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partie I.

Présentation

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chapitre I : Présentation du projet

I. Présentation générale :

Le présent projet consiste à construire un immeuble sis à l’avenue Habib Bourgiba à


Bizerte. Il s’agit d’un bâtiment comprenant deux sous-sols (enterré de 7 m par apport au
niveau du terrain naturel), un rez-de-chaussée et cinq étages,

II. Aspect architecturale :

1. Présentation Générale :
Cette immeuble est constitué de deux sous-sol un pour le parking et l’autre pour le
stockage, RDC : grande surface et 5 étages avec 41 appartements à usage bureautique

2. Description détaillé :
 Sous-sol -2 : C’est un sous-sol à usage de parking avec une hauteur sous plafond
de 3 m. Il comprend 40 places de stationnement des véhicules, 2escaliers, 2
ascenseurs pour l’accès et 2 monte-charges.

 Sous-sol -1 :C’est un sous-sol à usage de stockage de la grande espace avec une


hauteur sous plafond de 3.30 m. Il comprend 8 chambres froides, 3 escaliers et 2
ascenseurs pour l’accès et 2 monte-charges.

 R.D.C :Grand espace(Magasin général) avec une hauteur sous plafond de 5.10 m, 2
escaliers, 2 ascenseurs pour l’accès et 2 monte-charges.

 1ère étage : le 1er étage avec une hauteur sous-plafond de 2,94 m, 2 escaliers et 2
ascenseurs pour l’accès .Il comprend essentiellement 9 appartements :
5 appartements composés de 2 bureaux, un hall d’accueil, kitch, et WC.
2 appartements composés de 3 bureaux, un hall d’accueil, kitch, et WC
1appartement composé de 4 bureaux, un hall d’accueil, kitch, et WC.

 2ème étage, 3ème étage, 4ème étage et 5ème étage : le reste des étages sont
identiques avec une hauteur sous-plafond de 2,94 m, 2 escaliers et 2 ascenseurs
pour l’accès .ils comprennent essentiellement 8 appartements :
4 appartements composés de 2 bureaux, un hall d’accueil, kitch, et WC.
2 appartements composés de 3 bureaux, un hall d’accueil, kitch, et WC.
2 appartements composés de 4 bureaux, un hall d’accueil, kitch, et WC.

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PLAN D’IMPLANTATION

PLAN DE MASSE

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VUE DE HAUT

VUE 3D

4
VUE DE FACADE

VUE DE FACADE NORD-OUEST

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partie II. Conception et hypothèse de
calcul

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chapitre I : Conception

Vu le type de bâtiment et son usage une structure en béton armé a été adoptée

I. Introduction:
La réalisation de tout projet doit passer par une première étape :
La conception, qui consiste à choisir le type de structure à adopter tel que : poteaux,
poutre, type de plancher… en tenant compte de plusieurs contraintes (techniques
fonctionnelles, esthétiques et économiques) auxquelles il faut trouver les meilleures
solutions.
En effet un projet est dit bien conçu lorsque la structure adoptée fait un compromis
entre toutes ces exigences (solution la moins coûteuse, réalisable techniquement et
respectant les contraintes architecturales et fonctionnelles du projet).

II. Les étapes de la conception :

 Etude des plans d'architecture pour détecter les particularités du projet.


 Choix de l'emplacement des poteaux.
 Choix des poutres.
 Choix des raidisseurs.
 Choix du type du plancher.
 Choix du joint
 Choix du type des fondations selon la nature et les caractéristiques du sol.

1. Etude des plans d’architectures :

L’utilisation des dalles pleines pour quelque partie du plancher.


Les emplacements des réservations (STEG, SONEDE, TÉLÉ COM…)
Faciliter la circulation des véhicules dans le parking (sous-sol -2) et garantir les places
de stationnement prévues par l’architecte (40 places).
Respecter la forme des différents étages et les espaces entre les appartements.

2. Implantation des poteaux :

En se basant sur ces critères architecturaux, on a débuté la conception directement sur


l’Auto CAD 2007
L’implantation des poteaux conditionne le choix de tous les autres éléments de la
structure ce qui a entraîné un temps non négligeable en vue de respecter :
 Le plan d’architecture et la fonctionnalité des appartements.
 La superposition entre les différents étages.
 Essayer de les encastrer aux niveaux des cloisons et les placards tout en
contrôlant la portée entre les poteaux pour éviter les retombées des poutres dans
les locaux.

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 Utiliser les voiles des cages d’ascenseurs comme des éléments porteurs afin de
réduire le nombre de poteaux
 Problèmes rencontrés :

Lors de l’emplacement des poteaux on a rencontré quelques problèmes ce qui nous


a obligé à utiliser les poteaux implantés au niveau du plancher haut RDC pour les
raisons suivantes :
 Au niveau du sous-sol -2 : faciliter la circulation des véhicules dans le parking
 Au niveau du sous-sol -1 : éviter les poteaux qui se trouvent dans les chambres
froides
 Au niveau du RDC : éviter les poteaux qui se trouvent entre les rayons de la
grande surface

3. Choix des poutres :

Une fois les poteaux sont implantés, les poutres doivent reliées les poteaux leurs sens
est choisi de tels sorte à réduire les portées des planchers.
Pour obtenir une meilleure conception, on a eu recours à plusieurs solutions parmi
lesquelles on cite :
Choisir le sens des poutres au maximum dans l’alignement de la maçonnerie et les murs
de telle façon à éviter (les retombées) visibles qui nuisent à l’aspect esthétique de la
construction.
On a eu recours à la solution de poutres reposant sur des poutres (raidisseurs sur
poutres) pour minimiser au maximum les poteaux à l’intérieur des locaux.
On a essayé au grand maximum de choisir des poutres hyperstatiques (plus
économiques).

 Problèmes rencontrés:

Lors de l’emplacement des poutres on a rencontré quelques problèmes dans les étages
courants:
 Poutre A21 : elle passe dans le couloir avec une grande retombée alors on la
divisé en deux travées par un poteau implanté pour réduire la retombée
 Poutres A1 et A5: on a adopté des poutres en forme de T et on a un peu élargi la
table pour réduire les longueurs des nervures pour qu’elle ne dépasse pas les 4.7
m puisque notre plancher est de type (16+5)

4. Choix des raidisseurs :

Le choix de l'emplacement des raidisseurs ne présente pas de problèmes particuliers. En


effet, ils n'ont pour rôle que d'assurer la rigidité de la structure et ils ont la même
hauteur que celle du plancher Les raidisseurs supportent leurs poids propre et le poids
des murs (ne supportent pas les charges d’exploitations et le poids du plancher), c’est
pour cela que le choix de leur emplacement n’influe pas sur la structure de la
construction.

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5. Choix du type de plancher :

Le choix de type de plancher se fait en respectant certains nombres de contraintes


(Économique, technique). Les planchers ont deux fonctions essentielles :
 Un rôle de résistance
 Et un rôle d’isolation
Vu les formes qui sont régulières et les portées moyennes des planchers dans les
différents étages de l’immeuble, nous avons eu recours au type de dalles nervurées à
corps creux (16+5) Pour les étages courants(les planchers nervurés sont peu coûteux et
plus légers) et nous avons adopté des dalles pleines pour le RDC et les deux sous-sols,
pour assurer la fonction coupe-feu et à cause des grandes portées

6. Implantation des joints de dilatation :

On a un joint de dilatation qui coupe l’immeuble en deux rendant la portée maximale de


l’immeuble inférieure à 35 m. Il est indispensable pour se prémunir contre les variations
climatiques.

7. Choix du type de fondation :

Les fondations sont destinées à répartir le poids d'un ouvrage sur le sol. Il importe donc
pour en déterminer le type et les dimensions, de connaître d'une part le poids total de
l'ouvrage et la force portante du sol sur lequel repose la construction d'autre part.
Ceci nécessite la collaboration de la géotechnique qui donne des renseignements
généraux sur la nature des terrains, niveau de l’eau dans le sol, profondeur de la couche
d’assise…
Compte tenu des donnés trouvées dans le rapport géotechnique nous avons adopté la
fondation superficielle (semelle isolée).

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chapitre II : Hypothèses de calcul

Avant de commencer le calcul de la structure, il faut prendre un certain nombre


d’hypothèses concernant :

 Les règlements de calcul.


 Les caractéristiques mécaniques des matériaux.
 Les charges et les surcharges de calcul.

I. Règlements de calcul:
 Béton armé : BAEL 91
 Charge d’exploitation : NF P06-001

II. Compagne géotechnique :

1. Les différentes couches de sol :


La compagne effectuée a reconnu un sol constitué d’abord d’une couche de remblai, dont
l’épaisseur varie entre 1.6 m au droit de SP2 et 1.7 m au droit de SP1. Ensuite nous avons
rencontré une couche d’argile jaunâtre sableuse, dont l’épaisseur vraie entre 3.7 m a
droit de SP1 et 4 m a droit SP2. Cette couche repose sur une couche d’argile tufeuse
sableuse jaunâtre, dont l’épaisseur varie entre 2.1 m au droit de SP1 et au droit de SP2.
La dernière couche rencontrée est une couche de marne, dont le toit a été rencontré à
une profondeur de -7.5 m/T.N a droit de SP2
et de -7.8 m/T.N au droit de SP1

2. Contrainte admissible de sol :

σsol = 3 bar =0.3MPa


Portance de gros béton :
σGB = 6 bar = 0.6 MPa

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III. Les caractéristiques des matériaux :

1. Résistance à la compression (fc28) :


Selon le BAEL 91 la valeur de fc28 dépend du dosage, de la classe du ciment et de la
qualité de contrôle du chantier. Dans notre projet on adoptera

Fc28 = 22MPa.
2. Résistance à la traction ( ftj) :

La résistance caractéristique à la traction du béton à j jours noté ftj est


conventionnellement définie par la relation :

ftj = 0,6 + 0,06 fc28

Ftj= 1.92MPa

3. Nuance de l’acier :
Nuance d’acier longitudinal :HA400
Nuance d’acier transversal : RL235

4. A l’ELU:

A. Contrainte de calcul de béton (fbu) :


 Coefficient de sécurité partiel sur le béton (γb) :
γb = 1,5 (pour la combinaison fondamentale).

 θ coefficient qui tient compte de la durée d’application des charges :


θ = 1 (la durée probable d’application de la combinaison d’action ≥ 24h).
0.85 f
f  c 28
bu
 b

0.85  23
AN: f 
bu 1  1,5

Fbu= 12.46 MPa


B. La contrainte limite de calcul (fed) :

 Coefficient de sécurité partiel sur l’acier (γs) :


γs = 1,15 (en général)

 Limite d’élasticité de l’acier (fe) :


Fe = 400 MPa

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f 
f e :
;AN f 
400
 348Mpa
ed
 s
ed 1.15

Fed = 348MPa
Nuances Fe(Mpa) Fe ∕γs= fed εse α lim μ lim
d’acier
400 348 1 ,739 0,668 0,391
FeE 400
235 204 1,022 0,774 0,425
FeE 235

5. A L’ELS:

A. Contrainte limite de compression dans le béton (  bc ) :

Limiter la formation de fissures parallèles à la direction des contraintes de


compression :  bc = 0 ,6 fc28

 bc = 13.2 MPa

B. Contrainte limite dans l’acier (  s ) :

Limiter la probabilité d’ouvertures de fissures préjudiciables suivant la situation de


l’ouvrage et la nuisance de la fissuration :

 σS= min (2/3) fe ; max 240 MPa Si la fissuration est préjudiciable

110 √η ftj

 σS= min (1/2) fe ; max 200MPa Si la fissuration est très


hajbnjkb
90 √η ftj préjudiciable.
njkbjka
6. Condition de fissuration :
 Fissuration préjudiciable pour la fondation car les éléments sont noyés et
immergés en eau douce.
 Fissuration peu préjudiciable pour les éléments en élévation parce qu’ils sont
protégés à l’intérieur de la maçonnerie.

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7. Enrobage :
 3 cm: béton armé en élévation
 5 cm: béton armé en fondation

IV. Charges et surcharges de calcul :


Une construction doit être en position d’équilibre par rapport au sol.
Les actions qui s’exercent sur la construction sont :
 Les forces dues à sa masse.
 Les forces dues au vent, à la chaleur solaire…
 Les forces de contact du sol sur la partie de la maçonnerie qui porte le nom
de fondation.

Cet ensemble de forces doit à tout instant être en équilibre.


La fondation transmet au sol les effets.

1. Les charges permanentes (G) :

Elles sont appliquées avec la même intensité pendant toute la durée de vie de l’ouvrage
elles comportent :
 Le poids des toitures
 Le poids du plancher, murs, carrelages…
 Poussés des terres (mur de sous-sol…).

