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Binet Alfred, Simon Th. Méthodes nouvelles pour le diagnostic du niveau intellectuel des anormaux. In: L'année psychologique.
1904 vol. 11. pp. 191-244;
doi : https://doi.org/10.3406/psy.1904.3675
https://www.persee.fr/doc/psy_0003-5033_1904_num_11_1_3675
ï
192 MÉMOIRES ORIGINAUX ,S
préséîfte étude, nous ne nous en occuperons pas. Nous
laissons de côté les instables, et nous indiquerons seulement ce
qui a trait aux arriérés de l'intelligence.
Ce n'est pas notre seule limitation du sujet. Les états
inférieurs de l'intelligence présentent plusieurs types différents. Il
y a le type de la démence ou de la déchéance intellectuelle, qui
consiste dans une perte progressive de l'intelligence
antérieurement acquise. Bien des épileptiques, qui souffrent d'attaques
fréquentes, progressent vers la démence. Il serait possible et
probablement très important de pouvoir faire la distinction
entre les déments, les déchéants d'une part et les inférieurs de
l'intelligence d'autre part. Mais, comme nous tenons à limiter
aussi de ce côté notre domaine d'études, nous en exclurons
rigoureusement les formes de démence et de déchéance. Nous
croyons du reste qu'elles se présentent rarement dans les écoles,
et n'ont pas un intérêt bien grand pour le fonctionnement des
établissements nouveaux qu'on destine aux anormaux
Une autre distinction est à faire entre les inférieurs de
l'intelligence et les dégénérés. Ces derniers sont des sujets chez
lesquels il se produit des phénomènes épisodiques très nets,
comme les impulsions, les obsessions, les délires. Nous
éliminons les dégénérés aussi bien que les déments.
Enfin, nous devons dire un mot sur notre manière d'étudier
ceux que la plupart des aliénistes appellent des idiots, et que
nous appelons ici des inférieurs de l'intelligence. On ignore la
nature exacte de cette infériorité, et très prudemment on refuse
aujourd'hui de l'assimiler, sans autre preuve, à un arrêt dans
le développement normal. Il semble bien que l'intelligence de
ces êtres a subi un certain arrêt; mais il ne s'ensuit pas que cet
arrêt, c'est-à-dire la disproportion entre leur degré d'intelligence
et leur âge, soit la seule caractéristique de leur état. Il y a aussi,
probablement, dans beaucoup de cas, une déviation dans le
développement, une perversion. Tel idiot de quinze ans qui en est
encore aux premières ébauches verbales d'un bébé de trois ans ne
peut pas être assimilé complètement à un eniant de trois ans;
car ce dernier est normal, et l'idiot est un infirme; il existe donc
entre eux, nécessairement, des différences, apparentes ou
cachées. L'étude attentive des idiots montre, chez quelques-uns
du moins, que tandis que certaines facultés sont presque nulles,
d'autres sont mieux développées. Ces êtres ont donc des apti-
itudesTLes uns ont uneTxmne mémoire auditive ou musicale,
mPlilet de voix juste, et tout un répertoire de chansons;
BINET ET SIMON. — DU NIVEAU INTELLECTUEL DES ANORMAUX 193
d'autres ont des dispositions pour le calcul, ou pour la
mécanique. Si on les examinait tous avec soin, on trouverait
probablement beaucoup d'exemples de ces aptitudes partielles.
Notre but n'est nullement d'étudier, d'analyser et de dégager
les aptitudes des inférieurs de l'intelligence. Ce sera l'objet d'un
t, travail ultérieur. Ici, nous nous bornerons à apprécier, à doser
I leur intelligence en général; nous fixerons leur niveau intellec-
^ tuel; et pour donner une idée de ce niveau, nous le comparerons
à celui d'enfants normaux de même âge, ou de niveau analogue.
Les réserves que nous avons faites plus haut sur la vérité de la
conception d'un arrêt de développement ne nous empêcheront
pas de trouver de grands avantages à faire une comparaison
méthodique entre l'inférieur de l'intelligence et le normal.
