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Table de matières
3 Régulateurs RST 40
3.1 Régulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3.2 Poursuite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
3.3 Poursuite et régulation avec objectifs indépendants . . . . . . 45
3.3.1 Régulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
3.3.2 Poursuite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
3.4 Poursuite et régulation avec pondération de l’entrée . . . . . 47
3.4.1 Structure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
3.4.2 Poursuite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
1.1 Introduction
Le développement des outils informatiques a poussé les automaticiens à
trouver le moyen d’utiliser le traitement numérique dans la commande des
procédés. Étant donné que la plupart des procédés industriels sont de na-
ture continue, et qu’un ordinateur ne traite que du numérique (0 ou 1), une
adaptation est donc nécessaire avant d’utiliser un PC dans la commande des
systèmes. Notons qu’il existe des systèmes de nature discrète aussi (codage
optique par exemple).
x : R+ −→ Rn
t −→ x(t)
x(t)
x(kT)
Sachant que,
f (t)δ(t − nTe ) = f (nTe )
où δ est la distribution de Dirac, on a,
∑
+∞
x∗ (t) = x(nTe )δ(t − nTe )
n=0
∑
+∞
X ∗ (p) = L(x∗ (t)) = x(nTe )L(δ(t − nTe ))
n=0
or,
L(δ(t)) = 1 et L(δ(t − nTe )) = e−nTe p L(δ(t)) = e−nTe p
ce qui permet d’écrire,
∑
+∞
∗
X (p) = x(nTe )e−nTe p
n=0
∑
+∞
∗
X (p) = x(n)e−np
n=0
1.3 Transformée en Z
Soit un séquence {s(n) = s(0), s(1), s(2)...}, la transformée en Z de s(n) est
définie par,
∑
+∞
S(z) = s(n)z −n = S ∗ (p)/z=epTe
n=0
T
f(t) f*(t)
F(z) = F*(p) /z = epT
F(p) F (p)
*
∑
+∞ ∑
+∞
(f ∗ g)(k) = f (n)g(k − n) = f (k − n)g(n)
n=0 n=0
∑
l−1
Z(f (k + l)) = z {F (z) −
l
f (i)z −i }, à démontrer en exercice
i=0
En effet, ∑n ∑+∞ ∑n
Z( −n
i=0 f (i)) = n=0 ( i=0 f (i))z
∑+∞ ∑+∞
= n=0 i=0 f (n − i)z −n
∑+∞ ∑+∞
= i=0 n=0 f (n − i)z −n
∑+∞ ∑+∞
= i=0 n=i f (n − i)z −n
∑+∞ ∑+∞
= i=0 j=0 f (j)z −(i+j)
∑+∞ ∑+∞
= i=0 z −i j=0 f (j)z −j
∑+∞
= F (z) i=0 z −i
z
= z−1 F (z)
à condition que les pôles de F (p) soient stables (pôles à parties réelles
négatives).
Pour les systèmes discrets,
z−1
lim f (k) = lim F (z)
k−→+∞ z−→1 z
On rappelle que pour G(p) donnée sous forme d’une fraction, le résidus ri
en p = pi (pôle) est donné par,
1 dm−1
ri = [(ξ − pi )m G(ξ)]ξ=pi
(m − 1)! dξ m−1
où m est l’ordre de multiplicité du pôle pi .
