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R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E

2017
DOCUMENT DE POLITIQUE TRANSVERSALE
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR

ACTION EXTÉRIEURE DE
L'ÉTAT

MINISTRE CHEF DE FILE


MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
ET DU DÉVELOPPEMENT
INTERNATIONAL
NOTE EXPLICATIVE

Les documents de politique transversale (DPT) constituent des annexes générales du projet de loi de finances de
l’année au sens de l’article 51 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF).

Ils sont prévus par l’article 128 de la loi n°2005-1720 du 30 décembre 2005 de finances rectificative pour 2005 ,
complété successivement par l’article 169 de la loi n°2006-1771 du 30 décembre 2006 de finances rectificative pour
2006, par l’article 104 de la loi n°2007-1822 du 24 décembre 2007 de finances pour 2008, par l’article 183 de la loi
n°2008-1425 du 27 décembre de finances pour 2009, par l’article 137 de la loi n°2009-1673 du 30 décembre 2009 de
finances pour 2010, par l’article 7 de la loi n°2010-832 du 22 juillet 2010 de règlement des comptes et rapport de
gestion pour 2009, par l’article 159 de la loi n°2010-1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011 et par l’article
160 de la loi n°2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012.

Dix-huit documents de politique transversale (DPT) sont annexés au projet de loi de finances pour 2017 et sont relatifs
aux politiques suivantes : Action extérieure de l’État, Aménagement du territoire, Défense et sécurité nationale,
Inclusion sociale, Justice des mineurs, Lutte contre le changement climatique, Outre-mer, Politique de l’égalité entre
les femmes et les hommes, Politique de lutte contre les drogues et les conduites addictives, Politique du tourisme,
Politique en faveur de la jeunesse, Politique française de l’immigration et de l’intégration, Politique française en faveur
du développement, Politique immobilière de l’État, Prévention de la délinquance, Sécurité civile, Sécurité routière,
Ville.

Chaque document de politique transversale comporte les éléments suivants :

Une présentation stratégique de la politique transversale. Cette partie du document expose les objectifs de la
politique transversale et les moyens qui sont mis en œuvre pour les atteindre dans le cadre interministériel. Outre le
rappel des programmes budgétaires qui concourent à la politique transversale, sont détaillés les axes de la
politique, ses objectifs, les indicateurs de performance retenus et leurs valeurs associées. S’agissant des
politiques transversales territorialisées (par exemple : Outre-mer, Ville), les indicateurs du document de politique
transversale sont adaptés de façon à présenter les données relatives au territoire considéré.

Une présentation détaillée de l’effort financier consacré par l’État à la politique transversale pour l’année à
venir (PLF 2017), l’année en cours (LFI 2016) et l’année précédente (exécution 2015), y compris en matière de
dépenses fiscales.

Une présentation de la manière dont chaque programme budgétaire participe, au travers de ses différents
dispositifs, à la politique transversale.

Enfin, une table de correspondance des objectifs permet de se référer aux différents projets annuels de
performances afin d’obtenir des compléments d’information (annexe 1). D’autres éléments utiles à l’information du
Parlement peuvent être également présentés en annexe du document.

Sauf indication contraire, les montants de crédits figurant dans les tableaux du présent document sont exprimés
en euros. Les crédits budgétaires sont présentés, selon l’article 8 de la LOLF, en autorisations d’engagement (AE) et
en crédits de paiement (CP).

L’ensemble des documents budgétaires ainsi qu’un guide de lecture et un lexique sont disponibles sur le Forum de la performance :
http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/
TABLE DES MATIÈRES

LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Liste des programmes concourant à la politique transversale 8

Présentation stratégique de la politique transversale 10


Poursuivre la construction de l'Europe 13
Garantir la sécurité des Français et la sécurité internationale 16
Contribuer à l'organisation d'une mondialisation équilibrée 20
Assurer le rayonnement de la France 21

Présentation des crédits et des programmes concourant à la politique transversale 31


Évaluation des crédits consacrés à la politique transversale 31
Présentation des programmes concourant à la politique transversale 36

ANNEXES
Table de correspondance des objectifs du DPT et des objectifs des PAP 110
Quote-part de la France dans le budget de l’action extérieure de l’Union européenne 111
Contributions aux organisations internationales 113
Pilotage du réseau de l’État à l’étranger 122
LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Action extérieure de l'État

LA POLITIQUE TRANSVERSALE
ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT
8 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT LA POLITIQUE TRANSVERSALE

LISTE DES PROGRAMMES CONCOURANT À LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Numéro et intitulé du programme Responsable Mission (cf. page)

105 – Action de la France en Europe et Nicolas DE RIVIERE Action extérieure de l'État 36


dans le monde Directeur général des affaires politiques et
de sécurité

151 – Français à l'étranger et affaires Nicolas WARNERY Action extérieure de l'État 38


consulaires Directeur des Français à l’étranger et de
l'administration consulaire

185 – Diplomatie culturelle et d'influence Anne-Marie DESCÔTES Action extérieure de l'État 40


Directrice générale de la mondialisation, de
la culture, de l'enseignement et du
développement international

305 – Stratégie économique et fiscale Odile RENAUD-BASSO Économie 42


Directrice générale du Trésor

134 – Développement des entreprises et du Laurent de JEKHOWSKY Économie 43


tourisme Secrétaire général

156 – Gestion fiscale et financière de l'État Bruno PARENT Gestion des finances publiques et des 45
et du secteur public local Directeur général des finances publiques ressources humaines

302 – Facilitation et sécurisation des Hélène CROCQUEVIEILLE Gestion des finances publiques et des 46
échanges Directrice générale des douanes et droits ressources humaines
indirects

212 – Soutien de la politique de la défense Jean-Paul BODIN Défense 49


Secrétaire général pour l'administration

144 – Environnement et prospective de la Philippe ERRERA Défense 50


politique de défense Directeur général des relations
internationales et de la stratégie

178 – Préparation et emploi des forces Général Pierre de VILLIERS Défense 52


Chef d'état-major des armées

146 – Équipement des forces Général Pierre DE VILLIERS / Ingénieur Défense 53


général de l'armement de classe
exceptionnelle Laurent COLLET-BILLON
Chef d'état-major des armées / Délégué
général pour l'armement

167 – Liens entre la Nation et son armée Jean-Paul BODIN Anciens combattants, mémoire et liens avec 54
Secrétaire général pour l'administration la nation

169 – Reconnaissance et réparation en Jean-Paul BODIN Anciens combattants, mémoire et liens avec 55
faveur du monde combattant Secrétaire général pour l'administration la nation

310 – Conduite et pilotage de la politique de Stéphane VERCLYTTE Justice 56


la justice Secrétaire général du ministère de la
justice

129 – Coordination du travail Marc GUILLAUME Direction de l'action du Gouvernement 58


gouvernemental Secrétaire général du Gouvernement

112 – Impulsion et coordination de la Jean-Michel THORNARY Politique des territoires 60


politique d'aménagement du territoire Commissaire général à l'égalité des
territoires

307 – Administration territoriale Denis ROBIN Administration générale et territoriale de 62


Secrétaire général du ministère de l'État
l'intérieur

176 – Police nationale Jean-Marc FALCONE Sécurités 63


Directeur général de la police nationale

152 – Gendarmerie nationale Général d'armée Richard LIZUREY Sécurités 66


Directeur général de la gendarmerie
nationale

161 – Sécurité civile Laurent PREVOST Sécurités 68


Directeur général de la sécurité civile et de
la gestion des crises
PLF 2017 9
Action extérieure de l'État
LA POLITIQUE TRANSVERSALE DPT

Numéro et intitulé du programme Responsable Mission (cf. page)

123 – Conditions de vie outre-mer Alain ROUSSEAU Outre-mer 69


Directeur général des outre-mer

214 – Soutien de la politique de l'éducation Frédéric GUIN Enseignement scolaire 72


nationale Secrétaire général

140 – Enseignement scolaire public du Florence ROBINE Enseignement scolaire 75


premier degré Directrice générale de l'enseignement
scolaire

141 – Enseignement scolaire public du Florence ROBINE Enseignement scolaire 75


second degré Directrice générale de l'enseignement
scolaire

230 – Vie de l'élève Florence ROBINE Enseignement scolaire 76


Directrice générale de l'enseignement
scolaire

150 – Formations supérieures et recherche Simone BONNAFOUS Recherche et enseignement supérieur 77


universitaire Directrice générale de l’enseignement
supérieur et de l’insertion professionnelle

172 – Recherches scientifiques et Alain Beretz Recherche et enseignement supérieur 81


technologiques pluridisciplinaires Directeur général de la recherche et de
l'innovation

193 – Recherche spatiale Alain BERETZ Recherche et enseignement supérieur 84


Directeur général de la recherche et de
l'innovation

231 – Vie étudiante Simone BONNAFOUS Recherche et enseignement supérieur 85


Directrice générale de l'enseignement
supérieur et de l'insertion professionnelle

124 – Conduite et soutien des politiques Valérie DELAHAYE-GUILLOCHEAU Solidarité, insertion et égalité des chances 87
sanitaires, sociales, du sport, de la Directrice des finances, des achats et des
jeunesse et de la vie associative services

155 – Conception, gestion et évaluation des Valérie DELAHAYE-GUILLOCHEAU Travail et emploi 89


politiques de l'emploi et du travail Directrice des finances, des achats et des
services

163 – Jeunesse et vie associative Jean-Benoît DUJOL Sport, jeunesse et vie associative 90
Directeur de la jeunesse, de l’éducation
populaire et de la vie associative, Délégué
interministériel à la jeunesse

219 – Sport Laurence LEFEVRE Sport, jeunesse et vie associative 93


Directrice des sports

224 – Transmission des savoirs et Arnaud ROFFIGNON Culture 95


démocratisation de la culture Secrétaire général adjoint du ministère de
la Culture et de la Communication.

180 – Presse et médias Martin AJDARI Médias, livre et industries culturelles 98


Directeur général des médias et des
industries culturelles

844 – France Médias Monde Martin AJDARI Avances à l'audiovisuel public 99


Directeur général des médias et des
industries culturelles

847 – TV5 Monde Martin AJDARI Avances à l'audiovisuel public 100


Directeur général des médias et des
industries culturelles

217 – Conduite et pilotage des politiques de Régine ENGSTRÖM Écologie, développement et mobilité 102
l'écologie, du développement et de la Secrétaire générale du ministère de durables
mobilité durables l'environnement, de l'énergie et de la mer et
du ministère du logement et de l'habitat
durable.

613 – Soutien aux prestations de l'aviation Patrick GANDIL Contrôle et exploitation aériens 104
civile Directeur général de l'aviation civile

614 – Transports aériens, surveillance et Patrick GANDIL Contrôle et exploitation aériens 105
certification Directeur général de l'aviation civile

149 – Économie et développement durable CATHERINE GESLAIN-LANÉELLE Agriculture, alimentation, forêt et affaires 106
des entreprises agricoles, Directrice générale de la performance rurales
agroalimentaires et forestières économique et environnementale des
entreprises
10 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION STRATÉGIQUE DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE

PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE

PRESENTATION STRATEGIQUE DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Le ministre des affaires étrangères et du développement international (MAEDI) a la responsabilité d’élaborer deux
documents de politique transversale (DPT), relatifs à l’action extérieure de l’État et à la politique française en faveur du
développement, qui doivent se lire en miroir. Il faut en effet souligner qu’au sens strict, la définition de l’action
extérieure de l’État recouvre également ce qui a trait au financement de l’aide publique au développement.

Ce document poursuit une double ambition :


• décrire les grands axes de la politique extérieure française en les déclinant selon des objectifs auxquels
peuvent se rattacher les indicateurs de performance des programmes concernés ;
• présenter un panorama le plus exhaustif possible des programmes et des moyens qui participent à l’action
extérieure de l’État.

Ce DPT comprend cette année 41 programmes relevant de douze ministères.

I. LES GRANDS AXES DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE

La démarche qui continue de guider l’élaboration du DPT est la réalisation d’une unité de vues de l’action extérieure de
l’État (AEE), dépassant les différences apparentes de descriptions et d’objectifs. Cette démarche interministérielle
s’articule autour des travaux accomplis par la direction politique (DGP) et la cellule ministérielle de contrôle de gestion
(CMCG) du MAEDI en liaison avec l’ensemble des ministères partenaires (douze au total). S’inspirant des rédactions
des projets annuels de performances (PAP), le DPT AEE entend également respecter les différentes méthodologies
adoptées par les administrations concernées. Dans un souci de clarté et de pertinence, seuls les indicateurs de
performance les plus représentatifs ont été retenus au sein de chaque programme (soit 12 en 2017).

Trois axes, reflétant les priorités de l’action extérieure de l’État, sont retenus dans le cadre de ce DPT 2017 :
• Axe n°1 : Renforcer la sécurité internationale et la sécurité des Français, c’est-à-dire prévenir et résoudre les
crises internationales en privilégiant l’action commune ; traiter les questions de défense et de sécurité ;
protéger les ressortissants français et leurs intérêts ;
• Axe n°2 : Promouvoir le multilatéralisme et construire l’Europe, par la promotion d’une Europe forte,
démocratique et efficace, assumant son rôle dans un monde de puissances relatives, notamment en matière
de défense et de sécurité, ainsi qu’en matière d’aide à la stabilité et à la prospérité des régions voisines ;
• Axe n°3 : Assurer un service diplomatique efficient et de qualité

La mise en œuvre de ces axes au travers d’une approche à la fois géographique et thématique s’inscrira, pour l’année
2017, dans un contexte qui devrait être particulièrement marqué par :
• la gravité de la menace terroriste contre la sécurité régionale, notre sécurité et nos intérêts. L’organisation
Daech, bien qu’en recul, continue de contrôler un vaste territoire en Syrie et en Irak, enrôle des djihadistes
français et européens et continuera de représenter le plus grand danger ; mais l’action déstabilisatrice des
groupes islamistes se poursuivra également en Afrique (Boko Haram), au Maghreb, et dans d’autres régions ;
• le niveau inégalé des crises migratoires et afflux de réfugiés, tragiques conséquences de l’accumulation des
conflits aux portes de l’Europe et facilités en Afrique du Nord par le chaos libyen ;
• la nécessité de réenclencher des négociations de paix entre Israël et la Palestine ;
• les défis posés par la crise ukrainienne, foyer majeur d’instabilité aux frontières de l’Union européenne, et ses
conséquences sur la relation avec la Russie ;
• la nécessité de redonner souffle au projet européen : dans un contexte post-référendum britannique, la France
veillera à ce que la négociation du Brexit, dans le respect des intérêts européens, ne paralyse pas la poursuite
du projet européen. Nous porterons les priorités exprimées par le Président de la République : protection,
sécurité/défense, croissance/emploi, harmonisation sociale et fiscale, et enfin priorité pour la jeunesse.
PLF 2017 11
Action extérieure de l'État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE DPT

Parmi les objectifs de l’année à venir, on mentionnera en particulier la nécessité :


• de poursuivre les actions dans l’ensemble des domaines favorisant la lutte contre le terrorisme international et
ses sources de financement, dans le cadre de la « stratégie de coopération internationale sur la prévention de
la radicalisation », déclinaison du Plan d’action national contre la radicalisation et le terrorisme adopté en 2016
par le MAEDI ;
• de réduire les emprises terroristes et de poursuivre les actions pour résoudre les foyers d’instabilité
notamment au Moyen-Orient : recherche, en concertation avec nos partenaires et nos alliés, d’une
stabilisation de l’Irak et de la Libye dans la perspective de l’« après-Daech » ; recherche d’une transition
politique en Syrie, seule à même de mettre un terme à la crise. Poursuite de notre soutien à la Tunisie, au
Liban et à la Jordanie ; relance du processus de paix au Proche-Orient à la suite de la conférence ministérielle
de Paris du 3 juin 2016 ;
• en Afrique, au-delà de l’opération Barkhane qui se poursuivra pour faire reculer le terrorisme, nous
soutiendrons plus que jamais la constitution d’une force d’intervention aussi rapide que possible ; l’attention
demeurera portée sur l’accompagnement des initiatives pour la stabilisation et la reconstruction des États
(Sommet Afrique-France à Bamako en janvier 2017) ;
• de poursuivre une action déterminée face aux crises de non-prolifération nucléaires : suivi attentif de la mise
en œuvre par l’Iran de ses engagements au titre de l’accord de Vienne du 14 juillet 2015, réponse au
développement des programmes nucléaire et balistique nord-coréens, lutte contre les réseaux d’acquisition et
de financement des pays proliférants ;
• de poursuivre nos efforts pour une sortie de crise en Ukraine, en maintenant notre approche fondée sur le
dialogue et la fermeté et en œuvrant pour l’accélération de la mise en œuvre des mesures de Minsk. Notre
coopération avec l’Allemagne et dans le cadre du format Normandie restera forte et étroite sur les différents
volets de cette crise ;
• de renforcer la diplomatie économique et la performance de la France dans la mondialisation. Nous devons
poursuivre le renforcement de notre relation avec les pays du G20 en particulier avec pour objectif le
redressement du commerce extérieur de la France et une meilleure implication des émergents dans la
gouvernance mondiale ;
• de préparer les suites du référendum britannique et les négociations qui s’ouvriront dès l’activation par le
gouvernement britannique de l’article 50 du Traité sur l’Union européenne. L’accord de sortie devra prendre en
compte toutes les institutions et politiques européennes auxquelles le Royaume-Uni participe, tandis qu’un
accord séparé devra être négocié pour fixer le cadre des relations futures entre cet État et l’Union
européenne.

II. LES RESEAUX ET LA COORDINATION AU SEIN DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Le réseau diplomatique et consulaire français, présent dans 166 pays (et couvrant 193 pays), comprend
162 ambassades, 16 représentations permanentes auprès d’organisations internationales, 228 postes consulaires et
161 services de coopération et d’action culturelle (SCAC).

Les ambassades sont réparties selon un classement en trois catégories de postes (missions élargies, missions
prioritaires, présence diplomatique) qui s’inscrit dans une démarche de modulation des missions et d’allocation des
moyens adaptée en fonction des besoins et intérêts stratégiques et bilatéraux.

A titre de comparaison, le réseau diplomatique de nos principaux partenaires est constitué de la manière suivante :
• États-Unis d’Amérique : 168 ambassades et 13 représentations multilatérales ;
• Chine : 164 ambassades et 9 représentations multilatérales ;
• Royaume Uni : 148 ambassades et 8 représentations multilatérales ;
• Allemagne : 145 ambassades et 11 représentations multilatérales ;
• Italie : 127 ambassades et 9 représentations multilatérales ;
• Espagne : 116 ambassades et 10 représentations multilatérales

Les missions diplomatiques accueillent outre les agents du MAEDI, de nombreux personnels issus des autres
ministères : économie et finances (chefs de services économiques), défense (attachés de défense et d’armement),
intérieur (attachés de sécurité intérieure), affaires sociales et santé (conseillers pour les affaires sociales), agriculture
(attachés agricoles), écologie, développement durable et énergie, éducation nationale, enseignement supérieur et
recherche (conseillers culturels, scientifiques).
12 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION STRATÉGIQUE DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE

À l’issue de plusieurs vagues de transferts par les ministères économiques et financiers des activités de nature
commerciale vers Ubifrance, cet opérateur, devenu Business France le 1 er janvier 2015, dispose d’un réseau à
l’étranger constitué de 85 implantations dans 70 pays.

Le réseau de l'État à l’étranger comprend également les missions militaires placées auprès d'organisations
internationales (OTAN, UE, ONU), et des commandements interalliés (OTAN).

La cohérence d’ensemble de ces différents dispositifs repose sur le rôle de l’ambassadeur, défini notamment par le
décret du 1 er juin 1979. En effet, l’ambassadeur représente le Président de la République et l’ensemble des membres
du gouvernement et garantit la bonne synergie avec les autres acteurs : collectivités territoriales, organisations non
gouvernementales (ONG), entreprises, etc. Sa mission se déroule conformément aux « plans d’action des
ambassades », élaborés en liaison avec l’administration centrale et dont la dimension interministérielle a été renforcée.
En matière administrative et financière, l’ambassadeur est devenu l’ordonnateur secondaire unique des crédits de
l’État, notamment par la tenue des conférences d’orientation budgétaire et des comités de gestion grâce au
développement des services communs de gestion (SCG). Les SCG ont pour mission d’assurer la gestion administrative
et financière de l’ensemble des administrations françaises représentées dans le pays de résidence. Le déploiement
des SCG dans l’ensemble du réseau est effectif depuis le 1er janvier 2011.

Au sein des administrations centrales, l’action extérieure est principalement coordonnée par le MAEDI. Cette
coordination s’effectue notamment au sein de trois enceintes de concertation :
• le comité interministériel des réseaux internationaux de l’État à l’étranger (CORINTE) a été institué pour
renforcer la cohérence de l’action extérieure de l’État dans les postes et avec les opérateurs. Il recueille des
informations sur les implantations, les crédits et les effectifs des réseaux de l’État à l’étranger ; il permet des
échanges périodiques sur l’évolution des réseaux des différentes administrations ;
• le comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID) créé par le décret
n° 98-66 du 4 février 1998 (en remplacement du comité interministériel d'aide au développement) porte avant
tout sur des questions relevant de l’APD et retracées dans le DPT « Politique française en faveur du
développement ». Il fournit cependant des orientations significatives sur le renforcement de la coordination
interministérielle en matière d’action extérieure de l’État, notamment en matière d’implantations et de
procédures françaises à l’étranger ;
• le comité interministériel sur l'Europe présidé par le Premier ministre examine les questions relatives à la
participation de la France à l'Union européenne. Son secrétariat est assuré par le secrétariat général des
affaires européennes (SGAE) qui assure la coordination des positions des différentes administrations
intervenant vis-à-vis des instances européennes.

RÉCAPITULATION DES AXES, SOUS-AXES ET OBJECTIFS DE PERFORMANCE

POURSUIVRE LA CONSTRUCTION DE L'EUROPE


Soutenir les initiatives françaises avec nos partenaires de l'Union européenne

GARANTIR LA SÉCURITÉ DES FRANÇAIS ET LA SÉCURITÉ INTERNATIONALE


Oeuvrer à la consolidation de la sécurité internationale
Traiter les questions relatives à la circulation des personnes

CONTRIBUER À L'ORGANISATION D'UNE MONDIALISATION ÉQUILIBRÉE


Appuyer les entreprises françaises à l'étranger

ASSURER LE RAYONNEMENT DE LA FRANCE


Maintenir l'influence de la France et du français
Promouvoir l'enseignement et la recherche française
PLF 2017 13
Action extérieure de l'État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE DPT

POURSUIVRE LA CONSTRUCTION DE L'EUROPE

OBJECTIF TRANSVERSAL

OBJECTIF N° 1
Soutenir les initiatives françaises avec nos partenaires de l'Union européenne

Programme 144 : Environnement et prospective de la politique de défense


Programme 172 : Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

INDICATEUR 1.1
Taux de coopération européenne en matière de prospective, de recherche et de technologie
[Programme 144]
(du point de vue du citoyen)

Unité 2014 2015 2016 2016 2017 2017


Réalisation Réalisation Prévision PAP Prévision Prévision Cible
2016 actualisée

Taux de coopération européenne en matière % 13,9 14,4 15 15 15 15


de recherche et de technologie (études
amont et subventions aux organismes de
recherche)

Précisions méthodologiques
Source des données : DGA/DS.
Mode de calcul :
L’indicateur permet d’identifier la part des coopérations dans le cadre des études amont contractualisées et des subventions aux organismes de
recherche qui réalisent des activités de recherche et de technologie de défense. Il correspond au rapport entre :
• la somme des contributions financières françaises définies dans les arrangements techniques bilatéraux ou multilatéraux, ramenée à leur
flux annuel ;
• le paiement annuel complet du périmètre considéré (études amont, organismes de recherche).
L’indicateur est établi une fois par an par la DGA/DS : il est d’autant plus élevé que la France a pu développer des programmes de recherche et
technologie (R&T) de défense et de sécurité avec ses partenaires européens (dans un cadre bilatéral ou à travers l’agence européenne de défense).

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

L’indicateur relatif aux études amont est le reflet de la convergence des intérêts et des contraintes de la France et de
chacun de ses partenaires européens :
• par l’anticipation et l’adaptation aux besoins capacitaires et aux programmes d’armement ;
• par le maintien de la base industrielle et technologique de défense (BITD) nationale pour les technologies de
souveraineté ;
• par le développement d’une base industrielle et technologique de défense européenne.

Pour 2017, le taux de prévision est fixé à 15 % (valeur identique à la cible 2017).
14 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION STRATÉGIQUE DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE

INDICATEUR 1.2
Taux de présence des opérateurs du programme dans les projets financés par le PCRD de l'Union
européenne [Programme 172]
(du point de vue du citoyen)

Unité 2014 2015 2016 2016 2017 2017


Réalisation Réalisation Prévision PAP Prévision Prévision Cible
2016 actualisée

Taux de participation des opérateurs du % Total 7ème H2020 : 3,2 H2020 : 2,1 H2020 : 2,8 H2020 : 3,2 3,1
programme dans les projets financés par le PCRD : 2,9
PCRD de l'Union européenne
Taux de coordination des opérateurs du % Total 7ème H2020 : 4,1 H2020 : 2,5 H2020 : 4,0 H2020 : 4,0 5,80
programme dans les projets financés par le PCRD : 5,6
PCRD de l'Union européenne
Nombre de candidatures françaises nombre Total 7ème H2020 : 15 H2020 : 9 100 H 2020 : 12 H2020 : 15 n.d.
PCRD : 38 563 000 000
729
Taux de sélection des projets des équipes % Total 7ème H2020 : 14,7 H2020 : 20,0 H2020 : 14,0 H2020 : 14,0 23,5
françaises PCRD : 23,3

Précisions méthodologiques
La réalisation 2014 prend en compte la totalité des projets du 7ème PCRD, qui est aujourd’hui clos. En revanche, les valeurs 2015, 2016 et 2017
portent sur un programme, Horizon 2020, qui est en cours. Aussi les indicateurs présentés doivent-ils être considérés avec précaution, car tous les
programmes, dont les thématiques sont variées, ne sont pas encore réalisés dans la même proportion.

Mode de calcul
Sous indicateur « Taux de participation » : on observe ici les participations d’équipes françaises affiliées à l’un des opérateurs du programme, dans les
projets sélectionnés et financés par le PCRD. Le taux de participation est calculé en divisant le nombre d’équipes affiliées aux opérateurs du
programme qui participent aux projets sélectionnés par le nombre total d’équipes de tous pays participant à ces projets. Le décompte est fait sur
l’ensemble des projets en cumul depuis le début du PCRD, y compris les actions Marie Curie et les bourses du Conseil européen de la recherche.
Sous indicateur « Taux de coordination » : on observe ici le nombre de projets sélectionnés et financés par le PCRD coordonnés par une équipe
française affiliée à l’un des opérateurs du programme. Le taux de coordination est calculé en divisant le nombre de projets retenus coordonnés par une
équipe affiliée aux opérateurs du programme par le nombre total de projets retenus. Le décompte est fait sur l’ensemble des projets en cumul depuis le
début du PCRD, y compris les actions Marie Curie et les bourses du Conseil européen de la recherche. Le périmètre des programmes a été élargi à
ces dernières dans un souci d’exhaustivité et de transparence.
Sous indicateur « Nombre de candidatures françaises » : cet indicateur ouvert est le dénombrement du nombre de participants français aux projets
proposés par l'ensemble des laboratoires des pays européens et admis au processus de sélection des appels d'offres de la Commission européenne.
L'évolution de l'indicateur mesure directement la mobilisation des acteurs français pour accéder ainsi à des ressources, financières et partenariales
essentielles.
Sous indicateur « Taux de sélection des projets des équipes françaises » : cet indicateur (en %) est le ratio, pour les projets comportant un participant
français, entre le nombre de projets acceptés et le nombre de projets évalués. Il reflète la qualité et la pertinence des projets proposés en réponse aux
appels d'offres.

Source des données : bases du PCRD de la Commission, indicateurs OST du HCERES.

Observations méthodologiques : les programmes de l’Union européenne sont mis en œuvre par des appels à propositions successifs, dont les résultats
sont affichés par la Commission dans une base de données des propositions déposées et retenues. La Commission fournit également dans un
deuxième temps une base des contrats qu’elle passe, mais avec un certain délai nécessaire à la négociation et à la passation de ces contrats. Depuis
2008, les indicateurs sont calculés d’abord avec la base des propositions retenues dans le 7ème PCRD (2007-2013), éventuellement corrigée dans un
deuxième temps par les informations provenant de la base des contrats du 7ème PCRD. Les données fournies par les services de la Commission sont
validées, calibrées, structurées et agrégées sans double compte.
Sous-indicateur « Nombre de candidatures françaises » : cf. ci-dessous « Justification des prévisions et de la cible » pour les modalités
d’interprétation.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Sous-indicateurs « Taux de participation » et « Taux de coordination »


Pendant la période couvrant le 7 e PCRD (2007-2013), la participation des opérateurs français au PCRD a souffert d'un
manque d’implication des équipes. Différentes explications ont été avancées : lourdeur administrative du montage et
de la gestion des projets européens, implication des équipes dans les actions de la programmation nationale (appels à
projets ANR et Investissements d’avenir). A l’occasion du lancement d’Horizon 2020, il a été demandé aux opérateurs
de renforcer leurs efforts en direction de ces programmes. Une étude confiée par le Premier ministre à l’inspection
générale des finances, à l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche et au
conseil général de l'économie, de l'industrie, de l'énergie et des technologies a rendu ses conclusions sur le diagnostic
de la participation française au 7 e PCRD et aux premiers appels d’Horizon 2020 en juillet 2016.
PLF 2017 15
Action extérieure de l'État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE DPT

Cette étude présente ainsi 30 propositions classées en actions à court terme, dans le cadre organisationnel actuel, et
en actions à plus long terme décrites comme susceptibles de produire un impact plus significatif sur le niveau de
participation française. Elles incluent la nécessité de développer le nombre de propositions déposées en mettant en
place des mécanismes incitatifs, sans toutefois diminuer la qualité des projets. Le rapport propose d’autre part un
accompagnement de proximité plus proactif aux échelles nationales et régionales, par un renforcement des points de
contacts nationaux avec une centralisation accrue au sein du MENESR, une coordination/animation locale des acteurs
régionaux et des établissements, un encouragement à la mutualisation des services dédiés au PCRD sur les sites. Ces
propositions vont de pair avec le renforcement de la présence française à Bruxelles et surtout celui de l’influence de la
communauté scientifique nationale. Enfin, le rapport appelle à une meilleure coordination des parties-prenantes
institutionnelles (interministérielles et entre les niveaux régionaux et nationaux) pour mieux mettre en œuvre et porter
les leviers identifiés.
Les cibles 2017, malgré la politique volontariste menée par le ministère chargé de la recherche, tiennent compte de la
forte concurrence européenne et du fait que les premiers appels d’Horizon 2020 sont marqués par une très forte
souscription qui devrait peser sur les résultats 2016.

Sous-indicateur « Nombre de candidatures françaises »


Le sous-indicateur porte sur le nombre de participations d'équipes françaises à des projets proposés en réponse aux
appels à projets de la Commission et admis à sélection. Il tente – surtout son évolution – de mesurer directement la
mobilisation des acteurs français dans les dynamiques européennes de recherche et pour l'accès à des ressources
financières et partenariales essentielles. Cet indicateur exprimé en valeur absolue est cependant lié à des facteurs qui
échappent aux leviers d’actions du ministère chargé de la recherche : le nombre de projets annuels financés par
l’Union européenne, lequel est susceptible d’évoluer car dépendant à la fois des financements disponibles et des types
de projets financés.

Sous-indicateur « Taux de sélection des projets des équipes françaises »


Le sous-indicateur montre des taux supérieurs à la moyenne communautaire (13,39%), témoignant de la qualité des
projets français. En termes d’objectifs, il conviendra de maintenir cette moyenne tout en augmentant le dépôt de
propositions.
16 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION STRATÉGIQUE DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE

GARANTIR LA SÉCURITÉ DES FRANÇAIS ET LA SÉCURITÉ INTERNATIONALE

OBJECTIFS CONCOURANT À LA POLITIQUE TRANSVERSALE

OBJECTIF N° 2
Oeuvrer à la consolidation de la sécurité internationale

Programme 105 : Action de la France en Europe et dans le monde


Programme 152 : Gendarmerie nationale

INDICATEUR 2.1
Evaluation de la politique de coopération, de sécurité et de défense [Programme 105]
(du point de vue du citoyen)

Unité 2014 2015 2016 2016 2017 2017


Réalisation Réalisation Prévision PAP Prévision Prévision Cible
2016 actualisée

Taux de hauts responsables étrangers en % 42,5 42,2 42,9 43,1 44,2 43,8
activité, formés par la France (sous l'égide
de la DCSD)

Précisions méthodologiques
Source des données : direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD).
Mode de calcul : nombre de hauts responsables étrangers en activité formés par la France / nombre de stagiaires « Hauts potentiels » formés
annuellement par la France. Sont considérés comme « hauts responsables étrangers » les présidents, ministres, chefs d’état-major d’armée, directeurs
et officiers généraux occupant des fonctions majeures en administration centrale.

Tableau complémentaire intégrant la présentation quantitative par ETP proposée pour l’indicateur :
2016 2016
2013 2014 2015 2017
Unité Prévision Prévision
Réalisation Réalisation Réalisation Prévision
PAP 2016 actualisée
Nombre de hauts responsables étrangers en activité et
ayant reçu une formation de la part de la France sous ETP 976 995 1070 1030 1045 1060
l’égide de la DCSD

Nombre de stagiaires « hauts potentiels » formés


ETP 2194 2340 2538 2400 2425 2400
annuellement par la France sous l’égide de la DCSD

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

L’indicateur 1.1 devrait s’élever à 43,1 % en 2016 et atteindre 44,2 % en 2017. Si le numérateur des hauts
responsables étrangers en activité formés par la France se stabilise en 2016 et 2017, le dénominateur des stagiaires
« hauts potentiels » formés annuellement par la France est appelé à décroître par rapport à la réalisation 2015, compte
tenu de la réduction du nombre de places offertes aux stagiaires étrangers en France.
PLF 2017 17
Action extérieure de l'État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE DPT

INDICATEUR 2.2
Nombre de jours OPEX [Programme 152]
(du point de vue du citoyen)

Unité 2014 2015 2016 2016 2017 2017


Réalisation Réalisation Prévision PAP Prévision Prévision Cible
2016 actualisée

Nombre de jours OPEX jours- 90 946 52 938 suivi suivi suivi suivi
gendarme

Précisions méthodologiques
Périmètre
Les données concernent tous les gendarmes déployés à l’étranger quelle que soit leur unité d’appartenance.

Mode de calcul
Nombre annuel de jours-gendarmes engagés dans les missions extérieures.

Source des données


Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), direction des soutiens et des finances (DSF).

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Les précisions et la cible ont été déterminées en tenant compte des résultats obtenus en 2015, des tendances en
2016, et de l’évolution de l’engagement de la gendarmerie en opérations extérieures (OPEX).

Au regard de l’évolution géostratégique, il demeure difficile de fixer une cible pour les années à venir. Pour autant, le
suivi des OPEX s’inscrit dans une stratégie du programme 152 à l’international et démontre la capacité de la
gendarmerie à agir en tout temps et en tout lieu sur l’ensemble du spectre paix, crise, guerre.

OBJECTIF N° 3
Traiter les questions relatives à la circulation des personnes

Programme 105 : Action de la France en Europe et dans le monde


Programme 151 : Français à l'étranger et affaires consulaires

INDICATEUR 3.1
Veiller à la sécurité des Français à l'étranger [Programme 105]
(du point de vue du citoyen)

Unité 2014 2015 2016 2016 2017 2017


Réalisation Réalisation Prévision PAP Prévision Prévision Cible
2016 actualisée

1. Pourcentage de relecture des fiches % 97 97 85 85 90 90


"conseils aux voyageurs" par bimestre
2. Nombre de consultations du site "Conseils Nombre 8 371 722 8 169 599 7 500 000 8 150 000 8 150 000 7 750 000
aux voyageurs"

Précisions méthodologiques
Source des données : centre de crise et de soutien (CDCS).
Mode de calcul : sous-indicateur 1.2.1 : Nombre de fiches relues / nombre total de fiches.
18 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION STRATÉGIQUE DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

2.2.1 « Pourcentage de relecture des fiches "Conseils aux voyageurs" par bimestre »
La baisse prévue en 2016 du sous-indicateur est liée aux aléas auxquels le centre de crise et de soutien est exposé du
fait de la nature de ses missions, ce qui implique que la gestion de crise est prioritaire sur l’activité de relecture.
Suite à l’audit de l’association française de normalisation (AFNOR) de juin 2015, le pourcentage de relecture des fiches
"Conseils aux voyageurs" devrait néanmoins être rehaussé de cinq points en 2017 pour atteindre la cible de 90 %.

2.2.2 « Nombre de consultations de la rubrique "Conseils aux voyageurs" »


On observe un « tassement » des visites des fiches "Conseils aux voyageurs", qui ne bénéficient plus de l’effet
« nouveau produit » et qui sont désormais connues du grand public. Cette tendance à la stagnation devrait se
poursuivre à l’avenir, et compte tenu des données sur le 1 er trimestre 2016 (1 912 283 consultations), il apparaît
raisonnable d’anticiper pour 2016 et 2017 un chiffre similaire à celui de 2015, soit 8 150 000 consultations. Ce chiffre,
tout comme la réalisation obtenue en 2015, est d’ores et déjà bien supérieur à la cible fixée à 7 750 000 consultations.

INDICATEUR 3.2
Délais de traitement des documents administratifs et des demandes de titres [Programme 151]
(du point de vue de l'usager)

Unité 2014 2015 2016 2016 2017 2017


Réalisation Réalisation Prévision PAP Prévision Prévision Cible
2016 actualisée

1. Passeports (réseau) Jour 11,5 11,5 11 11,5 10 10


2. Cartes nationales d'identité (réseau) Jour 42 42 42 42 42 42**
3. État Civil - transcription des actes Jour 27 24,5 25 25 20 20**
(réseau)
4. État Civil - exploitation des actes (SCEC) Jour 3,5 4 2 3 1,5 1,5**
Demandes dématérialisées
5. Visas court séjour Jour 3 3,8 2,5 3 2,5 2,5**

Précisions méthodologiques
Source des données :
Direction des Français de l’étranger (DFAE)
(1) Données extraites de l’application titres électroniques sécurisés (TES).
(2) Données saisies en poste sous la responsabilité du Consul ou du Consul adjoint et contrôlées et agrégées par la cellule de statistiques et contrôle
de gestion de la DFAE (STCG) ; enquête annuelle par sondage sur les délais de délivrance des CNIS, auprès de l’ensemble des postes du réseau
consulaire.
(3) Données complétées dans l’application de contrôle de gestion SIGMA.
(4) La valeur de l’indicateur est extraite de l’application ad hoc par le service informatique du Service central d’état civil (SCEC).
(5) Extraction de l’application réseau mondial visas (RMV2).

Mode de calcul :
* : les indicateurs mesurés sur le réseau sont calculés en jours ouvrés sur la base d’un outil de contrôle de gestion mis en place dans un ensemble de
postes pilotes (56 postes): Agadir, Amman, Amsterdam, Bamako, Bangalore, Bangkok, Barcelone, Berlin, Beyrouth, Bombay, Brasília, Bratislava,
Bruxelles, Budapest, Buenos Aires, Calcutta, Canton, Casablanca, Chicago, Copenhague, Dakar, Dubaï, Francfort, Genève, Hong-Kong, Houston,
Libreville, Londres, Madrid, Marrakech, Mexico, Miami, Montréal, Moscou, Munich, New Delhi, New York, Oran, Pékin, Pondichéry, Prague, Québec,
Rabat, Rio de Janeiro, Saint-Pétersbourg, São Paulo, Shanghai, Singapour, Sydney, Tel-Aviv, Tokyo, Toronto, Vancouver, Vienne, Washington,
Wellington).
** Les cibles 2017 ont été modifiées dans le PAP 2016 afin de remplacer les fourchettes qui ne permettaient pas une analyse fine de la performance.

Passeports et CNIS (cartes nationales d’identité sécurisées) :


Les délais de délivrance des passeports et des CNIS sont calculés entre la date de dépôt de la demande auprès du poste consulaire et la date de mise
à disposition des documents au demandeur.

État civil :
Le délai de transcription des actes dans le réseau est une moyenne, pondérée par les quantités traitées, des délais de transcription constatés dans les
postes pilotes du contrôle de gestion. Les délais en poste sont calculés entre la date de dépôt de la demande auprès du consulat ou de la section
consulaire et la date de mise à disposition des documents au demandeur. Depuis novembre 2010, les transcriptions d’actes d’état civil relevant des
postes du Maghreb sont assurées par le Service Central d’Etat Civil de Nantes (ainsi le SCEC traite plus d’un quart des transcriptions d’état civil qui
relèvent du MAEDI). Ces délais restent néanmoins calculés sur la même base que les années précédentes (postes du Maghreb exclus).
Le délai d’exploitation (délivrance de copies et d’extraits d’actes) est mesuré entre la réception de la demande et l’envoi des documents, soit
directement au demandeur, soit au poste consulaire compétent. Il est calculé en administration centrale dans la mesure où la majeure partie de
l’exploitation des actes d’état civil destinée aux Français de l’étranger y est effectuée, et que les utilisateurs n’ont pas obligation de faire transiter leur
demande par les postes consulaires : ils peuvent s’adresser directement au SCEC. Les demandes dématérialisées constituent plus de 85 % des
demandes d’exploitation transmises au SCEC, c’est pourquoi le périmètre de l’indicateur a été centré sur ces seules demandes.
PLF 2017 19
Action extérieure de l'État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE DPT

Visas :
Le « délai moyen de délivrance des visas de court séjour » correspond à la moyenne des délais de délivrance des visas de court séjour qui ne
nécessitent pas de consultation préalable (administration centrale, ministère de l’intérieur ou partenaires Schengen) établis dans l’ensemble des
représentations consulaires françaises dans le monde. Ce délai est mesuré entre la date de dépôt de la demande et la date d’édition de la vignette
visa. Les délais de traitement des demandes de visas qui aboutissent à un refus ne sont pas pris en compte dans cette moyenne ; en effet, à ce jour,
aucun outil ne permet de mesurer le délai écoulé entre le dépôt d’une demande de visa et la notification de refus au demandeur.
L’externalisation de l’ensemble du processus de délivrance des visas par des prestataires se poursuit, depuis la prise de rendez-vous jusqu’à la
biométrie, à l’exclusion des tâches régaliennes, toujours effectuées en consulat. Un plan d’action conjoint (ministère des affaires étrangères/ ministère
de l’intérieur) a été élaboré afin d’équilibrer les objectifs de contrôle sécuritaire et migratoire et les enjeux de notre politique d’attractivité visant
notamment à renforcer notre compétitivité.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Passeports et CNIS :
Avec près de 260 000 passeports demandés en 2015, soit 3,7 % de moins qu’en 2014, le délai de délivrance des
passeports reste stable : 11,5 jours en 2014 et 2015. Cette stabilisation est à lier à l’achèvement de la réforme de
l’acheminement direct. Néanmoins, la poursuite des efforts entrepris ces dernières années devrait conduire à une
réduction progressive de ce délai à horizon 2017 (10 jours).

Le délai moyen de délivrance des cartes nationales d’identité sécurisées (CNIS) délivrées par les postes du
réseau consulaire se maintient à 42 jours en 2015, comme en 2014. Ce délai tient compte d’une amélioration de la
représentativité de l’indicateur, avec notamment une meilleure prise en compte de l’activité des plus petits postes,
délivrant moins de CNIS avec des fréquences en matière de valises diplomatiques plus faibles.
En 2016, ainsi qu’à horizon 2017, le délai de délivrance des CNIS devrait se maintenir autour de la cible de 42 jours.
En effet, une amélioration du délai est à ce stade peu envisageable, le projet de carte nationale d’identité électronique
n’étant plus à l’ordre du jour. En outre, le délai moyen de délivrance des CNIS ne pourra sensiblement baisser que si le
traitement de ces demandes est intégré dans le système TES, opérationnel pour le traitement des passeports
biométriques mais non encore mis en œuvre pour la carte nationale d’identité.

État civil
Le délai de transcription des actes dans le réseau devrait se rapprocher de la cible de 20 jours pour 2017
(24,5 jours pour 2015). Il faut noter et prendre en compte dans l’évolution l’augmentation de la fraude constatée à
l’étranger et des usurpations d’identité. Cette fraude implique pour les postes la nécessité d'une vigilance accrue et
d'un renforcement des contrôles. D'autre part, les décisions de justice de la Cour européenne des droits de l’homme
(CEDH) et de la Cour de cassation relatives aux dossiers de gestation pour autrui, dont le nombre et la complexité
augmentent, ont également induit une charge de travail supplémentaire. La prévision a été revue pour correspondre à
la cible fixée pour 2017, ce qui impliquera des gains de productivité.
Le délai d’exploitation (délivrance de copies et d’extraits d’actes) en 2015 s’éloigne de la cible : 4 jours contre
3,5 jours en 2014. Cependant, le nombre moyen de traitements par agent au SCEC (exploitation) a augmenté de
5,2 %. La prévision actualisée 2016 et la prévision 2017 sont par conséquent respectivement fixées à 3 et 1,5 jour, afin
d'atteindre l’objectif de 1,5 en 2017.

Visas
Le délai de délivrance des visas de court séjour s’établit à 3,8 jours en 2015, contre 3 jours en 2014. Ce résultat
s’observe dans un contexte de très forte augmentation de la demande de visas de court séjour.
A partir de 2016, une réduction du délai de délivrance des visas de court séjour est envisageable. Ce délai pourrait
atteindre 3 jours en moyenne, à travers la poursuite de l’externalisation des services des visas et l’extension du délai
« 48 heures » pour les visas en Chine (annoncée en janvier 2014) et étendu aux postes consulaires basés en Inde, en
Afrique du Sud, ainsi que dans les pays du Golfe arabo-persique. Enfin, « France visas », application informatique de
gestion des demandes de visas en cours de développement, et dont le déploiement est prévu pour 2017, devrait
également contribuer à abaisser le délai moyen de délivrance.
20 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION STRATÉGIQUE DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE

CONTRIBUER À L'ORGANISATION D'UNE MONDIALISATION ÉQUILIBRÉE

OBJECTIF CONCOURANT À LA POLITIQUE TRANSVERSALE

OBJECTIF N° 4
Appuyer les entreprises françaises à l'étranger

Programme 193 : Recherche spatiale

INDICATEUR 4.1
Part du marché « ouvert » des lancements de satellites prise par Arianespace [Programme 193]
(du point de vue du citoyen)

Unité 2014 2015 2016 2016 2017 2017


Réalisation Réalisation Prévision PAP Prévision Prévision Cible
2016 actualisée

Part du marché « ouvert » des lancements % 50 56 ND ND ND >= 50


de satellites prise par Arianespace.

Précisions méthodologiques
Sources des données : Arianespace

Mode de calcul : le marché « ouvert » est celui accessible à Arianespace et à au moins un concurrent ; en sont exclus les clients captifs des autres
lanceurs (satellites gouvernementaux américains, russes, chinois, japonais essentiellement). Cet indicateur est construit à partir du nombre de contrats
de lancement obtenus dans l’année considérée.

NB : pour des raisons de confidentialité commerciale liée aux contrats en cours de négociation, les prévisions ne peuvent être diffusées.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Le marché connaît des évolutions potentiellement majeures avec la propulsion électrique des satellites d’une part et
l’arrivée du nouveau lanceur de Space-X d’autre part. Mais il est raisonnable, à ce stade, de prévoir qu’Arianespace
gardera une part supérieure à 50 % du marché mondial ouvert des lancements face au Falcon-9 de Space-X et au
Proton russe. Dans le futur il conviendra de surveiller de près les performances économiques des lanceurs indiens
(GSLV) et chinois (Long March).

En 2015, Arianespace a réalisé 12 lancements, dont 6 Ariane 5, 3 Soyouz et 3 Vega, représentant un chiffre d’affaires
de près de 1,4 milliard d’euros. En 2016, la société prévoit le lancement de huit Ariane (ce qui constituerait un record
pour Ariane 5), deux Soyouz et deux Vega.
PLF 2017 21
Action extérieure de l'État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE DPT

ASSURER LE RAYONNEMENT DE LA FRANCE

OBJECTIFS CONCOURANT À LA POLITIQUE TRANSVERSALE

OBJECTIF N° 5
Maintenir l'influence de la France et du français

Programme 185 : Diplomatie culturelle et d'influence


Programme 219 : Sport
Programme 847 : TV5 Monde

INDICATEUR 5.1
Diffusion de la langue française [Programme 185]
(du point de vue du citoyen)

Unité 2014 2015 2016 2016 2017 2017


Réalisation Réalisation Prévision PAP Prévision Prévision Cible
2016 actualisée

1. Nombre d’élèves inscrits dans un cursus Nombre 19 289 28 617 37 500 28 600 42 500 42 500
bilingue au sein d’un établissement Label
FrancEducation
2. Nombre d'élèves inscrits aux cours de Nombre 1 091 204 1 083 432 1 104 000 1 095 000 1 104 000 1 109 000
langue des établissements culturels français
(EAF et AF)
3. Nombre d'heures/élèves de cours de h/élèves 42 511 902 41 414027 43 250 000 41 830 000 42 250 000 44 200 000
langue des établissements culturels français
(EAF et AF)
4. Nombre de candidats inscrits aux Nombre 513 123 556 776 525 000 575 000 590 000 589 000
certifications et tests de langue française
5. Nombre d'utilisateurs actifs sur Nombre N/A N/A SO 4 000 8 000 10 000
l'application Immersion France

Précisions méthodologiques
Sous-indicateur 1.1.1 « Nombre d’élèves inscrits dans un cursus bilingue au sein d’un établissement Label FrancEducation »

Sources des données : MAEDI/Direction générale de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international (DGM)
Le sous-indicateur fait référence au nombre d’élèves inscrits dans un cursus bilingue au sein d’un établissement ayant reçu le « Label
FrancÉducation ». Ce label est accordé aux établissements privés ou publics travaillant sur programme national et présentant des sections bilingues
francophones de haut niveau. La liste des établissements labellisés fait l’objet après chaque nouvelle campagne d’un arrêté ministériel.

Sous-indicateur 1.1.2 « Nombre d’élèves inscrits aux cours de langue des établissements culturels français (EAF et AF) »

Sources des données : MAEDI/DGM/Services de coopération et d’action culturelle (SCAC)


Ce sous-indicateur fait référence au total des inscriptions annuelles (et non au nombre d’élèves différents).
Afin de maintenir le même périmètre de comparaison, les valeurs manquantes sont remplacées par la dernière valeur connue. On note une nette
amélioration des remontées.

Périmètre : Établissements à autonomie financière pluridisciplinaires (EAF) et Alliances françaises « conventionnées » (AF).
22 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION STRATÉGIQUE DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Sous-indicateur 1.1.3 « Nombre d’heures-élèves de cours de langue des établissements culturels français (EAF et AF) »

Sources des données : MAEDI/DGM/Services de coopération et d’action culturelle - enquête annuelle


Ce sous-indicateur complète le sous-indicateur « Nombre d’élèves inscrits aux cours de langue dans les établissements culturels français » en
permettant de mettre en parallèle le nombre d’heures de cours dispensées au nombre d'élèves.
Afin de maintenir le même périmètre de comparaison, les valeurs manquantes sont remplacées par la dernière valeur connue. On note une nette
amélioration des remontées en matière de fiabilité.

Périmètre : Établissements à autonomie financière pluridisciplinaires (EAF) et Alliances françaises « conventionnées » (AF).

