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O2
S2
Objectifs MODELISER-SIMULER-MODIFIER-VALIDER
A la fin de la séquence, un modèle de système de solides en liaisons isostatiques étant fourni, l’élève doit être
capable de :
• déterminer la forme de la matrice d’inertie d’un solide aux formes géométriques ”simples”
• équilibrer un solide
• déterminer les puissances des actions extérieurs et intérieurs d’un mécanisme
• déterminer l’inertie équivalente d’un système ramené sur l’arbre moteur
1 Équilibrage dynamique
θ̇. #»
( #» )
θ̇. #»
( ) ( )
θ̇. z 0 z0 z0
VS/S0 = #» #» # » #»
a.θ̇. #»
= =
O
0 G
V (O,S/S0 ) + GO ∧ Ω(S/S0 ) G
y
#»
La résultante dynamique est obtenue par dérivation de V (G,S/S0 ) dans R0 :
d #»
" # " #
#» d #» = m.a. θ̈. #»
y − θ̇ 2 . #»
γ (S/R0 ) = m. V (G,S/S0 ) = m. a.θ̇. y x
dt R dt R
0 0
#» #»
Le calcul du moment dynamique est calculé au point O (matrice d’inertie en O et V (O,S/S0 ) = 0 . Ainsi:
#» h #»
" # " # " #
d #» d i d #» #» #»
δ (O,S/S0 ) = σ = I(O, S) Ω(S/S0 ) = θ̇. (−E. x − D. y + C. z 0 )
dt (O,S/S0 ) R dt R0 dt R0
0
#» #» #» 2 #»
= θ̈. (−E. x − D. y + C. z ) + θ̇ . (D. x − E. y )#»
0
m.a. θ̈. #»
y − θ̇ 2 . #»
( )
x
DS/R0 =
O
θ̈. (−E. #»
x − D. #»
y + C. #»
z 0 ) + θ̇ 2 . (D. #»
x − E. #»
y)
d’où
ce qui nous conduit aux 6 équations scalaires: d’où l’on peut extraire les inconnues de liaisons:
X + X E = −m.a.θ̇ 2
2
(1) X = −m.a.θ̇ − X E
(10 )
(20 )
Y + YE = m.a.θ̈ (2) Y = m.a.θ̈ − YE
(30 )
Z + ZE = 0 (3) Z = −ZE
2
L = θ̇ 2 .D − θ̈.E − LE (40 )
L + LE = θ̇ .D − θ̈.E (4)
M + M E = −θ̇ 2 .E − θ̈.D (5) M = −θ̇ 2 .E − θ̈.D − M E (50 )
NE = C.θ̈ (6)
NE 0
et l’équation de mouvement: θ̈ = (6 )
C
1.2 Équilibrage
1.2.1 Problématique
Un des problèmes essentiels en fabrication est l’équilibrage des solides tournant autour d’un axe fixe. En effet, la
naissance de vibrations mécaniques peut engendrer une détérioration rapide des paliers, un manque de précision
pour l’usinage ou plus simplement créer une gêne sonore.
Dans le cas de la roue d’un véhicule que l’on cherche à équilibrer, les actions
mécaniques exercées sur S autres que les actions mécaniques de la liaisons pi-
vot, se résument à l’action gravitationnelle:
−m.g. #» −m.g. #»
( ) ( )
y0 y0
#»
(a. #»
x + c. #»
z 0 ) ∧ −m.g. #»
FExt→S = =
G
0 O
y0
( #»
−m.g. y 0
)
cos(θ). #»
z 0 − c. #»
=
O
−m.g. (a. x 0)
m.g.a
ce qui donne pour l’équation de mouvement (6’): θ̈ = − . cos(θ).
C
1.2.2 Conditions d’équilibrage
Pour éviter les vibrations, il faut rendre l’action mécanique dans la liaison entre S et S0 aussi constante que pos-
sible. En particulier, indépendante du mouvement de S par rapport à S0 , c’est à dire de θ̇ et θ̈.
Remarque : Dans le cas général, une seule masselotte (ou un seul perçage) ne suffit pas: si m2 = 0 alors
(2) ⇒ y1 = 0 et (3) ⇒ D = 0 d’où contradiction. . . .