Exemple 1.4.2. Soit
1
G(p) = {3 4} pôles
(p − 3)(p − 4)
D’après le résultat général,
1
r3 = (p − 3)G(p)/p=3 = = −1
3−4
1
r4 = (p − 4)G(p)/p=4 = =1
4−3
et,
1 1
G(p) = r3 + r4
p−3 p−4
Dirac retardé
Le signal est défini par,
[
1 si k = h
f (k) = δk−h =
0 sinon
on a,
Z(f (k)) = Z(δ(k − h)) = z −h Z(δk ) = z −h
Echelon
∑
+∞ ∑
+∞
1
−i
Z(ek ) = e(i)z = z −i =
1 − z −1
i=0 i=0
Rampe
r(k) = kTe , ∀k ≥ 0
∑
+∞ ∑
+∞ ∑
+∞ ∑
+∞
−i −i −(i+1) −1
Z(r(k)) = r(i)z = iTe z = Te (i+1)z = Te z (i+1)z −i
i=0 i=0 i=0 i=0
( )
d 1 z −1 z
= Te z −1 = Te = Te
d(z −1 ) 1 − z −1 (1 − z −1 )2 (z − 1)2
Exponentielle (puissance)
Définie par,
f (k) = ak , k≥0
∑
+∞ +∞ ( )
∑ a i
Z(f (k)) = f (i)z −i =
z
i=0 i=0
si
a
| | < 1 i.e., |a| < |z| < 1 alors
z
1 z
Z(f (k)) = =
1− a
z z−a
Par application du théorème de la valeur finale,
z−1 z−1
lim ak = lim F (z) = lim
k−→+∞ z−→1 z z−→1 z−a
z−1
lim ak = lim =0
k−→+∞ z−→1 z − a
Procédé
CNA CAN
Machine (PC)
1 − e−pT
Bo (p) =
p
Remarque 1.6.2.
finalement,
∑+∞
F (z, m) = z −1 n=0 f ((n + m)T )z −n
et
lim F (z, m) + f (0) = F (z)
m−→1
Système échantillonné
alors,
∑
+∞
∗ ∗
Y (p) = G(p)U (p) = u(nT )G(p)e−npT
n=0
∑
+∞
y ∗ (t) = u(nT )L−1 (G(p)e−npT )
n=0
finalement,
∑
+∞
∗
y (t) = u(nT )g(t − nT )
n=0
y(z) = G(z)u(z)
Y (z) Y (p)
F (z) = à partir de F (p) =
U (z) U (p)
et puisque,
1 − e−pT
B0 (p) =
p
on a, ( )
−1 F (p)
F (z) = Z(B0 (p)F (p)) = (1 − z )Z
p
Exemple 1.7.1. On considère le système décrit par la fonction de transfert,
1
F (p) =
p(p + 1)
1
F (z) = (1 − z −1 )Z( )
p2 (p+ 1)
or,
1 A B C (A + C)p2 + (A + B)p + B
= + + =
p2 (p + 1) p p2 p + 1 p2 (p + 1)
A = −C = −B et B = 1
Propriétés
• La fonction de transfert F (z) obtenue à partir d’un système continu
échantillonné dépend de la période d’échantillonnage T utilisée.
• Pour l’exemple précédent, l’ordre du système est 2, le système échantillonné
est aussi d’ordre 2, cette propriété est générale: l’échantillonnage con-
serve l’ordre du système.
• Les pôles de F (z) sont donnés par : zi = epi où pi est le pôle du système
continu, i = 1, 2; par conséquence, l’échantillonnage ne modifie par la
stabilité:
Re(pi ) < 0 ⇐==⇒ |epi | < 1
Y (z) = G3 (z)U3 (z) = G3 (z)G2 (z)U2 (z) = G3 (z)G2 (z)G1 (z)U1 (z) = G(z)U1 (z)
Deuxième Cas: soit le schéma de la figure 1.4. Pour ce cas, les systèmes
ne sont pas séparés par des échantillonneurs et on a,
Autres Cas: D’autres cas sont donnés dans la figure 1.9 et sont laissés en
exercice.
u(t) y(t)
G1(p) G2(p) G3(p)
u (t)
*
y*(t)
où n est l’ordre du système, y(k + i) et u(k + j), sont les sorties et les entrées
aux instants (k + i)T , et (k + j)T , respectivement, i = 1, ..., n et j = 0, ..., m.
Il est facile de voir que si m > n, la sortie du système à un instant KT
dépend des entrées futures, ce qui n’est pas physiquement réalisable, par
suite, on va toujours supposé que n ≥ m ce qui garantie la causalité du
système.
On peut obtenir la fonction de transfert échantillonnée à partir de la forme
suivante,
Remarque 1.7.2.