A. Terrasse inaccessible plancher (16+5) :

Etanchéité : Getn= 0.1 kN/m2


Forme de pente : épaisseur moy x γbna=0.1 x 22 Gf.p= 2.2 kN/m2
Plancher nervuré : Gpl= 2.85 kN/m2
Enduit sous plafond : Gend= 0.4 kN/m2
La charge totale G= 5.55 kN/m2

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Eléments Charges (KN/m2 )
Poids propre du plancher 2,85
Forme de pente 2.2
Enduit sous plafond 0,4
Etanchéité 0.1
G1 5,55

B. Plancher intermédiaire (16+5) (1ème étage jusqu’ aux 5ème étage) :

Plancher nervuré : Gpl= 2.85 kN/m2


Enduit sous plafond : Gend= 0.4 kN/m2
Revêtement : Grev= 1.5 kN/m2
Les cloisons légères (cloison de 10) : Gcl10= 1 kN/m2
La charge totale G= 5.75 kN/m2

Eléments Charges (KN/m2 )


Poids propre du plancher 2,85
Revêtement 1,5
Enduit sous plafond 0,4
Cloisons légères 1
G1 5,75

C. Plancher RDC :

Dalle pleine (20cm) : = épaisseur x 𝛾𝑏 = 0.2 x 25 Gdp= 5 kN/m2


Revêtement : Grev= 1.5 kN/m2
Les cloisons légères (cloison de 10) : Gcl10= 1 kN/m2
La charge totale G= 7.5 kN/m2

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Eléments Charges (KN/m2)
Poids propre dalle pleine 5
e= (20cm)
Revêtement 1.5
Cloisons légères 1
G3 7.5

D. Plancher sous-sol -1 et sous-sol -2 :

Dalle pleine (20cm) : = épaisseur x 𝛾𝑏 = 0.2 x 25 Gdp= 5 kN/m2


Revêtement : Grev= 1.5 kN/m2

La charge totale G= 6.5kN/m2

Eléments Charges (KN/m2)


Poids propre dalle pleine 5
e= (20cm)
Revêtement 1.5
G3 6.5

2. Les charges d’exploitations (Q):


Ces charges sont définies par les conditions d’utilisation de l’ouvrage. (Usage
bureautique..), on distingue :
o Les charges statiques : les meubles, matériels…
o Les charges dynamiques : machines, personnes…
o Climatiques: neiges, vent, dilatation…
D’après la norme NFP06-001 ce tableau indique les différentes valeurs de la charge
d’exploitation :

Planchers Charges (KN/m2)


Plancher terrasse inaccessible 1
Plancher intermédiaire (16+5)+RDC 2,5
(usage bureautique)
Plancher haut sous-sol -1, -2 (usage grand 5
surface et stockage)
escalier 2,5

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partie III. Calcul manuel

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chapitre I : Descente de charge.

I. PLANCHER TERRASSE :
1. Surface d’impact :
S= 16.24 m2.
2. Estimation de la charge permanente :
G=5.55 kN/m2
3. Estimation de la charge d’exploitation :
Q= 1 kN/m2
4. Charge en L’ELU (Pu) :
Pu= [1.35G+1.5Q] x S
Pu= [1.35 x 5.55+1.5 x 1] x 16.24
Pu=146.04 kN.
5. Charge en L’ELS (Pser) :
Pser= [G+Q] x S
Pser= [5.55+1] x 16.24
Pser= 106.37 kN.
6. Charge linéaire :
Pln= Ppp+Ppr
Avec Ppp : poids propre de la poutre et Ppr : poids propre de raidisseur

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 Pré dimensionnement de la poutre A2.
L=5.575 m

L/16 < h < L/12

5.575/16 <h< 5.575/12

0.35 <h< 0.46

Soit h=0.4m
 Poids propre de la poutre A2 supportée par P

Ppp= [b x h x γb x LA3-4 /2] + [b x h x γb x LA4-5/2]

Ppp= [0.25 x 0.4 x 25 x 2.97/2] + [0.25 x 0.4 x 25 x 5.8/2]

Ppp=10.96 kN
 Poids propre du raidisseur supporté par P

PPR= [b x h x γb x Lr /2]

PPR= [0.22 x 0.21 x 25 x (3.06+3.75) /2]

PPR=3.93 kN

P ln= Ppp+ PPR

P ln =10.96 +3.93

P ln =14.90 kN

7. Charge en tête du poteau P :


Ppot= a x b x HSP x γb

Ppot= 0.25 x 0.25 x 2.94 x 25= 4.6 kN

Mais Ppot=0 (charge du poteau égale zéro car c’est un plancher terrasse)

A. Calcul de l’effort normal à L’ELU :


Nu=Pu+1.35 (Pln+Ppot)

Nu= 146.04 +1.35 (14.90 +0)

Nu=166.15 kN

B. Calcul de l’effort normal à L’ELS :


Ns=Ps+ Plim+Ppot

Ns= 106.37+14.90+0

Ns= 121.27 kN

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II. TABLEAU DE DESCENTE DE CHARGE :
Pour la descente de charge des autres niveaux nous allons utiliser la même méthode de calcul.
Une récapitulation sous forme de tableau contient les résultats finaux de la descente des charges du poteau P6 dans les différents
niveaux.

Nu = Pu
Pu = S Nser = Pser Nser Nu
G Q Pser = S P lin P pot +1,35(Pli
plancher S (m²) (1,35G+1, +Plin cumulée cumulée
(KN/m²) (KN/m²) (G+Q) (KN) (KN) (KN) n +Ppot)
5Q) (KN) +Ppot (KN) (KN) (KN)
(KN)

terrasse
16,24 5,55 1,00 106,37 146,04 14,90 0,00 121,27 166,15 121,27 166,15

4 er étage 16,24 5,75 2,50 133,98 186,96 14,90 4,60 153,48 213,29 274,75 379,44

3eme étage 16,24 5,75 2,50 133,98 186,96 14,90 4,60 153,48 213,29 428,23 592,73

2 eme étage 16,24 5,75 2,50 133,98 186,96 14,90 4,60 153,48 213,29 581,71 806,02

1 eme étage 16,24 5,75 2,50 133,98 186,96 14,90 4,60 153,48 213,29 735,19 1019,31

R,D,C
9,87 7,50 2,50 98,70 136,95 7,59 4,60 110,89 153,40 846,08 1172,71

S SOL 1
9,87 6,50 5,00 113,51 160,63 7,59 7,97 129,07 181,64 975,15 1354,35

S SOL 2
9,87 6,50 5,00 113,51 160,63 7,59 5,16 126,26 177,85 1101,40 1532,19

19
chapitre II : Dimensionnement du
poteau
I. INTRODUCTION :

Nous allons étudier dans cette partie le poteau P38 qui est un poteau intermédiaire
EXISTANT dans tous les étages.

20
II. DIMENSIONNEMENT DU POTEAU :
1. Calcul de ferraillage :

A. Calcul du ferraillage du P 5ème étage :

Nu= 166.15 KN

Poteau (25x25)

Lf 2√3 3.15×0.7×2√3
Elancement pour une section rectangulaire : λ = = =30.55
a 0.25

λ 30.55
B = 1 + 0.2(35 )²= 1 + 0.2( )²=1.152 m²
35

Br  a  0.02²  (0.25  0.02)²  0.0529m²

Br  f bu 0.0529  12.46
Nb=  = 1 =0.733 MN
0.9 0.9

 Calcul des Armatures :


k    Nu  Nb 1  1.152  166.15  103  0.733
A = =-19.45  10 4 m² <0
0.8 fed 0.8  348

A < 0 Béton surabondant d’où on doit utiliser la section d’acier minimale

4 cm2 par mètre de périmètre

Amin = max
B
0,2 100

25×4
4× = 4cm²
100

Amin = max
0.2 × 25²
= 1.25 cm²
100

A=Amin = 4cm² =>4HA12 =4.524 cm²

21
B. Calcul des armatures du P 4ème étage :

Nu= 379.44 KN

Poteau (25x25)

Lf 2√3 3.15×0.7×2√3
Elancement pour une section rectangulaire : λ = = =30.55
a 0.25

λ 30.55
B = 1 + 0.2(35 )²= 1 + 0.2( )²=1.152 m²
35

Br  a  0.02²  (0.25  0.02)²  0.0529m²

Br  f bu 0.0529  12.46
Nb=  = 1 =0.733 MN
0.9 0.9

 Calcul des Armatures :

k    Nu  Nb 1  1.152  379.44  10 3  0.733


A = =-10.63  10 4 m²<0
0.8 fed 0.8  348

A < 0 Béton surabondant d’où on doit utiliser la section d’acier minimale

4 cm2 par mètre de périmètre

Amin = max
B
0,2 100

25 × 4
4× = 4cm²
100
Amin = max
0.2 × 25²
= 1.25 cm²
100

A=Amin = 4cm² =>4HA12 =4.524 cm²

22
C. Calcul des armatures du P 3ème étage :

Nu= 592.73 KN

Poteau (25x25)

Lf 2√3 3.15×0.7×2√3
Elancement pour une section rectangulaire : λ = = =30.55
a 0.25

λ 30.55
B = 1 + 0.2(35 )²= 1 + 0.2( )²=1.152 m²
35

Br  a  0.02²  (0.25  0.02)²  0.0529m²

Br  f bu 0.0529  12.46
Nb=  = 1 =0.733 MN
0.9 0.9

 Calcul des Armatures :

k    Nu  Nb 1 1.152  592.73  10 3  0.733


A = =-1.802  10 4 m² <0
0.8 fed 0.8  348

A < 0 Béton surabondant d’où on doit utiliser la section d’acier minimale

4 cm2 par mètre de périmètre

Amin = max
B
0,2 100

25×4
4× = 4cm²
100

Amin = max
0.2 × 25²
= 1.25 cm²
100

A=Amin = 4cm² =>4HA12 =4.524 cm²

23
D. Calcul des armatures du P 2ème étage :

Nu= 806.02 KN

Poteau (25x30)

Lf 2√3 3.15×0.7×2√3
Elancement pour une section rectangulaire : λ = = =30.55
a 0.25

λ 30.55
B = 1 + 0.2(35 )²= 1 + 0.2( )²=1.152 m²
35

Br  a  0.02(b  0.02)  (0.25  0.02)(0.30  0.02)  0.0644m²

Br  f bu 0.0644  12.46
Nb=  = 1 =0.892 MN
0.9 0.9

 Calcul des Armatures :

k    Nu  Nb 1  1.152  806.02  10 3  0.892


A = =1.312  10 4 m²
0.8 fed 0.8  348

4 cm2 par mètre de périmètre

Amin = max
B
0,2 100

(25+30)×2
4× = 4.4cm²
100

Amin = max
0.2 × 25 × 30
= 1.5 cm²
100

A=Amin = 4.4cm² =>4HA12 =4.524 cm²

24
E. Calcul des armatures du P 1er étage :

Nu= 1019.31 KN

Poteau (30x30)

Lf 2√3 3.15×0.7×2√3
Elancement pour une section rectangulaire : λ = = =25.46
a 0.30

λ 25.46
B = 1 + 0.2(35 )²= 1 + 0.2( )²=1.106 m²
35

Br  a  0.02²  (0.30  0.02)²  0.0784m²

Br  f bu 0.0784  12.46
Nb=  = 1 =1.086 MN
0.9 0.9

 Calcul des Armatures :

k    Nu  Nb 1  1.106  1019.31  10 3  1.086


A = =1.485 x 10 4 m²
0.8 fed 0.8  348

4 cm2 par mètre de périmètre

Amin = max
B
0,2 100

30×4
4× 100
= 4.8cm²

Amin = max
0.2×30²
= 1.8 cm²
100

A=Amin = 4.8cm² =>6HA12 =6.786 cm²

25
F. Calcul des armatures du P RDC :

Nu= 1172.71 KN

Poteau (35x40)

Lf 2√3 5.30×0.7×2√3
Elancement pour une section rectangulaire : λ = = =42.83
a 0.30

λ 42.83
B = 1 + 0.2(35 )²= 1 + 0.2( )²=1.3m²
35

Br  a  0.02(b  0.02)  (0.30  0.02)(0.40  0.02)  0.1064m²

Br  f bu 0.1064  12.46
Nb=  = 1 =1.474 MN
0.9 0.9

 Calcul des Armatures :

k    Nu  Nb
A =
1  1.3  1172.71  10 3  1.474
=1.815  10 4

0.8 fed 0.8  348

4 cm2 par mètre de périmètre

Amin = max
B
0,2 100

(30+40)×2
4× 100
= 5.6cm²

Amin = max
0.2 × 30 × 40
= 2.4 cm²
100

A=Amin = 5.6cm² =>6HA12 =6.786 cm²

26
G. Calcul des armatures du P sous-sol -1 :
Nu= 1354.35 KN

Poteau (35x40)

