Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Martial COULON
1
2
Chap. I : INTRODUCTION
BSC BTS
BSC BTS
HLR VLR BSS
Types de Cellules :
6
Bande de Désignation Caractéristique de Services
Fréquence propagation
7
Bande de Désignation Caractéristique de Services
Fréquence propagation
TV VHF (54-72MHz,76-
Trés Hautes Pratiquement
30-300 MHz 88MHz, 174-216MHz)
Fréq. (VHF) en vue directe Radio FM (88-108MHz),
navigation aérienne
8
I.4. Phénomènes Physiques
Émetteur
Réflexion (surfaces lisses)
Réfraction (milieux translucides)
Dispersion (milieux rugueux)
Diffraction (angles, pointes)
Récepteur
2 types de bruit :
additif (thermique, radiations,…)
multiplicatif (attenuations successives) 9
I.5. Les Trois Types de Fading
× × × × × +
FADING
11
Chap. II : LE PATH LOSS
Phénomène macroscopique
Modélise la diminution de l’amplitude du signal avec l’éloignement
suivant certaines situations
Paramètres :
hm : hauteur locale de l’antenne mobile
(environ 1,5m)
hb : hauteur locale de l’antenne de la BS
d : distance mobile/BS
dm : distance entre le mobile et l’obstacle
le plus proche
h0 : hauteur locale du bâtiment le plus proche
f : fréquence porteuse du signal (ou λ)
12
Définition du Path Loss (L):
1 PR PR : puissance reçue
=
L PE PE : puissance émise
• Modèles empiriques
• Modèles physiques
• Modèles hybrides
13
II.2. Modèles Empiriques
b. Modèle de Okumura-Hata
• modèle standard pour les macro-cellules
• mesures faites en 60-70 pour f entre 200MHz et 2GHz
15
3 catégories de terrain :
zone ouverte : pas de grands obstacles
zone sub-urbaine : qques obstacles (village, autoroutes,…)
zone urbaine : beaucoup d’obstacles (villes)
n = B/10 ≤ 4
augmente quand hb diminue
intérêt à placer l’antenne les plus haut possible
17
c. Modèle de COST231-Hata
• modèle pour petites et moyennes villes
• f entre 1.5GHz et 2GHz
L = F + B log R − E + G
F = 46.3 + 33.9 log f c − 13.82 log hb
G = 0dB pour villes moyennes et zones sub - urbaines
G = 3dB pour zones urbaines
19
2πhbhm
LdB = 20logd + 10log(4π 2 ) − 10log(GRGE λ2 ) − 20logsin
λd
LdB ≈ 40logd − 10log(GRGE hb2hm2 ) pour λd >> hbhm
Modèle simplifié :
• bâtiments de même taille
• séparations identiques
−0.99 log M
hb − h0 πw
Le ∝
d λ
21
exposant n=2+0.99logM
II.4. Conclusion
22
Chap. III : LE SHADOWING
Atotale = A1 × A2 × L × AN
Atotale,dB = A1,dB + A2,dB + L + AN ,dB
23
Théorème de la Limite Centrale :
AdB ~ N (0, σ ) 2
L
σL : « location variability »,
dépend de la fréquence, de la taille des antennes, de l’environnement
24
III.2. Influence du Shadowing
sur la couverture d’une cellule
Shadowing chutes importantes du SNR (surtout en liaison montante)
Conséquences :
• frontières de la cellule floues
• phénomène de hand-over (ou hand-off)