1. La forme récurrente précédente est bien adaptée aux simulations et
peut être programmée puisque la sortie du système à un instant ne
dépend que des entrées et sorties antérieures à cet instant( sauf pour
la commande qu’on suppose disponible puisque c’est le concepteur qui
la développe ).
avec, {
A(q −1 ) = 1 + a1 q −1 + ... + an q −n
B(q −1 ) = b0 + b1 q −1 + ... + bm q −m
Réponse impulsionnelle
Soit la commande définie par u(0) = 1 et u(k) = 0, ∀ k ̸= 0. On suppose
que y(k) = 0 et u(k) = 0 pour k < 0, ce qui permet d’écrire,
y(0) = ay(−1) + bu(−1) = 0
y(1T ) = ay(0) + bu(0) = b
y(2T ) = ay(1T ) + bu(1T ) = ab
y(3T ) = ay(2T ) + bu(2T ) = a2 b
.
.
y(kT ) = ak−1 b
100 −20
80 −40
60 −60
40 −80
20 −100
0 −120
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
bz −1
G(z) =
1 − z −1
1.8 −0.2
1.6 −0.4
1.4 −0.6
1.2 −0.8
1 −1
0.8 −1.2
0.6 −1.4
0.4 −1.6
0.2 −1.8
0 −2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1.5 0.5
1 0
0.5 −0.5
0 −1
−0.5 −1.5
−1 −2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
120 80
100 60
80 40
60 20
40 0
20 −20
0 −40
−20 −60
−40 −80
−60 −100
−80 −120
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
N (z)
G(z) =
(z − z1 )n1 (z − z2 )n2 ...(z − zp )np
∑
ni est l’ordre de multiplicité du pôle zi , i = 1, ..., p, n = pi=1 ni . La sortie
d’un tel système en réponse à un signal est formée de deux parties: Le
régime libre (Evolution à partir des conditions initiales) et le régime forcé
(Evolution sous l’effet de l’entrée). Si on note, Gi (z) la partie liée au pôle
zi alors,
∑p ∑
y(z) = Gi (z) + uj
i=1 j
∑
ni
z
Gi (z) = αij
(z − zj )j
j=1
• Si |zi | < 1 alors Pi (k)zik /k−→+∞ −→ 0, on dit que le mode est conver-
gent.
• Si |zi | = 1 alors,
1 −z 2 + 3z − 1.1
G1 (z) = , G2 (z) =
z−2 (z − 2)3
Pour G1 (z) le pôle 2 est simple, son mode est de la forme A(2)k , donc
divergent. Pour G2 (z), le pôle 2 est triple, le mode associé est de le forme,
(β0 + β1 k + β2 k 2 )(2)k , donc divergent.
350
300
250
200
150
100
50
−50
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
P (k)ρk sin(kθ + ϕ)
Dans tous les cas le mode est oscillant à cause du terme sin(θk + ϕ).
z 2 + 2z + 3 1
G1 (z) = , G2 (z) = 2
z − 1.1414z + 1
2 z + 1.1414z + 1
z 2 + 2z + 3
et G3 (z) =
z4 − 2.828z 3 + 4z 2 − 2.828z + 1
√ √
Les pôles de G1 (z) sont p12 = 22 ± j 22 , |p1 | = |p2 | = 1. Les deux pôles
sont simples =⇒ P (k) = C ste , le mode associé est donc A sin(k π4 + ϕ), donc
oscillant. √ √
Les pôles de G2 (z) sont p12 = − 22 ± j 22 , |p1 | = |p2 | = 1. Le système est
aussi oscillant(deux types d’oscillations: une relative au terme sinus, l’autre
est relative à la partie réelles négative).
{ √ √ √ √ }
Les pôles de G3 (z) sont p1234 = − 2 ± j 2 ; 2 ± j 22 , avec un ordre de
2 2 2
multiplicité deux; |p1 | = |p2 | = |p3 | = |p4 | = 1, les modes associés sont donc
divergents puisque le polynôme associé n’est pas constant dans ce cas.
