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MODULE M1102

DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES


(DDS)

Hypothèses de la résistance des matériaux (RDM)


et
Sollicitations simples

1
2
3
Programme (google: PPN GMP, page 34)

Efforts internes
Traction - compression
Enveloppes minces
cisaillement
Géométrie des surfaces
Evaluations
1contrôle continu 1h (coefficient 1)
contrôles courts (coefficient 1)
1 note DS (coefficient 3)
4 1 note TP (SDM) (coefficient 1)
Résistance des matériaux = étude de la
résistance mécanique
rigidité
des éléments d’une structure compte tenu :
des efforts qui y sont appliqués,
de leur géométrie,
des propriétés mécaniques intrinsèques des
matériaux qui les constituent.

5
HYPOTHESES

Champ d’application très vaste :

6
Trois cas peuvent se présenter

Type de problème
Chargement Structure
à résoudre

Connu Inconnue Dimensionnement

Détermination des
Inconnu Connue conditions d’utilisation
Vérification des
Connu Connue conditions d’utilisation

7
Comment est conçu un produit ?

Cahier des charges

Schéma fonctionnel

Calcul de prédimensionnement

Avant projet

validation

Projet

8
Vérification du pont sous
son propre poids et celui
Des véhicules

Assurer sa résistance
en cas de tempête forte

9
Vidéo

10
Autre exemple

11
12
frottement des jantes sur le tarmac
13
14
Exemple : A380

15
A380

16
Chapitre 1

Hypothèses de la résistance des


matériaux
et
éléments de réduction d’une poutre

17
1. Démarche de calcul et exemple

Établir le schéma de calcul : modélisation


Calculer les réactions extérieures (inconnues): PFS
Calculer les éléments de réduction pour chaque coupe :
Torseur des efforts internes
Tracer les diagrammes

Modélisation
Modélisation des liaisons
Définition d’une poutre

18
Calculer les réactions extérieures (inconnues): PFS
y
x
Efforts de liaison

A E
B C D
Principe fondamental de la statique : PFS
Efforts (inconnues) de liaison avec l’extérieur en A et en E
Diagrammes efforts internes

Calculer les éléments de réduction pour chaque coupe :


efforts internes
Partager la poutre en zone s et calculer les efforts internes

Tracer les diagrammes


Tracer les fonctions donnant les efforts internes
19
Exemple

Pont roulant

20
{τ A }A + {τ B }A + {τ C }A = {0}
R A + R B + RC = 0
M A ( A) + M B ( A) + M C ( A) = 0
0 0 0 0
R A + R B + RC = 0
YA + − F + YC = 0
(T )
0 (T ) 0 (T ) 0 (T ) 0
21
M A ( A) + M B ( A) + M C ( A) = 0

AA ∧ R A + AB ∧ F + AC ∧ RC = 0

l
0 0 0 l 0 0 0 0
2
0 ∧ YB + 0 − F + 0 YC = 0= 0 + 0
l
(T )
0 (T ) 0 0 (T ) 0 (T ) 0 (T ) 0 (T ) 0 −F (T )
l YC
(T ) (T ) 2
Projection
YB + YC − F = 0 F
YB = YC =
Fl 2
− + l YC = 0
22 2
Torseur des efforts internes
(E )
2
x
τ 21
(E1 )
o G

τ ext / E τ 12
1 τ ext / E 2

On isole le tronçon de gauche

{τ 21}G
{τ 1}G (E1) G {τ 21}G = {τ 2 }G = −{τ 1}G
23
Expressions analytiques des efforts internes
convention {τ 21}M = {τ 2 }M = −{τ1}M

Zone AB
 l
∀M ∈ [A, B[, x ∈ 0, 
 2
y
1 ⊕
amont M
B
aval 2
x {τ 21}M = {τ 2 }M = −{τ1}M
A C
x l−x  0 0 
 
t1 = y {τ1}M = {τ A }M = F / 2 0 
n1 = x  0 F . x 
M ( x, y , z )

24
N AB ( x) = O, TAB ( x) = − F / 2, Mf AB ( x) = F.x
l 
Zone BC ∀M ∈ [B, C[, x ∈  ,l
2 

{τ 21}M = {τ 2 }M = −{τ1}M

 
t1 = y  0 0 

n1 = x {τ 2 }M = {τ C }M = F / 2 0 
 0 F
(l − x ) 
N BC ( x) = O M
 2 ( x, y , z )

TBC ( x) = F / 2 Vérifier chaque fois

F F
MfBC ( x) = − .x + l dMf = −T (x)
25 2 2 dx
Effort normal Effort tranchant Moment de flexion

N (x) T (x) Mf (x)


Fl
F /2 2
x B x x
B C A C A B C
A
−F /2

N AB ( x) = O N BC ( x) = O
TAB ( x) = − F / 2 TBC ( x) = F / 2
Mf AB ( x) = F.x Mf AB ( x) = −F.x + Fl
26
2. Forme des solides étudiés en R.D.M.
2.1. Si une dimension est petite par rapport aux deux autres :
plaques si surface est plane
coques sinon

27
2.2. Si deux dimensions sont petites par rapport à la
troisième:
poutres droite
poutre courbe

28
3. Définition géométrique des poutres
(L) une ligne ,
(S) une surface plane de centre G.
La poutre est engendrée par la surface (S) lorsque G décrit
(L) et que (S) reste perpendiculaire à (L).