• perte d’efficacité
• nécessité de connaître σL (modèles empiriques de Okumura,…)
25
III.3. Shadowing Corrélé
Le shadowing sur un chemin (path) peut influer sur celui d’un autre chemin
Base 1
S11 Mobile 1
S12
r
S21
Base 2
Mobile 2
S22
2 types de corrélation :
E [S11S12 ] E [S11S12 ]
ρs (r) = ≈ (si r assez petit)
σ 1σ 2 σ 2
L
Corrélation Site-à-Site
Coefficient de corrélation :
E [S11S21 ]
ρi ( r ) =
σ 1σ 2
Base 1 r2
φ
Base 2
• φ ≈ 0 et r1 ≈ r2 : corrélation forte car environnement identiques
• φ ≈ 0 et r1<r2 : corrélation plus faible car environnements différents
Modèle de corrélation (pour r1<r2 ) :
r1
si 0 ≤ φ ≤ φT
r2
ρi = avec φT = 2 arcsin( rc / 2 r1 )
φT r1 si φT ≤ φ ≤ π
φ r2
28
rc : distance de corrélation du shadowing
III.4. Bilan de Liaison
N 0 = kTe
Te : température équivalente du système, k : cte de Boltzmann
Rapport signal-sur-bruit :
(C / N 0 ) = PR PE GRGE
=
N0 Lp kTe
(C / N 0 ) = EIRP − Lp + (G / T ) − k
EIRP = GEPE : Equivalent Isotropic Radiated Power
(G/T) = GR/Te : valeur spécifiée ds systèmes satellites 30
Ex. 1 : Bilan de liaison en espace libre sur liaison satellite montante
Pertes :
Elévation satellite 45 °
Distance satellite 37630 km
PL en espace libre 193,5
Système :
constante de Boltzmann -228,6 dBWs.K-1
C/N0 de la liaison montante 52,6
31
Ex. 2 : Bilan de liaison en espace libre sur liaison satellite descendante
Station satellite émettrice :
Fréq. Émission 1,5 GHz
Puissance reçue -150,5 dBW
Gain du satellite 150 dB
Gain de l’antenne d’émission 26 dBi
EIRP émis 25,5 dBW
Pertes :
Elévation satellite 20 °
Distance satellite 39809 km
PL en espace libre 181,9
Absorption 0,2
Système :
constante de Boltzmann -228,6 dBWs.K-1
C/N0 de la liaison montante 52,6
C/N0 de la liaison descendante 48,6
47,1 32
C/N0 de la liaison globale
III.5. Conclusion
34
Causes du fading
émetteur
récepteur
• multi-trajet (multi-path) :
signal reçu = somme de signaux retardés, réfléchis, diffractés,…
• 1 signal 1 atténuation, 1 retard, 1 décalage de phase
• sommation constructrice ou destructrice
• changements importants de phase et d’atténuation
pour déplacements très courts
ex : déplacement de λv/2c déphasage de π
35
Modélisation du fading
K
y (t ) = ∑ h (t , k ) s (t − τ k (t )) + n (t )
k =1
37
IV.2. Canal Gaussien
Path Loss
α
y (t ) = αs (t ) + n (t )
38
Performances
( )
signaux antipodaux : TEB = Q 2γ b avec γ b =
α Eb
2
( )
signaux orthogonaux : TEB = Q γ b N0
39
IV.3. Canal de Rayleigh
2 types de propagation :
• pas de ligne de vue (propagation NLOS) : canal de Rayleigh
émetteur
récepteur
émetteur
récepteur
40
Caractérisation d’un canal de Rayleigh :
y (t ) = α (t ) s(t ) + n(t )
densité de probabilité
0.6
r2
0.5
r
p( r ) = 2 exp − ,
2
r≥0
σ 2σ