Réponse impulsionnelle du système G1
10
−5
−10
0 10 20 30 40 50 60
Réponse impulsionnelle du système G2
2
−1
−2
0 10 20 30 40 50 60
Réponse impulsionnelle du système G3
2000
1000
−1000
−2000
0 20 40 60 80 100 120 140 160
k
G(p) =
1 + pT
• La pulsation propre wp = π
4Te .
Step Response
1.4
1.2
0.8
Amplitude
0.6
0.4
0.2
0
0 5 10 15 20 25
Time (sec)
2.1 Introduction
Dans l’étude de la régulation, un système est ”bien” automatisé s’il répond
aux différentes exigences imposées par le cahier des charges. Cependant,
satisfaire toutes les exigences n’est pas possible pratiquement. Le minimum
qu’un concepteur doit réaliser est le fonctionnement ”normal” du système,
i.e., le système doit fonctionner sans incidents pouvant arrêter son fonction-
nement, on dit que le système doit être stable. Plusieurs type de stabilité
peuvent être évoqués.
Définition 2.1.1. On dit qu’un système est stable si, écarté de sa position
d’équilibre, il ne n’en éloigne pas indéfiniment.
Définition 2.1.2. On dit qu’un système est asymptotiquement stable si,
écarté de sa position d’équilibre, il revient à sa position d’équilibre.
Définition 2.1.3. On dit qu’un système est BIBO (bounded input bounded
output) stable si pour toute entrée bornée, la sortie correspondante est bornée.
Pour un système linéaire invariant discret décrit par la fonction de trans-
fert F (z), ayant des pôles p1 , p2 , ...,pn distincts, on a les résultats suivants:
1. Si |pj | < 1 ∀ j, alors le système est asymptotiquement stable, et par
suite BIBO stable.
2. S’il existe un indice j tel que |pj | > 1 alors le système est instable.
3. S’il existe j tel que |pi | < 1 pour j ̸= i et |pj | = 1 alors le système
n’est pas BIBO stable.
N◦ line
1 a0 a1 ... an−1 an
2 an an−1 ... a1 a0
3 b0 b1 ... bn−1
4 bn−1 bn−2 ... b0
:
:
2n-5 p0 p1 p2 p3
2n-4 p3 p2 p1 p0
2n-3 q0 q1 q2
avec,
a0 an−k
bk = k = 0, ..., n
an ak
p0 p3 p0 p2 p0 p1
q0 = , q1 = , q2 =
p3 p0 p3 p1 p3 p2
Pour que P (z) ait ses racines à l’intérieur du cercle unité il faut et il suffit
que les (n + 1) conditions suivantes soient vérifiées:
• P (1) > 0
• |a0 | < an
• ...
P (z) = z 4 + z + 0.9
0.9 1 0 0 1
1 0 0 1 0.9
-0.19 0.9 0 -1
-1 0 0.9 -0.19
-0.9639 0.171 0.9
Le polynôme est instable car 1 est supérieur à 0.9 (dans la troisième ligne).
En effet, les racines de P (z) sont
F (z) = z 2 + a1 z + a0
a0
Domaine de
stabilité
a1
-1 1
-1
yr + y
- K G(z)
yr (z) +
e(z) y(z)
G(z)
-
2.4.3 Résumé
Pour un système représenté par une fonction G(z),
z−1
p≃
Te
1 − z −1
p≃
Te
v(k)
(k-1)Te kTe
k par x(k) alors, x(k) = x(k − 1) + v(k), v(k) étant un trapèze, sa surface
est donnée par
Te
v(k) = (y((k − 1)Te ) + y(kTe ))
2
Te Te 1 + z −1
x(k)(1 − z −1 ) = (1 + z −1 )y(k) ⇐=
=⇒ x(k) = y(k)
2 2 1 − z −1
on peut ainsi faire l’approximation,
2 z−1
p≃
Te z + 1
w ejwTe − 1
Rc ( ) ≃ Rc (jw)
tg( wT
2
e ejwTe + 1
)
yr(t) y(t)
+
Rc(p) G(p)
-
Par discrétisation
G(z)
yr(k) y(k)
+ Rd(z) B0(p) G(p)
-
1−z −1
Discrétisation arrière: Dans cas, p = Te , le correcteur obtenu est,
0.83z − 0.53
Rd (z) =
0.51z − 0.21
2 z−1
Méthode de Testin: Pour ce cas, p = Te z+1 , le correcteur obtenu est,
1.89z − 1.06
Rd (z) =
z − 0.17
1.81z − 0.87
Rd (z) =
z − 0.06
Sur le schéma de la figure 2.7, on représente les résultats obtenus pour
chaque régulateur.
