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SETRA - Guide Tech Fab Des Enrobés À Chaud PDF
SETRA - Guide Tech Fab Des Enrobés À Chaud PDF
service d'Études
techniques
des routes
et autoroutes mars 2006
Guide technique
Association régie par la loi du 1er juillet 1901 depuis juin 1998,
Son siège est localisé au :
46 avenue Aristide Briand - BP 100 - 92225 Bagneux Cedex - France
téléphone : 33 (0)1 46 11 31 53 - télécopie : 33 (0)1 46 11 36 96
internet : http://www.cftr.asso.fr
Sommaire
Sommaire
1. Bref historique de la technique
1970-1976
1979
1984-1988
1990
1995
1997
2. Types de fabrications à chaud
3. Description des matériels
3.1 Dosage des granulats
3.2 Débitmètre de bande (table de pesée)
3.3 Méthode de calibrage des doseurs
3.4 Cœur du système : le tube sécheur enrobeur
3.5 Gestion du dosage bitume
3.6 Traitement des fines de récupération et des fines d’apport
3.7 Stockage des enrobés
3.8 Automatismes
3.9 Le continu et l’environnement
3.10 La mobilité
4. Exemples de stratégies possibles face aux marchés
4.1 Chantier autoroutier de rase campagne à fort tonnage
4.2 Chantier autoroutier en zone urbaine : les travaux d’entretien des chaussées du
boulevard périphérique parisien
Ce guide technique a été rédigé, dans le cadre des 4.3 Fabrication des recyclés : prise en compte de l’environnement
5. Guide de l’investisseur routier
par un groupe de travail constitué de représentants 6.5 Normes de fabrication et de mise en œuvre
6.6 Fiches et notes d'information
Comité de rédaction :
• Robert Baroux, Laboratoire Central des Ponts et Chaussées
• Jacques Bonvallet, Groupe Fayat
• Jacques Chardon, Colas
• Michel Ducasse, Eurovia
• Luc Amaury George, Cofiroute
• Christine Leroy, Ville de Paris
• Jack Oudin, Centre d’Études Techniques de l’Équipement Normandie-Centre.
• Robert Tasky, Centre d’Études Techniques de l’Équipement Normandie-Centre.
décembre 2005 3
Le réseau routier français se structure et se développe
après la seconde guerre mondiale, avec une accélération
dans les années 60. Les années 70 voient l’émergence
de grands programmes nationaux : travaux neufs et
entretien ; programmes autoroutiers ; renforcements
coordonnés des principaux axes routiers (réseau des
routes nationales) pour leur mise hors gel et une
structuration moderne des chaussées ayant pour
composantes principales la fabrication de forts
tonnages d’enrobés bitumineux (plusieurs centaines
de milliers de tonnes par chantier) et la limitation à
une formule d’enrobé par couche de chaussée.
En novembre 1972, le colloque « Contrôle de qualité
en construction routière » réunit les divers acteurs de la
route en France et jette les bases des démarches qualité
dans les entreprises dans le cadre d’une coopération
entre maîtrise d’ouvrage, entreprise et constructeur
de matériels. Une commission du matériel est ainsi
créée pour contribuer à l’évolution des techniques
de construction des chaussées. Parallèlement, se
développe une élaboration de plus en plus précise
des granulats dans toutes les carrières et une mise
au point élaborée des compositions d’enrobés
afin de répondre aux exigences de pérennité des
infrastructures routières. Pour faire face à ces besoins,
les entreprises routières vont rapidement orienter
une partie de leurs investissements vers les centrales
mobiles de type continu à forte capacité de débit
horaire. Les contraintes environnementales inciteront
les constructeurs à faire évoluer les matériels proposés
sur le marché.
Une école française s’est ainsi développée : une
trentaine d’années plus tard, le constat est que la
technique est très largement employée et validée. La
moitié de la production d’enrobés à chaud est faite
en continu, ce qui a incité la commission du matériel
du CFTR, dans la continuité de celle créée en 1973, à
rédiger ce document, reflet de l’expérience française.
