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1
2
3
Programme (google: PPN GMP, page 34)
Efforts internes
Traction - compression
Enveloppes minces
cisaillement
Géométrie des surfaces
Evaluations
1contrôle continu 1h (coefficient 1)
contrôles courts (coefficient 1)
1 note DS (coefficient 3)
4 1 note TP (SDM) (coefficient 1)
Résistance des matériaux = étude de la
résistance mécanique
rigidité
des éléments d’une structure compte tenu :
des efforts qui y sont appliqués,
de leur géométrie,
des propriétés mécaniques intrinsèques des
matériaux qui les constituent.
5
HYPOTHESES
6
Trois cas peuvent se présenter
Type de problème
Chargement Structure
à résoudre
Détermination des
Inconnu Connue conditions d’utilisation
Vérification des
Connu Connue conditions d’utilisation
7
Comment est conçu un produit ?
Schéma fonctionnel
Calcul de prédimensionnement
Avant projet
validation
Projet
8
Vérification du pont sous
son propre poids et celui
Des véhicules
Assurer sa résistance
en cas de tempête forte
9
Vidéo
10
Autre exemple
11
12
frottement des jantes sur le tarmac
13
14
Exemple : A380
15
A380
16
Chapitre 1
17
1. Démarche de calcul et exemple
Modélisation
Modélisation des liaisons
Définition d’une poutre
18
Calculer les réactions extérieures (inconnues): PFS
y
x
Efforts de liaison
A E
B C D
Principe fondamental de la statique : PFS
Efforts (inconnues) de liaison avec l’extérieur en A et en E
Diagrammes efforts internes
Pont roulant
20
{τ A }A + {τ B }A + {τ C }A = {0}
R A + R B + RC = 0
M A ( A) + M B ( A) + M C ( A) = 0
0 0 0 0
R A + R B + RC = 0
YA + − F + YC = 0
(T )
0 (T ) 0 (T ) 0 (T ) 0
21
M A ( A) + M B ( A) + M C ( A) = 0
AA ∧ R A + AB ∧ F + AC ∧ RC = 0
l
0 0 0 l 0 0 0 0
2
0 ∧ YB + 0 − F + 0 YC = 0= 0 + 0
l
(T )
0 (T ) 0 0 (T ) 0 (T ) 0 (T ) 0 (T ) 0 −F (T )
l YC
(T ) (T ) 2
Projection
YB + YC − F = 0 F
YB = YC =
Fl 2
− + l YC = 0
22 2
Torseur des efforts internes
(E )
2
x
τ 21
(E1 )
o G
τ ext / E τ 12
1 τ ext / E 2
{τ 21}G
{τ 1}G (E1) G {τ 21}G = {τ 2 }G = −{τ 1}G
23
Expressions analytiques des efforts internes
convention {τ 21}M = {τ 2 }M = −{τ1}M
Zone AB
l
∀M ∈ [A, B[, x ∈ 0,
2
y
1 ⊕
amont M
B
aval 2
x {τ 21}M = {τ 2 }M = −{τ1}M
A C
x l−x 0 0
t1 = y {τ1}M = {τ A }M = F / 2 0
n1 = x 0 F . x
M ( x, y , z )
24
N AB ( x) = O, TAB ( x) = − F / 2, Mf AB ( x) = F.x
l
Zone BC ∀M ∈ [B, C[, x ∈ ,l
2
⊕
{τ 21}M = {τ 2 }M = −{τ1}M
t1 = y 0 0
n1 = x {τ 2 }M = {τ C }M = F / 2 0
0 F
(l − x )
N BC ( x) = O M
2 ( x, y , z )
F F
MfBC ( x) = − .x + l dMf = −T (x)
25 2 2 dx
Effort normal Effort tranchant Moment de flexion
N AB ( x) = O N BC ( x) = O
TAB ( x) = − F / 2 TBC ( x) = F / 2
Mf AB ( x) = F.x Mf AB ( x) = −F.x + Fl
26
2. Forme des solides étudiés en R.D.M.
2.1. Si une dimension est petite par rapport aux deux autres :
plaques si surface est plane
coques sinon
27
2.2. Si deux dimensions sont petites par rapport à la
troisième:
poutres droite
poutre courbe
28
3. Définition géométrique des poutres
(L) une ligne ,
(S) une surface plane de centre G.