(S )
(S ) 1
(So )

(L)
Go G G
1

(S) = Section droite


(L) = ligne moyenne, fibre neutre
29
Poutres étudiées :poutres à plan moyen
(plan de symétrie contenant (L))
4. Forces appliquées
a. des charges directement appliquées (connues)
des forces F ou des couples M concentrés
des forces réparties par unité de longueur de (L)

F (N)
p N/m N.m

p=k x Fonction qcq


k en N/m Torseur complet

30
Charge surfacique :
uniformément répartie
répartie uniformément

31
b. des efforts de liaison avec le bâti ou avec d’autres
solides de la structure
(apparents quand on isole la poutre)
4. Liaisons usuelles

Plan Cylindre Sphère 1 : ponctuelle


1 4 6 2 : linéaire rectiligne
Sphère
3 : appui plan
2 5 4 : linéaire annulaire
Cylindre
5 : pivot glissant
3
Plan 6 : rotule ou sphérique
32
Liaisons : cas bidimensionnel
4.1. Appui simple ponctuel R A M(A)
0 0
  

τ  =
 
Y 0
 S / S   
 2 1 A
0 0( x, y,z)
A
1 inconnue de liaison
4.2. Pivot ou rotule d’axe z R A M(A)
X 0
   

τ 
 = 
Y 0
 S / S   
 2 1 A
0 0( x, y,z)
A
33
2 inconnues de liaison
4.3. Encastrement
R A M(A)
X 0 
  

τ 
 = 
Y 0 
 S /S   
 2 1 A 0
A N ( x, y,z)
3 inconnues de liaison
Modélisation des trois liaisons

34
On ne considérera que les poutre droite à plan moyen

Hypothèses sur les poutres élastiques (voir annexe 1 en fin du chapitre)


Matériau Continu, homogène, isotrope
Hypothèse de Saint-Venant
Hypothèse de Navier-Bernoulli
35
5. Torseur des efforts intérieurs dans une section
BUT : Rendre extérieur les efforts intérieurs

5.1. Torseur des efforts intérieurs


(E1) = amont
(E2) = aval (E )
2
x
τ 21
{τ } = {τ }
ext / E1 G 1 G
(E1 )
G

{τ } = {τ } τ
o
τ 12
ext / E2 G 2 G
ext / E1 τ ext / E 2


36
} = {τ } {τ
E1 / E2 G 12 G E 2 / E1 G } = {τ }
21 G
On isole le tronçon de gauche On isole le tronçon de droite

{τ 21}G {τ 2 }G
{τ 1}G (E1) G (E2)
G

{τ 12 }G
Équilibre du tronçon (E1) Équilibre du tronçon (E2)

{τ 1}G + {τ 21}G = {0} {τ 2 }G + {τ 12 }G = {0}


Équilibre de (E) {τ } + {τ } = {0}
1 G 2 G

{τ 21}G = {τ 2 }G = −{τ 1}G


Ceci conduit:
Convention
37
adoptée
5.2. Repère local
(G,n1,t 1,t 2 )
(G, n ) tangente orientée à la ligne moyenne en G
1
(donc normal à (S)).
(G,t ,t )
1 2 dans le plan de la section (S).

Sens du parcours : de l’amont vers l’aval


(sens croissant des abscisses des sections)

n1

(S ) : plan de (t , t )
38 1 2
Cas d’une poutre droite

y = t1

(E2) G x =n
1

z
=t2

39
5.3. Elément de réduction du torseur des efforts internes
(actions de cohésion) au centre de surface d’une section
droite.
T
R21

(E2)
N

R 21 = N +T M t (G )
n1
M21(G) =Mt (G) +Mf (G)
Mf (G ) M 21 (G )
40
Effort normal:

N = (R 21.n)n ⊥ (S )
Effort tranchant:

T = R 21 − N ∈ (S )
Moment de torsion:

Mt (G) = (M21(G).n)n ⊥ (S )
Moment de flexion :
Mf (G) =M21(G) −Mt (G) ∈(S )
41
Exemple : poutre droite horizontale
y

M21(G)
Mfz
Mfy Ty
Mt N x
(E1) G
Tz R 21
z
Torseur des
efforts internes
Chaque élément de réduction est lié à une sollicitation élémentaire

N Effort normal Traction Compression


R21 Ty Efforts
Cisaillement
{τ 21} = Tz tranchants

Mt Moment de torsion Torsion


M21(G) Mfy
42
Moments de Flexion
Mfz flexion
Poutre droite horizontale dans le plan

R 21 = N .x +T .y
M21(G) =Mf.z

43
6. Relation entre l’effort tranchant et le moment de flexion
(Voir annexe 2, fin de ce chapitre)

dN = −n(x) dT = − p(x)
dx dx
dMf = −T (x) d 2Mf
= + p ( x)
dx dx 2

44
Si p = 0
T(x) est constant
et Mf(x) est affine (par morceaux)
Si p = constante
T(x) est affine
et Mf est parabolique

discontinuité Point anguleux

45
Si symétrie géométrique et de chargement
(D)

46
7. Diagrammes des efforts internes
a. Choix d’un sens de parcours : orientation de la ligne
moyenne (suivant les abscisses croissantes)
Sens du parcours

Zone 1 Zone 2

b. Nombre de zones :
sur une zone: variations représentées par une seule équation
Limites d’une zone: un effort, une liaison avec l’extérieur
ou un changement de direction de la ligne moyenne

