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Ministère de la défense

nationale et de la guerre.
Direction de l'infanterie.
Notice provisoire sur le
canon de 25mm [...]

Source gallica.bnf.fr / Service historique de la Défense


Ministère de la défense nationale et de la guerre. Direction de
l'infanterie. Notice provisoire sur le canon de 25mm S.A. Mle
1934 du 22 juillet 1937.. 1940.

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MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE
ET DE LA GUERRE

DIRECTION DE L'INFANTERIE

NOTICE PROVISOIRE
SUR LE

CANON I)E 25MM S. A. MLE 1934

DU 22 JUILLET 1937

CHARLES-LAVAUZELLE & C?
Éditeurs militaires
PARIS, Boulevard Saint-Germain, 124
LIMOGES. 62. Avenue Baudin 53, Rue Stanislas. NANCT
1

1940
NOTICE PROVISOIRE

SUR LE

CANON DE 25MM S. A. MlE J934

DU 22 JUILLET 1937
MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE
ET DE LA GUERRE

DIRECTION DE L'INFANTERIE

NOTICE PROVISOIRE

SUR LE

CANON I)E 25MM S. A. MLE 1934

DU 22 JUILLET 1937

CHARLES-LAVAUZELLE & CIE


Éditeurs militaires
PARIS, Boulevard Saint-Germain, 124
-- LIMOGES. 62. Avenue Baudin 53, Rue Stanislas, NANCY

1940
AVERTISSEMENT.

Le présent document est destiné à toutes les unités


qui disposent du canon de 25""" S. A. modèle 1934.
Il abroge et remplace la Notice provisoire du
12 décembre 1934 sur le canon semi-automatique
HOTCHKISS de 25mm.
TABLE DES MATIÈRES.

TITRE PREMIER.
MATÉRIEL.

CHAPITRE PREMIER.
CANON.
Pages.
ART. I. Description et nomenclature 9
A RT. il. Démontages et remontages 14
ART. III. Fonctionnement le
ART. IV. Inoidents de tir. Moyens d'y remédier sur le terrain. 19
ART. v. Réparations et entretien. Prescriptions générales ...... 21

CHAPITRE II.
AFFUT.

ART. I. Description et nomenclature ' 26


ART. II. Démontages et remontages 27
ART. III. Réparations et entretien 28

CHAPITRE III.
AVANT-TRAINS HIPPOMOBILES.
ARTICLE UNIQUE 28

CHAPITRE IV.
MUNITIONS.

ART. I. Cartouches à balle perforante ,... 29


ART. II. Cartouches à projectile d'instruction 80
ART. III. Cartouche à blanc 30
ART. IY. Signes distinctifs des diverses cartouches si
AUT. V. Cartouche inerte 31
ART. VI. Transport et manipulations des munitions .............. 31
CHAPITRE V.

ART.
.- ....
OUTILLAGES. — RECHANGES ET ACCESSOIRES
DIVERS.

I. Outillages et rechanges
-
Pages.
32
ART. II. Lunettes de pointage 34
ART. III. Accessoires 40
ART. IV. Entretien des lunettes de pointage 41

ANNEXE.
RENSEIGNEMENTS NUMÉRIQUES... 42
NOMENCLATURE du canon 42
— de l'affût 44
TABLE DE TIR (Balle P. et Balle T.P.) 46

TITRE II.
INSTRUCTION TECHNIQUE.

CHAPITRE PREMIER.
ORGANISATION1 DE LA PIÈCE.

ART. I. Composition de la pièce de 25 48


ART. II. Armement ....... 48
ART. III. Instruments d'optique 48
ABT. IV. Outils 49

CHAPITRE II.
ECOLE DU SERVANT.
ABT. I. Fonctions des servants 49
ART. II. Méthode d'instruction pratique ...... 50

CHAPITRE III.
ECOLE DE LA PIÈCE.
ART. I. Exercices d'ordre serré 51
ABT. II. Exercices préparatoires au combat 52
ART. III. Dispositions de combat 52
ART. IV. Mise en batterie „ 53
ART. v. Déplacements au combat 54
ART. VI. Préparation et exécution du tir ............................ 57
ART. VII. Méthode d'instruction pratique ............................ 64
CHAPITRE IV.
ORGANISATION DE LA SECTION
ET DU GROUPE.
Pages.
ART. I. Composition de la section 64
ART. II. Composition du groupe 65
ART. III, Dotations diverses 65

CHAPITRE V.
ECOLE DE LA SECTION ET DU GROUPE.

ARTICLE UNIQUE 66

CHAPITRE VI.
INSTRUCTION DU TIR.

ART. 1.Généralités. Exercices préparatoires de tir 66


ART. II. Tirs d'instruction 66
ART. III. Préparation et exécution du tir sur objectif mobile avec
le projectile de 25 à portée réduite 68
ART. IV. Emploi des cartouches à blanc 70
TABLES pour le tir du projectile à portée réduite 71

TITRE III.
LE CANON DE 25mm AU COMBAT.

CHAPITRE PREMIER.
GÉNÉRALITÉS.

ART. 1. Propriétés du canon dp 25mm. S.A. Mie 1934 .............. 7675

ART. II. Principes d'emploi

CHAPITRE II.
COMBAT OFFENSIF.

ART. 1. Généralités 78
ART. n. Approche et prise de contact ............................. 79
ART. III. Attaque""'''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''' 80
CHAPITRE III.
COMBAT DÉFENSIF.
Pages.
ART. i. Généralités 80
ART. Il. Avant-postes..* 81
ART. Ill. Position de résistance 81
ART. IV. Ligne d'arrêt 82
ART. v. Manœuvre en retraite 82

CHAPITRE IV.
LES ARMES ANTICHARS EN MONTAGNE.

ART. I. Généralités 82
ART. Il. Combat offensif 83
ART. III. Combat défensif ......................................... 84

PLANCHES.
PLANCHES.
TITRE I.
MATÉRIEL

CHAPITRE PREMIER.

CANON.

ARTICLE PREMIER.
DESCRIPTION ET NOMENCLATURE.

1. Le canon de 25 mm. S. A. MIe 1984 se divise en six


parties principales :
— le berceau ;
— le canon proprement dit ;
— la culasse ;
— le frein et le ressort récupérateur ;
- — les mécanismes de culasse et semi-automatiques;
— les mécanismes de détente et de percussion.

Berceau (planche I).


2. Le berceau (1) sert à guider le canon dans ses mou-
vements de va-et-vient.
On distingue sur le berceau :
A l'intérieur : les tenons des glissières du canon.
A la partie supérieure : le carter de protection du ber-
ceau {1 bis), le trou de passage de la tige du piston de
frein et l'écrou de retenue (2) de cette tige.
A la partie inférieure : le trou de passage du guide du
récupérateur et l'écrou de retenue (3) de ce guide ; l'œil
(4) pour la fixation de la chape support du canon au trans-
port; la poignée-pistolet (5).
A l'avant : le collier de guidage (6) du canon.
Sur chaque côté : un tourillon ;(7).
Sur le côté gauche : le carter (a) [8] de lunette de pom-

(a) Un support de lunette au lieu d'un carter, sur les 220 premiers
matériels.
tage, le bouclier auxiliaire <8 bis) '(*) pour masquer le trou
de la lunette dans le bouclier pivotant, le carter de la!
vis de poin,tage en hauteur (9), son levier de blocage (10),
son volant et les vis de butées (11) de réglage de la com-
mande en hauteur ; le carter (12) du mécanisme de mise
de feu et le levier, de détente (13) ; les deux bossages <14)
et le bouton de fixation du garde-corps (15) destiné à pré-
server le tireur du recul du canon.
,Sur le côté droit : le guide de bielle (16) et le heurtoir
(17) sur lequel vient s'arrêter la bielle <18) au cours de
la rentrée en batterie. v

Canon (planche II).


3. Le canon comprend quatre parties :
— le tube-canon ;
— le manchon de culasse;
— la jaquette ;
— le carter du récupérateur.
4. Le tube-canon <19 en acier a une longueur de 1 m. 80;
il est alésé au calibre de 25 mm. ; il porte douze rayures
(à droite) au pas de 721 mm. ((inclinaison : 6°10').
A l'avant : on distingue le filetage (20) pour la fixation'
du cache-flammes.
5. Le manchon de culasse (21) entoure la partie posté-
rieure du tube-canon et le prolonge vers.l'arrière; il for-
me le logement dans lequel se déplace la culasse. On y
remarque :
Sur le côté gauche : le galet de sécurité (22) qui, après
le départ d'un coup, oblige le tireur à cesser son action
sur le levier de détente pour être en état ensuite de faire
partir le coup suivant; la vis d'arrêt limitant l'ouver-
ture de la culasse; le support de relais de détente (23).
Sur le côté droit : le trou de passage de l'axe de mani-
velle de la culasse.
A l'intérieur : les glissières de la culasse et le logement
(24) de l'extracteur. 1

6. La jaquette (25) est vissée sur le manchon de culasse


qu'elle entoure. Elle porte les glissières dans lesquelles
s'engagent les tenons du berceau et sert, en outre, à loger
les différentes pièces du frein. On y remarque :
A l'avant : le bouchon antérieur (26) du frein, dans
lequel passe la tige du piston de frein et l'écrou de ser-
rage (27) de la garniture du presse-étoupe pour interdire
toute fuite d'huile vers l'avant.

(*) Planche V.
A l'arrière le bouchon postérieur (28) du frein auquel
:
est liée la contre-tige du frein -et la vis-bouchon (29) de
l'orifice de vidange du frein.
A la partie supérieure : la vis-bouchon (30) de l'orifice
de remplissage de frein.
A la partie inférieure : l'alésage (31) qui sert de loge-
ment au carter du récupérateur.
'Sur le côté droit : l'attache du ressort de fermeture de
la culasse.
7. Le carter du récupérateur (32) est logé dans l'alésage
inférieur de la jaquette.
On y remarque :
A l'avant : le bouchon antérieur (33) servant d'appui
au ressort récupérateur.
A l'arrière : le bouchon postérieur (34).

Culasse (planche III).

8. La culasse (35) est constituée par un coin qui, en


cours de fonctionnement, se déplace perpendiculairement
à l'axe du tube.
Sur la culasse, on remarque :
A l'avant : la plaque de tir (36) percée d'un trou de
percussion (37).
A l'arrière : l'appui (38) du ressort de percuteur et le
logement (39) du ressort de gâchette.
A la partie supérieure : l'évidement (40) pour l'intro-
duction de la cartouche.
Sur le côté gauche : la rainure (41) de commande du
tenon de l'extracteur ; la butée de retenue (42) de la cu-
lasse en fin d'ouverture; la rainure 1(43) dans laquelle
passe la vis d'arrêt (44) limitant l'ouverture de la culasse.
Sur le côté droit : la rainure (45) dans laquelle circule
le galet de la manivelle de culasse ; les trous d'axe (46 et
47) du percuteur et de la, gâchette.
On peut rattacher à la culasse l'extracteur (48). On y
distingua : son tenon de manoeuvre, sa griffe, son épaule-
ment arrière, son ressort et sa bille d'appui.

Frein et ressort récupérateur (planche II).

9. Le frein tend à assurer l'immobilité de l'affût au


moment du départ du coup et le ressort récupérateur sert
à ramener le canon en position de tir.
Les différentes pièces constituant le frein sont logées
dans un alésage de la jaquette dont l'intérieur est rempli
d'huile.
Elles comprennent :
Le piston avec sa tifje creuse (49) et son grain (50).
La contre-tige (51) de forme tronconique, fix-ée au bou-
chon postérieur du frein et terminée à l'avant par le
tampon de choc (52).
L-e clapet (53) qui laisse un libre passage à l'huile en
cours de recul, mais qui freine ce passage, en cours de
rentrée en batterie, interdisant ainsi tout retour brusque
du canon en position de tir.

10. Le ressort récupérateur (54) en deux tronçons, ayant


son point mobile sur le bouchon antérieur du carter et
son point fixe sur la face antérieure de la tête du piston,
sollicite vers l'avant le carter du récupérateur. Entre les
deux tronçons est placé un gnide de jonction.

Mécanismes de culasse et semi-automatique


(planches 1 et III).

11. Le mécanisme de culasse comprend :


— Ja manivelle d02 culasse ;
— le levier de manœuvrez-
Le mécanisme semi-automatique comprend :
— la bielle ;
— le ressort de fermeture.
La manivelle de culasse (55) est axée dans le manchon
de culasse; elle se termine par un galet (56) qui se dé-
place dans la rainure :(45) de la calasse. C'est le mouve-
ment de rotation de cette manivelle qui provoque le mou-
vement vertical de la culasse.
Le levier de manœuvre 1(57) est solidaire de la mani-
velle de culasse. Il présente :
Vers l'extérieur : le levier de manœuvre proprement
dit <58), le bras de soulèvement (59) de la bielle : la came
d'armement <60) du percuteur.
Vers l'intérieur : la manivelle (61) de bielle.
La bielle .(1S) est axée sur le bouton de la manivelle
de bielle. On y distingue : son cram, (62) qui, en cours de
fonctionnement, vient au contact du heurtoir ; son bec
(63), et son crochet (64) de fixation au ressort de ferme-
ture.
Le ressort de fermeture (65) est fixé d'une part à la
bielle, et d'autre part à une attache (66) portée par la
jaquette. Il tend toujours à fermer la culasse et K solli-
citer vers le bas le bec de bielle,
Mécanismes de détente et de percussion
(planches III et IV).
12. Mécanisme de détente. — Le mécanisme de dé-
tente permet le départ du coup à la volonté du tireur;
il comprend
— le levier de détente ;
—1 un certain nombre d'organes destinés à assurer la
sécurité de la percussion ;
— le relais de' détente et la détente ;
— la gâchette et son ressort.
Le levier de détente (13) est axé sur le berceau. On y
remarque : la queue (67), la butée (68) et la butée-
guide (69).
Les organes destinés à assurer la sécurité de la per-
cussion comprennent :
— la tringle de mise de feu ;
— le mentonnet;
— le ressort commun à la tringle de mise de feu et au
mentonnet ;
— la came de manœuvre du mentonnet ;
— la tige de poussée et son ressert.
Tous ces organes sont placés dans un carter de mise de
feu qui fait partie intégrante du berceau. Ce carter est
muni d'un couvercle (70) qui lui est fixé par deux gou-
pilles fendues (71).
La tringle de mise de feu (72) reste en contact avec Je
levier de détente sous l'effet du ressort (73) commun à
la tringle de mise de feu et 'au mentonnet.
Sur la tringle de mise de feu est rivé un ergot.de butée
(74) destiné à empêcher tout recul exagéré de la. tringle.
Le mentonnet (75) est axé sur la tringle d'armement.
Il comprend deux becs :
— un :bec (76) de contact avec la tige de poussée;
. — un 'bec <77) de contact avec la came de manœuvre
du mentonnet.
Le ressort commun à la tringle de mise de f-eu et au
mentonnet tend toujours à faire tourner CIe dernier vers
le haut.
La came de manœuvre (.78) du mentonnet est axée sur
le carter de mise de feu ; elle repose par son poids sur le
mentonnet- Elle se trouve, sur le passage du galet de
sécurité axé sur un support (79) fixé sur le manchon de
culasse.
La tige de poussée ,(80) est en contact d'une part avec
le relais de détente, d'autre part avec le mentonnet par
son extrémité antérieure.
Le ressort de la tige de poussée tend à porter 1a. tige
de poussée vers l'avant.
Le relais de détente (81) est axé sur l'axe de détente
(83) et transmet ainsi le mouvement à la détente (S2) ;
le ressort de détente (84) tend à porter la détente vers le
haut.
La gâchette (85) est axée sur la culasse; son cran (86)
immobilise l'axe du percuteur et par suite le percuteur.
Le ressort de gâchette (87) sollicite constamment la
gâchette vers le haut.
13. Mécanisme de percussion. — Le mécanisme de
percussion assure la mis-e de feu ; il comprend :
— le percuteur et son axe ;
— la chaînette;
— le ressort du percuteur ;
— le levier d'axe du percuteur.
Le percuteur 0(88) est logé à l'intérieur de la culasse ;
il est muni d'une pointe.
La chaînette (89) est axée sur le percuteur et constitue
un desi points d'appui du ressort de percuteur.
Le ressort du percuteur (90) est un ressort à lames,
qui tend constamment à écarter ses deux branches, solli-
cita'nt ainsi le percuteur vers l'avant.
Le levier d'axe du percuteur (91), axé sur le côté droit
de la culasse, sert à armer le percuteur sous l'action de
la came d'armement du levier de manœuvre.

ARTICLE II.
DÉMONTAGES ET REMONTAGES.

Démontages.

(Les démontages qui ne sont pas indiqués aux nos 14


à 18 sont interdits.)

14. Culasse et extracteur.


La culasse étant fermée, engager le crochet de mon-
tage dans l'anneau arrière du ressort de fermeture. Tirer
fortement vers l'arrière. Soulever, et enlever le ressort.
Dévisser la vis d'arrêt de la culasse à l'aide d'un cro-
chet de montage. Faire tourner avec la main droite le
levier de manœuvre, tout en maintenant la culasse avec
la main gauche, jusqu'à ce que le galet de manivelle ait
quitté sa rainure. Retirer la culasse vers le bas. Enlever
l'extracteur en le tirant vers l'arrière.
15. Mécanisme semi-automatique.
Dans l'opération de démontage de la culasse, la bielle
suit le mouvement de rotation du levier de manœuvre
vers l'arrière, de telle sorte qu'à la fin de ce mouvement
elle n'est plus prisonnière entre le manchon et le levier
de manœuvre.
Retirer la bielle en la faisant échapper vers la gauche.
16. Levier de manoeuvre et manivelle de culasse.
Les opérations décrites aux nos 14 et 15 étant effec-
.
tuées :
Avec l'aide du tournevis spécial, enlever la vis fixant le
levier de manœuvre à l'axe de manivelle;
Retirer le levier de manœuvre vers la droite, et la ma-
nivelle de culasse vers la gauche.
Ce démontage, qui n'est pas nécessaire pour effectuer
l'entretien journalier du matériel, doit être exceptionnel.
17. Organes portés par la culasse.
La. culasse étant enlevée, appuyer sur la gâchette pour
désarmer le percuteur ; introduire la lame du tournevis
spécial dans le logement de la naissance des deux bran-
ches du ressort du percuteur ; appuyer avec la lame du
tournevis sur ce ressort ; dégager la chaînette ; enlever le
ressort ; faire tourner la chaînette pour dégager l'axe du
percuteur ; chasser le ressort de gâchette de son logement
en s'aidant d'un chasse-goupille et d'une massette; enle-
ver la gâchette ; sortir l'axe du percuteur de son loge-
ment ; retirer le percuteur.
18. Mécanisme de mise de feu. (Démontage excep-
tionnel.)
Sortir les goupilles de fixation du couvercle du carter ;
enlever le couvercle ; retirer la tige de poussée et son
ressort de rappel en faisant .basculer l'extrémité avant
vers la gauche; saisir l'a tringle de mise de feu ; l'enlever
ainsi que le mentonnet, en tirant à gauche; décrocher
leur ressort.
19. Canon. (Démontage exceptionnel.)
Enlever le cache-flammes, le ressort de fermeture et le
gardje-corps ; placer la bielle sur le doigt d'accrochage du
ressort; enlever les goupilles fendues de retenue des
écrous des tiges de piston de frein et de guide du récu-
pérateur; dévisser les écrous, les enlever, tirer vers l'ar-
rière le canon en soutenant la partie arrière ; dégager
lies glissières de 'la jaquette des tenons du beroeau; le
tube repose encore à l'avant sur son collier de guidage;
saisir (deuxième servant) le tube en arrière du collier de
guidage; retirer complètement le canon et l'enlever.