Lf 2√3 3.50×0.7×2√3
Elancement pour une section rectangulaire : λ = = =28.29
a 0.30

λ 28.29
B = 1 + 0.2(35 )²= 1 + 0.2( )²=1.13m²
35

Br  a  0.02(b  0.02)  (0.30  0.02)(0.40  0.02)  0.1064m²

Br  f bu 0.1064  12.46
Nb=  = 1 =1.474 MN
0.9 0.9

 Calcul des Armatures :

k    Nu  Nb 1  1.13  1354.35  10 3  1.474


A = =2.026 x 10 4 m²
0.8 fed 0.8  348

4 cm2 par mètre de périmètre

Amin = max
B
0,2 100

(30+40)×2
4× 100
= 5.6cm²

Amin = max
0.2 × 30 × 40
= 2.4 cm²
100

A=Amin = 5.6cm² =>6HA12 =6.786 cm²

27
H. Calcul des armatures du P sous-sol -2 :

Nu= 1532.19 KN

Poteau (35x40)

Lf 2√3 3.20×0.7×2√3
Elancement pour une section rectangulaire : λ = = =25.87
a 0.30

λ 25.87
B = 1 + 0.2(35 )²= 1 + 0.2( )²=1.11m²
35

Br  a  0.02(b  0.02)  (0.30  0.02)(0.40  0.02)  0.1064m²

Br  f bu 0.1064  12.46
Nb=  = 1 =1.474 MN
0.9 0.9

 Calcul des Armatures :


k    Nu  Nb
A =
1  1.11  1532.19  10 3  1.474
=8.144  10 4

0.8 fed 0.8  348

4 cm2 par mètre de périmètre

Amin = max
B
0,2 100

(30+40)×2
4× 100
= 5.6cm2
Amin = max
0.2 × 30 × 40
= 2.4 cm²
100

A=Amin = 5.6cm² =>8HA12 =9.048 cm²

28
2. Tableau de ferraillage:

N° Etages Choix d’acier Schéma de ferraillage

5ème étage 4HA12

4ème étage 4HA12

3ème étage 4HA12

2ème étage 4HA12

1er étage 6HA12

29
RDC 6HA12

Sous-sol 1 6HA12

Sous-sol 2 6HA12

30
III. CALCUL DES ARMATURES TRANSVERSALES :
1. Calcul des armatures transversales dans les étages :
A. Calcul des armatures transversales 5-4-3ème étages :
Puisque les poteaux du 5,4et 3 étages sont les mêmes dans le choix d’acier e la section
(25x25) donc le calcul de Φtsera le même

1/3 Φl= 12/3 = 4 mm


Φ t<
12mm

Soit Φt = 6mm

a) Espacement des cadres :


 Zone courante :

40cm

St< min a+10cm

15 Φl min si Al > Amin

40cm

St< min

25 + 10cm = 35cm

Soit St = 30 cm

 Zone de recouvrement

= O.6 Lscas courant

Lr

Lspièces soumises à des risques de chocs

Dans notre situation c’est le cas courant

Ls= 40 Ø

Ls = 40 x 1.2 =48 cm

Lr = 0.6 x Ls

Lr = 0.6 x 48 = 28.8 soit 30 cm

Str = Lr/3 =30/3 = 10 cm

31
B. Calcul des armatures transversales 2èmes étage :

1/3 Φl= 12/3 = 4 mm


Φ t<
12mm

Soit Φt = 6mm

a) Espacement des cadres :

 Zone courante :

40cm

St< min a+10cm

15 Φl min si Al > Amin

40cm

St< min

25+ 10cm = 35cm

Soit St = 35cm

 Zone de recouvrement

= O.6 Lscas courant

Lr

Ls : pièces soumises à des risques de chocs

Dans notre situation c’est le cas courant

Ls= 40 Ø

Ls = 40 x 1.2 =48 cm

Lr = 0.6 x Ls
Lr = 0.6 x 48 = 28.8 soit 30 cm

32
Str = Lr/3 =30/3 = 10 cm
C. Calcul des armatures transversales 1er étage :

1/3 Φl= 12/3 = 4 mm


Φ t<
12mm

Soit Φt = 6mm

a) Espacement des cadres :

 Zone courante :

40cm

St< min a+10cm

15 Φl min si Al> Amin

40cm

St< min

30+ 10cm = 40cm

Soit St = 40cm

 Zone de recouvrement

= O.6 Lscas courant

Lr

Lspièces soumises à des risques de chocs

Dans notre situation c’est le cas courant

Ls= 40 Ø

Ls = 40 x 1.2 =48 cm

Lr = 0.6 x Ls

Lr = 0.6 x 48 = 28.8 soit 30 cm


Str = Lr/3 =30/3 = 10 cm

33
D. Calcul des armatures transversales RDC, s-sol-1et s-sol-2:
Puisque les poteaux du RDC, s-sol-1et s-sol-2 sont les mêmes dans le choix d’acier e la
section (35x40) donc le calcule de Φtsera le même

1/3 Φt= 12/3 = 4 mm

Φt< 12mm

Soit Φt = 6mm

a) Espacement des cadres :


 Zone courante :

40cm

St< min a+10cm

15 Φt min si Al > Amin

40cm

St< min

35+ 10cm = 45cm

Soit St = 40cm

 Zone de recouvrement

= O.6 Lscas courant

Lr

Ls : pièces soumises à des risques de chocs

Dans notre situation c’est le cas courant

Ls= 40 Ø

Ls = 40 x 1.2 =48 cm

Lr = 0.6 x Ls

Lr = 0.6 x 48 = 28.8 soit 30 cm

Str = Lr/3 =30/3 = 10 cm

34
2. Tableau de ferraillage:

35
chapitre III : Etude d’une poutre
I. INTRODUCTION :
La poutre B7 (avec 5 travées) se situe dans le plancher des étages courants (1ème, 2ème,
3ème et 4ème étage)

1. Schéma mécanique :

2.

36
I. CHOIX DE METHODE :

Vérification des hypothèses :

 Q= 1.5 KN/m2 < max( 2G ; 5KN/m2) or G = 6.3 KN/m2 => vérifiée


 Fissuration peu préjudiciable => vérifiée
 Les moments d’inertie sont constants dans toutes les travées => vérifiée
 Le rapport des portées est compris entre 0.8 et 1.25 :
4.58/3.4= 1.34>1.25 => Non vérifiée

=> On va étudier la poutre en utilisant la méthode de Caquot minorée :

II. Estimation des charges :

Gprop = (0.25x04) x 25= 2.5 KN/m


l 3.75+3.06
Gpl = 2 x G = x 5.75=19.59 KN/m
2

l 3.75+3.06
q= 2 x Q = x 2.5=8.51 KN/m
2

 ELS : Ps max = Gprop + Gpl + q = 19.59 + 2,5 + 8.51 = 30.6 KN/m


Ps min = Gprop + Gpl = 19.59 + 2.5 =22.09 KN/m

 ELU : Pu max = 1.35 x ( Gprop + Gpl) + 1.5 x q = 1.35 x (2.5 + 19.59) + 1.5 x 8.51 =
42.59 KN/m
Pu min = 1.35 x (Gprop + Gpl) = 1.35 x (2.5 + 19.59) = 29.82 KN/m

II. CALCUL DES MOMENTS A L’ELU ET A L’ELS :


1. CALCUL A ELU :
A. Calcul des moments en appuis à L’ELU :

Le choix entre ELU et ELS pour dimensionner la section d’acier dépend du type De
fissuration, puisque notre fissuration et peu préjudiciable donc le dimensionnement se
fait à ELU et la vérification à ELS

37
M0 = M5 = 0 KN

a) Appui: 1

Ps max L01  Ps max( 0.8L12 ) 3


3

Ms1 max  
8.5L01  0.8L02 

42.59 x 3.09 3 +42.59 x (3.46 x 0.8) 3


=− =-43.38 KNm
8.5 x (3.09+3.46 x 0.8)

b) Appui: 2

Ps max (0.8L12 ) 3  Ps max( 0.8L23 ) 3


Ms 2 max  
8.5(L12  L23 0.8)

42.59x (3.46 x 08) 3 + 42.59 x (2.91 x 0.8) 3


=− = −33.26 KNm
8.5 x ((3.46 + 2.91) x 0.8)

c) Appui: 3

Ps max (0.8L) 23  Ps max( 0.8L34 ) 3


3

Ms3 max  
8.5(L23  L34 )0.8
42.59 x (2.91x 08) 3 + 42.59 x (2.72 x 0.8) 3
=− = −25.5 KNm
8.5 x (2.1 x .8) + 2.72 x 0.8)

d) Appui: 4

Ps max (0.8L34 ) 3  Ps max( L45 ) 3


Ms 4 max  
8.50.8L34  L45 

42.59 x (2.72 x 08) 3 + 42.59 x (5.56) 3


=− = −118.67 KNm
8.5 x (2.72 x .8) + 5.56)

38
B. Calcul des moments en travées à L’ELU :
a) Travée (0-1)

Pu max L01  Pu min( 0.8L12 ) 3


3

Mu1  
8.5L0.1  0.8L12 

42.59 x 3.092 3 + 29.82 x (3.46 x 0.8) 3


=− = −37.21KNm
8.5 x (3.092 + 3.46x 0.8)

M x  
pl px ² x
x  M2
2 2 l AB

Pu max  L01 Pu max x² x


Mu max( 0.1)  x  Mu1
2 2 L01

42.59  3.09 42.59 x ² x


Mu max( 0.1)  x  37.21  21.295 x ²  53.76 x 
2 2 3.092

dM
 42.59 x  53.76 
dx

X = 1.26 m

Mu max( 0.1) =-21.295 x 1.26² + 53.76 x 1.26 = 33.93 KNm

39
b) Travée (1-2)

Pu min L01  Pu max( 0.8L12 ) 3


3

Mu1  
8.5L01  0.8L12 

29.82x (3.092) 3 + 42.59 x (3.46x0.8) 3


=− = −35.81 KNm
8.5 x (3.09 + 3.46 x0 .8)

Pu max (0.8L12 ) 3  Pu min( 0.8L23 ) 3


Mu 2  
8.5L12  0.8L23 

42.59x (3.46x0.8) 3 + 29.82 x (2.91x0.8) 3


=− = −29.54 KNm
8.5 x ((2.91 + 3.46)x0 .8))

Pu max  L12 Pu max x² x x


Mu max( 1.2)  x  Mu1(1  )  Mu 2
2 2 L12 L12

42.59  3.46 42.59 x ² 35.81x 29.54 x


Mu max( 12)  x  35.81    21.295 x ²  75.49 x  35.81 
2 2 3.46 3.46

dM
 42.59x  75.49 
dx

X = 1.77 m

Mu max( 1.2) =-21.295 x 1.77² + 75.49x 1.77-35.81 = 31.09 KNm

40
c) Travée (2-3)

Pu min (0.8L12 ) 3  Pu max( 0.8L23 ) 3


Mu 2  
8.5L12  0.8L23 

29.82x (3.46x0.8) 3 + 42.59 x (2.91x0.8) 3


=− = −27.01 KNm
8.5 x((3.46 + 2.91))x0 .8)

Pu max (0.8L23 ) 3  Pu min( 0.8L34 ) 3


Mu 3  
8.5L23  0.8L34 

42.59x (2.908x0.8) 3 + 29.82 x (2.72x0.8) 3


=− = −22.06 KNm
8.5 x ((2.908 + 2.72)x0 .8))

Pu max  L23 Pu max x² x x


Mu max( 2.3)  x  Mu1(1  )  Mu 2
2 2 L23 L.23

42.59  2.91 42.59 x ² 27.01x 22.06 x


Mu max( 2.3)  x  227.01    21.295 x ²  63.67 x  27.01 
2 2 2.91 2.91

dM
 42.59x  63.67 
dx

X = 1.49 m

Mu max( 1.2) =-21.295 x 1.49² + 63.67 x 1.49-27.01 = 20.58 KNm

41
d) Travée (3-4)

Pu min (0.8L23 ) 3  Pu max( 0.8L34 ) 3


Mu 3  
8.5L23  0.8L34 

29.82x (2.91x0.8) 3 + 42.59 x (2.72x0.8) 3


=− = −21.29 KNm
8.5 x((2.91 + 2.72))x0 .8)

Pu max (0.8L34 ) 3  Pu min( 0.8L45 ) 3


Mu 4  
8.5L34  0.8L45 

42.59x (2.72x0.8) 3 + 29.82 x (5.575) 3


=− = −85.09 KNm
8.5 x (2.72x0 .8 + 5.575)

