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Réalisation d’une plateforme dédiée pour les formations

Reda Taleb

18/06/2017
Table des matières

1 Introduction 1
1.1 Objectif de ce memoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Problématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

2 Présentation du complexe GP1Z 2

3 Plateforme des applications metiers 6


3.1 Théorie Architecture n-Tiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2 Serveur d’applications Oracle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2.1 Fonctionnalités et bénéfices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.2.2 Oracle Application Server Forms and Reports Services . . . . . . . . . . . . . 8
3.2.3 Oracle Business Intelligence Discoverer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.3 Installation et Configuration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.3.1 Pré-Configuration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.3.1.1 Les logiciels Oracle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.3.1.2 Vérification de la taille du Swap . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.3.1.3 Vérification du fichier /etc/hosts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.3.1.4 Vérification des paquets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.3.1.5 Vérification des paramètres du noyau (Kernel) . . . . . . . . . . . . . 12
3.3.1.6 Activation des paramètres du noyau au démarrage . . . . . . . . . . 12
3.3.1.7 Désactivation des services Oracle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.3.1.8 Suppression des fichiers d’environnement créés par orarun . . . . . . 12
3.3.1.9 Vérification des limites de l’utilisateur Oracle . . . . . . . . . . . . . 13
3.3.1.10 Vérification du fichier /etc/pam.d/xdm . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.3.1.11 Vérification du fichier /etc/pam.d/su . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.3.1.12 Vérification du fichier /etc/profile.local . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.3.1.13 Activation de l’utilisateur Oracle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.3.1.14 Préparation du logiciel sur le serveur . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.3.2 Installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.3.2.1 Installation du patch 10.1.2.3 dans FRS Home . . . . . . . . . . . . . 22
3.3.2.2 Installation et configuration du WebUtil . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.3.2.3 Référencement des bases de données . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.3.2.4 Application du Opatch . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

i
3.3.2.5 Installation du Business Intelligence (BI 10.1.2.0.2) . . . . . . . . . . 32
3.3.2.6 Installation d’Oracle Database 10g (10.2.0.1.0) . . . . . . . . . . . . . 41
3.3.2.7 Installation du patch . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
3.3.3 Post-Configuration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
3.3.3.1 Création d’une base de données à partir d’un "export ou une sauvegarde" 53

4 AssisTrach 54

5 Conclusion 60

6 Remerciements 61

ii
iii
CHAPITRE 1

Introduction

1.1 Objectif de ce memoire


• Pourquoi veut – on réaliser cette étude ? • Quels sont les résultats attendus ? • Comment s’est
opérer le choix du sujet

Le but de ce mémoire est de mettre en place une plateforme dédiée aux formations des applications
métiers (GESSOR, GATIOR, SYGEF...) aux nouveaux (recrus,stagiaires,apprentis) et/ou lors d’une
mise à jour de ces dernières ou introduction d’une nouvelle application. Cette plateforme se constitue
de deux composantes/mini-platformes :
— platforme des applications de metiers afin de simuler, manipuler et se familiariser avec l’utili-
sation de ces dernières basé sur Oracle AS 10g 1
— platforme d’assistance qui permet d’assiter les participants pendant leurs periode de formation
que son developpement a été basé sur la technologie webRTC 2

1.2 Problématique
• apporter une modification, • traiter un problème, • faire des statistiques, • aborder une étude
jamais abordé au sein de l’unité, • avoir un point de vue nouveau sur l’existant.

Le complexe GP1Z utilisait auparavant une architecture 2-tiers avec une plateforme de forma-
tion qui n’est plus disponible après l’immigration vers l’architecture 3-tiers.
Avec cette nouvelle architecture, y’a eu différents besoins/manques tels que a) une plateforme
pour formation b) un serveur de teste et c) un serveur d’application secoure. Puisque notre serveur
d’application se localise au niveau du complexe GL2Z , est en exploitation et partagé entre trois
complexes (GL1Z , GP1Z et GL2Z ) ; c’est pas évident de l’utiliser comme un environnement de
teste ou de formation afin de ne pas le surcharger et/ou l’affecter. Donc nous avons décidé de mettre
en place notre propre serveur d’applications.

1. Oracle Application Server 10g


2. Web Real Time Communication - Communication temps réel sur le Web

1
CHAPITRE 2

Présentation du complexe GP1Z

Le complexe GP1Z de l’entreprise national


SONATRACH, dénommé (JUMBO GPL) pour
ces grandes capacités est le dernier né des en-
sembles industriels dans la zone d’ARZEW.
Situé entre la centrale thermoélectrique de
Mers El Hadjadj à l’est et les complexes GNL a
l’ouest, le (JUMBO GPL) s‘étend sur une cen-
taine d’hectare sur la bande de terre comprise
entre la route nationale numéro 11 et le bord de
mer méditerranée.
Construite par les japonais IHI-ITOCH dans
le cadre d’un contrat clé en main, le complexe
GP1Z a été réceptionné le 02 septembre 1984
par SONATRACH, maitre d’ouvrage.
De part sa situation géographique proche du
marché et de part ses capacités, la mise en ser-
vice du (JUMBO GPL) fait occuper une place
de choix à l’entreprise SONATRACH dans le marché international des GPL.
Sortie du premier camion de butane sous pression pour le marche international fut le 31 décembre
1983. Chargement du premier navire de propane réfrigéré pour l‘exploitation le 20 février 1984.
Le Complexe GP1Z comprend principalement :
— Neuf (09) trains de procédé.
— Une (01) zone utilités.
— Une (01) zone de stockage.
— Une (01) zone de chargement par camions des produits finis ambiants.
— Une (01) zone de chargement par navire des produits finis réfrigérés.
— Cinq (05) salles de contrôle.
— Une (01) station de pompière d’eau de mer anti-incendie.
Trains de procédé : Chaque train de procédé comprend :
— Une (01) section de déshydrations.
— Une (01) section de séparation.