Remarque 2.5.2.
2 1
0 0.5
−2 0
0 2 avec la méthode
Commande 4 arrière 6 0 2
Sortie avec 4 arrière
la méthode 6
2 2
0 1
−2 0
0 Commande2avec la méthode
4 de Testin 6 0 2 la méthode4de Testin
Sortie avec 6
2 2
0 1
−2 0
0
Commande avec2 la méthode de
4 Testin modifiée
6 0Sortie avec la2méthode de Testin
4 modifiée6
2 2
1
1
0
−1 0
0 2 4 6 0 2 4 6
PID numérique
On discrétise les parties proportionnelle Pp (p), intégrale Pi (p) et dérivée
Pd (p), séparément, puis on somme les termes obtenus,
U (p) = Pp (p)E(p) + Pi (p)E(p) + Pd (p)E(p) = up (p) + ui (p) + ud (p)
Pp (p) = kp =⇒ up (kTe ) = kp e(kTe )
kp 1 ki Te
Pi (p) = = =⇒ ui (kTe ) = ki e(kTe )
Ti p p 1 − q −1
1 − q −1
Pd (p) = kp Td p = kd p =⇒ ud (kTe ) = kd e(kTe )
Te
et,
u(kTe ) = up (kTe ) + ui (kTe ) + ud (kTe )
en remplaçant les termes par leur expressions,
kp Te 1 kp Td
u(kTe ) = kp e(kTe ) + −1
e(kTe ) + (1 − q −1 )e(kTe )
Ti 1 − q Te
Table 2.1: Paramètre du PID donnés par la méthode de Zigler Nichols ( Cas
continu)
Remarque 2.6.1.
• Pour des systèmes d’un ordre supérieur à 2, ou d’un retard pur im-
portant, le PID assure mal la régulation.
Table 2.2: Tableau résumant les valeurs des paramètres pour différents type
de correcteurs(Cas discret).
Régulateurs RST
et puisque,
e(kTe ) = y r (kTe ) − y(kTe )
on peut écrire,
( )
kp Te kp Td
(1−q −1 )u(kTe ) = kp (1 − q −1 ) + (1 + q −1 ) + (1 − q −1 )2 (y r (kTe ) − y(kTe ))
2Ti Te
qu’on peut écrire sous la forme(en prenant Te = 1 pour alléger les notations),
ou encore,
S(q −1 )u(k) + R(q −1 )y(k) = T (q −1 )y r (k)
Dans le cas d’un PID en régulation,
S(q −1 ) = 1 − q −1
R(q −1 ) = T (q −1 ) = r0 + r1 q −1 + r2 q −2 = t0 + t1 q −1 + t2 q −2
avec, ( )
kp Te kp Td
r0 = kp + + Te = kp ( 1 + 2TTe
+ TTde
2Ti i )
kp Te k T
r1 = 2Ti − kp − Te
2 pTe d = kp 2T i
− 1 − 2Td
Te
kp Td
r2 = Te = kp TTde
connaissant r0 ,r1 et r2 , on peut obtenir kp , Ti et Td .
D’une manière générale, le schéma d’un régulateur RST est donné par la
figure 3.1. L’introduction du terme (1 − q −1 ) permet d’annuler l’écart sta-
R(q-1)
R(q-1)
Figure 3.2: Schéma général d’un correcteur RST en présence d’un retard
pur
A(q −1 ) = 1 + a1 q −1 + a2 q −2 + ... + an q −n
B(q −1 ) = b1 q −1 + b2 q −2 + ... + bm q −m = q −1 B ∗ (q −1 )
Dans ce cas, la fonction de transfert entre y r (k) et y(k) est donnée par,
y(k) T (q −1 )B(q −1 )
H(q −1 ) = = q −d
y r (k) A(q −1 )S(q −1 ) + q −d B(q −1 )R(q −1 )
En posant,
P (q −1 ) = A(q −1 )S(q −1 ) + q −d B(q −1 )R(q −1 )
T (q −1 )B(q −1 )
H(q −1 ) = q −d
P (q −1 )
avec,
T (q −1 ) = t0 + t1 q −1 + ...