Pu max  L34 Pu max x² x x


Mu max( 3.4)  x  Mu1(1  )  Mu 2
2 2 L34 L.34

42.59  2.72 42.59 x ² 21.29 x 79.396 x


Mu max( 3.4)  x  21.29    21.295 x ²  34.47 x  21.29 
2 2 2.72 2.72

dM
 42.59x  34.47 
dx

X = 0.81 m

Mu max( 3.4) =-21.295x0.81² + 34.47 x0.81 -21.295= - 7.34 KN.m

42
e) Travée (4-5)

Pu min (0.8L34 ) 3  Pu max( 0.8L45 ) 3


Mu 4  
8.5L34  0.8L45 

29.82x (2.72x0.8) 3 + 42.59 x (5.56) 3


=− = −116.68 KNm
8.5 x (2.72x0 .8 + 5.56)

Pu max  L45 Pu max x² x


Mu max( 4.5)  x  Mu 4(1  )
2 2 L45

42.59  5.575 42.59 x ² 116.68 x


Mu max( 4.5)  x  116.68   21..295 x ²  139.65 x  116.682 
2 2 5.575

dM
 42.59x  139.65 
dx

X = 3.28 m

Mu max( 4.5) = -21.295 x 3.28² + 139.65 x 3.28-116.68= 112.27 KNm

43
2. Diagramme des moments fléchissant a L’ELU :

44
3. CALCUL A ELS :

A. Calcul des moments en appuis à L’ELS :

M0 = M5 = 0 KN

a) Appui 1:

Ps max L01  Ps max( 0.8L12 ) 3


3

Ms1 max  
8.5L01  0.8L02 
3 3
30.6 x 3.09 +30.6 x (3.46 x 0.8)
=− =-31.16 KNm
8.5 x (3.09+3.46 x 0.8)

b) Appui 2:

Ps max (0.8L12 ) 3  Ps max( 0.8L23 ) 3


Ms 2 max  
8.5(L12  L23 0.8)

30.6x (3.46 x 08) 3 + 30.6 x (2.91 x 0.8) 3


=− = −23.9 KNm
8.5 x ((3.46 + 2.91) x 0.8)

c) Appui 3:

Ps max (0.8L) 23  Ps max( 0.8L34 ) 3


3

Ms3 max  
8.5(L23  L34 )0.8
30.6 x (2.91x 08) 3 + 30.6 x (2.717 x 0.8) 3
=− = −18.32 KNm
8.5 x (2.1 x .8) + 2.717 x 0.8)

d) Appui 4:

Ps max (0.8L34 ) 3  Ps max( L45 ) 3


Ms 4 max  
8.50.8L34  L45 
30.6 x (2.72 x 08) 3 + 30.6 x (5.56) 3
=− = −85.26 KNm
8.5 x (2.72 x .8) + 5.56)

45
B. Calcul des moments en appuis à L’ELS :
a) Travée (0-1)

Ps max L01  Ps min( 0.8L12 ) 3


3

Ms1  
8.5L0.1  0.8L12 

30.6 x 3.09 3 + 22.09 x (3.46 x 0.8) 3


=− = −27.54KNm
8.5 x (3.09 + 3.46x 0.8)

M x  
pl px ² x
x  M2
2 2 l AB

Ps max  L01 Ps max x² x


Ms max( 0.1)  x  Ms1
2 2 L01

30.6  3.09 30.6 x ² x


Ms max( 0.1)  x  27.54  15.3x ²  38.36 x
2 2 3.092

dM
 30.6 x  38.36
dx

X = 1.25 m

Ms max( 0.1) =-15.3 x 1.25² + 38.36 x 1.25 = 24.04 KNm

46
b) Travée (1-2)

Ps min L01  Ps max( 0.8L12 ) 3


3

Ms1  
8.5L01  0.8L12 
22.09x (3.09) 3 + 30.6 x (3.46x0.8) 3
=− = −26.12KNm
8.5 x (3.09 + 3.46 x0 .8)

Ps max (0.8L12 ) 3  Ps min( 0.8L23 ) 3


Ms 2  
8.5L12  0.8L23 

30.6x (3.46x0.8) 3 + 22.09 x (2.91x0.8) 3


=− = −21.42 KNm
8.5 x ((2.91 + 3.46)x0 .8))

Ps max  L12 Ps max x² x x


Ms max( 1.2)  x  Ms1(1  )  Ms 2
2 2 L12 L12

30.6  3.46 30.6 x ² 26.12 x 21.42 x


Ms max( 12)  x  26.12    15.3x ²  54.3x  26.12
2 2 3.46 3.46

dM
 30.6 x  54.3
dx

X = 1.77 m

Ms max( 1.2) =-15.3 x 1.77² + 54.3 x 1.77-26.12 = 22.06 KNm

47
c) Travée (2-3)

Ps max (0.8L12 ) 3  Ps min( 0.8L23 ) 3


Ms 2  
8.5L12  0.8L23 

22.09x (3.46x0.8) 3 + 30.6 x (2.91x0.8) 3


=− = −19.73 KNm
8.5 x ((3.46 + 2.91))x0 .8)

Ps max (0.8L23 ) 3  Ps min( 0.8 L34 ) 3


Ms3  
8.5L23  0.8L34 
30.6x (2.91x0.8) 3 + 22.09 x (2.72x0.8) 3
=− = −16.03 KNm
8.5 x ((2.91 + 2.72)x0 .8))

Ps max  L23 Ps max x² x x


Mu max( 2.3)  x  Mu1(1  )  Mu 2
2 2 L23 L.23

30.6  2.91 30.6 x ² 19.73x 16.03x


Ms max( 2.3)  x  19.73    15.3x ²  45.8 x  19.73
2 2 2.91 2.91

dM
 30.6 x  45.8
dx

X = 1.5 m

Ms max( 1.2) =-15.3 x 1.5² + 45.8 x 1.5-19.73 = 14.55 KNm

48
d) Travée (3-4)

Ps min (0.8L23 ) 3  Ps max( 0.8 L34 ) 3


Ms3  
8.5L23  0.8L34 

22.09x (2.91x0.8) 3 + 30.6 x (2.72x0.8) 3


=− = −15.52 KNm
8.5 x ((2.91 + 2.72))x0 .8)

Ps max (0.8L34 ) 3  Ps min( 0.8 L45 ) 3


Ms 4  
8.5L34  0.8 L45 
30.6x (2.72x0.8) 3 + 22.09 x (5.575) 3
=− = −62.88 KNm
8.5 x (2.72x0 .8 + 5.575)

Ps max  L34 Ps max x² x x


Ms max( 3.4)  x  Ms1(1  )  Ms 2
2 2 L34 L.34

30.6  2.72 30.6 x ² 15.52 x 62.88 x


Ms max( 3.4)  x  15.52    15.3x ²  24.20 x  15.52
2 2 2.717 2.717

dM
 30.6 x  24.20
dx

X = 0.8m

Ms max( 3.4) =-15.3x 0.8² + 24.20x 0.8-15.52= -5.95 KNm

49
e) Travée (4-5)

Ps min (0.8L34 ) 3  Ps max( 0.8L45 ) 3


Ms 4  
8.5L34  0.8L45 

22.09x (2.72x0.8) 3 + 30.6 x (5.575) 3


=− = −83.931 KNm
8.5 x (2.72x0 .8 + 5.575)

Ps max  L45 Ps max x² x


Ms max( 4.5)  x  Mu 4(1  )
2 2 L45

30.6  5.575 30.6 x ²


Mu max( 4.5)  x  83.93  83.93  15.3x ²  100.35 x  83.93
2 2

dM
 30.6 x  100.35
dx

X = 3.28 m

Ms max( 4.5) = -15.3 x 3.28² + 110.35x 3.28-83.93= 80.61 KNm

50
4. Diagramme des moments fléchissant à L’ELS :

51
5. Tableau récapitulatif.
Une récapitulation sous forme de tableau contient les résultats finaux des moments
maximaux de la poutre A2 :

N° Moments max (kNm)

A L’ELU A L’ULS

Appui (0) 0 0

Travée (0-1) 33.93 24.04

Appui (1) -43.38 -31.16

Travée (1-2) 31.09 22.06

Appui (2) -33.26 -23.9

Travée (2-3) 20.58 14.55

Appui (3) -25.5 -18.32

Travée (3-4) -7.34 -5.95

Appui (4) -118.67 -85.26

Travée (4-5) 112.27 80.61


Appui (5)
0 0

52
III. DIMENSIONNEMENT DE LA POUTRE:
1. Calcul d’aciers à L’ELU :
A. En appuis :
a) appui 1 :

d= 0.36 m

Mu1= -43.38 KNm

Mu
μbu=
bd ²  f bu

43.38  10 3
μbu=
0.25  0.36²  12.47

=0.1074 pivot A

0.104  bu  0.187  A'  0

fbu 12.47
A    1  bd 
s = 0.1055  0.25  0.36  348
= 3.402 cm²

Choix d’acier 3HA14 : 4.618cm²

 Vérification des contraintes a ELS :


15 15
D = ( b ) × A =(0.25) ×4.618 10-4 =0.027708

30 30
E = ( b ) × Ad = (0.25) × 4.618 ×10-4 ×0.36=0.01994976

Y=  D  ( D 2  E) =  0.027708  ( 0.0277082  0.0199497) = 0.1162

by³ 0.25  0.1162 3


I= + 15A(d − y)²-15A’(y-d’) ²=  15  4.618  10  4  (0.36  0.1162)²
3 3

=5.42×10-4

Mser 31.16  10 3
K= = =57.44
I 5.42  10 4

σbc=K x y=0.1162 x57.44=6.6745 MPa<0.6fcj=13.2MPA

Donc c’est vérifié

53
b) Appui 2 :

Mu2= -33.26 KNm

Mu
μbu=
bd ²  f bu

33.26  10 3
μbu=
0.25  0.36²  12.47

=0.0823 < 0.104 donc pivot A

bu  lu  A'  0

Mu 33.26  10 3
A=   2.855cm²
0.93  d   s 0.93  0.36  348

Choix d’acier 3HA12 :3.393cm²

 Vérification des contraintes a ELS :


15 15
D = ( b ) × A =(0.25) ×3.393 10-4 =0.020358

30 30
E = ( b ) × Ad = (0.25) × 3.393 ×10-4 ×0.36=0.01465776

Y=  D  ( D 2  E) =  0.020358  ( 0.0203582  0.01465776) = 0.1024

by³ 0.25  0.1024 3


I= + 15A(d − y)²-15A’(y-d’) ²=  15  3.393  10  4  (0.36  0.1024)²
3 3

=0.00887

Mser 23.9  10 3
K= = =2.694
I 0.00887

σbc=K x y=2.694 x0.1024=0.276 MPa<0.6fcj=13.2MPA

Donc c’est vérifié

54
c) Appui 3 :

Mu2= -25.5 KNm

Mu
μbu=
bd ²  f bu

25.5  10 3
μbu=
0.25  0.36²  12.47

=0.0631 < 0.104 donc pivot A

bu  lu  A'  0

Mu 25.5  10 3
A=   2.189cm²
0.93  d   s 0.93  0.36  348

Choix d’acier 3HA10 :2.356cm²

 Vérification des contraintes a ELS :


15 15
D = ( b ) × A =(0.25) ×2.356 10-4 =0.014136

30 30
E = ( b ) × Ad = (0.25) × 2.256 ×10-4 ×0.36=0.01017792

Y=  D  ( D  E) =  0.014136  ( 0.014136  0.01017792) = 0.0877


2 2

by³ 0.25  0.0877 3


I= + 15A(d − y)²-15A’(y-d’) ²=  15  2.356  10  4  (0.36  0.0877)²
3 3

=3.182 x 10-4

Mser 18.32  10 3
K= = =57.57
I 3.182  10 4

σbc=K x y=57.57x 0.0877=5.05MPa<0.6fcj=13.2MPA

Donc c’est vérifié

55
d) Appui 4 :

Mu4= -118.67 KNm

Mu
μbu=
bd ²  f bu

118.67  10 3
μbu=
0.25  0.36²  12.47

=0.2937 donc pivot B

0.187  bu  0.391  A'  0

  1.202(1  1  2.055 ) =0.4052 =>εs = 3,5‰ (1-α)/α = 5.25‰ =>εs =5.25‰>εe


=>σs = 348MPa

A=0.81 x α x b x d x f bu / σs=0.81x0.4452 x0.25x0.36x (12.47/348) =11.63 cm2

Choix d’acier 7HA16 :12.315cm²

 Vérification des contraintes a ELS :