2
— Une (01) section de réfrigération.
— Une (01) section d’huile chaude.
Zone Utilités : Cette zone comporte :
— Une (01) section de stockage de la charge GPL composée de 22 sphères et un système de
filtration de la charge brute d’entrée de GPL.
— Quatre (04) chaudières d’une capacité unitaire de 19 t/h.
— Deux (02) dessaleurs de 10t/h chacun.
— Trois (03) sections de production d’air comprimé.
— Six (06) générateurs assurant l’énergie de secours du complexe.
— Une (01) section d’azote.
— Trois (03) sections de distribution de gaz naturel.
— Une (01) section méthanol.
— Une (01) section de distribution d’eau.
Stockage et chargement : Produits réfrigérés : Le propane et le butane réfrigérés sont stockés à
des températures respectives de -42◦ C et -5◦ C dans quatre bacs pour chaque produit, d’une capacité
unitaire de 70000m3 . Le chargement de ces produits est assuré par deux quais de chargement D1 et
M6.
Chaque quai est doté de :
— Trois (03) bras de chargement liquide.
— Un (01) bras retour vapeur (Boil Off).
— Un (01) bras de soutrage des navires.
Produit ambiants : Le propane et le butane sont stockés à température ambiante dans quatre
(04) sphères, d’une capacité unitaire de 500 m3 . Le chargement de ces produits est assuré par une
rampe qui est dotée de : Butane :
— Trois (03) bras de chargement liquide.
— Trois (03) bras retour vapeur (Boil Off).
Propane :
— Deux (02) bras de chargement liquide.
— Deux (02) bras retour vapeur (Boil Off).
Pentane :
— Un (01) bras de chargement liquide.
— Un (01) bras retour vapeur (Boil Off).
NAFTAL (A.S.T) :
Un (01) pipe Arzew – Sidi Be labbes – Tlemcen (A.S.T) est entré en service le 14/10/2005 pour
alimenter à partir du complexe GP1Z les trois régions en butane ambiant vrac à raison de 125 m3
par heure.
Installation de sécurité :
— Une (01) station de pompage d’eau de mer équipée de :
— Deux (02) pompes diesel d’une capacité de 4000 m3 /h chacune.
— Deux (02) pompes électriques d’une capacité de 4000 m3 /h chacune.
— Une (01) pompe électrique de 200 m3 /h.
— Un (01) réseau émaillé répartit sur tout le complexe.
— Deux (02) pompes de maintien de la pression du réseau à huit (08) bars.
— Un (01) système de détection de gaz, de fumée, de chaleur et de feu.

3
— Système d’extinction fixe par poudre et mousse.
— Un (01) système de télésurveillance.
— Des moyens mobiles d’intervention.
Salles de contrôle :
Le complexe est doté de :
— Une (01) salle de contrôle principale pour le contrôle des installations de fabrications (MCR).
— Une (01) salle de contrôle local pour le stockage et expéditions (LCR).
— Une (01) salle de contrôle jetée (JCR).
— Une (01) salle de contrôle local pour les expéditions par camions (CCR).
— Une (01) salle de contrôle sécurité (SCR).
Installations électriques :
— Deux (02) sous-stations électriques de 60KV.
— Sept (07) salles électriques.
Annexes :
— Un (01) atelier de maintenance.
— Deux (02) magasins approvisionnement.
Centre de formation : Capacité d’accueil : 220 stagiaires.
Locaux pédagogiques :
— Une (01) salle de conférence.
— Huit (08) salles de cours.
— Un (01) laboratoire de langues.
— Un (01) laboratoire d’instrumentation.
— Un (01) laboratoire de chimie.
— Un (01) laboratoire DCS.
— Une (01) salle de cours équipée d’un simulateur (OTS).
— Deux (02) salles équipées d’un simulateur de réalité virtuelle (VIRTHUALIS).
Centre de Médecine de Travail (CMT) : Le complexe GP1Z dispose d’un centre médical
composé d’une infirmerie, des bureaux de consultation ainsi que le matériel nécessaire pour préserver
et prendre en charge la santé du personnel GP1Z.

4
ORG
INF

QHSE
SIG

SPM

Relation
de travail

Direction Secrétariat

MG
D*S

RH
ADM
D*E
Sécurité P

M
A

2.1 – Organigram/Structure GP1Z

5
CHAPITRE 3

Plateforme des applications metiers

3.1 Théorie Architecture n-Tiers

3.1 – Architecture 2-tiers

L’architecture 3-tiers est un modèle très connu et répandu. C’est une spécialisation du modèle
multi-tiers qui propose de découper l’architecture logique en 3 couches.
Ce modèle d’architecture se décompose en 3 couches logiques bien distinctes qui ont chacune un
rôle bien défini :
1. La couche de présentation correspond à l’interface utilisateur. Son rôle est d’afficher les données
et de permettre à l’utilisateur final d’interagir avec ces dernières.
2. La couche métier est en charge d’appliquer et de respecter les règles métiers (ou actes de
gestion). C’est dans celle-ci qu’est implémentée la logique applicative et la sécurité dans ce
modèle d’architecture.
3. La couche d’accès aux données, quant à elle, assure la persistance des données qui doivent être
conservées.

6
3.2 – Architecture 3-tiers

Avec ce modèle, chaque couche dialogue avec une autre au travers d’un contrat d’interface. Par
convention, la couche de données est la couche la plus basse et la couche de présentation la couche
la plus haute. Chaque couche expose alors des services à la couche supérieure.
Ce découpage permet de bien séparer les responsabilités. Chaque couche peut ainsi évoluer sans
impacter les autres. En revanche, l’implémentation d’une nouvelle fonctionnalité peut toucher plu-
sieurs couches.
Pour rappel, si certains de vous ne le savent pas encore, notre serveur d’application est situé au
niveau du complex GL2Z

Applications

BDD
GL2Z

GP1Z

3.3 – Localisation du serveur d’applications (GL2Z) et du serveur base de données (GP1Z)

3.2 Serveur d’applications Oracle


Le serveur d’application Oracle (Oracle Application Server 10g) est un serveur d’application
intégré qui permet aux entreprises d’être plus réactives aux évolutions de leurs environnements.
Oracle Application Server 10g supporte J2EE, l’architecture SOA (Architecture Orientée Service) et
le Grid Computing. Il propose aussi une infrastructure performante pour les portails, les applications
sans fil, des outils décisionnels et de développement rapide ainsi que des fonctions d’intégration, le tout
en un seul produit, géré depuis une console d’administration unique. Oracle Application Server 10g
permet aux entreprises de renforcer la disponibilité de leur système informatique et de diminuer leurs
coûts matériels et d’administration. Ensemble, Oracle Application Server 10g et Oracle Database 10g
garantissent de hauts niveaux de performance et de disponibilité qui répondent aux besoins les plus
variés des systèmes d’information.

