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Analog Electonics
Projet
VANDENHENDE Maxime
D ELPIRE Boris
VANDER B EKEN Léo
1 Introduction 1
3 Layout : strategy 7
3.1 Analyse du schematic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2 Révision du schematic pour la structure du Layout . . . . . . . . . . . . . 7
3.2.1 Double gate connections . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2.2 Guard rings . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
5 Simulations 12
6 Conclusion 13
A Simulation 14
B Layout et Schématique 15
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Chapitre 1
Introduction
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Chapitre 2
Tout d’abord, notre batterie peut être représentée par une grande capacité "C" couplée
en série avec une petite résistance "Rg " qui représente la résistance électrique de l’électrolyte.
Ensuite, tant que la batterie est chargée à sa valeur finale, le courant "I" diminue vers
0 mais le courant initial doit avoir une valeur acceptable pour l’électrolyte. Il faut donc
charger la batterie avec un courant constant et tolérable. Pour ce faire, en assumant que la
batterie est initialement déchargée (Qc = 0), le courant initial vaut : I = Vcc Rg
. Ainsi, notre
système est défini par les valeurs suivantes :
— Batterie :
— tension nominale : 1.2 V
— résistance interne Rg : 1 Ω
— capacité : 30 F
— courant maximal de charge : 10 mA
— temps de chargement : 60 min
— source de tension primaire : Vcc = 3.3 V (DC)
— technologie : LFoundry150
— transistors : NMOS et PMOS de 3.3 V
— amplificateur opérationnel : simple amplificateur opérationnel
— résistances :
— résistances de grande valeur (> 5kΩ) : POLY_H
— résistances de basse valeur : POLY_I ou POLY_It
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Et afin de maximiser le rendement, c’est à dire de minimiser toute consommation supplé-
mentaire et inutile, la relation suivante doit être réspectée :
Vcc
IR1 +R2 = << I (2.4)
(R1 + R2 )
En posant IR1 +R2 = 100µA, nous trouvons :
3, 3 V
R1 + R2 = = 33kΩ (2.5)
100µA
Ensuite, afin de garder le transistor M saturé en tout temps, même lorsque la batterie
est totalement déchargée, il faut que :
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— Cgd = Cov · WM
Afin de minimiser le courant délivré par l’AO, il faut choisir un k assez élevé. Fixons-le
donc à k = 10000. Dès lors, on a :
I
Iout = = 1µA
k (2.12)
30
C2 = ⇒ C2 = 3mF
10000
De plus, nous pouvons déterminer Cload et la considérer comme égale à C1 :
C1 · C2
Cload = ≈ C1 = 190f F (2.13)
C1 + C2
Et vu que C1 = Cgs + Cgd · (1 + Av ) avec Av = gm · R3 ⇒ Av ≈ 2
Ensuite, pour éviter des déséquilibres entre les 2 transistors à l’entrée de l’amplificateur,
il est nécessaire que le courant de polarisation (courant biais) soit beaucoup plus élevé que
le courant fourni par l’AO :
De plus, il est aussi possible de minimiser le décalage aléatoire de tension, aussi appelé
offset, à l’entrée de l’AO. En effet, les transisotrs de la paire différentielle doivent travailler
en inversion faible. Prenons donc
gm
= 25V−1 (2.15)
ID
Et selon la courbe caractéristique (cfr. 2.2), le courant normalisé vaut :
ID
In = W
≈ 108 A (2.16)
L
Et la taille du transistor vaut :
W ID 10µΛ
= = −8 = 1000; (trop grand) (2.17)
L In 10 Λ
Afin de trouver un juste milieu, il faut polariser M0 et M1 en inversion modérée avec
gm = 14V−1 . Dès lors,
ID
In = W
≈ 106 A (2.18)
L
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gm
Figure 2.2 – Courbe caractéristique de iD
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W 10 · 0, 35µ 1, 75µ
=1= =2·
L M2 ,M3 3, 5µ 3, 5µ
(2.26)
W 1, 75µ
=
L dummies 3, 5µ
Pour ce qui est du transistor M4 , il faut considérer le VDS minimum en fonctionnement
normal pour maintenir ce transistor saturé :
VovM 4 = λ · VDSsatM = 1, 2V
gm 2
= ≈ 1, 66 V−1
ID VovM 4
ID (2.28)
In = W ≈ 10−4 A
L
W ID 1, 6µ
= = 0, 2 =
L M2 ,M3 In 8µ
Enfin, pour réduire la consommation de courant, il est intéressant d’utiliser un miroir
NMOS dont le gain vaut 2. Ainsi, le courant de polarisation Ipol vaut 10µA au lieu de
20µA. Et donc les tailles finales de M4 et M5 valent :
W 0, 8µ
=2·
L M4 8µ
(2.29)
W 0, 8µ
=
L M5 8µ
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Chapitre 3
Layout : strategy
Pour contrer ce problème, il est possible d’utiliser une option de double connexion de grille.
