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Promotion 2020-2021
Juin 2021
AVERTISSEMENT
A toi mon feu géniteur Chabi-Yérima TABE que la terre de nos ancêtres a arraché si tôt, de là
où tu es, saches que ta semence a porté des fruits. Je ne saurais t’oublier papa et que cette
œuvre reçoive tes bénédictions.
BIO :
DEG :
BIDC :
DG : Direction Générale
ALCO :
COVID :
OG : Objectif Général
OS : Objectifs Spécifiques
FASEG :
INTRODUCTION
Dates Activités
évolution de Orabank
L’évolution de Orabank Bénin se résume dans ce tableau n°2.
Tableau 2 : tableau récapitulatif sur l’évolution de Orabank de 2011 à ce jour
Dates Activités
2018 Offre publique de vente souscrite à 100%, soit une levée sur le marché régional
de 56,92 milliards de francs CFA (86 millions d’euros) ce qui en fait la plus
importante introduction à la Bourse d’Abidjan depuis sa création en 1998.
2019 la première cotation des 20% d’actions issues de l’Offre Publique de Vente
d’ORAGROUP a eu lieu le mardi 16 avril 2019 à Lomé
Orabank Bénin est la filiale béninoise du Groupe Orabank. Un Groupe bancaire présent dans
douze pays de l’Afrique de l’Ouest et Centrale et sur quatre zones monétaires. Entre autres
pays, il s’agit du Bénin, du Burkina, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de la Guinée Conakry, de
la Guinée Bissau, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal, du Tchad et du Togo. Ces
pays représentent chacun, une filiale du groupe Orabank. Sa Holding, Oragroup est basée à
Lomé (Togo).
A fin 2019, le Groupe Orabank compte 149 agences bancaires et plus de 1 857 collaborateurs.
Nous continuons à travailler à l’augmentation de nos points de présence sur le territoire
national et ambitionnons l’ouverture de nouvelles agences à l’intérieur du pays.
Conseil d’Administration
Structures opérationnelles
Orabank BENIN est structurée en directions, en départements en services, en divisions et en
caisses assumant toutes les fonctions de décision, d’engagement, d’administration, de
contrôle, de commercialisation et de marketing.
La Direction du Recouvrement
Placée sous la tutelle de la Direction Générale, elle assure la mise en œuvre des
diligences requises afin de préserver les intérêts de la banque dans les dossiers de
recouvrement et de contentieux.
La Direction Juridique
Elle s’occupe du recouvrement des créances en contentieux et représente la banque
devant le tribunal en cas de litige avec des clients. Elle se charge également de notifier aux
clients la décision de la Direction Générale, du Comité de crédit ou du Conseil
d’Administration en ce qui concerne l’octroi de crédit. Elle assure enfin la constitution des
garanties proposées par les clients dans le cadre des crédits accordés par la banque.
Le Département Communication
Ce département s’occupe de la politique de communication de la banque, de la
réalisation et de la gestion des campagnes de communication (cahiers des charges, budgets,
relation agence, etc.), de la négociation des tarifs publicitaires, de l’achat d’espace média, de
la location d’espaces publicitaires en vue de l’amélioration de l’image de marque de la
banque. Il assure par ailleurs, la veille concurrentielle des actions de communication.
Produits et Services
Orabank offre une gamme complète de produits bancaires à travers son réseau d’agences.
Ladite gamme de produits et services a été conçue pour être pratiqué et à la mesure des
besoins des clients.
- Comptes courants.
- Comptes épargnes.
- Opérations de change.
- Gestion de trésorerie.
- Marché monétaire.
- Prêts et découverts.
- Financement du commerce.
- Marchés de capitaux.
- Bancassurance.
- Banque digitale.
Les produits sont régulièrement revus et repensés afin de satisfaire les besoins sans cesse
changeant de la clientèle d’Orabank Bénin et du marché.
1.1.2- Présentation du code CIMA au regard de la bancassurance
Il s’agit de la présentation et des dispositifs législatifs puis réglementaires du code CIMA
en République du Bénin.
1.1.2.1-Présentation du code CIMA (Conférence Interafricaine des Marchés
d’Assurances).et de son cadre juridique
Présentation du code CIMA :
Les premières législations sur le droit des assurances sont apparues en Afrique au moment de
la colonisation. Jusqu'en 1992, le droit des assurances était régi en République du Bénin par la
loi française du 13 juillet 1930, ainsi que l'ordonnance N°90/1197 du 03 août 1990. Ces textes
sont abrogés par le traité instituant une organisation intégrée de l'industrie des assurances dans
certains États africains.
En l’espèce ce code prévoit en matière de bancassurance, un traité instaurant une organisation
intégrée de l’industrie des assurances dans les États Africains, signé le 10 juillet 1992 à
Yaoundé par les gouvernements des États suivants : Bénin, Burkina Faso, Cameroun,
Centrafrique, Comores, Congo, Côte d'ivoire, Gabon, Guinée Équatoriale, Mali, Niger,
Sénégal, Tchad et Togo.
Avant sa signature, chaque État membre dispose d'une législation différente de celle des
autres États.
L'objectif du traité est de favoriser le développement de l'industrie des assurances en :
- mettant en place une législation commune ;
- favorisant l'investissement local des provisions techniques et mathématiques générées par
les opérations d'Assurances au profit de l'économie nationale des pays de la sous- région ;
- poursuivant la politique d'harmonisation et d'unification des dispositions législatives et
réglementaires aux opérations techniques d'Assurances et de réassurance ainsi qu'au contrôle
des entreprises d'assurances au plan national et sous- régional ;
- renforçant la coopération dans le domaine des assurances au sein des États membres ;
- instituant un marché élargi et intégré de l'industrie des assurances réunissant les conditions
d'un équilibre satisfaisant au point de vue technique, économique et financier.