7
3.2.1 Fonctionnalités et bénéfices
Oracle Application Server 10g offre les fonctionnalités et les bénéfices suivants :
1. Un serveur J2EE léger, rapide et facilement administrable
2. Un serveur d’applications complet, ouvert et intégré qui réduit les coûts de déploiement, d’in-
tégration et d’administration
3. Le déploiement sur des grappes de machines peu onéreuses qui réduit les coûts matériels (Grid
Computing)
4. L’architecture en clusters qui garantit haute disponibilité et montée en charge
5. Le serveur de cache web qui accélère les performances des applications
6. La console de supervision qui réduit les coûts d’exploitation et optimise la qualité de service
des applications
7. Le développement, la supervision et l’administration des Services Web
8. L’automatisation et l’intégration des processus opérationnels transversaux et une meilleure
traçabilité (BPM, BPEL, ESB)
9. Le portail d’entreprise qui facilite l’accès à l’information et augmente la productivité de l’uti-
lisateur final
10. Son module de Business Intelligence intégré qui réduit les coûts et le délai de mise en œuvre
des projets décisionnels

3.2.2 Oracle Application Server Forms and Reports Services


L’installation d’Oracle Application Server Forms and Reports Services permet d’installer et de
configurer Forms and Reports sans avoir besoin d’installer et de configurer tous les composants
d’Oracle Application Server 10g. En effet, dans les précédentes versions d’Oracle Application Ser-
ver, comme Oracle9iAS Release 2, l’installation des services d’Oracle Forms and Reports (BI par
exemple) nécessitait l’installation d’OracleAS infrastructure, ce qui n’est plus nécessaire. En consé-
quence, l’avantage d’Oracle Forms and Reports Services est qu’il est relativement léger, plus simple
et plus facile à configurer et à gérer. De plus, l’installation d’Oracle Application Server Forms and
Reports Services fournit tous les services dont vous avez besoin pour déployer et gérer les applications
J2EE, les services Web, les formulaires et les états. Il est optimisé pour tirer pleinement parties des
architectures Grid et Cluster.

3.2.3 Oracle Business Intelligence Discoverer


Oracle BI Discoverer permet de définir et de diffuser des rapports créés à des fins d’analyse. Il sert
à définir des requêtes et des calculs, à concevoir des classeurs contenant des états et des graphiques, à
naviguer dans les données de manière interactive et à partager des documents et des objets d’analyse.
Oracle BI Discoverer comporte les composants suivants :
1. Oracle BI Discoverer Plus (Relational et OLAP)
(a) Oracle BI Discoverer Plus prend en charge le modèle relationnel sur les données relation-
nelles ; Discoverer Plus permet aux utilisateurs de créer des feuilles de calcul et d’effectuer
des interrogations et des analyses par manipulation directe
(b) Oracle BI Discoverer Plus OLAP prend en charge le modèle multidimensionnel et s’utilise
avec l’option Oracle OLAP. Avec une connexion OLAP, l’interrogation est basée sur le
modèle multidimensionnel (cube) qui utilise la création d’interrogations par étapes suc-
cessives (générateur d’interrogations Oracle BI Beans)
2. Oracle BI Discoverer Viewer : Ouvre les classeurs et permet aux utilisateurs de modifier la
présentation, de naviguer dans la hiérarchie, de modifier les types de graphique, d’exporter les
données, etc...

8
3. Oracle BI Discoverer Portlet Provider : Providers agissent comme des conteneurs de Portlet,
gèrent les Portlets qu’ils possèdent et gèrent la communication entre les Portlets et Oracle
Portal
Les rapports créés peuvent être visualisés à l’aide de Discoverer Viewer et/ou d’Oracle Portal. Les
utilisateurs avertis disposent de toute la puissance dont ils ont besoin pour analyser leurs données,
et peuvent définir leurs propres calculs.

9
3.3 Installation et Configuration
L’installation d’Oracle Application Server 10g Forms and Reports Services et BI Discoverer com-
porte trois grandes phases :
— Pré-installation : Préparation du système d’exploitation
— Installation : Installation des produits Forms and Reports Services, BI Discoverer et WebCache
— Post-installation : Application des différents patchs requis et configuration de certains compo-
sants
Tout d’abord, il faut savoir que notre plateforme (serveur d’applications et de bases de données)
fonctionne sous le système d’exploitation Linux et particulièrement SLES (SUSE Linux Enterprise
Server).

3.3.1 Pré-Configuration
Aprés avoir installer le système d’exploitation Suse Linux. En suite nous installons le serveur
d’applications Oracle AS dont nous allons connecté les différentes bases de données (BDD) GSAO,
GFAO, GLAO, GMAO, GPAO qui seront cloner depuis le serveur de base de données qui est en
exploitation.
Les BDD seront cloner/répliquer avec la méthode Import/Export dans le nouveau serveur BDD
exploité sous Linux.
Un serveur d’applications est un logiciel interagissant avec une application cliente, généralement
un navigateur web, en créant dynamiquement des pages web en fonction des requêtes émises par le
client.

3.3.1.1 Les logiciels Oracle


Les logiciels d’Oracle 1 sont fournis sur des CDs/DVDs d’installation comme suit :
1. Oracle Application Server 10g Release2 Forms and Reports (10.1.2.0.2) pour Linux
2. Oracle Application Server Patch (10.2.3) pour Linux
3. Oracle web cache 10.2.0.2 pour Linux
4. Oracle Business Intelligence 10g (10.1.2) pour Linux
5. Oracle Database 10g (10.2.0.1.0) pour Linux

3.3.1.2 Vérification de la taille du Swap


Quand le nombre de tâches devient élevé, pour minimiser le temps de réponse des processus,
il faut pouvoir simuler la présence simultanée en mémoire centrale de tous les processus. D’où la
technique de "va et vient" ou recouvrement (swapping), qui consiste à stocker temporairement sur
disque l’image d’un processus, afin de libérer de la place en mémoire centrale pour d’autres processus.
D’autre part, la taille d’un processus doit pouvoir dépasser la taille de la mémoire disponible, même si
on enlève tous les autres processus. L’utilisation de pages (mécanisme de pagination) ou de segments
(mécanisme de segmentation) permet au système de conserver en mémoire centrale les parties utilisées
des processus et de stocker, si nécessaire, le reste sur disque. Le rôle du gestionnaire de la mémoire est
de connaître les parties libres et occupées, d’allouer de la mémoire aux processus qui en ont besoin,
de récupérer de la mémoire à la fin de l’exécution d’un processus et de traiter le recouvrement entre
le disque et la mémoire centrale, lorsqu’elle ne peut pas contenir tous les processus actifs. Puisque
les serveurs de la Sonatrach possèdent 8 Gigaoctet de mémoire RAM, alors il faut allouer au moins 6
Gigaoctet pour l’espace Swap. (D’après la recommandation d’Oracle, les systèmes ayant une mémoire
RAM de 8 Gigaoctet et plus, doivent avoir au moins : 8 Gigaoctet * 0,75 = 6 Gigaoctet d’espace
Swap). Pour vérifier, exécuter la commande free-m comme suit :
1. Il y’a d’autres logiciels pour le cluster qui sont ignorés pour ce mémoire

10
$ free -m

total used free shared buffers cached


Mem: 7988 564 7424 0 33 358
-/+ buffers/cache: 171 7816
Swap: 16386 0 16386

3.3.1.3 Vérification du fichier /etc/hosts


Exécuter la commande cat pour lire le fichier /etc/hosts et ensuite l’éditer à l’aide de l’éditeur
de texte vi et ajouter l’adresse du serveur p2clafr1 comme suit :