D
L’examen de ces conditions dans le cas de l’équilibrage dynamique tan(θ1 ) =
E − m.a.z2
d’une roue de véhicule conduit à passer en coordonnées cylin-
driques. Les huit inconnues sont alors : (ri , θi , zi , mi ).
D
m1 =
r1 . sin(θ1 ).(z2 − z1 )
Dans ce type d’équilibrage, les masses sont fixées sur le bord de la
jante, de chaque côté de la roue. Les quatre conditions imposées
D
sont les valeurs des paramètres (z1 , z2 , r1 , r2 ) avec généralement tan(θ2 ) =
E − m.a.z1
r1 = r2 = r. Les quatre dernières inconnues sont (m1 , m2 , θ1 , θ2 ).
m.a.z1 − E
La résolution des équations (1) à (4) donne: m2 =
r2 . cos(θ2 ).(z2 − z1 )
y 0 #»
#» yg
#» O1 O3 #»
Ce S1 S3 Cs
#»
x 0 = #»
xg
O2
S2
−→
y→ −→
y→ −→
y→
−
z→
θ−
y 1
θ10 −
z→
θ−
y 2
θ20 −
z→
θ−
y 3
θ30
−
→ z − z z
x1 1 010 x→
0
−
→
x2 2 020 −
x→
0
−
→
x3 3 030 −
x→
0
Le schéma ci contre représente un réducteur à train d’engrenage simple avec Z1 , Z2 , Z3 , Z4 le nombre de dents
respectivement des engrenages S1 , S2 , S3 .
• Les efforts appliqués aux solides S1 , S2 , S3 par S0 sont modélisés par les torseurs:
( #»
#»
)
avec M(O1 ,S0 7→S1 ) . #»
R(S0 7→S1 )
FS0 →S1 = #» x0 = 0
O1
M(O1 ,S0 7→S1 )
( #»
#»
)
avec M(O2 ,S0 7→S2 ) . #»
R(S0 7→S2 )
FS0 →S2 = #» x0 = 0
O2
M(O2 ,S0 7→S2 )
( #»
#»
)
avec M(O3 ,S0 7→S3 ) . #»
R(S0 7→S3 )
FS0 →S3 = #» x0 = 0
O
M(O3 ,S0 7→S3 )
3
• Les actions mécaniques entre les dents des engrenages sont modélisables par:
H12 . #» H23 . #»
( ) ( )
z 12 z 23
FS1 →S2 = #» FS2 →S3 = #»
M
0 M
0
12 23
2 2 2
2.Ec (Σ/R0 ) = A1 .ω10 + A2 .ω20 + A3 .ω30 1 Jeq = A1 + A2 .k12 + A3 .(k1 .k2 )2
2
2 E (Σ/R ) = .J .ω
= A1 .ω10 + A2 .k12 .ω10
2
+ A3 .k12 .k22 .ω10
2 c 0
2 eq 10
Ainsi, Jeq est l’inertie équivalente ramenée à l’arbre moteur. Cette relation est très utilisée en asservissement afin
de réduire à un seul bloc, dans un schéma bloc, l’influence du réducteur sur la fonction de transfert.
Les liaisons étant parfaites la puissance dissipée par celle-ci est nulle.
Xi 0 ωi0 0
P(S0 7→Si ) = Y M ⊗ 0 0 =0
Zi N i
0 0
i i R R
Oi 0 Oi 0
0 Ce
ω10 0
P(Me 7→S1 ) = 0 0 ⊗ 0 0 = Ce .ω10
0 0 R 0 0 R
O1 0 O1 0 et Cs .ω30 = k1 .k2 .Cs .ω10
0 Cs
ω30 0
P(Ms 7→S3 ) = 0 0 ⊗ 0 0 = Cs .ω30
0 0 R 0 0 R
O3 0 O3 0
Nous avons ici la relation qui lie les différents paramètres d’un réducteur à axe parallèle et liaisons parfaites.
Remarque : La relation Jeq .ω˙10 = Ce + k1 .k2 .Cs permet de remplacer le réducteur par un modèle équivalent. Ce
modèle est très utilisé lors de l’étude des réducteurs et de leur influence sur les asservissements.
#»
#»
y
Ce
#»z x#» #»
Cs
Jeq = A1 + A2 .k12 + A3 .(k1 .k2 )2
avec