1.2.1.2-L’observation du stage
Lors du stage, il est fait des constats relatifs :
- au manque deà la non -maîtrise par la force de vente ( chargés de clientèle et les
chargés d’accueil) du desdes produits bancassurance,
- aux difficultés de démarrage ?
- à l’absence de politique voire de stratégie par les responsables,
- au phénomène du COVID 19 qui perturbe l’activité bancassurance,
- à la déficience de management,
- à la méconnaissance du produit bancassurance ;
- à l’absence de la culture de bancassurance auprès du personnel de la banque
Problèmes possibles
Il est question de présenter dans le tableau (5) en-dessous les problèmes identifiés par centre
d’intérêt afin de dégager les problèmes spécifiques rassemblés en de problèmes généraux.
Problèmes Formulation de la
N° Centres d’intérêt Problèmes généraux
spécifiques Problématique
Inexistence et ou la
non vulgarisation de
Absence
politique et de Problématique de
2 La bureaucratie au sein du d’équipe
stratégie de promotion l’application des textes-
service bancassurance commerciale
du produit organisation –vision
dédiée
bancassurance à
Orabank
Manque d’action
Absence de la Défaut d’appréhension
Performance commerciale prospective au regard
3 culture de du produit par les agents
du service bancassurance à du produit
bancassurance et d’action marketing au
Orabank bancassurance à
profit de la clientèle.
Orabank
Spécification du problème
Le contexte économique actuel du Bénin est marqué par la floraison des Systèmes Financiers
Bancaires, signe du développement du secteur. Dans l’optique de mener à bien leur mission et
ceci de façon pérenne, les banques ont fait asseoir des stratégies classiques de gestion des
crédits.
En l’espèce, Orabank bénin a conçu et développé avec les sociétés d’assurance la
bancassurance.
En effet, les banques ont, dans la Bancassurance, un moyen de gérer les risques des crédits, de
fidéliser leur clientèle et de diversifier leur portefeuille.
Pour les Entreprises d'Assurances, ce travail permettra de mettre en exergue l'intérêt de
négocier des partenariats avec les banques pour la distribution de leurs différents produits ;
car, ces dernières sont des canaux de distribution privilégiés pour leurs produits, vu le marché
qu'offrent leurs clients aux Compagnies d'Assurances « Ce qui fait le succès des réseaux de
distribution bancaire, c'est leur relation de proximité avec leurs clients, et la préférence
croissante de ceux-ci pour le traitement en une seule fois et en un seul lieu de l'ensemble de
leurs problèmes financiers au sens large du terme » (A. Martin, 2014,p.16).
Cependant, il y'a des limites. Etant donné que le service doit être de qualité, on ne peut offrir
que des produits qui entrent dans les compétences du conseiller du réseau concerné et qui
répondent aux besoins que les clients trouvent logiques d'évoquer.
La quête de la distribution croisée pourrait s'avérer dérisoire avec le temps, en raison des
éloignements culturels entre les métiers et des risques propres issus de la confusion des
métiers.
La bancassurance souffre aussi de certaines limites imposées par le marché ; en effet, la
diffusion des produits par le secteur complémentaire est limitée, d'abord par les réseaux de
commercialisation existants, puis par la capacité du marché qui n'est pas indéfiniment
extensible.
Malgré sa récente apparition, « la bancassurance est devenue le canal le plus apprécié pour
la distribution des produits d'assurance à des divers marchés dans le monde et la popularité
de la bancassurance reste forte malgré la persistance de disparités régionales » (M. Bekthi,
2013, p.77).
D’une part, la survie d’Orabank Bénin et par ricochet celle des autres banques dépend du
respect rigoureux des procédures des produits bancassurance, de motivation, d’intégrité de la
disponibilité et des compétences ; d’autre part, l’inobservance de ces indicateurs peut menacer
la rentabilité voire la banqueroute d’Orabank Bénin.
Le constat ainsi fait, est qu’il y a une baisse d’activité d’Orabank Bénin pouvant
fragiliser sa viabilité financière qui lui permet d’atteindre son équilibre financier malgré la
régénérescence que doit lui procurer l’administration provisoire en vue d’asseoir une stratégie
de performance commerciale.
Il s’agit de :
- non maîtrise des activités du produit bancassurance par les agents de clientèle et le
personnel de la structure Orabank Bénin
- méconnaissance de l’initiative bancassurance par les agents commerciaux et la
clientèle,
- existence de déterminant incongru relatif à la performance des produits bancassurance
à Orabank Bénin.
Les propositions de solutions à ces trois problèmes spécifiques retenus dans le cadre de la
présente étude auront pour but de permettre à Orabank Bénin de cerner les motifs de
dégradation de la qualité de son portefeuille. Ce qui permettra d’assurer sa pérennité par une
politique de maitrise et de gestion saine et efficace.
La préoccupation étant de trouver des réponses adéquates aux problèmes spécifiques définis
plus haut ; les étapes à suivre dans un premier temps sont les suivantes :
Dans un second temps ; l’issue de ces trois problèmes ci-dessus énoncés permettra de faire la
clarification des concepts, la revue de littérature puis l’exposé de l’approche méthodologique
de l’étude.
2.1.1.1. Problématique
Ici, il sera question de faire l’exposé de la problématique et de justifier le sujet.