Montages.

20, Pour effectuer les divers remontages, exécuter les


opérations en suivant l'ordre inverse du démontage.

ARTICLE III.
FONCTIONNEMENT.

21. Lorsque le percuteur frappe l'amorce, il provoque


le départ du coup.
Les gaz, agissant sur la culasse, par l'intermédiaire de
l'étui, font reculer l'ensemble canon-culasse.
Dans ce mouvement de recul, le ressort récupérateur
est comprimé ; sa détente reporte l'ensemble canon-culasse
en avant.
Pendant le mouvement de rentrée en batterie se pro-
duisent les opérations suivantes :
Retrait et armé du percuteur ; ouvertur-e de la culasse ;
éjection et mise en tension du ressort de fermeture.
Le canon achève sa rentrée en batterie, culasse ouverte.
L'introduction d'une cartouche dans la chambre dé-
clenche la fermeture automatique de la culasse.
Seules les opérations de chargement et de percussion
ne sont pas automatiques.
22. Retrait et armé du percuteur.
Pendant le mouvement de. recul, la bielle et le ressort
de fermeture sont entraînés. A un certain point du recul,
le cran de bielle dépasse le heurtoir ; la bielle, qui est
toujours sollicitée vers le bas par son ressort, s'abaisse;
Le canon, ayant terminé son recul, rentre en batterie
en ramenant la bielle avec lui. Un peu après le c-ommen-
cement de cette rentrée en batterie, le cran de bielle vient
rencontrer le heurtoir ; la bielle se trouve donc arrêtée.
Mais le canon continue son mouvement vers l'avant. Il
s'ensuit que la bielle-forme barre de poussée en arrière
sur le levier de manœuvre et fait tourner ce leviers vers
l'nrrière. La came d'armement du lèvier de manoeuvre
.
appuie sur le levier, d'axe du percuteur provoquant la
rotation de cet axe ; il se produit le retrait du percuteur.
Pendant cette rotation, le cran de l'armé du percuteur a
franchi le cran de gâchette, qui maintient alors le per-
cuteur il sa position arrière; il y a eu armé du fer cu-
teur (1).
23. Ouverture de la culasse.
La manivelle de culasse, qui est solidaire du levier de
manœuvre, tourne 'elle aussi de l'avant vers l'arrière. La
forme <le la rainure du galet de manivelle de. culasse est
telle que, à la fin de la première opération i(n' 21), le
galet de manivelle de culasse oblige cette dernière à
s'aboisser. Il y a ouverture île la culasse.

24. Ejection.
Dans le mouvement de descente de la culasse, le tenon
de l'extracteur, guidé par sa rainure, arrive sur la rampe
d'extraction ; l'extracteur prend un mouvement- brusque
vers l'arrière ; éjecte la douille hors du canon ; il y a
éjection.

25. Mise en tension du ressort de fermeture.


Dans son mouvement vers l'arrière, l'extracteur vient
s'accrocher par son épaulement à la tranche arrière du
manchon, son tenon vient se placer au-dessus de la butée
de culasse et maintient la culasse à sa position d'ouver-
ture. Le ressort de fermeture reste alors en tension.
A la fin de cette opération, au moment où le levier de
manoeuvre achève sa rotation, le bras de soulèvement
vient qu contact de la bielle, la soulève -et la dégage du
heurtoir.
Le canon termine ensuite sa rentrée en batterie, culasse
Quverte.
26. Chargement, fermeture de la culasse.
Lorsqu'on lan ce à la main une cartouche dans la cham-
Qre, le bourrelet de la cartouche vient frapper la griffe
de l'extracteur; celui-ci bascule -et son épaulement se
décroche de la tranche arrière du manchon ; l'extrac-
teur est alors entraîné en avant par la cartouche. 'Son
tenon quitte sa butée sur la culasse, celle-ci devient libre ;
le ressort de fermeture s.2 détend et entraîne la bielle, le
levier de manœuvre et la manivelle ; cette dernière oblige
la culasse il s'élever et se fermer en achevant de pousser
la cartouche dans la chambre.
27. Percussion.
En tirant sur le levier de détente, on fait basculer le

(1) Peur le premier coup, il faut ouvrir la culasse à la main. Cette


Opération assure l'armé et le retrait du percuteur.
relais de détente et la détente qui appuie sur la gâchette
et libère le percuteur., Oe dernier, rendu libre, pivote sous
l'action de son ressort -et vient percuter l'amorce provo-
quant le départ du coup.
28. Fonctionnement du dispositif de sécurité.
Après le départ du coup, les pièces du, mécanisme de
mise de feu sont dans la .positi-on suivante : le tireur
continue l'action die la main sur le levier de détente; la
tige de poussée et le relais de détente sont à leur position
maximum arrière; le mentonnet est à sa position d'élé-
vation maximum et sa came de manœuvre se trouve sur
le passage du galet de sécurité, le ressort de la tige de
poussée, est comprimé.
Pendant la première partie du recul, le galet rencontre
la came de manœuvre du mentonnet et l'oblige à s'abais-
ser ainsi que le mentonnet ; la tige de poussée, libérée du
mentonnet, se porte vers l'avant sous l'action de son res-
sort et reprend sa position de (repos. L'extrémité anté-
rieure de la tige de poussée vient se placer sur le .bec
du mentonnet et emipêche ce dernier de remonter, tant
que le tireur maintient son action sur le levier -de détente.
Le relais de détente, qui participe aux mouvements du
canon ¡(recul et rentrée en batterie) ne pourra rencontrer
la tige de poussée lors de la rentrée en batterie, même
après la fermeture de la culasse. On obtient ainsi la
sécurité de la percussion.
Pour faire partir le coup suivant, le tireur doit cesser
son action sur le levier de détente. Celui-ci, sous l'action
!du ressort commun à la tringle de mise de feu et au
mentonnet, reprend sa position de repos, ainsi que le men-
tonnet qui est libéré de l'extrémité antérieure de la tige
de poussée.
D'autre part, l'action sur le levier de détente est sans
effet : '
1° !Si le canon n'est pas complètement rentré en bat-
terie (action du mentonnet et du galet de sécurité). : c'est
la sécurité de retour en batterie;
20 Si la culasse est ouverte ou incomplètement fermée
(gâchette hors d'atteinte de la détente) : c'est la sécurité
de fermeture.
29. Fonctionnement du frein.
Pendant le recul de l'ensemble canon-culasse, le loge-
ment des organes du frein, ainsi que la contre-tige, parti-
cipent au recul, pendant que la tige du piston du frein,
liée au berceau, reste immobile.
L'huile contenue dans le frein doit alors passer de la
partie avant du frein à la partie arrière en empruntant
l'espace laissé entre le grain du piston et la contre-tige.
Cet espace, variable suivant l'épaisseur de la contre-tige,
permet de régler la vitesse du recul du canon.
Pendant ce recul, la contre-tige se retirant de l'intérieur
de la tige creuse du piston, y laisse un espace vide qui
doit se remplir d'huile.
Le clapet, coulissant sur la portion cylindrique de la
contre-tige sur laquelle il est monté, est venu se placer
par inertie contre le tampon de choc découvrant les trous
de passage d'huile. La résistance offerte au passage de
l'huile par le grain de piston est, par suite, nulle.
Pendant le recul, le ressort récupérateur se bande; sa
force, devenant prépondérante, porte le canon vers l'avant.
L'huile contenue dans la partie arrière du frein doit alors -
passer dans la partie avant, et l'huile contenue dans la
tige creuse du piston doit en sortir. Comme l'espace laissé
entre le grain du piston. et la contre-tige a été calculé
pour une vitesse de recul notablement 'plus grande que
la vitesse de rentrée en batterie, le passage de l'huile de
' la partie arrière à la partie avant du frein n'entraîne pas
un freinage suffisant. Il n'en est pas de même pour l'huile
contenue à l'intérieur de la tige creuse du piston; le
clapet, par inertie, vient se plaquer contre la contre-tige,
masquant ainsi les trous dont il est percé et l'huile doit
emprunter le passage laissé entre la périphérie du clapet
et l'intérieur de la tige du piston.
Cet espace, fonction du diamètre extérieur du clapet,
est calculé pour régler la vitesse de rentrée en batterie
du canon.
Tout choc en fin de mouvement est d'ailleurs interdit
en raison de l'obturation progressive du canal antérieur,
percé dans la tige du piston, par le tampon de choc.

ARTICLE IV.
INCIDENTS DE TIR.
MOYENS D'Y REMÉDIER SUR LE TERRAIN.

30. Les incidents de tir proviennent, en général, des


deux causes énumérées ci-après :
— encrassement exagéré des pièces du mécanisme;
— mauvais état des cartouches.
31. Le retour en batterie est incomplet.
On constate que la bielle reste arc-boutée sur le heur-
toir et ne s'est pas soulevée.
Causes. — Lenteur de rentrée en batterie ; ressort récu-
pérateur trop faible; glissières malpropres ou dégradées;
huile trop froide (1).
Remède. — Donner un coup sur le levier de manœuvre
pour le faire tourner et provoquer le soulèvement de la
bielle; la rentrée en batterie s'achève toute seule.

32. Le canon rentre en batterie, culasse fermée.


Le cran de bielle n'a pu atteindre le heurtoir par suite
d'un recul insuffisant ou la bielle a franchi le heurtoir
avant d'avoir ouvert la culasse à fond.
Causes :
1er CAS. — Huile trop froide (1) ; glissières malpropres
ou dégradées, charge de poudre insuffisante.
2° CAS. — Ressort de fermeture trop faible ou résistance
anormale à l'ouverture de la culasse (frottement exagéré
de la culasse sur ses glissières, résistance 'à l'extraction :
étui gonflé, chambre sale).
Remède ;
Faire tourner le levier -de manœuvre à la main pour
ouvrir la culasse; puis, suivant le cas, mettre en place
le ressort de rechange, huiler la culasse, nettoyer la
chambre.
33. La mise de feu ne se produit pas.
Cause : Incident. généralement imputable à la cartou-
che.
Remède : Faire tourner le levier de manœuvre d'une
quantité suffisante pour entendre le déclic produit par
l'armé -du percuteur, appuyer à nouveau sur la détente.
Si la mise de feu ne se produit pas, changer la car-
touche.
D'une façon, générale, en cas de raté, attendre une demi-
minute avant d'ouvrir la culasse, un long- feu ayant pu se
produire.
34. L'extraction de l'étui ne se produit pas.
Causes : Douilles mauvaises ayant subi un gonflement.
Extracteur détérioré.
Remède : Introduire la hampe d'écouvillon dans le
canon et frapper fortement sur le culot de l'étui. Vérifier
l'état de la griffe d'extracteur.
35. La balle reste dans le tube après le départ du
coup.

(J) Lorsque la température extérieure se maintien! au-dessous de


zéro degré, remplacer dans le frein la valeur d'un verre à liqueur
d'huile, par l'a ùiêine quantité de pétrole,
Causes : Charge de poudre trop faible ou poudre dé-
composée.
Remèdes : Démonter une cartouche en laissant la charge
de poudre dans, la douille ; bourrer cette dernière avec un
morceau de papier ; l'introduire dans. la chambre et faire
partir le coup à l'aide d'un cordeau après avoir fait éloi-
gner les servants ou les avoir abrités.

ARTICLE V.

RÉPARATIONS ET ENTRETIEN.

Prescriptions générales.

36, Le remplacement des pièces usagées ou bors de ser-


vice, par les rechanges dont sont dotées la pièce,ou la
section, est exécuté par le personnel d'après les ordres
du commandant de l'unité. Tout changement de pièce est
suivi de la vérification immédiate du fonctionnement de
la pièce neuve.
La mise en place de-cette dernière ne doit comporter
aucune opération d'ajustage à la lime.
37. Le remplacement des rechanges est assuré par le
commandant de compagnie qui adresse ses demandes au
chef de corps,
Les rechanges doivent toujours être constitués et recom-
plétés par des pièces neuves,
38. Dans tous les cas oÙ les démontages autorisés à
l'article II du présent chapitre ne peuvent être réalisés
par les moyens prescrits? le matériel doit être envoyé étiez
le maître-armurier.
39. Après chaque tir ou manœuvre, le matériel est
nettoyé, graissé et huilé. L'entretien journalier ne néces-
site qu'un démontage sommaire, mais quand les circons-
tances locales l'exigent et, en particulier, en pays sablon-
neux, le nettoyage et le graissage complets doivent être
fréquents.
Afin d'éviter des franchissements de bielle, il y a lieu,
lorsque le matériel, dépourvu de sa housse, a roulé sur
des terrains boueux, de nettoyer soigneusement, avant
l'exécution d'un tir, le heurtoir et surtout l'extrémité an té-
rieure de la bielle»
40. On emploie pour le nettoyage la graisse consi-stante,
l'huile oléonaphte et le pétrole, à l'exclusion de tous autres
ingrédients; tels que : brique pilée, poudre d'émeri, .etc.,
dont l'usage est interdit..
L'emploi du pétrole facilite beaucoup le nettoyage des
pièces très encrassées ; mais il faut, après s'en être servi,
et pour éviter l'oxydation, procéder à un nettoyage minu-
tieux avant de graisser.
Le nettoyage s'exécute suivant les procédés indiqués
dans l'Instruction sur l'armement et le matériel de tir,
lre partie,"chapitre II, articles 1 à 7.

Prescriptions particulières.

41. Canon.
Nettoyer les surfaces extérieures'en employant au be-
soin un chiffon imbibé de pétrole, essuyer ensuite avec
un linge sec.
Le mécanisme semi-automatique, la culasse, l'extrac-
teur et la manivelle étant enlevés, laver à .grande eau
l'âme et la chambre du canon en se servant de l'écou-
villon fil d'acier ; essuyer et sécher, puis graisser modé-
rément en se servant de l'écouvillon soie de porc (1).
Après un tir prolongé, il peut a-rriver que le canon soit
encuivré et qu'il soit nécessaire de le nettoyer.
Un procédé pratique pour enlever l'encuivrage consiste
après avoir obturé la bouche du canon (avec un tampon
de cire par exemple) à rémplir celui-ci de la solution
suivante : -
Pour un litre :
Persulfate d'ammoniaque pulvérisé. /.. 160 g.
Carbonate d'ammoniaque pulvérisé.... 53 g.
Eau ammoniacale à 28 p. 100 ........ 550 c. c.
350 c. c.
Eau distillée .JT
Cette solution a la propriété de dissoudre le cuivre sans
attaquer l'acier; elle peut donc rester plusieurs heures
sans inconvénient à l'intérieur du canon.
Suivant l'importance de l'encuivrage, renouveler l'opé-
ration plusieurs fois, jusqu'à ce que la solution reste
claire, ce- qui indique que l'encuivrage a disparu.
Laver ensuite à grande eau, essuyer et graisser.
Essuyer convenablement le logement de la culasse, de

(1) En temps de paix, et lorsque l'arme n'est pas en batterie, en


campagne, il est recommandé d'introduire la 'baguette par la bouche
du canon (pour éviter de dégrader la chambre) et à cet effet d'utiliser
le guide-baguette.
l'extracteur, de la manivelle, graisser ensuite très légè-
rement.
42. Culasse et extracteur.
Démonter la culasse et ses divers organes. Nettoyer et
graisser légèrement ; gra isser à l'huile les logements des
axes de percuteur et de gâchette graisser légèrement l'ex-
tracteur.
43. Mécanisme semi-automatique.
Nettoyer et graisser légèrement ; veiller à ce que le
cran de bielle soit toujours dans un grand état de pro-
preté ; en évitant, de façon absolue, l'emploi d'ingrédients
tels que : brique pilée, poudre d'énteri, etc.

44. Glissières.
/
Le canon étant enlevé, nettoyer la surface intérieure
de la glissière en retirant l'ancienne graisse et en em-
ployant si c'est nécessaire un chiffon imbibé de pétrole,
puis graisser abondamment.

45. Récupérateur.
De temps en temps, démonter le récupérateur ainsi
qu'il est expliqué ci-après. Nettoyer complètement l'inté-
rieur du carter ainsi que le ressort et le guide du récu-
pérateur. Essuyer et remonter après avoir graissé abon-
damment.
Le démontage des ressorts récupérateurs s'opère de la
façon suivante :
Démonter la masse reculante.
Fixer, sur le filetage du récupérateur, la douille en
bronze de l'appareil de montage et de démontage du res-
sort.
Visser à fond la douille.
Amener, avec l'écrou de l'appareil, la douille mobile en
contact du bouchon antérieur du cylindre.
Commencer le desserrage du bouchon antérieur avec
une clé à ergot en maintenant en place, avec une deuxième
clé, le bouchon postérieur. Pendant le dévissage du bou-
chon antérieur, agir en même temps sur l'écrou de l'appa-
reil pour accompagner le bouchon dans son mouvement.
Continuer à dévisser jusqu'à ce que le bouchon soit
libéré du carter. *
Enlever tout l'ensemble guide du récupérateur, ressort
et appareil de montage et de démontage.
Continuer le dévissage de l'écrou de la douille mobile
jusqu'à ce que le ressort soit complètement débandé.
Enlever l'appareil de montage et de démontage.
Enlever le ressort récupérateur. -
NOTA. — Veiller pendant le dévissage de l'écrou de
douille mobile à ce que l'appareil reste bien en prise avec
le guide du récupérateur.

