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SUMMARY. — Based on a close analysis of the relevant texts, this article retraces the principal chapters in the development of
the theory of partial differential equations in the work of d'Alembert : the introduction in 1743 of the first equation of this kind in
the Traité de dynamique ; a more developed study in the Réflexions sur la cause générale des vents of 1747 ; his papers on
vibrating strings of 1749 ; the discussions that followed from these ; the « Recherches de calcul intégral » of 1768 ; and the
evolution of certain ideas in volume 8 of the Opuscules (1780) and the unedited volume 9 of this same work.
Résumé
RÉSUMÉ. — Fondé sur une analyse précise des textes, cet article retrace les principales étapes du développement de la
théorie des équations aux dérivées partielles dans l'œuvre de d'Alembert : introduction de la première équation de ce type en
1743 dans le Traité de dynamique, étude plus développée dans les Réflexions sur la cause générale des vents de 1747,
mémoires sur la théorie des cordes vibrantes de 1749 et discussions qui en découlent, « Recherches de calcul intégral » de
1768 et évolution de certaines idées dans le tome 8 des Opuscules (1780) et le tome 9, inédit.
Demidov Serghei S. Création et développement de la théorie des équations différentielles aux dérivées partielles dans les
travaux de J. d'Alembert.. In: Revue d'histoire des sciences, tome 35, n°1, 1982. pp. 3-42;
doi : https://doi.org/10.3406/rhs.1982.1788
https://www.persee.fr/doc/rhs_0151-4105_1982_num_35_1_1788
RÉSUMÉ. — Fondé sur une analyse précise des textes, cet article retrace les
principales étapes du développement de la théorie des équations aux dérivées
partielles dans l'œuvre de d'Alembert : introduction de la première équation de
ce type en 1743 dans le Traité de dynamique, étude plus développée dans les
Réflexions sur la cause générale des vents de 1747, mémoires sur la théorie des cordes
vibrantes de 1749 et discussions qui en découlent, « Recherches de calcul intégral »
de 1768 et évolution de certaines idées dans le tome 8 des Opuscules (1780) et le
tome 9, inédit. ^
SUMMAR Y. — Based on a close analysis of the relevant texts, this article retraces
the principal chapters in the development of the theory of partial differential equations
in the work of d'Alembert : the introduction in 1743 of the first equation of this kind
in the Traité de dynamique ; a more developed study in the Réflexions sur la cause
générale des vents of 1747 ; his papers on vibrating strings of 1749 ; the discussions
that followed from these ; the « Recherches de calcul intégral » of 1768 ; and the evolution
of certain ideas in volume 8 of the Opuscules (1780) and the unedited volume 9 of
this same work.
I. INTRODUCTION
signification, les autres expressions, bien qu'ayant pour nous une forme
d'équations aux dérivées partielles, ont pour lui un sens tout
différent. Ainsi, par exemple (7), on rencontre dans [9] des expressions
(1) Leurs résumés sont donnés par exemple dans les ouvrages [1, 2, 3] ; voir
également les études spéciales [4, 5 et surtout 14].
(2) Cf. par exemple [1,3, 6].
(3) Les chiffres entre crochets renvoient à la Bibliographie ci-dessous, p. 40-42.
(4) J'exprime ma reconnaissance au Pr A. P. Youschkevitch pour l'attention
constante qu'il a portée à mon travail et pour ses conseils qui m'ont aidé en diverses
occasions. Je remercie beaucoup le Pr Ch. Houzel de ses remarques critiques qui m'ont
permis de préciser quelques points de mon article.
(5) Cf. par exemple [1, 6, 8].
(6) С Truesdell mentionne J.-A.-J. Cousin dans ses commentaires au tome XIII
de la 2e série des Opera omnia d'EuLER [11, p. lxxxiv], dans lesquels le rôle de
d'Alembert dans la création de la théorie des équations aux dérivées partielles n'a pas été,
à notre avis, estimé à sa juste valeur.
(7) Nous avons donné l'étude détaillée de cette question dans l'article [12], cf.