« L’ensemble des questions qui préside à la recherche, car les faits ne parlent qu’à celui qui
sait les interroger. La problématique est une mise en relation argumentée des considérations
permettant de poser un problème de recherche » (P. Paillé et A. Mucchielli, 2010, p. 55).
Au regard de la pensée des auteurs suscitées, il sera question dans cette rubrique de faire
l’exposé des problèmes qui prévalent.
La Bancassurance est :
« considérée en première analyse, comme un mode de distribution original des
produits d'Assurances par les établissements bancaires. Ce circuit de
commercialisation des contrats d'Assurances par les banques est relativement récent.
Aujourd'hui, les banques sont installées comme des acteurs à part entière dans la
distribution des produits d'Assurances, à côté des agents généraux, des courtiers, des
bureaux directs, des apporteurs libres » (D. Mohamed, 2012, p.19).
Problème
Malgré ces élucidations, l’activité de la bancassurance à Orabank Bénin peine à décoller.
S’il est vrai que dans cette étude, il existe des déterminants structurants, considérés comme
décisifs pour l’avenir de l’activité bancassurance à Orabank Bénin, il n’en demeure pas moins vrai
qu’ils sont susceptibles de prendre plusieurs sens possibles qu’on ne peut ni contrôler ni
influencer, et sur lesquelles on a peu ou prou de maîtrise ( ENLPT- BENIN 2025 : ALAFIA,
2000).
Ainsi, les responsables d’Orabank Bénin proposent et développent des stratégies enduisant
des jeux et des enjeux selon les intérêts
En effet, cet aspect constitue un obstacle pour Orabank Bénin. Ainsi, l’hypothèse est conçue
comme suit :
H2 : La compréhension des facteurs de la performance commerciale des activités par les
agents contribue à la production de la bancassurance à Orabank Bénin en vue de sa
performance.
- causes et hypothèse liées au problème spécifique n°3
En analysant le problème spécifique sur l’existence de déterminant incongru relatif à la
performance de la bancassurance à Orabank Bénin, parait primordial du fait que sa résolution
dans une démarche prospective boutera les incertitudes autour de l’activité de la
bancassurance.
Problème général
Manque d’action
prospective au regard de OG : comprendre les enjeux liés à
l’activité bancassurance à l’activité de la bancassurance à
Niveau Général Orabank Bénin Orabank Bénin. - -
N 1 - non maîtrise des activités Objectif spécifique1 Cause spécifique n°1 H1 : Le nombre important
de la bancassurance par les des activités de la
I OS1 : Décrypter les activités les Le manque de recyclage
agents de clientèle et le bancassurance constitue un
processus du produit de l’activité des agents en ce qui
V personnel de la structure frein à sa dynamisation
bancassurance à Orabank Bénin concerne la
Orabank Bénin
E bancassurance.
U
Cause spécifique 2 H2 : La compréhension
des facteurs de la
- Inexistence de
performance commerciale
politique et de
X des activités par les agents
stratégie
Objectif de recherche contribue à la production
- Défaut dans les
du produitde la
- méconnaissance de OS2 : comprendre les facteurs de la actions de
S bancassurance à Orabank
l’initiative bancassurance performance commerciale des communication et de
Bénin en vue de sa
P activités par les agents dans le but de markéting relatif au
par les agents performance.
commerciaux et la promouvoir le produitla produit
E
2 clientèle bancassurance à Orabank Bénin bancassurance.
C
F
H3 : La maitrise du
I produit bancassurance par
-existence de déterminant
les chargés de clientèle et
Q incongru relatif à la
les agents commerciaux
U performance du produitde Objectif de recherche OS3 : explique l’engouement de
la bancassurance à Convaincre la clientèle au regard des Déficience de la clientèle source de la
E Orabank Bénin Bénin enjeux du produitde la prospective autour du performance commerciale
S 3 bancassurance pour sa performance. produit bancassurance à Orabank Bénin
Le présent tableau (6) de bord sert de repère à l’évolution future en termes de la méthodologie
à adopter, de la revue de littérature, du diagnostic puis des solutions à proposer. Il est
constitué du problème choisi, des problèmes spécifiques retenus, des objectifs, des causes
supposées et des hypothèses de l’étude.
2.1.1.2- la justification de l’étude
Cette étude est motivée par des raisons subjectives, objectives et scientifiques.
Les raisons subjectives
au plan subjectif
Ce sujet est choisi pour davantage comprendre la manière dont l’activité bancassurance peut
influer sur le devenir de Orabank Bénin.
Autrement dit, le management est la mise en œuvre des moyens et matériels d’une entreprise
pour atteindre ses objectifs. Il correspond à l’idée de gestion et de pilotage appliquée à une
entreprise ou une unité de celle-ci (H. Mintzberg, 1990p,93).
Au regard de la typologie de management, c’est plutôt le management stratégique qui est pris
en compte dans le cadre de cette étude.
On entend par management stratégique ?
Management stratégique
Malgré la clarté de toutes ces définitions C. Besseyre (1998,p.32) a proposé une explication
valorisante du concept : « la stratégie est avant tout perçu comme un processus du
management de l'entreprise...consistant en un ensemble des décisions...relatives au
diagnostic des ressources, à la formation des objectif généraux et au choix parmi les options
possibles...consistant en un ensemble d'actions concernant tout autant le domaine interne...,
impliquant la participation de personnes qui peut varier... ».
En effet, Elaborer la stratégie d’entreprise, c’est choisir les domaines d’activités dans lesquels
l’entreprise s’entend exceller et allouer les ressources de façon à ce qu'elle s'y maintienne et
s'y développe. Cette définition permet d’identifier deux niveaux » :
1er élément : quand on parle de « stratégie d’entreprise », notre niveau d’intérêt est
l’organisation comme un tout (des actions, des décisions qui vont concerner l’organisation
dans son ensemble) du marketing : analyse stratégique qui porte sur des produits.
