022 avec encore
plus de moyens pour le fonctionnement des activités et la réhabilitation des infrastructures de recherche. Vi-
vement que des moyens soient davantage donnés au CNRA pour lui permettre de jouer pleinement son rôle
de leader de la recherche agronomique en Côte d’Ivoire.
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Echos des directions régionales
Pour finir, je voudrais adresser mes meilleurs vœux de santé, de longévité et de réus-
site à monsieur le directeur général, à son adjoint et à l’équipe managériale pour
avoir relevé les défis majeurs auxquels notre structure, le CNRA, a été confrontée en
2021. J’adresse mes vœux de prompt rétablissement au directeur général du CNRA
afin qu’il retrouve rapidement la santé pour vaquer à ses occupations. Je souhaite
plein succès et merci au personnel du service communication du CNRA pour cette
lucarne qui permet, chaque année aux directeurs régionaux, de présenter leur bilan et
de formuler des vœux de nouvel an à la direction générale et à leur personnel.
A l’endroit des travailleurs de la direction régionale de Korhogo, je voudrais renouveler mes meilleurs
vœux de santé, de longévité, de bonheur pour eux-mêmes et pour leurs familles respectives. Que le nouvel
an 2022 soit une année de paix dans notre pays et dans nos familles. Je voudrais dire aussi au personnel de
rester concentré sur le travail afin que la direction régionale puisse atteindre les objectifs fixés par la direc-
tion générale et les bailleurs de fonds.
Bonne année à tous !
Direction régionale de Man
Dr Bouet Alphonse, directeur régional
L’année 2021 a été celle de ma première expérience en qualité de direc-
teur régional du CNRA de Man. Elle a été rythmée par la gestion des res-
sources et le suivi des activités scientifiques et de production des diffé-
rentes unités opérationnelles (Man, Zro-Troya et Sianon).
Le bilan de l’exercice 2021 se décline en trois (03) points à savoir :
Au niveau scientifique
Huit (08) productions scientifiques publiées ; Six (06) étudiants encadrés dont trois (03) thésards ont soute-
nu leurs mémoires de doctorat.
Au niveau des ressources humaines
Trois (03) chercheurs promus au grade de chargé de recherche CAMES ; l’évaluation 2021 des agents ef-
fectuée.
Au niveau de la mobilisation des ressources
Deux (02) nouveaux projets acquis
Au niveau social
Adduction en eau potable pour les habitants de la station de Zro-Troya ;
Au niveau scientifique
Trois (03) chercheurs promus au grade de chargé de recherche CAMES.
Difficultés
A l’insuffisance de véhicules pour effectuer les missions, s’ajoute les pannes mécaniques récurrentes avec
comme conséquence majeure le non-respect des délais d’exécution des activités de recherche; Insuffisance
des ressources humaines aussi bien au niveau administratif (commis achat, assistant de personnel) que
scientifique (agents d’appui à la recherche); Précarité de la main d’œuvre occasionnelle.
Perspectives 2022
Poursuite de l’amélioration des conditions de travail et de vie des agents sur toutes les stations de la Dreg
de Man ; Donner une plus grande visibilité aux actions du CNRA dans la Dreg ; Respect des clauses des
engagements avec les partenaires techniques et financiers ; Rigueur et la pertinence dans les actions et les
productions scientifiques ; Amélioration de la productivité agricole sur les parcelles de production
(semences, plants, caoutchouc)
Message à l’endroit du personnel
Œuvrer en toute circonstance et en tout lieu pour leur bien-être et celui de notre maison à tous, le CNRA ;
Maintenir la dynamique d’amélioration du cadre de vie des agents ; Améliorer nos performances aussi bien
au niveau des activités de recherche que de production.
Nouvelles de la MUSACNRA