47
F1 F2 F

x1 D E
A B C F

x2
x1
Nombre de zones : 2 Nombre de zones : 3

48
Méthodologie Tracé des diagrammes
1. Modélisation

2. Calculer les torseurs de liaison avec l’extérieur (PFS)


3. Définir les zones: 4
4. Donner les expressions analytiques des efforts internes
5. ( )
Tracer les diagrammes : N x , T ( x ) et Mf ( x )

49
y
Exercice
p en N/m
Même question pour la poutre x
ci-contre A
B C

Réponse 2l l
5pl / 4
3 9
YA = pl, YB = pl
Ty
( p)
4 4
3l / 4

− 3pl / 4 − pl ( p)

Mfz − 9 pl 2 / 32

3l / 2
(3pl / 4)
( pl )
50 (− 5 pl / 4)
− pl 2 / 2
Annexe 1 :Hypothèses sur les poutres élastiques
Matériau:
Continu La distance intermoléculaire est petite devant
les plus petites dimensions que nous allons
utiliser. Les propriétés caractéristiques du
matériau (densité, élasticité…) varie
progressivement, sans à coups

Homogène Tous les éléments du matériau ont une


structure identique

Isotrope En tous les points et dans toutes les


directions autour de ces points, le matériau
possède les mêmes propriétés mécaniques.
Ces propriétés ne dépendent pas du repère
dans lequel elles sont observées

51
Hypothèse de Saint-Venant
Les résultats ne s'appliquent valablement qu'à une distance
suffisamment éloignée de la région d'application des efforts
intenses (deux à trois fois la largeur de la section normale).

52
Linéarité des déformations: Appuis proches: zone de déformations
Traction au dessus de la L.M. perturbée
Compression en dessous. (section plus grande)

53
Hypothèse de Navier-Bernoulli

les sections planes normales à la ligne moyenne de la pièces


restent planes et normales à cette ligne après déformation.

54
Déformée amplifiée de la poutre
avec la ligne moyenne
et les sections droite
Flexion : Déformations amplifiées

Section perpendiculaires à la ligne moyenne uniquement sur


la partie centrale de l’éprouvette (loin des appuis: Saint venant).

Hypothèse assez bien vérifiée pour des petits déplacements.


Faire attention pour des essais dans l’industrie
(risque de mauvais résultats si conditions non réunies)
55
Loi de Hooke proportionnalité entre contraintes
et déformation

Réponse proportionnelle
à l’amplitude du chargement

56
Annexe 2: Relation entre l’effort tranchant et le
moment de flexion

Tronçon élémentaire

Bilan des efforts

Charge répartie
dF = p( x)dx = (n( x) x + p( x) y)dx
dx
M(M ) = MI ∧ p( x)dx = x ∧ (n( x) x + p( x) y)dx
2
( dx ) 2
57 = p( x) z
2
Efforts intérieurs en M
− R1 = − N ( x) x −T ( x) y
M1(M ) = −Mf ( x) z
Efforts intérieurs en M’
R 2 = (N ( x + dx) x +T (x + dx) y)
M2(M ') =Mf (x + dx)z
Equilibre du tronçon : moment de la charge répartie négligé
− N ( x) + N ( x + dx) + n( x)dx = 0
− T ( x) + T ( x + dx) + p( x)dx = 0
- Mf ( x) + Mf ( x + dx) + T ( x + dx)dx = 0
On en déduit:
dN = −n(x) dT = − p(x) dMf = −T (x) d 2Mf
= + p ( x)
dx dx dx dx 2

58
Efforts intérieurs en M

− R1 = − N ( x) x −T ( x) y
M1(M ) = −Mf (x) z
Efforts intérieurs en M’

R 2 = ( N ( x + dx) x +T ( x + dx) y)

M2(M ') =Mf (x + dx) z

59
Equilibre du tronçon : moment de la charge répartie négligé
− N ( x) + N ( x + dx) + n( x)dx = 0
− T ( x) + T ( x + dx) + p( x)dx = 0
-Mf ( x) +Mf ( x + dx) +T ( x + dx)dx = 0
On en déduit:
dN = −n(x) dT = − p(x)
dx dx
2
dMf = −T (x) d Mf
= + p ( x)
dx dx 2
60
61
DDS
Module F112

Traction - Compression

62
Essai de traction
http://www.youtube.com/watch?v=cADYlfHjCrU

Essai de compression
http://www.youtube.com/watch?v=6LseDB9DN14

63
Essai de compression sur une éprouvette de béton, une pression croissante
est appliquée verticalement sur l'échantillon pendant que deux appareils mesurent
64les déformations longitudinales et transversales de l'éprouvette
À l'issue du test, l'éprouvette s'est rompue. Notez la cassure longitudinale
65
Chapitre 2

Traction - compression

66
Rappel
Torseur des efforts intérieurs

{τ 21}G {
= τ ( E2 → E1 ) } = {τ }= − {τ }
G ( E2 ) ( E1 ) G

{τ 21}G = {τ 2 }= − {τ 1}G
67
1. Notions sur le vecteur contrainte en un point
contraintes = actions mécaniques de
cohésion au niveau de
l’élément de surface.
Problème : Loi inconnue de répartition
des A.M. de

( E2 ) sur ( E1 )

68
Action de (E2) sur (E1) à travers la facette « ds »:

d f
{τ }M = 
d C
On admettra qu’en MMC:

vecteur contrainte
df unité : MPa
lim = T ( M , n)
ds → 0 ds

dC
lim =0
ds → 0 ds
69
Vecteur contrainte
T ( M , n)