15 15
D = ( b ) × A =(0.25) ×14.074 10-4 =0.07389

30 30
E = ( b ) × Ad = (0.25) × 14.074 ×10-4 ×0.36=0.0532

Y=  D  ( D  E) =  0.07389  ( 0.07389  0.0532) = 0.17679


2 2

by³ 0.25  0.17679 3


I= + 15A(d − y)²-15A’(y-d’) ²=  15  140.74  10  4  (0.36  0.17679)²
3 3

=11.69 x 10-4

Mser 85.26  10 3
K= = =72.931
I 11.69  10 4

σbc=K x y=72.931x 0.17619=12.849MPa>0.6fcj=13.2MPA

56
Donc c’est vérifie

B. En travées :
a) Travée (0-1) :

Mu0-1 = -33.93 KNm

Mu
μbu=
bd ²  f bu

33.93  10 3
μbu=
0.25  0.36²  12.47

=0.0839 < 0.104 donc pivot A

bu  lu  A'  0

Mu 33.93  10 3
A=   2.912cm²
0.93  d   s 0.93  0.36  348

Choix d’acier 3HA12 :3.393cm²

 Vérification des contraintes a ELS :


15 15
D = ( b ) × A =(0.25) ×3.393x10-4 =0.020358

30 30
E = ( b ) × Ad = (0.25) × 3.393 ×10-4 ×0.36=0.01465776

Y=  D  ( D  E) =  0.020358  ( 0.020358  0.01465776) = 0.1024


2 2

by³ 0.25  0.1024 3


I= + 15A(d − y)²-15A’ (y-d’) ²=  15  3.393  10  4  (0.36  0.1024)²
3 3

=8.87x 10-4

Mser 24.04  10 3
K= = =2.71
I 0.00887

σbc=K x y=2.71x 0.1024=0.277MPa<0.6fcj=13.2MPA

Donc c’est vérifié

57
b) Travée (1-2) :

Mu1-2 = 31.09 KNm

Mu
μbu=
bd ²  f bu

31.09  10 3
μbu=
0.25  0.36²  12.47

=0.0769 < 0.104 donc pivot A

bu  lu  A'  0

Mu 31.09  10 3
A=   2.668cm²
0.93  d   s 0.93  0.36  348

Choix d’acier 3HA12 :3.393cm²

 Vérification des contraintes a ELS :


15 15
D = ( b ) × A =(0.25) ×3.393x10-4 =0.020358

30 30
E = ( b ) × Ad = (0.25) × 3.393 ×10-4 ×0.36=0.01465776

Y=  D  ( D  E) =  0.020358  ( 0.020358  0.01465776) = 0.1024


2 2

by³ 0.25  0.1024 3


I= + 15A(d − y)²-15A’ (y-d’) ²=  15  3.393  10  4  (0.36  0.1024)²
3 3

=8.87x 10-4

Mser 22.06  10 3
K= = =2.487
I 0.00887
σbc=K x y=2.487x 0.1024=0.2546 MPa<0.6fcj=13.2MPA

Donc c’est vérifié

58
c) Travée (2-3) :
Mu2-3 = 20.58 KNm

Mu
μbu=
bd ²  f bu

20.58  10 3
μbu=
0.25  0.36²  12.47

=0.0.0509 < 0.104 donc pivot A

bu  lu  A'  0

Mu 25.58  10 3
A=   1.766cm²
0.93  d   s 0.93  0.36  348

Choix d’acier 3HA12 :3.393cm²

 Vérification des contraintes a ELS :


15 15
D = ( b ) × A =(0.25) ×3.393x10-4 =0.020358

30 30
E = ( b ) × Ad = (0.25) × 3.393 ×10-4 ×0.36=0.01465776

Y=  D  ( D  E) =  0.020358  ( 0.020358  0.01465776) = 0.1024


2 2

by³ 0.25  0.1024 3


I= + 15A(d − y)²-15A’ (y-d’) ²=  15  3.393  10  4  (0.36  0.1024)²
3 3

=8.87x 10-4

Mser 14.55  10 3
K= = =1.64
I 0.00887
σbc=K x y=1.64x 0.1024=0.1679 MPa<0.6fcj=13.2MPA

Donc c’est vérifié

59
d) Travée (3-4) :
Mu3-4 = -7.34 KNm

Mu
μbu=
bd ²  f bu

7.34  10 3
μbu=
0.25  0.36²  12.47

=0.018 < 0.104 donc pivot A

bu  lu  A'  0

Mu 7.34  10 3
A=   0.629cm²
0.93  d   s 0.93  0.36  348

Choix d’acier 3HA10 :2.356cm²

 Vérification des contraintes a ELS :


15 15
𝐷 = ( 𝑏 ) × 𝐴 =(0.25) ×3.393x10-4 =0.020358

30 30
𝐸 = ( 𝑏 ) × 𝐴𝑑 = (0.25) × 3.393 ×10-4 ×0.36=0.01465776

Y=  D  ( D  E) =  0.020358  ( 0.020358  0.01465776) = 0.1024


2 2

𝑏𝑦³ 0.25  0.1024 3


I= + 15𝐴(𝑑 − 𝑦)²-15A’ (y-d’) ²=  15  3.393  10  4  (0.36  0.1024)²
3 3

=8.87x 10-4

𝑀𝑠𝑒𝑟 5.95  10 3
K= = =0.6708
𝐼 0.00887
σbc=K x y=0.6708x 0.1024=0.068 MPa<0.6fcj=13.2MPA

Donc c’est vérifié

60
e) Travée (4-5) :

Mu 3-4 = -112.27 KNm

Mu
μbu=
bd ²  f bu

112.27  10 3
μbu=
0.25  0.36²  12.47

=0.2779

bu  lu  A' 0

  1.202(1  1  2.055 ) =0.4147 =>εs = 3,5‰ (1-α)/α = 5.25‰ =>εs =5.25‰>εe


=>σs = 348MPa

A=0.81 x α x b x d x f bu / σs=0.81x0.4147 x0.25x0.36x (12.47/348) =10.83 cm2

Choix d’acier 6HA16 :12.064cm²

 Vérification des contraintes a ELS :


15 15
𝐷 = ( 𝑏 ) × 𝐴 =(0.25) ×12.064x10-4 =0.072384

30 30
𝐸 = ( 𝑏 ) × 𝐴𝑑 = (0.25) × 12.064 ×10-4 ×0.36=0.052116

Y=  D  ( D  E) =  0.072384  ( 0.072384  0.052116) =0.1671


2 2

𝑏𝑦³ 0.25  0.16713


I= + 15𝐴(𝑑 − 𝑦)²-15A’ (y-d’) ²=  15  12.064  10  4  (0.36  0.1671)²
3 3

=10.62x 10-4

𝑀𝑠𝑒𝑟 80.61 10 3
K= = =75.9039
𝐼 10.62  10 4

61
σbc=K x y=75.9039x 0.1671=12.68 MPa<0.6fcj=13.2MPA

Donc c’est vérifié

2. Tableau de ferraillage:

N° Choix d’acier Schéma de ferraillage

Travée (0-1) 3HA12

Appui (1) 3HA14

Travée (1-2) 3HA12

Appui (2) 3HA12

62
Travée (2-3) 3HA12

Appui (3) 3HA10

Travée (3-4) 3HA10

Appui (4) 7HA16

Travée (4-5) 6HA16

63
IV. CALCUL DES EFFORTS TRANCHANTS DE LA POUTRE :
1. Calcule des efforts tranchants dans la travée :
A. Travée (0-1) :

Pu max  L01 Mu1


V(x)= Pu max x - -
2 L01

42.59  3.092 37.21


= 42.59 x - - =42.59x – 53.76
2 3.092

X = 1.26 m

V(0)= -53.76 KN

V (1.26) = 0 KN

V (3.092) = 77.84 KN

B. Travée (1-2):

Pu max  L12 Mu1 Mu 2


V(x)= Pu max x - + -
2 L12 L12

42.59  3.46 35.81 29.54


= 42.59 x - + - =42.59x -75.49
2 3.46 3.46

X = 1.77 m

V(0)= -75.49KN

V (1.77) = 0 KN

V (3.46) = 71.87 KN

64
C. Travée (2-3):

Pu max  L23 Mu 2 Mu 3
V(x)= Pu max x - + -
2 L23 L23

42.59  2.91 27.01 22.06


= 42.59 x - + - =42.59 x -63.67
2 2.91 2.91

X = 1.49 m

V(0)= -63.67 KN

V (1.49) = 0 KN

V ( 2.908 ) = 60.27 KN

D. Travée (3-4):

Pu max  L34 Mu 3 Mu 4
V(x)= Pu max x - + -
2 L34 L34

42.59  2.72 21.29 85.09


= 42.59 x - + - =42.59 x -34.47
2 2.72 2.72

X = 0.81 m

V(0)= -34.47 KN

V (0.81) = 0 KN

V ( 2.717 ) = 81.37 KN

65
E. Travée (4-5):

Pu max  L45 Mu 4
V(x)= Pu max x - +
2 L45

42.59  5.575 116.68


= 42.59 x - - =42.59 x -139.65
2 5.575

X = 3.28 m

V(0)= -139.65 KN

V (0.81)= 0 KN

V ( 2.717 ) = 97.79 KN

2. Tableau récapitulatif :
Travée X(m) V(x) KN

0 -53.76
Travée (0-1)
1.26 0
3.09 77.84
3.09 -75.49
Travée (1-2) 4.86 0
6.55 71.7
6.55 -63.67
Travée (2-3)
8.04 0
9.46 60.27
9.46 -34.47
Travée (3-4) 10.27 0
12.18 81.37
12.18 -139.65
Travée (4-5)
15.46 0
17.755 97.79

66
3. Diagrammes des efforts tranchants :

67
V. CALCUL DE L’ACIER TRANSVERSAL DE LA PAOUTRE :
1. Calcul d’acier transversal en travée:
A. Pour les travées (0-1) ; (1-2) et (2-3)
Vu max
u 
b0  d

77.84  10 3
= = 0.865 MPa
0.25  0.36
 Fissuration peu préjudiciable et armature droite

 
 u max 

max

Min 
 0.2 f cj  2.93
Min 
 b 
 5MPa  5MPa

 u max 
= 2.93 MPa> u = 0.865 MPa

 Donc la largeur de la l’âme est suffisante

a) Espacement :
t  min  l ; ;  t  min 14;25;11.43
 h b 
 35 10 

t < 11 mm

t = 6 mm RL : fe : 235 MPa

on adopte 1 cadre et 1 étrier d’acier  6 mm


Soit:

At  n  At =1.13 cm²

b) Condition constructive:

St1≤ min (0.9d; 40cm); St1≤ min (0.9x3.6; 40cm); St1≤min (32.4; 40cm);
St1=30cm

68
c) Condition de non fragilité :
4
At  fe 2  At  fe 1.13  10  235 2  1.13  235
St2< min ( ; )=( ; ) =(26.6 ; 24)
0 .4  b b0   u 0.4  0.25 25  0.865

St2=20cm

d) Condition résistance:
0.9 At  fe
St3≤
b  ( u  0.3 ftj  k )s

0.9 1.13 10 4  235


= = 28cm
0.25  (0.865  0.3 1.92 1)1.15

St3=25 cm

St=min (St1; St2 etSt3) =min (30; 20; 25cm) =20cm

B. Pour les travées (3-4) et (4-5) :


Vu max
u 
b0  d

139.65  10 3
= = 1.55 MPa
0.25  0.36
 Fissuration peu préjudiciable et armature droite

 
  0.2 f cj
u max Min 

max
 2.93
Min 

b 
 5MPa  5MPa

 u max 
= 2.93 MPa> u = 1.55 MPa

 Donc la largeur de la l’âme est suffisante

69
a) Espacement :

 h b    min 25;25;11.43
t  min  l ; ;  t
 35 10 

t < 11 mm
t = 6 mm RL : fe : 235 MPa

On adopte 1 cadre et 1 étrier d’acier  6 mm


Soit:

At  n  At =1.13 cm²

b) Condition constructive :

St1≤ min (0.9d; 40cm) ; St1≤ min(0.9x3.6 ;40cm) ; St1≤min (32.4; 40cm);
St1=30cm

c) Condition de non fragilité :

4
At  fe 2  At  fe 1.13  10  235 2  1.13  235
St2< min ( ; )=( ; ) =(26.6 ; 13.7)
0 .4  b b0   u 0.4  0.25 25  1.55

St2=13cm

d) Condition résistance:

0.9 At  fe
St3≤
b  ( u  0.3 ftj  k )s

0.9 1.13 10 4  235


= = 8.5cm
0.25  (1.55  0.3 1.92 1)1.15

St3= 8 cm

St=min (St1; St2 et St3) =min (30; 13; 8cm) =8cm

70
2. Répartition des cadres :
A. Travée (0-1) :
L01 =3.09 m

l 3.09
n= +1 = +1 = 2
2 2

D’après la règle de Caquot pour les espacements on adopte :

a) Appui 0: 10 +(2x20) + (2x22) + (2x25)+(2x27) = 1.54m


b) Appui 1 :10 +(2x20) + (2x22) + (2x25)+(2x27)= 1.54m
18cadres + 18étrier :

