Galbraith raconte l’enchaînement des faits, sur la sphère f inancière au cours
des années 1920 jusqu’au krach de l’automne 1929. Il ne se limite pas à Wall Street. Il rappelle aussi que la bulle spéculative a également touché d’autres secteurs, en particulier l’immobilier. Il évoque notamment les erreurs des grands responsables d’établissements bancaires. Il souligne aussi les analyses personnelles d’économistes, comme Irving Fisher dont la conf iance en un marché haussier, et dont la liberté régularisée, n’était sans aucun doute pas f iable. Il essai de prouver certaines choses, comme le fait que la crise f inancière aurait été importée depuis l’économie réelle en raison de signes d’essoufflement de cette dernière dès le printemps. L’économiste raconte l’événement dans toute sa complexité, en évitant d’expliquer le krach uniquement par la faiblesse des taux d’intérêt ou par l’achat des actions avec la dette sur marge. Galbraith consacre en grande partie son dernier af in de trouver un lien entre la crise f inancière de l’automne 1929 et la Grande Dépression des années 1930 : L’activité économique se serre dès le début de l’année 1929 mais il faut noter aussi que la grande dépression ne peut être réduit a la cause d’un appareil productif usé. Galbraith évoque quelques facteurs explicatifs de la crise : • L’économie américaine dépends majoritairement du commerce extérieur qui est lui-même endetté, donc l’économie du pays produit une balance commerciale très f ragile. • Le système bancaire qui ne se caractérise par sa privatisation excessive et donc une liberté qui génère une f ragilité conséquente • Les revenus inégales. • L’insuff isance des connaissances économiques et les mauvaises décisions de l’administration politique du moment. Les facteurs psychologiques doivent être pris en compte car la spéculation correspond à un état d’esprit remplit d’optimisme, et un « désir de s’enrichir rapidement avec le minimum d’efforts » Après le krach, Galbraith constate une meilleure économie et une meilleure politique de gestion f inancière, mais il met en grade contre le risque de la spéculation et la conf iance accordée aux marchés sans contrôle ni surveillance.