La poutre est engendrée par la surface (S) lorsque G décrit
(L) et que (S) reste perpendiculaire à (L).
(S )
(S ) 1
(So )
(L)
Go G G
1
F (N)
p N/m N.m
30
Charge surfacique :
uniformément répartie
répartie uniformément
31
b. des efforts de liaison avec le bâti ou avec d’autres
solides de la structure
(apparents quand on isole la poutre)
4. Liaisons usuelles
34
On ne considérera que les poutre droite à plan moyen
{τ } = {τ } τ
o
τ 12
ext / E2 G 2 G
ext / E1 τ ext / E 2
{τ
36
} = {τ } {τ
E1 / E2 G 12 G E 2 / E1 G } = {τ }
21 G
On isole le tronçon de gauche On isole le tronçon de droite
{τ 21}G {τ 2 }G
{τ 1}G (E1) G (E2)
G
{τ 12 }G
Équilibre du tronçon (E1) Équilibre du tronçon (E2)
n1
(S ) : plan de (t , t )
38 1 2
Cas d’une poutre droite
y = t1
(E2) G x =n
1
z
=t2
39
5.3. Elément de réduction du torseur des efforts internes
(actions de cohésion) au centre de surface d’une section
droite.
T
R21
(E2)
N
R 21 = N +T M t (G )
n1
M21(G) =Mt (G) +Mf (G)
Mf (G ) M 21 (G )
40
Effort normal:
N = (R 21.n)n ⊥ (S )
Effort tranchant:
T = R 21 − N ∈ (S )
Moment de torsion:
Mt (G) = (M21(G).n)n ⊥ (S )
Moment de flexion :
Mf (G) =M21(G) −Mt (G) ∈(S )
41
Exemple : poutre droite horizontale
y
M21(G)
Mfz
Mfy Ty
Mt N x
(E1) G
Tz R 21
z
Torseur des
efforts internes
Chaque élément de réduction est lié à une sollicitation élémentaire
R 21 = N .x +T .y
M21(G) =Mf.z
43
6. Relation entre l’effort tranchant et le moment de flexion
(Voir annexe 2, fin de ce chapitre)
dN = −n(x) dT = − p(x)
dx dx
dMf = −T (x) d 2Mf
= + p ( x)
dx dx 2
44
Si p = 0
T(x) est constant
et Mf(x) est affine (par morceaux)
Si p = constante
T(x) est affine
et Mf est parabolique
45
Si symétrie géométrique et de chargement
(D)
46
7. Diagrammes des efforts internes
a. Choix d’un sens de parcours : orientation de la ligne
moyenne (suivant les abscisses croissantes)
Sens du parcours
Zone 1 Zone 2
b. Nombre de zones :
sur une zone: variations représentées par une seule équation
Limites d’une zone: un effort, une liaison avec l’extérieur
ou un changement de direction de la ligne moyenne
47
F1 F2 F
x1 D E
A B C F
x2
x1
Nombre de zones : 2 Nombre de zones : 3
48
Méthodologie Tracé des diagrammes
1. Modélisation
49
y
Exercice
p en N/m
Même question pour la poutre x
ci-contre A
B C
Réponse 2l l
5pl / 4
3 9
YA = pl, YB = pl
Ty
( p)
4 4
3l / 4
− 3pl / 4 − pl ( p)
Mfz − 9 pl 2 / 32
3l / 2
(3pl / 4)
( pl )
50 (− 5 pl / 4)
− pl 2 / 2
Annexe 1 :Hypothèses sur les poutres élastiques
Matériau:
Continu La distance intermoléculaire est petite devant
les plus petites dimensions que nous allons
utiliser. Les propriétés caractéristiques du
matériau (densité, élasticité…) varie
progressivement, sans à coups
51
Hypothèse de Saint-Venant
Les résultats ne s'appliquent valablement qu'à une distance
suffisamment éloignée de la région d'application des efforts
intenses (deux à trois fois la largeur de la section normale).