2ème élément : « choisir des domaines d’activités » : décision finale de la direction générale
((G. Johnson,2014, p.72).
Au regard de cette définition on peut affirmer que la performance d’une entreprise dépend
des certains déterminants. Qu’entend par déterminants ?
Performance commerciale
La performance commerciale peut être définie comme la capacité d’une entreprise à proposer
des produits à ces clients en vue d’assouvir leurs besoins. Selon Issor Zineb (2017, p.100) elle
est « liée à la satisfaction des clients de l’entreprise. ».
Ensuite, Selon Barbier Jean-Yves (2011, p.64) la performance commerciale peut se reposer
alternativement
« sur l’utilisation de scripts, sur l’exploitation de la relation de séduction construite
avec le langage, sur les réflexes psychosociologiques du client (engagement,
réciprocité) et sur la construction d’une cohérence de l’agencement commercial,
entendu comme l’ensemble des éléments de premier, second et arrière-plan mobilisés
dans la vente. »
Un des changements les plus importants du secteur de services financiers au cours de ces
dernières années est la croissance et le développement de la Bancassurance. Ce phénomène a
connu des succès en Europe et dans d'autres régions du monde mais demeure en état
embryonnaire au Bénin.
Certains auteurs ont eu à se pencher sur le fait. Les points de vue de ces auteurs qui vont être
évoqués ici, ont rapport à la question même du partenariat (Banque Assurance), aux canaux
de distribution et aux avantages que peuvent tirer les parties concernées (Banques,
Compagnies d'Assurances et Clients).
Bancassurance
BENNADJI Tahar (2003, p.4) conçoit la bancassurance comme un « phénomène relativement
récent, sans qu’il soit une nouveauté en soi, car le rapprochement entre banquiers et assureurs
est bien antérieur à notre époque. La fourniture de services financiers combinant les diverses
Cependant, les consommateurs ont une « perception différente des risques, qui peuvent être donc
perçus comme plus ou moins réels, probables et destinés à se réaliser). Ces dimensions de la distance
psychologique sont interdépendantes les unes avec les autres. » Dalla Ilaria Pozza et Texier Lionel
(2017, p.144-145)
En 2012, Vincent Anne (2012 p.11) a mentionné que le groupe de bancassurance « avait de
grandes ambitions aux Pays-Bas et mettait en pratique une formule qui avait les faveurs des
groupes financiers de l’époque : la « bancassurance ». »
La bancassurance. Ce qui sous-tend des enjeux.
Enjeu
L’enjeu est tout ce qui fait objet d’une compétition. Selon le dictionnaire universel (2008,
p.437), il représente « ce qu’on risque de gagner ou de perdre dans une entreprise, une
compétition »
Selon BENNADJI Tahar (2003, p.30)
De même, l’effet de taille produit aussi des économies d’échelle qui représentent la
baisse des coûts moyens avec le volume d’activité, elles sont de l’ordre de 2%, contre
10% à 15% lorsque deux banques ou deux sociétés d'assurance se rapprochent 1.
Mais le sujet reste toujours l’objet de controverses du fait que la production porte
sur des actifs contingents.
1 DUCHESNE Yann, Cité par KEREN Vered, La bancassurance, Ed Que Sais-je ?,Paris, 1997, p.28
Par contre, en matière du management, Brigitte Charles-Pauvers, Caroline Urbain, Erwan Le
Quentrec (2007, p.29) pensent que « l’influence du style de management sur la performance
commerciale reflète le constat sur l’insuffisante compétence ou le manque d’intérêt des
supérieurs (dont le style de management est perçu comme « absent ») pour accompagner les
téléconseillers dans la vente »
En outre, Gallouj Camal, Gallouj Faïz et Vigliano Marie-Hélène (2012 p.68) confirment que « la
performance dans le secteur du commerce et de la distribution montre que c’est bien la notion
de productivité et l’analyse et la construction de ratios de productivité qui restent au cœur des
réflexions des chercheurs en management (de la distribution). »
Selon Angot Jacques et Milano Patricia (2005, p.15) la dimension de la performance
commerciale est envisagée « à travers des indicateurs tel que le chiffre d’affaires et les profits
de l’entité qu’il étudie. »
Enfin, Ngok Evina et Jean-François (2010, p.58) Introduit que la performance commerciale des
entreprises repose pour la plupart du temps « le chiffre d’affaires et la part de marché ».
La formule d’analyse
Tris à plat
La technique des tris à plat est le principal outil d’analyse utilisé dans cette étude. En plus de
cet outil, il est généré des tableaux qui ont servi de base afin de faciliter davantage l’analyse.
Les données collectées à la suite de cette enquête ont été dépouillées manuellement. Quant à
leur traitement, le tableur Excel est utilisé pour déterminer les fréquences relatives en
pourcentage afin de les comparer à aux seuils de validation des hypothèses et d’en tirer les
conclusions qui s’imposent.
Cette formule sera l’outil d’analyse de la première hypothèse de l’étude sur la bancassurance.
Les théories
o la théorie de l’analyse stratégique des organisations (ASO)
Cette théorie de M. Crozier et E. Friedberg (1977) conçoit l’organisation comme un construit
humain et contingent. L'Analyse Stratégique (A.S) prévoit qu’aucun individu n'accepte d'être
traité totalement et uniquement comme l'objet de l'accomplissement des objectifs d'une
organisation. Par ailleurs, les conduites des acteurs ne sont plus uniquement orientées vers le
développement des organisations, mais tiennent également compte de leurs propres objectifs.