$ cat /etc/hosts
127.0.0.1 localhost.localdomain localhost
172.16.1.9 p2clafr1-prv.avl.dz p2clafr1-prv
172.16.1.10 p2clafr2-prv.avl.dz p2clafr2-prv
10.36.5.77 p2asvmon.avl.dz p2asvmon
10.36.5.78 p2asvbkp.avl.dz p2asvbkp
10.36.5.54 p2clafr1.avl.dz p2clafr1
10.36.5.55 p2clafr2.avl.dz p2clafr2
10.36.5.54 p2clafr1.avl.dz p2clafr1
172.16.1.9 p2clafr1.avl.dz

3.3.1.4 Vérification des paquets


Vérifier les paquets comme suit : si le paquet n’est pas installé, le message suivant sera obtenu
"XYZ paquet n’est pas installé". Dans le cas d’un paquet manquant, utiliser la commande rpm-i
nom_paquet.rpm pour l’installer. Enfin, pour mettre à jour un paquet, utiliser la commande rpm-u
nom_paquet.rpm. L’installation d’Oracle Forms and Reports Services se fait sur un environnent
SUSE Linux Enterprise Server 10 (SLES) 2 . Le système est connu sous le nom de SLES-10-
SP2 x86-64

$ rpm -q gcc glibc glibc-devel glibc-32bit glibcdevel-32bit gcc-c++ libgcc


libstdc++-devel libstdc++ binutils binutils-32bit compat-32bit compat-libstdc++
compat make linux32-1.0 db1-32bit compat-old openmotif21-libs-32bit
pdksh-5.2.14-863 Openhpi2.10.2-0.4x86_64 Openhpidaemon2.10.2-0.4x86_64
Python-xml2.4.2-18.13 x86_64 Python 0.8.4-17.4x86_64 Heartbeat2.1.3-0.9x86_64
Heartbeat-pils2.1.3-0.9x86_64 Heartbeatstonith2.1.3-0.9x86_64
gcc-4.1.2_20070115-0.22 glibc-2.4-31.58 glibc-devel-2.4-31.58
glibc-32bit-2.4-31.58 glibc-devel-32bit-2.4-31.58
gcc-c++-4.1.2_20070115-0.22 libgcc-4.1.2_20070115-0.22
libstdc++-devel-4.1.2_20070115-0.22 libstdc++-4.1.2_20070115-0.22
binutils-2.16.91.0.5-23.31 binutils-32bit-2.16.91.0.5-23.31
compat-32bit-2006.1.25-11.2 compat-libstdc++-5.0.7-22.2 compat-2006.1.25-11.2
make-3.80-202.2 linux32-1.0-349.2 db1-32bit-1.85-101.2 compat-old-2004.7.1-1.2.1
openmotif21libs-32bit-2.1.30MLI4-143.6 pdksh-5.2.14-863 Openhpi2.10.2-0.4x86_64
Openhpi-daemon2.10.2-0.4x86_64 Python-xml2.4.2-18.13x86_64 Python0.8.4-17.4x86_64
Heartbeat-pils2.1.3-0.9x86_64 Heartbeat-stonith2.1.3-0.9x86_64

Tous les paquets listés ci-dessus sont disponibles sur les CDs d’installation à l’exception du paquet
compat-old-2004.7.1-1.2.1.i386.rpm qui peut être téléchargé du lien du site indiqué ci-dessous :
http://oss.oracle.com/projects/compat-oracle/dist/files/SuSE/compat-old-2004.7.1-1.2.1.
i386.rpm
2. SUSE Linux Enterprise Server est certifié par Oracle.

11
3.3.1.5 Vérification des paramètres du noyau (Kernel)
Pour vérifier ces paramètres, consulter le contenu du fichier [fontsize=]/etc/sysctl.conf à l’aide de
la commande more (utiliser de même la commande cat).
fs.aio-max-nr = 3145728
fs.file-max = 327679
kernel.domainname = avl.dz
kernel.hostname = p2claasa1
kernel.msgmax = 65536
kernel.msgmnb = 65535
kernel.msgmni = 2878
kernel.sem = 256 36352 256 142
kernel.shmall = 2097152
kernel.shmmax = 4294967295
kernel.shmmni = 4096
kernel.sysrq = 1
net.core.rmem_default = 262144
net.core.rmem_max = 262144
net.core.wmem_default = 262144
net.core.wmem_max = 262144
net.ipv4.conf.default.accept_source_route = 0
net.ipv4.conf.default.rp_filter = 1
net.ipv4.ip_forward = 0
net.ipv4.ip_local_port_range = 1024 65000
net.ipv4.tcp_rmem = 262144 262144 262144
net.ipv4.tcp_wmem = 262144 262144 262144
vm.hugetlb_shm_group = 104
Les valeurs mentionnées des paramètres représentent des valeurs minimales qui doivent être respectées.

3.3.1.6 Activation des paramètres du noyau au démarrage


Pour activer les paramètres du noyau au démarrage, vous devez exécuter la commande suivante (Cette
commande force le système à lire le fichier /etc/sysctl.conf lors du redémarrage)
$/sbin/chkconfig boot.sysctl on

3.3.1.7 Désactivation des services Oracle


Vous devez désactiver les services Oracle (déjà créé par orarun) et ceci pour le fonctionnement correct
de la procédure d’installation. Pour cela, exécuter la commande suivante :
$/sbin/chkconfig oracle off

3.3.1.8 Suppression des fichiers d’environnement créés par orarun


La commande mv peut être utilisée à la fois pour déplacer ou pour renommer des fichiers et réper-
toires : mv ancien_nom nouveau_nom. En étant l’utilisateur root, exécuter les commandes suivantes pour
supprimer les fichiers d’environnement créés par orarun
$ cd /etc/profile.d
$ mv oracle.csh oracle.csh.bak
$ mv oracle.sh oracle.sh.bak
$ mv alljava.sh alljava.sh.bak
$ mv alljava.csh alljava.csh.bak
2.1.12 Création des liens symboliques Les liens symboliques représentent des pointeurs virtuels (raccourcis)
vers des fichiers réels. En cas de suppression du lien symbolique le fichier pointé n’est pas supprimé. Les liens
symboliques sont créés à l’aide de la commande ln –s En étant l’utilisateur root, créer les liens symboliques
suivants : ln -sf /usr/bin/perl /usr/local/bin/perl ln -sf /bin/fuser /sbin/fuser

12
3.3.1.9 Vérification des limites de l’utilisateur Oracle
Contrôler l’utilisation des ressources peut se révéler très utile pour éviter une attaque de type déni de
service local ou bien pour limiter le nombre total d’ouvertures de sessions pour un groupe ou un utilisa-
teur. Toutefois, des limites trop strictes peuvent empêcher certains programmes de s’exécuter normalement.
Utiliser la commande more (cat) pour lire le contenu du fichier /etc/security/limits.conf

$/etc/profile.d # tail /etc/security/limits.conf


@faculty hard nproc 50
ftp hard nproc 0
@student - maxlogins 4
## added by orarun ##
oracle soft nproc 2047
oracle hard nproc 16384
oracle soft nofile 1024
oracle hard nofile 65536
# End of file

Les valeurs mentionnées des paramètres de limitation représentent des valeurs minimales qui doivent être
respectées.