Sous-indicateur 1.1.4 « Nombre de candidats aux certifications et tests de langue française »

Sources des données : Centre international d’études pédagogiques de Sèvres (CIEP) / Chambre de commerce et d’industrie de région Paris Île-de-
France (CCIPIDF)
Seuls sont comptabilisés les candidats inscrits aux examens et tests de langue française proposés par :
- Le CIEP qui délivre le diplôme d’études en langue française (DELF), le diplôme approfondi de langue française (DALF) et le test de connaissance du
français (TCF), y compris pour la demande d’admission préalable (TCF-DAP), le test « relations internationales » (TCF-RI), le test pour l’immigration
au Québec (TCF Québec) et le test handicap auditif (TCFHA) ;
- La CCIPIDF qui délivre des diplômes de français des affaires et des professions et des tests d’évaluation de français (TEF).
Ne sont pas comptabilisés les candidats inscrits aux examens et tests de langue française passés en France.

Sous-indicateur 1.1.5 « Nombre d'utilisateurs actifs sur l'application Immersion France »

Sources des données :Système d’information Campus France, propriétaire et gestionnaire de l’application Immersion France.
L’indicateur recense le nombre d’utilisateurs actifs sur une année, c’est-à-dire le nombre d’utilisateurs ayant consulté l’application. L’application est un
nouvel instrument dans la stratégie de promotion de l’offre de séjours linguistiques en France. Il facilite le pilotage des acteurs et opérateurs de ce
secteur.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Sous-indicateur 1.1.1 « Nombre d’élèves inscrits dans un cursus bilingue au sein d’un établissement Label
FrancEducation »
Pour renforcer la présence de la France dans le domaine de l’enseignement bilingue, le LabelFrancÉducation a été
créé en janvier 2012. Ce label de qualité attribué aux établissements d’enseignement scolaire étrangers qui offrent une
formation d’excellence en français dans le cadre de leurs programmes nationaux visait à créer un effet d’entraînement
auprès des établissements bilingues de qualité.
La dernière réunion interministérielle d’attribution du LabelFrancÉducation s'est réunie le 18 juin 2016 et a examiné
97 dossiers dont 90 nouvelles demandes et 7 demandes de reconduction. Un avis favorable a été émis pour
65 établissements, ce qui porte à 156 le nombre d’établissements labellisés, soit une augmentation de 70 % des
établissements, la plus forte depuis la création du label.
L'évolution très positive du dispositif a été soulignée, dans le droit fil du plan d’actions en faveur de l’enseignement
français à l’étranger et de la réunion interministérielle sur l’enseignement français à l’étranger du 20 novembre 2014.
Le bilan a permis de confirmer que le label satisfait bien à la volonté affirmée par les deux ministres de répondre à la
demande croissante d’éducation en français et peut constituer dans nombre de pays une réponse appropriée
complémentaire de l’enseignement homologué.
Les mesures d’assouplissement, qui avaient fait l’objet d’un décret modificatif en 2014, confortent l'essor du nombre de
candidatures et contribuent au développement d’un véritable réseau. Après quatre années d’existence, le label
s’affirme comme un véritable réseau complémentaire et un dispositif reconnu que les postes continuent de
s’approprier. Il est devenu un outil de communication et de positionnement pour les établissements bilingues
d'excellence.
La campagne 2016 a permis de prospecter résolument et de façon politique de nouveaux territoires. La carte du label
inclut désormais 9 nouveaux pays sur 4 continents (Afrique : Egypte et Rwanda ; Asie : Liban et Qatar ; Amérique
latine : Brésil, Uruguay et Pérou ; Europe orientale : Lettonie et Moldavie), ce qui porte à 35 le nombre de pays avec
des établissements labellisés.
Le développement du LabelFrancÉducation fait l’objet d’une politique active par zones. Cette année, le plus grand
nombre de labellisations a concerné la zone Afrique du Nord–Moyen orient (21 demandes sur 40 ont reçu un avis
favorable de la commission). En 2016, le label devrait conforter son implantation en Amérique du Sud. En 2017, les
efforts se concentreront sur son expansion en Asie. Le nombre d’établissement labellisés dans certaines régions, à
l’instar du Proche et du Moyen-Orient ou de l’Europe centrale, permet désormais d’envisager des politiques
d’accompagnement plus fines avec des logiques régionales (séminaires, sessions de formation).
Organisé par le MAEDI en partenariat avec l’AEFE, le CIEP, l’Institut français et TV5MONDE, le Forum mondial des
établissements LabelFrancÉducation des 20 et 21 juin 2016, a renforcé les liens du réseau en rassemblant plus d’une
centaine de participants à Paris.
PLF 2017 23
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PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE DPT

Sous l’impulsion du MAEDI, la collaboration de l’AEFE, de l’Institut Français, du CIEP et de TV5MONDE s’est
notamment concrétisée par la production d’un vademecum en ligne sur le site du label, qui accompagne les
établissements dans leur recherche de qualité pédagogique et organisationnelle.

Sous-indicateur 1.1.2 « Nombre d'élèves inscrits aux cours de langue des établissements culturels français
(EAF et AF) »
Compte tenu des réalisations en 2015, la cible 2017 en fin de triennal a été ajustée. Elle s’élève à 1 104 000 élèves.
Par cohérence, la prévision 2016 est donc fixée à 1 095 000 élèves.

Sous-indicateur 1.1.3 « Nombre d'heures-élèves de cours de langue des établissements culturels français (EAF
et AF) »
De même que pour le nombre d’inscriptions et par souci de cohérence avec les réalisations 2015, les prévisions ont
été fixées avec l’hypothèse d’une augmentation de + 2 % pour la période 2015-2017. Les objectifs pour 2016 et 2017
s’élèvent par conséquent à, respectivement 41 830 000 et 42 250 000 heures-élèves.

Sous-indicateur 1.1.4 « Nombre de candidats aux certifications et tests de langue française »


Cet indicateur regroupe le nombre de candidats aux certifications, tests et diplômes de langue française édités et gérés
par deux opérateurs, le Centre international d'études pédagogiques (CIEP) et la Chambre de commerce et d'industrie
Paris Île-de-France.
Le nombre de candidats au Test de Connaissance du Français (TCF), édité par le CIEP, est en augmentation en raison
notamment du nombre croissant d'étudiants étrangers candidats à une poursuite d'études en France. Dans certains
cas, les étudiants étrangers, non issus de pays francophones ou de l'Union européenne, doivent obtenir le TCF dans le
cadre de leur demande d'admission à l'enseignement supérieur français. Le TCF se décline en plusieurs versions, TCF
Tout Public, TCF pour l'accès à la nationalité française, TCF pour le Québec et TCF-DAP (demande d'admission
préalable).
LE CIEP a par ailleurs développé en 2016 un nouveau test de placement en langue, entièrement en ligne, aligné sur
les niveaux du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL), disponible en français mais
également en anglais et prochainement en arabe : le test Ev@lang. Les prévisions pour 2016 et 2017 du nombre de
candidats aux certifications et tests de langue française intègrent désormais les candidats au test de langue française
d'Ev@lang.
La Chambre de commerce et d'industrie de Paris Île-de-France délivre les diplômes de français professionnels (DFP),
qui existent en version généraliste ou bien en versions spécialisées à certains domaines professionnels. On compte
aujourd'hui 7 spécialités de DFP : affaires, droit, santé, diplomatie, tourisme et hôtellerie, sciences et techniques,
mode-design. La chambre de commerce et d'industrie Paris Île-de-France édite par ailleurs le Test d'évaluation en
français (TEF) qui se décline également en plusieurs versions (généraliste, TEF pour l'accès au Québec, TEF Canada,
TEF pour la naturalisation ou encore TEF pour les études en France).
Une augmentation du nombre de candidats aux tests, diplômes et certifications de langue française de 4 à 6 % par an
est envisagée en raison du succès de ces certifications, du développement de nouvelles versions adaptées à de
nouveaux publics (DELF Prim, DELF Scolaire, nouvelles spécialités des diplômes de français professionnel, nouveau
test en ligne Ev@lang etc.) et d'un effort de promotion particulier porté par le réseau de coopération et d'action
culturelle, ses opérateurs et partenaires. Le développement du LabelFrancEducation, qui impose de présenter les
élèves des sections labellisées à une certification officielle de langue française, le nombre croissant d'étudiants
étrangers en mobilité universitaire vers la France et la promotion du français à visée professionnelle portent également
la promotion des certifications et diplômes de langue française.

Sous indicateur 1.1.5 « Nombre d'utilisateurs actifs sur l'application Immersion France »
Développée par Campus France, en partenariat avec Atout France et TV5MONDE, l’application Immersion France a
été officiellement lancée le 25 janvier 2016 au Quai d’Orsay.
Application gratuitement téléchargeable sur mobiles (Apple et Android) et tablettes, Immersion France est destinée aux
étudiants et adultes étrangers désireux de venir étudier le français en France, que ce soit en préparation d’un cursus
universitaire ou dans le cadre d’un séjour touristique et linguistique. Plus de 400 offres de formation de qualité sont
disponibles sur Immersion France, une application qui permet également de découvrir les régions françaises via une
carte interactive, animée par un ensemble de vidéos et de photos.
130 000 étrangers viennent chaque année étudier le français en France. Quelques mois après le lancement de
l’application, on recense 4 000 utilisateurs actifs sur l’application.
24 PLF 2017
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INDICATEUR 5.2
Audience réelle [Programme 847]
(du point de vue du citoyen)

Unité 2014 2015 2016 2016 2017 2017


Réalisation Réalisation Prévision PAP Prévision Prévision Cible
2016 actualisée

Audience cumulée hebdomadaire totale millions / 39,2 44,0 stabilité Stabilité Stabilité n.d.
semaines
Afrique francophone millions / 26,3 31,2 stabilité Stabilité Stabilité n.d.
semaines
Afrique non francophone millions / 0 n.d. stabilité Stabilité Stabilité n.d.
semaines
Europe millions / 7,2 7,4 stabilité Stabilité Stabilité n.d.
semaines
Afrique du Nord et Moyen-Orient millions / 3,8 3,6 stabilité Stabilité Stabilité n.d.
semaines
Asie millions / 1,8 1,8 stabilité Stabilité Stabilité n.d.
semaines
Nombre de pays sondés 24 24 stabilité Stabilité Stabilité n.d.

Précisions méthodologiques
Erratum
En 2015, l'audience cumulée hebdomadaire de TV5Monde a atteint 40,24 millions sur la base d'un historique de 3 années d'études couvrant 24 pays
mesurés, alors que le chiffre de 44 M reproduit dans le RAP de l'année 2015 englobe la totalité des pays étudiés sans limitation de date. En
conséquence une nouvelle colonne a été créée afin de donner la tendance à méthodologie constante. Sur un an, le volume de téléspectateurs
progresse de 1,28 million à périmètre égal (24 pays, hors Afrique non francophone), soit une croissance de 3,3 %.

Mode de calcul
Pour mesurer l’audience globale de ses chaînes linéaires à méthodologie constante, TV5Monde se base sur un historique d’études de 3 ans. Le Niger
qui figurait dans le précédent bilan sur la base d'une étude de 2012 n'a donc pas été retenu pour le chiffre actualisé de 2015, ce qui porte le nombre
total de pays mesurés de 25 à 24. Les chiffres sont tels que publiés par les instituts, sauf pour l'Afrique où les résultats des capitales étudiées par
Africascope sont projetés aux populations urbaines de chaque pays pour obtenir des audiences nationales sur la cible 15 ans et +. La somme des 24
pays couvrant la période 2013-2015 donne une audience globale mesurée de 40,24 millions de téléspectateurs. Les données pour l'Afrique non
francophone ne sont plus suivies depuis l'arrêt de la diffusion en clair du signal sous-titré en anglais (accessible aux abonnés payants uniquement).
Par ailleurs, TV5Monde ne dispose pas de mesures d’audience en Amérique latine, en Asie Pacifique et aux États-Unis.

Sources des données


Europe- Eurodata TV/Médiamétrie
Afrique – TNS Sofres Africascope + études adhoc
Afrique du Nord/PMO – TNS Sofres Maghreboscope/Ipsos Lebanon
Asie – Gallup/TAM India

Indicateur de suivi 2-1-1 : notoriété totale

Notoriété totale Unité Réalisation Réalisation Réalisation Réalisation Prévisions Prévisions


2012 2013 2014 2015 2016 2017
Afrique francophone (TNS-Sofres / Africascope – cible % -
15 ans et +)
Abidjan (Côte d’Ivoire) % 97 96 97 97 stabilité stabilité
Dakar (Sénégal) % 94 93 90 87 stabilité stabilité
Kinshasa (RDC) % 95 98 99 97 stabilité stabilité
Bamako (Mali) % 98 99 98 93 stabilité stabilité
Maghreb (TNS-Sofres Maghreboscope – cible cadres % -
et dirigeants)
Algérie % 92 89 80 87 stabilité stabilité
Maroc % 94 85 88 93 stabilité stabilité
Tunisie % 85 88 89 83 stabilité stabilité
Europe (Ipsos Affluent / Cible cadres et dirigeants) % 38 38 39 40 stabilité stabilité

Le pourcentage de notoriété totale est obtenu en divisant le nombre de répondants qui déclarent avoir entendu parler de la marque TV5 Monde, ne
serait-ce que de nom, par le nombre total de personnes interrogées. En 2015, la notoriété de TV5Monde dans l'étude Africascope sur la cible cadres et
dirigeants atteint 100 % à Kinshasa, Bamako, Abidjan et 95 % à Dakar.
PLF 2017 25
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JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Sur les 6 pays étudiés annuellement par Africascope, TV5MONDE continue de devancer les autres télévisions pan-
africaines : son taux d’audience hebdomadaire a augmenté en moyenne de 56,8 % à 58,1 % entre 2014 et 2015, grâce
notamment aux bonnes performances réalisées en République démocratique du Congo et Côte d’Ivoire. Par ailleurs la
durée d’écoute des téléspectateurs de TV5MONDE suit une évolution positive dans 5 pays sur 6, avec une moyenne
de 68 minutes par jour. L’attractivité de TV5MONDE reste forte en Afrique francophone, malgré l’arrivée de nouvelles
chaînes de fictions (lancements en 2015 de Novelas TV et Nina TV, montée en puissance de Nollywood TV) qui
accentuent la pression concurrentielle sur les marchés à forte pénétration satellitaire.

Si TV5MONDE conserve l’avantage concurrentiel d’une diffusion hertzienne à Kinshasa, ville la plus peuplée d’Afrique
francophone avec près de 10 millions d’habitants, sur les autres marchés sa position est plus fragile. Dans les villes
camerounaises de Douala et Yaoundé, où le câble touche près de 90 % de la population, ce qui rend le marché très
perméable aux nouvelles chaînes, on constate une baisse tendancielle de l’audience.

Les risques pour l’audience persisteront en 2016, compte tenu du dynamisme de la télévision payante, y compris au
Mali avec la nouvelle offre TNT SAT Africa qui donne accès à de nombreuses nouvelles chaînes, là où TV5MONDE a
longtemps bénéficié d’une quasi-exclusivité grâce à sa reprise en clair sur le réseau local. En outre, les retombées de
la couverture des JO de Rio sur l’audience de TV5MONDE Afrique seront difficiles à matérialiser, car l’événement se
déroulera en dehors des périodes de mesure d’Africascope.

En France les résultats de TV5MONDE s’inscrivent dans une tendance positive depuis 2 ans, avec une hausse du
nombre de téléspectateurs et surtout une augmentation de la durée d’écoute, qui attestent des améliorations apportées
à la grille France-Belgique-Suisse, malgré ses contraintes d’exploitation (pas de sport et peu de films récents
comparativement aux autres grilles). En Suisse romande, l’arrêt de la diffusion analogique a contribué à accroître
l’audience de TV5MONDE, grâce à une meilleure accessibilité de la chaîne sur les petits réseaux câblés, une tendance
qui devrait se confirmer en 2016.

Sur les marchés européens, les pratiques audiovisuelles tendent à se délinéariser, surtout chez les jeunes publics. Les
offres « over the top » (OTT) permettent d’accéder aux contenus sur plusieurs écrans et en mobilité, ce qui diminue le
temps disponible pour regarder les chaînes en linéaire. Cette tendance s’observe déjà nettement aux Pays-Bas, où
TV5MONDE perçoit des recettes d’abonnement. Les opérateurs s’adaptent en offrant de nouvelles options à leurs
abonnés, sur des box innovantes qui facilitent l’usage de la télévision de rattrapage et de la vidéo à la demande (VàD).
Face à ces développements, il sera difficile de maintenir l’audience en 2016 et 2017 au même niveau que les
2 dernières années sur le marché néerlandais, ce qui pourrait avoir des répercussions négatives sur les revenus de
distribution.

TV5MONDE est en meilleure position sur le marché roumain, plus ouvert à la francophonie. Toutefois, un changement
dans la méthodologie de mesure (renouvellement intégral du panel audimétrique au 1 er janvier 2016) fait apparaître une
baisse brutale de l’audience cumulée. Les premières tendances montrent que la chaîne conserve sa part d’audience
grâce à une forte croissance de la durée d’écoute, qui compense la diminution apparente du nombre de
téléspectateurs. En conséquence pour 2016 une baisse de performance est à anticiper sur l’Europe (sur les 5 pays
mesurés).

Dans le courant de l’année 2016 de nouvelles études seront lancées au Vietnam et aussi probablement en Inde, si les
conditions techniques sont réunies, qui viendront actualiser le tableau d’indicateurs.

En conclusion, compte tenu de la segmentation des audiences du fait de l’augmentation de l’offre de chaînes
numériques, le simple objectif de maintien de la performance d’audience globale sur les cibles d’audience en 2016 et
2017 (15 ans et +, CSP+) demeure un objectif ambitieux.
La cible 2018 ne peut être communiquée à ce stade. Cette prévision dépendra de la mise en œuvre du plan
stratégique 2017-2020.
26 PLF 2017
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INDICATEUR 5.3
Rang sportif de la France [Programme 219]
(du point de vue du citoyen)

Unité 2014 2015 2016 2016 2017 2016


Réalisation Réalisation Prévision PAP Prévision Prévision Cible
2016 actualisée

Apprécié à partir des résultats des finalistes rang 6 6 5 5 5 5


aux Jeux olympiques : hiver + été
Apprécié à partir des résultats des médaillés rang 11 11 10 10 10 10
aux Jeux Paralympiques : hiver + été
Apprécié à partir des résultats des médaillés rang 5 5 5 5 5 5
dans les disciplines reconnues de haut
niveau

Précisions méthodologiques
Source des Données : bureau du sport de haut niveau et des fédérations unisport – direction des sports
Mode de calcul :
Sous-indicateur 3.1.1 : un nombre de points est attribué à chaque nation ayant des représentants parmi les 8 premiers de chacune des 302 épreuves
olympiques d’été et des 86 épreuves d’hiver selon le barème suivant : 8 points au 1 er , 7 au 2 e, 6 au 3 e , …, 1 au 8 e . La nation classée au 1 er rang est
celle qui a obtenu le plus grand nombre de points sur l’ensemble des épreuves disputées au cours de ces 2 compétitions. Le classement complet des
nations est établi par ordre décroissant du nombre de points obtenus. Cette méthode est appelée « indice POP » (du nom de la Préparation Olympique
et Paralympique, ancien service à compétence nationale placé auprès du ministre chargé des sports, qui a conçu ce barème).
Les résultats aux épreuves des JO des 31 sports suivants sont pris en compte dans cet indicateur : athlétisme, aviron, badminton, baseball,
basket-ball, boxe, canoë-kayak, cyclisme, équitation, escrime, football, gymnastique, haltérophilie, handball, hockey sur gazon, hockey sur glace, judo,
lutte, natation, pentathlon moderne, ski, softball, sports de glace, taekwondo, tennis, tennis de table, tir, tir à l’arc, triathlon, voile, volley-ball. Il convient
de noter que les résultats enregistrés aux Jeux paralympiques ne sont pas pris en compte dans ce sous-indicateur.
Le renseignement de ce sous-indicateur n’est réactualisé que tous les deux ans, à l’occasion des Jeux Olympiques d’hiver ou d’été, soit à la fin de
chaque année paire. Les réalisations 2014 et 2015 correspond au cumul des performances réalisées à Londres (2012) et à Sotchi (2014).
Sous-indicateur 3.1.2 : le mode de calcul est basé sur la méthode universelle du tableau des médailles lors des épreuves paralympiques d’été et
d’hiver. Le classement des nations est calculé à partir du nombre de médailles d’or avec un départage des ex-æquo en fonction du nombre de
médailles d’argent puis de bronze.
Le renseignement de ce sous-indicateur n’est réactualisé que tous les deux ans, à l’occasion des Jeux paralympiques d’hiver ou d’été, soit à la fin de
chaque année paire. Les réalisations 2014 et 2015 correspondent au cumul des performances réalisées à Londres (2012) et à Sotchi (2014).
Sous-indicateur 3.1.3 : le sous-indicateur 3.1.3 n’est plus calculé en référence aux 25 sports les plus médiatisés dans le monde depuis le PAP 2014. Il
a évolué vers une meilleure représentativité du sport mondial et du mouvement sportif français. Dorénavant, trois catégories de sports sont retenues
dans le périmètre de calcul :
1 - Les sports olympiques : les Jeux olympiques constituent l’événement majeur du mouvement sportif au niveau mondial. Aussi, toutes les disciplines
olympiques (31 sports) sont prises en compte dans le calcul de l’indicateur.
2 - La « short list » du comité international olympique (CIO) : Il s’agit des disciplines non olympiques retenues par le CIO qui pourraient être au
programme des prochains jeux (7 sports). Cette reconnaissance du CIO assure du caractère universel et de l’importance de la discipline au niveau
mondial.
3 - Les disciplines ne figurant pas aux points 1 et 2 mais bénéficiant d’une reconnaissance haut-niveau par le ministère chargé des sports (24 sports).
Il s’agit d’inclure dans l’indicateur les disciplines bénéficiant d’un soutien de l’Etat.
Le mode de calcul est basé sur la méthode universelle du tableau des médailles lors des manifestations intercontinentales de références (Jeux
Olympiques, championnat du monde, coupe du monde, tournois). Le classement des nations dans chaque discipline du panel est calculé à partir du
nombre de médailles obtenues avec un départage des ex-æquo en fonction du nombre de médailles d’or, puis d’argent et enfin de bronze.
Le rang de la France est obtenu à partir de la moyenne des classements obtenus dans les sports du panel. Par exemple, les Etats-Unis obtiennent un
classement moyen de 7 suite à la moyenne des classements par nation de chacun des 62 sports. Le renseignement de ce sous-indicateur est effectué
tous les ans.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Sous-indicateur 3.1.1 « apprécié à partir des résultats des finalistes aux Jeux Olympiques hiver + été » :

Selon cet indicateur, la hiérarchie des 10 premières nations mondiales en 2014 est la suivante :

Rang Pays Londres 2012 Sotchi 2014 Cumul indice POP


1 USA 986 312 1 298
2 RUS 784 378 1 162
3 CHN 760 145 905
4 GER 490 246 736
5 GBR 649 48 697
6 FRA 370 169 539
7 JPN 339 119 458
8 ITA 303 142 445
9 AUS 391 39 430
10 KOR 250 77 327
PLF 2017 27
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Le total de médailles (34) aux JO de Londres est au niveau de celui des JO d’Athènes (33), en 2004, mais en dessous
de celui de Pékin (41), meilleur résultat des délégations françaises depuis Anvers. Il est également sous la moyenne
des 4 derniers JO qui se situe à 37 et sous la moyenne des JO de 1996 à 2004 qui se situe à 36.
Le nombre de médailles d’or (11) est supérieur à celui de Pékin (7), égal à celui d’Athènes mais inférieur à celui de
Sydney (13), en 2000, et à celui d’Atlanta (15), en 1996. La France est classée à la 7 e place (10 e place à Pékin) au
classement des nations par le comité international olympique qui utilise comme critère le nombre de médailles d’or. La
France est, au nombre des médailles d’or, ex-æquo avec l’Allemagne qui est classée 5 e car son nombre de médailles
d’argent est de 19 contre 11 pour la France. Cependant, on remarque que la France fait partie du groupe de pays qui
ont un nombre de médailles d’or à deux chiffres sur les 85 pays qui obtiennent au moins une médaille. La France reste
donc dans le top 10 des pays médaillés aux Jeux olympiques depuis Séoul.
Concernant les Jeux d’hiver, au classement des nations (rang), la France aux JO de Sotchi a progressé de deux
places par rapport aux JO de Vancouver, en 2010. Elle a réussi ses meilleurs Jeux depuis Salt Lake City, en 2002 en
nombre total de médailles et égalé le nombre de médailles d’or obtenues lors de cette même édition américaine.
En revanche, elle perd une place au classement à l’indice POP, malgré une valeur supérieure, synonyme de
l’augmentation de la densité dans le TOP 10.
Il convient de retenir que la France réussit à se maintenir à la 6 e place du sous indicateur 3.1.1 alors même que la
concurrence internationale s’élargit à des pays peu familiers des finales olympiques (par exemple un Chilien en finale
au sol masculin en gymnastique artistique, une Indienne en finale du lancer du disque).
Concernant l’effort accompli par la France, il peut être mesuré, non seulement par l’importance du soutien financier au
développement du sport de haut niveau dans les fédérations sportives, en particulier les fédérations olympiques, mais
également à travers la contribution du réseau des établissements du ministère des Sports (Institut national du sport, de
l’expertise et de la performance (INSEP), Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), École nationale des
sports de montagne (ENSM), École nationale de voile et des sports nautiques (ENVSN) ou Centres de ressources,
d’expertise et de performance sportives (CREPS)) à cette performance sportive. Ainsi, sur 539 points obtenus par
l’ensemble des sportifs aux JO de Londres 2012 et de Sotchi 2014, 377 points (69 %) ont été obtenus par des sportifs
inscrits dans les structures validées dans les parcours de l’excellence sportive (PES) des établissements tout au long
de l’olympiade. Cela montre le niveau des prestations proposées pour répondre aux besoins de formation et de
préparation formulés par les fédérations. Sur les 20 établissements nationaux, 12 accueillent des structures qui ont
préparé les sportifs de la délégation olympique. Il faut noter que 60 % des sportifs médaillés ont été accueillis dans une
des structures PES implantées à l’INSEP, ce qui en fait le plus grand contributeur aux médailles.
La France ambitionne de retrouver son 5 ème rang mondial dès les Jeux de Rio en 2016.

Sous-indicateur 3.1.2. « apprécié à partir des résultats des médaillés aux Jeux Paralympiques hiver + été » :

Les résultats obtenus lors des jeux paralympiques 2014 ont été légèrement meilleurs que la prévision, permettant un
gain de 3 places (11 e rang mondial en 2014 contre 14 e rang mondial en 2012). La France s’est hissée au 12 e rang
mondial en 2016 à Rio.

Sous-indicateur 3.1.3. « apprécié à partir des résultats des médaillés dans les disciplines reconnues de haut niveau » :

Ce sous-indicateur est établi à partir de la moyenne des classements obtenus lors des championnats du monde dans
les soixante-deux disciplines reconnues de haut-niveau. Ce périmètre s’attache à la représentativité internationale de
la France au regard des moyens pour lesquels le Ministère conventionne et attribue des moyens aux fédérations
sportives.

Plus large que le rayonnement médiatique, périmètre utilisé jusqu’en 2012 qui plaçait la France en 5 e position,
l’indicateur positionnait la France à la 3 e place en 2013. En 2014 et 2015, la France se situe à la 5 e place. Il convient de
rappeler que l’excellent résultat 2013 est pour partie lié au fait qu’il s’agissait d’une année post olympique. En 2013, de
nombreux pays ont fait le choix pour des raisons soit sportives de renouvellement de collectif, soit financières de ne
pas participer aux épreuves mondiales, entraînant une baisse de la densité de la concurrence internationale profitable
à la France.
28 PLF 2017
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Classement des nations


Rang 2012 Rang 2013 Rang 2014 Rang 2015
1 États-Unis États-Unis États-Unis États-Unis
2 Chine Russie Russie Russie
3 Russie France Allemagne Allemagne
4 Royaume-Uni Royaume-Uni Chine Chine
5 France Allemagne France France
6 Allemagne Chine Royaume-Uni Royaume-Uni
7 Italie Italie Italie Italie
8 Japon Canada Japon Japon
9 Corée du sud République Tchèque Canada Australie
10 Ukraine Pologne Australie Canada

Au regard des critères économiques et démographiques, notre pays occupe une place conforme à son objectif dans le
classement des nations sportives. Globalement, la très bonne tenue des résultats de la France s’explique par la
présence de médaillés français dans de nombreuses disciplines. Ainsi, notre pays se situe à 47 reprises parmi les
10 meilleures nations mondiales en 2015 dans les 62 sports du panel.
Ce résultat conforte le soutien équilibré apporté par le ministère des sports à toutes les fédérations ayant des
disciplines reconnues de haut-niveau puisque chacune d’entre elles ou presque est potentiellement pourvoyeuse de
médailles.
Nonobstant ce très bon indicateur 2015, il conviendra de poursuivre l’effort de ciblage à l’intérieur de chaque sport, sur
les disciplines voire les épreuves ou même les individualités pour maximiser les chances de médailles. Le mouvement
sportif et le ministère, avec l’appui de l’INSEP, œuvrent plus que jamais avec la préoccupation de concentrer les aides
ministérielles (aides financières et à l’obtention de formations et d’emplois aménagés) au bénéfice des sportifs les plus
prometteurs.

La France ambitionne de se maintenir dans le top 5 des nations en 2016 et 2017.

OBJECTIF N° 6
Promouvoir l'enseignement et la recherche française

Programme 150 : Formations supérieures et recherche universitaire


Programme 172 : Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

INDICATEUR 6.1
Part des étudiants étrangers inscrits en Master et en Doctorat sur l'ensemble des étudiants de ces
mêmes formations [Programme 150]
(du point de vue du citoyen)

Unité 2014 2015 2016 2016 2017 2017


Réalisation Réalisation Prévision PAP Prévision Prévision Cible
2016 actualisée

Inscrits en master % 15 14,6 15,25 15,0 14,9 15,3


Inscrits en doctorat % 37,4 37,7 40,1 38,5 38,9 41,1

Précisions méthodologiques
Source des données :MENESR/ DGESIP-DGRI/sous-direction des systèmes d’information et des études statistiques – SD-SIES
PLF 2017 29
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PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE DPT

Mode de calcul :
Le mode de calcul de cet indicateur a été modifié à partir du PAP 2015.
Est rapporté le nombre d’étudiants étrangers (non titulaires d’un baccalauréat français) inscrits dans des diplômes équivalents au cursus Master ou,
pour le second sous-indicateur, dans des diplômes équivalents au cursus doctorat à l’ensemble des étudiants de ces mêmes formations. Une
augmentation de chacun de ces sous-indicateurs montre un accroissement de l’attractivité du système universitaire français pour les étudiants
étrangers.
Les données sont disponibles en juillet de l’année n pour l’année universitaire n-1/n. L’année 2014 vise les inscrits à la rentrée 2013 (année
universitaire 2013-2014). Cet indicateur est disponible en juillet 2014. En 2013, 15,1% des étudiants inscrits pour l’année universitaire 2012- 2013 sont
des étudiants étrangers.

Limites et biais connus :


Pour mieux cerner la population des étudiants étrangers venus en France spécifiquement pour faire des études, on se limite aux seuls étudiants
étrangers non titulaires d’un baccalauréat français.
Le périmètre du premier sous-indicateur comprend l’ensemble des diplômes équivalents au cursus Master, y compris les formations de santé et ce
depuis le PAP 2015 dont les chiffres correspondent bien à ce périmètre (erreur sur le commentaire 2015).

Historique des valeurs de l’indicateur

Part des étudiants étrangers inscrits en Master et en Doctorat (non titulaires du baccalauréat en France) sur l’ensemble des inscrits de ces mêmes
formations

Réalisé Réalisé Réalisé Réalisé Réalisé Réalisé Réalisé Réalisé


2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
inscrits en Master 15,4 % 16,1 % 14,7 % 15,0 % 15,9 % 15,6 % 15,1 % 15 %
inscrits en Doctorat 31,4 % 33,4 % 34,7 % 36,2 % 36,7 % 37,2 % 37,3 % 37,4 %

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Les cibles 2017 sont fixées, en cohérence avec la tendance observée, pour confirmer l’ouverture internationale de
l’enseignement supérieur français en particulier aux niveaux élevés des cursus. Elles sont cohérentes avec l’évolution
moyenne positive de ces dernières années.
De nombreuses dispositions législatives et réglementaires ont contribué au renforcement de l’attractivité des
établissements d’enseignement supérieur français :
• la loi du 7 mars 2016 relative au droit des étrangers en France assouplit les formalités de délivrance des titres
de séjour des étudiants, doctorants et chercheurs étrangers ;
• la loi du 22 juillet 2013 prévoit notamment un titre de séjour pluriannuel pour les étudiants en master et les
doctorants, ainsi que de nouvelles possibilités offertes aux étudiants désirant travailler en France à l’issue de
leurs études (période de six mois portée à douze mois) ;
• la loi ESR autorise désormais l’organisation de cursus en langue étrangère dans la cadre d’accords ou d’un
programme européen ;
• les nouveaux modes de regroupement des établissements sur un même site contribueront à une plus grande
visibilité de l’offre de formation et permettront une meilleure coordination des stratégies et activités
internationales, telles que par exemple la mise en place de guichets uniques d’accueil ;
• le conseil supérieur de l’attractivité, présidé par le Président de la République, se réunit régulièrement et
vérifie l’état d’avancement de ces différentes mesures.

INDICATEUR 6.2
Chercheurs étrangers recrutés ou accueillis temporairement dans les laboratoires [Programme 172]
(du point de vue du citoyen)

Unité 2014 2015 2016 2016 2017 2017


Réalisation Réalisation Prévision PAP Prévision Prévision Cible
2016 actualisée

Taux de chercheurs étrangers dans les % 28 32 30 32 32 33


recrutements
Nombre de chercheurs de pays tiers nombre 2 017 2 196 2 000 2 196 2 196 1 900
accueillis temporairement dans les
laboratoires de recherche
30 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION STRATÉGIQUE DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Précisions méthodologiques
Mode de calcul :
Taux de chercheurs étrangers dans les recrutements : nombre de chercheurs étrangers recrutés dans l’année divisé par nombre total des recrutements
de l’année.
Nombre de chercheurs de pays tiers accueillis temporairement : nombre de visas scientifiques long séjour (plus de 3 mois) délivrés aux chercheurs
ressortissants d’une sélection de 9 pays tiers (hors Union européenne) dont l’activité de recherche est attractive au niveau mondial ou sur le point de le
devenir (États-Unis, Japon, Russie, Chine, Inde, Brésil, Canada, Corée et Australie). Les dernières données disponibles concernent 2015.

Source des données :


Taux de chercheurs étrangers dans les recrutements : EPST du programme.
Nombre de chercheurs de pays tiers accueillis temporairement : données transmises par le Ministère de l’intérieur.

Observations méthodologiques :
Taux de chercheurs étrangers dans les recrutements : le mode de calcul porte sur le flux, mettant en évidence l’évolution. Le périmètre actuel de
l’indicateur est limité aux recrutements des chercheurs en EPST.
Le périmètre de la population recrutée exclut les lauréats internes des concours des EPST.
Le critère de la nationalité de la personne recrutée, seule observable, n’est pas entièrement satisfaisant : il inclut un chercheur étranger ayant fait sa
thèse en France ; il exclut un français ayant fait sa thèse à l’étranger ou ayant fait sa thèse en France et un post-doc à l’étranger.
Nombre de chercheurs de pays tiers accueillis temporairement : le critère du visa long-séjour n’inclut pas le nombre de visas court séjour délivrés, un
nombre important de chercheurs étrangers étant dispensés de visa quand ils effectuent des courts séjours (États-Unis, Japon, Russie, Chine, Inde,
Brésil, Canada, Corée et Australie). Le recensement est limité aux 9 pays les plus attractifs sur la scène internationale. Enfin, ces chercheurs sont
accueillis dans les laboratoires français, indépendamment du statut de l’établissement (entre autres EPST ou EPSCP) ce qui en fait un indicateur
transversal, non strictement limité au P172.
A l’heure actuelle seules les données 2015 sont disponibles, la plupart des concours de recrutement n’étant pas achevés.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Des mesures en faveur de l'attractivité sont inscrites dans la loi n°2016-274 du 7 mars 2016 relative au droit des
étrangers en France qui crée notamment la carte pluriannuelle « passeport talent ». D’une durée maximum de 4 ans,
cette carte pluriannuelle est proposée dès la première année de séjour du chercheur étranger sur le territoire national
(art. L. 313-20 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile). Cette loi sera suivie de décrets
d’application qui devraient être adoptés avant la fin de l’année 2016.
PLF 2017 31
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES


CONCOURANT À LA POLITIQUE TRANSVERSALE

ÉVALUATION DES CRÉDITS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé du programme Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


ou de l’action d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

105 – Action de la France en Europe et 1 836 584 692 1 846 947 186 1 970 757 151 1 961 961 115 1 925 205 030 1 928 886 994
dans le monde
01 – Coordination de l'action 82 048 046 82 122 568 92 138 031 92 138 031 85 975 513 85 975 513
diplomatique
02 – Action européenne 46 087 407 46 093 035 49 158 893 49 158 893 51 262 551 51 262 551
04 – Contributions internationales 800 065 308 800 065 308 895 646 815 895 646 815 795 244 298 795 244 298
05 – Coopération de sécurité et de 86 361 467 86 755 620 87 840 302 87 840 302 105 442 021 105 442 021
défense
06 – Soutien 225 040 529 232 692 545 229 545 883 232 949 847 233 068 951 238 206 915
07 – Réseau diplomatique 596 981 935 599 218 110 616 427 227 604 227 227 654 211 696 652 755 696
151 – Français à l'étranger et affaires 344 992 025 344 232 084 370 581 850 370 581 850 386 750 190 386 750 190
consulaires
01 – Offre d'un service public de qualité 203 325 549 202 564 985 205 487 352 205 487 352 223 620 474 223 620 474
aux Français à l'étranger
02 – Accès des élèves français au 89 460 000 89 460 000 115 530 000 115 530 000 110 000 000 110 000 000
réseau AEFE
03 – Instruction des demandes de visa 52 206 476 52 207 099 49 564 498 49 564 498 53 129 716 53 129 716
185 – Diplomatie culturelle et 730 759 873 730 363 630 721 395 279 721 395 279 712 769 020 712 769 020
d'influence
01 – Appui au réseau(libellé modifié) 45 309 081 45 075 956 42 922 184 42 922 184 43 034 612 43 034 612
02 – Coopération culturelle et promotion 75 990 531 76 027 807 67 480 149 67 480 149 64 032 367 64 032 367
du français
03 – Objectifs de développement 8 478 006 8 514 377 8 128 800 8 128 800 5 754 772 5 754 772
durable(libellé modifié)
04 – Enseignement supérieur et 88 562 824 88 320 373 100 355 187 100 355 187 95 176 448 95 176 448
recherche(libellé modifié)
05 – Agence pour l'enseignement 402 674 203 402 679 889 395 175 700 395 175 700 396 113 143 396 113 143
français à l'étranger
06 – Dépenses de personnel 76 513 658 76 513 658 73 984 259 73 984 259 75 575 658 75 575 658
concourant au programme
"Diplomatie culturelle et d'influence"
07 – Diplomatie économique et 33 231 570 33 231 570 33 349 000 33 349 000 33 082 020 33 082 020
développement du tourisme(libellé
modifié)
305 – Stratégie économique et fiscale 84 183 245 84 265 135 82 071 645 82 071 645 84 504 506 84 504 506
01 – Définition et mise en oeuvre de la 84 183 245 84 265 135 82 071 645 82 071 645 84 504 506 84 504 506
politique économique et financière
de la France dans le cadre national,
international et européen
134 – Développement des entreprises 115 160 461 115 160 459 113 494 654 113 494 654 111 403 673 111 403 673
et du tourisme
03 – Actions en faveur des entreprises 2 799 816 2 799 816 2 757 327 2 757 327 3 150 000 3 150 000
industrielles
04 – Développement des 6 968 808 6 968 808 9 358 764 9 358 764 10 100 000 10 100 000
télécommunications, des postes et
de la société de l'information
07 – Développement international des 105 366 222 105 366 220 101 348 129 101 348 129 98 123 239 98 123 239
entreprises et attractivité du territoire
21 – Développement du tourisme 25 615 25 615 30 434 30 434 30 434 30 434
156 – Gestion fiscale et financière de 26 029 349 26 029 349 22 938 079 22 938 079 22 198 231 22 198 231
l'État et du secteur public local
32 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé du programme Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


ou de l’action d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Fiscalité des grandes entreprises 303 730 303 730 304 307 304 307 305 947 305 947
02 – Fiscalité des PME 303 730 303 730 304 307 304 307 305 947 305 947
03 – Fiscalité des particuliers et fiscalité 151 865 151 865 152 153 152 153 152 973 152 973
directe locale
05 – Gestion financière de l'État hors 19 212 738 19 212 738 16 780 404 16 780 404 16 017 335 16 017 335
fiscalité
06 – Gestion des pensions 4 150 680 4 150 680 3 625 203 3 625 203 3 640 352 3 640 352
08 – Gestion des fonds déposés 170 622 170 622 149 021 149 021 142 245 142 245
09 – Soutien 1 735 984 1 735 984 1 622 684 1 622 684 1 633 432 1 633 432
302 – Facilitation et sécurisation des 7 616 763 7 616 763 7 324 544 7 324 544 7 628 000 7 628 000
échanges
01 – Surveillance douanière des flux de 7 005 694 7 005 694 6 709 544 6 709 544 7 016 000 7 016 000
personnes et de marchandises et
lutte contre la grande fraude
douanière.
06 – Soutien des services opérationnels 611 069 611 069 615 000 615 000 612 000 612 000
212 – Soutien de la politique de la 552 241 899 40 697 899 32 001 778 32 001 748 512 430 512 430
défense
04 – Politique immobilière 39 833 676 39 833 676 31 647 078 31 647 048 158 100 158 100
06 – Politiques des ressources 512 056 153 512 153
humaines
11 – Pilotage, soutien et communication 352 070 352 070 354 700 354 700 354 330 354 330
144 – Environnement et prospective de 27 974 436 27 480 962 31 691 312 31 691 312 34 284 441 34 284 441
la politique de défense
07 – Prospective de défense 18 237 743 17 740 000 18 240 000 18 240 000 18 240 000 18 240 000
08 – Relations internationales et 9 736 693 9 740 962 13 451 312 13 451 312 16 044 441 16 044 441
diplomatie de défense
178 – Préparation et emploi des forces 1 206 498 887 1 206 498 887 548 782 001 548 782 001 549 671 039 549 671 039
01 – Planification des moyens et 12 714 320 12 714 320 12 828 749 12 828 749 12 944 208 12 944 208
conduite des opérations
02 – Préparation des forces terrestres 7 225 376 7 225 376 7 290 404 7 290 404 7 356 018 7 356 018
03 – Préparation des forces navales 1 062 054 1 062 054 1 071 612 1 071 612 1 081 257 1 081 257
04 – Préparation des forces aériennes 13 096 074 13 096 074 13 213 939 13 213 939 13 332 864 13 332 864
05 – Logistique et soutien interarmées 63 803 069 63 803 069 64 377 297 64 377 297 64 956 692 64 956 692
06 – Surcoûts liés aux opérations 1 108 597 994 1 108 597 994 450 000 000 450 000 000 450 000 000 450 000 000
extérieures
146 – Équipement des forces 18 778 160 8 319 921 9 382 841 12 108 560 5 620 000 12 535 495
07 – Commandement et maîtrise de 56 250 2 476 071 696 741 600 000 1 053 345
l'information
08 – Projection - mobilité - soutien 1 790 701 2 568 550 2 971 336
09 – Engagement et combat 9 360 160 3 773 449 3 876 770 5 520 380 1 540 000 5 030 814
10 – Protection et sauvegarde 7 700 000 909 727 1 300 000 1 592 889 1 740 000 1 740 000
11 – Préparation et conduite des 1 718 000 1 789 794 1 730 000 1 730 000 1 740 000 1 740 000
opérations d'armement
167 – Liens entre la Nation et son 2 594 724 2 488 493 3 230 000 3 230 000 3 750 000 3 750 000
armée
02 – Politique de mémoire 2 594 724 2 488 493 3 230 000 3 230 000 3 750 000 3 750 000
169 – Reconnaissance et réparation en 151 212 130 151 212 130 147 151 536 147 151 536 143 714 389 143 714 389
faveur du monde combattant
01 – Administration de la dette viagère 144 949 613 144 949 613 140 262 536 140 262 536 136 625 389 136 625 389
02 – Gestion des droits liés aux 1 444 549 1 444 549 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000
pensions militaires d'invalidité
03 – Solidarité 4 817 968 4 817 968 4 889 000 4 889 000 5 089 000 5 089 000
310 – Conduite et pilotage de la 13 796 454 13 776 454 14 495 786 14 495 786 14 755 888 14 755 888
politique de la justice
01 – État major 138 592 138 592 524 890 524 890 525 000 525 000
02 – Activité normative 8 303 299 8 303 299 8 385 273 8 385 273 8 498 278 8 498 278
03 – Évaluation, contrôle, études et 46 740 26 740 80 000 80 000 80 000 80 000
recherche
PLF 2017 33
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé du programme Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


ou de l’action d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

04 – Gestion de l'administration centrale 5 307 823 5 307 823 5 505 623 5 505 623 5 652 610 5 652 610
129 – Coordination du travail 23 347 812 23 535 550 24 592 284 24 450 241 24 339 619 24 491 054
gouvernemental
02 – Coordination de la sécurité et de la 3 239 189 3 379 892 3 559 968 3 396 925 3 387 824 3 518 259
défense
03 – Coordination de la politique 15 917 937 15 912 891 16 615 890 16 615 890 16 600 175 16 600 175
européenne
11 – Stratégie et prospective 3 071 076 3 123 157 3 150 959 3 171 959 3 151 620 3 172 620
15 – Mission interministérielle de lutte 1 119 610 1 119 610 1 265 467 1 265 467 1 200 000 1 200 000
contre les drogues et les conduites
addictives
112 – Impulsion et coordination de la 8 659 611 7 997 611 7 136 996 7 136 996 7 095 233 7 095 233
politique d'aménagement du
territoire
01 – Attractivité économique et 7 267 955 6 605 955 6 333 855 6 333 855 6 017 162 6 017 162
compétitivité des territoires
04 – Instruments de pilotage et d'étude 1 391 656 1 391 656 803 141 803 141 1 078 071 1 078 071
307 – Administration territoriale 13 548 598 13 548 598 13 459 339 13 459 339 13 457 349 13 457 349
02 – Réglementation générale, garantie 7 540 235 7 540 235 7 847 637 7 847 637 7 857 790 7 857 790
de l'identité et de la nationalité et
délivrance des titres
04 – Pilotage territorial des politiques 6 008 363 6 008 363 5 611 702 5 611 702 5 599 559 5 599 559
gouvernementales
176 – Police nationale 51 902 540 51 902 540 53 339 509 53 339 509 51 872 554 51 872 554
01 – Ordre public et protection de la 7 471 381 7 471 381 7 678 233 7 678 233 7 467 064 7 467 064
souveraineté
02 – Sécurité et paix publiques 17 244 415 17 244 415 17 721 842 17 721 842 17 234 453 17 234 453
03 – Sécurité routière 2 618 990 2 618 990 2 691 499 2 691 499 2 617 477 2 617 477
04 – Police des étrangers et sûreté des 4 614 126 4 614 126 4 741 872 4 741 872 4 611 460 4 611 460
transports internationaux
05 – Missions de police judiciaire et 14 902 445 14 902 445 15 315 033 15 315 033 14 893 835 14 893 835
concours à la justice
06 – Commandement, ressources 5 051 183 5 051 183 5 191 030 5 191 030 5 048 265 5 048 265
humaines et logistique
152 – Gendarmerie nationale 66 576 697 66 546 416 68 773 320 67 828 083 66 945 109 65 848 435
01 – Ordre et sécurité publics 14 220 587 14 209 125 14 351 754 14 237 198 14 387 175 14 255 385
03 – Missions de police judiciaire et 10 818 017 10 799 695 11 121 259 10 938 139 11 286 758 11 076 091
concours à la justice
04 – Commandement, ressources 10 232 059 10 215 691 10 403 914 10 240 329 10 690 268 10 502 074
humaines et logistique
05 – Exercice des missions militaires 31 306 034 31 321 905 32 896 393 32 412 417 30 580 908 30 014 885
161 – Sécurité civile 439 809 424 210 543 713 543 713 574 476 574 476
14 – Fonctionnement, soutien et 439 809 424 210 543 713 543 713 574 476 574 476
logistique
123 – Conditions de vie outre-mer 804 088 1 058 967 1 000 000 1 000 000 954 500 954 500
07 – Insertion économique et 804 088 1 058 967 1 000 000 1 000 000 954 500 954 500
coopération régionales
214 – Soutien de la politique de 152 246 174 15 263 599 10 201 015 10 201 015 13 778 608 13 778 608
l'éducation nationale
05 – Action internationale 152 246 174 15 263 599 10 201 015 10 201 015 13 778 608 13 778 608
140 – Enseignement scolaire public du 5 808 247 5 808 247 5 840 649 5 840 649 5 868 266 5 868 266
premier degré
01 – Enseignement pré-élémentaire 196 764 196 764 200 554 200 554 200 793 200 793
02 – Enseignement élémentaire 4 409 083 4 409 083 4 429 915 4 429 915 4 435 053 4 435 053
04 – Formation des personnels 1 202 400 1 202 400 1 210 180 1 210 180 1 232 420 1 232 420
enseignants
141 – Enseignement scolaire public du 18 148 862 18 148 862 18 093 805 18 093 805 18 154 372 18 154 372
second degré
01 – Enseignement en collège 4 488 888 4 488 888 4 476 005 4 476 005 4 481 339 4 481 339
02 – Enseignement général et 12 640 186 12 640 186 12 596 797 12 596 797 12 650 813 12 650 813
technologique en lycée
34 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé du programme Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


ou de l’action d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

03 – Enseignement professionnel sous 1 010 683 1 010 683 1 011 887 1 011 887 1 013 093 1 013 093
statut scolaire
06 – Besoins éducatifs particuliers 9 105 9 105 9 116 9 116 9 127 9 127
230 – Vie de l'élève 470 053 470 053 430 000 430 000 560 000 560 000
04 – Action sociale 470 053 470 053 430 000 430 000 560 000 560 000
150 – Formations supérieures et 9 222 345 9 222 345 9 557 752 9 557 752 9 550 000 9 550 000
recherche universitaire
15 – Pilotage et support du programme 9 222 345 9 222 345 9 557 752 9 557 752 9 550 000 9 550 000
172 – Recherches scientifiques et 305 465 711 305 389 321 241 379 598 241 379 598 163 712 931 158 379 598
technologiques pluridisciplinaires
01 – Pilotage et animation 4 012 977 3 936 587 4 689 399 4 689 399 4 689 399 4 689 399
02 – Agence nationale de la recherche 70 873 000 70 873 000 83 000 000 83 000 000
15 – Recherches scientifiques et 30 343 659 30 343 659 28 674 018 28 674 018 34 007 351 28 674 018
technologiques en sciences de la vie
et de la santé
16 – Recherches scientifiques et 590 640 590 640 642 000 642 000 642 000 642 000
technologiques en sciences et
techniques de l'information
17 – Recherches scientifiques et 161 030 688 161 030 688 96 323 620 96 323 620 96 323 620 96 323 620
technologiques dans le domaine de
l'énergie
18 – Recherches scientifiques et 37 460 262 37 460 262 26 795 686 26 795 686 26 795 686 26 795 686
technologiques dans le domaine de
l'environnement
19 – Recherches scientifiques et 1 154 485 1 154 485 1 254 875 1 254 875 1 254 875 1 254 875
technologiques en sciences
humaines et sciences sociales
193 – Recherche spatiale 792 771 408 802 571 858 866 711 538 866 711 538 903 076 000 903 076 000
01 – Développement de la technologie 112 569 855 112 569 855 111 259 262 111 259 262 112 512 780 112 512 780
spatiale au service de la science
02 – Développement de la technologie 113 403 707 113 403 707 112 083 405 112 083 405 113 346 208 113 346 208
spatiale au service de l'observation
de la terre
03 – Développement de la technologie 90 055 885 90 055 885 89 007 410 89 007 410 90 010 224 90 010 224
spatiale au service de la recherche
en sciences de l'information et de la
communication
04 – Maîtrise de l'accès à l'espace 316 029 447 325 829 897 378 281 493 378 281 493 382 543 452 382 543 452
05 – Maîtrise des technologies orbitales 108 400 602 108 400 602 107 138 549 107 138 549 108 345 640 108 345 640
et de l'innovation technologique
06 – Moyens généraux et d'appui à la 26 683 225 26 683 225 26 372 566 26 372 566 26 669 696 26 669 696
recherche
07 – Développement des satellites de 25 628 687 25 628 687 42 568 853 42 568 853 69 648 000 69 648 000
météorologie
231 – Vie étudiante 142 099 672 143 241 798 156 383 235 148 004 235 156 182 595 155 691 654
01 – Aides directes 95 732 896 95 732 896 107 123 968 107 123 968 107 123 968 107 123 968
02 – Aides indirectes 39 603 665 40 745 791 41 797 019 33 418 019 41 596 379 41 105 438
03 – Santé des étudiants et activités 6 763 111 6 763 111 7 462 248 7 462 248 7 462 248 7 462 248
associatives, culturelles et sportives
124 – Conduite et soutien des 12 078 760 12 160 751 11 153 048 11 153 048 11 054 048 11 054 048
politiques sanitaires, sociales, du
sport, de la jeunesse et de la vie
associative
15 – Affaires européennes et 6 756 341 6 838 332 5 953 048 5 953 048 6 129 048 6 129 048
internationales
18 – Personnels mettant en oeuvre les 3 870 134 3 870 134 3 750 000 3 750 000 3 500 000 3 500 000
politiques sociales et de la santé
22 – Personnels transversaux et de 1 452 285 1 452 285 1 450 000 1 450 000 1 425 000 1 425 000
soutien
155 – Conception, gestion et 4 756 277 4 756 277 4 783 791 4 783 791 4 725 000 4 725 000
évaluation des politiques de
l'emploi et du travail
08 – Fonctionnement des services 615 726 615 726 645 791 645 791 610 000 610 000
PLF 2017 35
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé du programme Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


ou de l’action d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

14 – Personnels mettant en oeuvre les 1 242 165 1 242 165 1 240 000 1 240 000 1 235 000 1 235 000
politiques d'accès et retour à l'emploi
15 – Personnels mettant en oeuvre les 1 159 354 1 159 354 1 160 000 1 160 000 1 155 000 1 155 000
politiques d'accompagnement des
mutations économiques et
développement de l'emploi
16 – Personnels mettant en oeuvre les 455 461 455 461 455 000 455 000 450 000 450 000
politiques d'amélioration de la qualité
de l'emploi et des relations du travail
17 – Personnels de statistiques, études 165 622 165 622 165 000 165 000 160 000 160 000
et recherche
18 – Personnels transversaux et de 1 117 949 1 117 949 1 118 000 1 118 000 1 115 000 1 115 000
soutien
163 – Jeunesse et vie associative 13 719 160 13 719 160 13 777 538 13 777 538 13 777 538 13 777 538
02 – Actions en faveur de la jeunesse et 13 719 160 13 719 160 13 777 538 13 777 538 13 777 538 13 777 538
de l'éducation populaire
219 – Sport 158 135 200 167 283 642 159 981 730 166 612 586 167 926 629 171 581 727
01 – Promotion du sport pour le plus 600 000 600 000 1 110 648 1 110 648 1 110 648 1 110 648
grand nombre
02 – Développement du sport de haut 156 721 372 165 869 814 158 315 082 164 945 938 166 125 981 169 781 079
niveau
03 – Prévention par le sport et 813 828 813 828 556 000 556 000 690 000 690 000
protection des sportifs
224 – Transmission des savoirs et 6 610 645 6 789 231 6 641 059 6 641 059 7 641 059 7 641 059
démocratisation de la culture
06 – Action culturelle internationale 6 610 645 6 789 231 6 641 059 6 641 059 7 641 059 7 641 059
180 – Presse et médias (libellé modifié) 115 902 374 115 866 033 116 682 843 116 682 843 123 312 368 123 312 368
01 – Relations financières avec l'AFP 114 411 243 114 411 243 115 211 243 115 211 243 120 211 243 120 211 243
02 – Aides à la presse 1 491 131 1 454 790 1 471 600 1 471 600 1 434 625 1 434 625
07 – Compagnie internationale de radio 1 666 500 1 666 500
et télévision (CIRT)
844 – France Médias Monde 242 000 000 242 000 000 244 000 000 244 000 000 251 529 747 251 529 747
01 – France Médias Monde 242 000 000 242 000 000 244 000 000 244 000 000 251 529 747 251 529 747
847 – TV5 Monde 76 233 306 76 233 306 76 933 306 76 933 306 78 363 306 78 363 306
01 – TV5 Monde 76 233 306 76 233 306 76 933 306 76 933 306 78 363 306 78 363 306
217 – Conduite et pilotage des 9 085 040 9 077 026 9 049 575 9 049 575 8 971 075 8 971 075
politiques de l'écologie, du
développement et de la mobilité
durables
06 – Action européenne et 9 085 040 9 077 026 9 049 575 9 049 575 8 971 075 8 971 075
internationale
613 – Soutien aux prestations de 6 616 538 6 616 538 6 350 000 6 350 000 6 785 000 6 785 000
l'aviation civile
01 – Ressources humaines et 6 616 538 6 616 538 6 350 000 6 350 000 6 785 000 6 785 000
management
614 – Transports aériens, surveillance 1 248 000 1 248 000 1 146 000 1 146 000 1 045 000 1 045 000
et certification
01 – Développement durable et 1 248 000 1 248 000 1 146 000 1 146 000 1 045 000 1 045 000
régulation
149 – Économie et développement 17 233 676 18 431 898 12 933 288 12 933 288 15 781 437 15 781 437
durable des entreprises agricoles,
agroalimentaires et forestières
(libellé modifié)
21 – Adaptation des filières à l'évolution 17 233 676 18 431 898 12 933 288 12 933 288 15 781 437 15 781 437
des marchés
Total 7 373 553 701 6 744 401 189 6 216 173 387 6 207 267 616 6 129 800 656 6 137 283 700
36 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

