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E, Agadir
Sciences Industrielles pour l’Ingénieur S2I
Filières : MP– PSI-TSI
− D, E et F produits d’inertie.
A 0 0
La matrice est alors diagonale : I (O , S) = 0 B 0
0 0 C
( x , y ,z )
O
x y
z
c) Solide possédant un axe de symétrie matérielle (O , z ) .
A −F 0
I (O , S) = −F B 0 .
y
0 0 C ( x , y ,z )
O
L’axe de symétrie (O , z ) est principal d’inertie.
x
A 0 0
I (O , S) = 0 A 0 La matrice reste inchangée dans toute base orthonormée.
0 0 A
(−,−,−)
d) Solide plan possédant une dimension négligeable devant les autres (plaque plane)
Soit (O, x , y) le plan de cette plaque : z
A −F 0
I (O , S) = −F B 0 . O
0 0 A + B x y
B
n n
e) Soit E = ∑ Si , Alors : I (O , S) = ∑ I (O , Si ) .
i =1 i =1
I (O , S) = I (G , S) + I (O , {G , m}) .
u
A
Exemples :
B = I( O , y ) (S) = t y. I (O , S).y ,
On donne dans le tableau suivant les matrices d’inertie des solides de formes usuelles supposés
homogènes.
y mℓ 2
0 0
12
Tige rectiligne de mℓ 2
0 0
longueur ℓ O 12
z x
0 0 0
m 2
y b 0 0
12
Plaque m 2
rectangulaire de x 0 a 0
12
cotés a et b O m 2 2
0 0 (a + b )
12
z m 2
(b + c 2 ) 0 0
Parallélépipède 12
rectangle de cotés m 2
0 (a + c )
2
0
a, b, c O 12
m 2 2
x y
0 0 (a + b )
12
y mR 2
0 0
z 4
mR 2
Disque
O
x 0 0
de rayon R 4
2
0 mR
0
2
x
mR2 mℓ 2
+ 0 0
Cylindre plein 4 12
O mR 2 mℓ 2
de rayon R y
z 0 + 0
et longueur ℓ 4 12
mR2
0 0
2
x
mR 2 mℓ 2
Cylindre creux de + 0 0
2 12
rayon R O mR2 mℓ 2
y
z 0 + 0
et longueur ℓ 2 12
0 0 mR 2
z
2
mR2 0 0
5
2
O 0 mR2 0
Sphère pleine x y 5
de rayon R 2 2
0 0 mR
5
RC (S / R)
2.1. Torseur cinétique : {C (S / R)} = .
σ ( A , S / R)A
RC (S / R) = m.V (G ∈ S / R)
− Résultante cinétique : .
σ ( A , S / R) = σ (G , S / R) + AG ∧ m.V (G ∈ S / R)
σ ( A , S / R) = I (G , S).Ω(S / R) + m. AG ∧ V (G ∈ S / R)
R (S / R)
D
2.2. Torseur dynamique : {D(S / R)} = .
δ ( A , S / R)A
d
− Résultante dynamique : RD (S / R) = RC (S / R) = mE .Γ(G ∈ S / R) .
dt R
d
− Moment dynamique : δ ( A , S / R) = σ ( A , S / R) + V ( A / R) ∧ mE .V (G ∈ S / R)
dt R
dOA
Nota : A est un point géométrique quelconque et V ( A / R) = avec O point fixe dans R.
dt R
d
Cas particuliers : - A confondu avec G : δ (G , S / R) = σ (G , S / R)
dt R
d
- A fixe dans R ou V ( A / R) // V (G / R) : δ ( A , S / R) = σ ( A , S / R)
dt R
Champ des moments dynamiques :
δ ( A , S / R) = δ (G , S / R) + AG ∧ m.Γ(G ∈ S / R)
d
δ ( A , S / R) = σ(G , S / R) + AG ∧ m.Γ(G ∈ S / R)
dt R
Cas particuliers :
− Cas d’un solide en mouvement de rotation autour d’un axe ( A , u) fixe dans R :
Définition 1 : on dit qu’une des équations précédentes est une équation de mouvement s’il ne
contient aucune composante inconnue des actions mécaniques.
Définition 2 : une intégrale première de mouvement est une équation différentielle du premier
ordre de la forme : f (qi (t ), qɺ i (t ), t ) = constante , obtenue par intégration d’une équation de
mouvement.
III. Equilibrage statique et dynamique
1. Modélisation
Considérons un solide (S) de masse m, de centre d’inertie G, en liaison pivot parfaite d’axe (O, z )
avec un bâti (S0).
y0
y
S x
θ
G
O θ x0
z0
S0
Le repère R0 (O , x0 , y0 , z0 ) lié au bâti (S0) est supposé galiléen et l’axe (O , y0 ) est vertical ascendant.