L’analyse stratégique appréhende l’organisation, comme un Système d’Action Concret
(SAC). Ainsi, chaque acteur développe des manières pour atteindre ses objectifs, qui fondent
un ensemble de rationalité. Cet ensemble de rationalité forme le système d’action concret. Sur
ce, l'unité de l'organisation est également sauvegardée, les différents acteurs ayant entre eux,
des relations de pouvoir et de marchandage afin d’atteindre un niveau de satisfaction, en
principe maximal, par rapport à leurs possibilités de poursuivre des objectifs propres. La
stratégie voire l’ensemble des moyens et manières tient lieu du processus de réflexion jusqu’à
l’action de l’acteur.
L'analyse stratégique amène notamment à cerner les cas de figure dans lesquels
l'interdépendance, caractérise les actions. Ceci étant, les travaux de J.P. Bréchet et A.
Desreumaux (2006, p.1019), de J-P.Bréchet et N.Schieb-Bienfait (2006, p.392), J-P.
Meinadier (1998, p.17), de M. Crozier et E.Friedberg (1997,p 29) et de S. Landrieu-
Kartochian (2013 ,p. 87) de même que ceux de P. Picq (2006 ,p. 98), l'analyse stratégique est
primordiale dans la compréhension des attitudes des acteurs.
En se fondant sur les réflexions des auteurs suscités, cette théorie permet d’enrichir l’examen
de l’hypothèse 1 et d’analyser aussi l’hypothèse 2.
o l’Analyse des Logiques d’Actions (ALA)
Il est fait appel à cette théorie pour conforter celle de l’analyse stratégique des organisations.
En effet, H.Amblard., P. Bernoux, G. Herreros. et al.(1996) ont élaboré cette théorie pour
permettre de mieux appréhender les comportements des acteurs en situation. Les auteurs se
sont intéressés, sans exclusivité, aux différentes facettes qui permettent d’analyser les
logiques sous-tendant les actions des acteurs. L’analyse des logiques d’action permet ainsi de
mettre en évidence « les raisons d’agir » des individus, en prenant en compte la diversité des
mobiles et des rationalités, à partir des discours relatifs à leur conduite (H. Amblard et P.
Bernoux, Y.- F. Livian et al., (2005).
Selon ces auteurs (2005) l’Analyse des Logiques d’Actions (A.L.A) se place dans la continuité de
l’analyse stratégique des organisations de M. Crozier et E. Friedberg (1977). L’organisation réunit
des acteurs ayant des intérêts particuliers devant travailler à un objectif qu’ils partagent plus ou
moins. Il existe souvent une nuance entre les intérêts particuliers et l’objectif commun. Ainsi agir
ensemble, passe par le conflit et/ou la coopération. Les conflits d’intérêts sont omniprésents dans
les organisations et vont de pair avec la recherche d’accords qui n’épargnent l’ambition des
acteurs et l’intelligibilité à sauvegarder les intérêts personnels. Pour les auteurs, l’acteur identifiera
des mécanismes stratégiques et coopératifs. Pour parvenir à cette collaboration. Il fait recours
selon sa conscience et ses intérêts à de différentes tactiques de manière à atteindre ses objectifs
personnels.
Ce qui fait que les auteurs ont défini schématiquement le concept de logiques d’actions de la façon
suivante : « Acteur + Situation d’action = logique d’action ».
L'acteur a ici, non seulement, les caractéristiques telles que M. Crozier et E. Friedberg (1977) l’ont
expliqué, mais il a également une dimension identitaire et culturelle. Par ailleurs, l'acteur est aussi
immergé au sein des groupes, il possède une vie propre qui suscite des comportements fondant sur
une logique appropriée.
Enfin, les auteurs de cette théorie ont précisé que « l'acteur n'échappe pas à ses pulsions, il est
autant groupal que pulsionnel ». En définitive « La notion de logique d’action est proposée par
certains auteurs pour accéder aux comportements des acteurs dans une perspective de
dépassement du dualisme acteur / système » J-P. Bréchet et N. Schieb-Bienfait (2009, p.3).
Cette théorie permettra d’analyser l’hypothèse 3.
2.2.2.2-Limites
La méfiance du personnel et la complexité sur les activités de la bancassurance, de même que
l’aspect rébarbatif conféré à la bancassurance n’ont en rien constitué un postulat de limites en
défaveur de la présente étude.
La différence de cultures commerciales dans la banque et la société d'assurance déjà
développée précédemment peut conduire, d'un côté à une mauvaise sélection des risques
notamment en IARD. Par exemple, le meilleur des clients de la banque, étant en possession
d'une puissante voiture de sport et étant un adepte de la vitesse présente un très mauvais
risque en Assurance Automobile et le banquier ne pourra pas refuser de l'assurer ; de plus, il
va même chercher à lui offrir le meilleur des tarifs.
D'un autre côté, lors de la survenance de sinistres, le banquier a tendance à défendre son client
et essaie toujours de faire payer l'assureur pour éviter des conflits avec son client. Et si le
problème persiste, le banquier déclinera toute responsabilité à l'égard de la tournure qu'ont
pris les choses et n'hésitera pas à mettre tout sur le dos de l'assureur.
A l’examen des résultats quantitatifs appuyés par les verbatim (résultats qualitatifs), il existe
des stratégies managériales et de marketings commerciaux soutenus par les actions sociales
qui peuvent inciter la clientèle à faire une adhésion massive au produit bancassurance à
Orabank bénin en vue de l’efficience de la promotion commerciale performante.