Cette solution consiste à utiliser deux grilles plutôt qu’une, ce qui permet de réduire la
résistance électrique et de minimiser la chute de tension. Cependant, cette option nécessite
plus de place sur le substrat et peut rendre le routage plus complexe. En fin de compte, le
choix entre une connexion simple ou double dépend des exigences de performance et de
l’espace disponible sur le substrat
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Figure 3.1 – Comparaison des portes de connexions : de gauche à droite, aucune connexion
de porte, une connexion en haut, une connexion en bas, double connexion
Pour assurer une bonne performance et éviter les perturbations dans le substrat, il
est souvent recommandé d’utiliser une technique de layout connue sous le nom de guard
rings. Cette technique consiste à entourer un groupe de transistors qui partagent la même
tension de substrat avec une connexion au bulk par des anneaux de protection. Ces anneaux
créent une zone de déplétion qui forme une barrière qui empêche le bruit de perturber les
transistors et améliore la distribution de la tension du bulk.
Le principal inconvénient de cette technique est qu’elle rend le layout plus complexe,
car elle nécessite un changement de couche métallique pour pouvoir connecter les trois
autres bornes (drain, source et grille) à d’autres composants. Cependant, dans certaines
situations, les guard rings peuvent être très utiles pour améliorer les performances et la
fiabilité d’un circuit intégré.
Implémentation des stratégies sur Cadence. Nous avons donc mis en places
ces deux stratégies. Le "double gate connections" est utilisé pour faciliter le routage des
différents composants et ne repésente que peu d’espace perdu. Le guard ring est utilisé
sur un groupe de transistor ayant la même tension de bulk. Cela nous permet de ne pas
utiliser un Guard ring par transistor et ainsi gagner de la place.
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Chapitre 4
Avant la connexion des différents composants, il faut les regrouper selon leurs propriétés
électriques et les positionner dans la zone représentant la puce ou le sous-bloc de la puce.
C’est donc la première étape de la conception physique du layout.
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séparémment chaque branche. Ainsi, le déséquilibre de courant est moins important dans
ce miroir, ne nécessitant donc pas l’utilisation de transistors fictifs. Cependant, le problème
est qu’il faut s’assurer de minimiser la résistance parasite en minimisant la distance entre
les composants (diminuer la longueur des fils métalliques). Nous avons donc placé les 2
transistors de part et d’autre de la diode.
4.5 Routing
Lorsque tous les composants ont été placés, ceux-ci vont être connectés entre eux.
Deux routages sont à considérer. Le premier porte le nom de routage interne et consiste à
connecter les composants entre eux. Le second, s’appelant routage externe, consiste en la
connexion des groupes de composants entre eux. Les fils métalliques utilisés provoqueront
des résistances et des capacités parasites à cause de leurs propriétés.
Routage interne
Lors de ce routage, il est important de faire attention à l’espacement entre le bloc et
le guard ring. De plus, les court-circuits seront évités grâce à l’utilisation de différente
couches de métal. Afin de changer de couche métallique, on utilisera des vias. Pour finir,
nous essayerons de préserver le symétrie.
Routage externe
Dans ce cas-ci, l’objectif est de minimiser la longueur et la quantité de fils sur notre
layout afin de réduire au maximum l’apparition de phénomènes parasites. Cependant,
il est impossible de réaliser un montage parfait, c’est pourquoi il faut trouver un juste
milieu. De plus, les groupes de transistors sont placés en fonction des interconnexions et
du potentiel de puit commun (connexion Bulk)
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Vérification LVS
Ensuite, la vérification LVS signifie "Layout Versus Schematic" qui consiste à vérifier
si notre layout correspond bien au schéma de référence correspondant au niveau des
composants électriques et des connexions.
Vérification PEX
Ce dernier test, signifiant "Parasitic extraction" est le calcul des effets parasites dans
les dispositifs conçus et dans les interconnexions de notre circuit. Ainsi, nos simulations se
rapprochent de la réalité. En effet, il faut tenir compte des résistances parasites obtenues
lors du routage. De plus, des capacités parasites sont aussi créées puisque les fils sont
séparés par un diélectrique.
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Chapitre 5
Simulations
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Chapitre 6
Conclusion
Lors de ce projet, nous avons fait le design d’un chargeur de batterie à courant constant.
Pour ce faire, il a fallu tout d’abord caractériser les courants et résistances nécessaires du
circuit. Nous avons ensuite calculé les tailles des transistors suivant la méthodologie gm /Id .
Après avoir calculé toutes les spécifications nécessaires, le circuit en opération normale a été
simulé en utilisant le logiciel Cadence Spectre pour en déterminer l’efficacité. Nous avons
ensuite procédé à l’agencement du circuit en utilisant une technologie CMOS de 150 nm
avec l’aide de Cadence Virtuoso, en effectuant des placements locaux et globaux, en créant
des Guard Ring, en réalisant le routage interne et en vérifiant le tout à l’aide de DRC.
Lorsque le DRC était correct pour tous les placements, nous avons fait les simulations
pour une tension normale et pour une variation de ±10% sur les performances du circuit.
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Annexe A
Simulation
Figure A.2 – Simulation à Vcc = 3.3V - 10% ; Icapa = 10µA ; tsimu = 4200s
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Annexe B
Layout et Schématique
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