70
Expression du torseur des efforts internes

 R = ∫ T ( M , n)ds
{τ 21}G =
M (G ) = ∫ GM ^ T ( M , n)ds
s

71
Contrainte normale, contrainte tangentielle

T ( M , n ) = σ ( M , n ) + τ ( M , n)

= σ n n +τ
 
σ ( M , n) =  T ( M , n).n n
 
=σnn
Contrainte normale

τ ( M , n) = T ( M , n) − σ ( M , n ) = τ
72 Contrainte tangentielle
2. Essai de traction
y
Deux efforts opposés sur
F F x
Éprouvette normalisée
Ød
(cylindrique
ou parallélépipédique plate)

rupture Déformations
progressives

Forces extérieures
progressives

Matériaux
Etat élastique Etat plastique Etat de rupture
ductiles
fragiles
Matériaux
73
dispositif = bâti triangulaire permettant d'exercer une traction sur des éprouvettes
prismatiques

L'effort appliqué F est déduit de la mesure le la déformée d'une poutre et


l'allongement δ12 peut être calculé à partir des mesures des déplacements δ1 et
δ2 des extrémités de l'éprouvette
74
Remarque: l’essai de traction permet d’obtenir les caractéristiques
mécaniques d’un matériau (E, ν)

F
σ= Apparition de l’étranglement
S
Rm C rupture module d’Young
Reb D
B Ou d’élasticité transversal
A E= tan α (N/mm2 = MPa)
Re

α
O'
O ∆l striction
écrouissage striction

l
Re Limite élastique à l’extension
Zone Zone de déformation
75 élastique plastique Rm Résistance à la rupture ou max
Remarque: tracer σ en fonction de ε permet d’obtenir une courbe
TRACTION
unique pour
COMPRESSION
un même matériau, indépendante de la géométrie du matériau:
longueurs, sections,..Différentes.
F
σ=
S Cas d’une rupture ductile
Rm Rm résistance max ou de rupture

Re Re limite d’élasticité

σ adm Re
σ adm = s coefficient de
E s sécurité

∆l
O =ε
76
l
TRACTION
COMPRESSION
Cas d’une rupture fragile
Rupture sans domaine de
F
σ= plasticité
S

Rm Rm résistance max ou de rupture


Re : Cette valeur étant difficile à
Re 0, 2% déterminer dans le cas d’une rupture
fragile, on relève une limite d'élasticité
conventionnelle Re0.2% contrainte pour
laquelle on observe un début de

σ adm déformation plastique de 0,2% (0.002)

E Re
σ adm = s coefficient de
s sécurité

O ∆l
77
0,002 =ε
l
Coefficient de Poisson (sans dimension) γ
∆l
État initial
2 État déformé

−F A B0 B F
l0 l

∆l
2 L0 ∆L

εl déformation latérale ∆l ∆L
γ =− =− = −γ .
εL déformation axiale l0 L0
γ ≈ 0,3 pour les métaux usuels
78
3. Traction et compression
Comportement différents en extension et en compression
pour un certain nombre de matériaux

Exemple:
pour la fonte grise Ft 20 Re = 20 MPa en traction

Re = 150 MPa en compression


MAIS mêmes relations de contraintes et de déformations

79
3.1 Définition
r r r
R = (G, x , y, z )
N 〉0 0
 
Traction {T21}G =  0 0
 0 0( xr , yv , zr )
G

 N 〈0 0
 
compression {T21}G =  0 0
 0 0( xr , yv , zr )
G

80
3.2. Contraintes
Hypothèse: répartition uniforme en traction et en compression

σ N
∆φ σ= (MPa ) contrainte normale
G
S
Section S N ( Newton ) effort normal

S (mm )2 Aire de la section


droite

N >0 ⇒ σ >0 état de traction

N <0 ⇒ σ<0 état de compression

81
3.3. Conditions de résistance

Re
Résistance pratique σ p = R pe ou σ p = R pc =
s
s Coefficient de sécurité

σ ≤ R pe N
En extension ou ≤ R pe
R pe S
Résistance pratique à la traction

σ ≤ R pc N
En compression ou ≤ R pc
R pc S
Résistance pratique à la compression
82
3.4. Loi de Hooke

σ = E .ε
σ (MPa) contrainte normale

E (MPa) module de Young dépend du matériau

ε allongement relatif sans unités


(Sans dimension)

83
Module d’Young Module d’Young
matériau matériau
daN/mm² daN/mm²
carbures
55 000 zinc 8 000
métalliques
alliage
tungstène 42 000 7 000 à 7 500
d’aluminium
aciers 17 000 à 28 000 verre 7 000 à 7 500
aciers de
20 000 à 22 000 magnésium 4 500
construction
cuivre 12 600 étain 4 000
titane 10 500 béton 2 000
bronze 10 000 à 12 000 bois 1 000 à 3 000
fonte 10 000 caoutchouc 0,75
laiton 9 200 élastomère 0,3
84
3.4. Déformation

σ = E .ε
N l0
σ=
N
∆l =
S ES
∆l
ε= Allongement (traction) ou
l0 raccourcissement (compression)
d’une poutre

85
Exemple

Un tirant de 2 m de long supporte dans une section droite circulaire


un effort normal d’extension de N = 5000 N. Il est en acier pour lequel :