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5
amplitudes
41
Performances
1 / 4γ
0
10
-2
10
TEB
-4
canal de Rayleigh
10
10
-6
canal gaussien
-8
10
-1 0 1 2
10 10 10 10
γ 42
IV.4. Canal de Rice
y (t ) = α (t ) s(t ) + n(t )
α(t) : variable aléatoire gaussienne complexe de moyenne non-nulle
r(t)=|α(t)| : variable de Rice, de densité de probabilité :
r r 2 + s 2 rs
p( r ) = 2 exp − I
2 0 2
, r≥0
σ 2σ σ
re − k r 2 r 2k
p( r ) = exp − I 2
2 0
, r≥0
σ2 2σ σ
puissance du signal LOS s2
k= = : paramètre de Rice
puissance des signaux NLOS 2σ 2 43
k → 0 : canal de Rayleigh
k → +∞ : canal gaussien
44
IV.5. Variations temporelles du Fading : effet Doppler
45
IV.5.1 Effet Doppler
1.5
, f < fm 5
Sα ( f ) = πf m 1 − ( f / f m )2
4
0
sinon 3
0
-1 -0.5 0 0.5 1
0 47
sinon
Conséquence de l’effet Doppler
[
E α (t )α * (t − τ ) ]= J
ρα (τ ) =
[
E α (t )
2
] 0 ( 2πf mτ )
9
Tc ≈
16πf m
Conséquences :
48
IV.5.3 Autres paramètres liés
à la vitesse de variation du fading
Canal de Rice :
(
LCR = 2π ( k + 1) f m ρe −k e −( k +1) ρ I 0 2 ρ k (k + 1)
2
) avec ρ =
R
σ 2
−ρ2
Canal de Rayleigh : LCR = 2π f m ρe
49
Average Fade Duration (AFD)
durée moyenne pendant laquelle le signal reste sous un certain seuil R
Canal de Rayleigh :
ρ2
e −1
AFD = → +∞
ρ → +∞
ρf m 2π
Estimation Pratique : 1 N
AFD ≈
N
∑τ
n =1
n
51
V.2. Modèle de Canal Large Bande
y (t ) = ∑ α k (t ) s (t − τ k (t )) + n (t )
k
52
V.3. Détection sur Canal Large Bande
L
y (t ) = ∑ α k (t ) s(t − τ k ) + n (t )
k =1
L
M symboles possibles M signaux s1(t) ,…, sM(t) vm: ( t ) = ∑α
k =1
k ( t ) sm ( t − τ k )
(
Symbole m estimé : maximise U m = Re ∫ y (t )vm* (t )dt )
s1(t)
1/W 1/W 1/W
α∗1(t) ⊗ α∗2(t) ⊗ a*L(t) ⊗
⊗ ⊗ ⊗
Σ ∫ ( )dt U 1 = Re ( )
y(t)
... 53
Autre interprétation (pour M=2) : récepteur RAKE
r(t)
1/W 1/W 1/W
⊗ ⊗ ⊗ ⊗ ⊗ ⊗
Σ Σ
∫ ( )dt ∫ ( )dt
−
décision
54
V.4. Performances d’un Canal Large Bande à Fading Lent
1
signaux antipodaux : TEB = C2LL−1 ∏
k 4γ k
1
avec γ k =
Eb
N0
[
E α (k )
2
]
signaux orhtogonaux : TEB = C2LL−1 ∏
k 2γ k 55
Chap. VI : PARAMETRES ET CARACTERISATION
DU CANAL DE PROPAGATION
k
56
fonction de transfert du filtre à l’instant t
Hypothèse de stationnarité en temps (Wide-Sense Stationary - WSS)
ρ h (t1 , t2 ;τ 1 ,τ 2 ) = ρ h ( ∆t;τ 1 ,τ 2 ) ne dépend que de la différence ∆t = t2 − t1
(vérifiée pour canal constant)
Pour ∆t=0,
[
Ph (τ ) = Ph ( ∆t;τ ) = E h(t ,τ )
2
] (indépendant de τ)
retard t
retard en excès
Retard moyen (mean excess delay): moyenne des délais pondérés par
les puissances
1
τ = ∑ Pkτ k avec PT = ∑ Pk et Pk = E h (t ,τ k
PT k k
2
[ ]
Retard en excès (total excess delay): écart temporel entre la première
et la dernière composante du signal mesure l’importance de l’IIS
Ecart-type du retard (RMS delay spread) : écart-type pondéré