La fabrication à chaud
La France est
des enrobés aux liants
1979
historiquement l’un des L’apparition de l’anneau
h y d r o c a r b o n é s s’ e s t
foyers du développement de Les premiers TSE de recyclage est une
la technique du continu.développée de manière
européens à anneau de étape impor tante, et le
industrielle autour des début d’une technologie
recyclage permettent
années 1930. Elle a connu en France une progression typiquement française, avec
l’utilisation d’agrégats
spectaculaire à la fin des années 1960 en raison des allongement des tubes,
d’enrobés de récupération
grands plans d’aménagements routiers. maîtrise de la température,
au sein des compositions contrôle des fillers.
La technique de l’enrobage a toujours porté sur deux d’enrobés à chaud.
types de fabrication, le continu et le discontinu.
Aujourd’hui, le parc français de centrales d’enrobage
à chaud, encore appelées postes d’enrobage, comporte 1984-1988
près d’un demi millier d’unités, dont 20 % en poste
mobile et le reste en fixe. L’ensemble se répartit pour Les tambours sécheurs enrobeurs, TSE européens et en
moitié sur chacun des deux types. particulier les TSE français, sont allongés dans le but
d’éloigner la zone d’enrobage de la zone de combustion
Les centrales de type continu sont aujourd’hui, pour afin de supprimer les risques de vieillissement des liants
l’essentiel, constituées de centrales TSE (Tambour hydrocarbonés par surchauffe (émission de fumées
Sécheur Enrobeur). La technologie des TSE, née en bleues). En 1984, l’allongement des tubes est de 15 %,
1910 aux USA, s’est développée en Europe à partir puis de 10 % supplémentaires en 1986, et enfin de
des années 1970. 12 % en 1988. En tout, cela fait près de 40 %. Cette
Au cours des trois dernières décennies, leur évolution avancée technologique conduit à des températures de
s’est déroulée de la façon suivante : gaz voisines de celles des enrobés : 170° C.
Durant cette période, d’autres transformations
concourent à l’amélioration de la qualité des produits
1970-1976 fabriqués :
• la création d’une zone de brassage forcé, en sortie
Les premiers TSE équicourants * sont importés puis de tube, au moyen de palettes de malaxage dont la
fabriqués en Europe. disposition s’oppose à l’avancement des matériaux ;
* équicourant = déplacement des gaz à l’intérieur du • l’injection des fines d’apport et des fines de
tube sécheur, parallèlement à celui des matériaux et récupération de dépoussiérage, dans la zone d’enrobage
dans le même sens ; appelé également TSE à courant par vis ou canne pneumatique entrant par l’arrière des
parallèle tubes.
Figure 1.1 : tambour sécheur enrobeur équicourant Figure 1.2 : allongement du tambour
décembre 2005 5
1990
La technologie TSE s’enrichit du type à contre
courant (contre courant = déplacement des gaz
inverse à celui des matériaux dans le tambour). Cette
technique permet d’obtenir des rejets de gaz dans les Les constructeurs
américains arrêtent
normes environnementales les plus sévères tout en
brutalement le
autorisant : développement de l’anneau
• des températures d’enrobage, si nécessaire, plus de recyclage pour des
élevées, pouvant aller jusqu’à 200 °C ; raisons de protection
industrielle à la fin des
• des capacités de recyclage d’agrégats d’enrobés années 1980.
jusqu’à 50 % du produit final ;
• la défillérisation éventuelle des granulats, grâce à
l’intensité du dépoussiérage.
1995
La technique équicourant présente une partie de
brassage (palettes de malaxage) allongée en sortie de
tube afin de parfaire l’homogénéité des matériaux en
optimisant les échanges thermiques.
1997
Les évolutions des TSE équicourants sont transposées
aux TSE à contre courants.
Parallèlement à ces évolutions, les progrès effectués en La maîtrise des
informatique ont permis de faire évoluer les procédés températures est totale
de fabrication. Ils permettent d’intégrer tous les en équicourant comme en
déphasages entre les constituants et leur progression contre courant depuis les
au sein même du tambour sécheur enrobeur durant années 1990.
toute la période de fabrication, y compris durant les
changements de débits ou de composition.
Aujourd’hui les postes mobiles sont majoritairement Figure 1.3 : tambour sécheur enrobeur à contre courant
continus, et la part des postes continus fixes représente
35 % du parc en France et 90 % en Amérique du
Nord.