R pe = 100 MPa E = 20000 MPa

Déterminer son diamètre minimal et son allongement

Diamètre :
N N 5000
≤ R pe S≥ S≥ S ≥ 50mm² donc d ≥ 8mm
S R pe 100
Allongement :

Nl 5000 × 2000
∆l = = = 1mm
E.S 50 × 20000
86
3.5. Coefficient de concentration de contraintes
Brusques
Répartition non uniforme
variations de section:
des contraintes
Filetage, rainure, épaulement,…

Danger: Zone de concentration Contraintes réelles


de contraintes

σI σI σI
Dans la section S2 :
D d
r
σ max = kt .σ nom
S2 S2
r

σ max σmax N
σ nom =
d
S2
kt Coefficient de concentration
87 Rainure de Épaulement Plaque de contraintes
circlips sur arbre percée
Coefficient de concentration de contraintes
(σ r éelle ) max
kt =
σ nom
(σ réelle ) max éléments finis ou mesurable par photoélasticimétrie

σ nom formules de résistance des matériaux

Remarque: Généralement il faut éviter les accidents de


forme, sauf dans le cas où la rupture de la pièce est
recherchée en un lieu précis.
Exemples :
• diamant du vitrier

• tablette de chocolat
• pots de yaourt
• capsule de canette
88
TRACTION
Abaques: Valeurs de kt pour des poutres entaillées COMPRESSION
Sections rectangulaires ou circulaires N

h b

89
Exemple : Utilisation des abaques pour le calcul de Kt

100 mm
plaque percée d’un trou en
son centre et soumise à une F épaisseur 5 mm F
traction: F = 300N 30 mm

Contrainte maximale ???


kt = 2,28 Ø 10 mm
(σ réelle)MAX=?

S2= 100mm² S1= 150mm²

σI σI MAX

F 300 F 300
σ= = = 2MPa σ MAX= kt. = 2,28 × = 6,84MPa
S1 150 S2 100
90
Logiciel RDM6- Le mans

Contraintes équivalentes de Tresca

91
Logiciel RDM6- Le mans

Contraintes équivalentes de Von Mises

92
MATAGE
Le Matage
Le matage est une compression locale entre deux surfaces. Il est
particulièrement destructeur dans le cas des sollicitations
alternées et de chocs.
Exemple : Dimensionnement d’une clavette
Hypothèse : la pression de contact est uniformément répartie
F perpendiculaire à la surface rouge tassée
F
σmat = contrainte ou pression de matage

S
F
σmat =
S
(S = surface matée en rouge)

93
Condition de résistance : σmat ≤ pression admissible
Cisaillement

94
Tronçonneuse

Cisaillement
cisaille

chape
95
clavette
1. Définition : cisaillement simple
Poutre sous l’action
de deux efforts directement
opposés dans un plan (P)
perpendiculaire à la ligne
moyenne

La poutre tend à se séparer en deux tronçons glissant l’un par rapport


à l’autre dans le plan de la section droite (P)

Poutre saisie entre les Rivet assemblant deux tôles


96 mâchoires d’une cisaille Chargées dans leur plan
2. Essai de cisaillement
T
Poutre encastrée soumise
À un effort de cisaillement T G s x
Uniformément réparti dans
le plan de (S) distante de ∆x
Du plan (S1) d’encastrement
∆x
y
∆x très petit devant les autres dimensions
 0 0  0 0 
 
{τ 21}G =  T 0  
{τ 21}G = T 0
0 T ∆x  0 0 
G  (T )
G  (T )
=0
si ∆x → 0 Cisaillement pur
97
Remarque :
le cisaillement pur est un phénomène rare que l’on peut rencontrer
Petit élément d’un tube soumis à une distorsion
Tube à paroi mince soumis à un moment de torsion
Adopter un coefficient de sécurité majoré pour tenir compte
de l’imperfection de la modélisation
γ T

y ∆y
γ=
glissement relatif
∆y = glissement transversal de S
∆x
ou angle de glissement
98
T
S T ∆y
B = G
∆x
Zone 3
R' rupture S
Zone 2 G= module de coulomb
Rg A plastique Coeff. élasticité transversal
F en Newton
S en mm2
G en MPa
Zone 1 ∆y et ∆x en mm.
élastique
∆y
O ∆x
Rg limite élastique en cisaillement

R'
99 résistance de rupture en cisaillement
Quelques valeurs de G
Matériau Fontes Aciers Laiton Duralumin Plexiglas
G (MPa) 40000 80000 34000 32000 11000

3. Contraintes
Hypothèses
dans une section les contraintes sont
tangentielles
réparties uniformément
T
On définit la contrainte de cisaillement moyenne par τ ( M , n) =
T S
Ou en algébrique τ moyenne =
S
τ moyenne Contrainte de cisaillement moyenne (MPa)

100 T Effort tranchant (N) S Aire de la section droite (mm2)


3. Condition de résistance
Pour des raisons de sécurité, la contrainte tangentielle
moyenne τ doit rester inférieure à une contrainte
admissible de cisaillement R pg ou τ pg

T T
τ ( M , n) = ≤ R pg ou τ moyenne = ≤ R pg
S S
Rg
R pg =
s
Rg limite élastique en cisaillement (glissement)

s coefficient de sécurité qui varie entre 1,1 et 10 selon les domaines


d’application
101
4. Loi de déformation :
relation entre contrainte et déformation
Loi de Hooke pour le cisaillement
T ∆y
On a vu que =G
S ∆x
τ = Gγ
ou