B. Travée (1-2) :
L12 =3.46 m

l 3.46
n= +1 = +1 = 2
2 2

D’après la règle de Caquot pour les espacements on adopte :

a) Appui 1: 10 + 13 + (2x20) + (23) + (2x30) = 1.73m


b) Appui 2: 10 + 13 + (2x20) + (23) + (2x30)= 1.73m
17 cadres +17 étrier :

C. Travée (2-3):

L23 =2.91 m

l 2.91
n= +1 = +1 = 2
2 2

D’après la règle de Caquot pour les espacements on adopte :

a) Appui 2: 10 + (3x20) + (2x25) + 26= 1.46m


b) Appui 3: 10 + (3x20) + (2x25) + 26= 1.46m
15 cadres +15étrier :

71
D. Travée (3-4) :

L34 =2.72 m

l 2.72
n= +1 = +1 = 2
2 2

D’après la règle de Caquot pour les espacements on adopte :

a) Appui 3: 4 +(2x8) + (2x9) + (2x10) + (2x11) + (2x13) + 14 +16 = 1.36m


b) Appui 4 : 4 +(2x8) + (2x9) + (2x10) + (2x11) + (2x13) + 14 +16= 1.36m
27 cadres + 27 étrier :

E. Travée (4-5):

L45 =5.575 m

l 5.575
n= +1 = +1 = 3
2 2

D’après la règle de Caquot pour les espacements on adopte :

a) Appui 4: 4 + (3x8)+(3x9)+(3x10)+(3x11)+ 14 +(3x16)+(3x20) = 2.79m


b) Appui 5 : 4 + (3x8)+(3x9)+(3x10)+(3x11)+ 14 +(3x16)+(3x20) = 2.79m
47 cadres + 47 étrier :

72
3. Schéma de ferraillage:

73
chapitre IV : Etude d’une nervure
continue
I. PRESENTATION :
Il s’agit d’une nervure hyperstatique (16 + 5) composée de deux travées.
La nervure N se situe dans le plancher des étages courant (4ème, 3ème, 2ème et 1 er étage)

1. SCHEMA MECANIQUE :

74
II. CHOIX DE LA METHODE DE CALCUL:

Vérification des hypothèses de la méthode forfaitaire


Q= 2.5 KN/m2 < (max 2G ; 5KN/m2)
=> vérifiée
Fissuration peu préjudiciable
=> vérifiée
Les moments d’inertie des sections sont constants dans les différentes travées
=> vérifiée
Le rapport des portées est compris entre 0.8 et 1.25 : 3.52/3.22= 1.09 m
=>vérifiée
On va étudier la nervure en utilisant la méthode forfaitaire:

III. ESTIMATION DES CHARGES:


5.75
G=  1.916 KN / m
3

2.5
Q=  0.833KN / m
3

Pu = 1.35 x G + 1.5 x Q = 1.35 x 1.916 + 1.5 x 0.833 = 3.836 KN/m

Pser = G + Q = 1.916 + 0.833 = 2.749 KN/m

IV. CALCUL DES MOMENTS AL’ELU ET A L’ELS :


1. Calcul à L’ELU:
3.836  3.3²
M01u= Pu  l01 
2
 5.56 kN.m
8 8

3.836  3²
M12u = Pu  l12 
2
 4.315 kN.m
8 8

A. Moment en appui :
a) Appui 1 :
M0u = M2u=0

M01u=5.56 kN.m

M1u= - 0.6 M01 avec M01u= max

M02u=4.315 kN.m

M1u = -0.6 x 5.56 = -3.336 KN.m

75
B. Moment en travée :
a) Travée (0-1) :
𝑄 2.5
α =𝐺+𝑄 = 2.5+5.75 = 0.303

𝑀𝑤+𝑀𝑒
Mt1> max {1.05 M0 ; (1+ 0.3 α) M0}-( )
2

0+3.336
Mt1> max {1.05 x 5.56 ; (1+ 0.3 x 0.303)x 5.56} -( )
2

Mt1> max {5.838 ; 6.065} – 1.668 = 4.397 KN.m

 Travée de rive :
M0
Mt1> (1.2+0.3 x α) 
2

5.56
Mt1> (1.2+0.3 x 0.303)  3.589 KN.m
2

b) Travée (1-2) :

𝑀𝑤+𝑀𝑒
Mt1> max {1.05 M0 ; (1+ 0.3 α) M0}-( )
2

0+3.336
Mt1> max {1.05 x 4.315 ; (1+ 0.3 x 0.303)x 4.315} -( )
2

Mt1> max {4.531; 4.707} – 1.668 = 3.039 KN.m

 Travée de rive :
M0
Mt1> (1.2+0.3 x α) 
2

4.315
Mt1> (1.2+0.3 x 0.303)  2.785KN.m
2

76
2. Diagramme des moments fléchissant a L’ELU :

77
3. A L’ELS:
2.749  3.3²
M01s= Pser  l 01 
2
 3.742KN.m
8 8

2.749  3²
M12s = Pser  l12 
2
 3.093 KN.m
8 8

A. Moment en appui :
a) Appui 1 :

M0s = M2s=0

M01s=3.742 kN.m

M1s= - 0.6 M01s avec M01s= max

M02s=3.093 kN.m

M1s = -0.6 x 3.742 = -2.245 KN.m

B. Moment en travée (0-1) :


a) Travée (0-1) :

𝑄 2.5
α =𝐺+𝑄 = 2.5+5.75 = 0.303

𝑀𝑤+𝑀𝑒
Mt1> max {1.05 M0 ; (1+ 0.3 α) M0}-( )
2

0+2.245
Mt1> max {1.05 x 3.742; (1+ 0.3 x 0.303)x 3.742} -( )
2

Mt1> max {3.929 ; 4.082} – 1.122 = 2.96 KN.m

 Travée de rive :
M0
Mt1> (1.2+0.3 x α) 
2

3.742
Mt1> (1.2+0.3 x 0.303)  2.415KN.m
2

78
b) Travée (1-2) :
𝑀𝑤+𝑀𝑒
Mt1> max {1.05 M0; (1+ 0.3 α) M0}-( )
2

0+2.245
Mt1> max {1.05 x 3.093; (1+ 0.3 x 0.303)x 3.093} -( )
2

Mt1> max {3.248; 3.374} – 1.668 = 2.252KN.m

 Travée de rive :
M0
Mt1> (1.2+0.3 x α) 
2

3.093
Mt1> (1.2+0.3 x 0.303)  1.996 KN.m
2

79
4. Diagramme des moments fléchissant a L’ELS :

80
5. Tableau récapitulatif :

N° Moments max en (KN.m)


Mser Mu
Appui (0) 0 0
Travée (0-1) 2.96 4.397
Appui(1) -2.245 -3.336
Travée (1-2) 2.252 3.039
Appui (2) 0 0

V. Calcul de l’armature longitudinale:


1. CALCUL D’ACIERS A ELU:
A. En appuis :
a) Appui 1 :

M2u = -3.336 KN.m

d= h – e-1 = 21 -3 -1 =17cm
ℎ0
Mtu= b x h0 (d - ) x fbu
2

0.05
= 0.07 x 0.05 x (0.17 – )x 12.46
2

=6.323 KN.m

Mtu > M2u

→ La table est surabondante L’axe neutre se trouve dans la table de compression.


→ Le béton tendu étant négligé, calcul en section rectangulaire de largeur b

Mu
μbu =
bd ²  f bu

3.336  10 3
μbu =
0.07  0.17²  12.47

=0.132 pivot A

81
0.104  bu  0.187  A'  0

fbu 12.47
A    1  bd  0.132  0.07  0.17  = 0.605 cm²
s = 348

Choix d’acier 1HA10 :0.785²

 Vérification des contraintes a ELS :


15 15
D = ( b ) × A =(0.17) ×0.785 x 10-4 =0.01682

30 30
E = ( b ) × Ad = (0.07) × 0.785 ×10-4 ×0.17=0.005719

Y=  D  ( D  E) =  0.01682  ( 0.01682  0.005719) = 0.06065


2 2

by³ 0.07  0.06065 3


I= + 15A(d − y)²-15A’(y-d’) ²=  15  0.785  10  4  (0.17  0.06065)²
3 3

=0.192 x 10-4

Mser 2.245  10 3
K= = =116.412
I 0.1925  10 4

σbc=K x y=116.412 x0.06065=7.06 MPa<0.6fcj=13.2MPA

Donc c’est vérifié

B. En travées :
a) Travée (0-1) :
Mu01= 4.379 KNm
h0
Mtu= b x h0 (d - ) x fbu
2

0.05
= 0.07 x 0.05 x (0.17 – ) x 12.46
2

=6.323 KN.m

Mtu> Mu01
Mu
μbu =
bd ²  f bu

4.397  10 3
μbu =
0.33  0.17²  12.47

82
=0.037 < 0.104 donc pivot A

bu  lu  A'  0

Mu 4.397  10 3
A=   0.799cm²
0.93  d   s 0.93  0.17  348

Choix d’acier 1HA12 :1.131cm²

 Vérification des contraintes a ELS :


15 15
D = ( b ) × A =(0.17) ×1.131x 10-4 =0.00514

30 30
E = ( b ) × Ad = (0.07) × 1.131 ×10-4 ×0.17=0.001747

Y=  D  ( D  E) =  0.00514  ( 0.00514  0.001747) = 0.03698


2 2

by³ 0.33  0.03698 3


I= + 15A(d − y)²-15A’(y-d’) ²=  15  1.131  10  4  (0.17  0.03698)²
3 3

=5.8629 x 10-4

Mser 2.96  10 3
K= = =5.0486
I 5.8628  10 4

σbc=K x y=5.0486 x0.03698=0.186 MPa<0.6fcj=13.2MPA

Donc c’est vérifié

b) Travée (1-2) :
Mu01= 3.039 KNm
h0
Mtu= b x h0 (d - ) x fbu
2

0.05
= 0.07 x 0.05 x (0.17 – )x 12.46
2

=6.323 KN.m

Mtu> Mu01
Mu
μbu =
bd ²  f bu

3.039  10 3
μbu =
0.33  0.17²  12.47

83
=0.0043 < 0.104 donc pivot A

bu  lu  A'  0 On n’a pas besoin d’armatures comprimées.

Mu 3.093  10 3
A=   0.552cm²
0.93  d   s 0.93  0.17  348

Choix d’acier 1HA12 :1.131cm²

 Vérification des contraintes a ELS :


15 15
D = ( b ) × A =(0.17) ×1.131x 10-4 =0.00514

30 30
E = ( b ) × Ad = (0.07) × 1.131 ×10-4 ×0.17=0.001747

Y=  D  ( D  E) =  0.00514  ( 0.00514  0.001747) = 0.03698


2 2

by³ 0.33  0.03698 3


I= + 15A(d − y)²-15A’(y-d’) ²=  15  1.131  10  4  (0.17  0.03698)²
3 3

=5.8629 x 10-4

Mser 2.252  10 3
K= = =3.841
I 5.8628  10 4

σbc=K x y=3.841 x0.03698=0.142 MPa<0.6fcj=13.2MPA

Donc c’est vérifié

84
2. Tableau de ferraillage :

N° Choix d’acier Schéma de ferraillage

Travée 0-1 1HA12

Appui 1 1HA10

Travée 1-2 1HA12

VI. CALCUL DES EFFORTS TRANCHANTS:


G=1.916 KN/m

Q=0.833 KN/m

Pu max = 1.35G+1.5Q= 1.35 x 1.916 + 1.5 x 0.833 = 3.836 KN/m

Pu min= 1.35 x G= 2.587 KN/m

85
1. Calcul des efforts tranchants en travées :

A. Travée (0-1) : 0 < X < 3.3𝑚

G=1.916 KN/m

Q=0.833 KN/m

Pu max = 1.35G+1.5Q= 1.35 x 1.916 + 1.5 x 0.833 = 3.836 KN/m

Pu min= 1.35 x G= 2.587 KN/m

a. Effort tranchant isostatique :


Pu max  L01
Vu (x)= Pu max x -
2

3.836  3.3
= 3.836x -
2

Vu (x) = 3.836x − 6.33

X = 1.65 m

V0(0)= -6.33 KN

V(1.65)= 0 KN

V1(3.3) = 6.33 KN

b. Effort tranchant hyperstatique :


X = 1.65 m

V0(0)= -6.33 KN

V(1.65)= 0 KN

V1(3.3) =1.15x 6.33=7.28 KN

86
B. TRAVEE (1-2): 0 < X < 3m

a. Effort tranchant isostatique :