PRÉSENTATION DES PROGRAMMES CONCOURANT À LA POLITIQUE TRANSVERSALE

ACTION DE LA FRANCE EN EUROPE ET DANS LE MONDE (105)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Coordination de l'action diplomatique 82 048 046 82 122 568 92 138 031 92 138 031 85 975 513 85 975 513
02 – Action européenne 46 087 407 46 093 035 49 158 893 49 158 893 51 262 551 51 262 551
04 – Contributions internationales 800 065 308 800 065 308 895 646 815 895 646 815 795 244 298 795 244 298
05 – Coopération de sécurité et de 86 361 467 86 755 620 87 840 302 87 840 302 105 442 021 105 442 021
défense
06 – Soutien 225 040 529 232 692 545 229 545 883 232 949 847 233 068 951 238 206 915
07 – Réseau diplomatique 596 981 935 599 218 110 616 427 227 604 227 227 654 211 696 652 755 696
Total 1 836 584 692 1 846 947 186 1 970 757 151 1 961 961 115 1 925 205 030 1 928 886 994

Sous la responsabilité du directeur général des affaires politiques et de sécurité (DGP), le programme 105 a pour
finalité la mise en œuvre de grandes orientations et d’objectifs de politique étrangère :
• renforcer la sécurité internationale et la sécurité des Français ;
• promouvoir le multilatéralisme et construire l’Europe ;
• assurer un service diplomatique efficient et de qualité.

Le programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » constitue l’une des composantes principales
de l’action extérieure de l’État. Il rassemble l’ensemble des moyens du ministère des affaires étrangères et du
développement international (MAEDI), à l’exception de ceux qui sont dévolus aux actions spécifiquement destinées
aux affaires consulaires, à la coopération scientifique, technique et culturelle et à l’aide publique au développement.

MANIERE DONT LE PROGRAMME CONTRIBUE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Globalement, les moyens du programme représentent près d’un tiers des crédits et la moitié des emplois du ministère.
Il est à noter que l’essentiel des crédits liés au fonctionnement du réseau diplomatique, consulaire, culturel et de
coopération figure sur ce programme.
Sont également inscrits au programme 105 les crédits de rémunération et de fonctionnement des services d’état-major
du ministère et des directions dédiés à la conduite d’ensemble de la diplomatie (directions politiques et géographiques)
ainsi que les crédits des services fonctionnels qui ont vocation à soutenir l’action diplomatique (notamment
communication et porte-parolat, affaires juridiques, archives, protocole).
S’y ajoutent les fonctions « Soutien », assurées par la direction générale de l’administration (DGA) pour le compte
commun des 4 programmes placés sous la responsabilité du MAEDI, afin de gérer au mieux ses ressources humaines
et ses autres moyens (logistique diplomatique, ressources humaines, systèmes d’information et de
télécommunications, politique immobilière, sécurité).
Le programme inclut en outre les crédits correspondant aux contributions de la France aux organisations
internationales et aux opérations de maintien de la paix (OMP) décidées par l’ONU, ainsi que les crédits de la direction
de la coopération de sécurité et de défense (DCSD).
PLF 2017 37
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

Enfin, le programme comprend les crédits de sécurité des communautés françaises affectés au centre de crise et de
soutien (CDCS). Son action est orientée autour de trois priorités : veille et alerte sécuritaires, anticipation, conseils aux
voyageurs, conseil aux entreprises et opérateurs de la coopération internationale intervenant dans des environnements
de sécurité dégradés, réponse aux crises consulaires et traitement des affaires individuelles sensibles.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

Le programme comprend 6 actions :

Action 1 – Coordination de l’action diplomatique


L’action « Coordination de l’action diplomatique » regroupe les crédits mis en œuvre à l’initiative directe des autorités
politiques (Hôtel du ministre, service du protocole, direction de la communication et du porte-parolat) ainsi que les
dépenses de personnel liées aux ETP des directions d’administration centrale imputées sur le programme 105 (hormis
les ETP de la direction de l’Union européenne, imputés sur l’action 2). Elle inclut également les crédits de sécurité des
communautés françaises à l’étranger affectés au centre de crise et de soutien (CDCS).

Action 2 – Action européenne

La conduite de l’action européenne se réalise selon les orientations définies par le Président de la République et le
gouvernement. Elle est menée en coopération avec l’ensemble des administrations concernées, dans le cadre de la
coordination interministérielle assurée par le secrétariat général aux affaires européennes (SGAE).
Figurent dans cette action les crédits d’intervention et de communication à la disposition du secrétaire d’État chargé
des affaires européennes, les crédits destinés à soutenir la présence d’experts français dans des missions
européennes (notamment dans le cadre de l’UE, de l’OSCE), les contributions au Conseil de l’Europe et à quelques
organisations européennes (hors UE) ainsi que les crédits consacrés par le MAEDI à renforcer le rôle de Strasbourg
comme capitale européenne.
Sont également imputés sur cette action les dépenses de personnel liées aux ETP de la direction de l’Union
européenne (DUE).

Action 4 – Contributions internationales


Dans un monde en permanente transformation et exposé aux crises, la paix et la sécurité internationales constituent
des enjeux majeurs de l’action diplomatique française.
Cette action regroupe l’ensemble des contributions aux 72 organisations internationales et autres instruments
internationaux auxquels la France est partie et qui sont rattachés pour leur gestion au programme, y compris les
contributions aux opérations de maintien de la paix (OMP) décidées par l’ONU. Seules les contributions internationales
au Conseil de l’Europe et à quelques organisations européennes (hors UE) ne figurent pas dans cette action, mais
dans l’action 2 du programme.
Ces contributions traduisent la volonté de la France d’être un acteur majeur du multilatéralisme et de participer de
manière active au traitement des questions globales.

Action 5 – Coopération de sécurité et de défense


Sont inscrits sur cette action les crédits correspondant à la mise en œuvre par le MAEDI de la coopération de sécurité
et de défense, dont les orientations sont fixées en conseil de défense et dont la conduite est partagée avec le ministère
de la Défense.

Action 6 – Soutien
Les crédits de cette action correspondent aux fonctions support du MAEDI dans son ensemble pour le compte des
4 programmes placés sous sa responsabilité (les 3 programmes de la mission « Action extérieure de l’État » et le
programme 209 « Solidarité à l’égard des pays en développement » de la mission « Aide publique au
développement »).
Ainsi l’action 6 « Soutien » se révèle être une action de regroupement des dépenses de fonctionnement de
l’administration centrale (y compris les directions politiques, géographiques et fonctionnelles, à l’exception de celles
dédiées à la direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire et à la direction générale de la
mondialisation, du développement et des partenariats) et de soutien aux autres programmes.
38 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

Action 7 – Réseau diplomatique


Cette action regroupe l’ensemble des moyens des postes à l’étranger :
• la totalité des crédits de fonctionnement du réseau diplomatique (162 ambassades, 16 représentations
permanentes) ;
• les moyens de fonctionnement des consulats généraux, consulats et sections consulaires et des services
culturels et de coopération (à l’exception de leurs frais de représentation et des frais de tournée), qui ont été
regroupés au sein du programme 105 afin de faciliter la fongibilité des moyens de l’Etat à l’étranger.
L’utilisation optimale de ces moyens se fait conformément aux orientations fixées par le comité des réseaux
internationaux de l’État à l’étranger (CORINTE).

SERVICES ET OPERATEURS PARTICIPANT A LA MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME

L’activité du programme s’inscrit dans le cadre des décisions et orientations fixées par le Président de la République et
le gouvernement. En complément de l’action des directions de l’administration centrale (état-major, directions
politiques, géographiques et fonctionnelles), les ambassades bilatérales et les représentations permanentes auprès de
l’Union européenne et des organisations internationales concourent quotidiennement à sa mise en œuvre.
De nombreuses autres administrations de l’État en sont les partenaires (notamment le ministère de l’intérieur, le
ministère de la défense, le ministère de l’économie, des finances et du commerce extérieur, le ministère de l’éducation
nationale, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, le ministère des affaires sociales et de la
santé).
L’association de l’ensemble de ces acteurs à l’activité du programme réaffirme la vocation interministérielle du MAEDI,
qui s’exprime à l’étranger à travers le rôle et les pouvoirs de l’ambassadeur.
La coordination interministérielle qui en résulte trouve son expression dans le présent document de politique
transversale (DPT) « Action extérieure de l’État », dont le programme 105 est le chef de file.

FRANÇAIS À L'ÉTRANGER ET AFFAIRES CONSULAIRES (151)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Offre d'un service public de qualité 203 325 549 202 564 985 205 487 352 205 487 352 223 620 474 223 620 474
aux Français à l'étranger
02 – Accès des élèves français au réseau 89 460 000 89 460 000 115 530 000 115 530 000 110 000 000 110 000 000
AEFE
03 – Instruction des demandes de visa 52 206 476 52 207 099 49 564 498 49 564 498 53 129 716 53 129 716
Total 344 992 025 344 232 084 370 581 850 370 581 850 386 750 190 386 750 190

Le programme « Français à l'étranger et affaires consulaires » a pour objet de fournir aux Français établis ou de
passage hors de France des services essentiels et de participer à la définition et à la mise en œuvre de la politique en
matière d'entrée des étrangers en France.

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Il s'y emploie à travers l'animation du réseau consulaire français dont les fonctions sont notamment :
• d’assurer la protection des ressortissants et des intérêts français à l’étranger au sens de la Convention de
Vienne sur les relations consulaires du 24 avril 1963 ;
• de fournir des services administratifs aux Français de l’étranger (délivrance de documents d’identité et de
voyage, actes d’état civil, etc.) ;
• de dispenser l’aide sociale à l’étranger ;
• de participer à la promotion de l’emploi et de la formation professionnelle ;
• d’organiser les élections nationales et celles des conseillers de l’Assemblée des Français de l’Étranger ;
PLF 2017 39
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

• de permettre aux élèves français fréquentant le réseau des établissements de l’AEFE de bénéficier de bourses
scolaires ;
• de traiter les demandes de visas des étrangers.

Ce programme concerne le réseau consulaire à l’étranger et la direction chargée de coordonner son action à
l’administration centrale (Direction des Français à l'étranger et de l’administration consulaire - DFAE).

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

L'action n°1 « Offre d'un service public de qualité aux Français à l'étranger » correspond à un volet essentiel de
l'activité de la DFAE et des postes consulaires à destination des Français établis hors de France ou de passage à
l'étranger. Les indicateurs associés à la mesure de la performance de cette action sont des indicateurs de productivité
et de délais de traitement des principaux documents administratifs délivrés par l’administration consulaire. En 2015, les
crédits consommés sur cette action se sont élevés à 202,6 M€ (incluant les dépenses en personnel relevant du titre 2).

L’action n°2 « Accès des élèves français au réseau AEFE » correspond à la définition de la politique des bourses
scolaires et à sa mise en œuvre par l’Agence pour l’enseignement du français à l’étranger (AEFE) et les postes
consulaires (commissions locales de bourses). Elle a pour vocation de permettre aux élèves français fréquentant le
réseau des établissements de l’AEFE de bénéficier d’aides à la scolarité. Une réforme du dispositif d’octroi de bourses
scolaires a été mise en œuvre pour la rentrée 2014/2015 répondant aux critères d'équité et de maîtrise de la dépense
budgétaire. En 2015, 89,5 M€ ont été utilisés pour le financement des dispositifs de bourses scolaires.
L'action n°3 « instruction des demandes de visa » correspond au traitement des demandes de visa dans les postes
consulaires et à l’activité de la mission pour la politique des visas de la DFAE. Les crédits consommés dans le cadre
de l’action 3 concernent uniquement des dépenses de personnel (titre 2) et se sont élevés à 52,2 M€ en 2015.

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Le responsable du programme est le directeur des Français à l’étranger et de l’administration consulaire.

La DFAE a des fonctions d’état-major exercées par trois services :


• le service des Français à l’étranger (SFE) qui fixe notamment les orientations de l’activité des consulats et
participe à la définition de la carte des implantations consulaires ;
• le service des conventions des affaires civiles et de l’entraide judiciaire (SAEJ) qui négocie et assure le suivi
des accords internationaux touchant à la situation des personnes (circulation, fiscalité, sécurité sociale) ;
• le service de l’adoption Internationale (SAI) qui est l’autorité centrale française pour l’adoption internationale,
instance prévue par la Convention de La Haye relative à la protection de l’enfance et la coopération en
matière d’adoption internationale, dont la France est signataire.

Une sous-direction pour la politique des visas (SDPV) participe à la détermination et à la mise en œuvre de la politique
en matière de délivrance des visas conjointement avec le Ministère de l’Intérieur.

Une mission de gestion administrative et financière (MGP) assure le suivi régulier de l’allocation des ressources
humaines et budgétaires, la production d’études statistiques et le développement des outils informatiques et du
contrôle de gestion pour permettre un pilotage optimum des missions confiées au programme.

La DFAE assure le secrétariat général de l’Assemblée des Français de l’étranger. Elle siège au conseil
d’administration de l’AEFE.

A l’étranger, les missions du programme sont assurées par les 217 postes et 512 agences consulaires qui offrent aux
Français établis ou de passage hors de France une protection et un large éventail de services administratifs,
instruisent les demandes de visas des étrangers et entretiennent des liens réguliers avec les autorités du pays
d’accueil au titre de leurs activités d’analyse et d’influence.
40 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

DIPLOMATIE CULTURELLE ET D'INFLUENCE (185)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Appui au réseau(libellé modifié) 45 309 081 45 075 956 42 922 184 42 922 184 43 034 612 43 034 612
02 – Coopération culturelle et promotion 75 990 531 76 027 807 67 480 149 67 480 149 64 032 367 64 032 367
du français
03 – Objectifs de développement 8 478 006 8 514 377 8 128 800 8 128 800 5 754 772 5 754 772
durable(libellé modifié)
04 – Enseignement supérieur et 88 562 824 88 320 373 100 355 187 100 355 187 95 176 448 95 176 448
recherche(libellé modifié)
05 – Agence pour l'enseignement français 402 674 203 402 679 889 395 175 700 395 175 700 396 113 143 396 113 143
à l'étranger
06 – Dépenses de personnel concourant 76 513 658 76 513 658 73 984 259 73 984 259 75 575 658 75 575 658
au programme "Diplomatie culturelle
et d'influence"
07 – Diplomatie économique et 33 231 570 33 231 570 33 349 000 33 349 000 33 082 020 33 082 020
développement du tourisme(libellé
modifié)
Total 730 759 873 730 363 630 721 395 279 721 395 279 712 769 020 712 769 020

L’élargissement des compétences du ministère des affaires étrangères et du développement international (MAEDI) au
commerce extérieur et la promotion du tourisme depuis avril 2014 a engendré un changement de périmètre du
programme 185 qui intègre désormais les activités liées à la promotion du tourisme et plus spécifiquement la
subvention à l’agence de développement touristique de la France « Atout France » qui a été transférée du programme
134 vers le programme 185.

Le programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence » qui relève de la mission « Action extérieure de l’État »,
regroupe l’ensemble des crédits afférents au développement du tourisme, la culture, l’éducation, la coopération
universitaire et scientifique et la francophonie, tous ces domaines d’activités s’inscrivant dans le cadre de l’orientation
fixée par le Président de la République pour l’action extérieure de l’État et dénommée « diplomatie globale ».

La dotation du programme 185 inscrite au PLF 2017 s’élève à 712,7 M€, dont près de 56 % sont consacrés à la
subvention à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger et 10,6 % aux dépenses de personnel. Cette dotation
diminue de 1,15 % par rapport à la LFI 2016. Une dotation exceptionnelle de17,1 M€ est par ailleurs destinée au
renforcement des moyens de lutte contre le terrorisme et de protection des communautés et intérêts français à
l'étranger.

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

La politique de coopération conduite par le ministère des affaires étrangères et du développement international
(MAEDI) et ses opérateurs participe à la politique transversale de l’action extérieure de l’État au travers des deux
orientations du programme 185 à savoir :
• la recherche de partenariats de haut niveau et le renforcement de l’attractivité du territoire ;
• la promotion du savoir-faire, des idées, et de la créativité française auprès des partenaires.

La stratégie culturelle et d’influence à l’étranger et du développement international de la France s’articule autour


d’actions qui permettent de relever les défis de la mondialisation et de renforcer l’influence de la France dans le
monde. Elles reposent sur quatre axes :

• Promouvoir la créativité culturelle et intellectuelle française auprès de nos partenaires en assurant la


promotion de nos industries culturelles et audiovisuelles, la promotion et l’accompagnement à l’étranger des
artistes et de leurs créations ainsi que des idées, des savoirs et de la culture scientifique français. Ces actions
permettent notamment l'organisation de débats d’idées sur les thèmes transversaux à nos sociétés
(immigration, bioéthique, laïcité, etc.). En tant qu’opérateur-pivot de l’action culturelle extérieure de la France,
l’Institut Français joue un rôle central.
PLF 2017 41
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

• Repositionner le français comme langue internationale afin de former les élites politiques et médiatiques à la
pratique du français, d’aider nos partenaires à former leurs enseignants, et d’agir envers nos publics cibles
(hauts fonctionnaires, étudiants et chercheurs, relais d’opinion).

• Renforcer l’attractivité (au sens large) de la France en s’appuyant sur la promotion du tourisme (cette dernière
activité valorisant de nombreux attraits français, en particulier culturels et patrimoniaux, tout en favorisant la
création d’emplois), la coopération universitaire (en encourageant la mobilité entrante et sortante des meilleurs
étudiants dans les disciplines prioritaires), la coopération scientifique (en insérant la recherche française au
cœur des réseaux en pointe sur les sciences du vivant, les nanotechnologies et sciences pluridisciplinaires),
et associer les entreprises et les pôles de compétitivité aux actions menées).

• Assurer le service public d’enseignement français à l’étranger, conformément aux missions que le code de
l’éducation a fixé à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE).

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

L’action n°01 « Appui au réseau » concerne les crédits de fonctionnement dont disposent les services de
l’administration centrale et du réseau de coopération et d’action culturelle à l’étranger afin d’animer la politique
d’influence française dans le monde. Ces crédits concernent principalement les dotations de fonctionnement aux EAF
résultant de la fusion SCAC-EAF.

L’action n°02 « Coopération culturelle et promotion du français » vise à conforter et valoriser la position de la langue
française ainsi qu’à promouvoir la créativité culturelle et intellectuelle de la France auprès des pays étrangers. Ils sont
mis en œuvre dans le cadre d’actions de coopération sous forme de bourses, d’échanges d’expertise, de dotations
pour opérations aux EAF et de subventions versées par les postes et par les services de l’administration centrale. La
subvention pour charge de service public à l’Institut français et les subventions versées aux alliances françaises
locales sont également inscrites sur cette action.

L’action n°03 « Objectifs de développement durable », intitulée jusqu’en 2016 « Enjeux globaux » regroupe les crédits
visant à renforcer la coordination internationale et la promotion de la vision française et européenne d’une
mondialisation mieux régulée en matière de préservation des biens publics mondiaux (climat, ressources naturelles,
santé, accès aux ressources énergétiques, etc.), mis en œuvre par les postes.

L’action n°04 « Enseignement supérieur et recherche », intitulée jusqu’en 2016 « Attractivité et recherche » s’articule
autour de deux objectifs, le renforcement de l’attractivité universitaire du territoire français à l’étranger ainsi que
l’insertion de la recherche française dans les réseaux internationaux de pointe. Les crédits budgétaires sont
notamment constitués de la subvention pour charges de service public de Campus France, les bourses, les échanges
d’expertise et les programmes d’échanges scientifiques ainsi que les dotations de fonctionnement et pour opérations
des établissements de recherche.

L’action n°05 « Agence pour l’enseignement français à l’étranger » est entièrement réservée à la subvention pour
charges de service public (SCSP) allouée à l’AEFE, qui a en charge l’activité de l’enseignement français à l’étranger.

L’action n°06 « Dépenses de personnel » concourant au programme « Diplomatie culturelle et d’influence » regroupe
les dépenses de personnel du programme 185.

L’action n°07 « Développement international – tourisme » est consacrée au développement et à la promotion du


tourisme en France et dédiée à l’opérateur Atout France, qui est désormais rattaché au MAEDI.
Atout France est depuis le 22 mai 2009 l'agence de développement touristique de la France, unique opérateur de l'État
dans le secteur du tourisme. Ainsi, ce groupement d'intérêt économique (GIE) a trois missions complémentaires :
• promouvoir et développer la marque « Rendez-vous en France à l'international » ;
• adapter l'offre française à la demande touristique nationale et internationale ;
• accompagner les partenaires français, privés comme publics, en vue d'accroître leur compétitivité
économique.
42 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

La directrice générale de la mondialisation, de la culture, de l’enseignement et du développement international est la


responsable du programme « Diplomatie culturelle et d’influence ».

Le réseau de coopération et d’action culturelle se compose au 1 er janvier 2016 de 154 services de coopération de
l’action culturelle (SCAC) et les 94 établissements à autonomie financière (EAF) et 138 antennes, placés sous l’autorité
de l’Ambassadeur, Ils sont chargés de la conception et de la mise en œuvre des actions en matière culturelle et
d’influence de la France. Le réseau culturel français a évolué ces dernières années avec la fusion des SCAC et des
EAF, désormais regroupés en un seul établissement doté de l’autonomie financière, connu sous un label unique,
« Institut français »
Le réseau culturel français s’appuie également sur 26 centres de recherche et sur le réseau des Alliances françaises
qui participe, de manière complémentaire, à la promotion de la langue française dans le monde.

En parallèle, plusieurs opérateurs du programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence» contribuent à la mise en
œuvre du programme 185.

Le GIE Atout France, dont la tutelle a été étendue au ministère des affaires étrangères et du développement
international en 2014, est l’opérateur en charge du développement et de la promotion du tourisme en France.

L’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) est l’opérateur pivot en charge du réseau des
établissements d’enseignement français pour les communautés expatriées et locales dans le monde.

Campus France, issu de la fusion du GIP Campus France, de l’association Egide et des activités internationales du
CNOUS, participe à la politique de mobilité universitaire et scientifique ainsi qu’à la promotion de l’attractivité française.

L’Institut français est le principal opérateur en matière de politique culturelle extérieure de la France. Ces activités
concourent à la promotion et à la diffusion de la création artistique et audiovisuelle française ainsi qu’au
développement des échanges avec les cultures étrangères.

STRATÉGIE ÉCONOMIQUE ET FISCALE (305)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Définition et mise en oeuvre de la 84 183 245 84 265 135 82 071 645 82 071 645 84 504 506 84 504 506
politique économique et financière de
la France dans le cadre national,
international et européen
Total 84 183 245 84 265 135 82 071 645 82 071 645 84 504 506 84 504 506

MANIERE DONT LE PROGRAMME CONTRIBUE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Le programme « Stratégie économique et fiscale » est le programme support de la direction générale du trésor (DG
Trésor). Il regroupe les moyens budgétaires nécessaires à son fonctionnement, aussi bien en termes d’emplois et de
masse salariale que de crédits de fonctionnement. Il participe directement à l’action extérieure de l’État puisque la DG
Trésor, à travers ses services centraux et surtout son réseau international composé de 131 implantations (services
économiques, délégués et correspondants économiques, délégation et représentations permanentes de la France)
dans 111 pays (au 1 er juillet 2016), est fortement mobilisée sur la dimension internationale.
PLF 2017 43
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

ACTION SUR LAQUELLE LES CREDITS SONT IMPUTES

L’action 02 « Développement international de l’économie française », pilotée par la DG Trésor, contribue le plus
directement à l’action extérieure de la France à l’étranger ; elle bénéficie pour ce faire d’un réseau à l’étranger de
«services économiques».
Constitué de 29 circonscriptions, placées sous l’autorité des chefs des services économiques régionaux en charge de
coordonner et d’animer l’activité des services économiques des ambassades de leur zone de compétence, ce réseau a
pour missions :
• l’analyse et la veille économique et financière de l’environnement économique international ;
• le conseil et la prévision pour l’information du gouvernement, les prises de position internationales,
la préparation des entretiens ou déplacements du Président de la République ou des membres du
gouvernement ;
• les études comparatives internationales, pour la conduite des politiques publiques ;
• les missions régaliennes de soutien aux entreprises, notamment par la surveillance des conditions d'accès au
marché et l’appui aux grands contrats ;
• la promotion à l’étranger de l’image de la France et de sa politique économique.

Les services économiques exercent leur mission d’appui aux entreprises dans le respect des dispositions du décret
relatif aux attributions de Business France, opérateur rattaché au programme 134 « Développement des entreprises et
du tourisme », qu’ils peuvent représenter dans les pays où Business France ne dispose pas de bureau, pour
l’accomplissement de ses missions à l’étranger.

DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES ET DU TOURISME (134)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

03 – Actions en faveur des entreprises 2 799 816 2 799 816 2 757 327 2 757 327 3 150 000 3 150 000
industrielles
04 – Développement des 6 968 808 6 968 808 9 358 764 9 358 764 10 100 000 10 100 000
télécommunications, des postes et de
la société de l'information
07 – Développement international des 105 366 222 105 366 220 101 348 129 101 348 129 98 123 239 98 123 239
entreprises et attractivité du territoire
21 – Développement du tourisme 25 615 25 615 30 434 30 434 30 434 30 434
Total 115 160 461 115 160 459 113 494 654 113 494 654 111 403 673 111 403 673

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Le programme 134 « Développement des entreprises et du tourisme » concourt au développement des entreprises à
l’étranger et à la promotion du territoire français auprès des investisseurs non-résidents.
Au sein du programme 134, les actions consacrées à l’action extérieure de l’État sont mises en œuvre par la DGE à
travers des subventions versées à des organismes internationaux (action 3,4 et 21) et par la DG Trésor à travers la
subvention pour charges de service public versée à Business France, opérateur de l’État, issu de la fusion de l’Agence
française pour le développement international des entreprises (Ubifrance) et de l’Agence française pour les
investissements internationaux (AFII). Business France concourt au soutien apporté à l’internationalisation des
entreprises et à l’emploi en favorisant le développement des exportations et des investissements en France.
44 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

Les crédits du programme 134 concourant à la politique extérieure de l’État sont imputés sur les actions suivantes :

• action 03 « Actions en faveur des entreprises industrielles ». Des contributions sont versées aux organismes
internationaux suivants : le Comité européen de normalisation (CEN), l’organisation internationale de
normalisation (ISO), le comité européen de normalisation dans le domaine de l’électricité (CENELEC), la
Commission électrotechnique internationale (CEI), le Bureau international des poids et mesures (BIPM),
l’Office international de métrologie légale (OIML), la Coopération européenne en métrologie légale (WELMEC),
la Commission pour l’épreuve des armes à feu portatives, l’Institut international du froid, le programme
européen Eurêka, le Comité de l'acier de l'OCDE et la Commission séricicole internationale (CSI) ;

• action 04 « Développement des télécommunications, des postes et de la société de l'information ». Le


ministère de l’économie et des finances anime des réflexions sur les travaux de normalisation et joue un rôle
actif au niveau multilatéral en participant à des instances comme l’Union internationale des
télécommunications (UIT), l’Union postale universelle (UPU), la Conférence européenne des postes et
télécommunications (CEPT), les organisations internationales de satellites, ou encore les structures assurant
la gouvernance d'Internet. Il participe au financement de ces instances, dont certaines relèvent des Nations
Unies, selon des modalités de contribution négociées au niveau des États, sur une base annuelle ou
pluriannuelle selon les organismes.

• action 07 « Développement international des entreprises et attractivité du territoire ». Cette action est
directement associée à l’action extérieure de la France à l’étranger à travers les subventions versées à
l’opérateur Business France qui a pour mission de favoriser le développement des entreprises françaises sur
les marchés extérieurs en réalisant ou en coordonnant des actions d’information, de promotion, de
coopération technologique et de volontariat international. L’établissement public propose, essentiellement à
titre payant, des produits d’information ou d’accompagnement commercial répondant aux besoins des
entreprises sur les marchés extérieurs afin de soutenir et promouvoir les intérêts et positions commerciales
des entreprises françaises à l’étranger. Le soutien au développement international des entreprises françaises
et la définition de priorités géographiques ou sectorielles, qui passent par l’identification des attentes des
entreprises, la connaissance du tissu économique des pays concernés et la facilitation de l’accès à de
nouveaux marchés extérieurs sont des valeurs ajoutées de première importance.
L’opérateur contribue aussi au soutien du développement des PME notamment par la valorisation de l’image
économique de la France à l’étranger et la prospection et l’accompagnement des investissements
internationaux en France.

L’établissement public concourt, par son action aux objectifs suivants :


• la création et à la sauvegarde de l’emploi, en œuvrant pour faciliter l’accueil des d’investissements étrangers
créateurs d’emploi sur le territoire national ;
• l’apport de valeur ajoutée pour l’économie française, en attirant des investissements et des talents dans des
activités à fort contenu technologique et d’innovation, ainsi qu’en favorisant l’implantation de centres de
décision et quartiers généraux ;
• la construction de l’image économique attractive de la France ;
• la politique d’aménagement du territoire, en accompagnant les investisseurs étrangers dans les régions
françaises.

• action 21 « Développement du tourisme ». Cette action vise à promouvoir l’image touristique de la France et
de ses savoir-faire, structurer l’offre touristique, soutenir les filières et métiers dans leurs actions
d’amélioration de la qualité et faciliter le départ en vacances de tous les publics, notamment des personnes
handicapées, des seniors et des personnes défavorisées.

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Business France est placée sous la tutelle conjointe des ministres chargés de l’économie, des affaires étrangères et de
l’aménagement du territoire.
PLF 2017 45
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

La direction générale du Trésor (DG Trésor) assure l’exercice de la tutelle pour le ministre chargé de l’économie.
Le contrat d’objectifs et de performance pour la période 2015-2017 reflète de façon opérationnelle les évolutions
stratégiques souhaitées par le gouvernement :
• favoriser l’accompagnement à l’international des ETI et PME à fort potentiel et développer des partenariats
technologiques internationaux ;
• mettre en œuvre des services dédiés à l’accompagnement des start-up à l’international ;
• favoriser les projets d’investissement étrangers en France, en concertation avec les territoires, par la détection
de projets et la prospection d’investisseurs étrangers ;
• développer une stratégie globale d’influence au service de l’attractivité économique de la France et de
promotion de l’image de la France et de ses territoires à l’international.
Le nouvel EPIC s’appuie sur un réseau en propre de 92 sites répartis dans 70 pays.
Pour mettre en œuvre les objectifs qui lui ont été assignés, l’opérateur s’appuie sur un ensemble d’acteurs (Région,
chambres de commerce, agence régionale de développement, DIRECCTE, Coface, Bpifrance, CCIR, comité CCEF,
services économiques à l’étranger, ambassades). La réussite de cette politique, dans un contexte budgétaire contraint,
réside donc dans la mise en œuvre d’une démarche concertée avec l’ensemble des acteurs de façon à optimiser et
fluidifier l’ensemble du parcours à l’export.

GESTION FISCALE ET FINANCIÈRE DE L'ÉTAT ET DU SECTEUR PUBLIC LOCAL (156)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Fiscalité des grandes entreprises 303 730 303 730 304 307 304 307 305 947 305 947
02 – Fiscalité des PME 303 730 303 730 304 307 304 307 305 947 305 947
03 – Fiscalité des particuliers et fiscalité 151 865 151 865 152 153 152 153 152 973 152 973
directe locale
05 – Gestion financière de l'État hors 19 212 738 19 212 738 16 780 404 16 780 404 16 017 335 16 017 335
fiscalité
06 – Gestion des pensions 4 150 680 4 150 680 3 625 203 3 625 203 3 640 352 3 640 352
08 – Gestion des fonds déposés 170 622 170 622 149 021 149 021 142 245 142 245
09 – Soutien 1 735 984 1 735 984 1 622 684 1 622 684 1 633 432 1 633 432
Total 26 029 349 26 029 349 22 938 079 22 938 079 22 198 231 22 198 231

Le programme “ Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local ”regroupe les moyens consacrés aux
opérations de recettes (assiette, recouvrement, contrôle) de l’État et des collectivités territoriales, au paiement des
dépenses publiques et à la tenue des comptes publics

MANIÈRE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

La direction générale des finances publiques (DGFiP) dispose de deux réseaux implantés à l'étranger :
• un réseau de postes comptables qui sont tous rattachés à la direction spécialisée des finances publiques pour
l'étranger. Ces postes sont installées auprès des ambassades des pays suivants : Algérie, Djibouti, États-
Unis, Gabon, Maroc, Sénégal et Tunisie.
À compter du second semestre 2017, les compétences des trésoreries auprès des ambassades de France en
Espagne, en Allemagne, en Italie, au Burkina Faso et au Tchad sont transférées au profit du ministère des affaires
étrangères et du développement international.
Le réseau des postes comptables est chargé d'encaisser les recettes publiques et de payer les dépenses publiques
(sans ordonnancement ou assignées sur leur caisse par les ordonnateurs de l'État), d'exécuter les opérations de
trésorerie et d'effectuer les recettes et dépenses qui leur sont confiées par les autres comptables publics et par les
correspondants du Trésor.
• un réseau de sept attachés fiscaux installés à Berlin, Bruxelles, Londres, Madrid, Rome, Washington et Pékin
qui représentent la DGFiP dans douze pays.
46 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

Ces attachés fiscaux ont pour mission de faciliter la coopération avec les administrations fiscales étrangères. Ils sont
plus particulièrement en charge de l’échange de renseignements à des fins fiscales ainsi que des études comparatives
ou prospectives sur des sujets du ressort de la DGFiP.
Ponctuellement, ils peuvent être amenés à réaliser des études pour le compte d’autres directions des ministères
économiques et financiers.
Participent également à la politique transversale :
• la Mission de Coopération Internationale qui est chargée d'organiser et de coordonner les actions de
coopération internationale de la DGFiP,
• ainsi que deux agents rémunérés par la DGFiP qui représentent la France auprès du CIAT (centre inter-
américain des administrations fiscales) à Panama et de l'IOTA (organisation intra-européenne des
administrations fiscales) à Budapest.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

- Action 1 « Fiscalité des entreprises »


- Action 2 « Fiscalité des PME »
- Action 3 « Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale »
- Action 5 « Gestion financière de l’État hors fiscalité »
- Action 6 « Gestion des pensions »
- Action 8 « Gestion des fonds déposés »
- Action 9 « Soutien ».

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Cf. ci-avant.

FACILITATION ET SÉCURISATION DES ÉCHANGES (302)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Surveillance douanière des flux de 7 005 694 7 005 694 6 709 544 6 709 544 7 016 000 7 016 000
personnes et de marchandises et lutte
contre la grande fraude douanière.
06 – Soutien des services opérationnels 611 069 611 069 615 000 615 000 612 000 612 000
Total 7 616 763 7 616 763 7 324 544 7 324 544 7 628 000 7 628 000

La direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) a la responsabilité de mettre en œuvre le programme
302 « Facilitation et sécurisation des échanges ». Dans le cadre de ce programme budgétaire, et conformément au
projet stratégique Douane 2018 validé en décembre 2013 par les ministres de tutelle, elle poursuit notamment deux
objectifs :
• intensifier la lutte contre la fraude et la criminalité organisée, en développant des actions propres à identifier
les flux irréguliers et à permettre un traitement adapté des fraudes les plus complexes, y compris dans leur
dimension internationale ;
• approfondir la relation avec les entreprises pour leur garantir des procédures rapides et efficaces, et favoriser
le développement du commerce extérieur français au travers de démarches adaptées conformément aux
engagements du Gouvernement dans le pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi.
PLF 2017 47
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE À LA POLITIQUE TRANSVERSALE

La DGDDI participe à l’action extérieure de la France au travers du programme 302 et par l’intermédiaire des agents
des douanes mis à la disposition d’organismes internationaux tels que les institutions européennes, l’organisation
mondiale des douanes, le fonds monétaire international (FMI), ou bien encore des gouvernements étrangers.

Au niveau de l’Union européenne, la DGDDI contribue à l’élaboration et à la transposition en droit national des
différentes réglementations. En dehors de l’Union européenne, la douane est implantée dans différentes régions du
monde au travers de son réseau d’attachés douaniers.

Par ailleurs, plusieurs services de la direction générale des douanes assurent un rôle de coordination et d’animation de
ce réseau international.

La délégation aux relations internationales

Créée en 2010, la délégation aux relations internationales est le principal acteur de l’action de la douane à l’étranger.
Elle anime le réseau international douanier à l’étranger composé des attachés douaniers, des experts techniques
internationaux et des agents des douanes placés au sein des organismes internationaux.
Grâce à ce réseau international réparti sur 70 pays, la délégation aux relations internationales propose et pilote des
programmes de coopération technique. Celle-ci consiste à concevoir, programmer et mener à bien des actions de
formation et d’assistance technique pour lesquelles un suivi et une évaluation peuvent également être assurés.
La délégation aux relations internationales organise, grâce à des financements publics (ministère des affaires
étrangères et du développement international, direction générale du trésor) ou internationaux (Union européenne,
fonds monétaire international, banque mondiale, organisation mondiale des douanes), des séminaires, des formations
et des stages dispensés par les services français à l’attention de douaniers étrangers. L’ensemble des services de la
DGDDI participent à cette coopération technique.

La création de la délégation aux relations internationales a permis :


• une meilleure coordination de l’action de la douane à l’international ;
• d’assurer un suivi de l’ensemble des travaux des instances européennes en matière douanière, en assurant la
coordination des positions des différents services de la DGDDI ;
• d’assurer une veille active de l’ensemble de la coopération menée ou débattue au sein des instances ou
organisations européennes ou internationales ;
• d’assurer la présence française et de renforcer son influence dans ces instances ;
• la participation à des actions de gestion civile de crise dans le cadre de la politique de sécurité et de défense
commune de l’Union européenne (par exemple au Sahel, au Niger, au Mali, participation au projet « Justice et
Sécurité » en région sahélo-saharienne – JUSSEC – contribuant à la lutte contre le terrorisme, la criminalité
organisée et les grands trafics) ;
• le renforcement de la recherche de financements multilatéraux, notamment européens.

Le réseau international des attachés douaniers

La DGDDI dispose actuellement d’un réseau de dix-huit attachés douaniers et attachés douaniers adjoints, ainsi qu’un
conseiller douanier auprès de la Représentation permanente à Bruxelles.

L’attaché douanier est un conseiller de l’Ambassadeur sous l’autorité duquel il est placé et un interlocuteur privilégié
des autorités douanières locales. L’attaché douanier contribue à la sécurité intérieure de la France en participant à la
détection des trafics et des menaces susceptibles de porter atteinte à la sécurité et en transmettant aux services
concernés les informations recueillies.

Les zones géographiques couvertes par le réseau des attachés douaniers sont :
• l’Union européenne (Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Royaume-Uni, Espagne, Bulgarie) ;
• l’Europe orientale (Serbie, Russie) ;
• l’Amérique du nord (États-Unis d’Amérique) ;
• l’Amérique du sud (Venezuela, Colombie, Brésil) ;
48 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

• l’Afrique (Maroc, Sénégal) ;


• le Golfe persique (Émirats arabes unis) ;
• la Chine.

Le réseau international de conseillers techniques internationaux placés auprès de directions générales des douanes
étrangères

La DGDDI dispose de six experts techniques internationaux en poste auprès du directeur général des douanes du pays
d’affectation (Bénin, Burkina-Faso, Mauritanie, Mali, Sénégal, Niger). Ces experts participent activement à l’activité
internationale de la DGDDI. Leur action est coordonnée par l’attaché douanier en poste à Dakar.

La présence de la DGDDI au sein des organisations internationales

Les agents des douanes affectés dans des organisations internationales :


• fonds monétaire international ;
• banque mondiale ;
• organisation mondiale des douanes ;
• institutions de l’Union européenne (agents détachés auprès des services de la Commission européenne ou
mis à disposition de ces institutions).

En 2015, la délégation aux relations internationales a organisé 216 actions de coopération représentant plus de 1 747
jours de mission d’expertise. Les attachés douaniers et experts techniques internationaux assurent un relais sur place
indispensable pour mettre en place des programmes cohérents avec les douanes partenaires, notamment sur les
thèmes du renforcement des capacités en matière de contrôle douanier, de la facilitation des échanges commerciaux
et de la gouvernance ou de la préparation à l’entrée dans l’Union européenne.

Participation aux programmes de coopération organisés par l’Union européenne

Par ailleurs, dans le cadre des programmes de coopération de l’Union européenne « Fiscalis 2020 » et « Douane
2020 », 258 événements ont été organisés.

Ces deux programmes européens donnent aux administrations fiscales et douanières nationales les moyens
d’échanger des informations et du savoir-faire. Ils permettent d’élaborer et de gérer en partenariat de grands systèmes
informatisés transeuropéens, ainsi que d’établir des réseaux interpersonnels en mettant en relation des fonctionnaires
nationaux de toute l’Europe.

• La direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières. (notamment pour l'assistance


administrative mutuelle internationale),

• Le service national de la douane judiciaire (dans le cadre des commissions rogatoires internationales),

• La direction nationale du recrutement et de la formation professionnelle (pour la formation des douaniers


étrangers en France ou dans leurs pays).

Au travers de ses actions, la DGDDI couvre ainsi les grands axes de la politique transversale que sont la construction
de l’Europe, la préservation de la sécurité de nos ressortissants nationaux, la contribution à l’organisation d’une
mondialisation équilibrée et au rayonnement de la France.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTÉS

Les moyens de la direction générale des douanes et droits indirects consacrés à l’action extérieure de l’État sont repris
aux actions n° 01 « Surveillance douanière des flux de personnes et de marchandises et lutte contre la grande fraude
douanière » et n° 06 « Soutien aux services opérationnels » du programme 302.
PLF 2017 49
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

L’action n° 01 comporte, notamment, le réseau composé des attachés douaniers et des attachés douaniers adjoints,
leurs assistants de droit national, les agents contractuels de droit local, ainsi que les agents mis à disposition de
l’Union européenne (50,8 ETPT). En 2015, ces effectifs ont représenté une dépense de crédits de personnels (titre 2)
de 5,2 M€ et un coût de fonctionnement de 0,55 M€. La masse salariale des effectifs de l’administration centrale,
consacrés à titre exclusif aux relations internationales (soit 14,5 ETPT), a représenté 1,2 M€ en 2015. Les crédits, hors
titre 2, se sont élevés à 0,04 M€.

Également, rattachées à son action n° 6 « Soutien des services opérationnels », la DGDDI verse des contributions
financières à l’organisation mondiale des douanes, à l’organisation des douanes d’Océanie et à la Conférence
douanière intercaraïbes pour un montant global de 0,61 M€ en 2015.

SOUTIEN DE LA POLITIQUE DE LA DÉFENSE (212)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

04 – Politique immobilière 39 833 676 39 833 676 31 647 078 31 647 048 158 100 158 100
06 – Politiques des ressources humaines 512 056 153 512 153
11 – Pilotage, soutien et communication 352 070 352 070 354 700 354 700 354 330 354 330
Total 552 241 899 40 697 899 32 001 778 32 001 748 512 430 512 430

Le programme « Soutien de la politique de la défense » constitue le programme support du ministère de la défense.

En application des orientations fixées par la loi de programmation militaire 2014-2019, l’ensemble des crédits de
personnel est, depuis 2015, regroupé au sein du programme 212 « Soutien de la politique de défense », placé sous la
responsabilité du secrétaire général pour l’administration et essentiellement répartis au sein de budgets opérationnels
de programme relevant de chaque gestionnaire et non plus des organismes d'emploi. Dans le cadre de cette nouvelle
architecture budgétaire (NAB), le référentiel Action Sous-Action (ASA) contribue, grâce à une architecture-miroir
T2/HT2, à la visibilité souhaitable en termes de coût en crédits de titre 2 des politiques publiques.

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE


Plusieurs actions du programme ont trait à l'action extérieure de l’État selon diverses modalités en fonction des actions
concernées :

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES


L'action 4« Politique immobilière » comprend les crédits de la politique immobilière. Ces crédits sont mis en place :

• auprès des directions des commissariats de Djibouti, de Dakar (Sénégal), de Libreville (Gabon) et d'Abu Dhabi
(Émirats arabes unis) et d’Abidjan (Côte d’Ivoire) s'agissant des dépenses de logement et des opérations
d'infrastructure réalisées par les directions d'infrastructure de la défense ;

• auprès des ambassades ou des attachés de défense, s'agissant de l'entretien de postes permanents à
l'étranger.

Par ailleurs, le ministère de la défense participe au financement de projets interministériels pilotés par le MAEDI par
transfert de crédits en cours de gestion.
50 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

Ces crédits peuvent être regroupés autour de trois grands types de dépenses :

• des dépenses liées au logement des personnels :

Le personnel du ministère de la défense muté avec famille à l’étranger bénéficie dans un cadre interarmées d’un
logement mis à sa disposition. La décision d'attribution d'un logement prise par le commandement militaire permet
la venue sur le territoire de la famille du militaire, les personnels versant à l’État, en contrepartie, une « redevance
d'occupation domaniale ».