par les puissances 1/ 2
1 2
τ RMS = ∑ Pk (τ k − τ )
PT k 59
Exemples 1 :
zone rurale, v=250km/h
0
Ts=3.7ms
écart-type
Environnement du retard (en µs)
-5
-10
Cellules 0.01-0.05
Zone ouverte < 0.2 -15
Zonesub-urbaine <1
τRMS=0.1ms
Zone urbaine 1-3 -20
-10 -10
-15 -15
τRMS=1.03ms τRMS=5.1ms
-20 -20
-25
60
-5 0 5 10 15 20 -25
-5 0 5 10 15 20
Transmission d’un signal GSM (GMSK) sur différents canaux mobiles
61
Exemples 2 :
62
Exemples 3 : delay-spreads mesurés dans la bande 800 MHz-1.5 GHz
63
Exemples 4 : delay-spreads mesurés dans la bande 4 GHz-6 GHz
50 60 Immeuble de bureaux
25 65 Immeuble de bureaux
ρ H ( Bc ) = 0.5
1
Td =
2πBc
Interprétation :
Bd = 2 f m
Lien entre étalement Doppler et temps de cohérence :
9
Tc ≈
16πf m
Interprétation :
Peu d’effet Doppler variations lentes du canal 66
VI.4. Classification des Canaux
Bs y (t ) = ∑ h (t , k ) s (t − τ k ) + n (t )
k =0
Deux stratégies :
avec séquence d’apprentissage (le plus utilisé)
sans séquence d’apprentissage : techniques aveugles (complexes)
R y ,sa (t ) = Rsa (t ) ∗ h (t ) ≈ δ (t ) ∗ h (t ) ≈ h (t )
Limitations :
séquence connue assez courte pour ne pas diminuer le débit utile
estimation non parfaite car Rsa (t ) n’est pas strictement un dirac.
70
•effet Doppler (dû au déplacement du mobile) distorsions du signal
Solutions Possibles
antennes directionnelles
techniques de diversité
71
VII.2 Principes de la Diversité
Canal 1
Canal 2 Diversité à
Modulation L branches Démodulation
Combinaison
…
EMETTEUR
Canal L
RECEPTEUR
Diversité fréquentielle :
Diversité spatiale :
Calcul
du
Sélection du Ex : L branches, canal de Rayleigh
SNR sur chaque branche ~ exp(γ )
plus fort
Canal 1
Outage probability :
Canal 2
Emetteur Récepteur
P[SNR sur ttes les branches ≤ γ S ]
( )
…
−γ s / γ L
CanalL
= 1− e
L
γ
≈ s → 0 pour γ S faible
γ L→∞
76
Pb : estimation du SNR sur chaque branche
2. Switched Combining : on saute de branche en branche jusqu’à ce
que le SNR soit supérieur à un certain seuil
plus rapide, mais sous-optimal
3. Scanning Combining :
sélection du SNR le plus fort branche k
conservation de la branche k tant que SNRk> γ S
dès que SNRk< γ S , retour à
performances proches de selection combining
w1 Poids optimaux : wk ∝ α *
k
Canal 1 ´
w2
SNR total :
L L
Es
´ γ = ∑α = ∑γ k
2
Canal 2
Emetteur Σ Récepteur N0 k =1
k
k =1
…
wL
Outage probability beaucoup plus
Canal L ´ grande que pour selection combining
Pe ∝ 1 / (4γ ) ,
L L
antipodale :
γ = ∑γ k
orthogonale : Pe ∝ 1 / (2γ )
L
k =1
1 Ts Es i= j
∫ si (t ) s j (t )dt =
*
Ts 0
0 i≠ j
Ts
on définit : Qik = ∫ yk (t ) s* j (t )dt , i = 1,K, M , k = 1,K, L
0
L
Qi = ∑ Qik , i = 1,K, M
2
k =1
RECEPTION MR NR RECEPTION
Signal continu :
y (t ) = ∫ h (t ,τ ) s (t − τ )dt + n (t ) = (h (t ,τ ) ∗τ s (τ ) )(t ) + n (t )