également [13].
D'Alembert et les équations différentielles 5
qui sont, pour nous, des équations du premier ordre dans le contexte
suivant :
Etant donné une fonction P(x, a) intervenant dans la différentielle :
dz = P(x, a) dx + Q(#» e) da, trouver la fonction Q(x, a). Le problème
est résolu si l'on peut calculer l'intégrale I —^— - dx = Q(x, a) ; mais,
si on ne peut pas calculer celle-ci, est-il possible toutefois de déterminer
Q(x, a) ? Euler considère diverses relations entre P et Q (par exemple,
Px
Q = ou Q = P.E(a) qui sont, pour nous, les équations
(9) II existe deux éditions de ce livre écrit en 1745 ; ces deux éditions ont paru
en 1747 : Tune, à Berlin, en latin, l'autre, à Paris, en français et latin, à laquelle se
référeront toutes nos notes et nos citations.
(10) Cf. par exemple [18].
D'Alembert et les équations différentielles 7
~ ~ds~'
~дп
од oTi
où Ф(ц, в) = -z p— , d'où il est facile de tirer les équations sous une
forme plus familière, par rapport à z et v :
&z &z .. .
vâ^-pâ^=O(u's)'
(1")
ou F(u,*) = v^-p¥.
Dans l'ouvrage envisagé [17], nous ne trouvons que les formes (1)
et (1').
La forme d'écriture (11) choisie ici par d'Alembert s'explique,
(11) Comme on l'a vu ci-dessus, d'ALEMBERT, en 1743 [15], avait déjà noté une
équation de ce type sous une forme qui nous est presque familière. Cette forme d'écriture
ne deviendra usuelle qu'après l'article u'Euler [19] de 1753 publié en 1755 [14, p. 260].
A partir de cette date, il fut possible d'élaborer les méthodes d'intégration adoptées
8 Serghei S. Demidov
aujourd'hui dont les premières furent la méthode de séparation des variables ébauchée
par d'Alembert (voir ci-dessous) et la méthode de coordonnées caractéristiques proposée
par Euler dans sa lettre à J.-L. Lagrange du 9 novembre 1762 (cf. [20, p. 448-452])
puis dans [21], d'abord pour l'équation des ondes.
D'Alembert et les équations différentielles
où H(y, «), 0(i/, s) sont les fonctions connues et ф(у), une fonction
arbitraire de y.
En connaissant ja et m, on trouve aisément a et ^ (puis z et y).
En analysant le cas n < 0, d'Alembert écrit [17, p. 166] : « Cela ne
nuiroit point à l'intégration ; car (art. 79) on pourra toujours faire évanouir
les imaginaires de a et (î, si ces quantités doivent être réelles. » Dans le
langage actuel, cela signifie donc que d'Alembert ne distinguait pas les
cas hyperbolique et elliptique des équations (1") et que le problème
d'intégration du système :
du es' es du l '
P = '
2
où <p(f) et ф(/) sont des fonctions arbitraires de t.
Si, conformément à une opinion courante (12), d'Alembert a
effectivement intégré le système (3) pour la première fois en 1 752 dans
l'ouvrage [22] (13), il faut noter que, cinq ans avant cette date, il
avait déjà réussi à intégrer un système de forme plus générale (1').
yn
-=+8 = 1 et —= — s=y,
yn
s = $ s = s
j j
avec Ф(и, s) = -^ -^ , d'où l'on obtient l'équation par rapport
à z : du ds
avec Gj = jaFj -f- XF2, G2 = vF1 -f <pF2. Les deux expressions sont des
différentielles totales de certaines fonctions de y et t.
En multipliant la seconde expression (5) par une certaine constante tj
dont la valeur sera établie par la suite, et en additionnant membre à
membre l'expression obtenue avec la première, d'Alembert obtient :
dy [aX + Pfx + pajjnq + pp|XY) + у&кц + maX?)] +
dt [a<p + (iv + pavvj + ppYjv + у<р*$ + тлщ] + (6)
■nG^y, t) dy + 4G,(y, í) dř.