L’existence d'un parc immobilier propre au ministère de la défense se traduit par des dépenses d’entretien et
d’adaptation des logements à ses besoins.

• des dépenses d'infrastructure opérationnelle :

Il s'agit des dépenses de construction et d'entretien des infrastructures utilisées par les forces de présence. Elles
concernent, pour l’essentiel, des travaux d’adaptation, d’amélioration et de mise aux normes.

• des dépenses d'infrastructure liées à la représentation militaire diplomatique et de coopération militaire


française.

L’action 6« Politiques des ressources humaines »

Elle retrace, au titre de l'action extérieure de l’État, les crédits permettant de financer les rémunérations et charges
sociales des services de l’action sociale à l’étranger du ministère de la défense.

L'action 11 « Pilotage, soutien et communication »

Cette action retrace, au titre de l'action extérieure de l’État, les crédits permettant d'assurer les frais relatifs aux
déplacements ministériels à l'étranger et les crédits de contentieux à l'étranger.

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Le responsable du programme est le Secrétaire général pour l'administration et sa mise en œuvre incombe, pour les
dépenses réalisées à l’étranger, à la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA), au service
parisien de soutien de l’administration centrale (SPAC) et au service d’infrastructure de la Défense.

Le titre 2 inclut les forces prépositionnées à l’étranger (i.e. forces de présence) et est exprimé en coût complet chargé
hors CAS Pension

ENVIRONNEMENT ET PROSPECTIVE DE LA POLITIQUE DE DÉFENSE (144)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

07 – Prospective de défense 18 237 743 17 740 000 18 240 000 18 240 000 18 240 000 18 240 000
08 – Relations internationales et 9 736 693 9 740 962 13 451 312 13 451 312 16 044 441 16 044 441
diplomatie de défense
Total 27 974 436 27 480 962 31 691 312 31 691 312 34 284 441 34 284 441
PLF 2017 51
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

MANIERE DONT LE PROGRAMME CONTRIBUE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

L'instabilité et l’incertitude, qui caractérisent l'environnement actuel de la France, fixent au ministère de la défense le
devoir d’anticiper et de s'adapter aux risques et menaces pour remplir au mieux les missions de protection du territoire
national, de la population, des biens et des ressources de la France et de ses partenaires.

Le programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense » assume, pour une large part, la
traduction budgétaire de la fonction stratégique « Connaissance et anticipation » qui couvre cinq domaines sur
lesquels la communauté de défense porte son effort : le renseignement, la connaissance des zones d'opérations,
l'action diplomatique, la démarche prospective et la maîtrise de l'information.

La prospective – partant de l'analyse stratégique (prospective géostratégique et géopolitique) jusqu'à l'élaboration des
systèmes de forces (prospective technico-opérationnelle) ou la définition des capacités technologiques et industrielles
nécessaires à l'outil défense (prospective technologique) – constitue l'élément fédérateur des différentes actions
réunies au sein du programme. Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale publié en 2013 conforte ces
éléments.

La réforme de l’action internationale au ministère de la défense a conduit à la création en 2015 de la direction générale
des relations internationales et de la stratégie (DGRIS). Elle vise en regroupant l’essentiel des fonctions de l’action
internationale du ministère de la défense qui étaient antérieurement réparties entre différentes entités (EMA, DGA et
DAS), à les optimiser et à mieux les coordonner.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

L’action 7 « Prospective de défense » a pour but d’éclairer le ministre sur l'évolution du contexte stratégique en
général et dans sa dimension internationale en particulier. Elle concerne les activités d'analyse prospective de
l'évolution de l'environnement international, en particulier des risques et des menaces qui peuvent affecter la sécurité
et les intérêts de la France et de l'Union européenne.

Cette action regroupe les moyens permettant d’éclairer les choix nationaux qui vont définir l’outil de défense futur en
contribuant à la construction européenne en matière de sécurité et de défense. Elle comporte les activités ayant trait
au développement et à la maîtrise des capacités technologiques et industrielles nécessaires à la défense, pilotées au
sein de la direction générale de l'armement (DGA) par la direction en charge de la préparation de l'avenir. Dans le
cadre de cette action sont financés des projets de recherche et de technologie conduits en coopération bi ou multi-
latérale sous l'égide de l'Agence européenne de défense (AED) ou encore à l’Institut franco-allemand Saint-Louis.

L’action 8 « Relations internationales et diplomatie de défense » dont la gestion relève directement de la DGRIS
au titre de ses responsabilités en matière de coordination de l’action internationale du ministère et de définition de sa
stratégie d’influence internationale contribue à la conduite de la diplomatie de défense au moyen du réseau des postes
permanents à l’étranger et des contributions françaises notamment à l’Agence européenne de défense (AED).

La stratégie qui l’inspire consiste à développer une capacité d’influence sur l’environnement international pour
permettre aux forces de se déployer dans de bonnes conditions et préserver la liberté d’action des décideurs.

SERVICES ET OPERATEURS PARTICIPANT A LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME


Ce programme est placé sous la responsabilité du directeur général des relations internationales et de la stratégie, qui
peut être assisté dans ses fonctions, en tant que de besoin, par des représentants de différentes entités qui participent
à ses missions, notamment l'état-major des armées (EMA), la direction générale de l'armement (DGA), la direction
générale de la sécurité extérieure (DGSE) et la direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD).
52 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

PRÉPARATION ET EMPLOI DES FORCES (178)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Planification des moyens et conduite 12 714 320 12 714 320 12 828 749 12 828 749 12 944 208 12 944 208
des opérations
02 – Préparation des forces terrestres 7 225 376 7 225 376 7 290 404 7 290 404 7 356 018 7 356 018
03 – Préparation des forces navales 1 062 054 1 062 054 1 071 612 1 071 612 1 081 257 1 081 257
04 – Préparation des forces aériennes 13 096 074 13 096 074 13 213 939 13 213 939 13 332 864 13 332 864
05 – Logistique et soutien interarmées 63 803 069 63 803 069 64 377 297 64 377 297 64 956 692 64 956 692
06 – Surcoûts liés aux opérations 1 108 597 994 1 108 597 994 450 000 000 450 000 000 450 000 000 450 000 000
extérieures
Total 1 206 498 887 1 206 498 887 548 782 001 548 782 001 549 671 039 549 671 039

Le programme 178 « Préparation et emploi des forces » constitue le cœur de la mission « Défense ». Le chef d’état-
major des armées (CEMA) est le responsable du programme. Outre ses responsabilités en matière d’emploi
opérationnel des armées, il est garant de la cohérence dans le choix et la constitution des capacités opérationnelles et
de l’état de préparation des forces.

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Le programme 178 participe à l’action extérieure de l’État dans trois domaines réaffirmés dans le dernier livre blanc :

• le développement des capacités à dimension européenne ;

• la défense collective dans le cadre de l’OTAN et du retour dans le commandement intégré ;

• la mise en œuvre de la partie intervention extérieure des contrats opérationnels.

Les objectifs majeurs définis pour ce programme sont liés à la réalisation des contrats opérationnels fixés par le
Président de la République, chef des armées. Ils recouvrent en particulier le domaine de la projection extérieure, qui
permet à la France de tenir sa place dans les coalitions engagées et constitue un atout majeur pour influer sur les
décisions prises dans les enceintes internationales, notamment au sein de l’UE et de l’OTAN.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

ACTION n° 01 : Planification des moyens et conduite des opérations

Dans le cadre précédemment décrit, la finalité de l’action 1 « Planification des moyens et conduite des opérations » est
de planifier les moyens concourant à l’emploi des forces et de conduire les opérations militaires.

Pour conserver son autonomie de décision et d’action, la France doit disposer de capacités propres d’appréciation de
situation, de commandement et de conduite d’opérations. La conduite des opérations militaires, tant à l’extérieur de
nos frontières que sur le territoire national, requiert des structures permanentes de commandement interarmées
pouvant être utilisées dans un cadre interalliés. Ainsi, un effort particulier a été décidé en faveur des capacités de
commandement. Sa mise en œuvre contribue à préserver l’influence de la France dans les alliances et les coalitions.

La France entend également être partie prenante des évolutions en cours chez ses alliés pour conserver la capacité à
mener des opérations avec eux et pour maintenir son aptitude à s’insérer dans des dispositifs militaires multinationaux,
voire à les commander.

ACTION n° 02 : Préparation des forces terrestres

ACTION n° 03 : Préparation des forces navales

ACTION n° 04 : Préparation des forces aériennes


PLF 2017 53
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

La finalité des trois actions d’armée est de maintenir et de renforcer l'aptitude des forces à assurer, dans un cadre
interarmées et international, les missions qui leur sont confiées.

ACTION n° 05 : Logistique et soutien interarmées

Les soutiens majeurs relatifs aux domaines santé et pétrolier, assurés respectivement par le service de santé des
armées (SSA) et le service des essences des armées (SEA), peuvent être mis en œuvre dans un contexte international
au sein duquel ces services pourraient se retrouver seules forces françaises engagées : hôpital de campagne, soutien
pétrolier de l’ensemble des armées alliées d’une coalition.

ACTION n° 06 : Surcoûts liés aux opérations extérieures

La finalité de cette action est d’assurer la mise en œuvre de la partie intervention extérieure des contrats
opérationnels.

ÉQUIPEMENT DES FORCES (146)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

07 – Commandement et maîtrise de 56 250 2 476 071 696 741 600 000 1 053 345
l'information
08 – Projection - mobilité - soutien 1 790 701 2 568 550 2 971 336
09 – Engagement et combat 9 360 160 3 773 449 3 876 770 5 520 380 1 540 000 5 030 814
10 – Protection et sauvegarde 7 700 000 909 727 1 300 000 1 592 889 1 740 000 1 740 000
11 – Préparation et conduite des 1 718 000 1 789 794 1 730 000 1 730 000 1 740 000 1 740 000
opérations d'armement
Total 18 778 160 8 319 921 9 382 841 12 108 560 5 620 000 12 535 495

MANIERE DONT LE PROGRAMME CONTRIBUE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Le programme 146 « Équipement des forces » a pour objet principal de mettre à la disposition des armées les
armements et matériels nécessaires aux opérations décidées par le chef de l’État et le Gouvernement. Ses objectifs
sont fixés en loi de programmation militaire.

Bien qu’ayant une vocation principalement orientée vers la satisfaction de besoins nationaux, une partie du programme
146 est également au cœur d’actions servant de moteur à la construction européenne. La défense et plus
particulièrement l’équipement des forces constituent l’un des domaines où l’Union européenne a progressé avec des
réalisations concrètes, comme la mise en œuvre de programmes d’armement en coopération gérés par l’organisme
conjoint de coopération en matière d’armement (OCCAR).

Plusieurs postes de relations internationales de la direction générale de l’armement (DGA) auprès d’organismes
internationaux, et directement liés à l’activité de conduite des programmes d’armement, étaient rattachés au
programme 146 jusqu’en 2014 (à compter de 2015, dans le cadre de la nouvelle architecture budgétaire présentée par
le ministère de la défense, les effectifs et les crédits correspondants relèvent du programme 212).

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

Au sein du programme « Équipement des Forces », l’action 11 « Préparation et conduite des programmes
d’armement » inclut le volet international. Elle regroupe d’une façon générale les activités de la DGA en matière de
préparation et de conduite des programmes d’armement, d’expertise technique, d’essai et de soutien et a pour finalité
d’assurer la maîtrise d’ouvrage des programmes et des opérations d’armement. Dans ce cadre, elle recouvre la
contribution française au budget administratif de l’OCCAR central.
54 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

En outre, chaque programme géré par l’OCCAR inclut une contribution administrative à son profit, imputée sur les
actions 7 à 10 du programme 146 (action 7 « Commandement et maîtrise de l’information », action 8 « Projection,
mobilité, soutien », action 9 « Engagement et combat », action 10 « Protection et sauvegarde ») en fonction de son
rattachement.

SERVICES ET OPERATEURS PARTICIPANT A LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Le programme 146 est placé sous la responsabilité conjointe de l’état-major des armées (EMA) et de la direction
générale de l’armement (DGA).

En ce qui concerne le volet international du programme, le suivi financier de la participation française à l’OCCAR est
assuré au sein de la DGA par une cellule de supervision OCCAR.

LIENS ENTRE LA NATION ET SON ARMÉE (167)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

02 – Politique de mémoire 2 594 724 2 488 493 3 230 000 3 230 000 3 750 000 3 750 000
Total 2 594 724 2 488 493 3 230 000 3 230 000 3 750 000 3 750 000

Le programme « Liens entre la Nation et son armée » de la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la
Nation » relève du ministère de la défense. Il rassemble les moyens mis en œuvre pour toucher un vaste public : les
jeunes Français, notamment à travers l'organisation de la journée défense et citoyenneté (JDC), mais aussi les
visiteurs des lieux de mémoire et le public des diverses manifestations et cérémonies.

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Le volet international de la politique de mémoire permet de promouvoir les échanges avec les pays et les peuples dont
l'histoire militaire a croisé celle de la France. Les activités s'inscrivant dans ce cadre, recoupent :

• l'entretien à l'étranger ainsi que la rénovation des sépultures perpétuelles des « soldats morts pour la France »
au cours des opérations de guerre, soit 2 000 cimetières dans 77 pays où reposent 197 000 corps. Les pays
concernés vont de la Norvège à la Turquie, au Levant, au pourtour méditerranéen et à l'ensemble des
anciennes colonies ; sont aussi incluses d’éventuelles créations de lieux de mémoire ;

• l'entretien à l'étranger des sépultures des soldats morts en garnison hors guerre notamment en Allemagne et
en Autriche ainsi qu’en Afrique ;

• le financement de cérémonies à l'étranger, particulièrement celles du 8 mai et du 11 novembre ;

• le financement des frais de fonctionnement du pavillon français d'Auschwitz ;

• les actions de mémoire partagées avec d'autres pays.

L’année 2017 sera également marquée par les actions suivantes :

• la réalisation d’une campagne photographique dans le cadre de la réalisation d’un ouvrage sur les lieux de
mémoire français en terres lointaines ;
PLF 2017 55
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

• la poursuite du recensement des lieux de mémoire, actuellement non entretenus par la direction de la
mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA). Dans le cadre des cycles mémoriels et commémoratifs
concernant le centenaire de la Grande Guerre et du 70 e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale,
la DMPA souhaite recenser l’ensemble des sites, afin de programmer des travaux si nécessaire. Ces
dernières années ont ainsi été pris en compte des sites en Hongrie, en Inde, en Biélorussie, aux Comores, en
Espagne, au Togo, au Gabon et en Indonésie ;

• la construction d’un monument commémoratif en Nouvelle-Zélande. En effet, dans le cadre de la politique de


la mémoire partagée engagée par la France, la DMPA est de plus en plus souvent amenée à construire ou
rénover des monuments commémoratifs dans les pays avec lesquels la France a un passé commun.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

L'action 2 « Politique de mémoire »

Elle rassemble des moyens destinés à mieux faire comprendre la politique de défense menée à l'échelon national. La
mémoire des conflits du XX e siècle éclaire la réflexion sur les valeurs défendues par ceux qui y ont été confrontés et
qui sont celles qui cimentent la société. Elle permet de mieux comprendre la politique de défense menée à l'échelon
national ou européen et le rôle des armées dans la société.

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Le responsable du programme est le secrétaire général pour l'administration, sous l’autorité du ministre de la défense.

La mise en œuvre de la politique de mémoire est du ressort de la direction de la mémoire, du patrimoine et des
archives (DMPA), sous l'autorité du secrétaire général pour l'administration.

Pour les pays d’Afrique du Nord, comme en France, cette politique est relayée par l'Office national des anciens
combattants et victimes de guerre (ONAC-VG), dans le cadre d'un partenariat avec les services du ministère.

RECONNAISSANCE ET RÉPARATION EN FAVEUR DU MONDE COMBATTANT (169)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Administration de la dette viagère 144 949 613 144 949 613 140 262 536 140 262 536 136 625 389 136 625 389
02 – Gestion des droits liés aux pensions 1 444 549 1 444 549 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000
militaires d'invalidité
03 – Solidarité 4 817 968 4 817 968 4 889 000 4 889 000 5 089 000 5 089 000
Total 151 212 130 151 212 130 147 151 536 147 151 536 143 714 389 143 714 389

Le programme « Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant » de la mission « Anciens combattants,


mémoire et liens avec la Nation » relève du ministère de la défense. Il retrace l’ensemble des prestations relevant du
droit à réparation ou de la reconnaissance attribuées aux bénéficiaires du Code des pensions militaires d’invalidité et
des victimes de guerre (CPMIVG).

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Les actions du programme 169 concernent de nombreux ressortissants étrangers, issus de territoires français lors des
guerres mondiales et des conflits du siècle dernier (1914-1918, 1939-1945, Indochine, Algérie, combats de Tunisie et
du Maroc), et ayant accédé à l'indépendance. De 2010 à 2013, ce programme a par ailleurs porté l’indemnisation des
victimes des essais nucléaires français.
56 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

Toutes les actions du programme 169 participent ou sont susceptibles de participer à l’action extérieure de l’État.

L’action 1 « Administration de la dette viagère »

Elle regroupe les crédits destinés à financer les pensions militaires d’invalidité et les retraites du combattant versées
aux anciens combattants qui ont servi sous le drapeau français (dont la mise en œuvre de la décristallisation).

L’action 2 « Gestion des droits liés aux pensions militaires d’invalidité »

Cette action rassemble les crédits des prestations allouées aux titulaires d’une pension militaire d’invalidité (soins
médicaux gratuits et appareillages).

L’action 3 « Solidarité »

Elle concerne les prestations et avantages particuliers de solidarité ouverts aux titulaires d’un titre d’ancien combattant
ou de victime de guerre. À l'étranger, la solidarité s'exprime essentiellement au moyen des crédits sociaux de l'Office
national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG) au bénéfice de ses ressortissants résidant à
l'étranger ; les crédits comprennent également les moyens de fonctionnement des trois services en Afrique du Nord
rattachés à l’ONAC-VG.

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME

Le responsable du programme est le secrétaire général pour l'administration. La mise en œuvre des actions du
programme incombe à la direction des ressources humaines du ministère de la défense (DRH-MD) et à la direction de
la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA). Pour les prestations servies à l'étranger, interviennent les services
de la DRH-MD et de l’ONAC-VG dont la tutelle est assurée par la DMPA.

Le programme finance les prestations de pension militaire d’invalidité et de retraite du combattant, mais le paiement de
ces prestations aux ressortissants résidant à l’étranger est assuré par l’intermédiaire du compte d’affectation spéciale
« Pensions », programme 743 « Pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre et autres pensions », et de la
trésorerie générale pour l’étranger.
La DRH-MD assure directement les dépenses à l’étranger correspondant à l’action 2.
Les dépenses de solidarité à l’étranger, sur l’action 3, sont assurées par l’ONAC-VG.

CONDUITE ET PILOTAGE DE LA POLITIQUE DE LA JUSTICE (310)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – État major 138 592 138 592 524 890 524 890 525 000 525 000
02 – Activité normative 8 303 299 8 303 299 8 385 273 8 385 273 8 498 278 8 498 278
03 – Évaluation, contrôle, études et 46 740 26 740 80 000 80 000 80 000 80 000
recherche
04 – Gestion de l'administration centrale 5 307 823 5 307 823 5 505 623 5 505 623 5 652 610 5 652 610
Total 13 796 454 13 776 454 14 495 786 14 495 786 14 755 888 14 755 888

Le programme 310 intitulé « Conduite et pilotage de la politique de la justice » regroupe les moyens de l’état-major des
directions législatives, et ceux des services dont les compétences d’intérêt commun pour le ministère doivent être
mutualisées. Il se décompose en six actions : « État-major », « Activités normatives », « Évaluation, contrôle, études et
recherche », « Gestion de l’administration centrale », « Action informatique ministérielle » et « Action sociale
ministérielle ».
PLF 2017 57
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

1. L’influence politique de la France au plan international,

La préservation et la diffusion du modèle juridique français de droit continental, notamment civiliste, qui doit aussi
continuer à inspirer le droit européen et international, s’impose comme une priorité.

Ce modèle de régulation continue à inspirer de nombreuses législations étrangères, notamment dans les pays
émergents. Le rayonnement du droit français constitue donc un enjeu majeur de l’action diplomatique et le ministère de
la justice y joue un rôle prédominant, en lien avec le ministère des affaires étrangères et du développement
international.

2. L’administration et le développement du réseau de coopération législative

La France administre, depuis sa création en 2008, le réseau de coopération législative des ministères de la justice de
l’Union Européenne (RCL-UE). Ce réseau a été créé par une résolution du Conseil « Justice Affaires intérieures » du
28 novembre 2008. Il est aujourd’hui pleinement opérationnel et a pour but de permettre à tous les ministères de
l’Union de mettre en commun leurs législations et leurs savoirs faire. Ce dispositif permet, notamment, au ministère de
la justice, dans le cadre de ses études d’impact, de comparer les méthodes et les solutions retenues par les membres
de l’UE. Il contribue à la création d’un espace juridique européen commun. Le mandat confié à la France, a été
reconduit une nouvelle fois pour une durée de trois ans lors de la réunion du 4 juin 2015 à Berlin. La dernière réunion
annuelle du 20 juin 2016 à Prague a été l'occasion pour la France, en qualité d'administrateur, de poursuivre les
échanges et la coopération législative entre les ministères de la justice de l'espace européen.

3. Le renforcement de l’action européenne et internationale par la mise en place de magistrats français à l’étranger

L’important réseau de magistrats français à l’étranger qui s'élève à soixante-treize magistrats aujourd’hui constitue un
atout de nature stratégique. Le programme 310 finance vingt-six de ces postes, dont dix-huit postes de magistrats de
liaison et conseillers juridiques en ambassade. Leur forte activité en matière d’entraide civile et pénale contribue à
résoudre rapidement des affaires transfrontalières, à faire connaître le droit français et à faciliter une coopération
soutenue et identifiée. Par ailleurs, ces magistrats contribuent très efficacement à la connaissance du droit étranger, ce
qui facilite les études de droit comparé, pratiquement fournies en temps réel. Enfin, ils animent des projets de
coopération technique qui permettent à la France de tenir une place de premier ordre dans une coopération de plus en
plus concurrentielle.

Par ailleurs, trois magistrats français sont présents au sein des institutions de l’Union européenne (Commission,
Conseil, Parlement) en qualité d’experts nationaux détachés (END)). En outre, quatorze magistrats français sont en
poste dans les juridictions européennes et internationales ce qui démontre la vitalité de notre pays et son souci
constant de contribuer au développement de la justice internationale.

4. La coopération technique opérationnelle

En intégrant la coopération bilatérale, la dynamique liée aux outils financiers de l’UE et les politiques menées dans un
cadre européen, le ministère de la justice développe des programmes de coopération juridique et judiciaire dont les
priorités sont définies en concertation avec le ministère des affaires étrangères et du développement international. Le
ministère de la justice prend appui sur l'expertise du GIP Justice Coopération Internationale (JCI) pour développer sa
coopération juridique au plan bilatéral et multilatéral en faisant notamment appel à des bailleurs de fonds
internationaux.

Cette coopération a pour but :


• de renforcer la gouvernance et l’aide à la construction de véritables États de droit ;
• d’apporter le concours de nos experts pour faciliter cette mission et répondre aux demandes des pays
partenaires ;
• de se positionner fortement dans nos zones d’influence traditionnelle.
58 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

Les priorités liées à des compétences et des savoir-faire reconnus sont à la fois thématiques :
• lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée et la délinquance financière (trafic d’êtres humains, trafic de
stupéfiants, trafic d’armes, corruption, blanchiment) ;
• administration et organisation des juridictions ;
• justices spécialisées (justice des mineurs, justice prud’homale, etc.) ;
• politique pénitentiaire ;
et géographiques :
• pays ayant une frontière commune ou une proximité immédiate avec la France, y compris avec les collectivités
d'outre-mer ;
• nouveaux membres de l’Union Européenne ou pays candidats à l’adhésion à l’UE ;
• États francophones ;
• Asie et plus particulièrement Chine, ainsi que les pays d’Asie Centrale ;
• pays ayant une tradition romano-germanique de droit écrit.

L’intensification de la coopération avec les pays du Sud de la Méditerranée constitue un axe majeur de la politique de
coopération du ministère de la justice. La présence de magistrats de liaison en Algérie, au Maroc, et en Tunisie, ainsi
que d’un attaché régional de coopération justice en Jordanie, est un atout précieux à cet égard.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

La contribution de la mission « Justice » à la politique transversale est principalement imputée sur les actions « État-
major », « Activité normative », « Évaluation, contrôle, études et recherches » et « Gestion de l’administration centrale
» du programme 310.

Les crédits consacrés par le programme 310 à l’action extérieure de l’État sont pour l’essentiel des crédits de
personnels (T2) :
• action 2 « activité normative » : magistrats et fonctionnaires exerçant leurs fonctions en administration centrale
en lien avec les questions internationales,
• action 4 « gestion de l’administration centrale » : magistrats de liaison en poste à l’étranger ainsi que les
conseillers juridiques en ambassade. Ces crédits rémunèrent également leurs assistants de liaison, employés
à l’étranger, sous contrat de droit local.

Les dépenses relatives aux crédits de fonctionnement (HT2) permettent la mise en œuvre des moyens de
fonctionnement des magistrats en poste à l'international.

Ces crédits ont été renforcés à compter de 2015 par l’allocation de moyens exceptionnels visant à lutter contre le
terrorisme.

COORDINATION DU TRAVAIL GOUVERNEMENTAL (129)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

02 – Coordination de la sécurité et de la 3 239 189 3 379 892 3 559 968 3 396 925 3 387 824 3 518 259
défense
03 – Coordination de la politique 15 917 937 15 912 891 16 615 890 16 615 890 16 600 175 16 600 175
européenne
11 – Stratégie et prospective 3 071 076 3 123 157 3 150 959 3 171 959 3 151 620 3 172 620
15 – Mission interministérielle de lutte 1 119 610 1 119 610 1 265 467 1 265 467 1 200 000 1 200 000
contre les drogues et les conduites
addictives
Total 23 347 812 23 535 550 24 592 284 24 450 241 24 339 619 24 491 054
PLF 2017 59
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

Le programme 129 fédère les fonctions de soutien, d’état-major, de stratégie et de prospective en appui du Premier
ministre dans sa responsabilité de direction de l’action du gouvernement.

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Rattachés au chef du gouvernement pour l’assister dans les fonctions que lui confèrent les articles 20 et 21 de la
Constitution, les services du Premier ministre œuvrent à l’action extérieure de l’État, notamment au titre de deux
fonctions qu’ils assurent, celle d’état-major et celle de stratégie et prospective. Liée à la direction du gouvernement, la
première est notamment assurée par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) et le
Secrétariat général des affaires européennes (SGAE). La seconde fonction est conduite notamment par le
Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP), France Stratégie.
De plus, la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) anime et
coordonne l’action du gouvernement en matière de lutte contre les drogues et les conduites addictives. Elle élabore à
ce titre les plans gouvernementaux et veille à leur mise en œuvre. La compétence de coordination de la MILDECA
s’étend à l’ensemble des addictions avec ou sans produit, et sur l’ensemble des domaines de la politique publique. Au
plan international, la MILDECA contribue, en lien étroit avec le SGAE et le ministère des affaires étrangères et du
développement international, à l’élaboration des positions françaises en matière de lutte contre les drogues et les
conduites addictives. Elle fait valoir à l’étranger l’approche globale et intégrée de la France en la matière.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

Parmi les actions qui composent ce programme, se rattachent plus directement à l’action extérieure de l’État :

• l’action n° 2 « Coordination de la sécurité et de la défense », qui regroupe les crédits dévolus au SGDSN dont
le rôle interministériel le conduit à s’intéresser aux aspects internationaux des problématiques de défense et
de sécurité nationale ;
• l’action n° 3 « Coordination de la politique européenne » regroupant les crédits du SGAE, principalement
chargé de la coordination interministérielle sur les questions européennes ainsi que pour les activités de
l'Organisation de coopération et de développement économiques ;
• l’action n° 11 « Stratégie et prospective », qui regroupe les crédits du CGSP (France Stratégie) et des
organismes associés ;
• l’action n° 15 « Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives », qui regroupe
les crédits de la MILDECA.

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Le SGDSN est notamment en charge :


• de la coordination interministérielle relative à la lutte contre la prolifération, à la protection du patrimoine
scientifique et technologique, au processus de contrôle des exportations de matériel de guerre et de biens à
double usage ainsi qu’à la préparation des conseils de défense ;
• des appréciations de situation sur les crises en cours (bande sahélo-saharienne, Levant, terrorisme, Ukraine,
etc.) ;
• de la prospective sur les questions de sécurité et de défense ;
• de l’animation de la stratégie interministérielle ;
• de la coordination interministérielle sur les questions relatives à la défense antibalistique de l’OTAN.

Dans le domaine de l’action extérieure de l’État, le SGDSN n’a connu aucune évolution majeure entre 2015 et 2017,
que ce soit en termes de missions dévolues ou dans les moyens qui y sont consacrés.
Les crédits pris en compte regroupent des crédits de masse salariale des agents de la direction des affaires
internationales, scientifiques et technologiques du SGDSN, ainsi que les crédits de fonctionnement mis en œuvre par
cette dernière. Le SGDSN ne contribue en effet pas directement au fonctionnement d’organisations internationales.
60 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

Concernant le SGAE, sa mission de coordination interministérielle sur les dossiers européens s’étend aujourd’hui à
tous les domaines couverts par le traité sur l’Union européenne, le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne
et le traité Euratom, à l’exception de la politique étrangère et de sécurité commune qui est suivie par le ministère des
affaires étrangères et du développement international, pour autant que cette politique ne fasse pas appel à des
instruments communautaires.
Le SGAE est également compétent pour connaître des questions traitées dans le cadre d'autres institutions ou
organisations internationales (Organisation mondiale du commerce, Conférence des Nations-Unies sur le commerce et
le développement, etc.), lorsqu'elles relèvent de la compétence communautaire et font, à ce titre, l'objet d'une
coordination communautaire.

Le CGSP (France Stratégie) est une administration de mission dont la vocation est d’être le creuset des politiques
publiques. A cette fin, sa mission est d’évaluer, d’anticiper, de débattre et de proposer dans une grande variété de
domaines, grâce à des échanges continus avec les partenaires économiques et sociaux, locaux, nationaux et
internationaux.
Au sein des organismes du réseau associés à France Stratégie, et qui lui sont budgétairement rattachés, le Centre
d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) fait figure aujourd’hui de principal centre français
d’études et de recherches en économie internationale. Ses thèmes de travail portent principalement sur les projections
macroéconomiques, les questions monétaires et financières, le commerce international, ainsi que l’analyse des
économies des pays émergents. Des collaborations avec les instituts de recherche étrangers comme avec les grands
organismes internationaux (Commission européenne, Organisation mondiale du commerce, Fonds monétaire
international, Banque mondiale) lui assurent une place de premier rang sur la scène internationale et contribuent à une
présence active des recherches françaises dans les débats internationaux de politique économique.

La MILDECA soutient l'action de l’Office des Nations-Unies de lutte contre la drogue et le crime (ONUDC), par le biais
d’une contribution volontaire qui, pour l’année 2016, s'élève à 900 000 €. Cette contribution est dédiée au renforcement
des capacités nationales des pays et des régions identifiés comme prioritaires (notamment Afrique de l’Ouest,
Amérique latine et Afghanistan), en concertation étroite avec le MAEDI.
Elle contribue également aux activités menées par le Groupe Pompidou du Conseil de l’Europe dans les pays du
pourtour méditerranéen, tant avec la contribution obligatoire de 215 467 € qu’avec une contribution volontaire de
150 000 € au réseau MedNET qui promeut la coopération, l'échange et le transfert de connaissances entre ces pays.

IMPULSION ET COORDINATION DE LA POLITIQUE D'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE (112)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Attractivité économique et 7 267 955 6 605 955 6 333 855 6 333 855 6 017 162 6 017 162
compétitivité des territoires
04 – Instruments de pilotage et d'étude 1 391 656 1 391 656 803 141 803 141 1 078 071 1 078 071
Total 8 659 611 7 997 611 7 136 996 7 136 996 7 095 233 7 095 233

Méthode de calcul :

Action n°1 : montant de la subvention versée par le CGET à Business France.


Action n°4 : coût de l’emploi consacré à la coopération internationale et financement de programmes interrégionaux de
coopération territoriale européenne (CTE).

Le programme poursuit deux objectifs principaux : renforcer l’attractivité économique et la compétitivité des territoires
et en assurer la cohésion et l’équilibre. Il est mis en œuvre par les services du Commissariat général à l’égalité des
territoires (CGET).
PLF 2017 61
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

MANIÈRE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Le CGET assure conjointement avec le ministère de l’économie, de l’industrie et du numérique et le ministère des
affaires étrangères et du développement international la tutelle de Business France, opérateur du programme 112.
L’objectif de cet opérateur, issu de la fusion de l’agence française pour le développement international des entreprises
(UBIFRANCE) et de l’agence française pour les investissements internationaux (AFII), est de prospecter et d’accueillir
les investissements internationaux en France et d’assurer ainsi le lien nécessaire entre la recherche d’investissements
étrangers et l’aménagement du territoire. La prospection des entreprises étrangères vise en effet de longue date à
diversifier le potentiel économique français et à conforter les fonctions économiques des métropoles, sans oublier les
régions en mutation. L’action extérieure de Business France s’inscrit donc dans la politique d’attractivité de la France
et de ses territoires. Dans ce cadre, un des objectifs de Business France est de favoriser la création d’emplois induits
par les investissements en France d’entreprises internationalement mobiles.

En matière d’action extérieure de l’État, la contribution du CGET se compose également des crédits affectés à la
rémunération de l’emploi en charge de la coopération internationale et des relations avec Business France ainsi que
des financements accordés par l’État aux programmes interrégionaux de coopération territoriale européenne (CTE).

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

L’action 01, « attractivité économique et compétitivité des territoires », a vocation à regrouper les activités du CGET
ayant une finalité prioritairement économique visant au renforcement des atouts des territoires dans la compétition
internationale. Cette action concerne notamment :
• les aides aux entreprises ;
• le renforcement de l’attractivité des territoires auprès des investisseurs étrangers.
La contribution de cette action à la politique transversale se limite à la subvention versée à Business France.

L’action 04, « instruments de pilotage et d’étude » concerne la rémunération de l’emploi affecté à la coopération
internationale ainsi que les contreparties dues par l’État aux programmes interrégionaux CTE, les dépenses
d’animation des partenariats entre acteurs français concernés par les programmes CTE, et les dépenses
correspondant aux contrôles effectués sur la certification des dépenses éligibles aux différents programmes CTE.

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Ce programme s’appuie sur plusieurs services ou organismes liés au CGET. Les relations entre le CGET et Business
France sont encadrées par un contrat pluriannuel qui définit les objectifs et les indicateurs de performance assignés à
l’agence. Pour l'accomplissement de ses missions en France, notamment de sa mission d'accueil des investisseurs
internationaux et de suivi des projets d'investissement, Business France agit, en lien avec le Commissariat général à
l'égalité des territoires dans le cadre de ses compétences, en coopération avec les représentants de l’État dans les
régions et les collectivités et établissements territoriaux en charge du développement économique.

La coopération au niveau régional fait l'objet d'une convention pluriannuelle avec chaque région. L’agence s’appuie sur
un réseau de partenaires territoriaux parmi lesquels figurent notamment les agences régionales de développement,
afin de proposer une chaîne de compétences aux investisseurs.
62 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

ADMINISTRATION TERRITORIALE (307)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

02 – Réglementation générale, garantie 7 540 235 7 540 235 7 847 637 7 847 637 7 857 790 7 857 790
de l'identité et de la nationalité et
délivrance des titres
04 – Pilotage territorial des politiques 6 008 363 6 008 363 5 611 702 5 611 702 5 599 559 5 599 559
gouvernementales
Total 13 548 598 13 548 598 13 459 339 13 459 339 13 457 349 13 457 349

Le ministère de l’Intérieur est chargé des missions relatives à la sécurité, aux libertés publiques, au bon
fonctionnement des institutions locales et de la vie démocratique, à l’identité et à la nationalité. Il exerce ses missions
notamment à travers le réseau des préfectures et des sous-préfectures, à qui il appartient par ailleurs de mettre en
œuvre les politiques publiques de l’État et d’assurer la coordination des services déconcentrés sur l’ensemble du
territoire.

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Le programme 307 « Administration territoriale » est composé de 5 actions qui recouvrent l’ensemble des missions des
préfectures (de département, de région, de zone), des sous-préfectures, des hauts commissariats et représentations
de l’État Outre-mer.
Parmi celles-ci, deux touchent aux modalités et objectifs de l’action extérieure de l’État :
• l’action 2 « Réglementation générale, garantie de l’identité et de la nationalité, délivrance de titres », au sein
de laquelle on retrouve le rôle majeur des préfectures en matière de contrôle des titres d'identité. Cette activité
s'inscrit pleinement dans l’axe stratégique du DPT "Action extérieure de l'État" relatif à la garantie de la
sécurité des Français et la sécurité internationale.
• l’action 4 «Pilotage territorial des politiques gouvernementales », au sein de laquelle figurent les coopérations
transfrontalières opérées entre les préfectures frontalières et les pays riverains, qui concernent de nombreux
domaines tels que la protection de l’environnement, la santé, l’économie, l’aménagement du territoire ou la
lutte contre l'immigration irrégulière. Ces coopérations participent à la poursuite de la construction de l'Europe,
un des principaux axes du DPT AEE.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

Les crédits du programme 307 contribuant au DPT "Action extérieure de l’État" sont rattachés aux 2 actions
précédemment citées :
• l’action 2 « Réglementation générale, garantie de l’identité et de la nationalité, délivrance de titres». Cette
action couvre les domaines suivants : le traitement des demandes de certificats d’immatriculation des
véhicules, des cartes nationales d’identité, des passeports et la délivrance des permis de conduire, ainsi que
le droit des étrangers (demandes d’asile, de séjour, reconduites à la frontière et naturalisations).
• l’action 4 « Pilotage territorial des politiques gouvernementales ». Au travers de cette action est prise en
compte l’action des préfectures frontalières vis-à-vis des pays riverains. Outre-mer, les préfectures et
représentations de l’État participent plus directement encore à l’action extérieure de l’État.

La contribution financière du programme 307 repose sur la prise en compte d'une quote-part des effectifs et des coûts
de personnel rattachés à ces deux actions. Elle inclut également leur coût de fonctionnement.

Ne sont pas intégrés à cette évaluation les coûts liés à la mise en place de conseillers diplomatiques auprès des
préfets de région mis à disposition gratuitement par le ministère des affaires étrangères et du développement
international (MAEDI). Pour sa part, le ministère de l’intérieur pourra mettre à disposition gratuite du MAEDI des agents
pour exercer des fonctions en administration centrale lorsque des besoins spécifiques et des profils adaptés seront
identifiés (sécurité, lutte contre l’immigration irrégulière, relations avec les collectivités,…).
PLF 2017 63
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

Ces conseillers ont des frais de fonctionnement qui pèsent sur les crédits des préfectures. Au vu du peu d’ancienneté
de ce dispositif, il n’a pas été possible d’estimer le poids de ces dépenses sur le programme 307 qui ne reçoit pas de
compensation financière pour cette nouvelle charge.

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Les préfectures (de département, de région, de zone) et les sous-préfectures constituent les services de ce
programme, sous la responsabilité du Secrétaire général du ministère de l’intérieur. Le pilotage de ce réseau est
assuré par la sous-direction de l’administration territoriale, au sein de la direction de la modernisation et de l’action
territoriale.

POLICE NATIONALE (176)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Ordre public et protection de la 7 471 381 7 471 381 7 678 233 7 678 233 7 467 064 7 467 064
souveraineté
02 – Sécurité et paix publiques 17 244 415 17 244 415 17 721 842 17 721 842 17 234 453 17 234 453
03 – Sécurité routière 2 618 990 2 618 990 2 691 499 2 691 499 2 617 477 2 617 477
04 – Police des étrangers et sûreté des 4 614 126 4 614 126 4 741 872 4 741 872 4 611 460 4 611 460
transports internationaux
05 – Missions de police judiciaire et 14 902 445 14 902 445 15 315 033 15 315 033 14 893 835 14 893 835
concours à la justice
06 – Commandement, ressources 5 051 183 5 051 183 5 191 030 5 191 030 5 048 265 5 048 265
humaines et logistique
Total 51 902 540 51 902 540 53 339 509 53 339 509 51 872 554 51 872 554

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

La police nationale contribue, dans le domaine de la sécurité, à l'action extérieure de l'État par la mise en œuvre
d’actions de coopération opérationnelle, technique ou institutionnelle. Ces actions se traduisent par l’envoi de
personnels à l'étranger, pour des missions ponctuelles ou de long terme, et par l’emploi, en France, de fonctionnaires
spécialisés dans la coopération internationale.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

Toutes les actions du programme 176 participent à l’action extérieure de l’État

Créée le 1 er septembre 2010 dans un souci de mutualisation et de plus grande efficacité, la direction de la coopération
internationale (DCI) est une direction relevant de la direction générale de la police nationale, placée sous l’autorité
opérationnelle conjointe du directeur général de la police nationale (DGPN) et du directeur général de la gendarmerie
nationale (DGGN). Elle a en charge l’animation et la coordination des coopérations technique, opérationnelle et
institutionnelle des deux directions générales, à l’exception des questions relevant exclusivement des services de
renseignement. À compter du 30 septembre 2013, et dans un souci de cohérence supplémentaire, la DCI s’est vu
confier la mise en œuvre de l’ensemble de la coopération internationale technique du ministère de l’Intérieur. Elle
rassemble à ce jour 242 personnels à la direction centrale à Nanterre (129 fonctionnaires de police, 57 militaires de la
gendarmerie et 56 agents administratifs). Elle anime le réseau des 74 services de sécurité intérieure (SSI) à l’étranger,
qui compte un total de 198 personnels (151 policiers et 47 gendarmes).
64 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

Chaque SSI au sein des ambassades est dirigé par un attaché de sécurité intérieure (ASI), à la fois conseiller de
l’ambassadeur, sous l’autorité duquel il est placé, et interlocuteur privilégié des autorités de police locale. Il représente
les services du ministère de l’intérieur. Depuis l’unification du réseau, cette fonction est occupée par un fonctionnaire
de police ou un militaire de la gendarmerie. L’ASI contribue à la sécurité intérieure de la France en participant à la
détection des menaces susceptibles de peser sur le pays et en transmettant aux services concernés les informations
recueillies. Pour l'exercice de ces attributions, il est secondé par des attachés de sécurité intérieure adjoints, des
assistants de police et des officiers de liaison dont il anime et coordonne les activités.

Grâce à ce réseau, qui couvre 158 pays, la DCI propose et pilote des programmes de coopération, axés sur le
développement de l'État de droit, la diffusion des techniques de travail et d’intervention des forces de sécurité
françaises, la francophonie et la promotion des savoir-faire de l’industrie française en matière de sécurité dans le
respect des règles de la concurrence. La DCI renforce l’action de la France dans le domaine de la prévention, de la
gestion des crises et de la lutte anti-terroriste, ainsi que de la lutte contre la criminalité organisée internationale et
l’immigration irrégulière. Elle participe également à des missions d'assistance à la communauté française résidente et
conseille les entreprises françaises installées à l’étranger dans l’organisation de leur sécurité,

La coopération technique, en matière de police, consiste à concevoir, programmer et mener à bien des actions de
formation et d’assistance technique pour lesquelles un suivi et une évaluation peuvent également être assurés. La DCI
organise, grâce à des financements publics (en provenance notamment du ministère des affaires étrangères et du
développement international et de la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives
(MILDECA) du ministère de l’intérieur pour la première fois en 2016 sur le pacte de sécurité) ou internationaux (Union
européenne, Organisation internationale de la francophonie), ou bien encore grâce à l’autofinancement des États
partenaires, des séminaires, des formations et des stages dispensés par les services français à l'attention de policiers
ou gendarmes étrangers. L’ensemble des directions « métiers » de la police et de la gendarmerie participent à cette
coopération technique. Ces actions visent au renforcement des capacités de sécurité des pays partenaires et au
développement d’approches partagées. Depuis 2013, la DCI anime et coordonne également l’ensemble des activités
de coopération technique internationale du ministère, au profit du secrétariat général, de la direction générale de la
sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC), de la direction générale des étrangers en France (DGEF), de la
direction générale des collectivités locales (DGCL) et de la délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR).

En matière opérationnelle, la DCI recueille, grâce à son réseau à l’étranger, toutes les informations utiles aux services
de police et de gendarmerie français et susceptibles de contribuer à un retour en sécurité intérieure. Dans le cadre des
enquêtes judiciaires, en complémentarité avec les canaux traditionnels de coopération judiciaire (Interpol, Europol,
Schengen), elle procède à la recherche d'informations préalables à l'ouverture des enquêtes, assure la liaison avec les
policiers et gendarmes étrangers et assiste les enquêteurs et magistrats français dans l'exécution des commissions
rogatoires internationales.

En matière de coopération institutionnelle, la DCI permet :

• d’assurer un suivi de l’ensemble des travaux des instances européennes Justice-Affaires Intérieures, en
assurant la coordination des positions de la DGPN et de la DGGN. Le suivi des activités de la Commission et
du Parlement européens touchant à la coopération policière est également étroitement mené ;

• d’assurer une veille active de l’ensemble de la coopération policière menée ou débattue au sein des instances
ou organisations internationales et d’assurer le pilotage du groupe coopération policière du groupe Lyon-Rome
du G8 ;

• d’effectuer un travail de cartographie de la présence des policiers et gendarmes en poste dans toutes les
organisations internationales, afin d’assurer le suivi de la présence française et de renforcer l’influence
française dans ces instances ;

• de centraliser, dans le domaine de la gestion civile de crise, les informations relatives aux pays en crise ou en
guerre susceptibles de déboucher sur un engagement du ministère de l’Intérieur sur un théâtre extérieur et
d’autre part au suivi des théâtres où est déjà engagé le ministère. 89 policiers et gendarmes sont actuellement
déployés en individuel dans les missions de maintien de la paix de l'ONU (MINUSTAH en Haïti, ONUCI en
Côte d’Ivoire, MONUSCO en RDC, MINUSMA au Mali et MINUSCA en RCA) ou de gestion civile de crise de la
politique de sécurité et de défense commune de l’Union européenne (EULEX KOSOVO, EUCAP SAHEL
NIGER, EUCAP SAHEL MALI et EUPOL COPPS (territoires palestiniens) ;
PLF 2017 65
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

• de renforcer, pour l’ensemble des services de police et de gendarmerie, la recherche de financements


multilatéraux et notamment européens (la DCI est présente au stade de l’identification des financements, de la
formulation et de la mise en œuvre des projets). Elle sollicite l’expertise auprès des directions « métiers »
compétentes en matière de sécurité et de gouvernance au sein du ministère et apporte son concours à des
opérateurs français ou étrangers. La DCI a été très impliquée dans les discussions sur le fonds de sécurité
intérieure (FSI) police pour la période 2014-2020 et a été désignée « autorité responsable déléguée » pour la
gestion du volet police du FSI. Elle joue également un rôle significatif dans le soutien à l’exportation des
matériels de sécurité intérieure et de sécurité civile (rôle de facilitateur et de mise en relation des besoins des
forces de sécurité étrangères identifiés par le réseau des attachés de sécurité intérieure avec l’offre des
entreprises françaises dans le domaine de la sécurité, d’information et conseil aux entreprises françaises dans
l’organisation de la sécurité de leurs implantations à l’étranger).

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

En complément de l’action de la DCI, l’ensemble des directions centrales de la police nationale et la préfecture de
police de Paris collaborent à l’action extérieure de l’État.

La direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) assure la gestion des trois canaux institutionnels de coopération
judiciaire (INTERPOL, EUROPOL et SCHENGEN) au travers d’une plate-forme (Section Centrale de Coopération
Opérationnelle de Police – SCCOPOL), composée de 75 policiers, gendarmes, douaniers et agents administratifs,
auxquels il convient d’ajouter l’action menée conjointement par la cellule de représentants du ministère de la Justice
(Bureau d’Entraide Pénale Internationale -BEPI) composée de 9 personnes (6 Magistrats dont le chef du BEPI,
1 attaché d’administration centrale et 2 greffiers). En 2015 et début 2016, l’activité a été marquée par :
• une implication croissante dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et le phénomène des combattants
étrangers, tant sur le plan opérationnel (participation aux enquêtes sur les attentats) que stratégique
(contribution à l’amélioration des échanges d’informations en Europe et à l’interopérabilité des systèmes) ;
• le développement d’actions de coopération bilatérale en direction de deux partenaires prioritaires en matière
de lutte contre la criminalité organisée (Géorgie) et le trafic d’armes (Serbie) ;
• le lancement du projet pilote ADEP (Automation Data Exchange Process), qui vise à mettre en place un
dispositif de comparaison automatisée des fichiers nationaux d’antécédents de police, les demandes
d’informations étant formulées en seconde étape par les canaux habituels.

Les forces de police contribuent également à l’action extérieure de l’État par des actions de formation, au profit de la
brigade fluviale de Kinshasa ou de policiers motocyclistes au Botswana. En prévision de l’Euro 2016, un stage
thématique sur la sécurisation d’un match de football a été organisé en France. En Belgique, la France participera à un
stage de prévention de la radicalisation à l’automne 2016.

La France a également mis en place, avec ses pays frontaliers, 10 centres de coopération policière et douanière
(CCPD). Binationaux, implantés en France (4) ou dans le pays limitrophe (6), chargés de faciliter la coopération
frontalière dans la lutte contre la délinquance, l'immigration illégale et les menaces à l'ordre public, ces CCPD
comprennent des policiers, douaniers et gendarmes français (soit un total de 218 agents) et leurs homologues du pays
limitrophe (soit un total de 243 agents).

La direction centrale de la police aux frontières (DCPAF) assure la coordination du réseau des CCPD. En outre, elle
participe à des actions de coopération internationale, notamment dans le cadre de FRONTEX : participation aux
groupes de travail européens sur les faux documents, sur le suivi des accords de Schengen ou la politique des visas,
travaux avec les autorités britanniques à Londres et à Calais.
66 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

GENDARMERIE NATIONALE (152)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Ordre et sécurité publics 14 220 587 14 209 125 14 351 754 14 237 198 14 387 175 14 255 385
03 – Missions de police judiciaire et 10 818 017 10 799 695 11 121 259 10 938 139 11 286 758 11 076 091
concours à la justice
04 – Commandement, ressources 10 232 059 10 215 691 10 403 914 10 240 329 10 690 268 10 502 074
humaines et logistique
05 – Exercice des missions militaires 31 306 034 31 321 905 32 896 393 32 412 417 30 580 908 30 014 885
Total 66 576 697 66 546 416 68 773 320 67 828 083 66 945 109 65 848 435

PRÉSENTATION DE LA PARTICIPATION DU PROGRAMME Á LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Outre ses engagements opérationnels à l’étranger à travers ses missions militaires, la gendarmerie nationale inscrit
son action internationale dans le cadre de la stratégie du ministère de l’intérieur dont les axes prioritaires sont la lutte
contre la criminalité organisée, le terrorisme, l’immigration irrégulière et la cybercriminalité.
La gendarmerie nationale contribue ainsi à l’action extérieure de l’État au travers de l’axe stratégique du DPT
« garantir la sécurité des Français et la sécurité internationale ».