Signal échantillonné :
s( k − L + 1)
= Es [h ( L − 1) K h(0)] M + n(k )
s( k ) 81
VIII.1.2 Modèles SIMO (Single-Input,Multiple-Output)
MR antennes réceptrices 1 canal SISO sur chaque antenne
Signal continu :
yi (t ) = (hi (t ,τ ) ∗τ s(τ ) )(t ) + n (t ), i = 1,K, M R
[
y (t ) = (h (t ,τ ) ∗τ s(τ ) )(t ) + n (t ) avec h (t ,τ ) = h1 (t ,τ ),K, hM R (t ,τ ) ]
T
Signal échantillonné :
canal non-sélectif en f :
[
y ( k ) = Es h s ( k ) + n (k), avec y( k ) = y1 ( k ),K, y M R ( k ) ]T
canal sélectif en f :
L −1
s( k − L + 1)
y(k) = Es ∑ h (k)s (k − l ) + n k = Es [h (L-1 )K h ( 0 )] M + n (k)
l =0
s( k )
avec [
h (l ) = h1 (l ),K, hM R (l )
T
] 82
VIII.1.3 Modèles MISO (Multiple-Input,Single-Output)
ME antennes émettrices somme de ME canaux SISO
Signal continu :
j =1
[ ] [
h (t ,τ ) = h1 (t ,τ ),K, hM E (t ,τ ) , s(t ) = s1 (t ),K, sM E (t ) ] T
Signal échantillonné :
Es
canal non-sélectif en f : y (k ) = hs ( k ) + n(k),
ME
avec [
h = h1 , K , h M E ] , s ( k ) = [s ( k ), K , s
T
1 M E (k ) ]
T
canal sélectif en f : s1 ( k )
y (k ) =
Es
ME
[
h1 K h M E ]
M + n(k)
s M ( k )
E
h j = [h j ( L − 1), K, h j (0)], s j ( k ) = [s j ( k − L + 1) K s j ( k )]
T 83
avec
VIII.1.4 Modèles MIMO
ME, MR ant. émet./récep. canal MISO sur chaque ant. récep.
Signal continu :
Signal échantillonné :
Hs(k ) + n (k), avec H = (hi , j )1≤i ≤ M R
Es
canal non-sélectif en f : y ( k ) =
ME 1≤ j ≤ M E
avec s ( k ) = [s1 ( k ), K , s M ( k ) ]T , y ( k ) = [y 1 ( k ), K , y M ( k ) ]T
E R
C = max I ( x, y )
f ( x)
où :
f(x) : densité de probabilité de la source x
I(x,y)=H(x)-H(x|y)=H(y)-H(y,x) : transinformation entre x et y,
càd : information obtenue sur x quand on observe y,
càd : information transmise à travers le canal
Es
y= Hs + n
ME
Contrainte pour conserver l’énergie émise totale :
[ ]) = ∑ E [s
Tr ( Rs ) = Tr (E ss ]= M
ME
H 2
j E
j =1
Es
C = max log 2 det I M R + HRs H H bits/s/Hz
Tr ( Rs ) = M E M E N0
(pour canal de bande W, multiplier C par W)
Es H
r
Es
C = log 2 det I M R + HH = ∑ log 2 1 + λi bits/s/Hz
M E N0 i =1 M E N0
Décomposition : (
H = UΣV H où Σ = diag λ1 ,K, λM )
on émet : s = V~
s
[ ] , avec la contrainte : ∑γ
r
γ i = E ~si = ME
2
soit i
i =1
on obtient :
r
Es
C = ∑ log 2 1 + γ i λi bits/s/Hz
opt
i =1 M E N0
où γ i
opt
obtenus par l’algorithme waterfilling (ou waterpouring)
N0 N0
augmentation logarithmique de la capacité (faible)
connaissance du canal pas de bénéfice pour la capacité
M E N0 N0
capacité d ’un canal gaussien SISO pas d ’intérêt a priori
d ’avoir plusieurs antennes émettrices (faux pour canal aléatoire)
CMISO
inconnu
< CSIMO
connu/inconnu
E 2
Canal connu par l’émetteur C = log2 1 + s h
N0
= CSIMO
89
CMISO
connu connu/inconnu