Pour que, pour toutes les valeurs de a et (i, soit satisfaite l'égalité :
aX + p|A + p{A>)a + p^(XY) + yPXt) + maX>) = 0,
il faut que :
X + p[XY) + mXY) = 0 et ja + pjxy) + уХт} = О,
d'où :
h. = _zz^l_ = L±_P5
(X 1 + m>) — y»]
En égalant à zéro l'expression :
0C9 + ^v + pavY) + ppTjv + Y?tqP + ntaçT),
d'Alembert obtient, de façon analogue, que :
9 = — p?) _ 1 +P>)
v 1 + myj — yy)
Pour déterminer Y], il a une équation quadratique (les cas de «
dégénérescence » de cette équation sont considérés à part) :
= ' 7
l''
1+тт) — Y4
dont il considère deux cas Yjj Ф yj2 et 7)j = tj2 (y)j , y)2 désignant les racines
de cette équation) ; d'Alembert ne fait pas la distinction entre les racines
réelles et les racines complexes.
Dans le cas t\x Ф v\2, on pose :
X — pY)x
jx 1 +
—
et : У =
v 1 +
A partir de ces expressions, on tire X, ц, <p et v (de façon non univoque),
le changement de coordonnées étant alors non dégénéré (X/(A # <p/v).
En reprenant l'expression (6) et en y posant yj = y]j, d'Alembert
obtient :
dt [аф + fiv + pavYji + pfiYh v + y<P>1i ^ +
ih G,(y, 0 dy + Yj! G,(íř, t) dt
12 Serghei S. Demidov
I* 1 +
<p et v étant remplacés par des nombres quelconques. Tout comme dans
le cas щ Ф 7)a, on trouve ^ = Кг л + K2 (3, d'où l'on exprime a :
_ ^(u, s) K2
Alors :
[] + t] 2 °
[u - {l + ъ) s] + * [a
??=
ds e^4-A(s)
et — Bsin2|s—
\ ^).
о/ (9)
la forme y = A sin -y
XTZ (14).
(14) Cf. une étude de l'ouvrage de Taylor donnée dans [14, p. 129-132].
(15) D'Alembert remarque (p. 233-234) que ce cas peut être ramené au précédent
— 1) par la substitution ť = M.
D'Alemberl el les équations différentielles 17
et3) T(s)+T(-5) =
Les résultats contenus dans les mémoires [24, 25] ont été à
l'origine d'une célèbre discussion sur le caractère des fonctions
arbitraires contenues dans la solution des équations différentielles,
discussion sur laquelle nous reviendrons.
Les études [17, 24, 25] ont immédiatement attiré l'attention
des grands mathématiciens de cette époque, ont suscité l'intérêt
d'Euler lui-même pour un nouveau domaine d'analyse (et lui ont
rappelé ses propres recherches antérieures). Peu après la parution
des travaux [24, 25], Euler proposa une modification de la méthode
d'intégration du système (10) inventée par d'Alembert et donna
son interprétation de la nature de la solution obtenue. Dès ce
moment, Euler obtint une foule de résultats nouveaux sur les
équations aux dérivées partielles dont il donna un aperçu dans le
t. III des Insiiiutiones calculi integralis (1770) [26]. Le mémoire [27]
de 1768 couronne tout le cycle des travaux sur les équations aux
dérivées partielles que d'Alembert rédigea après la parution des
mémoires [17, 24, 25]. Pendant cette période, il travailla dans une
atmosphère d'intense concurrence avec Euler, bien que l'intensité
de ces préoccupations se trouvât en grande partie limitée par
l'intérêt toujours croissant qu'il portait à la philosophie.
et par rapport à / :
Щ' ds2
SWA-0. ^
'T=ň'
dS .. .d2S
«... ne fait trouver les vibrations que dans le cas où la corde a une figure
telle que tous les points arrivent en même temps à la situation verticale »
(lorsque T s'annule). « Mais voici une méthode — poursuit-il quelques
pages plus loin [16, art. 136] — qui peut réussir dans plusieurs cas. Soit
T"S", etc., et soit 5 = n,
=^5 =^£
^ = m,
= r, etc., n, m, г étant des quantités différentes, on aura (16)
y = AS cos i л/п -f BS' cos / y/m + CS" cos / л/г, etc.