52
Linéarité des déformations: Appuis proches: zone de déformations
Traction au dessus de la L.M. perturbée
Compression en dessous. (section plus grande)
53
Hypothèse de Navier-Bernoulli
54
Déformée amplifiée de la poutre
avec la ligne moyenne
et les sections droite
Flexion : Déformations amplifiées
Réponse proportionnelle
à l’amplitude du chargement
56
Annexe 2: Relation entre l’effort tranchant et le
moment de flexion
Tronçon élémentaire
Charge répartie
dF = p( x)dx = (n( x) x + p( x) y)dx
dx
M(M ) = MI ∧ p( x)dx = x ∧ (n( x) x + p( x) y)dx
2
( dx ) 2
57 = p( x) z
2
Efforts intérieurs en M
− R1 = − N ( x) x −T ( x) y
M1(M ) = −Mf ( x) z
Efforts intérieurs en M’
R 2 = (N ( x + dx) x +T (x + dx) y)
M2(M ') =Mf (x + dx)z
Equilibre du tronçon : moment de la charge répartie négligé
− N ( x) + N ( x + dx) + n( x)dx = 0
− T ( x) + T ( x + dx) + p( x)dx = 0
- Mf ( x) + Mf ( x + dx) + T ( x + dx)dx = 0
On en déduit:
dN = −n(x) dT = − p(x) dMf = −T (x) d 2Mf
= + p ( x)
dx dx dx dx 2
58
Efforts intérieurs en M
− R1 = − N ( x) x −T ( x) y
M1(M ) = −Mf (x) z
Efforts intérieurs en M’
R 2 = ( N ( x + dx) x +T ( x + dx) y)
59
Equilibre du tronçon : moment de la charge répartie négligé
− N ( x) + N ( x + dx) + n( x)dx = 0
− T ( x) + T ( x + dx) + p( x)dx = 0
-Mf ( x) +Mf ( x + dx) +T ( x + dx)dx = 0
On en déduit:
dN = −n(x) dT = − p(x)
dx dx
2
dMf = −T (x) d Mf
= + p ( x)
dx dx 2
60
61
DDS
Module F112
Traction - Compression
62
Essai de traction
http://www.youtube.com/watch?v=cADYlfHjCrU
Essai de compression
http://www.youtube.com/watch?v=6LseDB9DN14
63
Essai de compression sur une éprouvette de béton, une pression croissante
est appliquée verticalement sur l'échantillon pendant que deux appareils mesurent
64les déformations longitudinales et transversales de l'éprouvette
À l'issue du test, l'éprouvette s'est rompue. Notez la cassure longitudinale
65
Chapitre 2
Traction - compression
66
Rappel
Torseur des efforts intérieurs
{τ 21}G {
= τ ( E2 → E1 ) } = {τ }= − {τ }
G ( E2 ) ( E1 ) G
{τ 21}G = {τ 2 }= − {τ 1}G
67
1. Notions sur le vecteur contrainte en un point
contraintes = actions mécaniques de
cohésion au niveau de
l’élément de surface.