R(q −1 ) = r0 + r1 q −1 + ... les ordres restent à déterminer
−1 −1
S(q ) = s0 + s1 q + ...
3.1 Régulation
Pour assurer la régulation, (élimination de f’effet des bruits), on se donne
P (q −1 ) et on détermine S(q −1 ) et R(q −1 ) à partir de la relation,
deg(X(q −1 )) = nb − 1
deg(Y (q −1 )) = na − 1
deg(P (q −1 )) = n ≤ na + nb − 1
deg(S(q −1 )) = l − 1
deg(R(q −1 )) = l − 1
deg(P (q −1 )) ≤ 2l − 1
MX = P
avec,
Algorithme
• A(q −1 ), B(q −1 ) et d connus.
3.2 Poursuite
Dans ce cas, on cherche à imposer au système une trajectoire à suivre. Pour
cela, on doit disposer d’un modèle de référence dont la sortie constitue la
trajectoire désirée.
Bm (q −1 )
x(k) - Am (q −1 )
- y r (k)
y(k) B ∗ (q −1 )
= q −d−1 , avec B(q −1 ) = q −1 B ∗ (q −1 )
r(k) P (q −1 )
R(q −1)
B ∗ (q −1 ) B ∗ (q −1 )
y(k) = q −d−1 T (q −1 r
)y (k + d + 1) = T (q −1 )y r (k)
P (q −1 ) P (q −1 )
P (q −1 )
T (q −1 ) =
B ∗ (q −1 )
dans ce cas, la poursuite parfaite est assurée. Par contre si les zéros du
système sont instables, la poursuite parfaite n’est pas possible, par suite seule
une poursuite en régime permanent peut être assurée de la façon suivante,
T (q −1 ) = βP (q −1 )
y(k) = βB ∗ (q −1 )y r (k)
finalement,
1
T (q −1 ) = P (q −1 )
B ∗ (1)
et la loi de commande s’écrit,
−1
S(q −1)u(k) = −R(q −1 )y(k) + T (q −1 )y r (k + d + 1)
T (q ) = B ∗ (1) P (q −1 )
1
y r (k + d + 1) = Bm (q−1 ) X(k)
Am (q −1 )
avec, {
deg(R) = nA + 1 − 1 = nA = 2
deg(S) = d + 1 + nB ∗ − 1 = d + nB ∗ ≤ 1
Les deux cas possibles sont donc,
nA = 2 nA = 2
d=0 ou bien d=1
nB ∗ = 1 nB ∗ = 0
En conclusion, le PID n’est applicable que pour des systèmes d’un ordre au
plus égal à 2 et d’un retard pur au plus égal à une période d’échantillonnage.