46. Frein.
Pour régler normalement le recul du canon et pour
éviter les détériorations, le frein doit être rempli d'huile
.
oléonaphte.
Pour parer le frein, le canon étant placé sur l'affût :
Enlever l'écrou de retenue du guide du récupérateur.
Enlever la vis-bouchon de l'orifice de remplissage du
frein.
Verser lentement l'huile -oléonaphte par cet orifice au
moyen de l'entonnoir.
Faire aller et venir, à la main, le canon dans ses glis-
sières sans brusquerie, afin de provoquer le déplacement
du piston de frein dans son logement ; pendant cette opé-
ration, maintenir fermé l'orifice de remplissage du frein
avec un doigt ou avec son bouchon.
Continuer à verser de l'huile jusqu'à ce qu'elle s'échappe
sans air par l'orifice de remplissage.
Replacer l'écrou de retenue du guide du récupérateur,
puis la vis-bouchon -de l'orifice de remplissage.
On remédie à toute fuite d'huile par un blocage éner-
gique des bouchons antérieurs et postérieurs du frein et
des presse-étoupe, ou par un remplacement des joints en
cuir.
La capacité du cylindre de frein est d'environ 0 lit. 32.

47. Crochet d'exercice.


A l'instruction, lorsqu'il n'y a pa;s de cartouche dans la
chambre, le percuteur frappant à vide est soumis à des
chocs nuisibles qui risquent d'entraîner la rupture de sa
pointe.
Pour éviter cette rupture, on utilise un crochet d'exer-
cice dont le rôle est de diminuer la tension du ressort de
percuteur.
Cette pièce, qui se trouve dans la boîte aux accessoires,
se place entre la chaînette du percuteur et l'extrémité
de la branche inférieure du ressort de percuteur (Plan-
che III bi8).
Avant de commander un tir réel, avoir éoin d'enlever le
crochet et de remettre le 'ressort de percuteur à sa posi-
tion d'accrochage sur la chaînette,
CHAPITRE II.
AFFUT.

ARTICLE PREMIER.
DESCRIPTION ET NOMENCLATURE.

4S. L'affût du cahon de 25mm S. A. Mle 1934 comprend


quatre parties essentielles :
• — le corps d'affût ;
— le support pivotant ;
— les deux flèches ;
— l'essieu et les deux roues.
49. Corps d'affût (planche VI).
Le corps d'affût (1) relie l'affût aux roues ; il com-
prend :
A l'avant : le pivot (2) de redressement du corps d'affût
s'engageant dans le support d'essieu ; l'écrou de main-
tien (2 bis) de ce support d'essieu portant un anneau
(2 ter) de traction à la bricole.
Dans la partie centrale : le pivot vertical (3) autour
duquel s'engagent les têtes de flèche et leur chapeau de
retenue (4). Ce pivot sert, en outre, de logement au pivot
du support pivotant.
A l'arrière : le secteur denté (5) de pointage en direc-
tion.
A la partie inférieure : un évidement (6) dans lequel
est placé le cliquet (7) d'arrêt des.Sèches.
De chaque côté, les butées des têtes de flôehe à leur
position ouverte et à leur position fermée.

50. Support pivotant (planche VI).


Le support pivotant (8) comprend :
De chaque côté : un flasque (9) sur lequel on remarque
un porte-tourillon (10) et son chapeau de palier (11) ; une
butée (12) ainsi qu'une troisième butée placée à l'avant.
Du côté gauche : le secteur denté (13) de pointage en
hauteur ; le carter (14) du mécanisme de pointage en
direction et son volant.
Du côté droit : le support (14 bis) du cache-flammes
pendant le transporta
A l'arrière : le support (15) de la vis de pointage en
direction, les vis mobiles (16) de réglage du support, le
doigt d'arrêt (17) du support pivotant sur le corps d'affût.
51. Flèches (planche V).
Chacune des deux flèche# (19) comprend trois parties :
— une tête;
— un corps ;
— une bêche.
Les têtes (20) des flèches sont axées verticalement sur
le corps d'affût et s'encastrent l'une dans l'autre. Elles
sont prolongées chacune par un iras (21), qui, dans la
position de transport, vient s'appuyer sur une butée portée
par l'essieu et assure la rigidité du matériel au transport.
Chacune des têtes de flèche porte un anneau (21 bis)
jde traction à la bricole.

on remarque :
Les corps de flèche (22) sont en tôle ; sur chacun d'eux,

La poignée de flèche (23) et l'ormeau (24) pour le pas-


sage de la barre de traction ; une traverse mobile (25)
maintient les flèches à la position ouverte pour le tir ;
au transport, cette traverse se replie le long de la flèche
droite.
On remarque.:
'Sur le corps de la flèche gauche : les supports (26) de
la barre de traction.
Sur le corps de la flèche droite : les brides de fixation
(26 bis) de la clé du caclie-flammes.
Les btches (27) comprennent une partie plate et un
soc (28) rabattable pour le transport. On remarque sur
chacune d'elles le dispositif de verrouillage (29) des bê-
ches au transport; le levier de manœuvre (30) des socs
rabattables, les butées de retenue (31) de ces leviers au
transport.
Sur la bêche de la flèche droite, on remarque, en outre,
l'anneau d'attèlàge (32). -

52. Essieu et roues (planche V).


L'essieu (33) -porte à la partie médiane un support d'es-
sieu (34) dont la douille sert de logement au pivot de
redressement du corps d'àfeût.
Sur l'essieu sont montés : les deux butées (35) des
têtes de flèche au transport ; les supports (36) de bouclier
fixe et les roues (37) portant chacune un dispositif de
blocage pendant le tir.
Les roues sont à bandage élastique increvable.
Les matériels de fabrication récente (1) sont munis de
(1) A- partir du matériel n° 1945,
roues à voile renforcé par des nervures. Leurs moyeux
sont pourvus de roulements à galets. Ces matériels-.sont
plus particulièrement aptes aux déplacements sur route,

Bouclier (planches V et VI).


Le bouclier se compose de deux plaques de 7 millimètres
d'épaisseur :
— une plaque fixée à l'essieu et au pivot du corps de
l'affût et portant la chape-support du canon pour le trans- .
port ;
— une plaque montée sur le support pivotant (1).

ARTICLE II. -
DÉMONTAGES ET REMONTAGES.

53. Les démontages sont exceptionnels et ne se justi-


fient que pour procéder aux réparations et il l'entretien
de certains organes; ils ne sont faits que par les armu-
riers. Il en est de même des opérations de rattrapage de
jeu dfi à l'usure des organes de pointage.
54. Rattrapage dû jeu dit pointage eh direction.
Effacer les pointeaux; d'arrêt des vis mobiles à l'aide de
la clé de réglage de la lunette, avec la main gauche;
manœuvrer les vis mobiles de réglage à l'aide d'une clé
à molette, avec la main droite.
NOTA. — En tournant les vis mobiles dans. le SENS in-
verse du mouvement des aiguilles d'une montre, on rap-
proche la vis de pointage de son secteur.
55. Rattrapage de jeu de pointage en hauteur.
Retirer le canon de son berceau; desserrer les quatre
boulons de fixation du carter de la vis dé pointage.
Effacer les pointeaux d'arrêt des vis-buté&s de réglage
à l'aide de la clé de réglage de la lunette avec la main
droite. Manoeuvrer les vis-butés fi l'aide d'une clé à
molette de la main gauche.
Lorsque le rattrapage de jeu est obtenu, resserrer les
quatre boulonsde fixation du carter de la vis de pointage.

(1) Jusqu'au n° 1944 inclus, les matériels ont été livrés avec une
partie relevable (artieulée sur la plaque supportée par l'essieu). Pour
le transport, elle est maintenue à la position relevée au moyen de deux
crochets; elle est rabattue lors de la mise en batterie
Canon de 2S mm. 1...
ARTICLE III.
RÉPARATIONS ET ENTRETIEN.

Prescriptions générales.
56. Les prescripti-ons indiquées pour le canon (nos 36
-et. suivants) sont applicables à l'affût.

Prescriptions particulières (planche VII).


57.. Nettoyer à sec ou laver suivant l'état d'encrasse-
ment toutes les parties apparentes. Sécher ensuite, au
chiffon, les parties lavées.
Pour les graissages, suivr-e les prescriptions indiquées
sur le schéma de graissage. Sur les matériels d'ancienne
fabrication, à roulement lisse, graisser fréquemment les
moyeux.
Les jnécanismes d'affût doivent toujours être abondam-
ment lubrifiés.
-Les parties de l'affût munies de bouchons Técalémit
sont graissées au moyen de la pompe; les organes mùnis
de trous graisseurs sont abondamment huilés.
Ne jamais laver le matériel au jet.
58. Afin d'éviter une usure prématurée des organes de
roulement et la formation de jeu dans les: mécanismes
de pointage, préjudiciable à la précision, il est interdit,
en temps de paix, de faire rouler lé matériel sur des
terrains très accidentés et à vive allure derrière camion
ou chenillette.
Ces exercices n-e seront autorisés qu'exceptionnellement
pour de faibles parcours et à l'occasion de manœuvres
importantes.
Il est encore interdit en tout temps :
— d'exécuter des virages à. angle droit -et des mouve-
ments de recul ;
— sauf pour les déplacements à bras de faible ampli-
tude, de faire rouler le matériel si la chape-support n'est
pas en place.
CHAPITRE III.
AVANT-TRAINS HIPPOMOBILES.

ARTICLE UNIQUE.
59. La traction hippomobile du canon de 25 est assurée
normalement par un seul cheval attelé :
— soit à un avant-train léger métallique. : avant-train
d'mfanterie Mle 1936 pour canon de 25mm S. A. Mle 1934;
— soit provisoirement, à une voiturette américaine
aménagée en avant-train.

60. Le chargement de l'av-ant-train M18 1936 comprend


»
— 2 caisses de 12. cartouches brélées sur le châssis (1)
et, dans le coffre aux accessoires :
— 1 trousse à outils et accessoires pour le canon
(trousse n° 1) ;
— 1 étui de baguette et écouvillons (trousse n° 2) ;
— 1 sac à chiffons (trous-se n° 3) ;
— 4 bricoles pour la traction à bras ;
— 4 sangles pour le transport des caisses.
,

61. Le chargement de la voiturette aménagée' com-


prend :
— 2 caisses de 12 cartouches )i Dans les deux comparti-
brélées par les courroies du ca- ments arrière du ca- -
dre (1) / ( dre;
— 1 coffre aux accessoires [
(même composition que ci-des- Dans le compartiment
sus) brélé par les courroies du r avant du cadre ; »
cadre ...................... '
— 1 ballot de pansage, fixé Au-dessus , du
, coffre
~
.
par les courroies de brélage du accessoires, aux
cadre
— 4 bricoles pour la traction à bras ;
— 4 sangles pour le transport des caisses à munitions.

CHAPITRE IV.

MUNITIONS.

ARTICLE PREMIER.
CARTOUCHES A BALLES PERFORANTES.

62. Le canon de 25 millimètres tire la cartouche de 25


à balle perforante (balle P) et la cartouche de 25 à balle
traceuse perforante (balle T. P.).

63. La balle perforante, de forme cylindro-ogivale, com-


(1) Le transport du complément de munitions est assuré par la 'voi-
turette à munitions de la section (ou du groupe), qui porte, en outre,
un coffre à outillage et rechanges.
porte un noyau en acier au .tungstène, surmonté d'une
ogive intérieure -en plomb durci, et une enveloppe en
laiton.
Le noyau de la balle traceuse perforante est évidé à
l'arrière pour loger la composition d'allumage et la com-
position traceuse.
64. La charge propulsive (environ 138 grammes de pou-
dre H -25 antilueur) est contenue dans une douille qui
comprend :
— la douille proprement dite en laiton ;
— le système d'amorçage, formé d'une amorce fulmi-
nante, d'un couvre-amorce, d'une coquille de sécurité et
d'un marteau ;
— le système d'allumage constitué par 1 gr. 2 de pou-
dne noire comprimée et 0 gr. 15 de poudre noire, superflue,
maintenues par une pastille d'étain, recouverte d'un vernis
à la gomme laque.
,
65. La balle P et la balle TP possèdent pratiquement
les mêmes propriétés balistiques et le même pouvoir per-
for-ant.

ARTICLE II; -
.
CARTOUCHES A PROJECTILE D'INSTRUCTION.

66. La cartouche à projectile d'instruction de 25 milli-


mètres à portée réduite (projectile PR) comprend :
— une douille du modèle réglementaire, contenant la
charge ;
— un projectile en acier (1), à ogive .tronquée et gorge
de sertissage ; il porte une ceinture en laiton, avec gorge
de dégagement.
67. La cartouche à balle, ordinaire (simili-perforante),
dite balle 0, ne diffèr-e de la cartouche à balle.perforante
que par la nature du noyau du projectile (acier mi-dur,
au lieu d'acier dur au tungstène).
Elle possède les mêmes propriétés .balistiques que la
balle P, mais son pouvoir perforant est faible.

ARTICLE III.
CARTOUCHE A BLANC.
68. La cartouche à blanc est constituée par :
— une douille du modèle réglementaire, amorcée ;

(1) Il existe également un projectile en laiton.


— un faux culot contenant un appoint d'allumage de
4 grammes de poudre F3 ;
— un sachet de 80 grammes de balistite (1) ;
— un bourrage, composé de deux opercules en carton
cuir embouti.

ARTICLE IV.
SIGNES DISTINCTIFS
DES DIVERSES CARTOUCHES.

69. La pointe de la balle P est noircie sur une hauteur-


de 25 millimètres.
La pointe de la balle TP est colorée en vert sur une
hauteur de 25 millimètres. ~
La balle 0 est unicolore (laiton).
La cartouche à blanc est dépourvue de projectile.

ARTICLE V.
CARTOUCHE INERTE.

70. La cartouche inerte est constituée •

— soit par une balle soudée sur une douille lestée sans
amorce ;
— soit par une munition monobloc.
La cartouche inerte a les mêmes dimensions et la même
poids que la cartouche perforante.

ARTICLE VI.
TRANSPORT ET MANIPULATIONS*
DES MUNITIONS.

71. Les cartouches sont transportées dans des caisses


Mle 1936 il 12 cartouches de 2u.
Poids approximatif d'une caisse garnie : 13 'kilogram-
mes.
72. Les munitions doivent toujours être parfaitement
propres.
Il est nécessair'e: de vérifier fr-équemment leur état et
plus spécialement lorsqu'elles ont été soumises à l'action
des gaz.
Il faut éviter de disposer les munitions sur le sol ; elles
sont, de préf érence, laissées dans leurs caisses ; celles qui
ont été en contact avec le sol -sont soigneusem'ent essuyées -
avant le tir.

(1) Une nouvelle charge, moins érosive, est à l'étude.


CHAPITRE V.
OUTILLAGES, RECHANGES ET ACCESSOIRES
DIVERS.

ARTICULE PREMIER.
OUTILLAGES ET RECHANGES.

73. Composition du coffre d'outillage et rechanges.


Contenu du casier inférieur :
— 1 pompe Técalémit complète ;
— 1 appareil de montage et démontage des ressorts
récupérateurs ;
— 1 clé pour écrous de fixation des flèches ;
— 1 clé pour écrou de pivot ;
— 2 clés pour écrou à encoches, dont 1 clé à ergots
5 C. 2, 1 clé à ergots 3 C. 1 ;
— 1 entonnoir ;
— 1 clé pour écrou de chapeau de palier ;
— 1 bidon d'un litre pour huile de frein ;
— 2 ressorts récupérateurs ;
— 1 embout pour montage du frein
— 1 clé pour carter du récupérateur ;
— 1 clé pour écrou du frein et du récupérateur ;
— 1 clé S, contenant :
2 ressorts d'extracteur ;
1 pointe de percuteur ;
1 crochet d'exercice ;
2 vis-bouchon ; *
16 goupilles fendues 0 : 3 ;
6 goupilles fendues 0 : 5 ;
6 goupilles fendues 0:4;
— 1 boite 82 contenant :
1 garniture de presse-étoupe 0 : 6, longueur 400 ;
2 cuirs emboutis pour bouchon antérieur :
4 rondelles-joints pour vis-bouchon ;
2 rondelles-joints pour contre-tige ;
2 rondelles-joints pour bouchon postérieur;
— au-dessus des outils et rechanges précédemment énu-
mérés, les simbleaux, enveloppés dans des chiffons, de la
section.
74. La trousse n° 1 (poids environ 3 kgr. 700) com-
prend :
1er compartiment :
— 1 massette cuivre;
— 1 clé. à molette (ouverture 35mm) ;
— 1 extracteur ;
2" compartiment :
— 1 tournevis moyen RI ;
— 1 crochet de montage du ressort de fermeture;
— 1 chasse-goupilles ;
— 1 chasse-broche ;
— 1 tournevis monte-ressort (le percuteur ;
3e compartiment :
— 1 percuteur avec sa pointe et sa chaînette;
— 2 ressorts de percuteur ;
— 1 ressort de fermeture ;
— 1 clé pour réglage de la lunette ;
— dans une pochette :
1 gâchette;
1 ressort de gâchette;
1 ressort de détente;
1 ressort de rappel de la tige de poussée ;
1 ressort de rappel de la tringle et du mentonnet.
75. La trousse n° 2 (poids environ 3 kgr. 300) com-
prend :
1er compartiment :
— 1 poignée d'écouvillon ;
— 1 lavoir ;
— 1 guide-baguette;
fil d'acier;
-- 11 brosse d'écouvillon en soie
— — — en de porc ;
2e compartiment :

— 4 baguettes d'écouvillon.
76. La trousse n° 3 (poids environ 1 kgr. 750) com-
prend :
— 1 bidon de pétrole :
— 1 boîte à graisse;
— 1 burette à huile;
— des chiffons.
77. Les trois trousses sont chargées, pendant les dé-
placements, sur le véhicule tracteur.
Au- combat, elles sont portées ;
— la trousse n° 1 par le tireur ;
— la trousse n° 2 par le chargeur ;
— la trousse n° 3 par le premier pourvoyeur.
ARTICLE II.
LUNETTES DE POINTAGE,

Lunette de pointage nouveau modèle L. 7H.