Problème : Loi inconnue de répartition
des A.M. de
( E2 ) sur ( E1 )
68
Action de (E2) sur (E1) à travers la facette « ds »:
d f
{τ }M =
d C
On admettra qu’en MMC:
vecteur contrainte
df unité : MPa
lim = T ( M , n)
ds → 0 ds
dC
lim =0
ds → 0 ds
69
Vecteur contrainte
T ( M , n)
70
Expression du torseur des efforts internes
R = ∫ T ( M , n)ds
{τ 21}G =
M (G ) = ∫ GM ^ T ( M , n)ds
s
71
Contrainte normale, contrainte tangentielle
T ( M , n ) = σ ( M , n ) + τ ( M , n)
= σ n n +τ
σ ( M , n) = T ( M , n).n n
=σnn
Contrainte normale
τ ( M , n) = T ( M , n) − σ ( M , n ) = τ
72 Contrainte tangentielle
2. Essai de traction
y
Deux efforts opposés sur
F F x
Éprouvette normalisée
Ød
(cylindrique
ou parallélépipédique plate)
rupture Déformations
progressives
Forces extérieures
progressives
Matériaux
Etat élastique Etat plastique Etat de rupture
ductiles
fragiles
Matériaux
73
dispositif = bâti triangulaire permettant d'exercer une traction sur des éprouvettes
prismatiques
F
σ= Apparition de l’étranglement
S
Rm C rupture module d’Young
Reb D
B Ou d’élasticité transversal
A E= tan α (N/mm2 = MPa)
Re
α
O'
O ∆l striction
écrouissage striction
=ε
l
Re Limite élastique à l’extension
Zone Zone de déformation
75 élastique plastique Rm Résistance à la rupture ou max
Remarque: tracer σ en fonction de ε permet d’obtenir une courbe
TRACTION
unique pour
COMPRESSION
un même matériau, indépendante de la géométrie du matériau:
longueurs, sections,..Différentes.
F
σ=
S Cas d’une rupture ductile
Rm Rm résistance max ou de rupture
Re Re limite d’élasticité
σ adm Re
σ adm = s coefficient de
E s sécurité
∆l
O =ε
76
l
TRACTION
COMPRESSION
Cas d’une rupture fragile
Rupture sans domaine de
F
σ= plasticité
S
E Re
σ adm = s coefficient de
s sécurité
O ∆l
77
0,002 =ε
l
Coefficient de Poisson (sans dimension) γ
∆l
État initial
2 État déformé
−F A B0 B F
l0 l
∆l
2 L0 ∆L
εl déformation latérale ∆l ∆L
γ =− =− = −γ .
εL déformation axiale l0 L0
γ ≈ 0,3 pour les métaux usuels
78
3. Traction et compression
Comportement différents en extension et en compression
pour un certain nombre de matériaux
Exemple:
pour la fonte grise Ft 20 Re = 20 MPa en traction
79
3.1 Définition
r r r
R = (G, x , y, z )
N 〉0 0
Traction {T21}G = 0 0
0 0( xr , yv , zr )
G
N 〈0 0
compression {T21}G = 0 0
0 0( xr , yv , zr )
G
80
3.2. Contraintes
Hypothèse: répartition uniforme en traction et en compression
σ N
∆φ σ= (MPa ) contrainte normale
G
S
Section S N ( Newton ) effort normal
81
3.3. Conditions de résistance
Re
Résistance pratique σ p = R pe ou σ p = R pc =
s
s Coefficient de sécurité
σ ≤ R pe N
En extension ou ≤ R pe
R pe S
Résistance pratique à la traction
σ ≤ R pc N
En compression ou ≤ R pc
R pc S
Résistance pratique à la compression
82
3.4. Loi de Hooke
σ = E .ε
σ (MPa) contrainte normale
83
Module d’Young Module d’Young
matériau matériau
daN/mm² daN/mm²
carbures
55 000 zinc 8 000
métalliques
alliage
tungstène 42 000 7 000 à 7 500
d’aluminium
aciers 17 000 à 28 000 verre 7 000 à 7 500
aciers de
20 000 à 22 000 magnésium 4 500
construction
cuivre 12 600 étain 4 000