CHAPITRE 3 : ANALYSE DES RESULTATS ET CONDITIONS DE MISE EN
ŒUVRE
Dans ce chapitre, il sera question de faire la synthèse des résultats, la vérification des
hypothèses émises et les suggestions ainsi que leurs conditions de mises en œuvre.
3.1.1. La présentation des résultats relatifs aux décryptages des activités du produit
bancassurance à Orabank Bénin
OUI NON
12.5
87.5
La lecture attentive de cette figure laisse entrevoir que 87,5% des cibles ont une
connaissance des produits bancassurance commercialisés à Orabank Bénin contre
12,5% qui n’ont aucune idée de l’existence des produits bancassurance à Orabank.
Outre ces données, face à la question de savoir si la clientèle a souscrit une fois au produit
bancassurance. Le tableau suivant édifie plus.
Nombre 34 06
A lire les données du tableau, 85% des acteurs ont souscrit une fois aux produits de la
bancassurance de Orabank Bénin contre 15% de cette cible qui affirme ne pas avoir encore
souscrit à l’un des produits bancassurance de Orabank Bénin.
Pour corroborer ce résultat, et attester réellement que les acteurs connaissent les produits
auxquels ils ont souscrit voici la question y afférente « Parmi les produits ci-après
lequel/lesquels avez-vous souscrit ? »
Face à cette question, la technique du groupe nominal est choisi laissant le libre choix aux
personnes investiguées de s’extérioriser. La figure qui suit en donne plus de clarification.
Figure 2 : Choix des investigués sur les produits de la bancassurance à Orabank Bénin.
La lecture attentive de cette figure permet constater qu’à Orabank, il y a au moins Huit
produits de la bancassurance auxquels les clients ont souscrit.
- l’assurance Automobile
- l’assurance habitation
-l’assurance Chantier.
De tous ces produits, les données révèlent que certains produits sont priorisés par les clients
que d’autres.
D’abord le produit assurance épargne étude enseigne un taux de 40/40, ensuite vient
l’assurance Décès invalidité (ADI) avec 37/40 et enfin suivent respectivement l’assurance
Habitation et l’assurance Automobile avec 28/40 et 27/40.
« Orabank Bénin passe par ses produits de la bancassurance pour délivrer toutes les couches
socio-professionnelles afin qu’elles aient un soulagement à travers nos huit produits. Au
nombre de ces huit produits chacun pourra satisfaire ses préoccupations » Propos d’un
responsable B1 à Orabank.
Selon ce dernier
De ce propos, il est loisible de cerner que ces offres IARD sont faites pour parer d’éventuelles
événements de la vie professionnelle.
Clarification sur les occasions de souscription à ces produits
Pour l’assurance :
Tout ouvrage dont le coût de réalisation est supérieur à 100 000 000 FCFA est soumis à
l’obligation d’assurance.
Les ouvrages socio communautaires tels que les écoles, les collèges, les lycées, les centres de
santé et hôpitaux, les bâtiments administratifs ou tous autres ouvrages publics sont soumis à
l’obligation d’assurance quel que soit le montant de leur coût de réalisation
Les assurances obligatoires doivent être souscrites auprès d’une compagnie d’assurance en
République du Bénin.
Au regard des données analysées, on comprend que les produits de la bancassurance sont bien
détaillés avec les conditionnalités de souscription.
Interprétations
Suite à la triangulation des données, il est révélé qu’il existe une kyrielle de produits de
bancassurance à Orabank Bénin qui expliquent la performance financière de Orabank. La
seule évidence qui pourra favoriser, à court et moyen termes la suivie voir l’émergence de
bancassurance.
3.1.1-2 présentation et interprétation des résultats liés aux hypothèses 2 et 3
Seront présentés et interprétés, les résultats se rapportant aux hypothèses 2 et 3
A Orabank Bénin, il existe plusieurs activités du produit bancassurance qui devra offrir de
plus-value et déterminer ou non l’afflux des clients source d’important flux financier. Raison
pour laquelle, la question posée à ce sujet est la suivante : Quelles sont, selon vous, les
facteurs qui influence la commercialisation du produit bancassurance à Orabank Bénin ?
De l’examen des données, il ressort que les produits offerts par le service bancassurance de
Orabank Bénin n’a pas trop suscité d’engouement auprès des populations. Ce qu’il faut
préciser, l’adhésion ne se fait à compte- goutte.
Ce fait est dû à des facteurs. Lesquels facteurs transparaissent dans les propos de Monsieur C1
Pour lui
A répondre à ces étonnements, il est avéré qu’il existe des facteurs qui annihile les actions de
promotion des produits de la bancassurance qui pourrait traduire la performance commerciale
des agents de Orabank. Ces facteurs sont entre autres :
-le non-respect des clauses contractuelles ente souscripteurs et les services de la
bancassurance ;
Outre ces facteurs, il en existe d’autres qui apparaissent dans les dires de ce responsable Q5
de la Bancassurance de Orabank Bénin.
« La bancassurance est une activité nouvelle, elle n’est pas encore intégrée dans l’activité
classique des banques et même le système d’information n’a pas encore intégré un module
bancassurance et par surcroit la clientèle est animée d’une psychologie qui n’est pas encore
incrustée au profit du produit bancassurance ;
-la plupart des activités du produit bancassurances sont traitées manuellement d’où
l’importance de l’automatisation des tâches afin de réduire les risques d’erreurs et
d’améliorer le processus de traitement des opérations. Cette automatisation passera par
l’implication des opérationnels banquiers comme assureurs avec l’appui des services
supports informaticiens » (Propos de Monsieur Q5).