«... Mais il faudra pour cela que l'équation primitive de la corde lorsque
f = 0, soit:
y = AS + BS' + CS", etc.
« Ainsi le problème ne peut être résolu par cette méthode que dans
certains cas particuliers. »
' з«« я» *
s{s)
En partant de l'analogie avec le cas S(s) = Const., il cherche la solution
sous la forme :
i-0
(16) Ainsi d'Alembert au fond a inclus, dans la théorie des équations différentielles
partielles, la solution du problème de la corde vibrante, donnée bien avant par
D. Bernoulli {Hist. Ac. Se. Berlin, 1753, vol. 9, Berlin, 1755) sous la forme d'une série
trigonométrique infinie. D. Bernoulli a proposé une telle solution en se basant
exclusivement sur les considérations physiques (sans aucun rapport avec l'équation
différentielle correspondante). La solution de D. Bernoulli et la discussion qu'elle a suscitée
sont analysées en détail dans le livre bien connu de C. Truesdell [14J.
(17) On retrouve ici la forme d'écriture déjà utilisée par d'ALEMBERT en 1743 dans
son ouvrage [15] :
1 d*y cPy
D'Alembert et les équations différentielles 21
(A<, Bit Dť sont des constantes) pour les conditions y|e_0 = r/|e_j == 0
(aucune hypothèse n'est faite sur la forme de la corde à l'instant initial).
Pour déterminer les constantes \ et Dj ainsi que la fonction £(s), d'Alem-
bert écrit des équations incorrectes qui sont à la base de ses raisonnements
ultérieurs.
{-о
il écrit qu'elle « n'est pas la seule intégrale possible de l'équation proposée »,
et qu'il existe encore d'autres solutions « quoiqu'il soit peut-être très-
difficile de trouver une formule générale qui les renferme toutes » [29,
p. 8].
En analysant dans ce même travail la solution générale de l'équation
de vibration de la corde :
dp = В dx + ( — A — £ j dz.
0ж2 dz
_02jr+10g = o
00 00
II cherche p sous la forme de S S ац &{ z*, ainsi qu'on le fait dans
»-0i=0
les manuels modernes de mécanique des fluides (18). En déterminant les
coefficients atj, d'Alembert utilise la relation —- = - qui a lieu en chaque
point de la frontière g = g(x) du corps contourné.
(19) II est probable que ce caractère systématique a servi de prétexte à une opinion
largement répandue dans la littérature historico-mathématique [6, p. 204 ; 1, p. 426],
selon laquelle, dans ce travail, il y a « une classification quoique vague des équations
aux dérivées partielles d'ordres premier et supérieurs, linéaires et non linéaires, aux
coefficients constants ou bien variables » [1, p. 426]. A notre avis, le mémoire [27] ne
se prête nullement à une telle conclusion, même exprimée sous forme si voilée (et
plutôt bizarre), d'autant plus que même l'écriture d'une équation aux dérivées
partielles non linéaire n'apparaît qu'une seule fois chez d'Alembert (équation :
dzz _ A S2 z ~ _B_ /dz\»
~dt* =
Щх) dx? X{x) W
et non pas dans ce mémoire, mais dans [31]).
D'Alembert et les équations différentielles 25
£ + A + c-a
se ramène
En effectuant
à la forme
la substitution
: q — q' (л(ж, z) (art. 23), l'équation (11)
dx dz (jl(x, z)
Ainsi donc le problème se ramène à l'intégration des deux équations
du type :
également
d'Alembert (outreintégrée
cette méthode,
par Euler
il donne
[33]. La
encore
méthode
deux d'intégration
méthodes spéciales
de pour
obtenir des solutions particulières de l'équation (12) pour le cas des valeurs
26 Serghei S. Demidov
dq = ox
-^dx-\--^-dz
oz = ~
oz [— Цх, z) dx -f- dz] — щх, z) dx ;
alors : dq = ■—■
dz —.