titane 10 500 béton 2 000
bronze 10 000 à 12 000 bois 1 000 à 3 000
fonte 10 000 caoutchouc 0,75
laiton 9 200 élastomère 0,3
84
3.4. Déformation
σ = E .ε
N l0
σ=
N
∆l =
S ES
∆l
ε= Allongement (traction) ou
l0 raccourcissement (compression)
d’une poutre
85
Exemple
Diamètre :
N N 5000
≤ R pe S≥ S≥ S ≥ 50mm² donc d ≥ 8mm
S R pe 100
Allongement :
Nl 5000 × 2000
∆l = = = 1mm
E.S 50 × 20000
86
3.5. Coefficient de concentration de contraintes
Brusques
Répartition non uniforme
variations de section:
des contraintes
Filetage, rainure, épaulement,…
σI σI σI
Dans la section S2 :
D d
r
σ max = kt .σ nom
S2 S2
r
σ max σmax N
σ nom =
d
S2
kt Coefficient de concentration
87 Rainure de Épaulement Plaque de contraintes
circlips sur arbre percée
Coefficient de concentration de contraintes
(σ r éelle ) max
kt =
σ nom
(σ réelle ) max éléments finis ou mesurable par photoélasticimétrie
• tablette de chocolat
• pots de yaourt
• capsule de canette
88
TRACTION
Abaques: Valeurs de kt pour des poutres entaillées COMPRESSION
Sections rectangulaires ou circulaires N
h b
89
Exemple : Utilisation des abaques pour le calcul de Kt
100 mm
plaque percée d’un trou en
son centre et soumise à une F épaisseur 5 mm F
traction: F = 300N 30 mm
σI σI MAX
F 300 F 300
σ= = = 2MPa σ MAX= kt. = 2,28 × = 6,84MPa
S1 150 S2 100
90
Logiciel RDM6- Le mans
91
Logiciel RDM6- Le mans
92
MATAGE
Le Matage
Le matage est une compression locale entre deux surfaces. Il est
particulièrement destructeur dans le cas des sollicitations
alternées et de chocs.
Exemple : Dimensionnement d’une clavette
Hypothèse : la pression de contact est uniformément répartie
F perpendiculaire à la surface rouge tassée
F
σmat = contrainte ou pression de matage
S
F
σmat =
S
(S = surface matée en rouge)
93
Condition de résistance : σmat ≤ pression admissible
Cisaillement
94
Tronçonneuse
Cisaillement
cisaille
chape
95
clavette
1. Définition : cisaillement simple
Poutre sous l’action
de deux efforts directement
opposés dans un plan (P)
perpendiculaire à la ligne
moyenne
y ∆y
γ=
glissement relatif
∆y = glissement transversal de S
∆x
ou angle de glissement
98
T
S T ∆y
B = G
∆x
Zone 3
R' rupture S
Zone 2 G= module de coulomb
Rg A plastique Coeff. élasticité transversal
F en Newton
S en mm2
G en MPa
Zone 1 ∆y et ∆x en mm.
élastique
∆y
O ∆x
Rg limite élastique en cisaillement
R'
99 résistance de rupture en cisaillement
Quelques valeurs de G
Matériau Fontes Aciers Laiton Duralumin Plexiglas
G (MPa) 40000 80000 34000 32000 11000
3. Contraintes
Hypothèses
dans une section les contraintes sont
tangentielles
réparties uniformément
T
On définit la contrainte de cisaillement moyenne par τ ( M , n) =
T S
Ou en algébrique τ moyenne =
S
τ moyenne Contrainte de cisaillement moyenne (MPa)
T T
τ ( M , n) = ≤ R pg ou τ moyenne = ≤ R pg
S S
Rg
R pg =
s
Rg limite élastique en cisaillement (glissement)
G ∆y
tan γ = ≈γ
module de Coulomb (MPa)
γ angle de glissement
∆x
E
G= ≈ 0,4E
2(1 + γ )
102 G ≈ 0,3 pour les aciers
Exemple 15°
F
Deux blocs en bois de largeur L= 30mm
Sont collés sur une longueur h = 50 mm.