L’analyse profonde des propos fait comprendre que les activités du produit bancassurance
connaissent des difficultés de décollage dues à l’absence de culture de la bancassurance et de
maîtrise technologique.
De plus
L’analyse des données du tableau met la lumière sur l’existence des difficultés liées à la
promotion des produits de la bancassurance de Orabank Bénin.
Ceci étant, 85,29% des acteurs ont confirmé l’existence des difficultés dans la promotion du
produits bancassurance contre 14,71% qui pensent le contraire.
interprétation
Il est à rappeler que dans le questionnaire, la question fondamentale relative à ce problème est
: « Savez –vous le contenu des produits d’assurances que commercialise Orabank Bénin ? ».
Les données recueillies concernant ce problème se résument sur la figure 1 suivante.
connaissance du contenu des produits de la
bancassure à orabank bénin
OUI NON
6%
94%
La lecture des données laisse entrevoir que 94% des personnes cibles ont une idée vague du
contenu du produit bancassurance par conséquent ils ne peuvent que donner des informations
absurdes au clients contre 6% qui connaissent le contenu dudit produit.
La réponse à cette question se trouve à travers les propos du Responsable K. B. Pour lui
« Notre existence passe par la mise en place des logiques stratégiques de satisfaction de la
clientèle surtout en adoptant le management stratégique et le marketing au profit de la
clientèle sans oublier les actions sociales ». Propos recueilli auprès d’un Responsable de
Orabank
De ce propos, on retient que les stratégies managériales et la valorisation des actions sociales
sont développées par les responsables de la bancassurance au regard des enjeux colossaux qui
s’y trouvent.
En plus, face à la question faites-vous des séances de sensibilisation autour du produit
bancassurance ? Les responsables ont confirmé à 100% qu’ils procèdent à des séances de
sensibilisation aux vus des enjeux liés à la bancassurance.
« Face à la souscription très faible au produit bancassurance, il faut asseoir une stratégie
managériale avec l’effectivité de campagnes de sensibilisation fixe, foraine et évènementielle
concernant le produit bancassurance. Ceci favorisera l’emballement de la population au
produit bancassurance à Orabank Bénin » (Propos recueillis auprès d’un responsable du
service bancassurance).
La bancassurance est souvent considérée comme étant plus avantageuse, en termes de coûts,
que les canaux traditionnels des agences et du courtage. L'assureur a l'avantage également de
la réduction des coûts de distribution par rapport aux frais inhérents aux agents traditionnels
(frais fixes), puisque le réseau de vente est en général le même pour les produits bancaires et
les produits d'assurance. Cette économie de frais a pu être enregistrée de façon notable par
bon nombre de bancassureurs à travers le monde et est ainsi répercutée des frais inclus dans
les contrats. Les produits peuvent donc être proposés à un meilleur coût.
L'assureur a l'opportunité de varier ses modes de distribution, afin d'éviter une dépendance
trop grande à un réseau unique. La diversification permet de limiter les risques. La compagnie
d'assurance impliquée dans la bancassurance verra sa rentabilité s'améliorer ; grâce à
l'augmentation de son volume d'activité et la baisse des coûts de distribution, comme
conséquence directe de l'utilisation du réseau de distribution bancaire.
Offre intégrée et adaptée aux besoins des clients Entrée rapide sur un marché
Accès à des fonds détenus par les assureurs-vie Obtention de capital donc plus solvable
Le consommateur a une accessibilité plus grande à tous les services financiers, du fait d'une
banque qui propose à la fois des produits bancaires et des produits d'assurance.
Les coûts de distribution étant réduits par rapport à un réseau de distribution traditionnel, le
consommateur peut, la plupart du temps, bénéficier de produit bancassurance à des prix plus
intéressants que dans les réseaux traditionnels (courtier et agent général) et les modes de
règlement des primes sont en outre simplifiés puisque celles-ci sont directement prélevées sur
le compte bancaire.
De plus, la relation privilégiée qui peut exister entre un client et son banquier permet d'obtenir
une meilleure adéquation entre les besoins du client et les réponses qui lui sont apportées.
Les produits d'assurance vie existaient bien avant l'avènement de la bancassurance mais les
assureurs traditionnels n'ont pas pu réaliser de bons résultats et les taux de pénétration étaient
très faibles dans la plupart des pays. L'implication des banques dans la distribution des
produits d'assurance vie a permis de les vulgariser et de les banaliser auprès de la clientèle
qui, auparavant, voyait en l'assurance vie un sujet tabou voire contraire aux bonnes mœurs.
Sur le plan macroéconomique, les produits d'assurance vie sont des activités d'épargne
assurance vie à long terme qui constituent une source de financement très stable pour les
agents clients ayant un besoin en ressources, ils peuvent constituer un moyen de financer les
déficits de l'État.
D'autre part, les autorités de contrôle ou le gouvernement lui-même ont pour rôle de légiférer
pour que les risques pris par les établissements financiers de leur pays soient maîtrisés et gérés
activement, et ce de façon à préserver la bonne santé du système financier.
Certaines autorités estiment qu'un excès de libéralisation des systèmes financiers d'un pays
peut engendrer une augmentation du risque systémique, c'est pourquoi, dans de nombreux
pays encore, les banques ne peuvent pas exercer d'activités étrangères à leur métier de base,
afin d'éviter de nouvelles occasions de prendre des risques.
La bancassurance peut donc être considérée par les autorités de tutelle comme un atout ou au
contraire, comme un danger potentiel à la stabilité financière d'un pays.
interprétation
Ces données susmentionnées constituent des réalités tangibles, qui exaltent l’effectivité des
stratégies managériales et de marketing comme des stimuli pour faire adhérer la clientèle au
produit bancassurance de Orabank du moment où les parties prenantes connaissent les enjeux
liés aux divers produits.