G ∆y
tan γ = ≈γ
module de Coulomb (MPa)

γ angle de glissement
∆x

E
G= ≈ 0,4E
2(1 + γ )
102 G ≈ 0,3 pour les aciers
Exemple 15°
F
Deux blocs en bois de largeur L= 30mm
Sont collés sur une longueur h = 50 mm.
Sachant Rpg =1 MPa, calculer F max

T
τ moyenne = ≤ R pg
S
S = L.h T = F sin 15°
L. h. R pg 75°
F≤
cos15°
F
F ≤ 1553 N

103
Fmax = 1553 N
Exemple Fixation par une chape

Les deux pièces sont soumises d


à F = 80000 N et fixées par un axe
de diamètre d= 24 mm.
G = 79 MPa
F F
Les sections sollicitées
En cisaillement

La contrainte tangentielle
Moyenne subie par l’axe au
Droit de son support:
F
 
T 2 2F
τ moyenne = = = ≈ 88 MPa
S π d  π d
2 2

 
104
 4 
Enveloppes minces

Etude des contraintes développées dans une enveloppe


creuse soumise à une pression interne.

105
Enveloppe = organe dont l’épaisseur est faible par rapport
aux autres dimensions capable de contenir
un fluide sous pression:

-Tubes de transmission hydraulique


-Réservoirs de gaz comprimés

p = pint − pext pression effective

p ext = p0 ≈ 0,1MPa pression atmosphérique

106
d F = ( pds )n
Demi enveloppe
(S ) surface intérieure α Force de pression du fluide
(s) projection de (S) su (P)
(S ) Perpendiculaire en M à dS
de normale (G, x) n normale en M à dS

(S ' ) la surface dS M
de la section droite
( E1 )
de l’enveloppe par
(P )
(s) G
m
M' ds ' ds
(P) (S ' )
β
d F'
Effort élémentaire de
(E2) sur (E1) x
107
Equilibre relative à la résultante:

∫∫ dF + ∫∫ dF ' = 0
(S ) ( S ')

Projection sur (G,x):

 .x = − x
∫∫ dF ∫∫ p cos(α ) dS
 (S )  (S )

∫∫( S ') d F '.x = ∫∫ T ( M , x) . x dS '


S'

= ∫∫ σ dS '
S'

108
∫∫( S ) p cos(α )dS = ∫∫S ' σ dS '
Exemple1 : cas d’une enveloppe cylindrique mince
d = diamètre intérieur
l = longueur
e = épaisseur
p = pression effective constante dans le réservoir
σ = contrainte constante dans la surface (S’) de
largeur e

S ' = 2e.l aire de la section fictive par le plan


y ( x, z )
dF
Od α
S cos(α ) = s = ld
e
(E1 ) dS
M
de ∫∫( S ) p cos(α )dS = ∫∫S ' σ dS '
α ⇒ p.s = σ .S '
(S )
G x ⇒ σ = dp
109 (S ' ) 2e
dp σ , p en MPa
σ=
2e d , e en mm

Dimensionnement

dp dp
σ ≤ R pe ⇒ ≤ R pe ⇒ e≥
2e 2 R pe

Rayon R

110
Exemple 2 : cas d’une enveloppe sphérique mince
d = diamètre intérieur
e = épaisseur
p = pression effective constante dans le réservoir
σ = contrainte constante dans la surface
annulaire (S’) de largeur e
π .d 2
S ' ≈ π .d .e s=
4
S’ =aire de la section fictive
par le plan ( x, z )

de ∫∫( S ) p cos(α )dS = ∫∫S ' σ dS ' ⇒ p.s = σ .S '

π .d 2 σ=
dp
⇒ p. = σ .π .d .e ⇒
4 4e
111
d. p σ , p en MPa
σ=
4e d , e en mm

Dimensionnement

d. p d. p
σ ≤ R pe ⇒ ≤ R pe ⇒ e≥
4e 4 R pe

112
Exemple 3 : cas d’une presse hydraulique

113
Exemple 3 : cas d’une presse hydraulique

Presse hydraulique alimentée en huile par un tube en acier de diamètre 10 mm


sous une pression de 10 MPa.

R pe = 60 MPa La contrainte pratique en extension du tube

p0 = 0,1 MPa La pression atmosphérique


Donner l’épaisseur minimale du tube

Réponse

La condition de résistance se traduit par

d. p
≤ R pe p = 10 − 0,1 = 9,9 MPa
2.e
9,9 × 10 e = 1mm
⇒ e≥ ≈ 0,83 mm On prendra
114
2 × 60
Exemple 4 : cas d’un réservoir sphérique
Un réservoir sphérique en tôle d’acier a un diamètre de 2 m.
Il contient un gaz liquéfié sous une pression de 0,5 MPa.

s = 10 Coefficient de sécurité
p0 = 0,1 MPa La pression atmosphérique

Re = 300 MPa La limite élastique en extension de l’acier utilisé

Calculer l’épaisseur minimale de la tôle


Réponse
d. p  Re 
La condition de résistance se traduit par ≤ R pe  = 
p = 0,5 − 0,1 = 0,4 MPa
4.e  s 
⇒ 0,4 × 2000
d = 2000 mm e ≥ ≈ 6,7 mm
4 × 30
115 On optera pour une tôle d’épaisseur e = 7mm
un réservoir sphérique est plus
résistant qu’un réservoir
cylindrique avec le même R , la
même épaisseur et le même
matériau.
FIN du chapitre
116
Chapitre 5