Sachant Rpg =1 MPa, calculer F max
T
τ moyenne = ≤ R pg
S
S = L.h T = F sin 15°
L. h. R pg 75°
F≤
cos15°
F
F ≤ 1553 N
103
Fmax = 1553 N
Exemple Fixation par une chape
La contrainte tangentielle
Moyenne subie par l’axe au
Droit de son support:
F
T 2 2F
τ moyenne = = = ≈ 88 MPa
S π d π d
2 2
104
4
Enveloppes minces
105
Enveloppe = organe dont l’épaisseur est faible par rapport
aux autres dimensions capable de contenir
un fluide sous pression:
106
d F = ( pds )n
Demi enveloppe
(S ) surface intérieure α Force de pression du fluide
(s) projection de (S) su (P)
(S ) Perpendiculaire en M à dS
de normale (G, x) n normale en M à dS
(S ' ) la surface dS M
de la section droite
( E1 )
de l’enveloppe par
(P )
(s) G
m
M' ds ' ds
(P) (S ' )
β
d F'
Effort élémentaire de
(E2) sur (E1) x
107
Equilibre relative à la résultante:
∫∫ dF + ∫∫ dF ' = 0
(S ) ( S ')
.x = − x
∫∫ dF ∫∫ p cos(α ) dS
(S ) (S )
= ∫∫ σ dS '
S'
108
∫∫( S ) p cos(α )dS = ∫∫S ' σ dS '
Exemple1 : cas d’une enveloppe cylindrique mince
d = diamètre intérieur
l = longueur
e = épaisseur
p = pression effective constante dans le réservoir
σ = contrainte constante dans la surface (S’) de
largeur e
Dimensionnement
dp dp
σ ≤ R pe ⇒ ≤ R pe ⇒ e≥
2e 2 R pe
Rayon R
110
Exemple 2 : cas d’une enveloppe sphérique mince
d = diamètre intérieur
e = épaisseur
p = pression effective constante dans le réservoir
σ = contrainte constante dans la surface
annulaire (S’) de largeur e
π .d 2
S ' ≈ π .d .e s=
4
S’ =aire de la section fictive
par le plan ( x, z )
π .d 2 σ=
dp
⇒ p. = σ .π .d .e ⇒
4 4e
111
d. p σ , p en MPa
σ=
4e d , e en mm
Dimensionnement
d. p d. p
σ ≤ R pe ⇒ ≤ R pe ⇒ e≥
4e 4 R pe
112
Exemple 3 : cas d’une presse hydraulique
113
Exemple 3 : cas d’une presse hydraulique
Réponse
d. p
≤ R pe p = 10 − 0,1 = 9,9 MPa
2.e
9,9 × 10 e = 1mm
⇒ e≥ ≈ 0,83 mm On prendra
114
2 × 60
Exemple 4 : cas d’un réservoir sphérique
Un réservoir sphérique en tôle d’acier a un diamètre de 2 m.
Il contient un gaz liquéfié sous une pression de 0,5 MPa.