(Planche IX.)
78. Description.
La lunette de pointage L. 711 possède les caractéris-
tiques suivantes :
Grossissement : X 4.
Champ : 112,5 décigrades (180 millièmes).
Anneau oculaire : 4mm,2.
Poids : 1 kgr. 940.
A l'intérieur, sur le corps en métal inoxydable à haute
résistance, on distingue die. l'avant à J'arrière ;
A — la rotule antérieure;
B — le corps de la lunette ;
C — la bague postérieure et ae& quatre méplats ;
D — 'la boîte "de chariot porte-réticule avec son tenon
porte-index ;
E — le tambour des hausses1 gradué de û a 9.450 mè-
F - tres ;
l'oculaire avec mise au point et blocage à l'aide
de la vis G et muni d'une bonnette en caout-
chouc.
La lunette de pointage est reliée au berceau par l'inter-
médiaire d'un carter en acier à l'intérieur duquel elle est
introduite et maintenue au moyen d'une clavette de main-
tien, manœuvrée à l'aide d'un bouton mo-eté.
Ce tube comporte :
A l'avant : un logement pour la rotule ;
A l'arrière : le logement de la clavette de maintien ;
A la partie supérieure : une ligne de mire auxiliaire
graduée 400, 600, 800, 1.000.
La partie optique de la lunette comprend :
1 — une glace protectrice à faces parallèles ;
J — un objectif ;
K — un collecteur ;
L — un véhicule double;
M — une glace portant le micromètre des hausses
gravé ;
N — un réticule mobile ;
G — un verre de champ ;
P — un oculaire.
Le réticule mobile N comporte, en plus du Y d-e poin-
Iage, un index et une graduation de dérive fixe, maté-
rialisée par ,3 trait.s situés à droite ,du V et 3 traits situés
à gauche.
L'intervallè existant entre la pointe du V et le premier
trait voisin d'une part, entre chacun des traits, d'autre
part, est de 5 décigrades.
70. Mode d'emploi.
Mise au point. — Pour mettre au point suivant la vue
du tireur, l'oculaire est mobile longitudinalement ; il est
commandé par une bague moletée, placée à l'arrière du
tambour des. hausses et immobilisée par une vis de blo-
cage. -
(t) Débloquer cette vis ;
b) Tourner la bague moletée de mise au point en vis-
sant ou dévissant jusqu'à obtention de la netteté maxi-
mum du réticule;
c) Serrer la vis de blocage sans forcer. '

Pointage en hauteur. (Objectif fixe.)


Amener, par la manœuvre du tambour des hausses,
l'index du réticule mobile en face de la graduation cor-
respondant à la distance du but, puis, en déplaçant l'en-
semble canon-lunette par la manœuvre du valant de poin-
tage en hauteur, amener la pointe du V du réticule su-
l'horizontale du point à viser.
La graduation extérieure dit tambour des hausses per-
met également de déplacer le réticule de la quantité cor-
respondant à la distante du but, sans observer par la
lunette,
Si les deux graduations (extérieure et intérieure) ne
concordent pas, c'est la graduation intérieure qui fait foi.

Pointage en direction. (Objectif fixe.)


Faire coïncider la pointe du V du réticule avec le point
à viser par la manœuvre du volant de pointage en direc-
tion.

80. Réglage de la lunette.


Il existe deux procédés de réglage.

lor procédé.

Mettre es place la lunette de pointage tambour des


hausses à 0, en veillant à ce que le trait de repère inscrit
sur le corps de lunette coïncide avec le trait de repère
du carter de lunette.
Ouvrir la culasse et placer le simbleau de culasse, vis-
ser à la place du cache-flammes le simbleau de bouche.
(Planche X.)
Viser par l'âme du canon en utilisant l'œilleton (0)
et la croisée des fils (F) un point éloigné (500 mètres au
minimum) ; amener la ligne de visée de la lunette de
pointage sur ce point, en manœuvrant avec la pince spé-
ciale les vis de réglage en direction et en hauteur portées
par le support.
NOTA. — Pour le réglage au moyen de la lunette d'âme,
voir le n° 85.

2c procédé.

Mettre en place, sur Le matériel, la lunette et les sim-


bleaux comme ci-dessus.
Fixer à hauteur convenable la mire spéciale de réglage
(planche XI) à 50 mètres environ de distance du canon.
Amener la ligne de visée par l'axe du tube sur le visuel
de droite, par la manœuvre des volants de pointage, et la
ligne de visée de la lunette sur le visuel de gauche en
manœuvrant les vis de réglage comme dans le premier
procédé.
Dans les deux cas, pour tenir compte de la dérivation
de la balle et de l'angle de relèvement de la pièce, il est
nécessaire, pour obtenir un réglage parfait, de tirer quel-
ques cartouches, (a) [de 5 à 10] sur une cible à 200 mè-
tres, tambour des hausses à 200 et d'amener, s'il y a
lieu, la ligne de visée de la lunette à 14 centimètres à
gauche et 16c/m,5 au-dessus du point moyen du groupe-
ment ainsi obtenu.

Lunette de pointage ancien modèle L. 698.


(Planche IX bis.)
81. Description.
La lunette de pointage de certains canons de 25mm
S. A. est constituée essentiellement par une lunette terres-
tre de grossissement 2 et dont le champ est de 140 mil-
lièmes (lunette de pointage du canon de 37 modifiée) [&J.
A l'extérieur, sur le corps en bronze, on distingue de
l'avant a l'arrière :

(a) A biille T. TP ou O.
(b) Les lunettes ancien modèle seront remplacées par des lunettes
L. 711.
— le tube en caoutchouc de protection de l'objectif (1) ;
— le tambour des directions (2) gradué en décigrades
(de 0 à 40), vers la droite et vers la gauche ;
— le trait repère.
Le tambour des hausses (5) gradué 400,700 et de 100
en 100 mètres jusqu'à 4.000 mètres et le tenon porte-
repère (6);
Le support en bronze (7) ; "
La bonnette de protection de l'oculaire et de l'œil (8).
La lunette de pointage est fixée sur le support de poin-
tage et d'armement dans une glissière à queue d'aronde;
un boulon de serrage, commandé par un écrou à oreille,
assure la fixité parfaite de la lunette.
A l'intérieur, la lunette comprend de l'avant à l'arrière,
enfermés dans une série de tubes métalliques une len-
tille convergente formant objectif ; un système réticulaire
constitué par deux lames de verre, dqnt la première com-
mandée par le tambour des directions est gravée d'un
trait vertical et dont la seconde commandée par le tam-
bour des hausses est gravée d'un trait horizontal ; un
système redresseur, dit véhicule, constitué par deux len-
tilles convergentes ; un système de deux lentilles plan con-
vexes formant oculaire.

82. Principe.
La lunette de pointage est construite de telle façon
que, une fois réglée (n° 84), lorsque les -deux tambours
sont à la graduation zéro, la ligne de visée, passant par
le croisement des deux traits du système réticulaire, est
parallèle à l'ax? du canon.
Si, partant de la graduation zéro, on fait tourner le
tambour des directions vers l'avant (sens de la flèche
droite) ou vers l'arrière (sens de la flèche gauche), on
déplace la ligne de visée à gauche ou à droite d'un nom-
bre de décigrades égal au nombre de graduations dont le
tambour des directions a tourné.
De même, si, en partant de la graduation zéro, on fait
marquer au tambour des hausses une certaine distance,
on abaisse la ligne de visée d'un angle égal à l'angle de
hausse correspondant à la distance marquée par le tam-
bour.
83. Mode d'emploi.

Pointage en. direction. (Objectif fixe.)

Le tambour des directions étant à la graduation zéro,


faire coïncider le trait vertical de la lunette avec le point
à viser par la manœuvre du volant de pointage en direc-
tion.

Pointage en hauteur.
Faire marquer au tambour des hausses la division -com-
mandée et amener le trait horizontal de la lunette sur
le point à viser en déplaçant l'ensemble canon-lunette par
la manœuvre du volant de pointage en hauteur.

Réglage de la limette.
84. Mettre en place la lunette de pointage, tambour des
hausses à 0 et tambour des directions à 0 ; ouvrir la
culasse, viser par l'âme du canon un point éloigné (500 m.
au minimum) ; amener la ligne de visée sur ce point en
manœuvrant avec la clé à ergots Cl de 3mm les vis de
réglage en direction et en hauteur portées par le support.
Pour tenir compte ensuite de la dérivation de la balle
et de l'angle de relèvement de la pièce, tirer quelques car-
touches sur une cible à 200 mètres, tambour des hausses
il 200 et tambour des directions à 0 et terminer le réglage
ainsi qu'il a été dit au nu 79 ci-dessus (2e procédé).
NOTA. — Le réglage peut également être effectué au
moyen des simbleaux, ou de la lunette d'âme.

Lunette d'âme pour canons de 25 mm. S. A.


(Planche XIII.)
85. Description.
a. Partie mécanique :
La partie mécanique comprend :
A — la bague antérieure se centrant dans les rayures
de la pièce;
B — le corps de la lunette ;
C — la bague sphérique postérieure se centrant dans
la partie conique de la chambre;
D — la douille de corps porte-niveaux-;
E — les niveaux (longitudinal et transversal) ;
F — la mise au point d'oculaire avec, sa bague et
sa vis de blocage.
b. Partie optique :
La partie optique comprend :
G — l'objectif ;
H — la glace réticulaire portant une croisée de
traits ;
I — le verre de champ de l'oculaire;
J — le verre d'œil de l'oculaire.
CARAOTÉRISTIUQES :
Grossissement : X 6 environ ;
Anneau oculaire : 2mm,5 environ ;
Champ : 25 décigrades ;
Poids : 0 kg. 780.
Emploi :
La lunette d'âme permet de déterminer optiquement
l'axe de la bouche à feu, et, par suite, de régler la po-
sition de la lunette de visée de façon que son axe optique
soit parallèle à l'axe de la bouche à feu.
A cette fin :
— ouvrir la culasse ;
— introduire la lunette dans l'âme jusqu'à ce qu'elle
soit maintenue sans jeu, mais sans forcer ;
— faire tourner la lunette autour de son axe longitu-
dinal pour amener la bulle du niveau transversal entre
ses repères ;
— choisir un point de repère éloigné et régler suivant
la vue de l'opérateur au moyen de la bague de mise au
point ;
— au moyen des volants de pointage du canon, amener
la croisée des fils du réticule sur le point de repère
choisi (1) et bloquer le canon dans cette position en s'as-
surant qu'au cours de cette opération l'image du point de
repère se forme toujours à la croisée des fils du réticule ;
— mettre la hausse au zéro tet amener, au moyen de
la clé de réglage de la 'lunette du canon, l'image du point
de repère à la pointe du V ou à la croisée du trait central
et du trait horizontal du réticule (2) ;
— vérifier qu'au cours de cette opération la position
de la lunette d'âme n'a pas varié (croisée des fils et niveau
transversal) ;
— retirer la lunette d'âme, refermer la culasse et désar-
mer.
Le niveau longitudinal est utilisé chaque fois qu'il est
nécessaire d'amener le canon à la position horizontale, en
particulier pour vérifier le zéro de la hausse.
Le réglage de la lunette en utilisant la lunette d'âme
est plus précis qu'en utilLsant les simbleaux.
EMBALLAGE. ENTRETIEN.

La lunette d'âme est transportée dans une botte en bois


garnie de berceaux et de taquets feutrés.

(1) La lunette d'âme donne une image renversée.


(2) Suivant le modèle de réticule que comporte la lunette.
Elle est normalement détenue par -1-e maître-armurier
du corps. Elle est entretenue dan-s des mêmes conditions
que la lunette du canon.

ARTICLE III.
ACCESSOIRES.
86. Couvre-bouche.
Le couvre-bouche protège la bouche du canon et son
filetage pendant les transports.
Il se manœuvre à l'aide.de la clé du cache-flammes.
Quand le matériel est en batterie, le premier pourvoyeur
porte le couvre-bouche dans son étui-musette.
87. Cache-flammes et clé de cache-flammes.
Le cache-flammes est formé d'un cône en acier qui peut
être vissé à la bouche du canon. Pour les déplacements
sur roues, il est arrimé sur le bouclier dans une gaine, au
moyen die courroies.
La clé de cache-flammes est fixée sur la flèche droite
du matériel au moyen de deux brides et d'un bonhomme
à ressort.
98. Garde-corps.
Au cours du tir, le garde-corps protège le tireur contre
le recul du canon. Il se.termine vers l'avant par deux
branches. qui s'engagent dans les bossages du berceau ; il
est maintenu ten place par un bouton de fixation.
Pour enlever le garde-corps, tirer sur le bouton de fixa-
tion et dégager le garde-corps vers l'arrière; pour le re-
monter, tirer sur le bouton de fixation et engager les bran-
ches dans les bossages du berceau..
Hors les cas de démontage nécessités par. les nettoya-
ges, le garde-corps doit toujours demeurer en place.
89. Housse.
La housse protège le canon contre la pluie, la boue et
.es poussières.' Constituée par de l'a toile renforcée inté-
:
rieurement par endroits par du cuir, elle comprend deux
parties
— l'étui de bouche proprement dit;
— le couvne-culasse.
90 Barre de traction.
Chaque pièce est munie d'une barre pour la traction à
bras. Cette barre reste en principe toujours fixée le long
de la flèche gauche, quand elle n'est pas employée pour
la traction à bras.
La barre de manœuvre est maintenue :
A l'avant, par un téton fixe qui s'engage dans un évi-
dement d-e la barre;
A l'arrière, par un téton solidaire d'un bouton à res-
sort, que l'on doit tirer pour enlever la barre ou la re-
mettre à sa place.

ARTICLE IV.
ENTRETIEN DES LUNET-TES DE POINTAGE.

91. Les appareils de pointage ne peuvent conserver


leurs qualités que s'ils sont entretenus convenablement. Ils
doivient être maniés avec précaution.
L'étanchéité des lunettes les garantit suffisamment d-e
l'humidité et des poussières, pour que les éléments opti-
ques intérieurs n'aient besoin d'être nettoyés que très ra-
rement.
Toute lunette ayant .besoin d'un nettoyage intérieur doit
être envoyée à l'établissement chargé des réparations.
Le démontage des lunettes est interdit dans les corps
de troupe.
L'entretien dans les1 corps se réduit au nettoyage des
parties extérieures accessibles sans démontage. Il incombe
au détenteur de la lunette (tireur) sous la surveillance
des gradés.
Nettoyer les surfaces apparentes des verres en souf-
flant dessus afin de chasser les poussières ; essuyer ensuite
avec un linge fin, non pelucheux, ou une peau de chamois
dégraissée; frotter légèrement.
Ne jamais frotter une surface de verre avec les. doigts,
dit drap des gamts oie toute autre matière susceptible de
la, rayer ou de la. graisser.
ANNEXE.

RENSEIGNEMENTS NUMÉRIQUES.

Poids du matériel Complet en batterie........ 480 kg.


Poids du canon complet 90 kg.
Largeur hors tout... 1 m. 05
..
Longueur hors tout (avec le 'couvre--bouiChe) 3 m. 71
-80, ?i D.
Champs de tir h"onZQ1h:Q..f..nl. 60° 30D à. G.

Cbanip de tir Y'&rtical,.,,...'...,..,..20° ^ 1^o


Poids d8 la c&rtonche 900 g.
Poids du projectile 320 -g.
Poids du coffre aux accessoires sans les trois
trousses et sans les simbleall... .,, 29 kg.

CANON DE 25mm S. A. Mle 1934.


(Manches I, II, III, IV.)

NOMENCLATURE DES PIÈCES PRINCIPALES.

1. Berceau.
1 bis. Carter de protection du berceau.
2. Ecrou de retenue 'de la tige du 'piston de frein.
3. Ecrou de retenue du 'guide récupérateur,
4. Œil de fixation de la chape support du canon au
transport.
5. Poignée pistolet.
6. Collier de guidage du canon.
7. Tourillons.
8. Support de lunette de pointage.
8 dis. Bouclier auxiliaire.
9. Carter de la vis de pointage en hauteur.
10. Levier de blocage de la vis de pointage en hauteur.
11. Vis butée de réglage de la commande en hauteur.
12. Carter du mécanisme de mise de feu.
13. Levier de détente.
14. Bossages de fixation de la garde.
15. Garde-corps.
16. Guide de bielle. *
17. Heurtoir.
18. Bielle.
19. Tube-canon.
20. Cache-flammes.
21. Manchon de culasse.
22. Galet de sécurité.
23. Support de relais de détente.
24. Logement de l'extracteur.
25. Jaquette.
26. Bouchon antérieur du frein.
27. Ecrou de serrage de la garniture de presse-étoupe.
28. Bouchon postérieur du frein.
29. Vis-bouchon de vidange du frein,
30. Vis-bouchon de remplissage du frein.
31. Logement du carter du récupérateur.
32. Carter du récupérateur.
33. Bouchon antérieur du carter.
34. Bouchon postérieur du carter.
35. Culasse.
36. Plaque de tir.
37. Trou de percussion.
38. Appui du ressort de percuteur.
39. Logement du ressort de gâchette.
40. Evidement pour l'introduction de la cartouche.
41. Rainure de commande du tenon de l'extracteur.
42. Butée de retenue de la culasse.
43. Rainure de la vis d'arrêt de culasse.
44. Vis d'arrêt de culasse.
45. Rainure du galet de manivelle de culasse.
46. Trou d'axe du percuteur.
47. Trou d'axe de gâchette.
48. Extracteur.
49. Tige du piston de frein.
50. Grain du piston.
51. Contre-tige.
52. Tampon de choc.
53. Clapet.
54. Ressort récupérateur.
55. Manivelle de culasse. -
56. Galet de manivelle de culasse.
57. Levier de manœuvre.
58. Levier de manœuvre proprement dit.
59. Bras de soulèvement.
60. Came d'armement.
61. Manivelle de bielle.
62. Cran de bielle.
63. Bec de bielle.
64. Crochet de fixation du ressort de fermeture.
65. Ressort de fermeture.
66. Attache du ressort sur jaquette.
67. Queue du levier de détente.
68. Butée du levier de détente.
69. Butée-guide du levier de détente.
70. Couvercle du carter de mise de feu.
71. Goupilles fendues du couvercle.
72. Tringle de mise de feu.
73. Ressort commun à la tringle de mise de feu et au
mentonnet.
74. Ergot de butée de la tringle de mise de feu.
75. Mentonnet.
76. Bec du mentonnet.
77. Bec du mentonnet.
78. Came de manœuvre du mentonnet.
79. Support du galet de sécurité.
80. Tige de poussée.
81. Relais de détente.
82. Détente.
83. Axe de détente.
84. Ressort de détente.
85. Gâchette.
86. Cran de gâchette.
87. Ressort de gâchette.
88. Percuteur.
89. Chaînette.
90. Ressort du percuteur.
91. Levier d'axe du percuteur.

AFFUT DU CANON DE 25mm S. A. Mle 1934.


(Planches V, VI.)'

NOMENCLATURE DES PIÈCES PRINCIPALES.

1. Corps d'affût.
2. Pivot de redressement du corps d'affût.
2 bis. Ecrou de maintien du support d'essieu.
2 ter. Anneau de traction à bricole.
3. Pivot vertical du corps d'affût.
4. Chapeau de retenue des têtes de flèche.
5. Secteur denté de pointage en direction.
6. Evidement du corps d'affût.
7. Cliquet d'arrêt des flèches.
8. Support pivotant.
9. Flasque du support pivotant.
10. Porte-tourillons.
11. Chapeau de palier.
12. Butée de support pivotant.
13. Secteur denté de pointage en site.
14. Carter du mécanisme de pointage en- direction.
14 bis. Support du cache-flammes.
15. Support de vis de pointage en direction.
16. Vis mobile de réglage du support.
17. Doigt d'arrêt du support pivotant sur le corps d'affût.
18. Bord d'appui du bouclier.
19. Flèche.
20. Têtes de flèche.
21. Bras de tête de flèche.
21 bis. Anneau de traction à bricole.
22. Corps de flèche.
23. Poignées des flèches.
24. Anneaux pour le passage de la .barre de traction.
25. Traverse mobile.
26. Support de la barre de traction.
26 bis. Dispositif de fixation de la clé du cache-flammes.
27. Bêches.
28. Socs rabattables.
29. Dispositif de verrouillage des bêches.
30. Leviers de manœuvre des socs.
31. Butées de retenue des leviers.
32. Anneau d'attelage.
33. Essieu.
34. Support d'essieu.
35. Butée des têtes de flèches (au transport).
36. Support de bouclier fixe.
37. Roues.
POUR LA BALLE PERFORANTE
TABLE DE T[R
ET LA BALLE TRACEUSE PERFORANTE.