MÉTHODE PSYCHOLOGIQUE
La série d'épreuves.
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/f.C
206 MÉMOIRES ORIGINAUX
et si on leur répète la question, ils font souvent une désignation
juste.
Dans d'autres cas, on observe des erreurs par suggestibilité.
Le sujet paraît s'imaginer qu'il commettrait une faute s'il ne
désignait aucun objet, quand on lui pose la question ; et par
complaisance, par timidité, il fait une désignation erronée,
pour un objet dont il ne connaît pas le nom, ou qu'il ne réussit
pas à trouver.
Notons encore l'attitude plus raisonnable de ceux qui, ne
connaissant pas l'objet de nom, s'abstiennent de le désigner,
en continuant à chercher, ou répondent nettement : « Je ne
sais pas ». Il est rare qu'un imbécile dise cette toute petite
phrase : « Je ne sais pas ». L'aveu d'ignorance est une preuve
de jugement qui est toujours une bonne note.
9. Nomination des objets désignés. — Cette épreuve est
l'inverse de la précédente, elle atteste le passage de la chose au
mot. 'Nous exécutons l'épreuve au moyen d'images.
Procédé. — On se sert d'une seconde image coloriée,
empruntée au même recueil que la précédente. Nous la plaçons
devant les yeux de l'enfant, et nous désignons avec un crayon
divers objets, en demandant chaque fois : a Qu'est-ce que c'est
que ça? » Les objets sur lesquels nous posons notre crayon
indicateur sont : la petite fille, le chien, le garçonnet, le père,
l'allumeur de réverbères, le ciel, l'affiche. Pour l'allumeur, nous
demandons ce qu'il fait. Ici comme ailleurs, il n'est nécessaire
d'épuiser la série complète de questions que lorsque le sujet
échoue. Une ou deux réponses positives sont suffisantes et
dispensent du reste.
Cet exercice permet de connaître le vocabulaire de l'enfant et
sa prononciation. Les défauts de prononciation, si fréquents
dans le jeune âge, sont une source sérieuse d'embarras. Il faut
souvent une oreille bien indulgente pour reconnaître le mot
juste dans un murmure indistinct et très bref. On est obligé de
mettre un point d'interrogation. Ajoutons aux difficultés
provenant des défauts de prononciation, celles que produit l'emploi
d'un vocabulaire spécial; beaucoup de petits enfants normaux
se servent d'un vocabulaire forgé ou déformé par eux, qu'ils
sont seuls, avec leurs parents, à comprendre.
Remarque additionnelle. — Les épreuves 7, 8, 9 ne
constituent pas des degrés, dans le sens rigoureux du mot, c'est-à-
dire des tests correspondant à des niveaux différents
d'intelligence. Nous avons constaté le plus souvent chez lés anormaux
u
BINET ET SIMON. — DU NIVEAU INTELLECTUEL DES ANORMAUX 207
que celui qui peut faire le test 7, fait également le 8 et aussi
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12 9 6 3 15
Texte lacunaire.
(Les mots à supprimer sont en italique.)
Il fait beau, le ciel est (1) bleu. Le soleil a vite séché le linge
que les blanchisseuses ont étendu sur la corde. La toile, d'un
blanc de neige, brille à fatiguer les (2) yeux. Les ouvrières
ramassent les grands draps; ils sont raides comme s'ils avaient
été (3) amidonnés. Elles les secouent en les tenant par les
220 MEMOIRES ORIGINAUX
quatre (4) coins; elles en frappent l'air qui claque avec (5) bruit.
Pendant ce temps, la maîtresse de ménage repasse le linge
fin. Elle a des fers qu'elle prend et repose l'un après l'autre sur
le (6) poêle. La petite Marie, qui soigne sa poupée, aurait bien
envie, elle aussi, de faire du (7) repassage. Mais elle n'a pas
reçu la permission de toucher aux (8) fers.