3.3.1.10 Vérification du fichier /etc/pam.d/xdm


Le PAM (Pluggable Module Authentification) est un moyen modulable d’authentifier des utilisateurs.
Vérifier que le fichier /etc/pam.d/xdm contient la ligne suivante :

session required pam_limits.so

pam_limits, permet de limiter les ressources mises à la disposition d’un utilisateur. Il faut alors configurer
le fichier /etc/security/limits.conf. session, tout ce qui concerne l’ouverture d’une session.

$ cat /etc/pam.d/xdm

#%PAM-1.0
auth include common-auth
account include common-account
password include common-password
session include common-session
session required pam_devperm.so
session required pam_resmgr.so
session required pam_limits.so

3.3.1.11 Vérification du fichier /etc/pam.d/su


Vérifier que le fichier /etc/pam.d/su contient la ligne suivante : session required pam_limits.so

$ cat /etc/pam.d/su

#%PAM-1.0
auth sufficient pam_rootok.so
auth include common-auth
account include common-account
password include common-password
session include common-session
session optional pam_xauth.so
session required pam_limits.so

13
3.3.1.12 Vérification du fichier /etc/profile.local
Le programme shell /bin/bash (que l’on nommera simplement "le shell" à partir de maintenant) utilise
un ensemble de fichiers de démarrage pour aider à la création d’un environnement de travail. Un shell interac-
tif de connexion est lancé après une identification positive avec /bin/login en lisant le fichier /etc/passwd.
Le fichier /etc/profile est lu quand le shell est invoqué comme shell interactif de connexion. Editer le
fichier etc/profile.locale comme suit :

$ cat /etc/profile.local

i f [ \$USER = " o r a c l e " ] ; then


i f [ \$SHELL = " \/ b i n \/ ksh " ] ; then
ulimit −p 16384
ulimit −n 65536
else
ulimit −u 16384 −n 65536
fi
fi

3.3.1.13 Activation de l’utilisateur Oracle


L’activation de l’utilisateur Oracle peut se faire en deux manières, soit en changeant le shell de l’utilisa-
teur Oracle de /bin/false à /bin/bash (donc en exécutant la commande #/bin/bash en tant qu’utilisateur
oracle), ou bien en éditant le fichier /etc/passwd. Le bash est l’interpréteur de commande de Linux. C’est
lui qui permet d’exécuter des commandes dans le terminal et de définir un nouveau mot de passe pour
l’utilisateur oracle c’est-à-dire /usr/bin/passwd oracle.

3.3.1.14 Préparation du logiciel sur le serveur


Pour être capable d’installer les logiciels sur le serveur, if faut créer un répertoire puis copier les logiciels.
Il faut créer les répertoires suivants sous le répertoire /opt/oracle/stage : un répertoire pour le logiciel
FRS, un répertoire pour le BI, et un dernier répertoire pour le patch ias_patch. En tant que root,
appliquer les patches 4015045 et 3167528. Le patch 3167528 a pour but de libérer les ports suivants
(vous pouvez les consulter dans le fichier /etc/services), car si ces ports ne sont pas disponibles, les
assistants de configuration échoueront lors de l’installation.
1. Les ports 3060-3129 (Oracle Internet Directory)
2. Les ports 3130-3199 (Oracle Internet Directory (SSL))
3. Les ports 1812-1829 (Oracle Enterprise Manager (console))
4. Les ports 1830-1849 (Oracle Enterprise Manager (agent))
5. Les ports 1850-1869 (Oracle Enterprise Manager (RMI))
Ce script est également disponible en tant que patch 3167528 sur http://metalink.oracle.com

$ cd /opt/oracle/stage/frs/fr_services/Disk1/utils/3167528
$ perl commentport.pl
Modifications to /etc/services successful
Backup saved as /etc/services.PRE_ORACLE

Le patch 4015045 est utilisé pour analyser les entrées ayant le format IPv6 dans le fichier /etc/hosts,
car si ces entrées sont du format IPv6 l’installation ne réussira pas. Ce script est également disponible en
tant que patch 4015045 sur http://metalink.oracle.com

$ cd /opt/oracle/stage/frs/fr_services/Disk1/utils/4015045
$ perl commentipv6.pl

14
3.3.2 Installation
Aller sur le répertoire /opt/oracle/stage/frs/fr_services/Disk1. Avant de commencer l’installation
il faut s’assurer que la variable ENV n’est pas utilisée. Pour cela exécuter la commande suivante :

$ unset ENV

puis démarrer l’installation en tant qu’utilisateur oracle.


REMARQUE : Chaque fois que vous souhaitez utiliser une version 32bits d’un fichier exécutable
Oracle, utiliser linux32 bash ! Pour cela exécuter ce qui suit :

$ unset ENV
$ linux32 bash
$ ./runInstaller

Choisir Next

15
Choisir Next

En tant qu’utilisateur root, exécuter le script suivant :

$ /opt/oracle/oraInventory/orainstRoot.sh

Creating the Oracle inventory pointer file (/etc/oraInst.loc)


Changing groupname of /opt/oracle/oraInventory to oinstall.

Puis choisir Continue

16
Name : frsHome — Path : /opt/oracle/frs

Cliquer sur Next

17
Ajouter la langue française

Cliquer sur Next

18
Cliquer sur Next

Instance name : frs — ias_password : abcde12345

19
Cliquer sur Install

Cliquer sur Continue

Le message d’alerte affiché s’agit d’un bug qui n’affecte pas l’installation.

20
Cliquer sur OK

En tant qu’utilisateur root, lancer le script suivant :

$ /opt/oracle/frs/root.sh

Running Oracle10 root.sh script...


\nThe following environment variables are set as:
ORACLE_OWNER= oracle
ORACLE_HOME= /opt/oracle/frs
Enter the full pathname of the local bin directory: [/usr/local/bin]:
Copying dbhome to /usr/local/bin ...
Copying oraenv to /usr/local/bin ...
Copying coraenv to /usr/local/bin ...
\nCreating /etc/oratab file...
Adding entry to /etc/oratab file...
Entries will be added to the /etc/oratab file as needed by
Database Configuration Assistant when a database is created
Finished running generic part of root.sh script.
Now product-specific root actions will be performed.

21
Cliquer sur Exit

3.3.2.1 Installation du patch 10.1.2.3 dans FRS Home


Avant de commencer l’installation du patch 10.1.2.3, il faut arrêter tous les services FRS. Pour cela, aller
sur le répertoire /opt/oracle/frs/opmn/bin, et exécuter ce qui suit :

$~/frs/opmn/bin> ./opmnctl stopall

opmnctl: stopping opmn and all managed processes...


oracle@p2clafr1:~/frs/bin> ./emctl stop iasconsole
TZ set to Africa/Algiers
Oracle Enterprise Manager 10g Application Server Control Release
10.1.2.0.2
Copyright (c) 1996, 2005 Oracle Corporation. All rights reserved.
http://p2clafr1.avl.dz:1156/emd/console/aboutApplication
Stopping Oracle Enterprise Manager 10g Application Server Control ...
... Stopped.