I-La coopération bilatérale et institutionnelle

La DCI et le réseau des services de sécurité intérieure


Cette entité anime et coordonne l’ensemble des activités de coopération technique internationale du ministère de
l’intérieur (missions de formation, d’audits ou d’études, d’échanges d’expertises, d’accueil de stagiaires, séminaires de
haut niveau), à l’exception de celles relevant exclusivement des services de renseignement.
Le réseau des services de sécurité intérieure à l’étranger (SSI) est placé sous l’autorité de la DCI qui assure le rôle
d’interlocuteur du ministère des affaires étrangères et du développement international pour le déploiement et l’emploi
des officiers de gendarmerie servant en qualité d’ASI, d’ASI adjoints (ASIA) et d'officiers de liaison. Placés de façon
permanente auprès des postes diplomatiques français, les ASI et leurs adjoints sont à la fois les conseillers des
ambassadeurs pour les questions relatives à la sécurité intérieure, et les interlocuteurs privilégiés des autorités de
gendarmerie ou de police locales. Leurs missions prioritaires sont la conception et la mise en œuvre d’actions de
coopération technique et opérationnelle, l’analyse en matière de détection précoce des risques et menaces, la
remontée de l’information et la sécurité des ressortissants français. Ils participent également au processus des
négociations européennes en relayant les positions françaises auprès des États hôtes et en apportant une analyse
opérationnelle objective des situations locales dans le cadre des discussions européennes en matière de migrations,
d’élargissement et de politique de voisinage.

Les processus européens et la coopération transfrontalière


La gendarmerie nationale concourt au développement de « l'espace de liberté de sécurité et de justice » européen, et
à la consolidation de la « politique étrangère et de sécurité commune ».
Ces engagements se traduisent en premier lieu par la participation à différentes structures de coopération policière :
• la section centrale de coopération opérationnelle de police (SCCOPOL) qui gère les trois canaux
institutionnels de coopération policière (INTERPOL, EUROPOL et SCHENGEN) et où exercent 25 gendarmes
dont 2 officiers occupant les fonctions d'adjoint au chef SCCOPOL et d'adjoint au chef d'état-major ;
• EUROPOL à La Haye (Pays-Bas) où sont positionnés 11 gendarmes dont 2 officiers : 3 affectés au bureau de
liaison France et 8 employés au sein de l'Agence ;
• les délégations françaises au conseil d'administration et aux réunions des chefs des unités nationales Europol
(délégations pilotées par la DCPJ) dont la GN est membre ;
• le groupe affaires générales et évaluations du conseil de l'Union européenne (GENVAL) où la délégation
française est conduite par un officier supérieur de la direction générale de la gendarmerie nationale ;
• INTERPOL à Lyon où la gendarmerie met à disposition 4 militaires dont 2 officiers ;
• les 10 centres de coopération policière et douanière (CCPD) dont 4 sont coordonnés par des officiers
supérieurs.
PLF 2017 67
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

En second lieu, la gendarmerie engage des unités de police judiciaire dans diverses activités internationales, telles :
• le projet européen EMPACT OPC (European Multidisciplinary Platform Against Criminal Threats « Organized
Property Crime ») « de lutte contre les atteintes aux biens commises par des groupes criminels organisés
itinérants », dont l’office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI, géré par la GN) est
« co-pilote » ;
• l’envoi d’analystes de l'Agence Europol en support des enquêtes à dimension transnationale par les offices
centraux, le service central de renseignement criminel (SCRC), la gendarmerie des transports aériens (GTA)
et certaines sections de recherche (SR).

II-Les engagements extérieurs de la France

Force armée, la gendarmerie participe aux opérations extérieures (OPEX) dans une logique de complémentarité avec
les trois armées, mais aussi à d'autres dispositifs mis en place par la communauté internationale ou par la France.
Compétente sur un large spectre missionnel, son expertise repose principalement sur :
• sa capacité à opérer dans des contextes dégradés ;
• son savoir-faire en matière de projection d'unités constituées pour la gestion civilo-militaire des crises ;
• son aptitude à servir indifféremment sous commandement militaire ou direction civile.
Dans ce cadre, la gendarmerie nationale assure des missions :
• d’accompagnement et d'appui des armées françaises : il s'agit d'une part de la gendarmerie prévôtale,
présente dans 12 pays et qui assure la police judiciaire militaire là où les armées françaises sont
prépositionnées et d'autre part de la participation à des missions pour lesquelles des technicités spécifiques
sont requises ;
• de préservation des intérêts nationaux ou internationaux. Il s’agit essentiellement d’assurer la protection d'une
partie des emprises diplomatiques françaises à l'étranger et de certains diplomates particulièrement exposés ;
• de réforme des systèmes de sécurité et de participation aux missions de maintien de la paix au sein
d'organisations internationales (renforcement et formation des forces de police locales) ;
• de participation aux interventions extérieures de secours d’urgence (sécurisation des actions humanitaires).

En 2016, la gendarmerie nationale contribue aux côtés des armées françaises, à la réalisation des engagements de la
France en République centrafricaine et au Mali. Au sein des missions conduites par des organisations internationales
(ONU, UE), la gendarmerie déploie des contingents principalement au Niger, en République de Côte d'Ivoire, en
République démocratique du Congo et au Kosovo.
En sus des militaires détachés temporairement de leurs unités, la gendarmerie nationale dispose de personnels
préparés et immédiatement disponibles, affectés au sein du groupement des opérations extérieures (GOPEX). Enfin,
sur décision des plus hautes autorités de l'État, la gendarmerie peut également mobiliser et projeter rapidement des
unités constituées, tels les pelotons ou escadrons de gendarmerie mobile.
Afin de faire face au phénomène migratoire auquel l'Europe est confrontée, l'agence européenne FRONTEX a dû
augmenter significativement le nombre d'experts déployés : depuis janvier 2016, la gendarmerie nationale contribue à
ce dispositif (15 personnels sont déployés sur différents "hotspots", en Grèce et en Italie).

IMPUTATION DES CREDITS

Les crédits dédiés à la politique transversale par le programme 152 correspondent à une partie des actions de son
projet annuel de performances : 01 « Ordre et sécurité publics », 03 « Missions de police judiciaire et concours à la
justice », 04 « Commandement, ressources humaines et logistique », et 05 « Exercice des missions militaires ».
La valorisation financière est réalisée en coûts moyens complets sur la base des effectifs agissant en faveur de la
politique transversale. Ils sont obtenus à partir des dépenses de personnel auxquelles sont ajoutés, sur une base
forfaitaire par ETPT, des coûts de fonctionnement et des crédits d’investissement tels que définis par l’exécution 2015,
la LFI 2016 et le PLF 2017. Les ETPT correspondent principalement :
• aux effectifs « employés », affectés en postes permanents à l’étranger (attaché de sécurité intérieure – ASI) et
en administration centrale (militaires à la direction de la coopération internationale – DCI) ;
• aux effectifs « déployés », sous la forme de détachements temporaires en opérations extérieures (OPEX), au
sein de la force de gendarmerie européenne (FGE) et d’unités relevant de la gendarmerie prévôtale.
68 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

SÉCURITÉ CIVILE (161)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

14 – Fonctionnement, soutien et 439 809 424 210 543 713 543 713 574 476 574 476
logistique
Total 439 809 424 210 543 713 543 713 574 476 574 476

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

Le programme 161 « Sécurité civile » comporte quatre actions, dont l’une regroupe les fonctions de soutien
administratif et logistique du programme. Cette action n° 14 « Fonctionnement, soutien et logistique » retrace les
activités d’état-major et comprend la mission des relations internationales (MRI) laquelle assure les fonctions de
support général et cherche à promouvoir :

• le concept français de sécurité civile

Les interventions de secours à l’étranger (missions d’assistance) témoignent de la qualité des capacités de projection
humanitaire reconnues à notre pays et de l’importance de son savoir-faire en matière d’expertise et d’équipements.
Outre les interventions en Europe sur des inondations et des feux de forêts, la direction générale de la sécurité civile et
de la gestion des crises (DGSCGC) a participé entre 2008 et 2015 à des opérations de rapatriement au Tchad, au
Liban et en Côte d’Ivoire. Elle est intervenue à la suite des séismes à Haïti au Japon et au Népal et en Équateur ainsi
que pour un cyclone aux Philippines. La réception de nombreuses délégations étrangères en France pour étudier
l’organisation de la sécurité civile française (en 2015 : Japon, Émirats arabes unis, Irak, Chine, Pays d’Afrique
francophone, Chili, Colombie, Afghanistan, Suisse, Tunisie, Maroc, Algérie, etc.) permet l’établissement de liens
institutionnels et opérationnels.

En matière de coopération bilatérale, l’action de la DGSCGC s’inscrit dans le cadre d’accords de coopération,
d’arrangements administratifs ou de lettres d’intention dans le domaine de la sécurité civile conclus avec plus d’une
quarantaine d’États (en 2015, avec le Luxembourg, la Chine et le Japon ainsi que l’Espagne). La coopération
transfrontalière est également très développée (secours en montagne, lutte contre les feux de forêt, inondations,
risques technologiques, NRBC, etc.) avec l’ensemble des pays limitrophes. L’ensemble des missions d’audit,
d’assistance, de formations, de conférences ou séminaires représente environ 500 actions par an dans le cadre de
financement bilatéraux ou Européens et d’autofinancement.

• l’ingénierie et les matériels français dans les secteurs de la sécurité civile

La DGSCGC concourt à la promotion de l’ingénierie de conception et de formation au profit d’auditeurs étrangers. Des
sapeurs-pompiers de divers pays viennent suivre en France une formation d’officier à l’école nationale supérieure des
officiers de sapeurs-pompiers (ENSOSP). Des actions bilatérales en matière de formation ont lieu avec de nombreux
pays (en 2015 : Pays Méditerranéens et Orientaux, Macédoine, Serbie, Slovénie, Chine, Singapour, Pays d’Afrique
francophone, Égypte, Palestine, etc.). Afin de faciliter la mise en place de projets de coopération, la DGSCGC met des
experts chefs de projet à la disposition des ambassades de France ou des autorités locales.

Ainsi, depuis août 2012, des officiers supérieurs des formations militaires de la sécurité civile (FORMISC) de la brigade
des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), du bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM) et des services
départementaux d’incendie et de secours (SDIS) conduisent les actions menées dans le cadre de la coopération
bilatérale en Algérie, Tunisie, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Maroc, Sénégal, Singapour et Pérou et
dernièrement au Bénin et au Niger. Un officier supérieur de sapeurs-pompiers est chef de projet d’un important
programme européen de mise à niveau de la protection civile chinoise et un autre est également chef d’un important
projet européen dans les pays de l’association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) pour construire et
moderniser les salles opérationnelles. De nombreux experts français partent à l’étranger pour dispenser des formations
complètes de sapeurs-pompiers en tenant compte des spécificités locales ou évaluer les besoins en matériels et en
formations.
PLF 2017 69
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

• les relations avec les organisations internationales

La DGSCGC participe au groupe « protection civile » du Conseil de l’Union européenne ainsi qu’au Comité de
Protection civile de la Commission européenne au sein de la DG ECHO. Dans le cadre du programme EUROMED, la
DGSCGC organise régulièrement des séminaires sur la prévention, la préparation des acteurs et l’assistance
opérationnelle. Elle pilote également, depuis septembre 2013, le programme de prévention, de préparation et de
réponse aux catastrophes naturelles et catastrophes causées par l'homme PPRD SUD II en Méditerranée. À l’ONU, la
DGSCGC participe aux réunions du bureau de la coordination de l’aide humanitaire (BCAH), dont la France est
membre concernant notamment, la coopération civilo-militaire, l’engagement des moyens de protection civile et la
stratégie internationale pour la réduction des catastrophes (SPIC/IDSR). Elle participe également aux groupes de
travail de l’OTAN concernant la coopération dans le domaine de la protection et des secours aux populations en temps
de paix. Enfin, la DGSCGC est chargée de mettre en œuvre le volet protection civile de l’Union pour la Méditerranée
(UpM) et participe à la réalisation d’actions concrètes dans ce cadre.

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

La politique de sécurité civile française est promue à l’étranger par le biais de la MRI qui s’inscrit dans le cadre de
l’action n°14 « Fonctionnement, soutien et logistique » de ce programme. La MRI travaille en étroite liaison avec le
réseau des attachés de sécurité intérieure et des coopérants de sécurité civile des ambassades de France à l’étranger,
la direction de la coopération internationale, le ministère des affaires étrangères et du développement international, les
partenaires d’autres pays et les organisations internationales précitées.

CONDITIONS DE VIE OUTRE-MER (123)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

07 – Insertion économique et coopération 804 088 1 058 967 1 000 000 1 000 000 954 500 954 500
régionales
Total 804 088 1 058 967 1 000 000 1 000 000 954 500 954 500

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

La finalité du programme 123 est d’améliorer les conditions de vie des populations ultramarines. Cette amélioration se
base sur l’activation de trois principaux leviers :

• la facilitation de l'accès au logement ;


• la participation à l’aménagement des territoires ;
• la concrétisation du principe de continuité territoriale.

L’amélioration des conditions de vie se traduit également par la définition d’un environnement sanitaire, économique,
social et culturel adapté et l’insertion de chaque territoire dans son environnement régional.

Le programme 123 contribue à l’axe 4 « Assurer le rayonnement de la France » du DPT Action extérieure de l’État.
En 2015, le montant des crédits consacrés au financement de projets dans le cadre des fonds de coopération
régionale s’est élevé à 0,8 M€ en AE et 1 M€ en CP. Ils étaient de 1 M€ en AE/CP en LFI 2016 et sont prévus à
hauteur de 0,95 M€ en PLF 2017.
70 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

Dans le cadre de l’action n°07 « Insertion économique et coopération régionale », ce programme vise à favoriser
l’intégration et l’insertion économique des départements et collectivités d’outre-mer dans leur environnement régional
tout en affirmant la présence française dans ces zones. Il s’agit notamment d’inciter les collectivités à réduire leur
isolement et à développer les échanges avec leurs voisins ainsi que de participer à la valorisation et au rayonnement
du savoir-faire français.

La réalisation de cet objectif passe d'une part par l’intégration régionale des départements et collectivités d’outre-mer
et, d'autre part, par la défense de leurs intérêts dans le cadre international.

Les départements et régions d’outre-mer doivent produire un effort d’adaptation très important dans le cadre des
échanges économiques avec les pays de leur zone géographique, notamment les pays avec lesquels l’Union
européenne a conclu des accords de partenariat économique (APE) complet (Zone Caraïbes) en 2008 ou partiels
(Zone Océan Indien : APE Afrique de l’Est, Afrique Australe, Afrique Orientale et Australes) en 2009.
Depuis 2010, deux nouveaux accords (UE/Pérou/Colombie et UE/Amérique centrale) qui intéressent l’économie
agricole des DOM ont été signés. Le gouvernement suit les négociations en cours sur le MERCOSUR afin de s’assurer
de la prise en compte des spécificités des DOM dans cet accord.

Dans le même temps, les trois programmes opérationnels de coopération territoriale européenne (CTE) « Interreg »
pour la période 2007-2013 (« Caraïbes », « Guyane/ Brésil/ Surinam » et « Océan indien ») gérés par les régions et
élaborés en partenariat entre l’État, et dotés de 96 millions d’euros de fonds européens (FEDER) sur cette période -
ont permis de mettre en place des coopérations notamment dans le champ économique.

Pour la programmation 2014-2020, le montant des crédits destinés à la CTE s’élève à 168 millions d’euros. Cette
enveloppe est répartie entre cinq programmes de coopération territoriale comprenant les trois de la précédente
programmation (Caraïbe, Guyane et Océan Indien) auxquels viennent s’ajouter deux nouveaux espaces (Saint-
Martin/Sint Maarten et Mayotte/Comores/Madagascar) dont l’État est autorité de gestion.

Les programmes 2014/2020 sont essentiellement fléchés vers la compétitivité des entreprises, la capacité de réponse
aux risques naturels, la protection et la valorisation de l’environnement naturel et culturel, les problématiques
communes de santé publique, le développement des énergies renouvelables et le renforcement du capital humain.

Les fonds européens mobilisés au titre des programmes Interreg cofinancent les projets jusqu’à 85 %, les montants
restants étant financés par les conseils régionaux, l’État et le secteur privé, au titre des contreparties nationales.

Les Fonds de coopération régionale du ministère des outre-mer jouent comme effet de levier dans le cadre des
programmes Interreg Territoriales insérés à l’occasion de la loi d’orientation pour l’outre-mer (LOOM) du 13 décembre
2000.

Pour l’exercice 2015, des projets ont été prioritairement soutenus dans les domaines économiques, de l’éducation, de
la santé et de l’environnement, notamment :

En 2014, la XI e Conférence de coopération régionale zone Antilles-Guyane s'est tenue les 6 et 7 novembre 2014 en
Martinique. En 2016, la Ministre des outre-mer a participé à la XII e Conférence de coopération régionale zone Antilles-
Guyane dont elle a ouvert et clos les travaux. Cette Conférence, réunie les 31 mars et 1 er avril 2016 en Guyane, vise à
favoriser le développement économique, social et culturel des territoires et mobilise les différents acteurs de la
coopération de la zone que ce soient les collectivités des outre-mer, les Ambassades notamment du plateau des
Guyanes et des Caraïbes, ou encore l'Union européenne.

GUADELOUPE :
1. Projet de coopération santé caraïbes - « Étude de faisabilité » pour identifier les secteurs concernés par la
mise en place de partenariats et par une évaluation de « l’offre de santé » dans le bassin de la Caraïbe ;
2. Réseau caribéen pour la prévention et le contrôle des maladies émergentes du bananier ;
PLF 2017 71
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

3. Projet banabio pour proposer de nouveaux modes de cultures en vue de réduire l'usage de pesticides dans les
plantations de bananes plantains ;
4. Mission de formation d’étudiants en physique et aux métiers de l’environnement à l’ENS HAITI ;
5. Étude de faisabilité pour la réhabilitation de sept fermes agricoles dans le département de Grande Anse et
identification des activités créatrices d'emploi pour la population haïtienne ;
6. Identification et production des matériaux innovants issus de la biomasse pour la dépollution des eaux usées
en Haïti ;
7. Création d'une lettre d'information de la Caraïbe en trois langues afin de faire connaître les données
économiques et actualités susceptibles d'intéresser les acteurs économiques de la Caraïbe ;
8. Étude de faisabilité pour la structuration d’un projet de filière de production et de commercialisation de cacao
bio et équitable en partenariat avec une coopérative de petits producteurs d’Haïti de la région de la Grand’Anse ;
9. Étude de faisabilité du projet Essor d’Haïti par la formation dont l'objectif est d'aider à la structuration de la
Chambre des métiers et de l'artisanat d'Haïti ;
10. Création d'un centre de formation et d'application en milieu rural à l'attention de jeunes et d'adultes haïtiens ;
11. Projet "72h d’autonomie" en cas de risque naturels pour mieux préparer les populations de la Désirade, de la
Dominique et de Sainte-Lucie à faire face à une situation de catastrophe naturelle ;
12. Formation à la gestion de projet de 20 personnes à Haïti afin de développer les actions touristiques.

GUYANE :
1. Mission de coopération entre Universités du plateau des Guyanes : échange des cartes de formation et des
thématiques de recherche entre les universités de Guyane et de Paramaribo ;
2. Rencontre de la communauté scientifique en Amazonie pour échanger sur les avancées scientifiques
concernant les écosystèmes côtiers sous influence de l'Amazone. Cet événement est organisé à l'intention des
scientifiques et des gestionnaires et usagers du littoral et du public guyanais concerné.

MARTINIQUE :
1. Projet visant à fédérer les entreprises martiniquaises afin de bénéficier des opportunités commerciales que
représente la Floride du Sud (création d'un point de contact, partenariats entre les institutions et les universités de
Floride et des Antilles) ;
2. Étude comparative des filières caféicoles au Costa Rica afin de proposer de nouveaux outils et procédés de
culture conformes au développement durable ;

3. Mise en place d'une plate-forme de jumelage électronique et de e-learning.

LA REUNION :
1. Mission d'animation et de développement du territoire (EPLEFPA de Saint-Joseph) ;
2. Renforcement des enseignements en français au "Seychelles Tourism Academy" (CIEP) ;
3. Édition d’ouvrage « Patrimoine et tourisme en Indianocéanie » (C.O.I) ;
4. Étude préalable pour la mise en œuvre d’une filière de tri et de la valorisation des déchets de la Ville de
Victoria / Mise en place d’un site pilote (Commune de La Possession) ;
5. Appui pour la mise en place d’un service de gestion des déchets à Sainte-Marie (Interco TCO) ;
6. Appui à la mise en place d’une filière agricole aux Comores (DAAF) ;
7. Étude changement climatique (Météo France).

Par circulaire du 14 mars 2016 du ministère des outre-mer, il a été demandé aux préfets de privilégier les projets qui
s’inscrivent dans la durée et dans les champs du développement économique, de la protection de l’environnement et
de la santé.

Enfin, des crédits de fonctionnement sont destinés à financer la participation de délégations françaises à des réunions
ou des organisations permettant de faire valoir et défendre les intérêts des collectivités d’outre-mer dans leur
environnement géographique ou de favoriser une stratégie de coopération régionale.
72 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

SERVICES ET OPERATEURS PARTICIPANT A LA MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME

Parmi les acteurs, il convient de citer en premier lieu le comité de gestion, organe décisionnel et collégial présidé par le
Préfet qui fixe la stratégie locale d’intervention du fonds chaque année en cohérence avec les orientations du ministère
des outre-mer. Les préfectures d’outre-mer instruisent les dossiers (bureaux de la coopération régionale). Les
ambassades et les collectivités locales (régions, villes, départements) jouent également un rôle important dans la
promotion et la mise en place des projets de coopération régionale. Il convient enfin de citer les trois ambassadeurs de
zone :
• l’Ambassadeur, Secrétaire permanent pour le Pacifique, représentant permanent de la France auprès de la
communauté du pacifique et du programme régional océanien de l’environnement ;
• l’Ambassadeur, délégué à la coopération régionale dans la zone de l’océan indien ;
• l’Ambassadeur, délégué à la coopération régionale dans la zone Antilles-Guyane.

SOUTIEN DE LA POLITIQUE DE L'ÉDUCATION NATIONALE (214)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

05 – Action internationale 152 246 174 15 263 599 10 201 015 10 201 015 13 778 608 13 778 608
Total 152 246 174 15 263 599 10 201 015 10 201 015 13 778 608 13 778 608

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Le programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale » regroupe les moyens concourant de manière
transversale à la mise en œuvre des programmes de la mission enseignement scolaire relevant du ministère de
l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
L’action 05 de ce programme, pilotée par la délégation aux relations européennes et internationales et à la coopération
(DREIC) et le Centre international d’études pédagogiques (CIEP), concerne l’action internationale.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

L’action 05, consacrée à l’action internationale du MENESR, poursuit les objectifs suivants :

Coordonner :
1. les politiques européenne, internationale et de coopération du ministère ;
2. le développement des liens, des échanges et de la coopération avec les systèmes scolaires étrangers ;
3. l'élaboration des axes d'une stratégie européenne et internationale en matière d'enseignement scolaire, en
concertation avec les directions et services du ministère et des établissements publics à vocation
internationale qui lui sont rattachés, dans le cadre des orientations données par la ministre ;
4. appuyer les services déconcentrés dans le domaine des relations européennes et internationales.

Contribuer :
1. à l'ouverture internationale du système éducatif français, à sa valorisation à l'extérieur des frontières et au
développement de la francophonie ;
2. à la préparation des accords bilatéraux et à l’élaboration des projets conduits dans le cadre des organisations
européennes ou internationales compétentes ;
3. à la préparation des positions du ministère et à sa représentation, en accord avec les directions concernées,
dans les instances et rencontres internationales, notamment dans les conseils et comités européens de
l'éducation ;
4. à la mise en œuvre de cette stratégie et à son suivi, notamment dans le cadre des instances interministérielles
5. au fonctionnement du CIEP qui fournit un appui à l’enseignement et à la diffusion de la langue française dans
le monde ;
PLF 2017 73
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

6. au recueil et à la synthèse des analyses et des informations sur les systèmes éducatifs étrangers et la
dimension internationale des politiques d'éducation et de formation en apportant, notamment, son concours à
la direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO) pour la liaison avec les partenaires étrangers
concernant les dispositifs d'enseignement international.

Ces objectifs couvrent des missions qui s’inscrivent dans le cadre de l’ action extérieure de l’État :

- La poursuite des relations bilatérales européennes, et notamment du partenariat franco-allemand : « un exemple de


réussite » :

Dans le cadre de la politique de l’enseignement des langues vivantes étrangères (LVE), la priorité est donnée à la
pratique orale par les élèves pour favoriser leur mobilité. Le programme franco-allemand d’échanges d’élèves en
formation professionnelle initiale et continue, dont la mise en œuvre a été confiée au secrétariat franco-allemand (SFA)
de Sarrebruck, bénéficie d’un fort soutien financier de la DREIC dans le cadre d’une convention intergouvernementale.

- Des actions de coopération et le développement de partenariats prometteurs, à travers le monde :

- avec l’Amérique du Nord :

Deux initiatives majeures de la DREIC s’inscrivent dans une stratégie élargie qui tend à favoriser l’ouverture
internationale de l’enseignement scolaire, à travers des appels à projets annuels : la mise en œuvre d’accords de
partenariats éducatifs entre académies et États américains (21). De la même façon, sont également encouragés par la
DREIC, l’émergence et le développement de coopérations franco-canadiennes d’excellence dans les domaines de la
gouvernance et du pilotage des établissements scolaires et des structures administratives, contribuant ainsi à la
formation continue des cadres éducatifs sur les principaux défis actuels, tels que la lutte contre les inégalités et les
discriminations, la lutte contre le décrochage et l’entrée de l’école dans l’ère numérique.

- avec des pays d’Asie dont des pays BRICS (l’Inde et la Chine) :

• poursuite de la coopération entre la France et le Japon, via l’association Les amis du réseau franco-japonais
des lycées-Colibri (organisation d’échanges de lycéens) ;
• accueil et stage de perfectionnement linguistique d’élèves taïwanais admis en CPGE scientifique organisés
par le centre d’approches vivantes des langues et des médias (CAVILAM) ;
• en partenariat avec le lycée Louis le Grand notamment, suivi de la filière scientifique d’excellence au lycée
français de Pondichéry ;
• promotion des sections internationales de chinois en France et des sections pilotes de langue française, en
Chine avec mise à disposition réciproque d’enseignants.

- avec le Brésil :

Mise en œuvre de projets sectoriels menés par les établissements (mobilité et accueil), dans le cadre du partenariat
stratégique entre la France et le Brésil.

- Représentation de la France dans les instances multilatérales, promotion et ouverture internationale du système
éducatif :

Au niveau international, la DREIC prend en charge les coûts des enquêtes internationales « Programme for
international student assessment » (PISA) et « Indicators of education systems » (INES) de l’organisation de
coopération et de développement économiques (OCDE) : ces indicateurs de l’éducation permettent aux pays membres
de mieux appréhender les richesses et les faiblesses de leur système éducatif à la lumière des performances des
autres pays et de répondre aux besoins d'informations sur la performance des élèves qui soient comparables au
niveau international, en lecture/écriture, mathématiques et sciences. La DREIC soutient, par ailleurs, la coordination et
l’animation du réseau français des écoles associées à l’UNESCO par la commission nationale française pour
l’UNESCO (CNFU) ainsi que l’élaboration de son rapport sur l’agenda mondial pour l’éducation post-2015.
74 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

Le MENESR apporte également son appui financier à des actions européennes et internationales de l’académie des
sciences, concernant l’enseignement des sciences et notamment le développement de réseaux tels que « All european
academies » (ALLEA), « African-European-Mediterranean academies for science education » (AEMASE), ainsi qu’une
mission pédagogique en Haïti, dans le cadre du programme « Pour la transformation de l’enseignement en Haïti ».
- Aux niveaux européen et national, la DREIC contribue au fonctionnement et au programme d’activités de l’agence
européenne pour l’éducation adaptée et inclusive qui constitue une plateforme de coopération entre professionnels et
responsables, sur les modalités et les pratiques de l’éducation des élèves à besoins particuliers. L’institut national
supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés
(INSHEA) participe à ces activités.
De plus, le cofinancement alloué par la DREIC à l’agence ERASMUS + France / Éducation Formation donne les
moyens à l’équipe nationale des experts ECVET (European credit system for vocational education and training) de
poursuivre ses activités d’information sur le cadre méthodologique ECVET et de conseils relatifs à la mise en œuvre du
système européen de crédits d’apprentissage pour l’enseignement et la formation professionnels en France.
En outre, la DREIC contribue au programme de formation continue du personnel éducatif (Pestalozzi).
Enfin, pour tenir compte des dimensions internationales de l’enseignement actuel et permettre aux élèves de valoriser
davantage leurs compétences bilingues et multiculturelles, la DREIC confie au CIEP la préparation et la supervision
d’épreuves spécifiques orales dans le cadre de l’organisation des épreuves du baccalauréat, option internationale
britannique, américain, japonais, chinois et au Service inter-académique des examens et concours (SIEC),
l’organisation des épreuves écrites.
La DREIC apporte aussi son concours aux actions innovantes d’ouverture internationale des établissements scolaires
dont le thème fédérateur est « les valeurs de la République » (solidarité, lutte contre les pratiques discriminatoires,
citoyenneté européenne et mondiale).

- La francophonie, un axe essentiel de la politique ministérielle :

La DREIC a contribué à la promotion de la langue française et de la francophonie, en finançant des actions d’éducation
et de formation, mises en place par les organisations suivantes :
• l’association internationale des maires francophones (AIMF) : la création d’un centre d’informations dans un
établissement scolaire au Rwanda vise, au-delà de la diffusion de la langue française, à valoriser l’action de la
France et à promouvoir l’ingénierie française, en favorisant le développement des technologies de
l’information et de la communication ;
• la conférence des ministres de l’éducation des États et gouvernements de la francophonie (CONFEMEN) : la
contribution à l’organisation de son bureau et de la conférence ministérielle relative au programme d’analyse
des systèmes éducatifs (PASEC) est destinée, entre autres, à soutenir la mise en œuvre des politiques
éducatives des États et gouvernements, et plus particulièrement, d’orientations pour la réalisation de
l’éducation inclusive et de qualité pour tous (EIQPT) ;
• la fédération internationale des professeurs de français (FIPF) qui met à disposition des ressources
pédagogiques et organise une formation centrée sur la gestion et la gouvernance des associations et sur les
enjeux de politique linguistique en lien avec l’enseignement de la langue française, dans le souci de
plurilinguisme et de la mutualisation des savoirs et des compétences au niveau mondial.

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Les services et opérateurs participant à l’action extérieure de l’État sont communs aux programmes 140
« Enseignement scolaire public du premier degré », 141 « Enseignement scolaire public du second degré », 230 « Vie
de l’élève » et 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale ».

La direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO), en lien avec la délégation aux relations européennes et
internationales et à la coopération (DREIC), coordonne les échanges et la coopération avec les systèmes scolaires
étrangers.

Le Centre international d’études pédagogiques (CIEP) est l’un des opérateurs qui contribue à l’ouverture et au
rayonnement internationaux du système éducatif.
PLF 2017 75
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

ENSEIGNEMENT SCOLAIRE PUBLIC DU PREMIER DEGRÉ (140)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Enseignement pré-élémentaire 196 764 196 764 200 554 200 554 200 793 200 793
02 – Enseignement élémentaire 4 409 083 4 409 083 4 429 915 4 429 915 4 435 053 4 435 053
04 – Formation des personnels 1 202 400 1 202 400 1 210 180 1 210 180 1 232 420 1 232 420
enseignants
Total 5 808 247 5 808 247 5 840 649 5 840 649 5 868 266 5 868 266

MANIERE DONT LE PROGRAMME CONTRIBUE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Dans le domaine de l’action extérieure de l’État, le programme 140 de la mission « Enseignement scolaire » définit et
conduit une politique de coopération européenne et internationale dans les domaines éducatifs en développant les
échanges et la coopération avec les systèmes scolaires étrangers et en œuvrant à une politique d’ouverture
internationale des écoles.
Par ailleurs, l’enseignement des langues dès l’école primaire constitue l’une des priorités du ministère de l’éducation
nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (MENESR), et est un outil indispensable à la mobilité des
élèves et des personnels.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES


• Action 02 : la rémunération des assistants étrangers de langues vivantes permet d’accueillir des étudiants
étrangers en France pour une période de 6 à 7 mois dans les établissements du premier degré ;
• Actions 01, 02 et 04 : les actions en faveur de la mobilité (accord franco-britannique portant sur des actions de
coopération éducative entre les deux pays, programme franco-allemand d’échange) permettent à des élèves,
à des enseignants et à des responsables éducatifs de développer des échanges sur des thèmes d’intérêt
commun en particulier grâce à des partenariats académiques.

Par ailleurs, la direction générale de l’enseignement scolaire exerce la tutelle pédagogique des établissements français
à l’étranger (écoles, collèges et lycées) par le biais de la procédure de l’homologation des établissements français à
l’étranger et de la formation des enseignants et des personnels d’encadrement. Par ce biais, le MENESR reconnaît la
conformité de l’enseignement dispensé aux programmes français et à l’organisation pédagogique et éducative des
établissements scolaires français.

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN EN OEUVRE DU PROGRAMME


Cf programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale ».

ENSEIGNEMENT SCOLAIRE PUBLIC DU SECOND DEGRÉ (141)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Enseignement en collège 4 488 888 4 488 888 4 476 005 4 476 005 4 481 339 4 481 339
02 – Enseignement général et 12 640 186 12 640 186 12 596 797 12 596 797 12 650 813 12 650 813
technologique en lycée
03 – Enseignement professionnel sous 1 010 683 1 010 683 1 011 887 1 011 887 1 013 093 1 013 093
statut scolaire
06 – Besoins éducatifs particuliers 9 105 9 105 9 116 9 116 9 127 9 127
Total 18 148 862 18 148 862 18 093 805 18 093 805 18 154 372 18 154 372
76 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

MANIERE DONT LE PROGRAMME CONTRIBUE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Le ministère chargé de l’éducation nationale vise à travers le programme 141 de la mission « Enseignement scolaire »
les mêmes priorités que le programme « Enseignement scolaire public du premier degré » (140).

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

• Actions 01, 02 et 03 : la rémunération des assistants étrangers de langues vivantes permet l’accueil
d’étudiants étrangers rémunérés en France pour une période de 6 à 7 mois dans les établissements du
second degré ;

• Action 02 : les actions en faveur de la mobilité (accord franco-britannique portant sur des actions de
coopération éducative entre les deux pays) permettent à des élèves, à des enseignants et à des responsables
éducatifs de développer des échanges sur des thèmes d’intérêt commun en particulier grâce à des
partenariats académiques ; des interventions peuvent avoir lieu également dans les collèges et lycées
d’enseignement général, technologique et professionnel.

Par ailleurs, la direction générale de l’enseignement scolaire exerce la tutelle pédagogique des établissements
français à l’étranger (écoles, collèges et lycées) par le biais de la procédure de l’homologation des
établissements français à l’étranger et de la formation des enseignants et des personnels d’encadrement. Par
ce biais, le MENESR reconnaît la conformité de l’enseignement dispensé aux programmes français et à
l’organisation pédagogique et éducative des établissements scolaires français.

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN EN OEUVRE DU PROGRAMME


Cf programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale ».

VIE DE L'ÉLÈVE (230)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

04 – Action sociale 470 053 470 053 430 000 430 000 560 000 560 000
Total 470 053 470 053 430 000 430 000 560 000 560 000

ACTION SUR LAQUELLE LES CREDITS SONT IMPUTES

L’action 04 « Action sociale » comporte un programme qui finance des bourses permettant à des lycéens, en priorité
élèves bénéficiant de bourses au mérite, de passer un an dans un établissement français de l’étranger dans 5 pays
européens (Allemagne / Munich, Angleterre / Londres, Autriche / Vienne, Espagne / Madrid et Barcelone et Irlande /
Dublin).

Les bénéficiaires de ces bourses – en moyenne 35 à 40 – sont choisis, chaque année, après consultation d’une
commission ministérielle parmi les candidats proposés par les recteurs d’académie. Les chefs d’établissement doivent
susciter des candidatures parmi les élèves présentant les conditions de scolarité requises et dont le comportement, les
aptitudes et les résultats scolaires permettent d’escompter qu’ils tireront profit d’une année de scolarité à l’étranger. Le
montant annuel de la bourse est calculé en fonction des situations familiales.
PLF 2017 77
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

Ce programme permet à des élèves issus de milieux moins favorisés ou n’ayant pas accès à un environnement culturel
diversifié de découvrir un environnement scolaire exigeant, de bénéficier d’une orientation plus ambitieuse, et au-delà
de faire l’expérience de l’immersion dans une autre culture en même temps que d’une certaine autonomie.

Ce dispositif d’ouverture internationale pour les élèves les plus méritants dans les établissements du réseau français à
l’étranger est unique et représente un atout majeur pour la mobilité des jeunes en Europe.

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN EN OEUVRE DU PROGRAMME

Cf, programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale ».

FORMATIONS SUPÉRIEURES ET RECHERCHE UNIVERSITAIRE (150)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

15 – Pilotage et support du programme 9 222 345 9 222 345 9 557 752 9 557 752 9 550 000 9 550 000
Total 9 222 345 9 222 345 9 557 752 9 557 752 9 550 000 9 550 000

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

À travers sa double vocation d’enseignement supérieur et de recherche, le programme 150 (P 150) « Formations
supérieures et recherche universitaire » contribue à l’action extérieure de la France en renforçant, notamment,
l'insertion de la France dans l’espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche, ce qui constitue une
priorité gouvernementale constante.

A ce titre, le processus intergouvernemental de Bologne, qui réunit 48 pays, vise à approfondir un véritable espace
européen de l'enseignement supérieur qui facilite la mobilité des étudiants et des enseignants-chercheurs, promeuve la
qualité et soit lisible et attractif vis-à-vis du reste du monde. La France organisera la conférence ministérielle en 2018.
Elle succède à l’Arménie et assure, pour la période 2015-2018, la vice-présidence de l’instance intergouvernementale
chargée du suivi du processus (BFUG), ainsi que le portage du secrétariat de Bologne.

Pour l'Union européenne, l’enseignement supérieur constitue également un axe majeur pour sortir de la crise.
Ainsi, la Stratégie Europe 2020 qui vise à instaurer une « croissance intelligente, durable et inclusive » se donne
notamment pour ambition de contribuer à moderniser l'enseignement supérieur européen afin d'améliorer les
conditions de l’innovation et de la recherche, d'accroître les niveaux d’éducation et de favoriser l’inclusion sociale.
Dans cette perspective, elle fait figurer parmi ses grands objectifs politiques de porter à au moins 40 % la proportion
des Européens âgés de 30 à 34 ans « à un diplôme de l’enseignement supérieur ou à un niveau d’études équivalent »
à l'horizon 2020. La France a atteint cet objectif avec un taux de 44 %. Son objectif national est donc plus ambitieux,
puisqu'il est de 50 % (pour les 17-33 ans) à l’horizon 2020.

Les programmes et les instruments ministériels d’incitation à la coopération en matière d’enseignement supérieur sont
nombreux. Ainsi le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (MENESR), en
lien avec les opérations menées par le ministère des affaires étrangères et du développement international (MAEDI) à
travers le programme 185 « Rayonnement culturel et scientifique » poursuit l’objectif prioritaire, en matière de
coopération du système d’enseignement supérieur français avec les pays tiers, de favoriser l’émergence de cadres
institutionnalisés de coopération et créer des synergies entre les actions à l’international des différentes conférences
représentatives des établissements d’enseignement supérieur français : Conférence des présidents d’université (CPU),
Conférence des directeurs d’écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI), Assemblée des directeurs des instituts
universitaires de technologie (ADIUT).
78 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

Il s’agit d’apporter au plus grand nombre d’étudiants un niveau de connaissance et de qualification élevé, reconnu au
plan national et de favoriser leur insertion professionnelle.

La Stratégie nationale de l’Enseignement supérieur (StraNES), dont l’élaboration est prévue par la loi du 22 juillet 2013
sur l’enseignement supérieur et la recherche et dont les 40 propositions ont été présentées en septembre 2015, inclut
cette dimension comme l’un de ses cinq axes stratégiques, intitulé « développer la dimension européenne et
l’internationalisation de notre enseignement supérieur ». L’objectif de doubler, d’ici 2025, les mobilités entrantes et
sortantes est notamment affirmé, permettant à la fois d’accueillir les talents étrangers et de former nos étudiants à
mieux s’insérer dans un monde complexe et globalisé.

Le programme 150 vise aussi par la recherche universitaire au développement de la formation en imbrication étroite
avec les organismes de recherche, et à la constitution d’un pôle de référence de recherche scientifique et
technologique français de niveau mondial.

En effet, l’activité de recherche est aujourd’hui de plus en plus internationalisée et la capacité pour un pays d’attirer les
meilleurs chercheurs étrangers est devenue un enjeu essentiel pour maintenir le dynamisme de sa recherche.
L’objectif est d’encourager les partenariats et les échanges entre établissements de recherche français et étrangers
afin d’offrir aux chercheurs étrangers des opportunités au sein de notre dispositif de recherche et d’enseignement
supérieur.

La construction de l’espace européen de la recherche décidée par les chefs d’État des pays membres de l’Union
Européenne aux sommets de Barcelone et de Lisbonne constitue aujourd’hui un débouché stratégique de toute
politique nationale dans le domaine de la recherche. C’est à l’échelle de l’Europe que la science française pourra tenir
son rang dans la compétition internationale, en renforçant ses partenariats avec les institutions scientifiques des pays
membres tout en participant au développement des nouveaux instruments de la politique européenne visant à conforter
ses meilleurs atouts.

La délégation aux relations européennes et internationales et à la coopération (DREIC) du ministère de l’éducation


nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (MENESR), ainsi que la mission Europe et international pour
la recherche, l’innovation et l’enseignement supérieur (MEIRIES), placée sous la responsabilité conjointe de la
direction générale de la recherche et de l’innovation (DGRI) et de la direction générale de l’enseignement supérieur et
de l’insertion professionnelle (DGESIP) du MENESR mobilisent les crédits du programme qui lui sont attribués, au
service d’une politique ministérielle de pilotage d’objectifs nationaux de coopération universitaire et scientifique.

Les objectifs, définis en relation avec le ministère des affaires étrangères et du développement international (MAEDI),
sont de favoriser l’émergence de cadres institutionnalisés de coopération et de soutenir des politiques de coopération
entreprises en particulier par les universités et leurs composantes, les instituts universitaires de technologie ainsi que
par les écoles d’ingénieurs.

Mais les établissements d’enseignement supérieur mobilisent également dans le cadre de leurs politiques
internationales, les moyens budgétaires issus du programme 150 qui leur ont été délégués globalement par la
DGESIP.

Les principales actions ainsi développées sont les suivantes, en Europe et à l’international :

• formations doctorales conjointes et diplômes en partenariat international (cotutelles de thèse et masters


conjoints ou doubles masters) plus particulièrement avec les universités de quelques grands pays européens,
avec l’objectif de promouvoir des formations bilatérales de haut niveau, fortement intégrées et impliquant une
mobilité étudiante. Les plus importants de ces projets binationaux sont portés notamment par l’université
franco-allemande (UFA) qui est un réseau de 185 établissements français et allemands proposant 176 cursus
intégrés en licence et en master ou des programmes de soutien à la mobilité de jeunes chercheurs. Plus de
48 000 étudiants, doctorants et jeunes chercheurs ont été accueillis dans des programmes soutenus par l’UFA
depuis sa création en 1997. Un dispositif comparable mais d’ambition et d’ampleur nettement plus modestes,
existe avec l’université franco-italienne, créée en 1998 et dont la gouvernance a été réformée en 2014 pour
plus d’efficacité. Sur le même principe, une université franco-espagnole, portée par la CPU et son homologue
PLF 2017 79
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

espagnole, pourrait voir le jour courant 2016. Il s’agirait de disposer d’un instrument de coopération global et
structurant avec l’un de nos principaux partenaires européens. Par ailleurs, le MENESR en liaison avec le
MAEDI soutient des formations en partenariat à l’international par le moyen d’appels à projets avec certains
pays européens. A titre d’exemple, suite à la visite du Président de la République en Grèce en octobre 2015,
un nouveau programme de soutien à la mobilité à la jeunesse grecque, destiné à accueillir des étudiants de
niveau master et doctorat en France, a été lancé en 2016 avec un cofinancement du MENESR. Cette volonté
d’encourager des mobilités européennes de qualité conduit également le MENESR et/ou les conférences
représentatives à passer des conventions facilitant la reconnaissance des diplômes avec les pays qui le
souhaitent.

• réseaux universitaires entre la France et les pays partenaires, en lien avec des programmes de coopération
du MAEDI. La mise en place de filières universitaires francophones au sein de grandes universités étrangères
constitue également un axe important de partenariat (Egypte, Maroc). La réalisation de l’université des
sciences et des technologies de Hanoï (USTH) constitue un exemple majeur de développement d’une
université en partenariat avec un consortium d’établissements d’enseignement supérieur et d’organismes de
recherche français. Elle est adossée à la mise en œuvre de masters dans six domaines scientifiques et à la
création d’unités mixtes internationales pour la recherche partenariale entre le Vietnam et la France. Des
coopérations renforcées avec des réseaux d’établissements permettent d’approfondir des partenariats
(programmes ECOS et COFECUB avec l’Amérique Latine, formations universitaires en Algérie…). L’objectif
de renforcement des coopérations universitaires avec l’Amérique du Nord se traduit notamment par une
participation au French American Cultural Exchange (FACE), par le soutien de la coopération universitaire
avec le Québec (Conseil franco-québécois de coopération universitaire), par le maintien des appuis à la
Commission franco-américaine d’échanges universitaires et culturels (CFA) ;

• formations d’ingénieurs: en Amérique latine, les programmes « FITEC » (permettant de développer des
partenariats, en terme de formation, entre les écoles d’ingénieurs françaises et leurs homologues dans les
pays d’Amérique du Sud) ont permis de développer des formations croisées d’ingénieurs sur la base de
partenariats en réseau, comme le programme BRAFITEC qui a pu échanger jusqu’à plus de 1000 étudiants
brésiliens et 350 élèves-ingénieurs français. Son modèle est le même avec le Mexique (MEXFITEC),
l’Argentine (ARFITEC) et pourrait être repris avec la Colombie, après l’avoir été pendant quelques années
avec le Chili. En Asie, le MENESR aide également au démarrage de l’exportation des formations d’ingénieurs
soit sous la forme de création d’antennes d’établissements à l’étranger : (École centrale à Pékin ; institut sino-
européen d'ingénierie de l'aviation (SIAE) à Tianjin ; école de formation d’ingénieurs nucléaires à Canton ;
université de technologie à Shanghai adossée au réseau des UT) ; soit sous la forme de coopérations entre
consortiums d’écoles françaises et étrangères (Programme de Formation d’Ingénieurs d’Excellence au
Vietnam – PFIEV) ;

• formations professionnalisantes supérieures courtes : le MENESR contribue par des subventions à l’action
internationale des Instituts universitaires de technologie qui développent des partenariats dans différents pays
et plus particulièrement avec l’Amérique du sud (Mexique, Colombie, Pérou, Chili et bientôt Cuba). Leurs
actions se caractérisent par l’accueil d’étudiants de ces pays dans le cadre de programmes spécifiques et/ou
par de l’ingénierie de formation (création de filières formant des techniciens supérieurs dans les pays eux-
mêmes), ces deux voies débouchant sur des partenariats plus structurés entre systèmes éducatifs.

Le développement de la mobilité est notamment mesurable par le nombre d’étudiants étrangers se formant en France
aux niveaux master et doctorat (non titulaires du baccalauréat en France), niveaux retenus pour s’assurer d’une
véritable attractivité de l’offre. Il est également encouragé par la mise en œuvre de politiques d’accueil, de préparation
linguistique et de suivi des étudiants étrangers tant au niveau du premier cycle universitaire que des niveaux master et
doctorat. S’agissant de l’accroissement des partenariats, il est évalué par la mesure du nombre de diplômes conjoints
entre établissements français et étrangers mis en œuvre au niveau master. Dans ce cadre, un établissement français
conclut avec un ou plusieurs établissements étrangers un accord visant à organiser avec une équipe de formation
multinationale un cursus accueillant des étudiants des pays participants et de pays tiers et conduisant à un diplôme
délivré en commun et reconnu dans les divers pays concernés. L’essor des thèses soutenues en cotutelle avec des
universités constitue également un indicateur de l’insertion de nos établissements dans l’espace international de
l’enseignement supérieur et de la recherche. C’est le cas du nouveau partenariat entre la France et le Canada,
notamment dans le cadre de son programme MITACS Globalink réservé aux meilleurs diplômés universitaires, pour
l’accueil annuel d’une quarantaine d’étudiants depuis 2014 (niveaux master et doctorat) : 20 entrants et 20 sortants.
80 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

C’est aussi l’appui renforcé à la mobilité entre la France et les États-Unis d'Amérique par l’amplification des outils
existants (bourses Chateaubriand, bourses Benjamin Franklin, bourses Gilman, bourses d’excellence MAJOR, bourses
d’excellence EIFFEL, bourses Quai d’Orsay/entreprises, bourses Fulbright, programme NETVA) auxquels des actions
nouvelles seraient ajoutées comme Generation Study Abroad de l’Institute of International Education (IIE). Cette action
s'inscrit dans le cadre de la lettre d'intention intitulée "Transatlantic friendship and mobility initiative", signée le 13 mai
2014 par John Kerry et Laurent Fabius à Washington. Enfin, le Conseil franco-québécois de coopération universitaire
(CFQCU) permet de répondre aux intérêts du milieu universitaire ; il dispose de deux programmes pour soutenir, d'une
part, la mobilité professorale et, d'autre part, l'élaboration de partenariats stratégiques en matière d'enseignement
supérieur et de recherche, en lien avec les réseaux nord-américains et européens. De plus, le CFQCU coordonne la
tenue d'une rencontre périodique des acteurs de la coopération universitaire franco-québécoise, qui se tient
alternativement au Québec et en France. Le CFQCU remplit enfin une mission « politique » en tant qu’instance
chargée d’émettre des recommandations pour l’orientation de la coopération universitaire bilatérale auprès de la
Commission permanente franco-québécoise.

ACTION SUR LAQUELLE LES CREDITS SONT IMPUTES

Au-delà des moyens globalisés versés aux établissements qui soutiennent l’activité internationale, des crédits sont
spécifiquement consacrés à l’accroissement de la dimension internationale de l’enseignement supérieur. Ces crédits
spécifiques sont imputés sur l’action 15 « Pilotage et support du programme ». Ces crédits sont gérés tant par la
MEIRIES, pour la part consacrée à des actions destinées à développer les formations dans le domaine de
l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation vers l’international et aux actions portées principalement par les
établissements ou les consortiums, que par la DREIC, pour soutenir la mobilité et les échanges internationaux des
étudiants, des enseignants et des chercheurs, ou encore assurer la participation de la France à des instances de
recherche internationales.

SERVICES ET OPERATEURS PARTICIPANT A LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Les opérateurs du programme sont les établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel
(EPSCP) et certains établissements publics administratifs, autonomes ou rattachés tels que les écoles d’ingénieurs
indépendantes sous tutelle du MENESR, les IEP, les ENS, les écoles françaises à l’étranger, les observatoires de
Paris et de Nice et les grands établissements.

Au sein du MENESR,
• la délégation aux relations européennes et internationales et à la coopération, rattachée au Secrétariat
général, est chargée de la coordination de la politique du MENESR à l’international. Elle y travaille étroitement
avec la Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle ;
• la mission Europe et international pour la recherche, l’innovation et l’enseignement Supérieur, placée sous la
responsabilité conjointe de la direction générale de la recherche et de l’innovation et de la direction générale
de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle, est chargée de la politique européenne et
internationale de ces deux directions générales.

La conférence des présidents d’université (CPU) et la conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieur
(CDEFI) sont les partenaires directs des ministères pour l’élaboration et la mise en œuvre de politiques générales de
coopération impliquant les établissements d’enseignement supérieur.

