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Mr Ali dirige une école de voiles qui offre aux stagiaires la possibilité

d’être héberger et nourrir. Son rôle consiste dans la gestion de l’école et ne


participe pas à l’enseignement. Mr Ali, qui rencontre des difficultés financières,
est assigné devant le tribunal de commerce par l’un de ses créanciers en
payement d’une dette.

Pour sa défense, Mr Ali soutient qu’il n’est pas commerçant et invoque à


l’appui de son argumentation le fait qu’il ne soit pas immatriculé au registre de
commerce

En outre un litige oppose Mr Ali a l’un de ses stagiaires a qui il réclame le


payement du prix d’un stage, que celui-ci prétend avoir déjà payé. Un de ses
camarades (Houcine) témoigne avoir était présent lors de ce règlement.

Deux questions se posent et doivent être successivement envisagées d’une part


le litige opposant Mr Ali a son créancier voile surf, d’autre part, celui
l’opposant au stagiaire.

Première partie ;le litige entre Mr Ali et son créancier

il faut connaitre si le tribunal est compétent ou pas. Il est par conséquent


indispensable de déterminer quelle est la nature juridique de l activité de Mr
Ali, pour savoir si le tribunal saisi est effectivement compétent

Dans le cas pratique, Mr Ali ne participe pas à l’activité d’enseignement, il ne


fait que spéculer sur le travail du personnel qui emploie et propose à ses
stagiaires des prestations matérielles

Par conséquent, Mr Ali effectue des actes de commerce à titre de profession


habituelle.

Le fait qu’il indique pour sa défense qu’il n’est pas inscrit sur le registre de
commerce n’a aucun effet sur sa qualité de commerçant.

Un commerçant non immatriculé est considéré toujours comme un


commerçant de fait et pourra se voir appliqué des sanctions civiles et
pénales pour défaut d’immatriculation

B : la compétence des tribunaux de commerce


Dans ce cas, le litige oppose deux commerçants et concerne bien leurs activités
commerciales : d’une part voile surf est créancier fournisseurs et d’autres part
Mr Ali débiteur d’une dette commerciale

Par conséquent le tribunal de commerce est valablement saisi par le créancier


qui veut obtenir le paiement de sa créance

Deuxième partie : le litige entre Mr Ali et son stagiaire

Mr Ali réclame a l’un de ses stagiaires un paiement que celui-ci soutient avoir
était effectué. Pour prouver ses dires, Mr Brahim se prévaut du témoignage
de l’un de ses camarades de stage qui aurait assisté au règlement

La question qui se pose ici est de savoir si le mode de preuve qu’utilise le


stagiaire est recevable

La recevabilité des modes de preuve dépend de la nature de l’acte, objet du


litige. Il faut par conséquence envisager la calcification de l’acte réalise(A) pour
savoir si le témoignage produit est recevable (B)

A : la qualfication de l’acte

Le contrat est conclut entre Mr Ali et Mr Brahim qui est une personne civile

Mr Brahim partit civile a un acte mixte, peut donc décider d’invoquer les règles
des droits civile ou opter pour les règles des droit commercial se choix est
déterminant on ce qui concernent

B : La recevabilité des modes de preuve

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