Maintenant lancer l’installation du patch comme suit :

$ cd /opt/oracle/stage/ias_patch/Disk1
$ unset ENV
$ linux32 bash
$ ./runInstaller

22
Cliquer sur Next

Name : frsHOME — path : /opt/oracle/frs puis cliquer sur Next

23
Sélectionner la première option puis cliquer sur Next

ias_admin Password : abcde12345

24
Cliquer sur OK

Cliquer sur Install

25
En effet, Oracle Installer essaie d’utiliser le compilateur 64bits pour compiler les bibliothèques 32bits.
Il faut se référer à la note 564700.1, et la solution est la suivante : premièrement, exécuter la commande
export comme suit :

$~/stage/ias_patch/Disk1> export ORACLE_HOME=/opt/oracle/frs/

Ensuite, faire une copie du fichier env_forms_mk et le renommer env_forms_mk.backup comme suit :

$~/stage/ias_patch/Disk1> cp
$ORACLE_HOME/forms/lib/env_forms.mk
$ORACLE_HOME/forms/lib/env_forms.mk.backup

Puis éditer, à l’aide de l’éditeur de texte vi, le fichier $ORACLE_HOME/forms/lib/env_forms.mk comme suit :

vi $ORACLE_HOME/forms/lib/env_forms.mk
set vi line numbering:
:set number

Il faut éditer trois lignes : 2459, 2865, 2866 en ajoutant l’option –m32 (32 bit) comme suit :

Line# New Line Text


-----------------------------------------------------------------------------
--------------------
2459 LDFLAGS=-m32 -o $@ $LDPATHFLAG$PRODLIBHOME
$LDPATHFLAG$LIBHOME $LDPATHFLAG$LIBHOME/stubs
2865 SOSD_FORMS_LDSHARED=/usr/bin/gcc -m32 -o $@ -z text -shared
2866 SOSD_FORMS_LDSHARED_SO=/usr/bin/gcc -m32 -o $@ -z muldefs -shared -$LIBHOME

Ensuite, aller sur le répertoire $ORACLE_HOME/forms/lib en utilisant la commande :

cd $ORACLE_HOME/forms/lib

, puis exécuter la commande suivante :

make -f ins_forms.mk install

Enfin, cliquer sur Retry

26
Cliquer sur OK

Lancer le script suivant en tant qu’utilisateur root

$ /opt/oracle/frs/root.sh
Running Oracle 10g root.sh script...
The following environment variables are set as:
ORACLE_OWNER= oracle
ORACLE_HOME= /opt/oracle/frs
Enter the full pathname of the local bin directory: [/usr/local/bin]:
The file "dbhome" already exists in /usr/local/bin. Overwrite it?
(y/n)
[n]:
The file "oraenv" already exists in /usr/local/bin. Overwrite it?
(y/n)
[n]:
The file "coraenv" already exists in /usr/local/bin. Overwrite it?
(y/n)
[n]:
Entries will be added to the /etc/oratab file as needed by
Database Configuration Assistant when a database is created
Finished running generic part of root.sh script.
Now product-specific root actions will be performed.

27
Cliquer sur Exit

Pour vérifier l’installation, il faut se connecter à l’IAS à l’aide de la console Web suivante : http:
//p2clafr1:1156/ (Username : ias_admin, Password : abcde12345)

28
Maintenant, il faut vérifier Oracle Forms en accédant l’url suivante : http://p2clafr1:7777/forms/
frmservlet

De même, il faut vérifier Oracle Reports en accédant l’url suivante : http://p2clafr1.avl.dz:


7777/reports/rwservlet

29
3.3.2.2 Installation et configuration du WebUtil
WebUtil facilite l’intégration du côté client lors de l’exécution d’Oracle Forms sur le Web. Il simplifie la
mise à niveau des applications existantes sur le Web, et renforce les capacités des applications Oracle Forms
basées sur le Web. WebUtil a pour objectif de produire un service public, que tous les développeurs peuvent
utiliser pour effectuer des tâches complexes sur le navigateur du client simplement en codant du PL/SQL.
Avec WebUtil, tout ce que le programmeur a besoin de faire est exposé dans le cadre d’une bibliothèque
PL/SQL. Tous les fichiers d’installation et de configuration de WebUtil ont été regroupés dans le fichier
forms.jar, pour cela il faut le copier dans le répertoire /opt/oracle/frs et extraire les fichiers comme suit :
(il faut faire un backup pour le répertoire /opt/oracle/frs/forms)

cp forms.jar /opt/oracle/frs
oracle@p2clafr1:~/frs> jar xvf forms.jar
created: META-INF/
extracted: META-INF/MANIFEST.MF
created: forms/
extracted: forms/create_webutil_db.sql
created: forms/java/
extracted: forms/java/frmwebutil.jar
extracted: forms/java/forms_ie.js
extracted: forms/java/forms_base_ie.js
extracted: forms/java/frmwebutil.jar.old
extracted: forms/java/jacob.jar
extracted: forms/java/jacob.jar.old
created: forms/server/
extracted: forms/server/sample_formsweb_cfg_entry.txt
extracted: forms/server/webutil.cfg

30
extracted: forms/server/webutilbase.htm
extracted: forms/server/webutiljini.htm
extracted: forms/server/webutiljpi.htm
created: forms/webutil/
extracted: forms/webutil/d2kwut60.dll
extracted: forms/webutil/JNIsharedstubs.dll
extracted: forms/webutil/sign_webutil.bat
extracted: forms/webutil/sign_webutil.sh
extracted: forms/webutil/jacob.dll
extracted: forms/webutil.olb
extracted: forms/webutil.pll
extracted: forms/WU_TEST_106.fmb
extracted: forms/WU_TEST_106.fmx
extracted: forms/webutil.plx

3.3.2.3 Référencement des bases de données


Ajouter le contenu du fichier tnsnames standard du système dans les fichiers tnsnames.ora de tous les
Oracle Homes (c’est à dire /opt/oracle/frs/network/admin/tnsnames.ora et /opt/oracle/bi/network/
admin/tnsnames.ora). Ensuite, ajouter les adresses des Database Servers dans le fichier /etc/hosts comme
suit :

### Database Servers


10.36.5.50 p2cladb1.avl.dz p2cladb1
10.36.5.51 p2cladb2.avl.dz p2cladb2
10.36.5.70 p2cladb1-vip.avl.dz p2cladb1-vip
10.36.5.71 p2cladb2-vip.avl.dz p2cladb2-vip
10.36.10.106 oemainbia.avl.dz oemainbia