s = 10 Coefficient de sécurité
p0 = 0,1 MPa La pression atmosphérique
Caractéristiques géométriques
des
sections droites de poutres
117
Important de connaître pour une surface
Position du centre de surface
Moments quadratiques I Oy (S ) , I Oz ( S )
Moment polaire I O (S )
I OY ( S ) et I OZ ( S )
118
(S) une surface
z M ( y, z )
1. Centre de surface
zG G M
1.1. Aire d’une surface (L2) ds (S)
S = ∫∫ ds O y
S yG
1.2. Centre de surface (L) 1
yG = ∫∫ yds
par S S
1
OG =
S ∫∫S OM ds
projection
1
zG = ∫∫ zds
119
S S
z
20
Exemple
(S1)
S1 OG1 + S 2 OG 2 G1 20
OG = 80
(S2)
S
G2
Par projection y
O
100
S1 yG1 + S 2 yG2
yG = = 35cm
S (S ) = (S1 ) U (S2 )
S = S1 + S 2
S1 zG1 + S 2 zG2
zG = = 25cm
S
120
y
S1 OG1 − S 2 OG 2
OG =
G1 G2 S
(S 2 )
(S1 )
G1
(S1 )
G
G2
(S 2 )
O y
S1 OG1 + S 2 OG 2
OG =
S
122
Détermination géométrique du cds
123
(D)
2. Moment quadratique (L4)
z (S )
(surface plane/axe de son plan) ds
G M
I D ( S ) = ∫∫ r ds
2
H r
S
Applications: O y
Axes de coordonnées
z
ds
I oy ( S ) = ∫∫ z ds2 z G M
S
I oz ( S ) = ∫∫ y ds2
O y y
124
S
3. Produit quadratique (L4)
(surface plane/axe de son plan) z
(S )
ds
z G
I oyz ( S ) = ∫∫ yzds M
S
Remarque O y y
(S) présente au moins un axe de symétrie
z
I oyz ( S ) = 0 (S ) y
O y
M
z
ds
125
z
Exemple
dz
I Gy ( S ) = ∫∫ z ds
2
S
h h
3 G y
=∫ 2
h z b dz = bh
2
−
2 12
b
Exercice: calculer I Gz (S )
h b
I Gyz ( S ) = ∫∫ yzds = ∫ zdz ∫ ydy = 0
2
h
2
b
S − −
2 2
126
4. Moment quadratique polaire (L4)
(surface plane/axe de son plan) z
(S )
ds
I o ( S ) = ∫∫ ρ ds 2
z M
S ρ
= I oy ( S ) + I oz ( S ) O y y
Exemple
I G ( S ) = I Gy ( S ) + I Gz ( S )
=
bh3 hb3 bh 2
+ =
12 12 12
h + b2 ( )
Exercice: calculer
127
I O (S )
5. Théorème d’Huygens
(translation d’axes) (∆1 )
(∆ 2 )
(S )
r G
M
ds
d
I ( ∆1 ) ( S ) = I ( ∆ 2 ) ( S ) + S .d 2
128
z z
Applications
M
z ds
zG G
I oy ( S ) = I Gy ( S ) + S . ( )
zG2 oyz
y
I oz ( S ) = I Gz ( S ) + S .(y )
2
G oyz y
O yG y
129
Exemple z
3
bh
I Gy ( S ) =
12
I Oy ( S ) = I Gy ( S ) + S .(zG )2 O y
Huygens
3 2
3
bh
h bh
= + bh. =
12 2 3
Exercice: calculer I Gz ( S ) et I Oz ( S )
130
6. Axes principaux – Moments quadratiques principaux
a. Définition
Les axes principaux en un point O, OY et OZ, sont tels que:
z
I OYZ = 0 Z
Y
α
I OY et I OZ O y
sont les moments principaux
(l’un est maximal, l’autre est minimal).
131
a. Problème 1
Réponse z
Z
Directions principales
Y
2 I Oyz
tan( 2α ) = −
I Oy − I Oz α
α = ( y, Y ) O y
132
Moments quadratiques principaux Unité : L4
I Oy + I Oz I Oy − I Oz
I OY = + cos(2α ) − I oyz sin(2α )
2 2
I Oy + I Oz I Oy − I Oz
I OZ = − cos(2α ) + I Oyz sin( 2α )