VIII.2.2 Canal MIMO aléatoire non-sélectif
H ≡ H w avec E [H w (i, j )] = 0, E [H ]
(i, j ) = 1,
2
w
[ ]
et E H w (i, j ) H *w ( k , l ) = 0 si i ≠ k ou j ≠ l
91
Capacité garantie (outage capacity) :
P[C ≤ Cout ,q ] = q%
10% outage capacity pour différents canaux MIMO 10% outage capacity pour canal MIMO(2,2)
avec canal connu/inconnu par l’émetteur
signal émis : ws
signal reçu : y=
Es
ME
[
hw s + n où h = h1 ,K, hM e ]
Objectif : déterminer w qui maximise le SNR
hH
w = ME : schéma Transmit-MRC
h
(Rq : normalisation de w pour conserver l’énergie totale émise)
−ME
ρd min
2
on obtient : η = M E ρ (si h ≡ h w ) et Pe ≤ N e
4
Réception :
Es Es
estimation canal combinaison
t: y1 = h1s1 + h2 s2 + n1
h1,, h2 2 2
h1,, h2 ~
s1 , ~
s2 Es * Es *
t +T : y2 = − h1s2 + h2 s1 + n2
Détecteur Maximum de Vraisemblance 2 2
96
Combinaison :
z1 = h1 y1 + h2 y2*
z2 = h2* y1 − h1 y2*
Bilan :
z1 =
Es
2
( )
h1 + h2 s1 + h1*n1 + h2 n2*
2 2
z2 =
Es
2
( )
h1 + h2 s2 − h1n2* + h2*n1
2 2
[
y = y1 y 2]
* T
=
Es
2
h1
h *
h2 s1 n1
*
+ =
− h1 s2 n2
Es
2
H eff s + n avec H Heff H eff = h I 2
2
2
Es 2 h
z=H y H
eff
zi = h si + n~i , i = 1,2 SNR = η = ρ
2 2
97
SNR divisé par 2 par rapport à SIMO+MRC perfs. diminuées de 3dB
Canal MIMO inconnu par l’émetteur
généralisation du schéma d’Alamouti pour ME=2 et MR quelconque :
même principe d’émission de 2 symboles sur 2 antennes à t et t+T
signaux reçus aux instants t et t+T de dimension MR
n1
Es s1
y1 = 2 H s + M h1,1 h1,2
2 n
MR
avec H = M M
n '1
hM ,1 hM , 2
y 2 = Es H − s2 + M
*
R R
2 s1
n ' M
R
h1,1 h1, 2 n1
M M M
y1 Es hM R ,1 hM R , 2 s1 nM R Es
H eff s + n , H Heff H eff = H I 2
2
y = * = * * + * =
y2 h
2 1, 2 − h s
1, 1 2
n
1 ' 2
M M M
* *
h
M R , 2 − h *
M R ,1 n' M R
98
diversité d’ordre 2MR et gain de MR sur le SNR
VIII.3.3 Ordres de diversité pour canaux MIMO
Quand MR ME augmente :
beaucoup moins de fades,
et beaucoup moins profonds
niveau moyen du signal augmente
à cause du gain
Systèmes MIMO
On cherche donc à :
maximiser la diversité (bornée par MR ME)
augmenter le gain dû au codage (dépend de la distance minimale
du code)
augmenter le gain dû au traitement, borné par MR (car canal inconnu
de l ’émetteur)
101
VIII.5.1 Construction du mot de code ST
qK bits Codage temporel
+ entrelacement Codage ST M ME Mot de code ST
+ modulation
N symboles ME antennes T
Principe :
Émission de K blocs de q bits
codage canal (temporel), entrelacement, modulation 2q-aire
N symboles de q bits
codage espace temps MExT symboles (mot de code ST)
émission de ces symboles sur les ME antennes pendant
T périodes symboles
Débit de qK/T bits par transmission (doit rester < à la capacité du canal)
qK qK N
= q = qrt rs
T qN T
rt = qK / qN : taux de codage temporel
102