Caractéristiques géométriques
des
sections droites de poutres

117
Important de connaître pour une surface
Position du centre de surface

Moments quadratiques I Oy (S ) , I Oz ( S )
Moment polaire I O (S )

Moment produit I Oyz (S )

Repère principal (O, X , Y )


Moments quadratiques principaux

I OY ( S ) et I OZ ( S )
118
(S) une surface

(O, y, z) Un repère orthonormé de son plan

z M ( y, z )
1. Centre de surface
zG G M
1.1. Aire d’une surface (L2) ds (S)
S = ∫∫ ds O y
S yG
1.2. Centre de surface (L) 1
yG = ∫∫ yds
par S S
1
OG =
S ∫∫S OM ds
projection
1
zG = ∫∫ zds
119
S S
z
20
Exemple
(S1)

S1 OG1 + S 2 OG 2 G1 20
OG = 80
(S2)
S
G2
Par projection y
O
100
S1 yG1 + S 2 yG2
yG = = 35cm
S (S ) = (S1 ) U (S2 )
S = S1 + S 2
S1 zG1 + S 2 zG2
zG = = 25cm
S

120
y

Autres exemples de décomposition


(S1 ) (S3 )
G
S1 OG1 + S 2 OG 2 + S3 OG 3
G1 G2 OG =
S
O
z (S 2 )

S1 OG1 − S 2 OG 2
OG =
G1 G2 S

(S 2 )
(S1 )

Remarque : prendre l’axe de symétrie comme l’un des axes du repère


121
z

G1
(S1 )
G
G2

(S 2 )
O y

S1 OG1 + S 2 OG 2
OG =
S

Remarque : prendre l’axe de symétrie comme l’un des axes du repère

122
Détermination géométrique du cds

123
(D)
2. Moment quadratique (L4)
z (S )
(surface plane/axe de son plan) ds
G M
I D ( S ) = ∫∫ r ds
2
H r
S

Applications: O y
Axes de coordonnées
z
ds
I oy ( S ) = ∫∫ z ds2 z G M
S

I oz ( S ) = ∫∫ y ds2
O y y
124
S
3. Produit quadratique (L4)
(surface plane/axe de son plan) z
(S )
ds
z G
I oyz ( S ) = ∫∫ yzds M
S

Remarque O y y
(S) présente au moins un axe de symétrie
z

I oyz ( S ) = 0 (S ) y
O y
M
z
ds
125
z
Exemple
dz
I Gy ( S ) = ∫∫ z ds
2
S
h h
3 G y
=∫ 2
h z b dz = bh
2

2 12
b
Exercice: calculer I Gz (S )
h b
I Gyz ( S ) = ∫∫ yzds = ∫ zdz ∫ ydy = 0
2
h
2
b
S − −
2 2

126
4. Moment quadratique polaire (L4)
(surface plane/axe de son plan) z
(S )
ds
I o ( S ) = ∫∫ ρ ds 2
z M
S ρ

= I oy ( S ) + I oz ( S ) O y y

Exemple
I G ( S ) = I Gy ( S ) + I Gz ( S )

=
bh3 hb3 bh 2
+ =
12 12 12
h + b2 ( )
Exercice: calculer
127
I O (S )
5. Théorème d’Huygens
(translation d’axes) (∆1 )
(∆ 2 )
(S )
r G
M
ds
d

I ( ∆1 ) ( S ) = I ( ∆ 2 ) ( S ) + S .d 2

128
z z
Applications
M
z ds
zG G
I oy ( S ) = I Gy ( S ) + S . ( )
zG2 oyz
y

I oz ( S ) = I Gz ( S ) + S .(y )
2
G oyz y
O yG y

I oyz ( S ) = I Gyz ( S ) + S .( yG zG )Oyz

129
Exemple z
3
bh
I Gy ( S ) =
12
I Oy ( S ) = I Gy ( S ) + S .(zG )2 O y

Huygens
3 2
3
bh  
h bh
= + bh.  =
12 2 3

Exercice: calculer I Gz ( S ) et I Oz ( S )

130
6. Axes principaux – Moments quadratiques principaux

a. Définition
Les axes principaux en un point O, OY et OZ, sont tels que:
z
I OYZ = 0 Z
Y

α
I OY et I OZ O y
sont les moments principaux
(l’un est maximal, l’autre est minimal).
131
a. Problème 1

Hypothèses I Oy , I Oz et I Oyz connus


Problème Déterminer directions principales
et moments quadratiques principaux

Réponse z
Z
Directions principales
Y
2 I Oyz
tan( 2α ) = −
I Oy − I Oz α
α = ( y, Y ) O y
132
Moments quadratiques principaux Unité : L4
I Oy + I Oz I Oy − I Oz
I OY = + cos(2α ) − I oyz sin(2α )
2 2
I Oy + I Oz I Oy − I Oz
I OZ = − cos(2α ) + I Oyz sin( 2α )
2 2
I OYZ = 0
I OY → I OZ
π
α → α+
2
I max = max (I OY , I Oz ) I min = min (I OY , I Oz )
133
On admettra

I Oy + I Oz
I max =
2
+
1
2
(I oy − I Oz )
2
( )
+ 4 I Oyz 2

I Oy + I Oz
I min =
2

1
2
(I oy − I Oz )
2
( )
+ 4 I Oyz 2

Unité : L4

134
b. Problème 2
Hypothèses I OY , I OZ et ϕ = (Y , y ) connus
Problème Déterminer moments quadratiques
dans (Oxy)