3.3.2.4 Application du Opatch


OPatch est un utilitaire fourni pour vous aider dans le processus de l’application des correctifs pour
les logiciels Oracle. OPatch est un utilitaire basé sur Java qui nécessite l’Oracle Universal Installer pour
l’installer.
Il est indépendant de la plateforme et fonctionne sur tous les systèmes d’exploitation.(Pour plus d’in-
formation, il faut se reporter à Oracle MetaLink, ou bien sur l‘adresse suivante http://download.oracle.
com/docs/cd/B28359_01/em.111/b31207/oui7_opatch.htm).
Extraire le patch dans le répertoire /opt/oracle/stage comme suit :

unzip p7191939_10123_GENERIC.zip
Archive: p7191939_10123_GENERIC.zip
creating: 7191939/
creating: 7191939/files/
creating: 7191939/files/reports/
creating: 7191939/files/reports/jlib/
creating: 7191939/files/reports/jlib/rwrun.jar/
creating: 7191939/files/reports/jlib/rwrun.jar/oracle/
creating: 7191939/files/reports/jlib/rwrun.jar/oracle/reports/
creating: 7191939/files/reports/jlib/rwrun.jar/oracle/reports/server/
inflating:7191939/files/reports/jlib/rwrun.jar/oracle/reports/server/JobObject.class
creating: 7191939/etc/
creating: 7191939/etc/config/
inflating: 7191939/etc/config/inventory
inflating: 7191939/etc/config/actions
creating: 7191939/etc/xml/
inflating: 7191939/etc/xml/GenericActions.xml

31
inflating: 7191939/etc/xml/ShiphomeDirectoryStructure.xml
inflating: 7191939/README.txt

Ensuite exécuter ce qui suit :


export ORACLE_HOME=/opt/oracle/frs
PATH=$ORACLE_HOME/bin:$ORACLE_HOME/OPatch:$PATH
cd /opt/oracle/stage/7191939
Il faut arrêter tous les services du FRS en utilisant la commande opmnctl stopall comme suit :
/opt/oracle/frs/opmn/bin/opmnctl stopall
Maintenant passer à l’application du Opatch.Pour le démarrer, il suffit de taper la commande suivante :
opatch apply
Oracle Interim Patch Installer version 1.0.0.0.58
Copyright c 2007 Oracle Corporation. All Rights Reserved..
We recommend you refer to the OPatch documentation under
OPatch/docs for usage reference. We also recommend using
the latest OPatch version. For the latest OPatch version
and other support related issues, please refer to document
293369.1 which is viewable from metalink.oracle.com
Oracle Home : /opt/oracle/frs
Oracle Home Inventory : /opt/oracle/frs/inventory
Central Inventory : /opt/oracle/oraInventory
from : /etc/oraInst.loc
OUI location : /opt/oracle/frs/oui
OUI shared library :
/opt/oracle/frs/oui/lib/linux/liboraInstaller.so
Java location : /opt/oracle/frs/jre/1.4.2/bin/java
Log file location : /opt/oracle/frs/.patch_storage/<patch ID>/*.log
Creating log file
"/opt/oracle/frs/.patch_storage/7191939/Apply_7191939_05-08-2009_19-39-54.log"
Looking for /opt/oracle/stage/7191939/files/ocm.zip...
Invoking fuser to check for active processes.
Backing up comps.xml ...
OPatch detected non-cluster Oracle Home from the inventory and will
patch the local system only.
Please shut down Oracle instances running out of this ORACLE_HOME
Oracle Home = /opt/oracle/frs
Is this system ready for updating?
Please respond Y|N >
Y
Applying patch 7191939...
Patching jar files...
Inventory is good and does not have any dangling patches.
Updating inventory...
Verifying patch...
Backing up comps.xml ...
OPatch succeeded.

3.3.2.5 Installation du Business Intelligence (BI 10.1.2.0.2)


Oracle Business Intelligence Discoverer est un ensemble d’outils intuitifs d’interrogation ad hoc, de
génération de rapports, d’analyse et de publication sur le Web, qui offre aux professionnels un accès immédiat
à des informations de bases de données.
Oracle Business Intelligence Discoverer permet aux professionnels, à tous les niveaux de l’organisation,
de prendre des décisions plus rapides et plus réfléchies. A l’aide d’un navigateur Web standard, vous accédez

32
immédiatement et de manière sécurisée aux données de sources de données relationnelles et multidimension-
nelles.
Oracle Business Intelligence Discoverer fournit une vue d’entité pour masquer la complexité des struc-
tures de données sous-jacentes, ce qui vous permet de vous consacrer uniquement à la résolution des pro-
blèmes liés à votre activité.
Afin de démarrer l’installation, il faut suivre les étapes suivantes :

cd /opt/oracle/stage/bi/business_intelligence/Disk1
unset ENV
linux32 bash
./runInstaller

Choisir Next

33
Name : biHome Path : /opt/oracle/bi

Cliquer sur Next

34
Ajouter la langue française

Choisir l’option Automatic puis cliquer sur Next

35
Cliquer Next

Instance name : bi — ias_admin password : abcde12345

36
Choisir Install

Choisir Continue

Le message d’alerte affiché s’agit d’un bug qui n’infecte pas l’installation.

37
En tant qu’utilisateur root, lancer le script suivant :

$/opt/oracle/bi/root.sh

Running Oracle10 root.sh script...


\nThe following environment variables are set as:
ORACLE_OWNER= oracle
ORACLE_HOME= /opt/oracle/bi
Enter the full pathname of the local bin directory: [/usr/local/bin]:
The file "dbhome" already exists in /usr/local/bin. Overwrite it?
(y/n)
[n]:
The file "oraenv" already exists in /usr/local/bin. Overwrite it?
(y/n)
[n]:
The file "coraenv" already exists in /usr/local/bin. Overwrite it?
(y/n)
[n]:
Adding entry to /etc/oratab file...
Entries will be added to the /etc/oratab file as needed by
Database Configuration Assistant when a database is created
Finished running generic part of root.sh script.
Now product-specific root actions will be performed.