3.3.2 Poursuite
La fonction de transfert entre y(k) et y r (k) est donnée par,
B ∗ (q −1 )T (q −1 ) r
y(k) = y (k)
P (q −1 )
Pour une poursuite parfaite, i.e., y(k) = y r (k) ∀ k,
{
P (q −1 ) = B ∗ (q −1 )Pc (q −1 )
T (q −1 ) = Pc (q −1 )
l’équation à résoudre est,
A(q −1 )S ′ (q −1 ) + q −(d+1) R(q −1 ) = Pc (q −1 )
Exemple 3.3.1. On considère le système décrit par,
B(q −1 )
y(k) = q −d u(k)
A(q −1 )
avec,
d=1
B(q −1 ) = q −1 (1 + 2q −1 )
A(q −1 ) = 1 + 2.8q −1 − 0.6q −2
Les pôles du système sont {−3 0.2}, le système est donc instable. Le
système est à non minimum de phase car son zéro est instable. On espère
trouver un régulateur RST qui assure la régulation du système selon le
schéma de la figure 3.4. D’après ce schéma,
r
y (k+d+1) r(k) u(k) y(k)
+ Bq
( −1)
T(q−1) 1
q −d
(1− q −1)S(q −1) A(q −1)
-
R(q−1)
y(k) B(q −1 )
= q −d
r(k) (1 − q −1 )A(q −1 )S(q −1 ) + q −d B(q −1 )R(q −1 )
On choisit le polynôme P (q −1 ) tel que les pôles du système en boucle fermée
garantissent un certain degré de performance. De plus, il doit vérifier,
P (q −1 ) = (1 − q −1 )A(q −1 )S(q −1 ) + q −d B(q −1 )R(q −1 )
l’existence et l’unicité de la solution impose,
deg(R) = 3 − 1 = 2 {
R(q −1 ) = r0 + r1 q −1 + r2 q −2
deg(S) = 3 − 1 = 2 =⇒
S(q −1 ) = 1 + s1 q −1 + s2 q −2
deg(P ) = 6 − 1 = 5
avec des poles {0.6, 0.2, −0.5, −0.4, −0.3}. La résolution de l’équation
de Diophantine donne,
{
R(q −1 ) = 15.886 − 18.6992q −1 + 3.1044q −2
S(q −1 ) = 1 − 1.4q −1 − 10.336q −2
P (q −1 ) P (q −1 )
T (q −1 ) = =
B ∗ (1) 3
100
10
80
60 8
40
6
20
0 4
−20
2
−40
−60 0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
r
r(k) y (k+d+1) u(k) y(k)
B q
m( −1) + 1 Bq
( −1)
T(q−1) q −d −1
Am(q −1) - Sm(q−1)+Q(q−1) A(q −1)
R(q−1)
B ∗ (q −1 )T (q −1 )
y(k) = q −d−1
A(q −1 ) [S(q −1 ) + Q(q −1 )] + q −d−1 B ∗ (q −1 )R(q −1 )
le polynôme caractéristique devient maintenant,
1. On calcule R et S pour Q = 0:
2. Le dénominateur devient,
B ∗ (q −1 )P (q −1 ) + A(q −1 )Q(q −1 ) = P2 (q −1 )
B ∗ (q −1 )T (q −1 )
y(k) = q −d−1
B ∗ (q −1 )P (q −1 ) + A(q −1 )Q(q −1 )
3.4.2 Poursuite
Dans ce cas, on prend T (q −1 ) = P (q −1 ). Avec ce choix, on peut montrer
que la loi de commande obtenue minimise le critère,
{ }
1 [ −1
] 2 b0 [ −1
]2
J(k+d+1) = P (q ) (y(k + d + 1) − y (k + d + 1)) +
r
Q(q )u(k)
2 λ
où
B ∗ (q −1 ) = b0 + b1 q −1 + ...
en effet, pour S(q −1 ) = B ∗ (q −1 )S ′ (q −1 ), l’équation de diophantine se réduit
à,
A(q −1 )S ′ (q −1 ) + q −d−1 R(q −1 ) = P (q −1 )
donc,
et puisque
A(q −1 )y(k + d + 1) = B ∗ (q −1 )u(k)
alors,
finalement,
ou encore,
1 z
Γ(t) p 1 z−1
1 z
t p2
kTe Te (z−1) 2
t2 2
p3
k 2 Te2 Te2 z(z+1)
(z−1)3
1 z
e−at p+a e−akTe z−e−aTe
1 Te ze−aTe
te−at (p+a)2
kTe e−akTe (z−e−aTe )2
z
ak z−a
z
(−a)k z+a
a z(1−e−aTe )
1 − e−at p(p+a) 1 − e−akTe (z−1)(z−e−aTe )
w zsin(wTe )
sin(wt) p2 +w2
sin(wkTe ) z 2 −2zcos(wTe )+1
p z(z−cos(wTe ))
cos(wt) p2 +w2
cos(wkTe ) z 2 −2zcos(wTe )+1