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3. Description des matériels
vibreur
codeur
peser
Micro
alarme lumineuse
vibreur de paroi
indicateur de niveau
palpeur de veine
table de pesage
codeur x% y% z% t%
(x + y + z + t = 100) 100 % + bitume
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3.3 Méthode de calibrage des doseurs
Le processus de régulation
des extracteurs doit être Lepour « calibrage » est effectué
différents types de
contrôlé en continu pour granulats et à différents
s’assurer de la justesse des débits.
dispositifs de pesage. Ce
contrôle, opéré régulièrement pour les centrales fixes
et après chaque transfert pour les centrales mobiles,
est appelé « calibrage » des doseurs. La méthode est
normalisée. Il est d’usage en France d’utiliser un
tapis enfourneur inverseur, qui permet de rester en
situation réelle d’approvisionnement et de contrôler les Figure 3.4 : procédé de calibrage
débits sur une période de temps significative. Le tapis
enfourneur inverseur doit permettre de positionner un
camion pour charger 5 tonnes au minimum.
La figure 3.4 illustre ce processus. Le chargement
opéré, le camion est pesé avec son chargement sur un
pont bascule homologué et les deux quantités sont
comparées.
Cette opération est répétée afin d’établir la courbe de
calibrage sur chaque doseur, courbe qui sera ensuite
utilisée par le système de pilotage de la machine pour
assurer la précision des débits des doseurs.
Cette opération est une spécificité française qui
nécessite un équipement spécial, comportant ce
tapis inverseur autorisant le chargement camion.
La grande majorité des matériels disponibles sur le
marché mondial n’a pas cette faculté et interdit le
contrôle direct.
Figure 3.5 : Tambour Sécheur Enrobeur équicourant Figure 3.6 : Tambour Sécheur Enrobeur à contre courant
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Photo 3.4 : recyclage en TSM
Figure 3.9 : dosage temporel : gestion des déphasages Figure 3.10 : traitement des fines
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Photo 3.5 : poste mobile avec un stockage de 60 tonnes
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• en dernier lieu, le
problème concernant les Les technologies utilisées
3.10 La mobilité Le poste d’enrobés à chaud
conduisent à une production continu est le plus facile
fumées, observé durant d’enrobés propres et Le concept se décline à transpor ter du fait de sa
les années 80, est résolu écologiques. en différentes versions : conception horizontale.
depuis longtemps. Un
transférabilité, mobilité,
faisceau d’amélioration a
hypermobilité, etc.
convergé vers la solution faisant appel à différentes
spécialités : Tous les besoins des entrepreneurs sont couverts à
– le type de bitume est parfaitement contrôlé et l’aide de différentes solutions, où les constructeurs
conforme à une normalisation ; rivalisent d’ingéniosité.
– les brûleurs longs et fermés ont des paramètres On retiendra que les postes mobiles peuvent nécessiter
de combustion bien maîtrisés ; une grue pour l’installation, que les supermobiles sont
– l’accroissement de la longueur des tubes est autoérectables et que les hypermobiles ont des liaisons
incontestablement le facteur principal : il permet rapides, tant électriques que thermiques.
la mise en place d’un rideau protecteur de matériau Le concept a été particulièrement développé en France
faisant office de bouclier thermique. et peut ne comporter que trois ou quatre colis précablés,
Le résultat est une différence minime entre la pratiquement immédiatement opérationnels.
température des gaz et celle des enrobés, et ce quelque
soit le procédé.
Le problème historique de fumées bleues et autres
émissions n’est plus un problème dès lors que les
prescriptions sont respectées. De nombreux tests le
prouvent.
Photo 3.7 : poste hypermobile monopack Photo 3.8 : TSE à forte capacité 550 t/h hypermobile
4.1 Chantier autoroutier de rase campagne 4.1.1 Description du contexte géographique avec ses
contraintes spécifiques
à fort tonnage
Ce chantier d’autoroute neuve fait partie de la liaison
(A 85 – Section Romorantin Lanthenay / Saint Vierzon-Tours, concédée à Cofiroute par l’État
Romain-sur-Cher) français par décret du 26/9/1995. Il s’agit donc d’une
autoroute financée par le péage.
Cofiroute, société concessionnaire d’autoroutes
entièrement privée, a confié à ses maîtres d’œuvre Scao
et Socaso la réalisation de cette section, dans le cadre
d’un marché de conception – réalisation, forfaitaire.