Éléments de la trajectoire.

ANGLES DURÉES ANGLES


PORTÉES. de FLÈCHES. du de
PROJECTION. TRAJET. CHUTE.

mètres. grades. mètres. secondes. - '

0 0,000 0,00 0 0 0
100...- 0,037 0,05 0,1 0 2
200 0,074 0,10 0,2 0 4
300 0,120 0,20 0,4 0 6
400 0,157 0,30 0,5 0 9
500 0,203 0,40 0,6 0 12
600 0,249 0,60 0,7 0 15
700... 0,296 0,90 0,9 0 19
800 0,342 1,20 1,0 0 22
900 0,397 1,60 1,2 0 26
1 .000 0,453 2,00 1,3 0 30
1.100 0,510 2,50 1,5 0 34
1.200 0,564 3,00 1,6 () 39
1.300 0,629 3,70 1,8 0 44
1.400 0,693 4,40 2,0 0 49
1.500 0,758 5,20 2,1 0 55
1.600 0,823 6,10 2,3 1 1
1.700 0,897 7,10 2,5 1 8
1.800 0,971 8,20 2,7 1 16
1.900 2,9
2.000
......... 1,054 9,50 1 24
1,139 11,00 3,1 1 32
2.100 1,222 12,00 3,3 1 42
2 .200 1,314 14,00 3,5 2 52
[2 2300 1,416 16,00 3,8 2 2
12.400 1,518 18'00 4,0 2 14
>2.500
......... 1,620 20,00 4,0 2 26
TABLE DE TIR TRACEUSE PERFORANTE
PERFORANTE
POUR LA BALLE
ET LA BALLE (suite).

Eléments de la trajectoire.

ANGLES DURÉES ANGLES


PORTÉES. de FLÈCHES. du de
PROJECTION. TRAJET. CHUTE.

mètres. grades. mètres. seoondes. » '

2.600 1,731 23,00 4,5 2 39


2.700 1,851 26,00 4,8 2 50
2.800 1,971 29,00 5,1 3 9
2.900 2,101 32,00 5,3 3 26
3.000 2,240 36,00 5,6 3 43
3.100 2,379 40,00 5,9 4 1
3.200 2,527 44,00 6,2 4 21
3.300 2,684 49,00 6,5 4 42
3.400 2,851 54,00 6,8 5 3
3.500 3,017 59,00 7,1 5 25
3.600 5,202 65,00 7,4 5 47
3.700 3,389 71,00 7,8 6 10
3.800 3,574 77,00 8,1 6 34
3.900 3,768 85,00 8,4 7 2
4.000 3,971 92,00 8,8 7 30
4.100 4,184 101,00 9,1 8 0
4.200 4,415 109,00 9,5 8 30
4.300; 4,648 119,00 9,8 9 0
4.400 4,879 129,00 10,2 9 28
4.500 5,129 138,00 10,6 9 56
4.600 5,378 149,00 11,0 10 24
4.700 5,648 160,00 11,3 10 54
4.800 5,916 172,00 11,7 Il 28
4.900 6,193 185,00 12,1 12 2
5.000 6,471 200,00 12,5 12 40

Portée extrême du projectile perforant : 10.300 mètres.


TITRE II.
INSTRUCTION TECHNIQUE.

CHAPITRE PREMIER.
ORGANISATION DE LA PIÈCE.

ARTICLE PREMIER.
COMPOSITION DE LA PIÈCE DE 25.
92. La pièce de 25 se compose de :
1 sergent-chef ou sergent, cher de pièce ;
1 caporal-chef ou caporal, tireur;
1 chargeur ;
3 pourvoyeurs (1);
1 conducteur (2) ;
1 canon de 25 avec son avant-train (3).

ARTICLE II.
ARMEMENT.

93. Les servants de la pièce de 25 sont armés du mous


queton M10 1892 ou Mlc 1916, avec sabre-baïonnette.
Ils portent 45 cartouches en chargeurs de 3 ou de 5.
Le conducteur de chenillette est armé du pistolet auto
matique avec 3 chargeurs de 7 ou de 9 cartouches.

ARTICLE III.
INSTRUMENTS D'OPTIQUE.
94. Le chef de pièce est doté d'une jumelle périsco-
pique 8 X 24; il porte, en outre, le sitogoniomètre dont
est pourvue la pièce de 25.

(1) Dont un a reçu l'instruction de oonducteur de chenillette; le


premier pourvoyeur est chargé de l'appréciation de la vitesse de dé-
placement latéral des objectifs.
(2) Conducteur-mécanicien dans les unités motorisées.
(3) Au lieu de l'avant-train, une chenillette dans les unités moto-
risées.
ARTICLE IV.
OUTILS.
95. Le personnel est doté des outils suivants :
— le chef de pièce, d'une cisaille à main portative ;
— le tireur, d'une serpe ;
— le chargeur, d'une pelle-pioche ;
— le premier pourvoyeur, d'une.. pioche portative
M10 1916;
— le deuxième pourvoyeur, d'une pelle ronde portative
M"1916;
— le troisième pourvoyeur,. d'une hache portative à
main ;
— le conducteur (traction hippomobile), d'une pelle
ronde portative Mle 1916.
Dans les unités du type montagne, le second conducteur
est doté d'une pioche portative M18 1916.

CHAPITRE II (1).
ÉCOLE DU SERVANT.

ARTICLE PREMIER.
FONCTIONS DES SERVANTS.

NOTA. — Il n'est fait mention dans cet article que du"


rôle général de chacun des servants ; le détail de leurs
fonctions est indiqué, soit au Titre I (démontages et re-
montages, incidents de tir, réparations et entretien), soit
au chapitre III du présent Titre (différentes opérations
que nécessite le service de la pièce).
96. Fonctions du tireur. — Le tireur coopère à la prise
des dispositions de combat, à la mise en batterie et à la
sortie de batterie.
Il s'acquitte en principe des manœuvres à effectuer du
côté gauche de la pièce. \
Il met en place la lunette, prend la hausse prescrite,
pointe, appuie sur la détente et exécute le tir avec toute
la rapidité compatible avec le pointage correct de chaque
coup.

(1) Lespresoriptions du Chapitre IV (1" Partie, Titre I) relatives au


choix et à l'instruction du personnel de l'Instruotion pour les Unités
d'Engins d'Accompagnement, du 1" août 1930, sont applicables aux seo-
tions de 25.
Il n'appuie pas sur la détente avant d'avoir entendu la
culasse se refermer.
S'il est nécessaire, il aide le chargeur à résoudre les
incidents de tir.

97. Fonctions du chargeur. — Le ehargeur coopère à la


prise des dispositions de combat, à la mise en batterie et
à la sortie de batterie.
Il s'acquitte en principe des manœuvres à effectuer du
côté droit de la pièce.
Pour le premier coup, il ouvre la culasse et charge.
Pendant l'exécution du tir, il lance une nouvelle cartouche
dans la chambre dès que le canon revient en batterie.
En cas d'interruption du tir, commandée ou fortuite, il
décharge l'arme.
Il résout seul, s'il est possible, les incidents de tir.
Il remplace immédiatement le tireur mis hors de combat
98. Fonctions du premier pourvoyeur. — Le premier
pourvoyeur coopère à la prise des dispositions de combat,
à la mise en batterie et à la sortie de batterie.
Il procède à l'appréciation de la vitesse angulaire de
l'objectif dans les conditions fixées au numéro 124 ci-après
99. Fonctions des autres pourvoyeurs. — Sur l'ordre
du chef de pièce. le second pourvoyeur et, éventuellement,
le troisième, coopèrent à la traction à bras du matériel et
à la mise en batterie.
Le second pourvoyeur dispose les caisses de cartouches
à droite de la pièce. Pendant l'exécution du tir, il essuie
chaque cartouche avec un chiffon propre avant de la pas
ser au chargeur.
Il remplace immédiatement le ehargeur mis hors de
combat.
Le troisième pourvoyeur apporte des munitions à la
position de batterie et, dès qu'il a regagné l'échelon, se
tient prêt, sur un signal du chef de pièce, soit à ravi.
tailler, soit à remplacer un servant de la pièce mis hors
de combat.

ARTICLE II.
MÉTHODE D'INSTRUCTION PRATIQUE.

100. Outre les fonctions des servants, l'Ecole du ser


vant comporte l'étude et le maniement du matériel, c'est
a-dire
— la nomenclature (réduite au strict minimum indispen-
sable pour la compréhension des ordres relatifs au service
de la pièce) ;
— le démontage et -le remontage corrects et rapides de
jour et de nuit ;
— le fonctionnement ;
— les moyens propres à éviter les jncidents de tir et à
y remédier ;
— l'entretien de la pièce, dès munitions et des rechanges
et accessoires;
— le chargement et le déchargement du matériel et des
munitions avec les divers moyens de transport (y compris
avec la remorque de la chenillette) ;
les sections dotées de voiturettes, le harnache-
— pourl'attelage
ment et dès animaux (1).

101. Le maniement du matériel permet d'apprendre à


tous les servants, indistinctement, le mécanisme des di-
verses opérations concernant le transport, la mise en bat-
terie et le service de la pièce.
Ce mécanisme une fois connu, l'enseignement est donné
suivant une progression comportant, notamment, 'à titre
d'entraînement physique, des déplacements à bras du ma-
tériel. Toutefois, il importe d'éviter au tireur les exercices
violents immédiatement avant l'exécution d'un tir.

102. L'instruction du servant est complétée, en vue du


combat, au cours d'un petit nombre d'exercices ayant pour
objet l'étude et l'utilisation du terrain; conformément aux
prescriptions çlu Règlement de l'Infanterie (2° Partie,
Nos 380 à 386).
Le personnel acquiert ainsi les connaissances indispen-
sables pour passer dans de bonnes conditions à l'Ecole de
la Pièce.

CHAPITRE III.
ÉCOLE DE LA PIÈCE.

ARTICLE PREMIER.
EXERCICES D'ORDRE SERRÉ.
103. Les prescriptions à observer sont celles qui figu-
rent dans l'Instruction pour les Unités d'Engins d'Accom-
pagnement du 1er août 1930 (Nos 224 à 229).

(1) Instruction pour les Unités de Mitrailleuses d'Infanterie du 2 août


1932.
ARTICLE II.
EXERCICES PRÉPARATOIRES AU COMBAT.
104. Les exercices préparatoires au combat s'exécutent
d'après les principes du Règlement de l'Infanterie (lre Par-
tie, Titre V, Chapitre II).
105. Dans tous les déplacements, la pièce est toujours
conduite par les moyens les plus simples et le chemin le
plus court, si un itinéraire défilé fait défaut, à l'emplace-
ment qu'elle doit occuper.
Le personnel prend les mêmes formations qu'à l'ordre
serré.
106. En principe, le mode de traction habituel continue
à être utilisé pour les pièces normalement déplacées par
moyens hippomobiles, si le terrain est de parcours facile
et s'il n'est pas battu par le feu.

Dans le cas contraire le remorquage est assuré par une


chenillette dans les conditions prescrites au N° 119.

ARTICLE III.
DISPOSITIONS DE COMBAT.

107. La mise en batterie étant imminente, le chef de


pièce commande :
DISPOSITIONS DE COMBAT.
Le personnel place le mousqueton, s'il y a lieu, en ban-
doulière et se porte à la pièce.
Le tireur libère la chape-support de canon pour le
transport.
Le premier pourvoyeur enlève le couvre-bouche et met
le cache-flammes en place. Il dépose le couvre-touche dans
son étui-musette.
Le chargeur enlève le couvre-culasse et ouvre la culasse.
Le tireur inspecte la culasse, la chambre et l'âme du
canon.
Ils se placent ensuite, le tireur à gauche (1) et le char-
geur à droite (1) des semelles des flèches.
Le matériel (s'il est encore attelé) est abandonné par la
chenillette, ou décroché de l'avant-train par le tireur aidé
du chargeur.
Le premier pourvoyeur passe au tireur la trousse n° 1,

(1) Droite et gauche pour un servant qui, situé en arrière des


flèohes, fait faoe au matériel.
au chargeur la trousse n° 2, et portex lui-même la
trousse n° 3.
Le premier pourvoyeur prend sur le véhicule quatre
caisses '(1) de cartouches il en passe une au chef de
;
pièce, deux au second pourvoyeur 1(2) et saisit la qua-
trième de la main droite; iL se place ensuite près de la
roue droite.
Le troisième pourvoyeur se munit de deux caisses de
cartouches.
Le chef de pièce se place près de la roue gauche, si
l'état ou la pente du terrain nécessite son concours.
L'avant-train, ou la chenillette, gagne l'abri le plus voi-
sin ; le conducteur se met en liaison, à vue, avec la pièce
de tir.

ARTICLE IV.
MISE EN BATTERIE.

108. Au commandement ou au signal <3) :


EN BATTERIE,
le tireur et le chargeur soulèvent les flèches par les poi-
gnées si le déplacement à effectuer est très court ; dans le
cas contraire, ils utilisent la barre de traction; le per-
sonnel fait rouler le matériel jusqu'à la position de batte-
rie et l'oriente face à la direction indiquée.
Le chargeur ouvre la broche de verrouillage des flèches,
le tireur et le chargeur écartent ces dernières jusqu'à la
butée des têtes de flèches sur le corps d'affût ; le chargeur
place la traverse mobile de blocage.
Le chef de pièce et les pourvoyeurs déposent les caisses
de cartouches à droite de la pièce ; le premier pourvoyeur
ouvre une caisse.
Le tireur et le chargeur, aidés au besoin par les pour-
voyeurs, abattent les socs des bêches en agissant sur leurs
leviers de manœuvre.
Le premier pourvoyeur abaisse la partie relevable du
bouclier si le matériel en est pourvu, en détachant les
crochets de fixation ; le chargeur tire vers l'arrière le
doigt d'arrêt du support pivotant sur le corps d'affût et
le fait pivoter d'un quart de tour, pour l'amener à sa posi-
tion d'effacement ; le tireur monte la lunette sur son
support.
Le tireur bloque la roue gauche et le chargeur, la roue
droite.
(1) S'il n'y a que deux caisses sur l'avant-train, elles sont prises
directement par le second pourvoyeur.
(2) On dépose ces deux casses a terre, s 'il n y a qu' un pourvoyeuI
(temps de paix. ohenillettes).
(3) Un avant-bras placé horizontalement au-dessus de la tête.
109. Si le temps dont on ' dispose le permet et si la
nature du sol rend cette opération nécessaire, un pour-
voyeur creuse à la pioche deux rigoles perpendiculaires à
la direction des flèches, pour loger les socs des bêches.
Si la pièce ne dispose que d'Un pourvoyeur, il va
prendre les deux caisses de cartouches demeurées sur le
terrain et les dépose près de celles qui sont déjà à droite
de la pièce.

110. Le chef de pièce fait placei provisoirement la


hausse à 800 mètres et pointer vers Tu centre de la zone
d'action probable des chars ; il apprécie la distance des
principaux points de cette zone.

PLACE DU PERSONNEL.

111. Le chef de pièce se tient aussi près que possible


du matériel, en un point favorable pour l'observation et
le réglage du tir.
Le tireur se place, soit à califourchon sur la flèche
gauche, soit à genou entre les deux flèche», ou à gauche de
la flèche gauche, selon la direction du tube par rapport au
plan de symétrie de l'affût.
Le chargeur (debout ou) à genoux à droite du tube, à
hauteur de la culasse, fait face à cette dernière.
Le deuxième pourvoyeur est il genoux, ou couché, h
droite de la pièce, 2i proximité du chargeur ; il a à sa
droite une caisse de cartouches ouverte.
112. Pendant la mise en batterie, l'échelon (constitué
par le ou les avant-trains, la ou les chenillettes) gagne la
position d'abri indiquée par le chef de pièce (ou par le
chef de section, si les véhicules sont groupés).

113. Le troisième pourvoyeur regagne l'échelon; il


observe la pièce de tir et se tient prêt il la ravitailler au
premier signal.
114. Si l'échelon est constitué par des chenillettes, ces
dernières exécutent elles-mêmes le ravitaillement lorsque
la situation le permet. Dans le cas contraire, l'opération
est effectuée par le troisième pourvoyeur.

ARTICLE V.
DÉPLACEMENTS AU COMBAT,

115. Pour un déplacement de faible amplitude, le chef


de pièce commande :
CHANGEMENT DE POSITION, A BRAS.

Le tireur et le chargeur débloquent les roues et soulè


vent les flèches par les poignées ; le premier pourvoyeur
prend de la main droite une caisse de cartouches garnie
et s'applique au bouclier, à droite ; le chef de pièce, égale-
ment muni d'une caisse de cartouches, se place à gauche.
s'il est nécessaire.
Le matériel est déplacé, les flèches en arrière, et poussé
jusqu'à la nouvelle position de batterie.
116. Si le déplacement est d'une certaine amplitude,
sans nécessiter toutefois le remorquage, le chef de pièce
commande :
REPLIEZ, CHANGEMENT DE POSITION, A BRAS.

Une fois les rôties débloquées, le chargeur fait pivotei


d'un quart de tour le doigt d'arrêt du support pivotant sur
le corps d'affût ; le tireur manœuvre le volant de pointage
en direction jusqu'à ce que le doigt d'arrêt soit tombé
dans son logement. (Le canon est alors situé dans le plan
bissecteur des flèches).
Tant que cette manœuvre n'est pas effectuée, le cliquet
d'arrêt des flèches s'oppose à leur rapprochement.
Le premier pourvoyeur relève et flxe la partie inférieure
du bouclier, si le matériel en est pourvu.
Le chargeur débloque la traverse mobile et la fixe sui
la flèche droite ; le tireur libère la barre de traction.
Le tireur et le chargeur ferment les flèches ; le char.
geur les bloque avec la broche de verrouillage ; le tireui
introduit la barre de traction dans les anneaux. Ces deux
servants s'appliquent à la barre et soulèvent les flèches
Le déplacement du matériel est ensuite assuré comme
dans le premier cas.
Si la nature ou l'état du terrain augmentent les diffi
cultés de la traction à bras, les pourvoyeurs font usage
des bricoles de traction, qui sont accrochées aux anneaux
de l'affût.
SORTIE DE BATTERIE.