26. Synthèse de trois mots dans une même phrase. —
Spontanéité, habileté d'invention et de combinaison, aptitude à
construire des phrases.
Procédé. — On propose trois mots, les mots Paris, rivière,
fortune; on demande de faire une phrase ayant un sens et
contenant ces trois mots-là. 11 est nécessaire d'être bien clair, et
d'expliquer à ceux qui par hasard ne le sauraient pas ce qa'est
une phrase. Beaucoup de sujets restent impuissants devant
cette difficulté, qui dépasse leurs capacités. D'autres arrivent à
faire une phrase par mot donné, ils ne peuvent enfermer les
trois mots dans une phrase unique.
27. Réponse a une question abstraite. — Cette épreuve est
une des plus importantes de toutes pour le diagnostic de la
débilité mentale. Elle est rapide, commode, assez précise. Elle
consiste à placer le sujet devant une situation présentant une
difficulté de nature abstraite. Tout esprit qui n'est pas apte à
l'abstraction succombe ici.
Procédé. — II consiste à lire les commencements de phrase,
en suspendant la voix quand on arrive aux petits points, et à
demander au sujet plusieurs fois : « Que doit on faire? » Les
phrases sont composées de telle manière que la petite difficulté
de compréhension qu'elles contiennent provient des idées plutôt
que des mots. L'enfant qui ne comprend pas se trouve arrêté
moins par son ignorance de la langue que par un défaut
d'aptitude à saisir une idée abstraite.
Le nombre des questions est de 25. Les premières, très faciles,
font l'amorce. Nous ne les reproduisons pas ici, on les trouvera
plus loin, avec les résultats. Voici seulement quatre de ces
phrases. Elles sont parmi celles de difficulté moyenne.
1° Lorsqu'on a besoin d'un bon conseil... que faut-il faire?
2° Avant de prendre une résolution sur une chose très
importante, que faut-il faire?
3° Lorsqu'une personne vous a offensé, et vient vous dire tous
ses regrets, que faut -il faire?
4° Lorsqu'on vous demande votre avis sur une personne que
vous connaissez peu, que faut-il faire?
BINET ET SIMON. — DU NIVEAU INTELLECTUEL DES ANORMAUX 221
II est souvent délicat de savoir ce que vaut une réponse.
Parfois, le sujet ne .saisit pas toutes les nuances de la question, et
la réponse est un peu trop simple, elle n'est pas absolument
adéquate à la demande. On s'en contentera si cependant elle
exprime un sens, si elle prouve que la portée générale de la
demande a été saisie.
Dans d'autres cas, une réponse est équivoque; elle serait
excellente si elle émanait d'un dilettante ou d'un décadent, à
cause des doubles sens qu'elle évoque ironiquement. Elle ne
vaut rien dans la bouche d'un écolier. Ainsi, à la première
question : Lorsqu'on a besoin d'un bon conseil...., un enfant nous
répond : On se tait. Nous supposons qu'il n'a pas compris;
mais si un ironiste avait eu cette répartie, on pourrait y trouver
un sens curieux. Au reste, ces incertitudes, qui sont de
véritables cas de conscience pour l'expérimentateur, se présentent
rarement; d'ordinaire, l'interprétation est facile, parce qu'on
sait déjà à peu près à qui on a affaire.
28. — Inversion des aiguilles d'une montre. -1— Raisonnement,
attention et imagination visuelle.
Procédé. On demande d'abord au sujet s'il sait lire l'heure.
Dans le cas d'une réponse affirmative, on le meta l'épreuve ; car
on ne doit pas se fier à sa parole. Il y a des imbéciles qui
déclarent qu'ils savent lire l'heure, et donnent des réponses
extravagantes lorsqu'on leur présente l'heure à lire sur une
montre. Cette erreur de jugement est importante à noter.