Il s’agit d’une section de 32 km à 2 x 2 voies, mise en
service le 12 décembre 2003 et dont les chaussées ont
été réalisées entre octobre 2002 et 2003.
Elle se situe en partie en zone boisée (Sologne) puis
en zone agricole, et n’a pas présenté de difficultés
particulières de terrassements. La nature des sols
(argiles sableuses essentiellement) a nécessité de
recourir au traitement des sols d’une part, et à des
Photo 4.1 : vue aérienne de l’autoroute A85 emprunts extérieurs.
Caractéristiques
• Déblais : 2 800 000 m3
dont remblais 2 500 000 m3
traités à la chaux ou au liant routier
• Fabrication et mise en œuvre
250 000 tonnes de grave bitume
100 000 tonnes de béton bitumineux
• 16 passages supérieurs
dont 3 passages à animaux sauvages
• 13 passages inférieurs
dont 4 passages piétons
et 1 pour animaux sauvages
Au total :
30 ouvrages hydrauliques rétablissent les écoulements
naturels et 26 bassins de stockage et de traitement
assurent la protection du milieu naturel.
Le trafic est modéré (6 000 véhicules / jour dont 20 %
de poids lourds) ce qui a conduit Cofiroute à prévoir
une chaussée évolutive permettant des investissements
progressifs.
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4.1.2 Formulation
Fondation / Base Roulement
Formulation
Grave-bitume Béton bitumineux mince
Granulométrie 0/D 0/14 0/10
Essais réalisés Pénétration – Bille & Anneau Pénétration – Bille & Anneau
Tableau n° 1
Entreprise SCAO
Toute intervention de renforcement ou d’entretien des Avant l’an 2000, une centrale fixe également continue,
chaussées nécessite donc une procédure particulière située à Gennevilliers, fournissait les enrobés.
privilégiant la sécurité des usagers et des intervenants,
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4.2.3 Des enrobés aux performances spécifiques 4.2.4 Perspective d’emploi d’agrégats enrobés
Les enrobés appliqués sur le boulevard périphérique Dans le cadre de son marché, la ville de Paris indique
sont particuliers. qu’elle se réserve le droit de disposer de ses fraisats
d’enrobés issus du chantier du boulevard périphérique.
En 20 ans, la commande est passée du BBSG 0/14
Elle demande donc à l’entreprise de les stocker dans
au BBME 0/10. Ces enrobés bitumineux sont mis en
un dépôt dans un rayon maximum de 40 km autour
œuvre sur les voies lourdes du boulevard périphérique,
de Paris. Cette procédure a fait l’objet d’un schéma
là où circulent habituellement les poids lourds. Une
d’organisation et de suivi de l’évacuation de déchets
excellente résistance à l’orniérage est nécessaire.
(Sosed) dans le cadre du plan d’assurance qualité du
La réduction de la classe granulaire est due à une
chantier.
contribution à la réduction des nuisances sonores.
Cette organisation, opérationnelle en 2001, a permis
Sur les voies où circulent les véhicules légers est
au maître d’ouvrage (la ville de Paris) de régler le
appliqué un BBM 0/14, devenu aujourd’hui un
problème de l’évacuation des déchets de fraisage de ses
BBM 0/10 pour cette même raison.
voiries sans avoir à gérer leur destination finale.
BBME 0/10 (le plus souvent utilisé) : Au titre du Sosed, l’entreprise a dû s’engager sur un
certain nombre de principes :
Les granulats employés
L’ensemble des tests et • mettre à disposition
doivent être de couleur contrôles effectués est
claire. une aire de stockage à Le suivi des chantiers
satisfaisant et confirme la
qualité de la production et
proximité de la centrale depuis plus de 20 ans
Le CCTP impose des seuils d’enrobage réservée aux donne une bonne traçabilité.
le respect des spécifications
de valeurs de tests de des formulations. seuls fraisats d’enrobés du
clarté au sens de la norme boulevard périphérique,
NF X 08-000, de façon à améliorer la résistance à
• ne pas mélanger les différents fraisats de manière à
l’orniérage.
assurer la traçabilité des matériaux,
La formulation du BBME 0/10 est donc aujourd’hui • cribler et calibrer les fraisats à 0/10 mm pour obtenir
la suivante : un agrégat d’enrobé recyclable.