117. Le chef de pièce commande :

REPLIEZ ET AMENEZ
et signale à l'échelon de rejoindre le matériel:
Le matériel est replié conformément aux prescriptions
énoncées au N° précédent.
En outre :
Le tireur manœuvre le volant de pointage en hauteur,
de façon à amener le canon à sa position de relèvement
maximum ; il retire la lunette de son support et la place
dans son étui (1) ; -
avant de bloquer les flèches, le tireur et le chargeur
effacent les socs des bêches, après avoir agi sur leurs
leviers de manœuvre ;
le tireur fixe la chape-support de canon pour le trans-
port ;
le chargeur ferme la culasse, s'il y a lieu, désarme et
met en place le couvre-culasse ;
le premier pourvoyeur enlève le cache-flammes et met
le couvre-bouche en place;
les pourvoyeurs ferment les caisses, après y avoir
replacé les cartouches extraites et les étuis.
Dès que le véhicule a rejoint, l'anneau d'attelage est
engagé dans le crochet de remorque par le tireur et le
chargeur; les pourvoyeurs chargent sur le véhicule les
caisses débarquées et les trousses n° 1, n° 2, n° 3.
N -
DÉPLACEMENTS DE GRANDE AMPLITUDE.

-
118. En principe, la traction à bras est utilisée pour les
parcours qui n'excèdent pas quelques décamètres. Pour les
trajets de plus grande amplitude, le déplacement du maté-
riel sur le terrain de combat est assuré par une chenillette,
et exceptionnellement (pour les unités non motorisées) par
l'avant-train hippomobile, si aucune chenillette n'est dis-
ponible.

119. Déplacement normal (par chenillette).


Dès que le matériel est attelé, la chenillette s'abrite des
vues ennemies, s'il se trouve un couvert à proximité, ou,
tout au moins, se dérobe à l'observation terrestre de
l'adversaire.
Simultanément, un aide-conducteur est désigné parmi
les pourvoyeurs par le chef de pièce, qui lui indique la
direction approximative du déplacement à exécuter.
Le chef de pièce, accompagné de tous les autres servants,
se dirige vers la nouvelle position. Il immobilis& un ser-
vant toutes les fois qu'il est nécessaire, pour jalonner
l'itinéraire.
L'aide-conducte.ur, demeuré à proximité de la chenillette,
observe le groupe formé par le personnel, tant qu'il est
visible, puis ultérieurement le premier jalonneur.

Placer la lunette L 711 dans son étui de façon que la vis de


(1)
calage se présente entre les deux tasseaux du couvercle. (Planolie
XII.)
Sur certains étuis, cette position est repérée par une marque rouge,
en face de laquelle doit toujours se trouver l'index du tambour des
hausses.
Il appartient aux corps de troupe do munir de oe repère ceux des
étuis qui ne le possèdent pas.
Chaque jalonneur observe le jalonneur suivant (ou le
chef de pièce).
Le chef de pièce fait progresser la chenillette (signal :
EN AVANT transmis par la ligne des jalonneurs), soit de
position d'abri en position d'abri, soit d'un seul bond jus-
qu'au nouvel emplacement de batterie.
Chaque jalonneur serre sur le jalonneur suivant (ou sur
le chef de pièce) dès qu'il a été rejoint par la chenillette
et qu'il lui a indiqué l'itinéraire il suivre.
En cours de route, si un obstacle se présente, qu'il est
impossible ou inadmissible de contourner, l'aide-conduc-
teur met pied à terre, indique au conducteur la meilleure
ligne de franchissement et surveille la façon dont le canon
se comporte.
Si le déplacement doit s'effectuer avec rapidité, ou si les
circonstances rendent inopportune la séparation du per-
sonnel et du canon, le chef de pièce part reconnaître un
nouvel emplacement de batterie ou une position d'abri et
emmène avec lui un pourvoyeur.
Le caporal tireur fait atteler le canon derrière la che-
nillette ; il prend ensuite les fonctions d'aide-conducteur et
guide le conducteur sur les traces du chef de pièce.
Le reste du personnel suit au plus près la chenillette.
S'il s'agit d'un repli, le chef de pièce indique au con-
ducteur de la chenillette le nouvel emplacement, ou un
point d'arrêt intermédiaire, et lui donne l'ordre de départ
immédiat.
Il suit au plus près avec le personnel.
120. Déplacement exceptionnel (par traction hippo-
mobile).
Le chef de pièce se dirige vers la nouvelle position, en
suivant un itinéraire qu'il estime accessible au matériel ;
il se fait accompagner par un pourvoyeur ; les autres ser-
vants demeurent avec le matériel afin de prêter éventuel-
lement leur concours lors du franchissement des passages
difficiles.
Le tireur met la pièce en marche assez tôt pour demeu-
rer en liaison, à vue, avec le chef de pièce (ou le servant
qui accompagne ce dernier). Il se conforme aux ordres
qui lui sont transmis par signaux.
S'il s'agit d'un repli, tbut le personnel et le matériel
partent ensemble vers la nouvelle position.

ARTICLE VI.
PRÉPARATION ET EXÉCUTION DU TIR.

121. La pièce est l'unité d'exécution du feu.


La préparation, le réglage et le commandement du tir
incombent au chef de pièce.
Le choix de l'objectif et l'ouverture 4ia feu, l'intensité du
tir sont déterminés par le chef de pièce.
122. Limite du tir.
La distance maximum d'exécution dxr tir contre engins -
blindés est de 1.500 mètres.
Il y a toujours avantage, quand les circonstances s'y
prêtent,, il ouvrir le feu à des distances pluê rapprochées.
Les déclenchements prématurés du feu doivent être soi-
gneusement évités, car ils ont pour conséquence 4e déceler
l'emplacement des matériels avant que l'effet util-e recher-
ché soit obtenu, mais, mne fois le feu ouvert, le tir est
exécuté aussi rapidement que le permet le pointage correct
de chaque coup.
123. La pièce étant en batterie, face à la direction
indiquée, le chef de pièce commande :
A vos POSTES
dès qu'un objectif est signalé, ou vu de la pièce.
Les servants se portent rapidement, s'ils ne les occupent
déjà, aux emplacements définis au n° 111.
124. Le tableau ci-après indique les opérations à effec-
tuer, le personnel qui en est chargé et le matériel dont
il dispose.

EFFECTUÉES MATÉRIEL
OPÉRATIONS.
PAR. UTILISÉ.

1° Reçonnaissance de J'ob- Le chef de pièce Carnet de silhouettes


jedlf : d'engins" blindés et
— ami ou ennemi, jumelle à prismes-té-

véhicule ennemi forte- lémètre ou à micro-
ment ou légèrement mètre.
blindé.
2° Détermination de la Idem Jumelle à priBmes-télé-
distance de l'objectif. mètre ou à micromè-
tre.
30 Détermination de la Un aide en prin- Réglette de dérive gra-
vitesse angulaire de l ob- cipe le premier duée en grades (lu-
jectif. pourvoyeur. nette L 711).
4° Détermination des été- Le chef de pièce. Tableau des dérives.
du tir :
Hausse, dérive, point à
viser.
5° Prise de la hausse et Caporal-tireur. Lunette, volants- de
des dérives, pointage pointage, détente.
et tir..
NOTA. Dans le cas où le commandement de la pièce
est assuré par le chef de section ou par le sous-officier
adjoint, ceux-ci prennent à leur compte les opérations 1°
et 2°, le chef de pièce les opérations 3° et 4°, libérant
ainsi le premier pourvoyeur.
Conduite du tir.

125. Cas général. ,-


L'objectif est à une distance inférieure ou égale à
1.500 mètres.
Il progresse à une vitesse quelconque et fait une route
quelconque par rapport à l'axe de tir.
1" Le chef de pièce, ayant reconnu qu'il s'agit d'un
engin ennemi, désigne l'objectif et apprécie sa distance.
2° Simultanément, l'aide muni de la réglette i(l) mesure
le déplacement angulaire de l'objectif en 5 secondes (2)
et l'annonce à haute voix.
3° Le chef de pièce commande la hausse, lit sur le ta-
bleau des dérives la correction à effectuer, prescrit la
dérive à prendre et commande le feu.
126. Au commandement :

(TEL,) OBJECTIF,

le tireur prend l'objectif dans le champ de la lunette.


127. Au commandement :
HAUSSE (TANT),,

le chargeur lance dans la chambre la première cartouche


que lui présente le pourvoyeur ; le tireur marque la hausse
indiquée et maintient l'objectif dans le champ de la .lu-
nette.

128. Aux commandements :

DÉRIVE : (tant de) divisions à droite ou à gauche,


FEU !
letireur pointe en hauteur et en direction de telle façon
que la pointe du V se trouve sur le prolongement de la
route suivie par l'engin et agit sur la détente quand la

(1) Cette réglette peut être constituée par nn double décimètre dont
un des biseaux eSt gradué de droite à gauche, muni d'un fil de 0 m. 625,
distance de l'œil pour laquelle le centimètre équivaut à un grade.
Pour une réglette tenue à 0 m. 50 de l'œil, le grade est mesuré par
8 millimètres.
(2) En comptant à la cadence de la seconde : 331, 332, 333; 334, 335.
partie avant de l'objeetif atteint la division de dérive
indiquée.

129. Pour le premier coup, le tireur éloigne sa tête de


la direction de recul de la lunette.

130. Après le départ du coup, le chargeur lance une


nouvelle cartouche dans la chambre, le tireur rectifie le
pointage, s'il y a lieu, et le tir est poursuivi avec le maxi-
mum de rapidité compatible avec un pointage èorrect
jusqu'au commandement :
HALTE AU FEU
ou
CESSEZ LE FEU. F

131. Au commandement HALTE AU FEU le tireur con-;


tinue à pointer (avec les mêmes éléments, ou avec les nou-
veaux éléments indiqués par le chef de pièce) ; le char-
geur décharge l'arme, s'il y a Heu ; la culasse est laissée
ouverte.

132. Le canon est rechargé et le tir est repris au com-


mandement :
CONTINUEZ LE FEU..
133. Au commandement de CESSEZ LE FEU, le tir est
arrêté ; l'arme est déchargée, s'il y a lieu ; la culasse -est
laissée ouverte : le personnel demeure en placè et se tient
prêt à reprendre le tir ou à exécuter la sortie de batterie.
134. Le chef de pièce observe le tir, mesure, s'il y a
lieu, les écarts en direction et en portée (points de chute
visibles ou emploi de balles traceuses) et, le cas échéant,
rectifie les éléments de pointage.
L'aide continue à mesurer la vitesse angulaire de l'ob-
jectif.
135. 1er cas particulier.
La distance de l'objectif est inférieure ou égale à
800 mètres et son déplacement apparent en une. seconde
est inférieur à sa longueur apparente i(l).
1° De chef de pièce désigne l'objectif, commande la

CI) L'aide a'en assure en choisissant un repère à proximité die la


direction de marche de l'engin et à faible distance de ce dernier ; au
moment où l'avant de l'objectif atteint la verticale de ce repère, il
articule « 331 » nettement, mais sans lenteur excessive, et s'assure qu'à
la. fin- de oet énoncé l'arrière de l'objectif n'a, pas dépassé cette même
verticale.
hausse 700, annonce dérive ZÉRO, prescrit au tireur de
viser :
le milieu de la face -avant, à -mi-hauteur de l'objectif
— ou le bord du contour apparent du côté du déplace
ment, à mi-hauteur de l'objectif, si celui-ci est vu de profil
et commande le FEU.
2° Le tireur marque la hausse commandée, dirige la
pointe du V sur le prolongement de la ligne suivie par le
point à viser désigné par le chef de pièce et agit sur la
détente quand ce point coïncide avec la pointe du V.
NOTA. — Cette règle trouve particulièrement son appli
eation lorsque l'objectif présente nettement les caracté
ristiques d'un engin fortement blindé et que les circons
tances permettent de retarder sans inconvénient l'ouver
ture du feu.
136. 2* cas particulier.
L'objectif progresse à une distance quelconque dans le
plan de tir.
1° Le chef de pièce désigne-l'objectif et commande
successivement en tenant compte de la distance initiale et
des distances successives appréciées
— les hausses 1.500 m., 1.300 m., 1.100 m., 700 m., si
L'objectif se rapproche ;
— les mêmes hausses dans l'ordre inverse si l'objectif
s'éloigne.
Il fixe comme point à viser :
— quand l'objectif est à plus de. 800 mètres, le bas de la
partie visible en son milieu, s'il se rapproche; le ïiaut,
s'il s'éloigne ; J

— quand l'objectif est à 800 mètres et à une distance


inférieure, le milieu de la face avant {arrière) à mi-
hauteur de l'objectif.
2° Le tireur marque la hausse commandée, dirige la.
pointe du V sur le point à viser désigné par le chef de
pièce et agit sur la détente dès que çe pointage est correct,
180 /114 2 3 3 3/4
limotte

..
lunette
trouvé,

3/4 1/2
170
0 2
2 3 la la chiffre

1/2 1/4
11/411/211/213/4 de
de
160
0 l'avant.

2 3 foi
foi
1/4 3/4
de du
150
0 3 de de
2 3 ligne
ligne
au-dessous

711. 1/4 3/4 1/2 partir


140 —

2 2 3 la
la
L 130
— 2
1/2 1/4 à diriger
diriger

lunette
——'™" 2 3 longueur

3/4 1/2 dérive


DÉCIGRADES.
120 —
1 3 doit
doit

1 2
1/2 1/4 3/4 1/2 sa l'on

3 l
'on
110
— 1 de la
avec 1 2 2 que
que
tiers
1/2 1/2 3/4
3/4 1/.
prendre
100 —
2 indique

tir EN 1 2 3 3 indique

au
1/4 3/4 3/4 1/4
1/2
LATÉRAL
90 — 2 et
du 1 1 2 3 0
de —
l'objectif et
1/2 3/4 1/2 1/2 signe1>avBant signe
1/2
Cas
- 80 — 1 2 secondes

1 1 2 3
1/4 1/2 1/4 1/2 1/2 Le Le
1/4 3/4
DÉPLACEMENT

-
70 —
3 sur sur

1 1 2 2

3
DÉRIVES.

60 —
1/4 1/2
1
3/4
2
1/3 3/4 1/2
1114
5 appréciée.

1 2 2 3 en
*1/2 3/4 1/4 1/4 3/4
50 — 0 1/4 3/4
1 3 l'objectif

1 1 2 2 3
1/2 3/4 3/4 3112
i/4 1/2 3/4
40 -
______
1 2 3 distance

DES
1 1 1
1/4 1/4 3/4 1/4 1/2 de
1/4 1/2 3/4
0 1 3
30 —

1 1 2 2
1/2 3/4
i —
latéral

la
TABLEAU
20 -
0 1/4 1/2 1/3 3/4 3/4
-
1 2
1 1
1/4 1/2
à
1/4 1/4 1/2 1/2 3/4
15 0 - —
1 correspondant
déplacement

1 1
10 0 0 1/4 1/4 1/2 1/2 3/4 1
- — -

5 - - -
0 0 0 0 1/4 1/4 1/2

le
........... ........... ........... ligne
DISTANCE. Mesurer

la
200 300 400 MX) 600 700 800 900 1.000 1.200 1.400 1.600 600 dans

il
ARTICLE VII.
MÉTHODE D'INSTRUCTION PRATIQUE,

137. Les exercices préparatoires au combat ont pour


but d'enseigner aux cadres subalternes et à la troupe le
mécanisme des opérations qu'ils auront à exécuter dans
les exercices de combat. Ils comportent, soit des tirs fictifs,
soit des tirs réels. Dans ce dernier cas, ils sont effectués
sur un champ de til; possédant le gabarit de sécurité exigé
par le type des projectiles employés.
Les servants remplissent successivement les différentes
fonctions de tireur, de chargeur, de pourvoyeur.
138. Au cours de ces exercices, les instructeurs attirent
sans cesse l'attention du personnel sur la nécessité d'effec-
tuer les déplacements et les mises en batterie à l'abri de
l'observation ennemie. Toute arme antichars identifiée est
presque fatalement détruite à bref délai.
139. Les servants sont exercés à camoufler le matériel
.c à se camoufler eux-mêmes en toute circonstance.

140. L'arme est fréquemment abritée par des terrasse-


ments permettant dans tous les cas des sorties de batterie
rapides (1).
Ces travaux sont soigneusement camouflés.

CHAPITRE IV.
ORGANISATION DE LA SECTION
ET DU GROUPE.

ARTICLE PREMIER.
COMPOSITION DE LA SECTION.
\
141. La section de 25 se compose de :
— 1 lieutenant,, ou sous-lieutenant, chef de section ;
— 1 sous-officier adjoint (sergent-chef) ;
— 3 agents de transmissions ;

(1) Un modèle de terrassement pour canon antiohars est à l'étude.


— 1 conducteur ;
— 1 voiturette de munitions;
— 3 pièces de 25.

ARTICLE II.
COMPOSITION DU GROUPE.

142. Le groupe de 25 se compose de :


— 1 adjudant ou sergent-chef, chef de groupe;
— 1 -agent de transmissions ;
— 1 conducteur ;
—- 1 voiturette de munitions ;

2 pièces de 25.

ARTICLE III.
DOTATIONS DIVERSES.

143. Les agents de transmissions et le conducteur sont


armés du mousqueton Mle 1892 ou Mle 1916, avec sabre-
baïonnette.
Ils portent 45 cartouches en chargeurs de 3 ou de 5.
Le chef éte section est doté d'tme jumelle à prismes
8X30 et d'une boussole directrice M16 1902; le sous-offi-
cier adjoint d'une jumelle périscopique SX 24.
Le sous-officier adjoint porte une scie égoïne portative
et un mètre pliant métal; chaque agent de transmis-
si-ons, une pelle-pioche ; le conducteur, une pelle ronde
portative MIe 1916.

CHAPiTRE V.
ÉCOLE DE LA SECTION ET DU GROUPE.

ARTICLE UNIQUE.
144.. A l'exception de celles qui revêtent un caractère
spéeia1 (déchargement du matériel, mode de réglage et
nature du tir, défilement aux lueters) ou concernant la
section sur bâts, toutes les prescriptions édictées pour -la
section de 37 par l'Instruction pour les Unités d'Engins
d'accompagnement (IIe Partie, Titre IV) sont applicables
à la section et au groupe de 25.
CHAPITRE VI.
INSTRUCTION DU TIR.

ARTICLE PREMIER.
GÉNÉRALITÉS.

Exercices préparatoires de tir.