Après avoir constaté que le sujet sait lire l'heure, on lui rappelle
que la grande aiguille indique les minutes et que la petite
aiguille indique les heures. Puis, on lui dit : « Mettons qu'il soit
trois heures moins quatre; vous voyez bien où est la grande
aiguille et où est la petite aiguille?... Bien; maintenant
supposons que la grande aiguille se mette à la place de la petite, et
que la petite aiguille se mette à la place de la grande, quelle
heure sera-t-il? »
On fait faire l'inversion des aiguilles pour les deux heures
suivantes : 6 h. 20 et 3 h. moins 4.
Les solutions justes sont : 4 h. 30 et 11 h. 15.
Il est essentiel que le sujet ne regarde pas le cadran d'une
montre et ne fasse pas de dessin sur du papier, sur sa
manchette ou sur ses ongles, pour aider son imagination. Comme
l'expérience se fait individuellement, la surveillance est facile.
Lorsque le sujet donne les deux solutions justes, on peut le
pousser un peu, en lui posant un problème beaucoup plus
J
Nous arrêtons ici la liste des tests que nous avons utilisés.
Il eût été facile de les continuer en les compliquant, si on
avait voulu faire une hiérarchie parmi les enfants normaux.
On pourrait même étendre l'échelle jusqu'à l'adulte normal,
jusqu'au normal intelligent, très intelligent, hyperintelligent,
et mesurer, ou du moins essayer de mesurer le talent et le
génie. Nous remettons à une autre occasion cette étude difficile-
Quand on a affaire à un anormal, ou à quelque enfant qu'on
soupçonne de l'être, il n'est point nécessaire de suivre l'ordre
des tests. Un peu d'habitude permet de couper au plus court,
et de mettre de suite le doigt sur le test décisif.
Les solutions données par les sujets peuvent être réparties
en 4 catégories.
1° Absence de solution. — C'est ou le mutisme, l'abstention,
ou l'erreur tellement grande qu'elle ne laisse rien subsister de
bon dans le résultat. Nous indiquons l'absence de solution
dans nos tableaux par le signe algébrique moins ( — ).
2° Solution partielle. — Une partie de la vérité a été
découverte. La réponse est passable. C'est indiqué par une fraction.
\
La fraction, habituelle est~. Lorsque le test permet plusieurs
II
MÉTHODE PÉDAGOGIQUE
III
MÉTHODE MÉDICALE
Age
6 Enfants
uniques Les 1ers Les 2es Les 3e» Les 4» Les 5" Les 6e' Les 7«
13 1.50 1.49 1.34 1.70 1.44 1.51 1.38 1.70
12 1.44 1.40 1.41 1.40 1.42 1.39 1.53 1.23
11 1.36 1.36 1.38 1.39 1.31 1.35 1.38 1.42
10 1.35 1.33 1.33 1.29 1.29 1.31 1.31 1.30
9 1.30 1.27 1.29 1.30 1.31 1.30 1.22
8 1.25 1.24 1.23 1.24 1 21 1.26 1.21
7 1.19 1.19 1.18 1.21 1.21 1.24
6 1.14 1.16 1.12 1.12 1.10
. \
238 MEMOIRES ORIGINAUX
mesure. Il semble donc que ce soit cette infériorité par rapport
à deux frontières qui constitue la caractéristique des
anormaux.
Nous avons eu la curiosité d'appliquer la même méthode aux
mensurations d'arriérés (probablement de simples débiles, et
quelques ignorants) publiées par Ley. Il y en a 51 sur 187 qui
sont inférieurs à nos frontières pour le diamètre antéro-posté-
rieur, et 46 pour le diamètre transversal; sur ces nombres, il y
en a 20 qui réunissent les deux stigmates. Ces résultats seraient
significatifs si M. Ley mesure les têtes comme nous le faisons
nous-mêmes. Il eût été curieux de connaître la taille de ces
sujets, mais elle n'a pas été mesurée : elle l'a été pour d'autres
anormaux. La différence n'est pas grande : il y a 20 p. 100
d'anormaux au-dessous des frontières de taille et seulement 17 p. 100
de normaux. La frontière est donc, semble-t-il, un stigmate
anatomique moins important pour les débiles que pour les
idiots. Enfin sur des arriérés (débiles en général) des écoles
primaires de Paris, mesurés sur notre demande par Mlle Si-
rugue1, qui a'employé notre technique, nous trouvons 11
garçons sur 38 qui sont inférieurs à la frontière pour le diamètre
antéro-postérieur, 4 seulement pour le diamètre transversal,
et, parmi ces enfants, 4 réunissent les deux stigmates. Les 7
normaux témoins sont tous au-dessus des frontières. Comme
pour les débiles de Ley, nous trouvons ici aussi que peu de
débiles sont au-dessous de la frontière de la taille : 4 garçons
seulement sur 38.