rs = N / T : taux de codage spatial
si toutes les antennes réunies émettent 1 seul symbole par période,
on a :
rs = 1
0 ≤ rs ≤ M E
Modèle MIMO (ME, MR) avec émission d’un mot de code ST de dimension
MExT constitué de symboles d’énergie totale unité
S = [s( 1 ) s( 2 ) K s(T)]
où [
s(k) = s1(k) s2(k) K sM E (k) ]T
: vecteur de symboles transmis à la période k
rang (G i , j ) = M E ∀i,j
Ex 2 : code OSTBC pour symboles réels, ME=4, N=4, T=4 (donc rs=1)
s1 − s2 − s3 − s4
s s1 s4 − s3
S= 2
s3 − s4 s1 s2
espace
s4 s3 − s2 s1
106
temps
Pb : pour constellations complexes, pas de code OSTBC avec rs=1
pour ME>2
Idée : généraliser les codes OSTBC aux constellations complexes
pour ME>2 en prenant rs<1
pour codes OSTBC, le canal MIMO pour tous les symboles se transforme
en canal SISO sur chaque symbole :
Es 2
yi = H si + ni , i = 1,K, N
ME
(généralisation possible aux canaux sélectifs)
110
VIII.6. Multiplexage spatial
rt = qK / qN = 1 , rs = N / T = M E
diversité d’ordre MR
données codées/entrelacées/mappées
démultiplexage des N symboles en ME flots indépendants, émis
sur chacune des antennes
rs = M E
débit binaire de qrt ME bits/transmission
différence avec codage horizontal : chaque information d ’entrée
est répartie sur les ME antennes
diversité (éventuellement) supérieure à MR
technique plus performante que codage horizontale, mais plus
complexe car nécessite un décodage conjoint des sous-flots
en réception 113
VIII.6.2 Récepteurs pour SM sur canal non-sélectif
signal reçu pour SM non-codé :
Es
y= Hs + n
ME
Objectif : réduire les effets dus à l’interférence entre les symboles émis
(MSI : Multi-Stream Interference), et ceux dus au bruit
1. Détecteur ML 2
Es
sˆ = arg min y − Hs
s ME
où optimisation sur l’ensemble des vecteurs de symboles s possibles
+ : optimal en terme de TES
- : complexité exponentielle par rapport à ME
Ex. : 64-QAM, ME =3 643=262144 possibilités
2. Détecteur «Sphère»
réduction de la complexité en ne considérant que les symboles pour
lesquels Hs tombent dans une (hyper)sphère de rayon R autour de y
choix de R
114
sélection des vecteurs s algorithme de Fincke-Pohst
+ : complexité en général polynômiale (cubique) par rapport à ME
- : performances difficiles à déterminer
Algorithme :
1. nulling : former z = g T y , où g première ligne de la matrice G
d’un détecteur linéaire (par ex., ZF ou MMSE)
2. slicing : détection de s1 à partir de z ŝ1
3. symbol cancellation : enlever le symbole détecté dans y
Es
y (−1) = y − h 1sˆ1
ME
[ ] [ ]
Es
= H (−1)s(−1) avec H (−1) = h 2 K h M , s(−1) = s2 K sM T
(si sˆ1 = s1 )
ME E E
117
Pb : très bonnes perfs, mais complexe
VIII.6.3.2 Architecture Vertical-BLAST (V-BLAST)
g (H )k j
T
ki
0 pour j ≥ i
=
1 pour j = i
( )
g ki = H #ki −1
ki