145. Les prescriptions des n09 86, 87, 88 de l'Instruc-
tion pour les Unités d'Engins d'Accompagnement sont
applicables à la section de'25.

ARTICLE II.
TIRS D'INSTRUCTION.

146. Les tirs d'instruction comprennent :


— des tirs avec cartouches de tir réduit de 5mm,5,
7mm,5 ou 8mm tirées dans une arme auxiliaire (fusil ou
mousqueton) (1) ;
•— des
tirs à distance réelle :
avec des cartouches de 7mm,5, modèle 1929 C., ti-
rées dans une arme auxiliaire (fusil-mitrailleur (1) ;
avec des cartouches de 25mm a balle à portée
réduite ;
avec des cartouches de 25mm à balle ordinaire.
Ces tirs sont exécutés :
1° Les tirs avec cartouches de tir réduit sur les champs
de tir et dans certains stands (2) ;
2° Les tirs avec cartouches de 7mm,5 modèle 1929 C. et
les tirs avec cartouches de 25mm à balle à portée réduite,
à une distance au moins égale à 200 mètres et au plus
égale à 800 mètres, sur les champs de tir à gabarit tra-
pézoïdal pour armes de 8mm (2).
a) Tir sur un seul objectif, situé sur la capitale.
Zone dangereuse :
— latéralement, deux lignes parallèles à la capitale,
respectivement à 450 mètres à droite et à 300 mètres il
gauche de cette dernière.

(1) Fixée sur le canon au moyen du dispositif modèle 1937 pour


l'instruction du tir antichar, lequel fait l'objet d'une notice spéciale.
(2) Le tir du canon de 25 dans certains types de stands fait l'objet
de notices spéciales en cours de préparation.
— dans le sens du tir à l'origine, deux portions de
:
droite, inclinées à 70° sur la capitale, de part et d'autre
de celle-ci, partant de la pièce pour aboutir aux limites
latérales sus-men données ; à l'extrémité opposée, une ligne
tracée perpendiculairement à la capitale à 4.400 mètres en
avant de la pièce.
Les dimensions du gabarit ainsi défini sont celles indi-
quées sur le croquis ci-après

Le terrain situé en avant de la pièce ne doit comporter


aucun relief susceptible de provoquer un ricochet anorma"
lement dévié.
b) Tir sur objectifs fixes multiples ou sur objectif mo
bile.
Zone dangereuse :
Le gabarit de sécurité devra satisfaire aux conditions
énoncées ci-dessus pour tous les objectifs et, en particu
lier, pour chacun des objectifs extrêmes, ou pour les posi
tions extrêmes pouvant être occupées par l'objectif mobile,
Le secteur de tir résultant des dimensions de la zone
dangereuse devra être matérialisé au moyen de piquets
solidement implantés dans le sol, de part et d'autre de la
volée de la pièce.
Si le corps ne dispose, ni de stand pour le tir réduit.
ni de champ de tir à gabarit trapézoïdal pour le tir des
projectiles d'exercice à portée réduite, les tirs d'instruction
sont effectués pendant le séjour au camp d'instruction;
3° 'Les tirs avec balles ordinaires, sur les champs de
tir temporaires ou de circonstances et dans certains camps
d'instruction de grande étendue.
Les mesures de sécurité à observer pour l'exécution des
tirs avec lesdites cartouches feront l'objet d'instructions
ultérieures.

147. Les tirs au canon de 25 comportent exclusivement


des tirs de groupement exécutés à pointage direct.
Les tirs sont effectués sur une ou plusieurs cibles de
2 mètres ou 2 m. 50 de côté, en visant un visuel carré
ou rectangulaire, ou un figuratif de char, tracé sur la
cible et réduit à l'échelle.
Les tirs sur objectif mobile sont exécutés sur une ma,
quette de char.
ARTICLE III.
PRÉPARATION ET EXÉCUTION DU TIR SUR OBJEC-
TIF MOBILE AVEC LE PROJECTILE DE 25 A POR-
TÉE RÉDUITE.

148. La préparation et l'exécution du tir contre objec-


tifs mobiles avec le projectile de 25 millimètres à portée
réduite sont conduites suivant les principes généraux édic-
tés, pour le tir avec le projectile perforant, par la présente
.notice (nos 121 à 136).
Toutefois, en. raison de la différence que présentent les
propriétés balistiques des projectiles perforants et d'ins-
truqtiQn, les détails d'application de ces principes sont
modifiés ainsi qu'il est exposé ci-après :

I. — limite du tir.

149, La distance maximum d'exécution du tir est, avec


le projectile à portée réduite, de 800 mètres.

II. — Méthode de tir.


a) Opérations à effectuer :
15Q. Les opérations à effectuer sont celles qui sopt
indiquées pour le projectile de tir réel dans la présente
notice (n9 124),
&) Conduite du tir :

;
151. Cas général. — L'objectif est à, une distance infé-
rieure ou égale à 800 mètres il progresse àune vitesse
quelconque et fait une route quelconque pa,r rapport à
l'axe dç tir ;
Appliquer- les rassures prévues au n° 125 pour le tir
avec projectile perforant s.ur des objectifs situées à- une
distance inférieure PU égale à 1,500 mètres ;
Lire oiraprès dans le tableau B. (ou le cas échéant dans
le tableau B' (1) la correction de dérive à effectuer.

152. 1er cas particulier,


La distance de l'objectif est inférieure ou égale à 500
mètres et son déplacement apparent en une seconde est
inférieur à sa longueur apparente :

(1) Dans le cas pù l'on utilise la. ligne de mire naturelle au lieu
et place de la lunette de pointage.
^
Appliquer les prescriptions du n° 185, en prenant la
hausse 700 mètres (1).
153. 2° cas particulier.
L'objectif progresse à une vitesse quelconque dans le
plan de tir :
1° Le chef de pièce commande successivement, si l'ob-
jectif se rapproche, lès hausses : 1.600, 1.800, 1.100 et
700 mètres (2) et les mêmes hausses en sens inverse, si
l'objectif s'éloigne.
Il fixe comme point à viser :
— quand l'objectif est aplus de 500 mètres, le bas de
la partie visible en son milieu, s'il se rapproche; s'il
s'éloigne, le haut ;
quand l'objectif est à 500 mètres ou à une distance

inférieure le milieu de la face avant (arrière) à mi-
hauteur de l'objectif;
2° Le tireur agit comme au n° 136.

III. — Cas où l'on utilise pour le pointage


la ligne de mire naturelle du canon (3).
154. On prend comme hausse de base la hausse de
400 mètres (hausse minimum donnée par la ligne de mire
naturelle du canon).
Les corrections de dérive à effectuer sont, dans ce cas,
indiquées en longueurs i(ou fraction de longueur) de l'ob-
jectif. Elles sont inscrites dans le tableau B'.

IV. — Table de tir.


155. L'échelle des hausses de la lunette, graduée en vue
du tir de la balle P, ne peut évidemment convenir pour
le tir de la balle OPR;
D'autre part, la lunette de pointage est réglée pour le
tir du projectile perforant de 25 millimètres au moment
de la mise en service du canon ; son réglage ne doit être
modifié, par la suite, que si les résultats obtenus àu tir
en montrent la nécessité.
On est donc conduit, pour la détermination des hausses
à faire marquer à cet instrument en vue du tir à des
portées données, îl recourir à une table de correspondance
des hausses convenant respectivement au projectile per-
forant et au projectile d'instruction.
La table de tir a été complétée en conséquence (voir
tableau A).

(1) Correspondant à la distance réelle de 400 mètres.


(2) Correspondant respectivement aux distances réelles de 800, 700,
600 et 400 mètres.
(3) Limite d'emploi du projectile à portée réduite a,veo cette ligne
de mire : 600 mètres.
la lunette
V. — Réglage de
au moyen du projectile à portée réduite.
156. Si le régime des champs de tir dont on dispose
ne permet pas le tir de projectiles ordinaires, un réglage
très approché de la lunette peut cependant être réalisé,
de la manière exposée ci-dessous, au moyen du projectile
à portée réduite ; ce réglage doit, du reste, être contrôlé
et, éventuellement, rectifié, dès que s'offre la possibilité
de tirer des projectiles à portée réelle :
Mettre en place la lunette de pointage, le tambour des
hausses à 0, ouvrir la culasse, viser par l'âme du canon
a l'aide des simbleaux (1) et, au moyen des dispositifs de
pointage, diriger le prolongement de l'axe du canon- sur
un point éloigné (500 mètres minimum) nettement défini ;
amener la pointe du Y du réticule -de la lunette sur ce
point en manœuvrant, à l'aide de la pince spéciale, les
vis de réglage en direction et en hauteur portées par le
support.
Le tambour des hausses étant à 300 mètres, tirer, sur
une cible située à 200 mètres, quelques projectiles à por-
tée réduite (de 5 à 10) ; corriger le réglage, le cas échéant.
ainsi qu'il a été dit plus haut (n° 79, 2" procédé).

ARTICLE IV.

EMPLOI DES CARTOUCHES A BLANC.

157. La cartouche à blanc n'assure pas le fonctionne-


ment automatique du mécanisme.
Les cartouches à blanc sont destinées exclusivement à
la figuration des tirs au cours des exercices de combat et
des manœuvres.
Au tir des cartouches à blanc, est à considérer comme
dangereuse la zone comprise entre l'arme et une ligne
menée à 50 mètres en avant de celles-ci perpendiculaire-
ment à la ligne de tir ; latéralement, la zone est limitée
par deux parallèles à l'axe de tir menées respectivement
à 10 mètres en dehors de chacun des plans de tir extrêmes

(1) Ou de la lunette d'âme (N0 85).


naturelle.11
LIGNE

mètres.
UTILISER 400 600 800 000
J.A
Il » »
réduite. mire
1
i
AVE''.

A LU.NETTF
du
)
pointage.
HAUSSE

mètres,
portée 150 310 500 700 i;00 1.100 1.3(0 1.600
-,
LA

#
AVEC
de
à
FLÈCHES.
d'instruction
minutes.

0,02 0,10 0,26 0,52 0,90 1,44 2.20 3,27

mètres.
DURÉES secondes.
TRAJET.

0,13 0,2:) 0,46 0,05 0,86 1,09 1,35 1,63


de
projectile

5.200

mètres. PROJECTION.

MILLIÈMES.

0.9 2,0 3.2 4,7 0,3 8,1 10,3 12,9


, réduite

dn
750

sommaire
-
portée
DE
Va
GRADES.

0,0.10 0,1::0 0,202 0,202 O,:¡!I:¡ 0,509 0,642 0,805


ANGLES

à
d'instruction
tir
....................................

de

Table

projectile

PORTÉES.
A.

TABLEAU
du

extrême

iiii-tres

Portée
— — — — — — —

100 200 aOI) 400 500 60Ô 700 800


—1
correc-
150 1/2
la de
— -

— - -

dans
partir

140 1/2
/4
- — — -

la 1 - trouve

réduite,
.
RÉGLETTE 130 1/4 11/
3/4
— - --
à
2 longueur

i/2 1/2 3/4


120 11ft -
- chiffre

il/il 2 3
portée
110
i/4 1/4

LA 00 --

2 3 du sa
DE

à
100
1 2 3 4 4-—
au-dessous de
pointage.
(mm
projectile 3/4 1/2 112
90 —
3/4 -- objectif.
tiers

lengm. DÉCIGRADES 1 2 3
112 1/4
80 —
:!/4
3 appréciée. au

de du de 70 —
'l' i/4
2
2
3/4 1/2
-
dérive
t
de
l'objectif,

tir 1 2 3
lunette angulaire
(ÛT 1/2 t/4 3/', t/2
1/4 avant

le 1 la
1

EN
2 2 3
pour LATÉRAL
" —
0 3/4
t/4

1
3/4

1
1/4

2
3/4

2
lire

et
lsur
sur

la 1/4 3/li 1/4 mire


3/4
pointage,vitesse
lko 0 112
secondes

utilise
1 1 2 mire

DÉPLACEMENT 1/4 1/2


1/4 1/2 de
30 -
1
la 1 1 de
ligne

On de de ~ -
0 1/4 1/2 3/4
1 5 ligne

en
lunette et la

— — - —
1/4 1/2 3/i
distance l'engin la
B. diriger

diriger
1/t
ABLEAU
la
— - -
0 1/4

de de
la R — — - —
0 0 0 doit
doit

latéral
divisions
de ............................ distance

l'on
fonction l'on

déplacement que
que
en
la
à
indique
indique
donne, en DISTANCES.

correspondant
effectuer

"

tableau
le 0 -

signe signe
Mesurer

à moires

tion-but _ __ _ - - -
-,
Ce Le Le l'avant

ligne
200 300 400 5()() 6011 700 800
~~
effectuer

150 I/i — — _________ —


la de
-
dans
partir

à
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-E
RÉGLETT
140

130
1/4

0
1
1
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1/
2
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-
-

-
-

-
trouvé

à
longueur

3/4
120
0 :Î/4
2 — —
chiffre

3
3/4 1/4

naturelle.

la
LA

DE
110

100
" 3/4

3/4
1
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3
3



\ du

au-dessous de
sa

(mm 1 1/2
réduite, 1/4 1/4
90
^ 1/2 —
tiers

DÉCIGRADES
1 2 4 l'objectif.

t/4 1/4 3/4

mire portée
r1
S0 1/2

t 2 3
-

dérive
au

1/4 l'objectif,
70 1/2
1 2 —

de
3
de à EN 60 t/4 3/4
tl/2, 3/4
4 —
la l'avant

ligne
projectile
2 lire

t
LATÉRAL
1/4 1/4
50 ~
o 1/2
2 -
sur

l'engin.
3 et sur
1/2 1/2 1/2 mire
la 40 -
0 1/4 3/4 secondes

du
DÉPLACEMENT
1 2 3 mire
utilise
13/4 1/2
tir de 30 - -
0 1/2
1 de
2 de
le 11/2 ligne

5
angulaire

pour
20
- —
0 1/4 1/2
1 ligne
On
en
la

15 — — —
0 114 1/2
1 l'engin la
d'objectif, appréciée.
diriger

1/4 diriger
B'. vitesse 10 — - - -
0 1/2

0 0 de
TABLEAU
5 - — - - doit
doit
longueurs
la j....
latéral

distance
l'on
de l'on

et déplacement que
__ que
distance
la
en
DISIRANCIIIIS. à indique
indique

donne, correspondant

la
tableau
de
le 0 —

Mesurer
signesigne

moires
fonction

— - - — '- -
Le Le l'avant.

Ce ligne
200 :<oo 400 000 000 700 800

en
150 17 35 52 G!) Nn 104 121 138

140 1G :il 4s li4 81 97 113 129

de: 30 45 60 7ij 90 lm
130 1:; 120

est ~

120 14 28 41 55 tiH 83 97 110


secondes

transversalement
110
:de 13 25 ,')
,)H
51 Ga 76 88 '0'

5 est
sur 100 11 23 :t:i 46 58 (j!) 80 92
l'engin

mesuré

10 10 21 .)
'JI
41 52 G2 112 Ki
l'instructeur.
cie
donné.
déoigrades' 80 (j
kilomètns-hcure
18 2s 37 41i 55 4 71,
mouvant

70 S lit 24 32 40 4S 50 04
angulaire

en
1
60 7 14 20 2S 34 11 8li 55 :de
s.e latéral
de
mobile
50 G 11 17 12:1 20 34 40 40 tir
Cil
l'usage déplacement
de
4
déplacement

40
vitesse

!) ii 18 23 27 32 37
ligne

3 7
l'objectif
30 10 14 17 21 24 27 1,4; 1.2.
la 2;
A la par

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TITRE III.
LE CANON DE 25 AU COMBAT(1).

CHAPITRE PREMIER.
GÉNÉRALITÉS.

ARTICLE PREMIER.
PROPRIÉTÉS DU CANON DE 25mm S. A. Mle 1934.

158. Le canon de 25 est une arme à tir tendu lançant


avec une grande vitesse initiale et une bonne précision
un projectile plein de 320 grammes environ (balle perfo-
rante ou balle traçeuse-perforante).
Il a un champ de tir horizontal de 60°.
En pointant à chaque coup, la vitesse de tir peut attein-
dre. dans les circonstances les plus favorables, 18 à. 20
coups à la minute.

159. Les modes normaux de déplacement du canon de


25 sont la traction par chenillette et la traction par
moyens hippomobiles.
Le déplacement à bras est difficile en raison du poids
du matériel (480 kg. environ), et, surtout, de la prépon-
dérance de poids sur les flèches (60 kg. environ). Ce mode
de déplacement est donc exceptionnel. Il n'est indiqué que
sur des trajets très courts et dans un terrain de parcours
facile.
La traction par chenillette est permanente dans les
unités motorisées. Elle est également utilisée dans les
autres unités lorsque les difficultés de terrain ne permet-
tent plus l'emploi de la traction par moyens hippomobiles
ou que le déplacement du canon doit s'effectuer sous les
vues rapprochées ou sous le feu de l'ennemi.

(1) L'instruction pour les Unités d'Engins d'Accompagnement ne


comporte que des renseignements sommaires sur l'emploi du canon
de 37 mm. Mle 1916 T.R. comme arme antichar, les prescriptions du
présent Titre III, sont, sauf indications contraires, valablespour l'utili-
sation de ce matériel contre les engins blindés.
160. Le canon de 25 n'exécute que des tirs au but
sur des engins blindés.
Dirigés le plus souvent sur des objectifs en mouvement,
ces tirs nécessitent généralement des corrections de poin-
tage. Ils sont toujours ajustés avec lie plus grand soin (1).

161. L'action efficace du canon de 25 est limitée à :


— 800 mètres, s'il tire sur des chars de combat;
— 1.500 mètres, s'il tire sur des
véhicules légèrement
blindés (2).

ARTICLE II.

PRINCIPES D'EMPLOI.

162. La pièce de 25 est l'unité de tir.


163. Le choix de l'objectif, l'ouverture du feu, l'inten-
sité du tir sont déterminés par le chef de pièce, qui tient
compte de la nature, du nombre et de la vitesse des objec-
tifs.
164. L'action de l'arme antichar doit s'exercer par
surprise. Le feu n'est ouvert que lors de l'apparition
d'engins blindés ennemis.
En principe, l'ouverture du feu est d'autant plus retar-
dée que les véhicules à mettre hors de combat sont plus
fortement blindés, ou moins nombreux ou plus lents.
Si la situation le permet, il y a toujours avantage à
attendre que les engins ennemis se soient rapprochés à
une distance telle que les coups au but assurent une
probabilité sérieuse de perforation (voir ci-dessus n° 161).
Le carnet de silhouettes donne, à ce sujet, les indications
nécessaires.
165. Il y a intérêt à prendre les objectifs sous le feu
au moment où leur progression subit un ralentissement,
soit qu'ils changent de route, soit qu'ils franchissent des
obstacles de toutes sortes.
— talus naturels ou aménagés, fossés, ruisseaux ;
— fossés antichars ;
— barricades, réseaux, abatis ;
— champs de mines.