Les données recueillies tant qualitatives que quantitatives sont significatives et montrent que
l’activité de la bancassurance est une nouvelle activité qui connait des difficultés de décollage
Fort de la réflexion de M.Crozier et E. Friedberg (1977, p.14) « Les conduites et les actions
des acteurs s’opèrent toujours suivant une certaine rationalité » car , à Orabank ,il y a des
facteurs qui annihile la performance des activités par les agents qui contribuent ainsi à
l’attachement au produit bancassurance à Orabank .
En somme, l’analyse des résultats du terrain corroborés par des pensées d’auteurs suscités,
dont celle de M.Crozier, et E. Friedberg (1977) et de l’appui de la théorie d’analyse
stratégique des organisations permettent d’insinuer que l’hypothèse 2 intitulée « La
compréhension des facteurs de la performance des activités par les agents contribue à la
promotion du produit bancassurance à Orabank » est vérifiée.
Pour corroborer ces faits, J. P. Brechet et N.Schieb-Bienfait, (2009, p.3) ont affirmé que pour
« Comprendre la logique, c’est de faire le lien entre les comportements et les raisons qui les
fondent pour comprendre la posture ». Pour Reprendre les origines étymologiques de ce
concept, H. Amblard, P. Bernoux, G. Herreroset et al., (2005, p.198) ont rappelé que « le
terme logique (qui vient du grec logikè) signifie art ou science du raisonnement, et renvoie à
l’étude des opérations de l’esprit considéré par rapport à la fin à laquelle il tend ». Selon ces
auteurs qui ont réfléchi sur l’Analyse des Logiques d’Action (ALA), il s’agit « d’explorer le
lien entre l’intention et l’action, de retrouver la piste sinueuse des choix opérés par l’acteur
et de rendre compte de ce qui les fonde.» (H. Amblard, P. Bernoux, G. Herreros et al.,
(2005,p.198).
C’est ainsi que, H.Amblard.,P.Bernoux, G. Herreros. et Y.-F. Livian (2005) a élaboré cette
théorie pour permettre de mieux appréhender les comportements des acteurs en situation.
Eu égard à l’analyse des données du terrain, aux différentes pensées dont celle de
H.Amblard.,P.Bernoux, G. Herreros. et Y.-F. Livian (2005) et à la théorie de l’analyse des
logiques d’actions, il est loisible de préciser que, l’hypothèse 3 en vertu de laquelle « La
maitrise du produit bancassurance par les chargés de clientèle et les agents commerciaux
explique l’engouement de la clientèle source de la performance financière à Orabank » est
infirmée.
-concevoir à l’interne les outils d’automatisation des tâches et des divers rapports ;
-disposer d’une force de vente dédiée et très professionnelle en matière de vente des produits
d’assurance ;
Orabank Bénin est une banque de renommée internationale qui a opté s’investir dans le
domaine de l’assurance afin de soulager les peines des populations en cas sinistres ou toutes
autres difficultés de la vie. Cette initiative des responsables de Orabank traduit déjà les enjeux
autour des divers produits qu’elle compte promouvoir. A cet effet, l’on a jugé utile de
consacrer ce travail à l’analyse des déterminants commerciaux de la bancassurance à Orabank
Bénin.
Ainsi, la présente étude qui vise à ressortir les enjeux liés à l’activité de la bancassurance à
Orabank Bénin a permis d’identifier des problèmes qui se résument ainsi qu’il suit :
- non maîtrise des activités du produit bancassurance par les agents de clientèle et le
personnel de la structure Orabank,
- méconnaissance de l’initiative bancassurance par les agents commerciaux et la clientèle,
- existence de déterminant incongru relatif à la performance du produit bancassurance à
Orabank Bénin.
L’analyse des résultats auxquels l’on a abouti, à partir des données collectées affirme les deux
premières hypothèses et infirme la troisième car les données du terrain ont prouvé que le
personnel dédié au produit bancassurance ne maitrise pas son contenu dans l’optique de
pouvoir emballer la clientèle. Il faut avouer que les analyses des données montrent le lien très
significatif entre les différentes composantes et variables analysées.
Au regard des résultats issus de l’étude, il est à retenir que la bancassurance nécessite des
efforts de stratégie managériale et de marketing avec une force de vente active. Ainsi, pour
obtenir une rentabilité suffisante, l'activité de bancassurance exige des volumes importants.
Ce n'est qu'à partir d'un certain nombre de contrats, détenu dans son portefeuille que la
banque peut rentabiliser sa nouvelle activité.
Les produits d'assurance vie à dominante financière sont très proches du domaine bancaire et
leur appropriation par les banquiers était très rapide mais les autres produits et surtout les
contrats IARD nécessitent une très bonne connaissance du métier de l'assurance et une
compétence technique de pointe afin de donner des conseils personnalisés sur des produits
complexes. Par voie de conséquence, ils nécessitent des investissements importants en
formation dont l'amortissement peut s'étaler sur plusieurs années ce qui pourrait alourdir, dans
un premier temps, les charges et affecter la rentabilité de la banque. Nonobstant ces détails,
Orabank Bénin présente à sa clientèle une gamme de produits variées qui aura à sous-tendre
sa performance commerciale.
En réalité, toutes ces stratégies porteront leurs fruits car elles feront adhérer plusieurs clients
au produit bancassurance de Orabank Bénin.
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TABLE DES MATIERES
ANNEXES