2 2
I OYZ = 0
I OY → I OZ
π
α → α+
2
I max = max (I OY , I Oz ) I min = min (I OY , I Oz )
133
On admettra
I Oy + I Oz
I max =
2
+
1
2
(I oy − I Oz )
2
( )
+ 4 I Oyz 2
I Oy + I Oz
I min =
2
−
1
2
(I oy − I Oz )
2
( )
+ 4 I Oyz 2
Unité : L4
134
b. Problème 2
Hypothèses I OY , I OZ et ϕ = (Y , y ) connus
Problème Déterminer moments quadratiques
dans (Oxy)
Réponse
I OY + I OZ I OY − I OZ
I Oy = + cos(2ϕ )
2 2
I OY + I OZ I OY − I OZ
I Oz = − cos(2ϕ )
2 2
I OY − I OZ
I Oyz = sin(2ϕ )
135 2
7. Cercle de Mhor
a. Problème 1
I OY , I OZ et α = ( y, Y )
136
Construire I Oyz z
OH = I Oy (S ) Z
OE = I Oz (S )
I Oy ( S ) + I Oz ( S )
OJ =
2 C E J H D
I Oy
I Oy ( S ) − I Oz ( S ) α α 2α
y
JH = O
I Oz
2 Y A
HA = − I Oyz (S )
HA − 2 I Oyz Déduire
⇒ tan( JH , JA) = JH = I − I I max ( S ) = OD
Oy Oz
⇒ ( JH , JA) = 2α
I min ( S ) = OC
(Oy , OY ) = α
cercle : C ( J , JA) (Oy , OY ) = α D.P π
(Oy , OY ) = α +
137 C et D intersection du cercle avec l’axe des x 2
b. Problème 2
Hypothèses I OY , I OZ et ϕ = (Y , y ) connus
I OY > I OZ
Problème Déterminer moments quadratiques
dans (Oxy)
I Oy , I Oz et I Oyz
138
Construire Z
OD = I max = I OY
OC = I min = I OZ z
y A
I OY + I OZ
OJ = ϕ ϕ 2ϕ Y
2
O C E J H D
cercle : C ( J , JD)
(
A tel que CD, CA = ϕ) B
H = proj OY A Déduire
E = symétrique H / J OH = I Oy OE = I Oz
HA = I Oyz
139
Moments quadratiques
IGX IGY IG = IO
à connaître y
G x bh3 hb3 bh ( b2 + h 2 )
h 12 12 12
b
y
a x a4 a4 a4
G
12 12 6
a
d
y
G x πd 4 πd 4 πd 4
64 64 32
D
y d
x π 4 4 π 4 4 π 4 4
(D - d ) (D - d ) (D - d )
G 64 64 32
140
Exemple
Calcul de I Oy (S )
y
0 0 0
y
OG 35 OG1 10 OG2 60
25 40 10
I Oy ( S ) = I Oy ( S1 ) + I Oy ( S 2 )
3
I Oy ( S1 ) = I G1 y ( S1 ) + S1 ( z G1 )2 =
20 x 80
+ 1600. 40 2 = 3,413.10 6 mm 4
12
3
I Oy ( S1 ) = I G1 y ( S 2 ) + S 2 ( z G 2 ) =
80 x 20
+ 1600.10 2 = 0,213.10 6 mm 4
2
12
I Oy ( S ) = I Oy ( S1 ) + I Oy ( S 2 ) = 3,63.10 6 mm 4
141
z
Calcul de I Oz (S )
z
I Oz ( S ) = I Oz ( S1 ) + I Oz ( S 2 )
80 x 203
I Oz ( S1 ) = I G1z ( S1 ) + S1 ( y G1 ) = + 1600.10 2 = 0,213.10 6 mm 4
2
12
20 x803
I Oz ( S 2 ) = I G2 z ( S 2 ) + S 2 ( y G 2 ) = + 1600. 60 2 = 6,613.106 mm 4
2
12
I Oz ( S ) = I Oz ( S1 ) + I Oz ( S 2 ) = 6,83.10 6 mm 4
142
z
Calcul de I Oyz (S ) z
y
y
I Oyz ( S ) = I Oyz ( S1 ) + I Oyz ( S 2 )
143
z
Calcul de I Gy (S )
G y
I Gy ( S ) = I Oy ( S ) − S (z G )
2
Calcul de I Gz (S )
144
Directions principales et moments quadratiques principaux en O
Directions principales en O
Z z
α
2 I Oyz 2.1,6
tan( 2α ) = − = =1 Y
I Oy − I Oz 3,63 − 6,83
α y
( )
α = y, Y =
π
8
( 22,5°) O
I OZ = 7,49.106 mm 4
146