Parmi les établissements publics relevant de la tutelle du MENESR, le centre international d’études pédagogiques
(CIEP) et le centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS) sont des acteurs qui se sont engagés
dans la mise en œuvre des programmes de coopération au service des pouvoirs publics et des établissements
d’enseignement supérieur ainsi qu’en réponse à des appels d’offres internationaux.
Par ailleurs, Campus France, opérateur sous la double tutelle du MAEDI et du MENESR, mène une action visant à
renforcer la promotion à l’étranger de l’enseignement supérieur français, à développer et à améliorer, au service de la
politique de la France et des établissements d’enseignement supérieur français, l’attractivité des études dans notre
pays.
PLF 2017 81
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

RECHERCHES SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES PLURIDISCIPLINAIRES (172)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Pilotage et animation 4 012 977 3 936 587 4 689 399 4 689 399 4 689 399 4 689 399
02 – Agence nationale de la recherche 70 873 000 70 873 000 83 000 000 83 000 000
15 – Recherches scientifiques et 30 343 659 30 343 659 28 674 018 28 674 018 34 007 351 28 674 018
technologiques en sciences de la vie
et de la santé
16 – Recherches scientifiques et 590 640 590 640 642 000 642 000 642 000 642 000
technologiques en sciences et
techniques de l'information
17 – Recherches scientifiques et 161 030 688 161 030 688 96 323 620 96 323 620 96 323 620 96 323 620
technologiques dans le domaine de
l'énergie
18 – Recherches scientifiques et 37 460 262 37 460 262 26 795 686 26 795 686 26 795 686 26 795 686
technologiques dans le domaine de
l'environnement
19 – Recherches scientifiques et 1 154 485 1 154 485 1 254 875 1 254 875 1 254 875 1 254 875
technologiques en sciences humaines
et sciences sociales
Total 305 465 711 305 389 321 241 379 598 241 379 598 163 712 931 158 379 598

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Les coopérations internationales de recherche et d'innovation ont comme objectifs de :


• renforcer l'excellence scientifique de la France par un jeu d'alliance ;
• renforcer l'excellence technologique et le potentiel d'innovation de la France ;
• conforter la position de la France en tant que puissance scientifique et technologique ;
• attirer vers la communauté scientifique française les meilleures compétences pour renforcer l'excellence du
dispositif de recherche et de formation supérieure français ;
• contribuer aux efforts internationaux de recherche pour répondre aux défis globaux auquel l'humanité doit faire
face ;
• contribuer aux engagements de la France au niveau de l'aide au développement pour les pays du sud.

Ces différents éléments ont un impact déterminant pour les opérateurs de recherche et les universités avec lesquels ils
nouent des partenariats stratégiques.

Les collaborations internationales spontanées des chercheurs sont accompagnées par les organismes de recherche du
P172 qui signent des accords formels avec leurs contreparties étrangères. De plus en plus, les établissements mettent
en œuvre des stratégies qui s'expriment notamment par la création de programmes de recherche conjoints, de
structures de recherche mixtes avec des organismes de recherche étrangers, et de bureaux de représentation. La
France s'engage également à un niveau significatif dans les dispositifs internationaux de soutien à la recherche
scientifique, que ce soit par sa participation aux très grands instruments de recherche, mais aussi aux programmes
internationaux de financement de la recherche au niveau fondamental, appliqué ou en soutien des pays du Sud.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

Au sein de l’action 1 « Pilotage et animation », la sous-action n° 2 intitulée « action européenne et internationale »


permet la mise en œuvre du développement des partenariats scientifiques et la mise en place progressive d’un espace
européen de la recherche.

Elle finance :
• les actions bi ou multi latérales de stimulation de l’attractivité et d’appui à la mobilité ;
• le soutien à l’action scientifique et universitaire en faveur de la francophonie ;
• les actions européennes liées à Horizon 2020.
82 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

L’Agence nationale de la recherche – action 2 prévoit des appels à projets transnationaux dans le cadre de sa
programmation. Il s’agit de la composante 3 des appels à projets « construction de l’EER et attractivité internationale ».

L’action 15 « Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie et de la santé », participe à la politique


extérieure de l’État au travers des contributions françaises au Laboratoire européen de biologie moléculaire (LEBM), à
la Conférence européenne de biologie moléculaire (CEBM), au Centre international de recherche sur le cancer (CIRC)
et à Human Frontier Science Program Organization (HFSPO), ainsi que de la subvention attribuée aux instituts Pasteur
du réseau international.

L’action 16 « Recherches scientifiques et technologiques en sciences et techniques de l’information » comprend le


soutien à deux centres internationaux ayant pour objet les mathématiques (CIRM et CIMPA).
Le financement du Centre européen pour la recherche nucléaire (CERN) relève de l’action 17 «Recherches
scientifiques et technologiques dans le domaine de l’énergie »

Les contributions à l’European Southern Observatory (ESO) et le Very Large Telescope (VLT) sont inclues dans
l’action 18 « Recherches scientifiques et technologiques dans le domaine de l'environnement » et celle du Centre pour
la recherche économique (CEPREMAP) dans l’action 19 « Recherches scientifiques et technologiques en sciences de
l’homme et de la société »

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

L’Agence nationale de la recherche (ANR) met en place progressivement depuis 2005 des appels à projets
transnationaux dans le cadre de sa programmation. Elle a vocation à dynamiser le système français de recherche et
d’innovation notamment en développant des partenariats internationaux (appels à projets transnationaux).
Par ailleurs, le programme est mis en œuvre par :

• des opérateurs dont l’essentiel de l’activité contribue à l’action extérieure de la France : le BRGM, l’IFREMER,
l’INRA, l’IRSTEA ;
• et par d’autres établissements publics de recherche (CNRS, CEA, INSERM, INRIA, INED, CIRAD, IDR), dont
chacun développe une politique internationale en liaison et en coordination avec les services du ministère de
l’enseignement supérieur et de la recherche. Par ailleurs, le réseau international de l’institut Pasteur constitue
un modèle unique des actions de recherche conduites entre la France et les pays du Sud. Il poursuit une
démarche de développement basée sur la mise en place de pôles régionaux associant plusieurs instituts
autour de thématiques communes.

La France participe par ailleurs à des organisations scientifiques internationales. Il s’agit de dispositifs inscrits dans la
durée, au meilleur niveau mondial pour la recherche, inatteignable dans le cadre d’infrastructures nationales. Y jouer
un rôle important est une nécessité pour la stratégie de recherche française :

• le LEMB (Laboratoire européen de biologie moléculaire) est un exemple significatif de structure de recherche
non centrée autour d’un grand instrument. Ce laboratoire réparti sur 5 sites (Allemagne - 2 sites, France, Italie,
Royaume-Uni) regroupe actuellement environ 1 400 scientifiques et administratifs issus de 18 pays membres.
Le site allemand de Heidelberg, principal laboratoire, abrite en outre les structures administratives de
l’organisation. L’EMBL a été créé afin de promouvoir les recherches en biologie moléculaire à travers l’Europe
et d’offrir une alternative face au leadership américain dans ce domaine ;

• la Conférence Européenne de Biologie Moléculaire (CEMB) est une organisation intergouvernementale qui
regroupe 25 États et finance un programme visant au développement de l’excellence européenne en sciences
de la vie (bourses postdoctorales, cours pratiques, conférences, …) ;
PLF 2017 83
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

• le Centre international de recherches sur le cancer (CIRC), dont le siège est basé à Lyon, est l’une des
composantes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Sa mission consiste à coordonner et à mener des
recherches sur les causes de cancer chez l’homme et sur les mécanismes de la cancérogenèse, ainsi qu’à
élaborer des stratégies scientifiques de lutte contre le cancer. Le Centre comprend 21 pays, participe à des
recherches épidémiologiques et expérimentales, et assure la diffusion de l’information scientifique au moyen
de publications, de conférences, de cours, et de bourses d’études ;

• le Centre international de rencontres mathématiques (CIRM) a été créé en 1970 afin de permettre la tenue de
séminaires internationaux de recherches en mathématiques. Le Centre peut accueillir environ 40 personnes ;

• le Centre international de mathématiques pures et appliquées (CIMPA) est une association internationale (loi
de 1901) créée à Nice en 1978. Son objectif est de promouvoir la coopération internationale au profit des pays
en développement, dans le domaine de l'enseignement supérieur, de la recherche en mathématiques et dans
les disciplines connexes, informatique notamment ;

• implanté en Suisse, le Centre européen pour la Recherche nucléaire (CERN) compte aujourd’hui vingt États
membres européens. Il a pour objet l’étude des particules élémentaires constitutives de la matière. Le CERN
fournit les outils que rend nécessaire ce type de recherche : les accélérateurs de particules. L’organisation du
CERN repose sur le conseil des représentants des États membres, responsable en dernier ressort de toutes
les décisions importantes. Il définit la politique scientifique, technique et administrative de l’organisme, et
approuve le programme d’activité ainsi que le budget. Il est assisté dans sa tâche par deux comités, l’un
chargé des questions scientifiques, l’autre des problèmes financiers. Le CERN a mené un programme
ambitieux d’investissement : le LHC (Large hadron collider – Grand collisionneur de hadrons) est un
gigantesque instrument scientifique situé près de Genève, à cheval sur la frontière franco-suisse, à environ
100 mètres sous terre. C’est un accélérateur de particules, avec lequel les physiciens vont étudier les plus
petites particules connues : les composants fondamentaux de la matière ;

• les installations opérationnelles de l’Observatoire Européen Austral (ESO) sont implantées au Chili et réparties
sur trois sites. La principale est le VLT (very large telescope), le plus grand télescope terrestre, opérationnel
depuis 2000. Cet instrument est idéalement placé. A l’écart des zones habitées, il est à l’abri des interférences
engendrées par les activités humaines (pollutions « classiques » ou lumineuses). Les installations sont en
outre implantées dans une zone désertique (par définition peu nuageuse) permettant de bonnes conditions
d’observation. En dehors des installations scientifiques situées au Chili, le siège de l’ESO est implanté en
Allemagne près de Munich. Il assure l’activité administrative ainsi que la coordination des programmes
d’observation menés sur le site opérationnel chilien ;

• le Centre européen de prévision météorologique à moyen terme (CEPMMT) participe aux efforts mondiaux
visant à étendre à des périodes plus longues les capacités prévisionnelles des modèles qui décrivent la
dynamique de l’atmosphère terrestre. Implanté en Angleterre, le CEPMMT regroupe 18 États adhérents
auxquels s’ajoutent 6 États coopérants. Le CEPMMT utilise un modèle de calcul « à chaîne variable »
implanté sur un supercalculateur permettant de fournir des prévisions à 10 jours. Les données et produits de
prévision sont ensuite transmis aux États membres, mais aussi cédés ou vendus aux États coopérants et à la
communauté internationale ;

• le Centre pour la Recherche économique et ses applications (CEPREMAP) est né en 1967 de la fusion de
deux centres, le CEPREL et le CERMAP, pour éclairer la planification française grâce à la recherche
économique. Placé sous la tutelle du ministère chargé de la recherche, sa mission est d’assurer une interface
entre le monde académique et les administrations économiques. Il est à la fois une agence de valorisation de
la recherche économique auprès des décideurs, et une agence de financement de projets dont les enjeux pour
la décision publique sont reconnus comme prioritaires. Ses priorités sont définies en collaboration avec ses
partenaires institutionnels ;

• Human Frontier Science Program Organization (HFSPO) est une organisation internationale de recherche
dont le but est d'encourager la coopération internationale et interdisciplinaire dans la recherche sur les
fonctions cérébrales supérieures et les fonctions biologiques à l'échelle moléculaire. Les membres actuels de
l'organisation sont les nations du G7 (G8 sans la Russie), l'Australie, l'Inde, la République de Corée, la Suisse,
la Nouvelle-Zélande, la Norvège et les membres de l'Union européenne qui sont représentés par la
Commission européenne. Son siège est situé à Strasbourg.
84 PLF 2017
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DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

RECHERCHE SPATIALE (193)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Développement de la technologie 112 569 855 112 569 855 111 259 262 111 259 262 112 512 780 112 512 780
spatiale au service de la science
02 – Développement de la technologie 113 403 707 113 403 707 112 083 405 112 083 405 113 346 208 113 346 208
spatiale au service de l'observation de
la terre
03 – Développement de la technologie 90 055 885 90 055 885 89 007 410 89 007 410 90 010 224 90 010 224
spatiale au service de la recherche en
sciences de l'information et de la
communication
04 – Maîtrise de l'accès à l'espace 316 029 447 325 829 897 378 281 493 378 281 493 382 543 452 382 543 452
05 – Maîtrise des technologies orbitales 108 400 602 108 400 602 107 138 549 107 138 549 108 345 640 108 345 640
et de l'innovation technologique
06 – Moyens généraux et d'appui à la 26 683 225 26 683 225 26 372 566 26 372 566 26 669 696 26 669 696
recherche
07 – Développement des satellites de 25 628 687 25 628 687 42 568 853 42 568 853 69 648 000 69 648 000
météorologie
Total 792 771 408 802 571 858 866 711 538 866 711 538 903 076 000 903 076 000

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Il apparaît de plus en plus que la plupart des outils spatiaux, du moins les plus grands d’entre eux, doivent être
développés à l’échelle européenne, car c’est à celle-ci que peut être définie une politique spatiale d’envergure
internationale. L’Agence spatiale européenne (ESA) et l’Organisation européenne de satellites météorologiques
(EUMETSAT) en sont les maîtres d’ouvrage.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

Actions 1 à 6

Les actions 1 à 3 concernent les trois grands domaines d’utilisation de la recherche spatiale (recherche fondamentale,
observation de la terre, sciences et technologies de l’information et de la communication) ;

Les Actions 4 et 5 sont relatives aux systèmes et technologies génériques.

L’action 6 retrace les moyens généraux et d’appui à la recherche.

Ces actions alimentent exclusivement le budget du Centre national d’études spatiales (CNES) et, par son
intermédiaire, la contribution française à l’ESA.

Action 7

Les crédits de cette action permettent de financer la participation française à l’organisation européenne EUMETSAT.
PLF 2017 85
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P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

L'ESA représente pour l'Europe une porte d'accès à l'espace. En coordonnant les ressources financières et
intellectuelles des États membres, elle peut entreprendre des programmes et des activités qui vont largement au-delà
de ce que pourrait réaliser chacun de ces pays à titre individuel. Les projets de l'Agence sont conçus pour fournir un
accès autonome à l’espace, pour approfondir la connaissance de la Terre, son environnement spatial immédiat, le
système solaire et l'Univers, pour mettre au point des technologies et services satellitaires et promouvoir les industries
européennes. L'ESA travaille également en étroite collaboration avec l’Union européenne, en particulier sur les
programmes Galileo de navigation par satellites et Copernicus de surveillance mondiale pour l’environnement et la
sécurité, ainsi qu’avec des organisations spatiales hors d'Europe.

EUMETSAT est une organisation internationale qui permet, depuis 1986, de partager entre ses 18 pays membres le
coût des satellites qui sont aujourd’hui indispensables à la recherche et à la prévision météorologiques. Elle a pour
principal objectif la mise en place, le maintien et l'exploitation de systèmes européens de satellites météorologiques
opérationnels. Les données, produits et services de ses satellites constituent une contribution essentielle non
seulement pour la prévision du temps, mais aussi pour le suivi opérationnel du climat et des changements climatiques
à l’échelle de la planète. EUMETSAT permet enfin de développer un partenariat plus large au niveau mondial et d’offrir
à ses membres l’accès aux données des satellites météorologiques américains et japonais.

VIE ÉTUDIANTE (231)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Aides directes 95 732 896 95 732 896 107 123 968 107 123 968 107 123 968 107 123 968
02 – Aides indirectes 39 603 665 40 745 791 41 797 019 33 418 019 41 596 379 41 105 438
03 – Santé des étudiants et activités 6 763 111 6 763 111 7 462 248 7 462 248 7 462 248 7 462 248
associatives, culturelles et sportives
Total 142 099 672 143 241 798 156 383 235 148 004 235 156 182 595 155 691 654

Le programme 231 « vie étudiante » est doté de crédits destinés principalement au financement d’aides sociales aux
étudiants inscrits dans des filières relevant du ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche. Ce
système d’aide sociale a pour objectif de donner à tous les étudiants les mêmes chances d’accès et de réussite dans
l’enseignement supérieur.

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Il s’articule autour :
• d’aides directes allouées aux étudiants : bourses sur critères sociaux attribuées en fonction des ressources et
des charges des parents, aides au mérite complémentaires aux bourses sur critères sociaux, aides à la
mobilité internationale en faveur d’étudiants boursiers souhaitant suivre une formation ou un stage à l’étranger
s’inscrivant dans leurs cursus d’études et dans le cadre d’un programme d’échanges, aides ponctuelles en
faveur d’étudiants rencontrant momentanément de graves difficultés, ou allocations annuelles pour les
étudiants rencontrant des difficultés pérennes (aides spécifiques, ex FNAU) ;
• d’aides indirectes : logement et restauration, compétences assurées par le réseau des œuvres universitaires
composé du Centre National des Œuvres Universitaires et Scolaires (CNOUS) et des Centres Régionaux des
Œuvres Universitaires et Scolaires (CROUS).

Ce programme comporte également des crédits destinés aux services de médecine préventive et aux services
d’activités physiques et sportives dans les universités.
86 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

Ces aides participent à l’action extérieure de l’État par le financement, en faveur d’étudiants étrangers venus en
France pour y effectuer des études supérieures, de bourses et autres aides et d’actions ayant pour objectif
l’amélioration des conditions de vie des étudiants. Trois des quatre actions du programme 231 contribuent directement
à l’accueil d’étudiants étrangers.
Favoriser une meilleure réussite des étudiants dans leur cursus de formation suppose également une amélioration de
leurs conditions de vie et d’étude notamment au sein des campus qui les accueillent. C’est l’objectif du plan national de
la vie étudiante présenté par le Président de la République le 1er octobre 2015. Parmi les 35 mesures de ce plan,
certaines concernent plus spécifiquement les étudiants internationaux. En effet, la France accueille plus de 298 000
étudiants internationaux. La qualité de cet accueil sur le plan administratif, l’amélioration du droit au séjour pour études
et la simplification des démarches sont des enjeux d’attractivité essentiels pour les établissements d’enseignement
supérieur français.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

L’action 1 concerne les aides directes représentant essentiellement les bourses sur critères sociaux. La réglementation
prévoit que les étudiants étrangers, sous réserve de remplir les conditions d’éligibilité de droit commun et d’être
présents en France depuis au moins deux ans, peuvent bénéficier d’une bourse sur critères sociaux. 25 168 étudiants
étrangers ont bénéficié de bourses sur critères sociaux à la rentrée 2015 dont 154 étudiants à l’échelon 0, qui permet
l’exonération des droits d’inscription à l’université et de la cotisation de sécurité sociale étudiante. Plus de 47 % des
boursiers étrangers bénéficient d’une bourse aux échelons les plus élevés 6 et 7 alors que ces deux échelons ne
regroupent que 18,5% de l’ensemble des boursiers.

Ces aides peuvent être complétées par des aides à la mobilité internationale sortante. Ces aides sont destinées aux
étudiants préparant un diplôme national dans un établissement d’enseignement supérieur et souhaitant effectuer, à
l’étranger, un séjour d’études ou un stage dans le cadre de leur cursus et d’un programme d’échanges. Cette aide, qui
s’élève à 400 € par mois sur une période comprise entre 2 et 9 mois, est versée par les établissements aux étudiants
sélectionnés par les chefs d’établissements.

L’action 2 concerne les aides indirectes, essentiellement le logement et la restauration. Tout étudiant peut ainsi
bénéficier des repas à tarif social proposés dans les restaurants universitaires (3,25 € à la rentrée universitaire
2016-2017). Le logement étudiant s’inscrit quant à lui dans un objectif d’accueil de qualité des étudiants. Les étudiants
étrangers bénéficient, au même titre que les étudiants français et dans les mêmes conditions, des restaurants et des
résidences universitaires. Environ 50 000 étudiants étrangers sont logés dans le parc immobilier des CROUS occupant
ainsi environ 30 % de leur capacité d’hébergement disponible.

L’action 3 concerne la santé des étudiants et les activités associatives, sportives et culturelles. Les étudiants étrangers
peuvent bénéficier, outre des offres culturelles et sportives proposées par les établissements et les associations
étudiantes sur les campus, des actions mises en place par les services universitaires ou interuniversitaires de
prévention et de promotion de la santé (SUMPPS ou SIUMPPS) et les centres de santé.

Par ailleurs, les étudiants étrangers non ressortissants de l’Union Européenne font partie des publics spécifiques
auxquels les services universitaires et interuniversitaires de médecine préventive et de promotion de la santé
proposent une visite médicale de prévention dès leur arrivée dans les universités.

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Les principaux opérateurs du programme sont le réseau des œuvres universitaires et scolaires et les établissements
publics à caractère scientifique, culturel et professionnel. Concernant le programme « Vie étudiante », ils ont pour
mission d’améliorer et de faciliter les conditions d’études et de vie, d’accueillir les étudiants étrangers et de favoriser la
mobilité. Les principaux champs d’action des CROUS sont le logement, la restauration, les aides sociales, la culture et
les emplois temporaires.
PLF 2017 87
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

CONDUITE ET SOUTIEN DES POLITIQUES SANITAIRES, SOCIALES, DU SPORT, DE LA JEUNESSE ET DE LA VIE


ASSOCIATIVE (124)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

15 – Affaires européennes et 6 756 341 6 838 332 5 953 048 5 953 048 6 129 048 6 129 048
internationales
18 – Personnels mettant en oeuvre les 3 870 134 3 870 134 3 750 000 3 750 000 3 500 000 3 500 000
politiques sociales et de la santé
22 – Personnels transversaux et de 1 452 285 1 452 285 1 450 000 1 450 000 1 425 000 1 425 000
soutien
Total 12 078 760 12 160 751 11 153 048 11 153 048 11 054 048 11 054 048

Les crédits de l’action 15 comprennent (répartition de l’exécution 2015) :


• les dépenses de fonctionnement de la délégation aux affaires européennes et internationales (2%) ;
• les dépenses de fonctionnement des conseillers pour les affaires sociales (5%) ;
• les dépenses de crédits d’intervention au bénéfice de l’agence Expertise France (53%).
• les dépenses de crédits d’intervention au bénéfice de l’organisation internationale du travail OIT (33%)
• les dépenses de crédits d’intervention au bénéfice de l’organisation mondiale de la santé OMS (5%) ;
• les dépenses de crédits d’intervention au bénéfice d’autres organisations internationales (ex. OCDE…) (2%).

Cette action regroupe les crédits nécessaires aux missions de coopération et d’activité européenne, soit notamment :
• veiller à la préparation et à la coordination des orientations stratégiques et des positions des ministères
sociaux à la fois dans le champ multilatéral et dans les relations bilatérales ;
• coordonner les activités européennes et internationales des directions opérationnelles des ministères
sociaux ;
• veiller à la représentation des ministères sociaux et à la défense des positions françaises ou les assurer elle-
même dans les organisations internationales ainsi qu’au Conseil de l’Europe ;
• animer le réseau des conseillers pour les affaires sociales en poste dans les ambassades ou représentations /
missions permanentes de la France (auprès de : Union européenne, Organisation des Nations unies,
Organisation mondiale de la santé, Organisation internationale du travail).

Les crédits des actions 18 et 22 comprennent (données identiques à l’enquête CORINTE) :


• action 18 : dépenses de personnel des agents de la DAEI et des Conseillers pour les affaires sociales ;
• action 22 : dépenses de personnel des cellules européennes et internationales des directions opérationnelles
des ministères sociaux.

Le programme 124 « Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales », qui comprend les fonctions d'appui à la
conduite des politiques sanitaires et sociales et celles de soutien aux services chargés de leur mise en œuvre, englobe
le financement de l’activité de coopération internationale des ministères chargés des affaires sociales (santé, affaires
sociales, travail, emploi, formation professionnelle et dialogue social).

Dans un contexte marqué à titre principal par, d’une part, l’élargissement de l’Europe, son ouverture à des pays dont le
niveau de vie et les traditions sociales diffèrent de ceux du noyau initial, et d’autre part, la montée en charge des
questions sanitaires et sociales au niveau mondial (crises sanitaires, démographie des professionnels de santé,
promotion du travail décent…), la participation des ministères sociaux à l’action extérieure de la France a pour enjeu
majeur la prise en compte de la dimension sociale de la construction européenne et de la mondialisation.
88 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Contribution du programme à la politique transversale « action extérieure de l’État »


Les axes majeurs de cette activité sont, d’un côté, le renforcement de la sécurité sanitaire mondiale, la lutte contre le
VIH/sida, la prévention des maladies non transmissibles, le renforcement des systèmes de santé et la santé
environnementale, de l’autre, la dimension sociale de la mondialisation, le renforcement de la démocratie sociale
(soutien à la promotion et à la mise en œuvre des droits fondamentaux au travail et des conventions internationales du
travail, protection sociale, dialogue social) et la lutte contre la pauvreté et les inégalités par la promotion de l’emploi.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

Les crédits consacrés à l’action extérieure de la France en matière sanitaire et sociale sont imputés :
• sur l’action n°15 « Affaires européennes et internationales » du programme 124 pour les crédits de Titre 3 et
de Titre 6 ;
• sur les actions n°18 « Personnels mettant en œuvre les politiques sociales et de la santé » et n° 22
« Personnels transversaux et de soutien » pour les crédits de Titre 2.

Outre la rémunération (en Titre 2) des personnels de la délégation aux affaires européennes et internationales (DAEI),
du réseau des conseillers pour les affaires sociales (CAS) à l’étranger et des cellules européennes et internationales
des directions opérationnelles des ministères sociaux, ces crédits permettent principalement de financer en Titre 6
(BOP DAEI) :
• des crédits d’intervention alloués à Expertise France, agence de coopération technique internationale,
regroupant les principaux acteurs français de l’expertise technique internationale (dont l’ex-GIP ESTHER) ;
• des contributions volontaires dans le cadre des programmes de coopération avec l’Organisation internationale
du travail (OIT) et l’organisation mondiale de la santé (OMS). Ces programmes de coopération (accord-cadre)
concernent quasi exclusivement des pays d’Afrique francophone ;
• d’éventuelles contributions volontaires de faible montant, en fonction des projets présentés, à des
organisations internationales, comme l’OCDE, ou à des associations.

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Services

L’activité de coopération internationale des ministères sociaux est coordonnée par la DAEI qui, en liaison avec le
ministère des affaires étrangères et du développement international (MAEDI) et le secrétariat général des affaires
européennes (SGAE), agit en concertation et en collaboration avec les directions opérationnelles des ministères
sociaux et avec Expertise France.
Outre les personnels de l'administration centrale, les conseillers pour les affaires sociales (CAS) auprès des
ambassades contribuent aux relations bilatérales, entretiennent un échange permanent d'informations dans les
domaines social, sanitaire, du travail et de l'emploi, y compris sur les travaux des organisations internationales (OIT,
OMS), et œuvrent à la coopération internationale dans les domaines sanitaire et social.
En 2016, le réseau des CAS, animé et piloté par la DAEI, est constitué de 15 conseillers (et 12 assistants) :

Cinq postes multilatéraux :


• Deux placés à Bruxelles à la Représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne, relatifs
aux secteurs « travail-emploi-affaires sociales » et « santé-protection sociale » ;
• Deux placés à Genève à la Mission permanente de la France auprès des Nations-Unies, relatifs aux secteurs
« Travail – OIT » et « Santé – OMS » ;
• Un placé à New York à la Mission permanente de la France auprès des Nations-Unies.

Six postes bilatéraux à vocation régionale :


• Cinq dans les pays de l’Union européenne : à Berlin, Londres, Madrid, Rome et Stockholm (Pays nordiques) ;
• Un à Rabat (Maroc et certains pays du sud de la Méditerranée).

Quatre postes bilatéraux dans le reste du monde : Washington, Pékin, Moscou et Brasilia.
PLF 2017 89
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

Agences

À noter la création au 1 er janvier 2015 d’EXPERTISE France, agence de coopération technique internationale,
regroupant les principaux acteurs français de l’expertise technique internationale (dont l’ex-GIP ESTHER et l’ex-GIP
INTER).

CONCEPTION, GESTION ET ÉVALUATION DES POLITIQUES DE L'EMPLOI ET DU TRAVAIL (155)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

08 – Fonctionnement des services 615 726 615 726 645 791 645 791 610 000 610 000
14 – Personnels mettant en oeuvre les 1 242 165 1 242 165 1 240 000 1 240 000 1 235 000 1 235 000
politiques d'accès et retour à l'emploi
15 – Personnels mettant en oeuvre les 1 159 354 1 159 354 1 160 000 1 160 000 1 155 000 1 155 000
politiques d'accompagnement des
mutations économiques et
développement de l'emploi
16 – Personnels mettant en oeuvre les 455 461 455 461 455 000 455 000 450 000 450 000
politiques d'amélioration de la qualité
de l'emploi et des relations du travail
17 – Personnels de statistiques, études et 165 622 165 622 165 000 165 000 160 000 160 000
recherche
18 – Personnels transversaux et de 1 117 949 1 117 949 1 118 000 1 118 000 1 115 000 1 115 000
soutien
Total 4 756 277 4 756 277 4 783 791 4 783 791 4 725 000 4 725 000

Les crédits des actions 14 à 18 comprennent en Titre 2 (données identiques à l’enquête CORINTE) les dépenses des
personnels :
• mettant en œuvre les politiques d’accès et retour à l’emploi ;
• mettant en œuvre les politiques d’accompagnement des mutations économiques et développement de
l’emploi ;
• mettant en œuvre les politiques d’amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail ;
• de statistiques, études et recherche ;
• transversaux et de soutien.

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Au sein de la mission « Travail et emploi », le programme 155 regroupe l’essentiel des moyens de soutien des
politiques publiques de l’emploi et du travail.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

Sa contribution à l’action extérieure de l’État réside :


• en Titre 2 (actions 14 à 18) d’une part dans l’affectation de moyens humains des directions d’administration
centrale au pilotage de crédits de l’union européenne et d’autre part dans la mise à disposition ou le
détachement de certains des personnels de la mission « travail-emploi » auprès des structures à vocation
internationale et européenne (bureau international du travail, institutions européennes) ou de notre réseau
d’ambassades, situés en France ou à l’étranger. Les crédits présentés (4 140 551 €) correspondent à un
effectif de 50,8 ETP en exécution 2015.

• en Titre 3 (action 8) aux dépenses de fonctionnement relatives aux thématiques européennes et


internationales des directions concernées (DGT, DARES, DGEFP), soit 353 526 € en exécution 2015 ;
90 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

• en Titre 6 (action 8) aux dépenses de crédits d’intervention alloués à Expertise France, opérateur de
coopération technique internationale, soit 262 200 € en exécution 2015.

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Opérateurs

À noter la création au 1 er janvier 2015 d’EXPERTISE France, opérateur de coopération technique internationale,
regroupant les principaux acteurs français de l’expertise technique internationale (dont l’ex-GIP INTER).

JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE (163)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

02 – Actions en faveur de la jeunesse et 13 719 160 13 719 160 13 777 538 13 777 538 13 777 538 13 777 538
de l'éducation populaire
Total 13 719 160 13 719 160 13 777 538 13 777 538 13 777 538 13 777 538

MANIERE DONT LE PROGRAMME CONTRIBUE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Le ministère chargé de la jeunesse contribue à l’action extérieure de l’État en apportant son soutien à différents
dispositifs qui s’inscrivent dans les thématiques suivantes :

L’enjeu européen
Le ministère met en œuvre des actions visant à développer la mobilité des jeunes et à favoriser la coopération
technique entre pays et associations. Depuis le 1er janvier 2014, le nouveau programme européen Erasmus+ voit son
budget atteindre 14,7 Md€, en augmentation de 40% par rapport à l’ensemble des budgets consacrés aux programmes
de la période 2007-2013. Le chapitre « Jeunesse », mis en œuvre en France par l’agence « Erasmus+ France
Jeunesse&Sport » bénéficie de 10% de ce budget, soit 1,4 Md€ (885 millions € sur la période 2007-2014).

La Francophonie
Le ministère soutient la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie (CONFEJES).
Créée en 1969, la CONFEJES, l’une des plus anciennes instances de la francophonie, contribue à la structuration des
politiques de jeunesse avec ses 43 États membres, à la formation des cadres du secteur et pilote un programme
d’entrepreneuriat des jeunes.
Une subvention de 259 478 € en autorisations d’engagements et crédits de paiements est inscrite en LFI 2016.

Les relations bilatérales

La relation franco-allemande
La coopération entre la France et l’Allemagne est définie par le Conseil des ministres franco-allemand. L’instrument
principal de cette coopération est l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ), organisation internationale créée
en 1963. Son conseil d'administration est coprésidé par les ministres allemands et français chargés de la jeunesse.
L'OFAJ soutient les échanges de jeunes de 3 à 30 ans réalisés par un large éventail d'opérateurs : établissements
scolaires et universitaires, associations de jeunesse et d’éducation populaire, clubs sportifs, centres linguistiques,
centres de formation, organisations professionnelles et syndicales, collectivités locales, comités de jumelage. Ce
soutien peut prendre diverses formes : financière, pédagogique, linguistique ou technique. Les programmes touchent
environ 100 000 jeunes Français par an.
La contribution française s’élève en LFI 2016 à 11 553 200 € en AE et CP.
PLF 2017 91
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

La relation franco-québécoise
L’instrument principal de la coopération avec le Québec est l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) créé en
1968. L’Office s’adresse à un public entre 18 et 35 ans, étudiants, jeunes en formation, jeunes engagés dans le
secteur associatif ou jeunes entrepreneurs. Son action s’exerce dans les domaines économique, social, culturel et
artistique. Elle s’appuie sur cinq programmes dont la caractéristique commune est de lier le séjour dans l’autre
communauté à une formation qualifiante, à l’acquisition d’une compétence professionnelle, à l’accès à un emploi ou à
la création d’entreprise.
La section française de l’Office intervient auprès de 5 000 jeunes français, comprenant environ 2 300 départs effectifs.
En LFI 2016, le montant de la subvention à l’OFQJ sur le programme Jeunesse et vie associative s’élève à 1 964 860 €
en AE et CP.

Les autres relations bilatérales


Des accords signés avec d’autres pays permettent d’échanger experts et cadres pour développer la connaissance
mutuelle de la vie associative, analyser les politiques de jeunesse mises en œuvre par les pouvoirs publics et mettre
en place des actions de formation aux métiers de l’animation.
Cette coopération bilatérale prend généralement appui sur des accords placés sous l’égide du ministère des affaires
étrangères et du développement international. Il existe néanmoins des accords administratifs du seul ressort du MVJS.

L’intervention du Fonds d’Expérimentation pour la Jeunesse (FEJ) sur la mobilité internationale

Le ministère chargé de la jeunesse développe depuis 2009 des projets expérimentaux soutenus par le Fonds
d’expérimentation pour la Jeunesse (FEJ).
Le 5 février 2015 un appel à projets à été lancé visant à accompagner la mise en place de plateformes régionales de la
mobilité internationale des jeunes permettant une meilleure coordination des différents acteurs intervenants.
La coordination, sur le champ de l’éducation formelle, non formelle, la formation professionnelle, des acteurs et des
« opérateurs » de la mobilité (acteurs internationaux, européens, nationaux, services déconcentrés de l’État,
collectivités territoriales, universités, associations, etc.) est une responsabilité institutionnelle de l’État et des Conseils
régionaux. Le projet de plateformes constitue un outil au service de cette coordination.
20 projets ont été retenus pour un montant global de 2,9 M€. Ces projets inscrivent leurs actions dans des axes
différents et complémentaires et notamment ceux de :
• mieux informer les jeunes, les encadrants de jeunesse et les responsables ou élus de structures pouvant
bénéficier des dispositifs de mobilité européenne et internationale ;
• mieux former les encadrants de jeunesse ;
• mieux accompagner les jeunes vers et dans la mobilité.

Ces projets pour la plupart se terminent à l’été 2017, ils sont accessibles sur le site du FEJ :
http://www.experimentation.jeunes.gouv.fr/.

Le soutien aux acteurs associatifs investis dans des missions de mobilité internationale

Les offices ne sont pas les seuls acteurs en matière de mobilité internationale. Nombre d’associations sont également
investies dans ce champ très divers.
Participent ainsi de ces actions les missions réalisées dans le cadre de l’engagement de service civique à l’étranger,
en coopération avec l’association France volontaires.

1.Des volontaires de 107 nationalités différentes

Sur les 38 139 jeunes nouvellement engagés dans le dispositif du service civique en 2015, 1 550 étaient de nationalité
étrangère, soit 4 % d’entre eux, ce qui représente une proposition légèrement inférieure à celle de 2014 (5,3 %).
Entre 2010 et 2015, 135 nationalités ont été représentées dans le Service Civique (+3 en 2015). Les 10 nationalités les
plus représentées sont l'Allemagne, le Maroc, l'Algérie, la Roumanie, l'Espagne, l'Italie, le Sénégal, le Portugal, le
Cameroun et la Belgique.
92 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

Il s'agit en très grande partie de volontaires résidents en France, la réciprocité n'a concerné qu'une centaine de
volontaires en 2015.

2.Les volontaires qui réalisent une mission à l’international

En 2015, le développement des missions à l’international a connu quasiment la même progression qu’en 2014 (+23 %
contre +25 % en 2014). 691 volontaires sont partis à l’étranger pour réaliser leur service civique. 83 organismes ont
proposé des missions auprès de partenaires d’accueil à l'étranger, soit 11 organismes de plus qu’en 2014.

Ces missions se sont déroulées pour un tiers en Europe (l’Allemagne étant le pays qui accueille le plus d’engagés de
service civique avec 133 volontaires en 2015) et pour deux tiers à l’international. L’Afrique est le continent le plus
représenté, avec notamment le Maghreb (33 volontaires au Maroc, 21 en Tunisie) et l’Afrique de l’Ouest. Viennent
ensuite l’Amérique latine, l’Asie, l’Amérique du Nord et de l’Océanie.

Parmi les 78 pays concernés (soit 5 pays de plus qu’en 2014), les 4 principaux pays d’accueil restent les mêmes
(Allemagne, Canada, Maroc, Tunisie) mais le classement diffère : le Maroc est devenu en 2015 le second pays
d’accueil. Il a en effet doublé son effectif d’accueil et est passé de 33 à 66 volontaires. Par ailleurs, un pays sud-
américain, le Pérou, se glisse au 5 e rang des pays d’accueil.

Les missions privilégient toujours les mêmes thématiques : le développement international et l'action humanitaire
(30,8 %), l'éducation pour tous (25,7 %) et la solidarité (15,5 %).

Concernant le profil des volontaires, il révèle, comme les années précédentes, un âge et des niveaux de qualification
supérieurs au taux national.

Au-delà du départ de volontaires à l’étranger, la mobilité se manifeste également en terme d’accueil de volontaires
étrangers :
• Le programme de volontariat franco-allemand, piloté par l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ), a
permis à 116 jeunes allemands d’effectuer leur service civique en France (un jeune allemand accueilli pour un
jeune français envoyé en Allemagne).
• Des programmes de réciprocité, portés par France Volontaires, en partenariat avec des programmes
nationaux de volontariats africains et des acteurs de jeunesse, ont permis à 32 jeunes étrangers (7 Tunisiens,
1 Marocain, 11 Sénégalais, 3 Burkinabés, 1 Malien, 32 Togolais, 1 Béninois, 2 Brésiliens, 2 Péruviens et
1 Indien), de venir effectuer une mission de service civique en France.
• Des projets de coopération décentralisée ont également permis d’accueillir des volontaires de jeunes
Sud-africains et Chiliens.
• Enfin, certains organismes d’éducation populaire membres de réseaux internationaux ont permis l’accueil
individuel de jeunes de différents pays : Mexique, Brésil, Indonésie, Pérou, Ukraine, etc.

En 2015, 25 jeunes ayant moins d’opportunités (répondant à au moins un des trois critères suivants : issu de quartier
politique de la ville, ayant un niveau égal ou inférieur au bac, venant d’un foyer bénéficiant du RSA) sont partis à
l’étranger dans le cadre de l’expérimentation européenne IVO4ALL (International volunteering opportunities for all),
menée par l’Agence en partenariat avec France Volontaires et le Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.

ACTION SUR LAQUELLE LES CREDITS SONT IMPUTES

Les crédits sont imputés sur l’action n°02 « Actions en faveur de la jeunesse et de l’éducation populaire » du
programme 163.

SERVICES ET OPERATEURS PARTICIPANT A LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Les services et opérateurs sont les suivants :


• l’agence « Erasmus+ France Jeunesse&Sport » (au sein de l’ASC) ;
• la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie (CONFEJES) ;
• l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ) ;
• l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ).
PLF 2017 93
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

SPORT (219)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Promotion du sport pour le plus 600 000 600 000 1 110 648 1 110 648 1 110 648 1 110 648
grand nombre
02 – Développement du sport de haut 156 721 372 165 869 814 158 315 082 164 945 938 166 125 981 169 781 079
niveau
03 – Prévention par le sport et protection 813 828 813 828 556 000 556 000 690 000 690 000
des sportifs
Total 158 135 200 167 283 642 159 981 730 166 612 586 167 926 629 171 581 727

MANIERE DONT LE PROGRAMME CONTRIBUE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Le maintien du sport français à un rang international très élevé passe par une contribution spécifique et significative de
l'État à l'organisation et au financement du sport de haut niveau. La politique ministérielle de soutien au sport de haut
niveau repose sur une ambition en matière de performances sportives dans les grandes compétitions internationales et
sur l’exigence d’une intégrité morale et physique des athlètes, dans le respect de leur double projet, sportif et
professionnel.
Afin de développer notre rayonnement international, un ambassadeur pour le sport a été nommé en octobre 2013.
C’est la première fois que le Quai d’Orsay choisit ainsi d’affecter un haut responsable à ce secteur important. Cet
ambassadeur a pour mission de développer une diplomatie sportive qui se décline en trois grandes fonctions :
mobiliser l’ensemble de notre réseau diplomatique afin de soutenir l’attractivité de la France pour l’organisation de
grands événements sportifs majeurs, promouvoir les entreprises françaises sur tous les marchés liés au sport et
renforcer notre présence dans les postes de décisions au sein des instances sportives internationales. Cet
ambassadeur agit en relation étroite avec le ministère chargé des sports et le mouvement sportif.
La définition du champ du sport de haut niveau repose sur des critères bien établis qui sont : la reconnaissance du
caractère de haut niveau des disciplines sportives, les compétitions de référence, la liste des sportifs de haut niveau et
les filières d’accès au sport de haut niveau (organisées en parcours de l’excellence sportive – PES).
Depuis l’entrée en vigueur du décret n°2013-289 du 4 avril 2013 portant création du Conseil national du sport, les
orientations en matière de haut niveau sont définies par une de ses formations restreintes (la commission du sport de
haut niveau). Celle-ci est notamment chargée de proposer au ministre chargé des sports les critères permettant de
reconnaître à une discipline, pour la période correspondant à l’olympiade, le caractère de haut niveau. Elle est
consultée sur la validation des filières d’accès au sport de haut niveau et peut, en outre, être consultée par le ministre
chargé des sports sur toute autre question relative à la formation générale ou professionnelle des sportifs de haut
niveau ou à la reconversion professionnelle des sportifs, juges et arbitres de haut niveau.
La population de sportifs concernés par cette politique est de 6 531 sportifs de haut niveau, auxquels s’ajoutent les
sportifs classés « espoirs » (7 320), les partenaires d’entraînement (277) et les sportifs hors liste ministérielle
appartenant aux structures retenues dans les PES.
Les interventions du ministère concernent tant les parcours de l’excellence sportive que les aides directes aux sportifs
de haut niveau en matière financière (aides personnalisées), d'orientation, de formation et d'insertion professionnelle,
ou le soutien financier aux fédérations sportives pour la préparation et la participation aux grandes compétitions
sportives par le biais des conventions d’objectifs.
Conformément aux dispositions du code du sport (articles R.131-16 à R.131-24), des agents du ministère exercent des
missions de conseillers techniques sportifs (CTS) auprès des fédérations sportives. Au nombre de 1 625, ils jouent un
rôle essentiel dans la mise en œuvre de la politique du sport de haut niveau. La direction des sports, avec le concours
des autres services du ministère et de l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP), pilote
leur formation continue en l’adaptant sans cesse aux évolutions de l’environnement technique et socio-économique du
sport.
Le ministère est en outre, au travers de l’opérateur Centre national pour le développement du sport (CNDS), le
principal contributeur des délégations françaises aux grands événements multidisciplinaires tels les Jeux olympiques et
paralympiques, les Jeux méditerranéens, les Jeux de la francophonie, etc.
94 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

L'État soutient l'organisation en France de grandes manifestations sportives internationales (championnats du monde,
championnats d’Europe, etc.) en particulier par le biais d'aides financières, d’une part, à la réalisation d’équipements
d’envergure mondiale et, d’autre part, aux organisateurs (fédérations, associations, groupements d’intérêt public
constitués spécifiquement). Un délégué interministériel assure la coordination des services de l’État en vue de la
bonne organisation de ces événements – cf infra.

Ainsi, en 2015, la France a organisé le championnat d’Europe masculin de basket-ball, le championnat du monde de
cyclisme sur piste et les championnats du monde d’aviron. En 2016, s’est tenu en France le championnat d’Europe de
football, en 2017 seront organisés le championnat du monde de hand-ball et celui de hockey sur glace, en 2018 la
Ryder Cup en golf, et en 2019 la coupe du monde féminine de football.

En 2015, le mouvement sportif (CNOSF, comité national olympique et sportif français, et CPSF, comité paralympique
et sportif français), l’État et les collectivités publiques parisiennes (Ville de Paris, Conseil Régional) ont décidé la
création d’une association de préfiguration et de réflexion relative à la candidature aux Jeux olympiques et
paralympiques d’été 2024. En septembre 2015, l’acte de candidature a été officiellement déposé auprès du CIO. Le
comité de candidature a pris la forme d’un groupement d’intérêt public (GIP) regroupant les membres suivants : le
mouvement sportif (CNOSF et CPSF), les collectivités parisiennes (Ville et Région), ainsi que l’État. De manière très
concrète, ce comité a désigné deux vice présidents pour en conduire l’action : Bernard Lapasset et Tony Estanguet. La
candidature parisienne est en compétition avec les candidatures de Budapest et Los Angeles. La décision du CIO sera
prise à Lima (Pérou) en septembre 2017.

Ces manifestations constituent des pôles d’attractivité déplaçant des sportifs de haut niveau, leurs cadres techniques
respectifs et les responsables des fédérations sportives internationales, les médias nationaux et internationaux, des
représentants du monde de l’entreprise ainsi que des spectateurs français ou étrangers.
Enfin, la direction des sports contrôle par ailleurs la bonne exécution de la concession du Stade de France où sont
régulièrement organisées des compétitions sportives internationales prestigieuses.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

L’action 1, « Promotion du sport pour le plus grand nombre », comporte un volet international qui se traduit par un axe
de coopération multilatérale et un axe de coopération bilatérale.
La coopération multilatérale recouvre principalement les travaux conduits au sein de l’Union européenne (28 États
membres), à travers notamment les réunions du groupe sport et des groupes d’experts qui préparent les textes soumis
à l’adoption du Conseil européen de chaque présidence, les travaux du conseil de l’Europe, comportant 47 États
membres (Accord partiel élargi sur le sport, division des conventions contre le dopage et contre la violence dans le
sport, Assemblée parlementaire), les actions de coopération menées dans le cadre de la francophonie via la
conférence des ministres de la jeunesse et des sports ayant le français en partage (CONFEJES, 43 États et
gouvernements francophones).
La coopération sportive internationale intègre aussi un volet bilatéral, qui couvre les cinq continents, et de manière plus
formelle une dizaine de pays, dont la Chine, des pays d’Europe occidentale, centrale et orientale et du Maghreb.
Les priorités thématiques des programmes d’échanges bilatéraux correspondent aux grands enjeux de la politique
ministérielle et se traduisent pour l’essentiel par une coopération institutionnelle entre ministères et par des échanges
d’experts, de cadres techniques et de formateurs des fédérations sportives.

L’action 2, « Développement du sport de haut niveau » contribue au rayonnement international de la France,


notamment à travers son objectif 3 « Conserver le rang de la France parmi les grandes nations sportives et favoriser
l’insertion professionnelle des sportifs de haut niveau ».
Les principaux dispositifs en faveur du sport de haut niveau sont les suivants : conventions d’objectifs avec les
fédérations sportives, interventions déconcentrées au bénéfice des établissements nationaux et investissements dans
les établissements nationaux.
Peuvent être rattachés à cette action, la conception et l’application des réglementations relatives au sport
professionnel concernant les ligues professionnelles, le droit des sociétés et de la concurrence, la situation fiscale des
sportifs professionnels et arbitres, les sportifs mineurs et les agents de joueurs, etc.

L’action 3 « Prévention par le sport et protection des sportifs » contribue à l’action extérieure de l’État via la
contribution de la France au fonctionnement de l’Agence mondiale antidopage (AMA).
PLF 2017 95
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

SERVICES ET OPERATEURS PARTICIPANT A LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Le volet international de l’action 1 mobilise plusieurs catégories de structures.


Au niveau du ministère, sont ainsi notamment impliqués :
• le délégué interministériel aux grands événements sportifs (DIGES), qui coordonne les activités des
administrations de l'État et des établissements publics nationaux concourant à l'accueil en France des grands
événements sportifs de dimension internationale ;
• le CNDS ;
• l’INSEP, en tant que centre d’entraînement et établissement de recherche ;
• les écoles nationales de voile et des sports nautiques (ENVSN), des sports de montagne (ENSM) et l’institut
français du cheval et de l’équitation (IFCE) ;
• plusieurs centres de ressources, d’expertise et de performance sportive (CREPS), établissements nationaux
du ministère des sports ;

Les fédérations sportives sont également concernées, en tant que partenaires du ministère, pour leur action
internationale. En effet, outre l’action des fédérations dans le cadre des programmes d’échanges bilatéraux cités
supra, le CNDS attribue au CNOSF, pour répartition auprès des fédérations, une dotation leur permettant de prendre
en charge les frais relatifs à la représentation des fédérations nationales aux réunions conduites par les fédérations
internationales. Ces réunions ont principalement pour objet l’harmonisation de la réglementation, la définition des
règlements sportifs internationaux, l’établissement des calendriers de compétitions ou peuvent concerner des groupes
thématiques (financement, santé, médias, équipements, etc.) selon les disciplines placées sous l’égide d’une même
fédération.
Enfin le GIP Paris 2024 promeut le dossier de candidature de Paris pour les Jeux olympiques et paralympiques de
2024.

TRANSMISSION DES SAVOIRS ET DÉMOCRATISATION DE LA CULTURE (224)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

06 – Action culturelle internationale 6 610 645 6 789 231 6 641 059 6 641 059 7 641 059 7 641 059
Total 6 610 645 6 789 231 6 641 059 6 641 059 7 641 059 7 641 059

Le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture », placé sous la responsabilité du
Ministère de la Culture et de la Communication, regroupe les politiques transversales de l’État dans le domaine culturel
et, pour son action 6 « action culturelle internationale » vise notamment à la préservation et la promotion de la diversité
culturelle, au renforcement du dialogue interculturel et à la coopération culturelle avec les pays tant européens que
tiers.