Pu max  L12
Vu (x)= Pu max x -
2

3.836  3
= 3.836x -
2

Vu (x) = 3.836x − 5.754

X = 1. 5 m

V1(0)= -5.754 KN

V(1.65)= 0 KN

V2(3.3) = 5.754 KN

b. Effort tranchant hyperstatique :


X = 1. 5 m

V1(0)=1.15 x ( -5.754)=6.62 KN

V (1.65) = 0 KN

V2 (3.3) = 5.754 KN

87
2. Diagrammes des efforts tranchants :

88
3. Tableau récapitulatif :

N° X(m) V(x) KN

0 -6.33

Travée (0-1)
1.65 0

3.3 7.28

3.3 -6.62

Travée (1-2)
5.4.8 0

6.3 5.754

VIII. CALCUL DES ARMATURES TRANSVERSALES :

1. Vérification de béton du l’âme :

Vu max
u 
b0  d

7.28 103
= = 0.612MPa
0.07  0.17

 
  0.2 f cj
u max Min 

max
 2.93
Min 
 b 
 5MPa  5MPa

 u max 
= 2.93 MPa> u = 0.631 MPa

 La largeur de la l’âme est suffisante

89
A. Espacement :

 h b    min 12;6;7 
t  min  l ; ;  t
 35 10 

t = 6 mm RL : fe : 235 MPa

On a adopté 1 étrier d’acier  6 mm


Soit:

At  n  At
= 2 x 0.283 =0.566 cm²

B. Condition constructive:

St1≤ min (0.9d; 40cm) ; St1≤ min(0.9x17;40cm) ; St1≤min (15.3; 40cm);


St1=13 cm

C. Condition de non fragilité:

At  fe 2  At  f e 0.566  235 2  0.566  235


St2< min ( ; ) =min ( ; ) =min (47.5 ; 62.09)
0 .4  b b0   u 0 .4  7 7  0.612

St2=45cm

D. Condition résistance:

0.9 At  fe 0.9  0.566  235


St3≤  413cm
b  ( u  0.3 ftj  k )s ; 7  (0.612  0.3 1.92 1)1.15

St3=400cm

St=min (St1; St2 et St3) =min (13; 45; 400cm) =13cm

90
2. Répartition des cadres :

A. Travée (0-1) :

L01 =3.3 m

l 3 .3
n= +1 = +1 = 2
2 2

D’après la règle de Caquot pour les espacements on adopte :

a) Appui 0: (2x13) + (2x16) + 17 + (2x20) + (2x25) = 1.75m


b) Appui 1: (2x13) + (2x16) + 17 + (2x20) + (2x25) = 1.75m

19étrilles :

B. Travée (1-2) :

L12 =3m

l 3
n= +1 = +1 = 2
2 2

D’après la règle de Caquot pour les espacements on adopte :

a) Appui 1: (2x13) + (2x16) + (2x20) + 25+27 = 1.50m


b) Appui 2: (2x13) + (2x16) + (2x20) + 25+27 = 1.50m

17étrilles :

91
3. Schéma de ferraillage:

92
chapitre V : Etude d’un panneau de
dalle pleine
I. INTRODUCTION :
Il s’agit d’un panneau de la dalle pleine située au s-sol-1.

II. PRE-DEMENSIONNEMENT :
Une dalle est un élément horizontal, généralement de forme rectangulaire, dont une des
dimensions (l’épaisseur h) est petite par rapport aux 2 autres (les portées l x et ly), on
désigne par lx la plus petite portée.

Si le rapport lx / ly≤ 0,4 la dalle travaille dans un seul sens (x).

Si 0 ,4 ≤ lx / ly ≤ 1 la dalle travaille dans les deux sens (x et y).

Les portées sont définies entre nus intérieurs des poutres ou des voiles porteurs.

93
1. l’épaisseur h :

 lx/35 ≤ h ≤ lx/25
 3.28/35 ≤ h ≤ 3.28/25
 0.09 ≤ h ≤ 0.13
Mais pour des raisons de coupe-feu on va adopter une épaisseur plus élevée
Donc soit :

h= 20 cm

2. Calcul de α:

 lx/Ly = 3.28/4.71 = 0.7


0.4≤α≤ 1 la dalle porte dans les deux sens

III. LES CHARGES ET LES SURCHARGES:


G = 6.5 kN/m2
Q = 5 kN/m²

1. A L’ELU :
Pu= (1.35× G) + (1.5×Q)

Pu= (1.35× 6.5) + (1.5×5) =16.275kN/m²

2. A L’ELS:
Ps=G+Q
Ps=6.5+5=11.5kN/m2

IV. CALCUL DES MOMENTS:


1. A L’ELU :
M0u(x) = µx. Pu. lx2
Pour  =0.7 , le tableau donne :
 x  0.0684
M0u(x) = 0.0684× 16.275 × (3.28)2 = 13.87 kN.m

M0u(y) = µy. M0(x)


Pour  =0.7 , le tableau donne :
 y  0.4320
M0u(y) = 0.4320 × 13.87 = 5.99 kN.m

94
2. Diagramme des moments fléchissant à L’ELU :

3. A L’ELS :
M0(x) = µx. Pu. lx2
Pour  =0.7 , le tableau donne :
 x  0.0743
M0(x) = 0.0743 × 11.5 × (3.28)2 = 10.65 kN.m
M0(y) = µy. M0(x)
Pour  =0.7 , le tableau donne :
 y  0.5817
M0(y) = 0.5817× 10.65 = 6.195 kN.m

95
4. Diagramme des moments fléchissant à L’ELS :

3. Tableau récapitulatif des moments :

N° Moments max en (KN.m)


M0ser M0u
X 10.65 13.875
Y 6.195 5.99

96
V. CALCUL D’ACIERS A ELU DE LA DALLE PLENNE :
e= 0.03 m

d= 0.16 m

fc28 = 22 MPa

1. Suivant x :
M0u(x) = 13.87 kN.m

M0u(x) f c 28
μbu= => f bu  0.85   12.46MPa
bd ²  f bu  b

13.87  10 3
μbu= = 0.043 < 0.104 donc pivot A
1  0.16²  12.46

bu  lu  A'  0

M0u(x) 13.87  10 3
A=   2.678cm² / ml
0.93  d   s 0.93  0.16  348

Choix d’acier 4HA10 :3.142cm²/ml

 Vérification des contraintes a ELS :


M0(x) = 10.65 kN.m
15 15
D = ( b ) × A =( 1 ) ×3.142 10-4 =0.004713

30 30
E = ( b ) × Ad = ( 1 ) × 3.142 ×10-4 ×0.16=0.00150816

Y=  D  ( D  E) =  0.004713  ( 0.004713  0.00150816 ) =0.0344


2 2

by³ 1  0.0344 3
I= + 15A(d − y)²-15A’(y-d’) ²=  15  3.142  10  4  (0.16  0.0344)²
3 3

=0.87918×10-4

Mser 10.65  10 3
K= = =121.136
I 0.87918 × 10 -4
σbc=K x y= 121.136x0.0344 =4.167 MPa<0.6fcj=13.2MPA

97
Donc c’est vérifié

2. Suivant y :

M0u(y) = 5.99 kN.m

M0u(y) f c 28
μbu= => f bu  0.85   12.46MPa
bd ²  f bu  b

5.99  10 3
μbu= = 0.018 < 0.104 donc pivot A
1  0.16²  12.46

bu  lu  A'  0

M0u(y) 5.99  10 3
A=   1.156cm² / ml
0.93  d   s 0.93  0.16  348

Choix d’acier 3HA10 :2.356cm²/ml

 Vérification des contraintes a ELS :

M0(y) = 6.195 kN.m


15 15
D = ( b ) × A =( 1 ) ×2.356 10-4 =0.00354

30 30
E = ( b ) × Ad = ( 1 ) × 2.356 ×10-4 ×0.16=0.0011328

Y=  D  ( D  E) =  0.00354  ( 0.00354  0.0011328 ) =0.0303


2 2

1  0.03033
I=
by³
+ 15A(d − y)²-15A’(y-d’) ²=  15  2.356  10 4  (0.16  0.0303)²
3 3
=0.68822×10-4

Mser 6.195  10 3
K= = =90.014
I 0.68822 × 10 -4
σbc=K x y= 90.014x0.0303 =2.727 MPa<0.6ftj=13.2MPA

Donc c’est vérifié

98
VI. Vérification de l’effort tranchant :

Vu fc28
𝛕u= b×d ≤ 0.07 × γb

Pu×Lx 1
Vu (x) = ×
2 1+α/2

16.275×3.28 1
= ×
2 1+0.7/2

Vu (x) = 19.77kN/ml
Pu×Lx 16.275×3.28
Vu (y) = =
3 3

Vu (y) =17.794 KN/ml

Vu (x)> Vu (y) ⇒ Donc on prend Vu (x) pour la vérification.

1. Vérification :

Vu fc28
𝛕u= b0×d ≤ 0.07 × γb

fc28 22
0.07 × = 0.07 × 1.5 = 1.02 MPa
γb

Vu 19.77 10−³
𝛕u= b0×d = = 0.123 MPa
1×0.16

fc28
𝛕u< 0.07 × γb

Pas d’acier transversal.

2. Les espacements:
A. Disposition constructives :

•Diamètre des armatures


h0 200
ϕ ≤ 10= 10 = 20 mm

Soit ϕ10

B. Calcul de l’espacement :
Pour la fissuration peu préjudiciable :

99
a) Suivant x :

St  min 3h0 = 60cm

33cm

st(x) ≤33cm

100
 4HA10/ml St   25cm
4
b) Suivant y :

St  min 4h0 = 80cm

45cm

st(y) ≤45cm

 3HA10/ml

100
 St   33cm
3
3. Tableau récapitulatif :

N° Choix d’acier section d’acier St (m)

4HA10 3.142 25
X

3HA10 2.356 33
Y

100
4. Schéma de ferraillage :

101
chapitre VIII :
Etude d’une semelle isolée
I. INTRODUCTION :
Nous avons étudie la semelle S24 située sous notre poteau étudie P38 :

Vu l’importance du sol (σsol = 0.3 MPa) qui est assez élevée, on va étudier deux
variantes de semelles isolées :

Une semelle posée sur le gros béton et une semelle isolée posée directement sur le sol.

Une comparaison économique sera faite entre ces deux variante pour choisir la plus
économique qui sera la suite retenue.

102
II. SEMELLE ISOLEE SOUS LE POTEAU P38 :

D’parer le tableau de descente charge les efforts au niveau du poteau P38 sont :

NU = 1532.19 kN

Nser = 1101.40kN

PPot = 0.35 × 0.4 × 25 × 3 = 10.5 kN

D’ ou les efforts transmis à la semelle sont :

Pser = Nser + PPot = 1101.40 + 10.5 = 1111.9kN

Pu = Nu + 1.35 × PPot = 1532.19 + 1.35 × 10.5 = 1546.37kN

1. Semelle sur gros béton :

A. Dimensionnement de semelle sur gros béton :

a Pser 0.35 1111.9 × 10−3


A≥√ × ; A≥√ × = 1.27 m
b σGB 0.4 0.6

b Pser 0.4 1111.9 × 10−3


B≥√ × ; B≥√ × = 1.45 m
a σGB 0.35 0.6

On prend A= 𝟏. 𝟑𝐦

B= 𝟏. 𝟓𝐦

B−b
≤ da etdb ≤ A − a
4
0.275 ≤ da etdb ≤ 0.95m

da = 0.29

db = da + 1cm = 0.29 + 0.01 = 0.3m

h = db + c + 1cm = 0.3 + 0.05 + 0.01 = 0.36m

On prend h = 0.4m

103
db = h − c − 1cm = 0.4 − 0.05 − 0.01 = 0.34m

da = db − 1cm = 0.34 − 0.01 = 0.33m

A. Dimension de GB :
P ′ ser = Pser + Psemelle

P ′ ser = 1111.9 + (1.3 × 1.5 × 0.4 × 25) = 1111.9 + 19.5 = 1131.4 KN

A P ′ ser 1.3 1131.4 × 10−3


A′ ≥ √ × =√ × = 1.807 m
B σsol 1.5 0.3

B P ′ ser 1.5 1131.4 × 10−3


B′ ≥ √ × =√ × = 2.08 m
A σsol 1.3 0.3

On prend A′ = 𝟏. 𝟗 𝐦

B′ = 𝟐. 𝟏𝐦

B. Estimation de prix :
On estime le prix de 1m3 de béton à 400 DT et de 150 DT le prix de 1m3 de gros béton

Vsemelle=A x B x h = 1.3 x 1.5 x 0.4 = 0.78m3


Prix s= V semelle x prix de m 3 = 0.78x400=312 DT
VGB= A’ × B’ x H=1.9 x 2.1 x 1 = 3.99m3
Prix GB= VGB x prix de m 3 = 3.99 x 150 = 598 DT
Prixtot= 910.5 DT