quartz clair 6/10 : 57 %
Ces agrégats sont destinés à être incorporés aux
quartz clair 2/6 : 13 % matériaux constitutifs des futures couches de
rhyolite 0/2 : 27 % chaussées.
filler d’apport : 3% Une étude de formulation
La démolition sélective,
bitume spécial multigrade : 5,9 ppc avec agrégats d’enrobés à
ou déconstruction,
granulats neufs a permis est un principe imposé
BBM de type A 0/10 : d’évaluer les performances par le Sosed.
mécaniques d’un mélange
Comme pour le cas du BBME 0/10, les granulats
selon plusieurs taux de
utilisés proviennent des mêmes carrières.
matériaux recyclés.
La formulation du BBM de type A 0/10 est la formule
Le TSM 17 Major est équipé d’un anneau de recyclage
discontinue suivante :
qui permet d’envisager ce type d’opération sur le
quartz clair 6/10 : 65 % chantier en cours.
rhyolite 0/2 : 32 %
En septembre 2002, une première expérimentation a
filler d’apport : 3% été réalisée avec succès sur un chantier du boulevard
bitume spécial multigrade : 5,8 ppc périphérique, en couche de roulement avec le
BBME 0/10.
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5. Guide de l’investisseur routier
Postes fixes
Postes
Discontinu mobiles
Discontinu
sans criblage Continu continus (*)
avec criblage
(by pass)
élevé - + + ++
Tonnage annuel
faible = = + +
élevé = = ++ ++
Débit instantané
faible = = + +
élevé ++ - - -
Nombre de changement de formules
faible + + + +
10 à 20 % = = + +
Recyclage
20 à 50 % =(***) - ++ ++
d’investissement - - = +
Economie
d’exploitation - = + +
Qualité du contrôle + - + (**) + (**)
*
( )
La mobilité des postes discontinus étant très médiocre, en postes mobiles, seuls les postes continus ont été retenus dans ce tableau.
(
**) En poste mobile continu, le contrôle qualité en ligne, du fait du stockage d’enrobés limité, est direct, et donc d’un niveau supérieur.
(
***) Réalisable avec tambour supplémentaire.
Tableau n° 4
Les évolutions récentes des techniques des
postes continus TSE (cf. § précédents) en font des
installations respectueuses de l'environnement.
Les avantages confirmés par la pratique française des
postes continus sont essentiellement liés à :
• des débits instantanés élevés et très élevés (de
50 à 100 % supérieurs à la moyenne des postes
discontinus ;
• des coûts de production inférieurs à niveau
d'investissement égal ;
• la mobilité, qui constitue un avantage décisif tant
pour la réalisation de chaussées neuves que pour
l'entretien ;
• des possibilités de recyclage à différents taux, très
facilement mis en œuvre, et ce jusqu'à 50 %.
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6.5 Normes de fabrication et de mise en 6.7 Principales méthodes de référence
œuvre homologuées et expérimentales pour
Enrobés hydrocarbonés. Couche de roulement et les émissions gazeuses de sources fixes
couches de liaison : béton bitumineux semi-grenus
(BBSG) Définition – Classification – Caractéristiques Paramètres mesurés Normes
– Fabrication - Mise en œuvre. Norme NF P 98-130.
AFNOR, novembre 1999 Débit FD X 10 112
46 avenue
Aristide Briand
BP 100
92225 Bagneux Cedex
France
téléphone :
33 (0)1 46 11 31 31
télécopie :
33 (0)1 46 11 31 69
internet : www.setra.
equipement.gouv.fr
Le Sétra appartient
Document disponible au bureau de vente du Sétra au Réseau Scientifique
46 avenue Aristide Briand - BP 100 - 92225 Bagneux Cedex - France
et Technique
téléphone : 33 (0)1 46 11 31 53 - télécopie : 33 (0)1 46 11 33 55
Référence : 0609 - Prix de vente : 12 € de l'Équipement
Crédit photos : Fayat, sauf page 17 Cofiroute
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Impression : Domigraphic – Zac les Rdars – 16, rue Diderot – 91353 Grigny Cedex
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© 2006 Sétra - Dépôt légal : 1 er trimestre 2006 - ISBN : 2-11-095823-5