Puis Cliquer sur OK

38
Cliquer sur OK. Il ne faut pas quitter l’installation après avoir cliqué sur le OK. Il faut laisser la fenêtre
telle quelle et procéder à la démarche décrite dans la suite, et enfin revenir pour cliquer sur Retry comme
décrit ci-dessous.
Il faut suivre la démarche suivante pour être capable de continuer l’installation. Pour cela, aller sur le
répertoire /opt/oracle/bi/opmn/conf, faire une copie (comme backup) du fichier opmn.xml et effacer la
ligne qui contient « LD_ASSUME_KERNEL ».

cd /opt/oracle/bi/opmn/conf
cp opmn.xml opmn.xml.org
vi opmn.xml
<ias-component id="Discoverer">
<environment>

39
<variable id="PREFERENCE_PORT" value="16001"/>
<variable id="DISCO_DIR" value="$ORACLE_HOME"/>
<variable id="DCLOG_CONFIG_FILE"
value="/opt/oracle/bi/discoverer/util/ServerLogParams.txt"/>
<variable id="LD_LIBRARY_PATH"
value="/opt/oracle/bi/discoverer/lib:/opt/oracle/bi/lib:/usr/lib"
append="true"/>
<variable id="DC10_REG" value="/opt/oracle/bi/discoverer/"/>
<variable id="LD_ASSUME_KERNEL" value="2.4.19"/>
<variable id="FND_TOP" value="/opt/oracle/bi/discoverer/"/>
<variable id="FND_SECURE" value="/opt/oracle/bi/discoverer/secure"/>
</environment>

Maintenant, redémarrer la configuration comme suit :

$~/bi/opmn/conf> cd /opt/oracle/bi/opmn/bin
$~/bi/opmn/bin> ./opmnctl reload
opmnctl: reconfiguring opmn...
opmnctl: opmn reloaded successfully...

Cliquer sur Retry

40
Cliquer Exit

3.3.2.6 Installation d’Oracle Database 10g (10.2.0.1.0)


Aprés l’installation et la configuration du serveur d’application, nous allons passer a l’installtion et la
configuration du logiciel de bases de données Oracle 10g (10.2.0.1.0).
Déclencher l’installation du logiciel Oracle Database comme suit :

$ unset ENV
$ ./runInstaller -ignoreSysPrereqs

Cliquer Next

41
Path : /opt/oracle/oraInventory

Choisir Enterprise Edition puis ajouter la langue française

42
Name : OraDb10g_home1 — Path : /opt/oracle/product/10.2/db_1

43
Cliquer sur Next

Cliquer sur Yes

44
Choisir Install database Software only

Cliquer sur Install

45
Il faut maintenant lancer les deux scripts comme étant l’utilisateur root

$ /opt/oracle/oraInventory/orainstRoot.sh

Changing permissions of /opt/oracle/oraInventory to 770.


Changing groupname of /opt/oracle/oraInventory to oinstall.
The execution of the script is complete

$ /opt/oracle/product/10.2/db_1/root.sh

Running Oracle10 root.sh script...

46
The following environment variables are set as:
ORACLE_OWNER= oracle
ORACLE_HOME= /opt/oracle/product/10.2/db_1
Enter the full pathname of the local bin directory: [/usr/local/bin]:
Copying dbhome to /usr/local/bin ...
Copying oraenv to /usr/local/bin ...
Copying coraenv to /usr/local/bin ...
Creating /etc/oratab file...
Entries will be added to the /etc/oratab file as needed by
Database Configuration Assistant when a database is created
Finished running generic part of root.sh script.
Now product-specific root actions will be performed.

Cliquer sur Exit

3.3.2.7 Installation du patch


Oracle recommande d’installer le dernier correctif de chaque logiciel installé. Pour cela, il faut installer
le correctif 10.2.0.4 comme suit :

cd /opt/oracle/stage/db_patch/Disk1
./runInstaller

47
Cliquer sur Next

Name : OraDb10g_home1 Path : /opt/oracle/product/10.2/db_1

48
Cliquer sur Next

Cliquer sur Next

49
Cliquer sur Install

50
Il faut se connecter comme étant l’utilisateur root et lancer le script root.sh comme suit :

$ /opt/oracle/product/10.2/db_1/root.sh

Running Oracle10 root.sh script...


The following environment variables are set as:
ORACLE_OWNER= oracle
ORACLE_HOME= /opt/oracle/product/10.2/db_1
Enter the full pathname of the local bin directory: [/usr/local/bin]:
The file "dbhome" already exists in /usr/local/bin. Overwrite it?
(y/n)
[n]:
The file "oraenv" already exists in /usr/local/bin. Overwrite it?
(y/n)
[n]:
The file "coraenv" already exists in /usr/local/bin. Overwrite it?
(y/n)
[n]:
Entries will be added to the /etc/oratab file as needed by
Database Configuration Assistant when a database is created
Finished running generic part of root.sh script.
Now product-specific root actions will be performed

51
Cliquer sur Exit

3.3.3 Post-Configuration

Optionel
Expoloitation
Formation

Applications

Apps-BDD
BDD
GL2Z

GP1Z

3.52 – Localisation du nouveau serveur d’applications et du serveur de bases de données (GP1Z)

Pour la configurations de nos applications métiers au sein de notre nouveau serveur d’applications, J’ai
passer une journée entière au niveau du complexe GP2Z pour l’étude de l’existant ou j’ai reçu quelques
clarifications concernant la mise en route des différentes applications métiers.

52
3.3.3.1 Création d’une base de données à partir d’un "export ou une sauvegarde"
L’utilitaire Export fournit un moyen simple de transférer des objets de données entre des bases de données
Oracle, même si elles résident sur des plateformes avec différentes configurations matérielles et logicielles. Il
y’a d’autres methodes de création de bases de données qui ne seront pas ciées dans ce mémoire.

Importer un fichier export

La création depuis un export se fait via la ligne de commande suivante sachant qu’on possède un export
et/ou une sauvegarde comme suit :

$ imp <username>/<password>@<hostname> file=<filename>.dmp log=<filename>.log full=y;

et avec cette commande on peut importer toutes les bases données metiers (GESOR,SYGEF,RELEX ,BUREAUTIQUE,GATIO
...) que nous utilisons au sein de GP1Z.

53
CHAPITRE 4

AssisTrach

AssisTrach (Assistance sonaTrach) est une plateforme pour assister les participants à la formation
plus efficacement, composée de deux applications bureau (destinées pour la plateforme windows 7 64bits
et 32bits), AssisTrach (Serveur) et AssisTrach Slave (Client).
Cette plateforme a été développé par des technologie web et essentiellement WebRTC i.e Web Real Time
Communication qui veut dire en français communication en temps réel pour le Web.Une librairie open
source(code source ouvert) developpé par Muaz Khan[1] a été utilisée pour developper AssisTrach
qui est une abstraction plus elevée pour faciliter l’utilisation de la technologie webRTC.

AssisTrach Master

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AssisTrach Master : icones

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AssisTrach Slave

Dialogue de configuration

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Thèmes

AssisTrach Master : Ecrans des participants

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Ecran participant avec des raccourcis de contrôle

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Ecran du participant en plein ecran avec interface de contrôle

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CHAPITRE 5

Conclusion

[Todo: AssisTrach : wait for server and reconnect in case of server disconnection]
[Todo: AssisTrach : add username to fullscreen (mouse hover)]
[Todo: AssisTrach : video broadcasting the other way with load-balancing]

60
CHAPITRE 6

Remerciements

Some text ...

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Bibliographie

[1] Muaz Khan. Rtcmulticonnection v2.2, 2013.

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