2. Conditions d’équilibrage
− Ramener le centre d’inertie G de (S) sur l’axe de rotation (O , z ) , on réalise ainsi l’équilibrage
statique de (S).
− Rendre l’axe de rotation (O , z ) principal d’inertie de (S), on réalise ainsi l’équilibrage
dynamique de (S).
(a) Solide non équilibré (b) Solide équilibré (c) Solide équilibré
statiquement dynamiquement
− DΣ = D + m1 y1 z1 + m2 y2 z2 = 0 (équa.3)
− EΣ = E + m1 x1 z1 + m2 x2 z2 = 0 (équa.4)
x1
x2
S S x
ℓ
z0
Si l’on passe aux coordonnées cylindriques par rapport au repère R lié à la roue, on a :
Les 4 équations relatives à l’équilibrage deviennent à 4 inconnues (m1, m2, α1 et α2) s’écrivent :
mb + m1R.cosα1 + m2R.cosα2 = 0
m1R.sinα1 + m2R.sinα2 = 0
D + m1z1R.sinα1 + m2z2R.sinα2 = 0
E + m1z1R.cosα1 + m2z2R.cosα2 = 0
PUISSANCES
Exemples
− Efforts de la pesanteur
Soit un solide S de masse m et de centre d’inertie G et g l’accélération de la pesanteur.
mg Ω(S / R)
On a : P( pes → S / R) = { pes → S} ⋅ {V(S / R)} = .
0 V (G ∈ S / R)
G
= T (S1 → S2 ).V ( I ∈ S2 / S1 ) ≤ 0 S1
b) Frottement visqueux
Considérons deux solides S1 et S2 en liaison pivot glissant d’axe ( A , x) présentant du frottement
visqueux qui engendre des actions mécaniques résistantes au mouvement.
ω.x
Soit {V(S2 / S1 )} = torseur cinématique en A du mouvement de S2 par rapport à S1.
A
V .x
Elément e
Exemples :
S1 S2 S1
Liaison A1 Ressort r
P(S1 ← A → S2 ) = { A → S2 } ⋅ {V(S2 / S1 )} =
(
)
−η V ( A2 ∈ S2 / S1 ).u .u Ω(S2 / S1 )
.
V ( A2 ∈ S2 / S1 )
A2
0
A2
( )
2
= −η V ( A2 ∈ S2 / S1 ).u
= −η.ɺℓ 2
3. Energie potentielle
Soient S1 et S2 deux systèmes matériels en mouvement par rapport à un repère R.
Exemples
a) Efforts de la pesanteur
Soit un système matériel E et soit g l’accélération de la pesanteur. On a :
dOP
P( pes. → E / R) = ∫ g.V ( P / R)dm = ∫ g.
E E
.dm =
dt R
d
dt
g.∫ OP.dm =
E R
( d
dt
g.mE .OG E ) ( )
R
b) Efforts du ressort
Soient deux solides S1 et S2 en liaison glissière et liés par un ressort de traction-compression et un
amortisseur. S1 est lui-même en liaison glissière avec le bâti S0.
ℓ
Ressort R x
S R
A1 A2
S2 1
S1 Amortisseur A
B1 B2 0 2
λ
A
S0 O0
Pour tout mouvement d’un solide (S), la dérivée par rapport au temps de l’énergie cinétique
galiléenne de (S) est égale à la puissance galiléenne des efforts extérieurs s’exerçant sur ce solide :
dT (S / Rg )
= P (S → S / Rg )
dt
4.2- Théorème de l’énergie cinétique pour un ensemble de solides
Considérons un système E formé par n solides Si.
Pour tout mouvement d’un système de solides E, la dérivée par rapport au temps de l’énergie
cinétique galiléenne de E est égale à la somme de la puissance galiléenne des efforts extérieurs
s’exerçant sur ce système et de la puissance des inter-efforts entre les solides de E.
n
dT ( E / Rg )
= P( E → E / Rg ) + ∑ P(Si ↔ Sj )
dt i = j =1
i< j
Remarques :
− L’équation obtenue à partir du TEC n’est pas indépendante des équations obtenues à partir des
TGD, par contre il substitue souvent avantageusement à l’une d’entre elles.
− Le TEC est fréquemment utilisé pour déterminer la loi entrée-sortie d’un système à une seule
mobilité.
Avec :
− ∆T ( E / Rg) = T2 ( E / Rg ) − T1 ( E / Rg ) est la variation de l’énergie cinétique galiléenne de E entre
les instants t1 et t2.
− W12 ( E → E / Rg ) est le travail galiléen des efforts extérieurs à E entre les instants t1 et t2.
− W12 (Si ↔ S j ) est le travail des inter-efforts entre Si et Sj entre les instants t1 et t2.
Remarque
La forme intégrée du TEC n’est pas une équation de mouvement, mais elle permet de comparer
l’état du système matériel entre les instants t1 et t2.