[l{x, z) dv — <ù(x,
x z) dx.
d'où : -^ = —
-^ déterminé, on trouve —
oz dx , ensuite q.
(22) Voir une étude récemment parue [38] traitant des premières études de Lagrange
sur les équations aux dérivées partielles et sur la formation de la notion clé de cette
théorie, celle d'intégrale complète.
28 Serghei S. Demidov
(23) Les équations traitées par d'Alembert sont telles que les coefficients de la
dérivée première de la fonction inconnue s'annulent lorsqu'on introduit les coordonnées
caractéristiques (notons que tous les changements de coordonnées effectués aux
articles 9 à 16 dans les expressions différentielles sont caractéristiques).
D'Alembert et les équations différentielles 29
x, г)
où /j(y) est une fonction arbitraire de l'argument v. Ensuite, en
soustrayant l'une de l'autre ces expressions différentielles, d'Alembert obtient
de la même façon :
MX'Z)-*{X'
v[x z) *' = /,«*,*», (18)
d_
dx. „ _
du . p(x,z)a — ç>Hx,z) — bduï
(20)
k-o v*
Цх)
+ ж
bX*{x)
(26) Pour l'histoire de cette méthode, voir par exemple l'ouvrage [40].
D'Alembert et les équations différentielles 33
ainsi que la solution qui tient compte des conditions initiales et aux
(27) Ici et dans ce qui suit, le terme « continu » (ou « discontinu ») utilisé dans ce
sens est mis entre guillements.
(28) Pour plus de détails sur les idées imprécises concernant la nature des fonctions
« continues », voir [41].
RHS 2
34 Serghei S. Demidov
*&
dt* = »*.
as2 K(22)'
tel qu'à sa gauche (dans un certain voisinage) la courbe est donnée par
une équation (y = /j(s)), à sa droite (également, dans un certain
voisinage) par une autre (y = /2(s)). Calculons les rapports différentiels
respondant aux dérivées secondes -^-
os* et -^-.
ot*
= 2As~2
1 [9l(s + * + 2 As) ~ 2<Pl(s + 1 + As) +
lim I±l
9i(s — t — 2 As)1 — 2<pt(s
Lii — t — As)1 —+
1—<p-i(s
lib — t)L
д«-+о As2
= lim 9l(s — l -f 2 As) — 29l(s — ř -f- As) -f- 9l(s — t)
д«-»-о As2
Si s — i = s0 cette égalité peut ainsi s'écrire :
lim /i(«b - 2 As) — 2/^Sq - As) + /x(«q)
д*-*о As2
= lim /2(s0 + 2 As) — 2/2(s0 + As) + /a(s0)
д
ce qui ne peut généralement avoir lieu. Dans le cadre de la solution
classique, il en découle, à strictement parler, que la dérivée seconde de la fonc-
36 Serghei S. Demidov
tion primitive ne peut pas avoir de saut ou, ce qui est la même chose,
de discontinuité de première espèce.
b) Aux points A et B, la dérivée seconde doit s'annuler. Sinon, si
elle diffère de zéro et est, disons, positive dans un certain voisinage
[A, A + Лж), elle doit être négative dans (A — Дж, A], de sorte qu'au
point A la dérivée seconde devrait avoir un saut. Par conséquent, nous
retrouvons le cas traité plus haut.
c) Comme la troisième objection de d'Alembert est de caractère
physique, nous ne nous y arrêterons pas.
ne fait de saut nulle part, c'est-à-dire qu'il n'y ait aucun point dans
la courbe où -^ ait à la fois deux valeurs différentes » (cité d'après [48,
p. 229]). ^
VII. — CONCLUSION
S. S. Demidov.
Institut ďHistoire des Sciences
et des Techniques, Moscou.
BIBLIOGRAPHIE (34)