Nous soulignons ces derniers résultats, a cause de leur
importance exceptionnelle. Il s'agit ici d'anormaux se
trouvant actuellement dans les écoles de Paris. Ils constituent
exactement la catégorie d'enfants que les Commissions chargées
de recruter les écoles de perfectionnement (écoles pour arriérés)
auront à examiner. On voit donc par cet exemple topique de
quel secours sera l'examen de la taille et des dimensions de la
tête chez ces .enfants. . • '
Stigmates. — On fait grand état de ces stigmates, quand on
fait de l'anthropométrie et de la médecine en chambre. Si on
prend la peine de rechercher les stigmates méthodiquement
chez les débiles, on n'en trouve pas un bien plus grand nombre
que chez les normaux. Voici une liste de ceux qui
s'observeraient le plus fréquemment :
1. Que Mlle Sirugue reçoive ici tous nos remerciements pour le zèle et
l'intelligence qu'elle a montrés dans l'exécution de ce travail.
BINET ET SIMON. — DU NIVEAU INTELLECTUEL DES ANORMAUX 239
État adénoïdien. — 15 p. 100 d'anormaux (Ley).
Tuberculose. — Thorax paralytique chez 60 p. 100 (Ley).
Rachitisme. — 6,5 p. 100 (Ley).
Syphilis. —3 p. 100 (Ley).
Nutrition défectueuse. — 60 p. 100 (Ley). Ce chiffre, bien
élevé, aurait besoin d'explication.
Déformations crâniennes. — 5 p. 100 (Ley). On voit qu'elles
sont rares.
Palais élevé et étroit. -— 60 p. 100 (Ley). Réserves à faire sur
un chiffre anssi élevé; il faudrait voir ce qui se passe chez les
normaux, et surtout mesurer.
Dents. — Absence dïncisives 10 p. 100 (Ley), dent deHut-
chinson 2 p. 100.
Oreille. — Pavillons en anse 12 p. 100. Tubercule de Darwin
5 p. 100. Lobule adhérent 11 p. 100. Grande simplicité des replis
du pavillon 18 p. 100 (Ley). Il faudrait voir chez les normaux.
Cheveux. — Tourbillons anormaux : 1 p. 100 (Ley).
Pour l'étude de ces diverses tares pathologiques, on devrait :
1° les mesurer, ce qui est possible au moins pour quelques-
unes ; 2° en relever la fréquence chez les normaux, sans savoir
si ceux-ci sont normaux ou non, afin de se méfier de son
autosuggestion. Tant que ces deux points n'auront pas été élucidés,
on ne pourra rien tirer des stigmates : la mesure est le seul
frein contre l'arbitraire, la fantaisie et l'a priori des
expérimentateurs. On n'aurait jamais pu mettre sur pied la théorie du
type physique du criminel, si on avait mesuré les stigmates.
i_
BINET ET SIMON. — DU NIVEAU INTELLECTUEL DES ANORMAUX 241
2.
1. Leçons
Les enfants
sur Vidiotie,
anormaux p. 82
au etpoint
83. de vue mental, p. 78, Bruxelles, 1904.
dans
n'est nos
possible
étudesque
sur par
les enfants,
comparaison
ce n'est
avec
pasleseulement
normal. une
Ici,