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com/27029-debat-photographier-et-montrer-la-misere-
du-monde-voyeurisme-ou-temoignage-2.html (Le 17-10-2010 a 21:10)
vinybouper
Membre
* et du malheur des autres comme dans les pipo magazines ! Ce sont ces
magazines qui nous rendent voyeurs...
Les photographes qui soumettent leurs photos à la critique ont autant besoin
du regard des autres que les personnes qui vivent dans la misère et qui ont
aussi besoin de notre regard.
mais le paradis n’existe pas sur la terre, lorsque certains vivent l’enfer !
Il faut prendre le monde comme un seul être : avec sa beauté, ses richesses,
sa sensibilité, ses qualités, et ses défauts aussi…
Entraks
Administrateur
Ce qui fait que l'on est dans le témoignage ou que l'on tombe dans le
voyeurisme c'est la démarche du photographe. La démarche, aussi
bien dans l'acte de réalisation de la photo que dans le but recherché.
JanMari
Membre
Matériel: Canon/Tamron/Sigma
Salut,
Pas seulement le photographe, le lecteur y est aussi pour beaucoup.
Expliquer aux gens que des enfants meurent de faim au darfour, c'est une
chose, mais très peu savent ce que ça veux dire.
Par contre, collez leur sous les yeux une photo d'un petit africain squelettique
avec les intestins gonflés par la faim, et qui pleure sur le cadavre de sa
maman morte de faim, c'est autre chose!!
Ça a plus d'impact!!
vinybouper
Membre
Je pense que pour ce qui est de la misère, c'est pareil. Plus c'est
choquant, révoltant, insuportable et plus il y aura d'impact, c'est
paradoxal.
http://generation3000-the-
returnii.skynetblogs.be/archive/2007/02/26/photographie-au-service-
du-voyeurisme.html
When she returned to Paris in 1979 after taking a trip around the
world, Calle felt lost in her city and hoped to rediscover it by
following random people going about their day As Sophie Calle
followed these unsuspecting people, she would take photographs
and write notes about her subjects.
Suite Venitienne (1980) was one of Sophie Calle's first full series of
her newfound voyeuristic style. The inspiration for this work came
when Calle met a man at a party and followed him for two weeks.
Staying in disguise, Calle followed him from Paris to Venice and
documented his movements, creating a diary of photographs and
texts.
Calle's next series, The Hotel, had more planning than the chance
meeting of a person. For The Hotel, she posed as a chambermaid
and got a job at a Venice hotel.
The completed series contained 12 works, one for each room, which
consisted of a grid of photographs from throughout the room placed
next to a larger photograph of the bed. Below the photographs was
text from Sophie Calle outlining not only what she had found, but
also any other details that she interpreted from what she had seen.
Calle has also found herself in front of the camera on more than one
occasion. In La Filature / The Shadow, Sophie Calle had her mother
hire a private detective to follow her (Sophie Calle) around and take
photographs of her throughout her day. Because Calle was aware of
the approximate, she kept notes of her own movements throughout
that time. Later, she combined her notes with the pictures from the
detective.
Nobody's Perfect
http://www.photographers-and-
photography.com/articles/photographers/famous-photographers-
1950-present/sophie-calle.php
Réagir
SOLIS RENÉ
Un sac à main dans la salle. Elle utilise les ressources du théâtre: les
chambres de l'hôtel deviennent une seule chambre métaphorique,
un cube vide qui ne se meuble qu'à la fin. Et elle a imaginé, à un
moment, que les choses pouvaient se renverser: l'actrice sort de la
chambre de la scène et va chercher dans la salle le sac d'une
spectatrice dont elle entreprend de faire l'inventaire. On comprend
assez vite qu'il s'agit d'une fausse alerte: c'est bien le récit de
Sophie Calle qui continue, et le contenu du sac n'est pas celui de la
spectatrice mais d'une cliente de l'hôtel C, mais cette possibilité de
faire déborder le théâtre sur le réel introduit un malaise en affinité
avec la démarche initiale. Surtout, Caterina Gozzi a fait appel à une
sacrée femme de chambre: en tenue réglementaire (robe noire et
petit tablier blanc), Elisabeth Mazev amène dans l'affaire le plus
inattendu: un épatant sens de l'humour, une légèreté souriante qui
suffit à transformer un exercice de style en joyeux impromptu.
http://www.liberation.fr/culture/0101284528-theatre-d-apres-sophie-
calle-une-piece-de-voyeurisme-qui-cache-bien-son-jeu-l-
observatoire-d-une-femme-de-chambre-hotel-c-d-apres-sophie-calle-
m-s-de-caterina-gozzi-tgp-de-saint-denis-01-48-13-70-00-j
(le 24-10-2010 8:12 pm)
To Sontag, Arbus was a voyeur from the Upper West Side, a coddled
depressive, a disillusioned fashion photographer, an emotional
midget with an exquisite eye who sought out the marginal and the
sensational because, in habituating herself to their horror, she
hoped to numb her own pain. She is emblematic of the paradox of
photography, that "a pseudo-familiarity with the horrible reinforces
alienation, making one less able to react in real life." Arbus' suicide,
from this perspective, becomes not a proof of her sincerity, as
others have read it, but a consequence of her compulsive insincerity.
http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/biography/arbus.html
(le 24-10-2010 8:43pm)