(1) Le tir contre les engins blindés est la mission principale perma-
nente du canon de 37.
(2) Ces limite* sont, pour le canon de 37, respectivement de 400 et
800 mètres.
166. Les emplacements de canons antichars doivent
permettre d'effectuer un tir rasant dans tout leur champ
de tir. Celui-ci ne doit pas présenter d'angles morts où
se défileraient les chars ennemis.

167. L'intervention d'un canon antichar sur des engins


blindés peut être considérée comme instantanée si ces
objectifs apparaissent dans le secteur battu par l'arme
sans que celle-ci doive changer de position (n° 158).
Cependant, un changement de position sans repliement
des flèches permet, au prix d'une manœuvre de force,
d'intervenir rapidement sur des objectifs se révélant dans
des secteurs contigus à celui qui est ci-dessus défini.
Il est donc assigné généralement à chaque canon pour
un emplacement de tir une zone d'action normale et des
zones d'action éventuelles.

168. Lorsqu'une unité de chars se trouve au cours


d'une attaque sans liaison étroite avec une autre unité
de chars du même échelon, elle est particulièrement vul-
nérable sur son flanc découvert.
Toute arme antichar doit donc être en mesure d'ex-
ploiter l'avantage que procure à la défense le tir d'écharpe
contre des chars se trouvant en pareille situation et d'in-
tervenir dans des secteurs très étendus parfois non conti-
gus aux zones battues de l'emplacement de tir normal.
Si cet emplacement ne permet pas de telles interven-
tions, il est aménagé un ou plusieurs emplacements de tir
éventuels à proximité immédiate de l'emplacement nor-
mal.
Pour permettre une entrée en action rapide du canon,
l'occupation des positions éventuelles ne doit pas néces-
siter le repliement des flèches.

169. Etant donné son relief, le canon antichar doit


être soustrait, dans toute la mesure du possible, à l'obser-
vation terrestre et aérienne de l'adversaire pour éviter
qu'il ne soit décelé avant son entrée en action.
Il convient donc de ne pas le placer sur des crêtes ou
des glacis dénudés.
Les emplacements de tir normaux et éventuels font
l'objet d'un camouflage préventif, effectué avec le plus
grand soin.

170. La protection contre le tir de l'artillerie est réali-


sée :

— pour le matériel, par le choix des emplacements de


tir et leur camouflage;
— pour le personnel, par l'établissement d'abris.
171. La protection d'une arme antichar contre les
attaques de l'infanterie ennemie incombe aux unités voi-
sines qui ont le devoir d'agir à son profit par les feux
de leurs armes automatiques et de leurs armes à tir
courbe. Le chef de pièce assure et maintient, dans ce but,
une liaison étroite avec ces unités.
Celles-ci doivent, en outre, mettre, en toutes circons-
tances. des servants auxiliaires à la disposition d'un chef
de pièce se trouvant en difficulté par suite de la mise hors
de combat de la majeure partie de son personnel.

172. La lutte d'un canon antichar contre des engins


blindés ennemis présente généralement le caractère d'une
action poursuivie jusqu'à l'anéantissement d'un des adver-
saires.
Cette lutte doit être menée sans défaillance, par le
personnel de la pièce, sans égard pour les pertes subies et
jusqu'à « bout portant ».
Servi énergiquement par un seul tireur, un canon anti-
char est capable de mettre hors de combat plusieurs chars
même fortement blindés.
Le personnel de la pièce doit être convaincu que, dans
cette action décisive, son canon est toujours dans une
situation plus favorable que celle de l'engin blindé assail-
lant grâce :
— à sa moindre visibilité sur le terrain ;
— au déclenchement par surprise de son feu, soigneu-
sement préparé à l'avance;
— à la difficulté qu'éprouve son adversaire pour effec-
tuer en marche une observation détaillée du terrain, en
particulier sur ses flancs ;
— à l'efficacité que confère, au tir du canon antichar,
la fixité de son affût.

CHAPITRE II.
COMBAT OFFENSIF.

ARTICLE PREMIER.
GÉNÉRALITÉS.

173. Dans l'offensive, l'emploi de la pièce antichar est


caractérisé par une succession de déplacements et de mises
en batterie qui, conjugués avec des opérations analogues
effectuées par la ou les autres pièces du groupe ou de la
section, ont pour but d'assurer en permanence aux unités
d'infanterie une protection efficace contre les engins blin-
dés adverses.
La mise en action inopinée de la pièce au cours d'un
déplacement n'est à envisager que dans des cas excep-
tionnels.
Les arrêts en cours de progression et d'attaque sont
mis à profit pour organiser un système de feux anti-
chars complet dont le perfectionnement est activement
poursuivi si l'arrêt se prolonge.

ARTICLE Il.
APPROCHE ET PRISE DE CONTACT.

174. Au cours de l'approche, les pièces antichars, par-


ticulièrement celles qui font partie de groupes ou de sec-
tions affectés à la protection des organes de sûreté, pren-
nent position, conformément aux ordres -des chefs de ces
groupes (ou sections), pour interdire aux engins blindés
ennemis l'utilisation des voies de communication et le
franchissement des coupures du terrain, dans la zone
impartie à chaque canon.
Le chef de pièce procède à la reconnaissance détaillée
de l'emplacement à occuper, fait entreprendre par le pour-
voyeur qui l'accompagne les travaux qui seraient néces-
saires pour faciliter la mise en batterie et commence
immédiatement l'étude du secteur à surveiller. Il déter-
mine à vue, à l'aide de la carte ou au moyen des instru-
ments de mesure des distances mis éventulleme'nt à sa
disposition, l'éloignement des principaux points de repère.
Il informe en temps utile le chef de section ou de
groupe de ses besoins en munitions.
175. Dans les déplacements effectués dès que l'ordre
lui en est donné, le chef de pièce détermine, dans la zone
de marche qui lui est affectée, le meilleur itinéraire à
suivre pour la progression. Il se conforme aux prescrip-
tions des nos 118 à 120.
Si, pendant les déplacements, se produit à distance d'in-
tervention une attaque brusque d'engins blindés ennemis,
la pièce est mise rapidement en batterie et ouvre le feu.
Dans les régiments d'infanterie non motorisés, la trac-
tion par chenillettes est utilisée pour les déplacements des
canons de 25, en particulier de ceux qui sont visés au pre-
mier alinéa du n° 174. Les avant-trains hippomobiles ser-
vent, dans ce cas, à alléger au maximum des servants.
Les opérations de sortie de batterie sont minutieuse-
ment préparées par le chef de pièce de façon à accélérer
le déplacement ultérieur de la pièce.
ARTICLE III.
ATTAQUE.

176. Au cours de l'attaque, la détermination des posi-


tions de batterie s'effectue conformément aux ordres du
chef de groupe ou de section qui fixe le secteur à sur-
veiller par chaque pièce.
Le chef de pièce procède comme il est indiqué au
deuxième alinéa du n° 174.
En cas de doute sur l'emplacement des unités d'infan-
terie qui l'encadrent, il entre en liaison avec leurs chefs
au moyen de pourvoyeurs, dès que la mise en batterie est
terminée.

177. La chenillette est utilisée pour la traction du


oanon de 25 au cours des déplacements. Cet engin servant
également au ravitaillement en munitions, une attention
particulière est apportée par le chef de pièce à ne l'em-
ployer que pendant le temps strictement nécessaire aux
déplacements et aux mises en batterie. La reconnaissance
des nouveaux emplacements de batterie et de l'itinéraire
pour s'y rendre est minutieusement effectuée par le chef
de pièce qui prépare également dans tous ses détails la
sortie de batterie. Il libère la chenillette dès que la pièce
a été mise en batterie sur la nouvelle position.

CHAPITRE III.
COMBAT DÉFENSIF.

ARTICLE PREMIER.
GÉNÉRALITÉS.

178. Dans la défensive, les pièces antichars reçoivent


des missions de tir qui se précisent suivant le perfec-
tionnement de l'organisation des positions. Les travaux
entrepris visent, en particulier, à augmenter la difficulté
qu'éprouvaient les chars ennemis pour aborder la position
de résistance et pour y pénétrer. Ils ont pour but de dis-
socier et de canaliser leurs attaques. Les obstacles à amé-
nager ou à réaliser, à cet effet, ont été énumérés au n° 165.
ARTICLE II.
AVANT-POSTES.

179. Les pièces antichars faisant partie de groupes ou


de sections détachés aux avant-postes reçoivent initia-
lement des missions tendant à barrer aux engins ennemis
les voies d'accès à la position de résistance et à leur
interdire le franchissement des coupures la protégeant.
Il est procédé ultérieurement à la constitution aux
avant-postes de points d'appui contre engins blindés des-
tinés à dissocier leurs attaques avant qu'elles n'abordent
la position de résistance.
180. Le chef de pièce fait procéder, en exécution des
ord'res de son chef de groupe ou de section, à l'aména-
gement de positions de tir pour l'exécution des missions
qu'il a reçues. Un soin tout spécial est apporté au camou-
flage des positions. Les munitions sont approvisionnées à
proximité des emplacements de tir. Des repères sont dis-
posés sur le terrain pour déterminer les principales dis
tances d'intervention.
181. L'avant-train est renvoyé, après mise en batterie,
au lieu de stationnement des échelons de l'unité.
182. Le chef de pièce prépare, dans le cadre des ordres
reçus, l'exécution du repli éventuel de son canon, pour
lequel une chenillette doit être mise à sa disposition.
183. En cas d'attaque par engins blindés ennemi-s, le
chef de pièce, se conforme aux règles fixées dans les
nos 164, 165, 166.

ARTICLE III.
POSITION DE RÉSISTANCE.

184. Les pièces antichars installées dans la position


de résistance participent, soit au barrage antichars prin-
cipal, soit à des barrages intérieurs et à des barrages
arrière. L'aménagement et la création d'obsacles passifs
et actifs permettent d'accroître considérablement l'effica-
cité des barrages.
Ceux-ci comportent pour chaque pièce antichar l'exé-
cution de tirs sur objectifs mobiles effectués, en principe,
de l'emplacement normal de tir, dans les conditions déter
minées par les nos 161 à 166, à l'exclusion absolue de tirs
sous un angle de tir et dans une direction fixes.
185. Pour l'exécution des missions qui lui incombent,
le chef de pièce procède ainsi qu'il est fixé aux n0" 180,
181 et 183.
ARTICLE IV.
LIGNE D'ARRÊT.
186. Les missions relatives à la défense de la ligne
d'arrêt incombent aux armes antichars dont disposent les
unités réservées et, éventuellement, aux moyens procurés
par la division au régiment.
ARTICLE V.
MANŒUVRE EN RETRAITE.
187. Les arrière-gardes, largement dotées en unités
antichars, manœuvrent par échelons.
Elles s'installent derrière les obstacles (les coupures,
de préférence), avec mission essentielle de tenir les points
de passage obligés.
Le feu des armes antichars est combiné avec les des-
tructions.
Chaque échelon se replie, par les itinéraires indiqués à
l'avance en démasquant l'échelon suivant.

CHAPITRE IV.
LES ARMES ANTICHARS EN MONTAGNE.

ARTICLE PREMIER.
GÉNÉRALITÉS.
188. En montagne, la lutte antichars se déroule :
— soit sur les zones praticables, si les engins blindés
ennemis ont réussi à les atteindre ;
— soit en des points vulnérables des voies ou terrains
d'accès à ces zones, si l'on peut mettre en place à sa guise
le dispositif offensif ou défensif.
La seconde éventualité est la plus avantageuse, car il
s'agit simplement de battre un point de passage obliga-
toire, convenablement choisi.
189. Au sujet des zones praticables, on observe que :
— elles sont également perméables pour les pièces anti-
chars, mais il est prudent de tabler sur la lenteur de dé-
placement ;
— elles sont limitées par des zones inaccessibles aux
chars, ce qui assure la sécurité dans certaines directions,
permet une répartition a priori de l'ensemble du dispo-
sitif antichars et favorise l'échelonnement en profondeur.

190. En montagne, le commandement des unités anti-


chars mises en place est plus difficile à exercer qu'en
terrain de plaine, en raison de la distance qui sépare
parfois les éléments engagés et des lenteurs des liaisons.

191. Les emplacements qui dominent les zones prati-


cables procurent de bonnes. vues, mais donnent des tirs
fichants et augmentent le danger de destruction des armes
antichars par l'artillerie.
Les emplacements bas limitent les vues, mais permet-
tent d'exécuter des tirs rasants aux courtes distances.
Les positions les plus favorables sont généralement
celles qui, situées sur les pentes, sont établies en capon-
nière. Elles procurent, en effet, les avantages suivants :
défilement aux vues de l'attaque, protection contre l'ar-
tillerie, exécution par surprise des feux de flanc, faci-
lité de tirer par-dessus les troupes et, au cas où certains
chars auraient forcé la position, possibilité d'exécuter des
feux de revers.

ARTICLE II.
COMBAT OFFENSIF.

192. L'étude de la carte, des guides de montagne et les


renseignements fournis par les habitants, les photogra-
phies d'avions et les éléments de sûreté, permettent d'ar-
rêter a priori la répartition des armes antichars qu'il
convient d'adopter pour chacune des phases de l'opéra-
tion offensive.

193. Si une zone praticable aux engins blindés doit


être rencontrée au cours de la progression, le dispositif
antichars doit :
1° Faciliter l'accès de cette zone;
2° Protéger les unités de premier échelon qui la traver-
sent ;
30 S'opposer ultérieurement au débouché des chars qui
chercheraient à l'atteindre pour contre-attaquer.
Dans le premier temps, les pièces antichars dont le
nombre est à déterminer d'après l'étendue de la zone pra-
ticable et la largeur des couloirs qui permettent aux
engins ennemis d'y accéder, sont poussées le plus en avant
possible derrière les premiers éléments. -
i
194. Les armes antichars auxquelles incombe la pro-
tection frontale sont sous les ordres du commandant de,
l'avant-garde. Celui-ci les remet à la disposition du com-
mandement au moment où il a la certitude que la confi-
guration du terrain qu'il doit encore parcourir interdit
toute attaque d'engins blindés. j
195. Eventuellement, les flancs sont protégés par les
armes antichars maintenues au gros. Elles occupent des
emplacements leur permettant de battre les voies d'accès
latérales. »
)
ARTICLE III.
COMBAT DÉFENSIF. 1 j

*196. En principe, l'affectation de pièces antichars aux


avant-postes est à éviter, en raison des aléas de leur
repli. "j

i
197. Il est souvent possible de lutter économiquement
contre les engins blindés en adoptant pour la position
de résistance un tracé qui limite au maximum les zones
praticables et en place les points sensibles (voies d'accès
encaissées entre parois infranchissables, routes ou che-
mins à flanc de montagne, etc.) dans le secteur de tir des
pièces, celles-ci- étant elles-mêmes protégées par le tracé
de la position. *
Il y a intérêt à donner au dispositif de défense anti-
chars une certaine profondeur, afin d'éviter que les piè-
ces soient toutes repérées et détruites par l'artillerie. »
Les emplacements de tir doivent être tels que des tirs
systématiques ne puissent provoquer des éboulements sus-
ceptibles de masquer lies vues.
198. Pour le stationnement des unités réservées, on
choisit des positions qui sont couvertes par les difficultés
du terrain, tout en permettant cependant le débouché
éventuel.
199. Comme la position de résistance (n° 197), la po-
sition d'arrêt est établie de façon à limiter sur le front
le nombre des voies accessibles et à appuyer les flancs
il des zones infranchissables.

200. Sur toute la profondeur du dispositif, quelques


pièces antichars sont établies, pour intervenir contre les
engins blindés qui réussiraient à progresser en suivant
des itinéraires' échappant à l'observation (coulées, replis
de terrain, pentes en angle mort).
NI 2538. — CHARLES-LAVAUZELLE ET c". — PARIS, LIMOGES, NANCY. — 1940.
Imprimerie et Librairie militaires CHÀRLES-LAVADZELLE & C!e

PAFTIS, LIMC:>QES, NANCY


NO 2538
-

Lieutenant Edgard MOREAU. — Petit guide d'instruction


tactique à l'usage des instructeurs (2e édition). In-12
de 116 pages (1936) 5 J)
Capitaines ROBERT et DAIN. — Manuel du personnel
des transmissions des corps de troupe. In-12 de 516
pages, avec 225 figures et 4 hors texte 15 »
Capitaine CHOCQUET. L'école du groupe (füsiliers-
voltigeurs et mitrailleuses). — In-8° de 48 pages
(1937) 3 »
MINISTÈRE DE LA GUERRE (Direction de. l'infanterie).
— Manuel du gradé d'infanterie. In-12 de 1138 pages,
avec nombreuses figures et 7 planches, relié toile sou-
ple ! 16 »
Capitaine GUILLAUME. — Mémento du candidat au
brevet de chef de section d'infanterie (fusiliers-vol-
tigeurs). In-12o de 240 pages 12 »
Commandant breveté LAFFARGUE. — Les leçons de l'ins-
tructeur d'infanterie. Méthode de formation du gradé
et du soldat à l'usage des cadres d'activé et de réserve.
Grand in-8° de 512 pages, avec nombreuses gravu-
res 20 »
Achat autorisé par les corps de troupe par C. M. no 10266 K
du 30 juillet 1934 (B. 0., P. S.-P., p. 1077).
DU MEME AUTEUR. — Les leçons du fantassin. Le livre
du soldat. Grand in-8o de 220 pages, avec très nombreu-
ses figures (116a édition) 6 50
Par 10 ex. : 6 »; par 25 ex. et au-dessus : 5 50.
(Achat autorisé par circulaire ministérielle n° 14397 K,
du 6 décembre 1930, B. O., P. S.-P., p. 1322.)
,11 MINISTERE DE LA GUERRE. — Règlement de l'infan.
terie, approuvé le 1er juin 1938 :
Première partie. Instruction. In-12 de 111 p... 3 50
Deuxième partie..Combat. In-12 de 282 pages. 6 »
MINISTERE DE LA GUERRE. — Règlement des unités de
chars légers :
TOME I. — Première partie. Instruction technique. Ifi-12
de 100 pages 4 »
TOME II. — Deuxième partie. Combat. Troisième partie.
Service en campagne. In-12 de 148 pages 6 »
TOME III. — Quatrième partie. Description et entretien
du matériel.
Texte. In-12 de 290 pages 14 »
Planches. In-12 de 49 planches dont plusieurs en cou-
leurs 12 »

MAJORATIONS AU -ler DÉCEMBRE 1937 :


20 p. 100, ouvrages avec nom d'auteur;
40 p. 100, ouvrages sans nom d'auteur.

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