Réponse
I OY + I OZ I OY − I OZ
I Oy = + cos(2ϕ )
2 2
I OY + I OZ I OY − I OZ
I Oz = − cos(2ϕ )
2 2
I OY − I OZ
I Oyz = sin(2ϕ )
135 2
7. Cercle de Mhor
a. Problème 1

Hypothèses I Oy , I Oz et I Oyz connus


I Oy > I Oz
Problème Déterminer directions principales
et moments quadratiques principaux

I OY , I OZ et α = ( y, Y )
136
Construire I Oyz z
OH = I Oy (S ) Z

OE = I Oz (S )
I Oy ( S ) + I Oz ( S )
OJ =
2 C E J H D
I Oy
I Oy ( S ) − I Oz ( S ) α α 2α
y
JH = O
I Oz
2 Y A
HA = − I Oyz (S )
HA − 2 I Oyz Déduire
⇒ tan( JH , JA) = JH = I − I I max ( S ) = OD
Oy Oz
⇒ ( JH , JA) = 2α
I min ( S ) = OC
(Oy , OY ) = α
cercle : C ( J , JA) (Oy , OY ) = α D.P π
(Oy , OY ) = α +
137 C et D intersection du cercle avec l’axe des x 2
b. Problème 2

Hypothèses I OY , I OZ et ϕ = (Y , y ) connus
I OY > I OZ
Problème Déterminer moments quadratiques
dans (Oxy)
I Oy , I Oz et I Oyz

138
Construire Z
OD = I max = I OY
OC = I min = I OZ z
y A
I OY + I OZ
OJ = ϕ ϕ 2ϕ Y
2
O C E J H D
cercle : C ( J , JD)
(
A tel que CD, CA = ϕ) B

H = proj OY A Déduire
E = symétrique H / J OH = I Oy OE = I Oz
HA = I Oyz
139
Moments quadratiques
IGX IGY IG = IO
à connaître y
G x bh3 hb3 bh ( b2 + h 2 )
h 12 12 12
b
y
a x a4 a4 a4
G
12 12 6
a
d
y
G x πd 4 πd 4 πd 4
64 64 32

D
y d
x π 4 4 π 4 4 π 4 4
(D - d ) (D - d ) (D - d )
G 64 64 32
140
Exemple
Calcul de I Oy (S )
y
0 0 0
y
OG 35 OG1 10 OG2 60
25 40 10

I Oy ( S ) = I Oy ( S1 ) + I Oy ( S 2 )
3
I Oy ( S1 ) = I G1 y ( S1 ) + S1 ( z G1 )2 =
20 x 80
+ 1600. 40 2 = 3,413.10 6 mm 4
12
3
I Oy ( S1 ) = I G1 y ( S 2 ) + S 2 ( z G 2 ) =
80 x 20
+ 1600.10 2 = 0,213.10 6 mm 4
2
12

I Oy ( S ) = I Oy ( S1 ) + I Oy ( S 2 ) = 3,63.10 6 mm 4
141
z

Calcul de I Oz (S )
z

I Oz ( S ) = I Oz ( S1 ) + I Oz ( S 2 )

80 x 203
I Oz ( S1 ) = I G1z ( S1 ) + S1 ( y G1 ) = + 1600.10 2 = 0,213.10 6 mm 4
2
12
20 x803
I Oz ( S 2 ) = I G2 z ( S 2 ) + S 2 ( y G 2 ) = + 1600. 60 2 = 6,613.106 mm 4
2
12

I Oz ( S ) = I Oz ( S1 ) + I Oz ( S 2 ) = 6,83.10 6 mm 4

142
z

Calcul de I Oyz (S ) z
y
y
I Oyz ( S ) = I Oyz ( S1 ) + I Oyz ( S 2 )

I Oyz ( S1 ) = I G1 yz ( S1 ) + S1 ( y G1.z G1 ) = 1600.10.40 = 0,64.106 mm 4

I Oyz ( S 2 ) = I G2 yz ( S 2 ) + S 2 ( y G 2 .z G 2 ) = 1600. 60.10 = 0,96.106 mm 4

I Oyz ( S ) = I Oyz ( S1 ) + I Oyz ( S 2 ) = 1,6.10 6 mm 4

143
z

Calcul de I Gy (S )
G y
I Gy ( S ) = I Oy ( S ) − S (z G )
2

= 3,63.10 6 − 3200. 252


= 1,63.10 mm6 4

Calcul de I Gz (S )

I Gz ( S ) = I Oz ( S ) − S ( y G )2 = 6,83.10 6 − 3200. 352


= 2,91.106 mm 4

144
Directions principales et moments quadratiques principaux en O

Directions principales en O
Z z
α
2 I Oyz 2.1,6
tan( 2α ) = − = =1 Y
I Oy − I Oz 3,63 − 6,83
α y
( )
α = y, Y =
π
8
( 22,5°) O

Moments quadratiques principaux en O


I Oy + I Oz I Oy − I Oz
I OY = + cos(2α ) − I oyz sin(2α )
2 2
I Oy + I Oz I Oy − I Oz
I OZ = − cos(2α ) + I Oyz sin( 2α )
145
2 2
I OY = 2,97.106 mm 4

I OZ = 7,49.106 mm 4

Par une construction graphique de Mhor,


on retrouve géométriquement ces résultats

146

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