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Le décret n° 2012-776 du 24 mai 2012 relatif aux attributions du ministre de la Culture et de la Communication prévoit
notamment dans son article 1 er, que « Il [Le ministre] met en œuvre, conjointement avec les autres ministres
intéressés, les actions de l’État destinées à assurer le rayonnement dans le monde de la culture et de la création
artistique françaises et de la francophonie. Il contribue à l’action culturelle extérieure de la France et aux actions
relatives aux implantations culturelles françaises à l’étranger ».
96 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

L’action culturelle internationale du ministère s’articule autour de quatre grandes priorités, liées à l’engagement du
ministère en faveur de la diversité culturelle, qui viennent compléter le soutien du ministère au Conseil de l‘Europe, à
l’Unesco et à l’Organisation internationale de la francophonie :

-Renforcer la place de la culture dans les politiques de l’Union Européenne :

Si la politique culturelle relève des États membres, l’Union européenne a la possibilité d’appuyer, de coordonner ou de
compléter l’action des États membres. Elle finance notamment des programmes visant à promouvoir la diversité
culturelle et à mettre en réseau les professionnels européens. Afin d’accompagner les porteurs de projets français à
développer des actions susceptibles d’être financées par l’Union européenne, le ministère soutient le Relais Culture
Europe, point de contact français du programme financier européen « Europe créative » et centre de ressources sur
les programmes de financement européens. Le ministère apporte également son soutien à des projets associatifs
facilitant les liens entre professionnels français et professionnels européens et assurant la promotion des politiques
culturelles françaises au niveau européen. Il soutient également des associations professionnelles pour les aider à se
structurer d’une manière permettant de jouer un rôle d’influence à Bruxelles.

L’Union européenne est par ailleurs conduite à légiférer ou à conclure des accords dans de multiples domaines qui,
sans relever de la politique culturelle, ont un impact important sur elle (aides d’État, marché intérieur, services,
qualifications professionnelles, numérique, exception culturelle dans les accords internationaux, TVA…). La
Commission européenne a lancé une réforme emblématique pour créer un « marché unique du numérique », déclinée
en un grand nombre d’instruments intéressant au premier chef le ministère de la Culture et de la Communication, qui
est dès lors fortement engagé dans cette sensibilisation des instances européennes et de ses partenaires européens. Il
attache notamment dans ce cadre une attention particulière à la coopération franco-allemande.
À la suite des destructions et pillages de biens culturels qui ont tristement fait l’actualité mondiale, le ministère de la
Culture et de la Communication a initié des démarches avec des partenaires européens pour demander des actions
européennes pour protéger les biens culturels, initiative qui a donné lieu à une annonce de la Commission européenne
pour une action en 2017.

-Favoriser les échanges interculturels :

La promotion et la protection de la diversité culturelle passent aussi par l’accueil et la diffusion des cultures étrangères
en France. À ce titre, le Ministère de la Culture et de la Communication a retrouvé cette année la co-tutelle de l’Institut
français. Il apporte sa contribution à l’Institut français pour l’organisation des années ou saisons culturelles en France
(saison de la Colombie en France en 2017, Programme culturel Franco-Emirien en dialogue avec le Louvre Abou
Dhabi 2016-2017, saison Israël en 2018, saison croisée Roumanie en 2018-2019). Le programme soutient également
l’Office national de diffusion artistique (ONDA) et diverses associations s’engageant dans des projets innovants,
présentant des formes culturelles peu connues ou susceptibles de créer des liens durables entre professionnels.

-Accueillir les professionnels de la culture en France pour contribuer à la consolidation des politiques culturelles de
pays partenaires :

L’accueil de professionnels étrangers en France permet de faire connaître le savoir-faire français, participe au
renforcement des capacités des pays partenaires et à l’émergence, à travers des liens durables entre professionnels,
d’une communauté professionnelle internationale autour d’experts français. Quatre types de programmes sont
proposés :
• immersion pour un ou plusieurs mois, dans les établissements publics sous tutelle du ministère, dans le cadre
du programme « Profession Culture », dont l’objectif est de favoriser le développement de projets de
coopération entre institutions françaises et étrangères ;
• accueil en résidence d’artistes et d’écrivains étrangers, en partenariat notamment avec les Centres culturels
de rencontre ou la Cité internationale des arts de Paris ;
• programmes de formation Courants du monde, qui accueillent des professionnels dans le cadre d’une
thématique spécifique en séminaires groupés (accueil de conservateurs de musées, d’archivistes, de
bibliothécaires…) ou en parcours individualisés portant sur les préoccupations professionnelles spécifiques
des candidats ;
• programme d’accueil de personnalités culturelles d’avenir.
PLF 2017 97
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

-Valoriser l’expertise et le savoir-faire français :

L’organisation de rencontres « Malraux » (envoi d’experts français à l’étranger) et de voyages d’études (accueil de
délégations étrangères et organisation de rencontres avec des experts en France) répond à la demande de pays
désireux de bénéficier de l’expertise française dans différents domaines culturels. Le ministère soutient également des
réseaux professionnels susceptibles d’accroître l’influence et le rayonnement de la culture française dans le monde
(Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS), Conseil international des musées (ICOM), Union
internationale des architectes, Commission internationale du théâtre francophone…). Il participe à la coopération
technique et l’aide au développement par le soutien à des actions de coopération internationale, tant dans le cadre
bilatéral que dans le cadre multilatéral (Organisation internationale de la francophonie, UNESCO).
La France sera le pays invité d’honneur à la Foire du livre de Francfort 2017, qui se déroulera du 11 au 15 octobre
2017, qui est le plus important événement de ce type dans le monde. Pour les professionnels du livre français, elle
représente une échéance incontournable, tant pour la mise en avant des nouveautés et les cessions de droits que pour
les débats interprofessionnels sur l’avenir du livre. Le ministère de la Culture et de la Communication, aux côtés du
MAEDI, finance cet événement, dont l’organisation a été confiée à l’Institut français.
Par ailleurs, en réponse à l'appel d'offre émis par l'Union Européenne dans le cadre du plan d'aide à la Tunisie, le
Ministère a transmis une proposition pour accompagner le Ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine
(MCSP) tunisien dans sa modernisation, son adaptation aux nouvelles attentes de la société civile et du monde
culturel. Ce projet, qui s’inscrit dans la procédure des « jumelages européens », permettrait s’il était retenu, de
valoriser l’expertise du Ministère et de s'insérer pour la première fois dans un dispositif européen de coopération de ce
type.

Au-delà de ces axes traditionnels, le ministère de la Culture et de la Communication a obtenu en PLF 2017 des crédits
supplémentaires à hauteur d’un million d’euros pour mettre en place un fonds d’aide d’urgence sur le patrimoine en
péril. Ce dispositif qui intervient suite aux propositions du rapport « Cinquante propositions françaises pour protéger le
patrimoine de l’humanité » de M. Jean-Luc Martinez, Président-Directeur du musée du Louvre, remis au Président à
l’automne 2015, et qui faisait partie des annonces contenues dans le discours du Président de la République prononcé
le 17 novembre 2015 à l'UNESCO permettra d’assurer la sauvegarde ou la reconstruction du patrimoine dans les pays
touchés par des guerres ou autres cataclysmes (Syrie, Yémen, Lybie, Haïti, Sichuan, Nouvelle-Orléans…). En 2017,
ces crédits permettront d’amorcer le dispositif.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

L’action culturelle internationale du ministère constitue l’action 6 du programme 224 « Transmission des savoirs et
démocratisation de la culture ».
On notera que depuis 2011, les actions internationales pour lesquelles le Centre national du cinéma et de l’image
animée (CNC) recevait 8,4 M€ sont directement prises en charge par l’établissement (contribution au fonds Eurimages,
programme Aide aux Cinémas du monde).

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

La contribution du ministère de la Culture et de la Communication à l'action extérieure de l’État est coordonnée par le
Secrétariat général (service des affaires juridiques et internationales), en liaison permanente avec les directions
générales du ministère (direction générale des patrimoines, direction générale de la création artistique, direction
générale des médias et des industries culturelles) et ses opérateurs fortement engagés dans l'action internationale
(Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) ; Centre national du livre (CNL) ; grandes institutions
patrimoniales : Institut national du patrimoine (INP), Bibliothèque nationale de France (BNF) ; établissements
d'enseignement supérieur artistique ; établissements dédiés à la création : Cité de la musique, Centre Georges
Pompidou, etc).

Les ressources, consacrées par les autres opérateurs (établissements publics) du ministère à leurs activités
internationales et inscrites dans leurs contrats d'objectifs et de moyen, tant en personnel dédié qu'en actions et projets,
ne sont pas retracées spécifiquement.
98 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

PRESSE ET MÉDIAS (LIBELLÉ MODIFIÉ) (180)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Relations financières avec l'AFP 114 411 243 114 411 243 115 211 243 115 211 243 120 211 243 120 211 243
02 – Aides à la presse 1 491 131 1 454 790 1 471 600 1 471 600 1 434 625 1 434 625
07 – Compagnie internationale de radio et 1 666 500 1 666 500
télévision (CIRT)
Total 115 902 374 115 866 033 116 682 843 116 682 843 123 312 368 123 312 368

MANIÈRE DONT LE PROGRAMME CONTRIBUE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

La presse écrite contribue de manière essentielle à l’information des citoyens et à la diffusion des courants de pensée
et d’opinions. Sa vitalité et son avenir sont ainsi des enjeux majeurs de notre vie démocratique en même temps que
des éléments du rayonnement de la France à l’étranger. C’est la raison pour laquelle l’État s’attache, de longue date,
par le biais des aides à la presse, à garantir la liberté de la presse, à soutenir le développement de sa diffusion,
notamment à l’étranger, à conforter les conditions de son pluralisme et de son indépendance, et à favoriser sa
modernisation.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CRÉDITS SONT IMPUTES

L’action 01 « Relations financières avec l’AFP », qui retrace les crédits versés par l’État à l’Agence France-Presse tant
au titre des abonnements que de la compensation des missions d’intérêt général est dotée en PLF 2017 de 132,48 M€
(127,48 M€ en LFI 2016). Jusqu’à 2014 inclusivement, ces crédits prenaient tous la forme d’abonnements de l’État à
l’AFP et n’étaient pas distingués au plan budgétaire et comptable. Au terme du nouveau contrat d’objectifs et de
moyens qui a été signé avec l’Agence en juin 2015, 110,82 M€ en PLF 2017 (105,82 M€ en LFI 2016 et 105,02 M€ en
exécution 2015) sont dédiés, au sein de cette enveloppe, à la compensation du coût net des missions d’intérêt général
dévolues à l’AFP. À travers cette compensation, l’État contribue au coût du rayonnement international et européen de
l’AFP, qui permet à la France de disposer d’une agence de presse à dimension mondiale aussi bien dans sa
couverture éditoriale que dans la diffusion d’une information complète et objective. À cette compensation du coût net
des missions d’intérêt général dévolues à l’AFP, il convient d’ajouter, en exécution 2015, en LFI 2016 et en PLF 2017,
9,39 M€, qui, au terme de la convention d’abonnement entre l’État et l’AFP, correspondent aux prestations livrées hors
de France, soit, pour l’essentiel, aux ambassades et consulats français à l’étranger.

Au sein de l’action 02 « Aides à la presse », la politique publique en faveur de la distribution et de la promotion de la


presse française à l’étranger était prévue par le décret n° 2004-1311 du 26 novembre 2004 relatif au fonds d’aide à la
distribution et à la promotion de la presse française à l’étranger. Le décret n° 2012-484 du 13 avril 2012 relatif à la
réforme des aides à la presse et au fonds stratégique pour le développement de la presse est venu abroger le décret
de 2004, sans toutefois supprimer cette politique publique. Celle-ci est en effet dorénavant répartie entre deux
dispositifs distincts d’aide à la presse. Ainsi, la subvention permettant d’encourager la réduction du coût du transport à
l’étranger des titres diffusés par vente au numéro constitue désormais une section internationale (section 2) de l’aide à
la distribution de la presse. Le soutien aux actions de promotion des éditeurs à l’étranger est quant à lui intégré au
fonds stratégique pour le développement de la presse.

Les modalités d’attribution de ces deux aides sont les suivantes :


• Aide à la distribution : l’allocation de crédits est déterminée en fonction de la diffusion des titres d’information
politique et générale concernés et de son évolution sur des zones géographiques prioritaires ;
• Aide au développement du lectorat (fonds stratégique pour le développement de la presse) : la subvention est
attribuée après avis d’un comité d’orientation. Elle permet de rembourser partiellement les frais liés au
manque à gagner dû à la baisse des prix de vente des titres de presse à l’étranger et de financer les actions
de promotion, de prospection et d’investissement tendant au développement de la presse française écrite et
numérique dans le monde.
PLF 2017 99
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

Avant 2015, les modalités de gestion du fonds stratégique ne permettaient pas de fournir une évaluation précise des
crédits destinés au soutien de la presse française à l’étranger ex-ante. Ces données n’étaient disponibles qu’en fin de
gestion. Le décret modificatif n° 2014-659 du 23 juin 2014 portant réforme des aides à la presse a restreint les aides
accordées à la diffusion dans les pays francophones où l’accès à la presse française est limité par le niveau de vie et
de diffusion des technologies numériques. Désormais, la part des crédits affectée aux projets permettant d’assurer le
rayonnement du traitement de l’actualité française et internationale par la presse française dans les zones précitées
est déterminée chaque année par le Directeur général des médias et des industries culturelles. En 2015, elle est
plafonnée à 2 % du total des crédits disponibles du fonds stratégique pour le développement de la presse, soit 400 145
€. Il est probable qu’un plafond similaire soit reconduit en 2016.

À partir du PLF 2017 est rattachée au programme 180 une nouvelle action 07 « Compagnie internationale de radio et
télévision (CIRT) », qui comprend les crédits alloués à la radio franco-marocaine Médi1 par l’intermédiaire de la
Compagnie internationale de radio et télévision. Jusqu’en 2014, les crédits dédiés à la CIRT étaient inscrits au
programme 115 « Action audiovisuelle extérieure ». Ce programme a été supprimé en 2015 et les crédits de la CIRT
ont alors été rattachés au programme 334 « Livre et industries culturelles » à compter de 2016, aucun crédits n’ayant
été budgété pour cette ligne de dépense en 2015. La dotation du dispositif en PLF 2017 sur le programme 180 s’élève
à 1,67 M€.

Enfin, l’État a subventionné en 2015 et en 2016, à hauteur de 200 000 €, l’action de l’association UNI-Presse dans le
cadre d’une convention annuelle, compte tenu des missions d’intérêt général dont elle s’acquitte en mutualisant pour
toute la presse française la promotion et la recherche d’abonnés à travers le monde.

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT A LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Le responsable du programme est le directeur général des médias et des industries culturelles.

FRANCE MÉDIAS MONDE (844)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – France Médias Monde 242 000 000 242 000 000 244 000 000 244 000 000 251 529 747 251 529 747
Total 242 000 000 242 000 000 244 000 000 244 000 000 251 529 747 251 529 747

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Le programme 844 « Contribution au financement de l’action audiovisuelle extérieure » retrace les crédits issus de la
contribution à l’audiovisuel public alloués à la société France Médias Monde.
La société France Médias Monde (FMM) est une société nationale de programme conformément au IV de l’article 44
de la loi n°86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, dont la mission est de « contribuer à
la diffusion et à la promotion de la langue française, des cultures française et francophone, ainsi qu’au rayonnement de
la France dans le monde, notamment par la programmation et la diffusion d’émissions de télévision et de radio ou de
services de communication au public en ligne relatifs à l’actualité française, francophone, européenne et
internationale ». À cette fin, elle coordonne une offre de services de communication audiovisuelle et de services de
communication au public en ligne complémentaires en français ou en langues étrangères, destinés principalement au
public international ainsi qu’au public français en particulier celui résidant à l’étranger. FMM édite les services de
France 24, de Radio France Internationale (RFI) et de Monte Carlo Doualiya (MCD).

France 24 offre à un public international un point de vue français sur l’actualité du monde. Elle rend compte de
l’actualité immédiate tout en fournissant des repères et des éléments d’analyse permettant aux téléspectateurs de
mettre les événements en perspective, et de mieux comprendre les évolutions internationales. À cet égard, la chaîne
s’attache à ce que le choix des sujets traités reflète la diversité de l’actualité mondiale.
100 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

Radio France Internationale et Monte Carlo Doualiya sont chargées de contribuer à la diffusion de la culture française,
par la conception et la programmation d’émissions de radio en français ou en langue étrangère destinées en particulier
aux auditoires étrangers, y compris ceux résidant en France, ainsi qu’aux Français résidant à l’étranger. Elles assurent
une mission d’information relative à l’actualité française, francophone, européenne et internationale. RFI diffuse
essentiellement de l’information, des magazines d’actualité et des programmes musicaux en douze langues. MCD est
une radio généraliste en langue arabe, équilibrant ses programmes entre information et divertissement.

FMM remplit une double mission, qui s’inscrit pleinement dans la politique transversale « Action extérieure de l’État » :

• une mission d’influence : permettre à la France de s’affirmer comme une grande puissance médiatique,
capable de rivaliser avec les pays dotés de grands médias internationaux. Depuis une dizaine d’années, le
paysage médiatique international est dominé par deux grands types d’émetteurs : les chaînes de télévision
internationales anglo-saxonnes (notamment américaines mais aussi BBC World du Royaume-Uni) et celles
des pays du golfe Persique. À ce paysage déjà encombré, il convient d’ajouter de nouvelles puissances
montantes, en particulier la Chine et la Russie. Dans ce contexte, la France entend promouvoir son regard
singulier sur l’actualité par une information indépendante, rigoureuse et nourrie de la richesse de la diversité
de points de vue qu’elle peut apporter. Cet objectif passe par une production autonome d’images pour
l’information internationale ;

• une mission culturelle : la France s’attache à promouvoir ses valeurs et celles de la Francophonie. À côté des
médias anglo-saxons ou arabes, il existe un espace que la France et la francophonie peuvent occuper au nom
de leurs valeurs communes : diversité culturelle, démocratie et confrontation des opinions, défense du
multilatéralisme, laïcité, art de vivre. Cette mission de promotion du patrimoine culturel français et
francophone s’accompagne également d’actions de promotion de la langue française.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CRÉDITS SONT IMPUTÉS

Le programme 844 comporte en projet de loi de finances pour 2017 une seule action.

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Le programme s’appuie sur la seule société « France Médias Monde », dont le suivi est exercé conjointement par les
ministères de la culture et de la communication, des affaires étrangères, de l’économie, de l’industrie et du numérique,
ainsi des finances et des comptes publics.

Le programme est placé sous la responsabilité du ministre des finances et des comptes publics.

TV5 MONDE (847)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – TV5 Monde 76 233 306 76 233 306 76 933 306 76 933 306 78 363 306 78 363 306
Total 76 233 306 76 233 306 76 933 306 76 933 306 78 363 306 78 363 306

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Le programme 847 « TV5 Monde » retrace les crédits issus de la contribution à l’audiovisuel public alloués à la société
TV5 Monde.
PLF 2017 101
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

TV5 Monde est la chaîne multilatérale francophone basée à Paris, associant les radiodiffuseurs publics de la France,
de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Suisse, du Canada et du Québec. Sa mission, définie dans la « Charte
TV5 », consiste à servir de vitrine à l’ensemble de la Francophonie, à promouvoir la diversité culturelle, à refléter sa
dimension multilatérale, à favoriser les échanges de programmes entre les pays francophones et l’exportation
internationale de programmes francophones, à être un lieu de coopération entre les radiodiffuseurs partenaires, et
veiller à refléter leurs programmes, ainsi qu’à favoriser l’expression de la créativité audiovisuelle et cinématographique
francophone. Elle diffuse ses programmes par câble ou satellite dans plus de 200 pays et territoires dans le Monde,
représentant plus de 251 millions de foyers.

La mission de TV5 Monde s’inscrit pleinement dans la politique transversale « Action extérieure de l’État » : par
l’exposition audiovisuelle à l’international du patrimoine culturel français et francophone, mais également de par sa
mission de promotion de la langue française, les actions de TV5 Monde contribuent à l’influence de la France à
l’international.

Le 8 avril 2015, TV5 Monde a subi une cyberattaque d’une ampleur considérable, visant à détruire les infrastructures
informatiques de la chaîne et à l’empêcher ainsi de produire et de diffuser. Depuis cette date, TV5 Monde fonctionne
en mode dégradé et s’emploie à reconstruire et sécuriser son dispositif technique, en s’appuyant sur les
recommandations de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI). Cette reconstruction et
cette sécurisation demeurent un enjeu essentiel pour 2017 et les années suivantes.

La société et les gouvernements bailleurs de fonds sont en cours de négociation du prochain plan stratégique de
l’entreprise pour la période 2017-2020. Ce plan prévoit notamment des forts investissements dans le numérique afin de
rattraper le retard pris suite à la cyber-attaque, tout en renforçant la sécurité des systèmes, ainsi que le développement
d’une offre plus proche des publics, notamment en Afrique, zone d’influence de la chaîne. Les différents projets mis en
œuvre et leur ampleur dépendra de la contribution de chacun des pays bailleurs de fonds.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CRÉDITS SONT IMPUTÉS

Le programme 847 comporte en projet de loi de finances pour 2017 une seule action.

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Le programme s’appuie sur la seule société « TV5 Monde », dont la tutelle est exercée conjointement par les
gouvernements bailleurs de fonds.

Le programme est placé sous la responsabilité du ministre des finances et des comptes publics

ÉCONOMIE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE DE L'AGRICULTURE ET DES TERRITOIRES (ANCIEN) (154)

MANIERE DONT LE PROGRAMME CONTRIBUE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

En 2017, le programme 149 devient le nouveau programme fusionné (154 et 149), intitulé : « Économie et
développement durable des entreprises agricoles, agroalimentaires et forestières ». Il contribue au développement de
la compétitivité des filières agricoles et agroalimentaires et facilite leur adaptation aux exigences environnementales et
sociales ; ainsi qu’au développement équilibré et durable des forêts.
Le développement économique des filières agricoles ne peut être conduit sans une intégration forte dans son
environnement communautaire et mondial (concurrence, marchés potentiels, synergies possibles)
102 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CRÉDITS SONT IMPUTÉS

L'action 21 "Adaptation des filières à l'évolution des marchés":


Cette action a pour finalité d'agir sur l'offre française des produits agricoles et agroalimentaires en favorisant son
adéquation avec la demande formulée sur le marché. Elle permet d'organiser et d'optimiser sa mise sur le marché et
d'améliorer les conditions de production, de transformation et de commercialisation des produits selon 5 axes :
1. - La valorisation et la promotion des produits et politique de qualité
2. - L'organisation et la modernisation des filières
3. - L'aide aux entreprises de transformation et commercialisation des produits
4. - Le soutien aux entreprises pour favoriser la présence française à l'international dans le domaine
agroalimentaire
5. - Les marchés en crise
Outre la valorisation et la promotion des produits, le volet international de la politique économique agricole nationale
est fondée sur :
La reconnaissance hors de nos frontières de la conception françaises de l'agriculture et du développement rural
La promotion de la coopération et les partenariats en matière agricole et alimentaire.

SERVICES ET OPERATEURS PARTICIPANT A LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Le pilotage du programme est placé sous la responsabilité de la DGPE (direction générale de la Performance
économique et environnementale des entreprises) du ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt
(MAAF).
La mise en œuvre de cette action à l'international est assurée notamment :
• par SOPEXA, par le financement de la délégation de service public pour la promotion et la défense de la
culture alimentaire française et l’accompagnement des entreprises sur les marchés extérieurs
• par l’ADEPTA (Association pour le Développement des échanges internationaux de produits et techniques
agroalimentaires) pour le financement de sa mission de promotion et de défense du savoir-faire français dans
les domaines agricole et agro-industriel ;
• par FranceAgriMer, établissement national des produits de l’agriculture et de la mer, qui met en œuvre les
actions de coopération et de partenariat dans les domaines agricole et alimentaire ;
• par Business France qui concourt à la connaissance des marchés et des acteurs et appuie les entreprises
dans leur développement international ;
• par le Groupement d'Intérêt Public ADECIA (Agence pour le Développement de la Coopération Internationale
dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation et des espaces ruraux), réseau français de l'expertise
publique agricole, agroalimentaire et du développement rural.

Cette action s'appuie naturellement sur les ambassades, consulats généraux et représentations de la France à
l'étranger. Elle est menée principalement par les conseillers pour les affaires agricoles et leurs adjoints et par le réseau
des missions économiques de Business France issu de la réforme du réseau des missions économiques engagée en
2009.
Elle est également menée en concertation avec les principaux établissements publics du domaine agroalimentaire sous
tutelle du MAAF qui ont une action significative à l'étranger tels FranceAgriMer, l'INAO, l'Agence Bio.

CONDUITE ET PILOTAGE DES POLITIQUES DE L'ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT ET DE LA MOBILITÉ


DURABLES (217)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

06 – Action européenne et internationale 9 085 040 9 077 026 9 049 575 9 049 575 8 971 075 8 971 075
Total 9 085 040 9 077 026 9 049 575 9 049 575 8 971 075 8 971 075
PLF 2017 103
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Le programme 217 participe à la prise en compte, à l’échelle européenne et internationale, des objectifs poursuivis par
les politiques confiées au ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer (MEEM) et au ministère du logement,
et de l’habitat durable (MLHD).

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

Les crédits consacrés à la politique « action extérieure de l’État » sont votés sur l’action 6 « action européenne et
internationale ». Les crédits demandés dans le cadre du PLF 2017 s’élève à 8,971 M€.

1. Animation de la politique stratégique et gouvernance en matière de changement climatique et de


développement durable (8,667 M€)

Dans le domaine des relations multilatérales, les crédits de fonctionnement demandés pour 2017 (0,623 M€) serviront
à financer notamment :
• le fonctionnement de la nouvelle Coalition Climat décidée lors des conférences des Parties Paris-Climat-2015 et
COP22 à Marrakech (fonctionnement qui sera financé sur

le programme 217 du fait de la fermeture fin 2016 du programme 341 qui fut dédié aux dépenses de préparation, mise
en œuvre et suivi de la COP21 Climat),
• la coordination et le suivi récurrents des négociations multilatérales et communautaires dans le domaine du
climat, de l'énergie, des transports et de la prévention des risques ;
• la coordination et le suivi récurrents des négociations multilatérales et communautaires relatives à la
biodiversité et aux milieux (eau, mers, sols, forêts, environnement polaire…) ;
• des actions relatives à l'élaboration et à l'appui de la position française en matière de gouvernance
internationale de l'environnement (GIE) ;
• les relations avec les acteurs extérieurs à l’administration et la société civile.

La dotation d’intervention demandée pour 2017 (8,044 M€) est destinée au financement des postes de dépenses
suivants :
• Les contributions obligatoires versées aux organisations internationales entrant dans le champ de compétence
du MEEM-MLHD (hors des domaines de l’aviation civile et de la pêche, disposant tous deux de budgets
autonomes), à savoir :
◦ énergie et matières premières ;
◦ lutte contre la pollution des eaux ;
◦ protection de l’environnement ;
◦ transports.
• L'animation de la politique stratégique et la gouvernance en matière de changement climatique et de
développement durable visant à aider les organisations internationales à porter les priorités françaises sur les
thématiques suivantes :
◦ appui à la Coalition Climat, lutte contre le changement climatique et maîtrise de l’énergie, dans le sillage
des décisions prises lors des conférences des Parties Paris-Climat-2015 et COP22 à Marrakech ;
◦ mise en place d’une gouvernance rénovée de l’environnement et du développement durable ;
◦ préservation de la biodiversité marine et terrestre et de la qualité des milieux ;
◦ prévention des risques ;
◦ renforcement de la durabilité environnementale dans l’agenda du développement post-2015 ;
◦ promotion de l'économie verte.

Ces crédits doivent également permettre de renforcer la participation de la société civile à la gouvernance de ces
thématiques.
104 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

2. Participation à l'élaboration des normes et de la législation dans le cadre communautaire


(0,191 M€)

Dans le domaine communautaire, il s'agit de financer en 2017, au titre des dépenses de fonctionnement (0,135 M€) :
• le pilotage général de l'action communautaire du MEEM et du MLHD, en s’appuyant sur l’expertise de leurs
services (comme les directions métiers ou le Commissariat général au développement durable) ;
• la participation aux frais de fonctionnement des représentants des deux ministères en Europe, notamment
ceux de la Représentation permanente à Bruxelles ;
• une assistance à la mise en œuvre et à la mise en place du programme européen Life+.

En matière d’interventions (0,056 M€), il s'agit essentiellement de renforcer l'association de la société civile à l'action
européenne des ministères et d'animer le débat national sur les dossiers européens relevant de leur compétence
respective.

3. Appui et soutien des intérêts français dans le dispositif international (0,113 M€)

Pour ce qui est des relations bilatérales, les crédits de fonctionnement demandés pour 2017 (0,093 M€) sont destinés
à la gestion des relations bilatérales avec tous les pays, l'accueil de délégations étrangères en France et à
l’amélioration de la connaissance de l'environnement international du MEEM et du MLHD.

Les dépenses d’intervention (0,020 M€) viseront à assurer la promotion à l'étranger du savoir-faire et de l'expertise de la
France et à renforcer la prise en compte des enjeux portés par les deux ministères dans les échanges internationaux.

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

L’essentiel des crédits destinés à l’action extérieure de la France est versé sous forme de contributions obligatoires à
des organisations internationales auxquelles la France est devenue partie prenante il y a des années, lors de la
ratification d’accords pérennes au niveau multilatéral, européen ou régional.

SOUTIEN AUX PRESTATIONS DE L'AVIATION CIVILE (613)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Ressources humaines et 6 616 538 6 616 538 6 350 000 6 350 000 6 785 000 6 785 000
management
Total 6 616 538 6 616 538 6 350 000 6 350 000 6 785 000 6 785 000

MANIERE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

Le P613 est le programme support (masse salariale et effectif) pour l'ensemble du budget annexe "contrôle et
exploitation aériens" (BACEA).

Le calcul de la masse salariale est réalisé sur la base des agents de la DGAC participant à des missions auprès
d’instances européennes et internationales.

La politique internationale du BACEA est détaillée dans le commentaire consacré au P614.


PLF 2017 105
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

TRANSPORTS AÉRIENS, SURVEILLANCE ET CERTIFICATION (614)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

01 – Développement durable et régulation 1 248 000 1 248 000 1 146 000 1 146 000 1 045 000 1 045 000
Total 1 248 000 1 248 000 1 146 000 1 146 000 1 045 000 1 045 000

MANIÈRE DONT LE PROGRAMME PARTICIPE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

L’activité aéronautique civile a, par essence, une vocation internationale. Les données concernant la masse salariale et
les effectifs de la politique internationale du budget annexe "contrôle et exploitation aérien" (BACEA) sont détaillées
dans le commentaire consacré au P613. Au sein du P614, les activités internationales de la Direction du transport
aérien (DTA) se traduisent par une veille technologique et réglementaire réalisée au plan mondial et par la défense des
intérêts nationaux. Elles impliquent une présence et une participation active dans les instances européennes (Union
européenne (UE), CEAC, EUROCONTROL, etc.) et internationales (OACI).

• Au plan mondial :
L’OACI, institution spécialisée des Nations unies dont le rôle est de veiller à l'évolution sûre, efficace et ordonnée de
l'aviation civile internationale, élabore les normes et recommandations relatives à l’aviation civile internationale,
notamment en matière de sécurité et de sûreté, mais aussi de protection de l’environnement. Elle s’assure de la mise
en œuvre et du respect de ces normes en conduisant des audits des autorités nationales. Elle a lancé les programmes
d’audits de supervision de sécurité (USOAP) et de la sûreté (USAP).

• Au plan européen :
L’UE est devenue compétente dans la majorité des domaines du transport aérien. En matière de sécurité, l’Agence
européenne de sécurité aérienne (AESA), entrée en fonction en 2003, est compétente en matière de certification des
aéronefs. L’UE agit aussi dans les domaines relatifs à la sûreté du transport aérien et à la navigation aérienne.
Concrètement, le travail entre États s’opère au sein de groupes spécifiques auxquels participe la Direction du
Transport Aérien. La France participe de façon active aux travaux du Conseil à Bruxelles et à de nombreux comités
pour l’application de la législation de l’Union, dans le cadre de la comitologie (sécurité, sûreté, environnement,
aéroports, navigation aérienne) au rythme de plusieurs réunions par semaine.

Eurocontrol, « organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne », est une organisation
internationale aux activités multiples. Elle développe et coordonne les plans de mise en œuvre de la stratégie de
gestion du trafic aérien en Europe dans un cadre collectif impliquant notamment, les autorités nationales civiles et
militaires, les prestataires de services de la navigation aérienne et les utilisateurs civils et militaires de l’espace aérien.

La CEAC (Conférence européenne de l’aviation civile) :


Fondée en 1955 comme organisation intergouvernementale, la CEAC a pour objectif de promouvoir le développement
d'un système de transport aérien européen sûr, efficace et durable.

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CREDITS SONT IMPUTES

Les dépenses de ce programme, imputées sur l’action 1 « Développement durable et régulation », concernent
principalement les frais de mission et de participation aux réunions et groupes d’experts chargés d’assister ces
organisations dans l’élaboration de leurs normes, recommandations ou réglementations. Pour 2016, ils seront de
405 k€, et sensiblement identiques en 2017.
Le programme participe également à l’activité internationale de l’ENAC à hauteur de 496 k€ en 2016 et 400 k€ en
2017.
Enfin, le programme 614 fournit une subvention à la CEAC (200 k€ en 2016 contre 255 k€ initialement budgétés et
2017) en T3 et à l’association Proavia en T6 (45 k€ en 2016 et 40 k€ en 2017).
106 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

La Direction du transport aérien (DTA) de la DGAC est le service participant à la mise en œuvre de ce programme. Son
domaine de compétence s’étend, du fait de la vocation internationale de l’activité aéronautique civile, à l’extérieur du
territoire national.

ÉCONOMIE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE DES ENTREPRISES AGRICOLES, AGROALIMENTAIRES ET


FORESTIÈRES (LIBELLÉ MODIFIÉ) (149)

Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Numéro et intitulé de l’action Autorisations Crédits Autorisations Crédits Autorisations Crédits


d’engagement de paiement d’engagement de paiement d’engagement de paiement

21 – Adaptation des filières à l'évolution 17 233 676 18 431 898 12 933 288 12 933 288 15 781 437 15 781 437
des marchés
Total 17 233 676 18 431 898 12 933 288 12 933 288 15 781 437 15 781 437

MANIERE DONT LE PROGRAMME CONTRIBUE A LA POLITIQUE TRANSVERSALE

En 2017, le programme 149 devient le nouveau programme fusionné (154 et 149), intitulé : « Économie et
développement durable des entreprises agricoles, agroalimentaires et forestières ». Il contribue au développement de
la compétitivité des filières agricoles et agroalimentaires et facilite leur adaptation aux exigences environnementales et
sociales ; ainsi qu’au développement équilibré et durable des forêts.
Le développement économique des filières agricoles ne peut être conduit sans une intégration forte dans son
environnement communautaire et mondial (concurrence, marchés potentiels, synergies possibles)

ACTIONS SUR LESQUELLES LES CRÉDITS SONT IMPUTÉS

L'action 21 "Adaptation des filières à l'évolution des marchés":


Cette action a pour finalité d'agir sur l'offre française des produits agricoles et agroalimentaires en favorisant son
adéquation avec la demande formulée sur le marché. Elle permet d'organiser et d'optimiser sa mise sur le marché et
d'améliorer les conditions de production, de transformation et de commercialisation des produits selon 5 axes :
1. La valorisation et la promotion des produits et politique de qualité
2. L'organisation et la modernisation des filières
3. L'aide aux entreprises de transformation et commercialisation des produits
4. Le soutien aux entreprises pour favoriser la présence française à l'international dans le domaine
agroalimentaire
5. Les marchés en crise

Outre la valorisation et la promotion des produits, le volet international de la politique économique agricole nationale
est fondée sur :
La reconnaissance hors de nos frontières de la conception françaises de l'agriculture et du développement rural
La promotion de la coopération et les partenariats en matière agricole et alimentaire.

SERVICES ET OPERATEURS PARTICIPANT A LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Le pilotage du programme est placé sous la responsabilité de la DGPE (direction générale de la Performance
économique et environnementale des entreprises) du ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt
(MAAF).
PLF 2017 107
Action extérieure de l'État
P RÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT

La mise en œuvre de cette action à l'international est assurée notamment :

• par SOPEXA, par le financement de la délégation de service public pour la promotion et la défense de la
culture alimentaire française et l’accompagnement des entreprises sur les marchés extérieurs
• par l’ADEPTA (Association pour le Développement des échanges internationaux de produits et techniques
agroalimentaires) pour le financement de sa mission de promotion et de défense du savoir-faire français dans
les domaines agricole et agro-industriel ;
• par FranceAgriMer, établissement national des produits de l’agriculture et de la mer, qui met en œuvre les
actions de coopération et de partenariat dans les domaines agricole et alimentaire ;
• par Business France qui concourt à la connaissance des marchés et des acteurs et appuie les entreprises
dans leur développement international ;
• par le Groupement d'Intérêt Public ADECIA (Agence pour le Développement de la Coopération Internationale
dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation et des espaces ruraux), réseau français de l'expertise
publique agricole, agroalimentaire et du développement rural.

Cette action s'appuie naturellement sur les ambassades, consulats généraux et représentations de la France à
l'étranger. Elle est menée principalement par les conseillers pour les affaires agricoles et leurs adjoints et par le réseau
des missions économiques de Business France issu de la réforme du réseau des missions économiques engagée en
2009.
Elle est également menée en concertation avec les principaux établissements publics du domaine agroalimentaire sous
tutelle du MAAF qui ont une action significative à l'étranger tels FranceAgriMer, l'INAO, l'Agence Bio.
ANNEXES
Action extérieure de l'État

ANNEXES
ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT
110 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT A NNEXES

TABLE DE CORRESPONDANCE DES OBJECTIFS DU DPT ET DES OBJECTIFS DES PAP

N° objectif Axe / sous-axe Code du N° objectif


du DPT Programme programme du PAP

Poursuivre la construction de l'Europe

1 Environnement et prospective de la politique de défense 144 1

1 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires 172 3

Garantir la sécurité des Français et la sécurité internationale

2 Action de la France en Europe et dans le monde 105 1

2 Gendarmerie nationale 152 6

3 Action de la France en Europe et dans le monde 105 1

3 Français à l'étranger et affaires consulaires 151 1

Contribuer à l'organisation d'une mondialisation équilibrée

4 Recherche spatiale 193 2

Assurer le rayonnement de la France

5 Diplomatie culturelle et d'influence 185 1

5 Sport 219 3

5 TV5 Monde 847 2

6 Formations supérieures et recherche universitaire 150 5

6 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires 172 4


PLF 2017 111
Action extérieure de l'État
A NNEXES DPT

QUOTE-PART DE LA FRANCE DANS LE BUDGET DE L’ACTION EXTÉRIEURE DE L’UNION EUROPÉENNE

MANIÈRE DONT LA QUOTE-PART CONTRIBUE À LA POLITIQUE TRANSVERSALE

La contribution de la France aux actions extérieures de l’Union européenne (UE), à travers sa participation financière
au budget général de l’UE (15 % en 2015), constitue un volet particulier de l’action extérieure. Bien au-delà d’une
simple contribution mécanique, les initiatives répétées de la France dans ce domaine, sa capacité d’entraînement, son
engagement renouvelé en faveur d’une ambition européenne comme puissance dans la mondialisation, qui fasse
entendre sa voix propre sur la scène internationale, justifient que cet aspect figure également dans le DPT « Action
extérieure de l’État ». Les actions extérieures de l’UE partagent des objectifs concrets communs avec ceux de la
France, notamment au service de la paix et de la promotion de ses valeurs et de ses intérêts.

Les crédits consacrés aux actions extérieures de l’UE sont aujourd’hui regroupés sous la rubrique 4 « L’Europe dans le
monde » du budget général de l’Union européenne. Cette rubrique recense toutes les actions extérieures, y compris
depuis 2007 les instruments de préadhésion ainsi que les réserves destinées à l’aide d’urgence et à la garantie de
prêts (à noter cependant que les crédits liés aux accords internationaux de pêche ont été rattachés à la rubrique 2
« Développement durable et protection des ressources naturelles »).

Seule la part des crédits consacrée aux instruments de préadhésion, à la politique étrangère et de sécurité commune
(PESC) et à la coopération avec les pays de l’OCDE relève de ce DPT, l’autre part relevant de celui décrivant l’aide
publique au développement.

MANIÈRE DONT LES CRÉDITS SONT IMPUTÉS

Le projet de budget pour 2017 tel qu’il ressort du compromis trouvé par le Conseil en juin dernier sur la base de la
proposition de la Commission prévoit une hausse de la rubrique consacrée à l’action extérieure de l’UE de 1,70 % en
crédits d’engagement (CE)et une baisse de 9,20 % en crédits de paiement (CP) par rapport au budget 2016, lui-même
marqué par une très forte hausse des crédits de paiement. Cela porterait le montant de la rubrique à 9,3 Mds€ en CE
et 9,2 Mds€ en CP.
Le budget adopté par le Conseil est ainsi proche de celui que la Commission proposait. Les diminutions se limitent à
105 M€ en CE et 70 M€ en CP afin de restaurer des marges et pouvoir faire face à des imprévus (le projet initial de la
Commission ne prévoyait aucune marge sur cette rubrique). L’aide humanitaire, l’assistance macro-financière, le fonds
de garantie pour les relations extérieures et le mécanisme de protection civile ne font l’objet d’aucune diminution.
L’instrument européen de voisinage et l’instrument de préadhésion sont préservés à l’exception des dépenses support.

S’agissant plus particulièrement du budget PESC, le montant global des crédits qui y seront alloués en 2017, tel que
présenté dans le projet de la Commission, s’élève à 334 M€ en crédits d’engagements et 297 M€ en crédits de
paiement, ce qui est conforme aux prévisions du cadre financier pluriannuel et aux orientations budgétaires agréées
par le COPS. Les dépenses de la PESC sont consacrées pour les trois quarts à la résolution des conflits ainsi qu’au
soutien aux processus de paix et à la stabilisation. Comme en 2016, la majeure partie des ressources proposées par la
Commission devrait être consacrée aux opérations de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) au
Kosovo, au Sahel-Niger, en Géorgie et en Afghanistan : mission « État de droit » de l’UE (EULEX) au Kosovo
(comprenant l’appui aux chambres spécialisées pour le Kosovo), mission d’observation en Géorgie et finalisation de la
mission police en Afghanistan.
112 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT A NNEXES

SERVICES ET OPÉRATEURS PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

Sur proposition de la Commission européenne, le budget de l’Union est adopté par le Conseil des ministres et le
Parlement européen, qui sont les deux branches de l’autorité budgétaire.

La Commission est chargée de l’exécution du budget. Les États membres y sont le cas échéant associés, dans le
cadre des procédures de comitologie : ces comités assistent la Commission dans la mise en œuvre des projets
d’assistance.

En France, les positions défendues par la Représentation permanente de la France dans le cadre de la procédure
budgétaire sont définies sous l’égide du SGAE. Le ministère des affaires étrangères et du développement international
(direction de l’Union européenne/DUE) participe à la définition de ces positions et au suivi de la mise en œuvre du
budget, dans les instances compétentes (comité des représentants permanents – Coreper, comité politique et de
sécurité – Cops, groupes de travail du Conseil). La DUE siège, avec la direction générale du Trésor du ministère de
l’économie et des finances, aux comités de gestion.
PLF 2017 113
Action extérieure de l'État
A NNEXES DPT

CONTRIBUTIONS AUX ORGANISATIONS INTERNATIONALES

Cette annexe présente les contributions aux organisations internationales, versées par les Ministères sur leurs
programmes intervenant dans l’action extérieure de l’État (AEE).

Le tableau recense les noms des organisations internationales, le type de contribution versée (obligatoire ou
volontaire), le programme de rattachement, les données de l’exécution 2014, de la LFI 2016 et du PLF 2017.

Cette démarche permet d’avoir une vision plus exhaustive de la participation de la France aux instances multilatérales
(ONU et hors ONU) et d’améliorer le pilotage de ces contributions internationales.

Programme 105 « Action de la France en Europe et dans le Monde »

MAEDI

Identification de l'organisation internationale bénéficiaire Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017 Commentaires (objet de la
contribution...)
Sigle Intitulé complet Nature de la Equivalent en Equivalent en Equivalent en
(ex : ONU) (ex: Organisation des Nations unies) contribution EUROS EUROS EUROS
Obligatoire/statutaire ou
Volontaire

Programme 105 - total 838 455 040 934 204 410 835 544 298


Action n°2 : action européenne 39 199 733 38 623 140 40 300 000
CdE Conseil de l'Europe Obligatoire 35 235 474 35 248 376 35 800 000
UEO Union de l'Europe Occidentale (ueo) Obligatoire 1 504 259 1 174 764 1 400 000
AFETI Expertise France ou Agence Française d’Expertise Volontaire 1 460 000 1 200 000 1 200 000
Technique Internationale - ancienne France
Coopération Internationale (FCI) puis France
Expertise Internationale (FEI)
OSCE - Fonds Fonds fiduciaire : experts et observateurs électoraux Volontaire 1 000 000 1 000 000 1 000 000
fiduciaire
DIMED-UPM Délégation interministérielle à la Méditerranée - Volontaire 0 400 000
Union pour la Méditerranée
DIMED-FAL Délégation interministérielle à la Méditerranée - Volontaire 0 250 000
Fondation Anna Lindh
Plan sécurité : Plan d’action pour la lutte anti-terroriste et la Volontaire 200 000
Fondation Carter protection des intérêts français à l’étranger :
Fondation Carter
Plan sécurité : GCERF Plan d’action pour la lutte anti-terroriste et la Volontaire 50 000
protection des intérêts français à l’étranger : Global
Community Engagement and Resilience Fund
Action n°4 : Contributions internationales 799 255 308 895 581 270 795 244 298
Sous-action n°41 : Opérations de maintien de la paix 383 594 626 496 965 230 410 287 504
MINUSS Mission des Nations unies au Soudan du Sud Obligatoire 72 469 387 67 290 820 68 739 051
MINUAD Mission des Nations unies au Darfour Obligatoire 59 433 512 62 828 496 66 477 665
MINUSMA Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Obligatoire 29 721 719 57 899 148 62 270 350
Unies pour la stabilisation au Mali
MINUSCA Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Obligatoire 50 644 765 59 260 840 58 723 133
Unies pour la stabilisation en République
centrafricaine
MONUSCO Mission des Nations unies en République Obligatoire 65 765 600 99 792 496 55 382 237
Démocratique du Congo
BANUS Bureau d'appui des NU à l'AMISOM, mission de l'UA Obligatoire 26 142 194 32 158 939 38 331 201
en Somalie (ex-UNSOA)
FINUL Force intérimaire des Nations unies au Liban Obligatoire 15 948 505 31 150 047 30 400 122
FISNUA Force intérimaire de Nations Unies à Abiyé Obligatoire 11 033 765 12 447 008 9 362 092
ONUCI Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire Obligatoire 25 216 792 22 875 550 5 975 151
MINUL Mission des Nations unies au Libéria Obligatoire 22 141 726 19 713 416 3 574 945
MINURSO Mission des Nations unies pour l'organisation d'un Obligatoire 2 054 702 3 419 270 3 270 124
référendum au Sahara occidental
FNUOD Force des Nations unies chargée d'observer le Obligatoire 3 658 595 3 125 292 2 885 574
désengagement - Golan
MINUK Mission d'administration intérimaire des Nations Obligatoire 934 633 2 070 299 2 193 295
unies au Kosovo
UNFICYP Force des Nations unies chargée du maintien de la Obligatoire 1 723 225 1 685 758 1 675 926
paix à Chypre
MINUSTAH Mission des Nations unies pour la stabilisation en Obligatoire 9 748 881 21 247 850 1 026 638
Haïti
Rétablissement de OMP inactives (1/UNOMIG/MONUG; Obligatoire -13 043 376
crédits 2015 2/UNMEE/MINUEE; 3/UNMIS/MINUS; 4/MINURCAT)
114 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT A NNEXES

Identification de l'organisation internationale bénéficiaire Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017 Commentaires (objet de la
contribution...)
Sigle Intitulé complet Nature de la Equivalent en Equivalent en Equivalent en
(ex : ONU) (ex: Organisation des Nations unies) contribution EUROS EUROS EUROS
Obligatoire/statutaire ou
Volontaire
Sous-action n°42 : Contributions internationales payables en EUROS 175 981 019 160 196 432 166 274 217
OTAN Organisation du Traité de l'Atlantique Nord Obligatoire 37 249 250 32 829 395 30 291 866
OSCE Organisation pour la sécurite et la coopération en Obligatoire 20 777 596 14 781 525 22 588 418
Europe
OCDE Organisation de coopération et de développement Obligatoire 20 004 285 19 110 362 21 472 101
économique
AIEA Agence internationale de l'énergie atomique Obligatoire 16 980 638 17 046 158 17 552 053
IMA Institut du monde arabe Volontaire 11 752 650 10 727 614 12 054 000
CPI Cour pénale internationale Obligatoire 11 068 751 10 938 271 11 261 149
OAA Organisation des Nations unies pour l'alimentation Obligatoire 10 669 464 10 521 250 10 001 788
et l'agriculture
CICR Comite international de la Croix rouge Obligatoire 6 740 000 8 145 257 7 500 000
UNESCO Organisation des Nations unies pour l'éducation, la Obligatoire 9 025 181 9 036 581 6 460 878
science et la culture
AIEA FCT Agence internationale de l'énergie atomique - Fonds Obligatoire 3 757 869 3 772 368 4 570 975
de coopération technique en euros
OTICE Commission préparatoire de l'Organisation pour le Obligatoire 4 270 272 3 993 778 4 123 860
Traité d'interdiction complète des essais nucléaires
OIAC Organisation pour l'interdiction des armes Obligatoire 3 691 445 3 640 166 3 208 238
CPS chimiques
Communauté du Pacifique Obligatoire 2 400 000 2 366 661 2 400 000
PNUE-740- Convention de Barcelone pour la protection de la Obligatoire 1 978 545 2 074 045 1 954 037
BARCELONE-PAM mer méditerranée contre la pollution - Plan d'action
pour la Méditerranée
TSL Tribunal Spécial Liban Volontaire 1 500 000 1 479 163 1 500 000
CCNUCC Convention-Cadre des Nations Unies sur les Obligatoire 1 541 525 1 596 158 1 377 514
Changements Climatiques et Protocole de Kyoto
Autres Contributions inférieures à 1 million d'euros 12 573 547 8 137 679 7 957 340
Sous-action n°43 : Contributions internationales payables en DEVISES 239 679 663 238 419 608 218 682 577
ONU Organisation des Nations unies Obligatoire 129 004 218 124 899 308 110 638 481
OMS Organisation mondiale de la santé Obligatoire 12 779 642 12 101 643 13 069 600
OMS Organisation mondiale de la santé Obligatoire 11 817 040 12 204 775 13 000 130
OIT Bureau international du travail Obligatoire 20 058 261 19 762 969 20 368 802
OAA Organisation des Nations unies pour l'alimentation Obligatoire 12 335 376 12 740 119 12 367 450
et l'agriculture
OMC Organisation mondiale du commerce Obligatoire 7 583 872 7 406 170 7 669 469
UNESCO Organisation des Nations unies pour l'éducation, la Obligatoire 6 973 001 6 983 822 6 867 459
science et la culture
PNUE-700 programme des nations Unies pour l'Environnement Obligatoire 7 022 012 6 653 101 5 985 464
OMM Organisation méteorologique mondiale Obligatoire 3 548 948 3 360 665 3 641 679
OACI - BO Organisation de l'aviation civile internationale - Obligatoire 1 840 627 1 924 555 1 959 475
Budget ordinaire
OACI - BO Organisation de l'aviation civile internationale - Obligatoire 1 248 285 1 338 162 1 276 529
Budget ordinaire
OACI - Accord Organisation de l'aviation civile internationale - Obligatoire 20 960 20 961 21 707
Danemark accord relatif au financement des installations de
(Groënland) navigation aérienne dans l’atlantique nord avec le
Danemark (Groënland)
MTPI "Mécanisme" ou Mécanisme pour les Tribunaux Obligatoire 2 958 708 3 254 893 3 216 017
pénaux internationaux (UN Mechanism for
International Criminal Tribunals). Intitulé complet :
Mécanisme international appelé à exercer les
fonctions résiduelles des tribunaux pénaux
ONU-JEA et VNU Jeunes experts associés et volontaires des Nations Volontaire 2 493 517 2 916 411 3 020 094
unies (UN Volunteers)
OIM Organisation internationale pour les migrations Obligatoire 2 483 732 2 425 470 2 511 698
AIEA Agence internationale de l'énergie atomique Obligatoire 2 084 526 2 191 677 2 401 745
TPIY Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie Obligatoire 5 083 243 5 049 983 2 149 443
OTICE Commission préparatoire de l'Organisation pour le Obligatoire 1 535 496 1 612 838 1 917 484
Traité d'interdiction complète des essais nucléaires
Autres Contributions inférieures à 1 million d'euros 8 808 201 11 572 085 6 599 851

Programme 124 « Conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie
associative »

Ministère des affaires sociales et de la santé – Délégation aux affaires européennes et internationales (DAEI)

PLF 2017
Identification de l'organisation internationale bénéficiaire Exécution 2015 LFI 2016
(Prévisionnel)
Sigle Intitulé complet Nature de la Equivalent en Equivalent en Equivalent en Commentaires (objet de la
contribution EUROS EUROS EUROS contribution...)
Obligatoire/statutaire ou
Volontaire
OIT Organisation internationale du travail Volontaire 2 253 800 2 480 000 2 430 000 Programmes de coopération
OMS Organisation mondiale de la santé Volontaire 340 710 365 000 358 000 Programmes de coopération
PLF 2017 115
Action extérieure de l'État
A NNEXES DPT

Programme 129 « Coordination du travail gouvernementale »

Service du Premier Ministre – DSAF

Identification de l'organisation internationale bénéficiaire Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Sigle Intitulé complet Nature de la Equivalent en Equivalent en Equivalent en Commentaires (objet


contribution EUROS EUROS EUROS de la contribution...)
Obligatoire/statutaire ou
Volontaire

ONUDC Organisation des Nations Unies contre la Drogue et le Crime Volontaire 900 000 900 000 900 000
Conseil de l'Europe groupe pompidou - conseil de l'Europe Obligatoire 219 610 215 467 215 000
Conseil de l'Europe groupe pompidou - conseil de l'Europe - MEDNET volontaire 0 150 000 85 000
SGAE Secrétariat général des affaires européennes Obligatoire 15 912 891 16 615 890 16 600 175

Programme 134 « Développement des entreprises et du Tourisme »

Ministère de l’Économie et des Finances (DGT)

Identification de l'organisation internationale bénéficiaire Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Sigle Intitulé complet Nature de la Equivalent en Equivalent en Equivalent en


Commentaires (objet de la
contribution EUROS EUROS EUROS
contribution...)
Obligatoire/statutaire ou
Volontaire

Organisation de Coopération et de Développement


OCDE volontaire 15 000 16 304 16 304
Economiques
Les montants de cotisation pour
l'OCDE et l'OITS ne sont pas connus
OITS Organisation Internationale du Tourisme Social volontaire 10 615 14 130 14 130
au stade du PLF.
UPU Union Postale Universelle obligatoire 133 521 2 767 166 3 011 896 facture 2015 payée en 2016

UIT Union Internationale des Télécommunications obligatoire 6 417 558 6 175 939 6 678 000

UMTS obligatoire 11 400 11 400 11 400


ECO European Communications Office obligatoire 217 573 221 555 216 000
Conférence européenne des postes et des
CEPT
télécommunications
obligatoire 3 092 10 000 10 000
Institut européen des normes de
ETSI obligatoire 185 664 172 704 172 704
télécommunication

BIPM obligatoire 797 348 761 140 863 477


Bureau international des poids et mesures

OIML
Organisation internationale de métrologie légale
obligatoire 56 000 56 000 56 000
CEN Comité Européen de Normalisation obligatoire 254 688 289 586 299 300
ISO
Organisation internationale de normalisation
obligatoire 749 054 610 428 916 169

CENELEC
Comité européen de normalisation de l'électricité
obligatoire 140 271 140 271 140 271

CEI
Commission électrotechnique internationale
obligatoire 406 145 395 899 409 000

WELMEC Secrétariat Coopération européenne en métrologie légale obligatoire 6 200 6 000 6 000

EUREKA Secrétariat Programme européen EURÊKA obligatoire 270 916 269 275 270 916


OCDE Comité de l'acier de l'OCDE obligatoire 43 621 43 242 47 767
Commission pour l'épreuve des armes à feu
CIP France obligatoire 10 000 10 000 10 000
portatives
CSI Commission séricicole internationale obligatoire 7 397 7 022 7 100
IIF Institut international du froid obligatoire 58 176 168 464 124 000
TOTAL ACTION 03 2 799 816 2 757 327 3 150 000
TOTAL ACTION 04 6 968 808 9 358 764 10 100 000
TOTAL ACTION 21 25 615 30 434 30 434
116 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT A NNEXES

Programme 144 « Environnement et prospective de la politique de Défense »

Ministère de la DEFENSE

Exécution
Identification de l'organisation internationale bénéficiaire LFI 2016 PLF 2017
2015
Sigle Intitulé complet Nature de la Equivalent Equivalent Equivalent
(ex : ONU) (ex: Organisation des Nations unies) contribution en EUROS en EUROS en EUROS Commentaires (objet de la contribution...)
Obligatoire/statutaire
ou
Volontaire
Institut Von Karman de dynamique des fluides
répond à des objectifs de formation et de
IVK Institut Von Karman de dynamique des fluides obligatoire 0 500 000 500 000 recherche en matières aéronautique, spatiale,
de mécanique des fluides, de turbomachines
et de propulsion

Subvention française à l'agence européenne de


AED Agence européenne de défense obligatoire 4 624 518 4 760 000 5 220 000
défense, institution communautaire appuyant
le Conseil européen et les États-membres
Participation française à égalité avec celle de
ISL Institut franco-allemand de recherche Saint-Louis obligatoire 17 740 000 17 740 000 17 740 000 la République fédérale allemande pour cet
institut de recherche

Programme 146 « Équipement des forces »

Ministère de la DEFENSE

Sigle Intitulé complet Nature de la Equivalent Equivalent Equivalent


(ex : ONU) (ex: Organisation des Nations unies) contribution en EUROS en EUROS en EUROS Commentaires (objet de la contribution...)
Obligatoire/statutaire
ou
Volontaire
Contribution française aux budgets
administratifs de l'organisation conjointe de
OCCAR Organisation conjointe de coopération en matière d'armement obligatoire 8 248 127 9 915 996 9 915 996 coopération en matière d'armement (OCCAR)
de gestion en collaboration de grands
programmes d'armement.

Programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire »

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche / MENESR

Identification de l'organisation internationale bénéficiaire Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Sigle Intitulé complet Nature de la Equivalent en Equivalent en Equivalent en Commentaires (objet de la


contribution EUROS EUROS EUROS contribution...)
Obligatoire/statutaire ou
Volontaire

Organisation de développement et de coopération


OCDE obligatoire 218 756 218 756 218 256
économique
AUF Agence universitaire de la francophonie volontaire 200 000 ND ND P150:200k€, P172: 1800k€
engagement international,
participation française au
IUEF Institut universitaire européen de Florence obligatoire 5 236 664 5 296 151 5 300 000 fonctionnement de l'IUE de
Florence
PLF 2017 117
Action extérieure de l'État
A NNEXES DPT

Programme 152 « Gendarmerie nationale »

Ministère de l’Intérieur (DGGN)

Identification de l'organisation internationale bénéficiaire Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Sigle Intitulé complet Nature de la Equivalent en Equivalent en Equivalent en Commentaires (objet de la


contribution EUROS EUROS EUROS contribution...)
Obligatoire/statutaire ou
Volontaire

UE Union européenne 1 144 675 1 146 267 1 271 205 Mise à disposition de personnels


Europol European Police Office 264 010 264 541 286 831 Mise à disposition de personnels
OSCE Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe 232 956 233 221 214 808 Mise à disposition de personnels
OTAN Organisation du Traité de l'Atlantique Nord 226 447 226 712 254 417 Mise à disposition de personnels
FGE Force de gendarmerie européenne 1 128 496 1 130 088 1 066 133 Mise à disposition de personnels
Interpol International Criminal Police Organization 454 457 455 518 457 328 Mise à disposition de personnels
TOTAL 3 451 041 3 456 348 3 550 723

Programme 163 « Jeunesse et vie associative »

Ministère de la ville, de la jeunesse et des sports

Identification de l'organisation internationale bénéficiaire Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Sigle Intitulé complet Nature de la Equivalent en Equivalent en Equivalent en Commentaires (objet de la


contribution EUROS EUROS EUROS contribution...)
Obligatoire/statutaire
ou
Volontaire
Contribution paritaire et strictement
OFAJ Office franco allemand pour la jeunesse obligatoire 11 553 200 11 553 200 11 553 200 égalitaire avec celle du ministère
allemand de la jeunesse au budget
de l'OFAJ
contribution au budget de la section
OFQJ Office franco-québécois pour la jeunesse obligatoire 1 964 860 1 964 860 1 964 860
française de l'OFQJ
Conférence des ministres de la jeunesse et contribution au budget de la
CONFEJES volontaire 201 100 259 478 259 478
des sports ayant le français en partage CONFEJES

Programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires »

Éducation nationale, enseignement supérieur et recherche

Identification de l'organisation internationale bénéficiaire Contributions en €


Sigle Intitulé complet Nature de la
contribution
Obligatoire/statutaire Commentaires (objet de la
ou Volontaire
Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017 contribution...)

AE CP
LEBM Laboratoire européen de biologie moléculaire obligatoire 16 965 537 € 15 738 413 € 15 738 413 € 15 738 413 €
CEBM Conférence européenne de biologie moléculaire obligatoire 2 891 467 € 2 572 533 € 2 572 533 € 2 572 533 €
CIRC Centre national de recherche sur le cancer obligatoire 1 117 215 € 1 069 510 € 6 463 108 € 1 069 510 €
CERN Organisation européenne pour la rcherche nucléaire obligatoire 161 030 688 € 96 323 620 € 96 323 620 € 96 323 620 €
CEPMMT Centre européen de prévision à moyen terme obligatoire 8 790 262 € 7 311 826 € 7 311 826 € 7 311 826 €
ESO Observatoire européen austral obligatoire 28 670 000 € 19 483 860 € 19 483 860 € 19 483 860 €
HFSPO Human frontier science program obligatoire 1 855 000 € 1 423 525 € 1 423 525 € 1 423 525 €
ITER International thermonuclear experimental reactor volontaire 102 170 000 € 62 000 000 € 62 000 000 € 62 000 000 €
GENCI Grand équipement national de calcul intensif volontaire 14 700 000 € 14 700 000 € 14 700 000 € 14 700 000 €
TOTAL 338 190 169 220 623 287 226 016 885 220 623 287
118 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT A NNEXES

Programme 178 « Préparation et emploi des forces »

Ministère de la DEFENSE

Exécution
Identification de l'organisation internationale bénéficiaire LFI 2016 PLF 2017
2015
Sigle Intitulé complet Nature de la Equivalent Equivalent Equivalent
(ex : ONU) (ex: Organisation des Nations unies) contribution en EUROS en EUROS en EUROS Commentaires (objet de la contribution...)
Obligatoire/statutaire
ou
Volontaire

FINABEL France Italie Nederland Allemagne BElgique Luxembourg obligatoire 7 899 7 899 8 000
Organisation ayant pour finalité le
dévelopement de l'interopérabilité des armées
de terre de l'Union européenne

MCCE Movement Coordination Centre Europe obligatoire 14 209 16 000 16 000


Le Mouvement coordination centre europe
contribue à la coordination du transmport
militaire terrestre et aérien.

Contribution française correspondant à sa


UE Union européenne obligatoire 2 083 098 1 997 498 2 100 000
quote-part du budget communautaire dédié au
centre satellitaire de l’UE (CSUE) de Torrejon

Contribution française destinée au financement


OTAN Organisation du Traité de l'Atlantique Nord obligatoire 132 263 483 141 088 356 164 117 000
des dépenses de fonctionnement et
d'investissement de l'OTAN.

Programme 193 « Recherche spatiale »

Éducation nationale, enseignement supérieur et recherche

Identification de l'organisation internationale bénéficiaire Contributions en €

Sigle Intitulé com plet Nature de la


contribution Commentaires (objet de la
Obligatoire/statutaire contribution...)
ou Volontaire Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

AE CP
ESA A genc e s patiale européenne obligatoire 766 826 491 € 754 142 685 € 833 428 000 € 833 428 000 €
O rganis ation européenne pour l'exploitation des
EUMETSAT obligatoire 25 628 687 € 42 568 853 € 69 648 000 € 69 648 000 €
s atellites météorologiques
TOTAL 792 455 178 796 711 538 903 076 000 903 076 000

Programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale »

Ministère de l’Éducation nationale

Identification de l'organisation internationale bénéficiaire Contributions en €

Nature de la contribution Commentaires (objet de la contribution...)


Sigle Intitulé complet Obligatoire/statutaire Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017
ou Volontaire

Contribution de la France au programme


"Pestalozzi" de formation continue des personnels
éducatifs, enseignants, chefs d’établissement et
cadres éducatifs participant à des séminaires d’une
Conseil de l'Europe volontaire 8 450 8 000 8 000
semaine organisés par des pays membres du
Conseil de l’Europe sur un thème prioritaire de
cette organisation (droits de l’Homme, citoyenneté,
enseignement de l’histoire…)

Contribution au programme d’actions menées par la


CONFEMEN : l’organisation du bureau de la
Conférence des ministres de l'éducation des pays CONFEMEN et de la conférence ministérielle de
CONFEMEN volontaire 112 000 112 000 112 000
ayant le français en partage restitution des résultats de la 1ère évaluation
groupée du programme d’analyse des systèmes
éducatifs (PASEC), en 2015

Mise en œuvre des programmes d’indicateurs


Organisation de coopération et de développement statistiques internationaux (PISA, INES), dans le
OCDE obligatoire 306 183 304 122 304 122
économiques cadre des enquêtes comparatives internationales
de l’OCDE

Contribution au fonctionnement du secrétariat


franco-allemand (DFS/SFA) pour les échanges de
BMBF Bundesministerium für Bildung und Forschung obligatoire 95 319 95 319,33 95 319,33 jeunes et d’adultes en formation professionnelle
initiale ou continue, versée au Bundesministerium
für Bildung und Forschung en faveur du SFA
PLF 2017 119
Action extérieure de l'État
A NNEXES DPT

Programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité


durable »

MEDDE

Identification de l'organisation internationale bénéficiaire Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Sigle Intitulé complet Nature de la Equivalent en Equivalent en Equivalent en Commentaires (objet de la


contribution EUROS EUROS EUROS
contribution...)
Obligatoire /
statutaire ou
Volontaire

GEIC-ICSG Groupe d'étude international Cuivre Obligatoire 15 055,00 15 055,00 15 055,00


GEIN-INSG Groupe d'étude international Nickel Obligatoire 28 292,00 28 292,00 28 292,00
GEIPZ-ILZSG Groupe d'étude international Plomb & Zinc Obligatoire 10987,00 10 987,00 10 987,00
Accord de Bonn de Lutte contre la Pollution des
Accord de Bonn Obligatoire 20 995,39 17 707,13 17 707,13 Prochain paiement à faire fin 2016
Eaux de la Mer du Nord par les hydrocarbures

Commission Internationale pour la Protection de


CIE Obligatoire 243 200,00 161 600,00 161 600,00
l'Escaut
CIM Commission Internationale de la Meuse Obligatoire 134 152,00 67 076,00 67 076,00
Commissions pour la Protection de la Moselle et de
CIPMS Obligatoire 120 650,00 120 650,00 120 650,00
la Sarre
Commission Internationale pour la Protection du
CIPR Obligatoire 260 797,18 261 237,93 261 237,93
Rhin
Commission Internationale pour la protection des
CIPEL Obligatoire 163 781,80 82 758,92 82 758,92 Prochain paiement à faire fin 2016
Eaux du Léman contre la pollution
Accord sur la Conservation d'Oiseaux Migrateurs
PNUE-AW Obligatoire 132 745,00 132 745,00 132 745,00
(d'Afrique-Eurasie)
Programme des Nation unies pour
PNUE-Eurobats l’environnement / Accord Protection des Chauves- Obligatoire 60 016,00 60 016,00 60 016,00
souris en Europe

ACAP Accord sur la Conservation des Albatros et Pétrels Obligatoire 67 602,78 72 536,39 72 536,39 Prochain paiement à faire fin 2016

Convention de Convention de Ramsar sur les Zones Humides et Valeur 2016 minorée par un trop perçu
Obligatoire 249 696,00 186 884,76 250 185,33
Ramsar les oiseaux d'eau antérieur. Prochain paiement à faire fin 2016
Organisation intergouvernementale des Transports 2016 déjà engagé en juillet 2016 ; en
OTIF Obligatoire 430 490,05 364 557,61 364 557,61
internationaux ferroviaires cours de paiement
Convention de Convention de NAIROBI pour les mers régionales
Obligatoire 72 567,90 69 138,19 69 138,19 Prochain paiement à faire fin 2016
NAIROBI de la région de l'Afrique de l'Est
Convention alpine Convention alpine Obligatoire 157 455,83 157 455,83 157 455,83

PROE Programme Océanien pour l'Environnement Obligatoire 131 143,00 124 903,45 124 903,45 Prochain paiement à faire fin 2016

RAMOGE Accord RAMOGE Obligatoire 72 272,26 36 136,13 36 136,13


OSPAR Londres : Budget spécial ODIMS évaluation
OSPAR /ODIMS Obligatoire 31 382,80 27 244,69 27 244,69 Prochain paiement à faire fin 2016
intermédiaire
OCDE / AIE Agence Internationale de l'Energie Obligatoire 1 460 028,89 1 463 654,44 1 463 654,44
OCDE / AEN Agence de l'Energie Nucléaire Obligatoire 782 421,00 818 812,00 818 812,00
OCDE / AEN -
AEN - Banques de données Obligatoire 294 141,28 294 204,25 294 204,25
Banques de données
OCDE / Programme
sur les Produits Programme sur les Produits Chimiques Obligatoire 120 081,85 119 945,99 119 945,99
Chimiques
OCDE / FIT Forum international des transports Obligatoire 598 692,00 541 390,22 541 390,22
OCDE / CCRT Centre commun de recherche sur les transports Obligatoire 61 410,06 61 475,37 61 475,37
Cours du change mars 2016 pour paiement
Agence internationale pour les énergies
IRENA  Obligatoire 1 054 673,01 1 172 130,96 1 141 716,09 2016. Cours du change 24-8-2016 pour
renouvelables
paiement 2017

OSS Observatoire du Sahara et du Sahel Volontaire 45 000,00 45 000,00 45 000,00


Convention d’Aarhus sur l'accès à l'information, la
AARHUS participation du public au processus décisionnel et Volontaire 95 000,00 65 000,00 65 000,00
l'accès à la justice en matière d'environnement
Programme des Nation unies pour
PNUE-DTIE l’environnement / Division technologie, industrie et Volontaire 400 000,00 360 000,00 360 000,00
économie
Union internationale pour la conservation de la
UICN-International Volontaire 75 000,00 50 000,00 50 000,00
nature
PROE Programme Océanien pour l'Environnement Volontaire 6 339,00 6 339,00 6 339,00
Agence internationale pour les énergies
IRENA  Volontaire 45 000,00 0,00 0,00
renouvelables
Partenariat de coopération internationale en
OCDE/IPEEC Volontaire 30 000,00 20 000,00 20 000,00
efficacité énergétique

PNUE/Trust fund Programme des Nation unies pour


Volontaire 0,00 40 000,00 40 000,00
CCAC l’environnement / Coalition climat et qualité de l'air

OCDE/AIE Véhicules Programme Véhicules électriques de l’Agence


Volontaire 0,00 10 000,00 10 000,00
électriques Internationale de l'Energie
Centre d’activité régionale du Plan d’action pour la
CAR Plan Bleu Méditerranée (Programme des Nation unies pour Volontaire 134 000,00 134 000,00
l’environnement)
Centre d’activité régionale du Programme spécial
pour les aires et les espèces spécialement
CAR-SPAW Volontaire 40 000,00 40 000,00
protégées dans les Caraïbes (Programme des
Nation unies pour l’environnement)
120 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT A NNEXES

Programme 219 « Sport »

Ministère de la ville jeunesse et sport

Identification de l'organisation internationale bénéficiaire Contributions en €


Commentaires (objet de la
Nature de la contribution contribution...)
Sigle Intitulé complet Obligatoire / statutaire Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017
ou Volontaire
conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la
CONFEJES obligatoire 48 000 48 000 48 000
Francophonie
conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la
CONFEJES volontaire 200 400 200 400 200 400
Francophonie
Conseil de l'Europe - APES Accord partiel élargi pour le sport obligatoire 161 167 166 610 166 610
AMA Agence Mondiale Antidopage obligatoire 663 828 556 000 690 000
contribution exceptionnelle pour la
AMA Agence Mondiale Antidopage volontaire 150 000 0 0
recherche

Programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture »

Ministère de la culture et de la communication

Identification de l'organisation internationale bénéficiaire Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Nature de la
contribution Commentaires (objet de la contribution...)
Equivalent en Equivalent en Equivalent en
Sigle Intitulé complet Obligatoire / statutaire
EUROS EUROS EUROS
ou
Volontaire

ICCROM DAEI - ICCROM obligatoire 231 597 235 098 235 098

UNESCO DAEI – Commission nationale française pour l’UNESCO volontaire 5 000 5 000 0

CE DAEI – Conseil de l’Europe volontaire 10 000 10 000 10 000

20 K€ supplémentaires en raison de l'organisation d'une


CITF DGCA - Commission internationale du théatre francophone volontaire 55 200 60 000 80 000 pépinière d'artistes à Ottawa/Canada en 2017 en marge de la
commission

SDAEI - CONSEIL DE L'EUROPE COMPENDIUM DES


COE volontaire 5 000 5 000 5 000
POLITIQUES CULTURELLES

SDAEI - CONSEIL DE L'EUROPE INTINERAIRES CULTURELS Le SE Tourisme qui contribuait à hauteur de 9 K€ a annoncé
COE obligatoire 13 720 13 720 18 500
EUROPEENS son désengagement pour 2017.

SDAEI - COMMISSION NTIONALE FRANCAISE POUR


UNESCO obligatoire 80 000 70 000 70 000
UNESCO

OIF SDAEI - OIF FONDS MULTILATERAL UNIQUE volontaire 180 000 180 000 180 000

UNESCO SDAEI - UNESCO FONDS POUR DIVERSITE CULTURELLE volontaire 50 000 50 000 50 000

UNESCO SDAEI - 10E ANNIVERSAIRE CONVENTION 2005 obligatoire 8 000 0 0

Programme 302 « Facilitation et sécurisation des échanges »

Ministère de l’Économie et des Finances – Direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI)

Identification de l'organisation internationale bénéficiaire Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017

Nature de la contribution Commentaires (objet de la contribution...)


Equivalent en Equivalent en Equivalent en
Sigle Intitulé complet Obligatoire/statutaire ou
EUROS EUROS EUROS
Volontaire

Contribution financière versée par la France en qualité de


membre de l’OMD (organisme intergouvernemental
OMD Organisation mondiale des douanes Statutaire 585 889 600 000 586 000
indépendant) pour la période du 1er juillet 2015 au 30 juin
2016.

Contribution annuelle de la direction générale des douanes et


droits indirects (DGDDI) au secrétariat de l’organisation des
OCO OCEANIA CUSTOMS ORGANISATION Volontaire 17 531 18 000 17 000 douanes d’océanie. La DGDDI est membre de cette
organisation régionale, notamment la Nouvelle-Calédonie,
Wallis-et-Futuna, ainsi que la Polynésie française.

Contribution annuelle de la direction générale des douanes et


CCLEC CARRIBEAN CUSTOMS LAW ENFORCEMENT COUNCIL Volontaire 7 649 8 000 9 000 droits indirects (DGDDI) à la Conférence douanière
intercaraibes (CDI).
PLF 2017 121
Action extérieure de l'État
A NNEXES DPT

Programme 310 « Conduite et pilotage de la politique de la justice »

Ministère de la Justice

Identification de l'organisation internationale bénéficiaire Contributions en €


Nature de la
contribution Commentaires (objet de la contribution...)
Intitulé complet Exécution
Obligatoire/statutai LFI 2016 PLF 2017
(ex: Organisation des Nations unies) 2015
re
ou Volontaire
La contribution au titre de l'année 2015 a été versée en janvier 2016.
ASSOCIATION INTERNATIONALE DES PROCUREURS ER DES Le ministère de la justice est membre organisationnel de cette organisation non
Volontaire 0 5 000 5 000
POURSUIVANTS (AIPP) gouvernementale dotée d'un statut consultatif spécifique auprès du Conseil
économique et social des Nations Unies.
La France est membre de cette organisation intergouvernementale, dont le siège
INSTITUT INTERNATIONAL POUR L'UNIFICATION DU DROIT PRIVE est à Rome (Italie), ayant pour objet d’étudier des moyens et méthodes en vue
Volontaire 126 500 126 500 126 500
(UNIDROIT) de moderniser, harmoniser et coordonner le droit privé, en particulier le droit
commercial, entre des Etats ou des groupes d’Etats.
La contribution au titre de l'année 2015 a été versée en janvier 2016.
Le ministère de la justice est le représentant la France auprès de la Conférence
CODIP Conference de la Haye de droit international privé Volontaire 0 232 183 235 000 de la Haye de droit international privé (CODIP) qui est une organisation
intergouvernementale qui "a pour but de travailler à l'unification progressive des
règles de droit international privé".

Programme 614 « Transports aériens, surveillance et certification »

DGAC

Identification de l'organisation internationale bénéficiaire Contributions en €

Sigle Intitulé complet Nature de la Commentaires (objet de


contribution la contribution...)
Obligatoire/statutaire Exécution 2015 LFI 2016 PLF 2017
ou Volontaire

CEAC Conférence européenne de l'aviation civile statutaire 249 931 200 000 200 000


122 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT A NNEXES

PILOTAGE DU RÉSEAU DE L’ÉTAT À L’ÉTRANGER

Les données chiffrées figurant dans la présente annexe sont issues de l’enquête produite en décembre 2015 dans le
cadre du CORINTE (comité interministériel des réseaux internationaux de l’État). Le comité produit chaque année un
rapport sur l’état des moyens de l’action extérieure de la France à partir des informations transmises par les
administrations concernées et leurs opérateurs, qui porte sur l’année 2014.

L’enquête CORINTE prend en compte, pour chaque ministère, la totalité des crédits d’action extérieure, y compris ceux
relevant de l’aide publique au développement, réellement dépensés au cours de l’année écoulée. Les effectifs dédiés à
l’action extérieure incluent tous les agents des ministères concernés et de leurs principaux opérateurs, qu’ils soient en
administration centrale ou à l’étranger et qu’il s’agisse d’agents de droit public français ou de droit local. Depuis 2007,
le ministère de la défense y recense tous ses personnels, y compris les personnels des bases militaires, des forces
pré-positionnées et des forces déployées en opérations extérieures (OPEX).

RÉSEAU DE L’ÉTAT À L’ÉTRANGER

En 2014, le réseau de l’État à l’étranger recouvrait, selon les États d’accueil, 15 catégories d’implantations avec un
total de 682 services, répartis sur un ensemble de 173 pays. Ce réseau est plus ou moins dense, pouvant atteindre
jusqu’à 39 implantations pour un seul pays (États-Unis), pour uniquement une implantation dans une quarantaine de
pays. Il est relayé par d’autres réseaux institutionnels français comme ceux de l’Agence française de développement
(AFD – 57 implantations dans 55 pays), des missions économiques – UBIFRANCE (86 bureaux et antennes), de
l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE – 228 établissements scolaires, dont 74 établissements en
gestion directe – EGD – et 154 établissements conventionnés, présents dans 114 pays. Elle dispose également de
263 établissements partenaires, dont 87 établissements de la Mission laïque française soit un total de
491 établissements scolaires), des 98 Instituts français à l’étranger et de ses 138 antennes et des 27 instituts français
de recherche à l’étranger, ainsi que les réseaux des alliances françaises et des chambres de commerce et d’industrie
françaises à l’international.

Le réseau de l’État à l’étranger était réparti de la façon suivante au 31 décembre 2014 :

Type d’implantation AME ANMO AOI AS UE EUC TOTAL

Réseau MAE 49 35 57 40 69 22 272


— Ambassades 26 16 42 25 34 18 161
— Antennes diplomatiques 0 0 1 0 0 0 1
— Représentations permanentes (1) 3 0 0 1 12 0 16
— Consulats généraux et consulats 20 19 11 14 23 4 91
— Chancelleries détachées / antennes consulaires 0 0 3 0 0 0 3
Missions de défense 8 14 25 12 18 8 85
Services économiques (2) 21 17 24 27 35 7 131
Services de sécurité intérieure 12 12 22 7 18 7 78
Magistrats de liaison (justice) (2) 3 4 1 1 9 2 20

Conseillers pour les affaires agricoles (2) 2 3 2 4 10 2 23

Conseillers pour les affaires sociales (2) 3 1 0 2 7 1 14

Attachés douaniers (2) 5 2 1 1 6 2 17


Attachés fiscaux 1 0 0 1 5 0 7
Trésoreries 1 3 7 1 4 0 16
Écologie et aviation civile (2) 3 1 0 4 8 3 19
TOTAL 108 92 139 100 189 54 682
% 15,8 % 13,5 % 20,4 % 14,7 % 27,7 % 7,9 % 100 %
PLF 2017 123
Action extérieure de l'État
A NNEXES DPT

AME : Amérique du Nord et du Sud – ANMO : Afrique du Nord et Moyen-Orient – AOI : Afrique subsaharienne et Océan indien – AS : Asie et Océanie –
UE : Union européenne – EUC : Europe continentale – RP : représentations permanentes.

(1) Y compris les représentations permanentes auprès d’organisations internationales ayant leur siège en France.
(2) Sont décomptées les implantations au sein des représentations permanentes de la France auprès d’organisations internationales dont le siège est à
l’étranger ou en France.

Source : Enquête CORINTE 2014

Le réseau diplomatique comptait à cette date 161 ambassades en activité, les ambassades en Syrie et en Libye
étant fermées temporairement et 1 antenne diplomatique. À ce réseau diplomatique bilatéral, il convient d’ajouter :

• 16 représentations permanentes auprès d’organisations internationales multilatérales ;

• 22 ambassadeurs en mission dans le domaine multilatéral : pour la lutte contre la piraterie maritime, pour les
droits de l’Homme, pour la bioéthique, pour la lutte contre le SIDA, pour l’environnement et le changement
climatique, pour la coopération régionale, pour l’adoption internationale, pour les questions migratoires, etc.

Au 31 décembre 2014, le réseau consulaire se compose de 91 consulats généraux et consulats auxquels


s’ajoutent 2 chancelleries détachées, (celle d’Alep en Syrie étant également fermée temporairement depuis mars 2012)
et 1 antenne consulaire. En outre, 126 ambassades comportent une section consulaire.

Les services à l’étranger du ministère des finances et des comptes publics et du ministère de l’économie, du
redressement productif et du numérique constituent le deuxième réseau en termes d’implantations derrière celui du
ministère des affaires étrangères et du développement international (MAEDI). Il est piloté par la direction générale du
Trésor.

Suite à la dévolution initiée en 2009 des activités d’appui aux entreprises à son opérateur Ubifrance, l’activité du
réseau international de la direction générale du Trésor a été recentrée sur les missions régaliennes. Au 31 décembre
2014, il est constitué de 29 services économiques régionaux chargés de coordonner et d’animer l’activité des
services économiques de leur zone de compétence, de 71 services économiques et de 26 délégués et
correspondants des services économiques implantés dans d’autres villes ou pays que ceux du réseau des services
économiques. La direction générale du Trésor est également présente au sein de 5 représentations ou délégations
permanentes de la France auprès des institutions européennes et internationales (UE, OMC, OCDE, ONU).

En 2014, le réseau des attachés douaniers comprend dont 8 en Europe, 5 aux États-Unis et en Amérique du Sud, 2 en
Afrique du Nord et au Moyen-Orient, une en Afrique et une en Asie. Le réseau des attachés fiscaux comprend 11
agents implantés dans 7 pays dont les principaux pays européens, les États-Unis et la Chine. Ils sont le plus souvent
intégrés au sein des services économiques de l’ambassade.

La direction générale des finances publiques (DGFIP) gère le réseau du Trésor public à l’étranger qui comprend en
2014 16 trésoreries rattachées à la Trésorerie générale pour l’étranger, dont 3 au Maghreb, 7 dans les pays
d’Afrique, 5 dans les pays occidentaux (États-Unis, Allemagne, Espagne, Italie et Royaume-Uni) et une en Chine.
10 trésoreries ont été fermées en 2015 et 2016 et leurs compétences transférées au sein des régies diplomatiques.

Les réseaux à l’étranger du ministère de la défense regroupent :

• le « réseau diplomatique » articulé autour des 85 missions de défense qui comprennent les attachés de
défense et d’armement présents dans les ambassades ;

• le réseau constitué par les officiers de liaison affectés principalement dans les états-majors alliés, les
personnels en poste à l’OTAN, ainsi que par les agents présents au sein d’organisations multilatérales (OSCE,
ONU, comité politique et de sécurité de l’UE, Conseil européen, État-major de l’UE, etc.) ;

• les forces pré-positionnées déployées en permanence à l’étranger présentes à Djibouti, aux Émirats Arabes
Unis, au Gabon et au Sénégal.

S’y ajoutent les effectifs déployés en opérations extérieures.


124 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT A NNEXES

Le réseau des attachés de sécurité intérieure (ASI), animé par des agents de la police et de la gendarmerie nationale,
est piloté par le ministère de l’intérieur. Il est constitué de 78 services de sécurité intérieure (SSI) présents au sein
des ambassades et d’un consulat général, ainsi que d’agents affectés à la représentation permanente de la France
auprès de l’Union européenne. Ce réseau est complété par des officiers de liaison implantés en dehors des capitales
au sein du réseau consulaire et dans des pays de la zone de compétence des SSI.

Les réseaux des autres ministères comprennent notamment :


• 14 conseillers pour les affaires sociales présents dans 11 ambassades et 3 représentations permanentes ;
• 20 magistrats de liaison et conseillers juridiques présents dans 17 ambassades, un consulat général (Istanbul)
et au sein de 2 représentations permanentes (UE à Bruxelles et ONU à Vienne) ;
• 23 conseillers agricoles présents au sein de 17 implantations à vocation régionale ;
• des conseillers chargés des questions relatives au développement durable, à l’énergie, à l’industrie, au
changement climatique et à l’environnement, ainsi que des conseillers issus de la direction générale de
l’aviation civile présents dans une douzaine de pays et au sein de représentations permanentes auprès
d’organisations internationales (UE, ONU à Genève, Organisation maritime internationale à Londres).

RÉPARTITION PAR ZONES GÉOGRAPHIQUES

L’évolution 2013-2014 des crédits (tous titres confondus) par zone est la suivante :

Zone géographique Dépenses 2014 en % Dépenses 2013 en %

AME 341 349 559 2,6 % 340 117 501 2,5 %

ANMO 649 593190 5,0 % 929 155 275 6,7 %

AOI 836 849 713 6,4 % 1 791 229 917 13,0 %

AS 427 644 543 3,3 % 715 874 825 5,2 %

DUE 495046450 3,8 % 460 332 195 3,3 %

EUC 122 775 903 0,9 % 164 091 059 1,2 %

RP 21 982 369 0,2 % 159 624 450 1,2 %

Sous-total 2 895241727 22,2 % 4 560 425 222 33,0 %

Administration centrale 10 173 043726 77,8 % 9 269 854 171 67,0 %

Total 13 068 285 453 100,0 % 13 830 279 393 100,0 %


AME : Amérique du Nord et du Sud – ANMO : Afrique du Nord et Moyen-Orient – AOI : Afrique subsaharienne et Océan indien – AS : Asie et Océanie – UE : Union européenne – EUC :
Europe continentale – RP : représentations permanentes.

Source : Enquête CORINTE 2014


Le montant des dépenses inclut l’aide publique au développement sur la base des déclarations des ministères.

Les montants présentés ont été calculés en agrégeant les déclarations communiquées par chacun des ministères. Les
variations d’une année sur l’autre s’expliquent en grande partie par des différences de périmètre ou des déclarations
parfois incomplètes de la part des ministères. De ce fait, les comparaisons pluriannuelles peuvent s’avérer peu
pertinentes.

Les crédits d’action extérieure déclarés par les ministères en 2013 sont en hausse de 3,6 % par rapport à l’année
2012. On notera la hausse de la part « administration centrale et crédits non ventilés » due à une moins bonne
ventilation par les ministères de leurs dépenses en 2013. Cela a pour conséquence la diminution mécanique des
crédits ventilés par zone géographique et des variations importantes d’une année sur l’autre entre ces montants.
PLF 2017 125
Action extérieure de l'État
A NNEXES DPT

Évolution 2013-2014 des effectifs des ministères

Les effectifs, toutes catégories confondues, dédiés par les ministères à l’action extérieure, aussi bien à l’étranger que
dans leurs administrations centrales, ont connu entre 2013 et 2014 l’évolution suivante (en ETPT) :
Zone géographique Effectifs 2014 Répartition par zone Effectifs 2013 Répartition par zone Evolution
(1) géographique géographique
hors OPEX et FPP (2) hors OPEX et FPP (2)

AME 1 919,4 14,0 % 1 947 14,0 % - 1,4 %


ANMO 2 065,3 15,0 % 2 078 15,0 % - 0,6 %
AOI 3 095,9 22,5 % 3 130 22,6 % - 1,1 %
AS 1 959,5 14,3 % 1 964 14,2 % - 0,2 %
UE 3 499,3 25,5 % 3 562 25,7 % - 1,8 %
EUC 789,7 5,7 % 806 5,8 % - 2,0 %
RP 410,8 3,0 % 371 2,7 % +10,7 %
Total 13 739,9 100,0 % 13 858 100 % - 0,9 %
1 AME : Amérique du Nord et du Sud – ANMO : Afrique du Nord et Moyen-Orient – AOI : Afrique subsaharienne et Océan indien – AS : Asie et Océanie – UE : Union
européenne – EUC : Europe continentale – RP : représentations permanentes.

2FPP : forces pré positionnées


Source : Enquête CORINTE 2014

Entre 2013 et 2014, les effectifs totaux dédiés à l’action extérieure ont diminué de 0,9 %. La répartition des effectifs
entre les différentes zones géographiques est restée stable entre 2013 et 2014. L’Union européenne et l’Afrique
concentrent toujours en 2014 près de la moitié des effectifs globaux de l’action extérieure de l’État à l’étranger (48 %
comme en 2013).

Dans le cadre de cette enquête, les effectifs des forces pré-positionnées (FPP) et déployés en opérations extérieures
(OPEX) par le ministère de la défense et la gendarmerie nationale ne sont plus comptabilisés dans le cadre des
effectifs des réseaux de l’État à l’étranger.

Opérateurs de l’État à l’étranger : implantations, effectifs et crédits dépensés

Une part importante de l’action extérieure de l’État et de l’aide publique au développement est menée par
l’intermédiaire de ses opérateurs au sens de la LOLF. Les opérateurs les plus importants en termes d’effectifs et
d’implantations à l’étranger sont l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) et l’Institut français tous
deux sous tutelle du MAEDI, les opérateurs participant à l’aide au développement – le centre de coopération
internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et l’Institut de recherche pour le
développement (IRD) – placés sous la double tutelle du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur
et de la recherche (MENESR) et du MAEDI, et les opérateurs des ministères financiers et économiques (Ubifrance et
l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII) qui ont fusionné le 1er janvier 2015 pour créer
Business France, et Atout France).

Certaines institutions, qui n’entrent pas totalement dans le périmètre de l’action extérieure ou ne répondent pas aux
critères fixés par la LOLF pour les opérateurs de l’État, disposent toutefois de réseaux à l’étranger. Les principaux sont
l’Agence française de développement (AFD), le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
qui anime un réseau de 15 conseillers nucléaires implantés au sein des ambassades et de deux représentations
permanentes (Union européenne à Bruxelles et AIEA à Vienne) et le centre national de la recherche scientifique
(CNRS) qui dispose à l’étranger de 9 bureaux, 35 unités mixtes internationales et 26 unités mixtes des Instituts
français de recherche à l’étranger en partenariat avec le MAEDI.

L’enquête CORINTE 2014 a permis de recueillir les éléments suivants sur la présence des principaux opérateurs et de
ces institutions :

AME ANMO AOI AS UE EUC TOTAL

AEFE, dont établissements : 36 48 54 23 62 5 228


GIP ESTHER 1 1 12 1 0 0 15
IRD 6 3 10 4 1 0 24
CIRAD (1) 1 0 9 3 1 0 14
BRGM 0 1 1 0 0 0 2
126 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT A NNEXES

AME ANMO AOI AS UE EUC TOTAL

UBIFRANCE 18 11 9 24 26 5 93
AFII 6 2 1 8 8 1 26
ATOUT FRANCE 6 2 1 8 16 1 34
AFD 6 7 29 13 2 0 57
CEA 2 1 0 4 9 1 17
CNES 1 0 0 2 3 1 7
CNRS 21 9 9 20 11 3 73
Académie de France à Rome 0 0 0 0 1 0 1
Écoles françaises à l’étranger (2) 0 1 0 18 3 0 22
ONAC-VG 0 3 0 0 0 0 3
OFII 1 2 3 0 2 1 9
INPI 2 2 0 2 0 1 7

TOTAL 107 93 138 130 145 19 632


AME : Amérique du Nord et du Sud – ANMO : Afrique du Nord et Moyen-Orient – AOI : Afrique subsaharienne et Océan indien – AS : Asie et Océanie
– UE : Union européenne – EUC : Europe continentale – RP : représentations permanentes.
Source : Enquête CORINTE 2014.

Avec 6 141,5 ETPT, dont 5 987,39 à l’étranger, l’AEFE représente les 76,7 % des effectifs des opérateurs intervenant
à l’étranger. Ses effectifs ont diminué de 0,2 % par rapport à 2013.

Les plus gros opérateurs du MENESR pour la partie aide publique au développement (CIRAD et IRD) comptent
3 517 ETPT, dont 739 à l’étranger.

Les opérateurs des ministères financiers et économiques (Ubifrance, AFII et Atout France) viennent ensuite avec
1 831,1 ETPT, dont 1 076,9 à l’étranger. Au 31 décembre 2014, le réseau des missions économiques – Ubifrance
compte 79 bureaux et 7 correspondants présents dans 63 pays.

À périmètre constant, le total des dépenses d’action extérieure et d’aide au développement des opérateurs de l’État en
2014 s’est élevé à 3,449 Md€, en baisse de 2 % par rapport à l’année 2013.

Opérateurs 2014 en % 2013 en % Evolution

AEFE 1 114 320 855 32 % 1 149 057 786 33 % -3,0 %


AFII 21 302 734 1% 22 686 418 1% -6,1 %
Atout France 68 361 146 2% 71 204 000 2% -4,0 %
BRGM 152 340 000 4% 153 355 044 4% -4,7 %
CampusFrance 30 383 717 1% 30 029 587 1% -1,6 %
CIEP 23 356 414 1% 23 740 148 1% -3,8 %
CIRAD 208 525 000 6% 201 347 432 6% +0,8 %
CREPS 102 150 000 3% 100 114 000 3% -1,0 %
GIP ESTHER 14 553296 0% 12 586 669 0% +15,3 %
IFREMER 211 565 000 6% 210 505 000 6% +0,5 %
INRA 880 709 039 26 % 872 120 123 25 % +1,0 %
INSEP 39 159 000 1% 40 684 000 1% -8,3 %
Institutfrançais 46 962 551 1% 61 155 241 2% -23,9 %
IRD 244 428 685 7% 238 917 956 7% -1,9 %
IRSTEA 112 621 998 3% 116 121 552 3% -3,0 %
OFPRA 39 300 000 1% 39 132 573 1% +3,2 %
Ubifrance 171 492 685 5% 177 072 855 5% -5,9 %

Total 3 481 532 120 100 % 3 519 830 384 100 % -2,0 %

Source : Enquête CORINTE 2014.


PLF 2017 127
Action extérieure de l'État
A NNEXES DPT

L’universalité du réseau diplomatique

Le réseau de l’État à l’étranger sert les priorités de l’action gouvernementale : sécurité, croissance et emploi,
rayonnement de la France, maîtrise des finances publiques, amélioration de la qualité de service dans l’administration.
L’universalité du réseau à l’étranger reste pour la France un « avantage comparatif » de sa diplomatie et un atout dans
un contexte de compétitivité mondiale accrue, ainsi que l’a souligné en 2008 le Livre Blanc sur la politique étrangère et
européenne de la France. L’universalité du réseau ne signifie toutefois pas son invariabilité. Le réseau connaît des
adaptations permanentes de son maillage. Celles-ci répondent à une exigence d’appui aux priorités de politique
étrangère de la France, à l’évolution des enjeux internationaux, et de suivi du développement des communautés
françaises. Ainsi, depuis 2008, 3 ambassades ont été ouvertes et 5 consulats généraux fermés pour 5 créés. En outre,
sur le triennum 2013 – 2015, les implantations de 13 pays ont été transformées en postes de présence diplomatiques
(PPD), à effectifs réduits(le format moyen passant de 15,0 à 5,8 ETP par poste) et dépourvus de circonscription
consulaire.

EFFORTS EN COURS EN MATIÈRE DE RATIONALISATION DES RÉSEAUX DE L’ÉTAT À L’ÉTRANGER

La rationalisation des réseaux de l’État à l’étranger, tout en maintenant l’ambition d’un réseau diplomatique et
consulaire à vocation géographique universelle, a introduit le principe de « modularité » dans le format des
représentations de la France à l’étranger et prôné une interministérialité accrue du réseau. Différencier le dispositif en
fonction des missions confiées à chaque poste et mettre en place des formules de représentation plus légères, afin de
poursuivre la démarche d’adaptation du réseau et de dégager de nouvelles marges de manœuvre. La présence doit
être modulée en fonction de l’intensité des enjeux et des intérêts français.

L’interministérialité est renforcée, tant pour le pilotage central (CORINTE) que dans le fonctionnement des postes à
l’étranger

Afin d’accroître le rôle de coordination de l’action extérieure de l’État assuré par le MAEDI, les mesures suivantes ont
été prises :

• Un comité interministériel des réseaux internationaux de l’État (CORINTE) a été créé par décret du 16 février
2009. Ce comité est chargé de piloter le plan d’action de l’État à l‘étranger. Le rôle de coordination du
ministère des affaires étrangères et du développement international y est réaffirmé (le comité permanent du
CORINTE est présidé par le Secrétaire général du MAEDI), de même que le souci d’une plus grande
interministérialité de la gestion des moyens de l’État à l’étranger.

• À l’étranger, l’ambassadeur voit son rôle de coordination et d’animation interministérielle réaffirmée. A cette
fin, des pôles de compétence fédérant le travail des différents services de l’État à l’étranger ont été institués
localement sous son autorité. Des pôles de compétence interministériels ont ainsi été mis en place dans plus
d’une centaine d’ambassades.

• L’amélioration des processus interministériels à l’étranger passe également par la mutualisation accrue des
moyens et des fonctions support avec la mise en place systématique de services communs de gestion (SCG).
La constitution des SCG a été à l’ordre du jour des trois premiers comités permanents du CORINTE,
permettant de fixer les modalités de leur mise en place effective au 1 er janvier 2011 et des transferts de
personnels en direction du MAEDI, qui en constituait le préalable.

À l’instar du réseau diplomatique, les réseaux consulaires et culturels sont également concernés par des évolutions
et une mise en cohérence. L’adaptation permanente du réseau consulaire, engagée depuis plusieurs années, permet
le renforcement de ce dispositif, en priorité dans les pays émergents. Cet exercice s’est également traduit par la mise
en place d’expériences de regroupements d’activité (visas, état-civil, nationalité) dans des pays à réseau ou à travers
la constitution de pôles consulaires régionaux (Guatemala, Buenos Aires, San José et Riga).
128 PLF 2017
Action extérieure de l'État
DPT A NNEXES

Parallèlement, le ministère des affaires étrangères et du développement international a poursuivi la modernisation de


son réseau culturel et de coopération, engagée en 2009 et achevée en 2013, avec la fusion des services de
coopération et d’action culturelle (SCAC) et des établissements à autonomie financière (EAF) au sein d’un seul
établissement disposant d’une grande autonomie financière et permettant une meilleure visibilité sur le terrain :
• fin 2009 : 5 EAF fusionnés dans 5 pays ;
• fin 2010 : 9 EAF fusionnés dans 9 pays ;
• fin 2011 : 52 EAF fusionnés dans 52 pays ;
• fin 2012 : 14 EAF fusionnés dans 14 pays ;
• fin 2013 : 5 EAF fusionnés dans 5 pays.

En 2010, il a entrepris une réflexion sur les missions de son dispositif de coopération : évolution du réseau de centres
culturels ; recherche de synergies avec le réseau des Alliances françaises ; réflexion sur le dispositif d’assistance
technique conduisant au renforcement de l’adéquation du réseau avec les priorités sectorielles et géographiques de la
France. La loi du 27 juillet 2010 relative à l’action extérieure de l’État a créé trois établissements publics à caractère
industriel et commercial sous tutelle du ministère des affaires étrangères : l’Institut français, Campus France et France
Expertise Internationale.

Au ministère de la défense, la réforme du réseau des missions de défense engagée depuis 2008 a porté notamment
sur la fusion du réseau des attachés de défense rattaché à l’état-major des armées et celui des attachés d’armement
rattaché à la direction générale pour l’armement et sur la redéfinition du métier d’attaché en ambassade. Cette réforme
a permis de réduire les effectifs, ainsi que le nombre de missions de défense à l’étranger, et s’est traduite par un
redéploiement de postes permanents en ambassade vers les organisations internationales.

Afin de simplifier le dispositif d’appui aux entreprises françaises, la réforme du réseau des missions économiques a
entrepris le transfert de l’activité commerciale de conseil et de soutien aux PME vers Ubifrance. Ce transfert, initié en
2009 s’est achevé en 2012 :
— fin 2009 : 40 missions dans 28 pays ;
— fin 2010 : 63 missions dans 44 pays ;
— fin 2011 : 65 missions dans 56 pays ;
— fin 2012 : 77 missions et 3 antennes dans 57 pays.

Les bureaux d’Ubifrance 1 à l’étranger sont dénommés « Missions économiques Ubifrance ». Ils font partie des missions
diplomatiques. Parallèlement, les anciens services économiques et missions économiques sont respectivement
nommés « service économique régional » (SER) et « service économique » (SE). Ils regroupent les missions
régaliennes des anciennes missions économiques et constituent, sous l’autorité de l’ambassadeur, le service de
l’ambassade compétent pour l’ensemble des questions économiques.

1
Ubifrance a fusionné le 1 er janvier 2015 avec l’AFII pour former une entité nommée Business France, désormais chargée d’une double mission : celle
du soutien au développement international des entreprises jusque-là dévolue à Ubifrance et celle d’attraction des entreprises étrangères en France
qu’assurait l’AFII. Business France s’occupe de développer les exportations, notamment celle des PME françaises et de renforcer l’attractivité du
territoire national pour les investisseurs internationaux.

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