2. Semelle posée sur le sol :

A. Dimensionnement de semelle posée sur le sol :

a Pser 0.35 1111.9 × 10−3


A≥√ × ; A≥√ × = 1.8
b σsol 0.4 0.3

b Pser 0.4 1111.9 × 10−3


B≥√ × ; B≥√ × = 2.1m
a σsol 0.35 0.3

104
On prend A= 𝟏. 𝟗𝐦

B= 𝟐. 𝟏 𝐦

B−b
≤ da etdb ≤ A − a
4
0.425 ≤ da etdb ≤ 1.55 m

da = 0.45m

db = da + 1cm = 0.45 + 0.01 = 0.46m

h = db + c + 1cm = 0.46 + 0.05 + 0.01 = 0.52m

On prend h = 0.55m

𝐁 ′ = 𝟐. 𝟐 𝐦

db = h − c − 1cm = 0.55 − 0.05 − 0.01 = 0.49m

da = db − 1cm = 0.49 − 0.01 = 0.48m

B. Estimation de prix :

Semelle reposée sur le sol

V semelles = A x B x h =1.9 x 2.1x0.55 = 2.1945 m3

Prix s = V semelle x prix de m 3=2.1945x400 = 877.8 DT

3. Comparaison entre semelle sur gros béton et sur le sol :

 Prix de la semelle posée sur le GB = 910.5DT > Prix de semelle posée sur le sol =
877.8 DT
 On va adopter la solution de semelle posée directement sur le sol

105
VI. Ferraillage de semelle posée sur le sol :

PU (A − a) 1546.37 . 10.3 × (1.9 − 0.35)


Aa = = = 17.936 cm2
8 × da × fed 8 × 0.48 × 348

PU (B − b) 1546.37 . 10.3 × (2.1 − 0.4)


Ab = = = 19.27cm2
8 × db × fed 8 × 0.49 × 348

 Choix d’acier :

Aa = 17.936 cm2 ⇒16 HA12⇒18.096 cm2

Ab = 19.27 cm2 ⇒13 HA14⇒20.007cm2

1. Longueur de scellement :
ftj = 0.06 × fcj + 0.6 = 0.06 × 22 + 0.6 = 1.92MPa

∅a fe
lsa = ×
4 τs

τs = 0.6 × (Ψ)2 × ftj = 0.6 × (1.5)2 × 1.92 = 2.59MPa( Ψ =1.5 HA )

1.2 400 B
lsa = × = 46.33 cm < = 57.5 cm
4 2.59 4
⇒ Toutes les barres doivent être prolongées aux extrémités et peuvent ou non
comporter des crochets.

Dont notre cas les barres comporter des crochets.

h > 𝑠𝑢𝑝{12 × ∅ + 6cm ; 15cm}

h > 𝑠𝑢𝑝{12 × 1.2 + 6cm ; 15cm}

h > 𝑠𝑢𝑝{20.4cm ; 15cm}

h > 20.4𝑐𝑚

h = 55 cm >> 25.2cmlalargeurdesellementestsuffissante

2. Tableau récapitulatif :
N° Section d’acier (cm²)
Choix d’acier ST
Y Aa =16 HA12⇒18.096 cm2 13
X Ab =13 HA14⇒20.007cm2 14

106
3. Schéma de ferraillage :

107
partie IV. Calcul automatique

108
chapitre I : Présentation de
logiciel
I. Introduction :
Notre projet était une excellente occasion pour manipuler et maîtriser un logiciel de
calcul comme ARCHE14.1 E.

Vu que notre projet est un peu grand alors on a décidé de ne pas faire la totalité du
projet mais juste un joint, le joint A

II. Présentation de logiciel ARCHE 14.1 E :


ARCHE14.1 E, c’est un logiciel de calcul des bâtiments en béton armé. A partir d'un
modèle 3D de bâtiment composé de dalles, poutres, poteaux, voiles et fondations,
ARCHE analyse la stabilité globale de l'ouvrage et produit automatiquement tous les
plans de ferraillage,

ARCHE14.1E c’est un programme de simulation de bâtiment qui permet de mener


rapidement et en toute rigueur les calculs de descente de charges, en respectant les
méthodes usuelles de la profession et il se distingue par ses innovations tel que :

 Pré dimensionnement
 Calcul de descente de charges et de contreventement avec des modèles
mixant méthodes traditionnelles et modélisations numériques sophistiquées.
 Générateur 3D.
 Production automatique des notes de calcul, métrées et estimatives.

I. Calcul automatique du joint A


1. Les étapes du calcul
On a introduit un seul joint dans le logiciel ARCHE (joint A)
Les étapes suivies dans le calcul de ce joint sont :
 Préparation des calques nécessaires sur le logiciel AUTO – CAD. ces calques sont :
 Calque axes
 Calque poteau (implanté et non implanté)
 Calque poutres
 Calque voile
 Calque de la limite de l’étage et des balcons

 Lancement du logiciel ARCHE14.1 E


 Importation du fichier DXF ‘’joint A’’ par la commande ‘’ importer’’ DXF

109
Remarque : il faut bien spécifier l’unité de distance.

 La saisie des différents éléments de l’ossature du joint A


Ces éléments sont :
 Poteaux
 Poutres
 raidisseurs
 Dalles (il faut changer le sens des nervures)

 La saisie des charges sur les dalles

Les charges permanentes:

 Charges surfaciques sur les dalles


 Charges linéaires sur les poutres et les raidisseurs Les charges
d’exploitations :
 Charges surfaciques sur les dalles

 La saisie des autres étages


Cette opération est faite par la simple commande ‘’copier ‘’ qui copie l’étage saisie dans
les autres étages crées

 Faire les rectifications nécessaires pour chaque étage


 Lancement du calcul de la structure entière
 Vérification des erreurs et des avertissements
 Lancement du calcul des éléments en béton armé
 La saisie des hypothèses de calcul du béton et aciers
On peut citer parmi ces hypothèses :
fc28 ,fe, Condition de fissuration, Enrobage, σsol …

 personnalisation des paramètres de ferraillage

 Exploitation des résultats.

110
chapitre II : Comparaison
entre le calcul manuel et
automatique
I. Les Résultats obtenues par le calcul automatique :
Les tableaux suivants représentent la comparaison entre les résultats du calcul manuel
et le calcul automatique des éléments suivant :

1. Tableaux de comparaison de la poutre B7:

A. Tableaux des Moments fléchissant & Sections d’acier:

Moments fléchissant (KN.m) Sections d’acier (cm²)


N° Calcul Calcul pourcentage Calcul Calcul pourcentage
Manuel Automatique d'écart Manuel Automatique d'écart
% %
Travée
(0-1) 33.93 35 3 2.912 3.1 6

Appui 1 -43.38 -36 20 3.402 1.59 53

Travée
(1-2) 31.09 36 13 2.668 3.12 14

Appui 2 -33.28 -34 2 2.855 1.59 44

Travée
(2-3) 20.58 35 41 1.766 3.01 41

Appui 3 -25.5 -11.4 55 2.189 1.41 35


Travée
(3-4) -7.34 11 33 0.629 0.91 30

Appui 4 -118.67 -97 18 11.63 6.6 43


Travée
(4-5) 112.27 126 11 10.83 12.35 12

111
B. Tableaux des efforts tranchants :

Efforts tranchants (KN)


Travée Calcul Calcul pourcentage d'écart
N° Manuel Automatique %

-53.76 -46 14
Travée (0-1)
0 0 0
77.84 76 2
-75.49 -75 1
Travée (1-2) 0 0 0
71.7 75 5
-63.67 -72 13
Travée (2-3)
0 0 0
60.27 57 5
-34.47 -38 10
Travée (3-4) 0 0 0
81.37 94 15
-139.65 -136 3
Travée (4-5)
0 0 0
97.79 96 2

C. Conclusion :
 On remarque qu’il ya un écart entre les résultats du calcul manuel et automatique
qui peut être dû aux différences entre les méthodes de calcul adoptées,
 Mais cet écart reste acceptable

112
2. Tableaux de comparaison du panneau de dalle:

A. Tableaux des Moments fléchissant:

Moments fléchissant U (KN.m) Moments fléchissant Ser


N° (KN.m)
Calcul Calcul pourcentage Calcul Calcul pourcentage
Manuel Automatique d'écart Manuel Automatique d'écart
% %

X 13.87 11.5 17 10.65 8.7 18

Y 5.99 4 33 6.195 4.5 27

B. Tableaux des Sections d’acier:

Sections d’acier (cm²/ml)


N° Calcul Calcul pourcentage d'écart
Manuel Automatique %

X 2.678 1.62 39

Y 1.156 1.2 4

C. Conclusion :

La différence entres les résultats est sûrement dû aux choix des hypothèses :

 car nous avons considéré que ce panneau de dalle est isostatique


 par contre le logiciel la choisie comme une dalle continue donc hyperstatique

Ce qui explique naturellement le décalage de pourcentage entre les résultats trouvés.

113
3. Tableaux de comparaison des poteaux P38:

A. Tableaux des Efforts normale N & Sections d’acier:

Efforts normale N (KN) Sections d’acier (cm²)


N° Calcul Calcul pourcentage Calcul Calcul pourcentage
Manuel Automatique d'écart Manuel Automatique d'écart
% %
5ème étage
121 95 21 4 4 0

4ème étage
274 242 13 4 4 0
3ème étage
428 399 9 4 4 0
2ème étage
581 536 8 4.4 4.4 0
1er étage
735 684 7 4.8 4.8 0

RDC 846 799 6 6 6 0


Sous-sol 1
975 961 2 6 6 0
Sous-sol 2
1101 1117 2 6 6 0

B. Conclusion :
 La différence entres les résultats dans l’effort tranchant est sûrement dû aux
différences entre les méthodes de calcul adoptées mais l’écart reste
Acceptable < 21%
 Mais par contre dans la section d’acier le pourcentage est totalement nul par ce
que on a choisie la même section d’acier A = Amin

114
4. Tableaux de comparaison de la semelle S:

A. Tableaux des Efforts normale N :

Effort normale N (KN)


Etat limite Calcul Calcul pourcentage d'écart
Manuel Automatique %
ELU
1546.37 1570 2

ELS
1111.9 1127 2

B. Tableaux des Sections d’acier:

Sections d’acier (cm²)


Acier Calcul Calcul pourcentage d'écart
N° Manuel Automatique %

Aa 17.936 18.5 3

Ab 19.27 20.29 5

C. Conclusion :
 On remarque qu’il ya un écart entre les résultats du calcul manuel et automatique
qui peut être dû aux différences entre les méthodes de calcul adoptées,
 Mais cet écart reste acceptable < 5%

115
partie V. Eclairage artificiel

116
ECLAIRAGE
I. INTRODUCTION :
L’ouvrage objet l’étude de l’éclairage d’un appartement situé au 5emme étage composée de 4
bureaux un WC, Hall d’accueil, hall avec un Hsp = 2.85 m

II. METHODOLOGIE DE CALCUL :


En premier lieu, on détermine l’indice de local :

a.b
i
(a  b).H u

Puis en calcul le flux lumineux :

E.S .d
F 
U

Le flux lumineux correspond au débit de la lumière émit par la source lumineuse. Le flux
lumineux est exprimé par lumens (Im)

Avec :

E : Eclairage, il est exprimé en lux (Ix)

S : Surface du local

D : Facteur dépréciation

Avec l’usage les luminaires perdent un peut de leurs performances. En plus le dépôt de
poussière contribue à l’affaiblissement de flux lumineux émis. Pour en tenir compte on
adopte un coefficient d varient généralement entre 1,1et 1,5.

U : Facture d’utilisation déterminé à partir du tableau (Tab. FACTEUR D’UTILISATION)

117
III. HYPOTHESES DE CALCUL :
Pour déterminer U, on adopte l’hypothèse de calcul suivante :

 Teinte du plafond clair


 Eclairage mixte
 Indice de réflexion 70%
 Paroi claire 50%
 Hauteur sous plafond H sp  2.85m

 Hauteur du plan de travail H t  1m

 Hauteur de suspension H s  0

 Facteur de dépréciation d= 1.1


Niveau d’éclairement minimal recommandé en lx (source AFE)

Locaux Eclairement recommandé (en lx)

Hall central 200


Bureau et administration 400
Chambre à coucher :
Lit et miroir, table, fauteuil de lecture 300
Salle de bain, cabinets de toilette
Miroir (sur le visage) 300
Cuisine 500
Salle à manger 300
Table de lecture 300
Vestiaire, toilette, lavabos 100
Couloirs, dégagements, ascenseurs 150
Escaliers 200
Eclairement général 300

118
L’étude sera faite pour un appartement situé au 5emme étage composée de 4 bureaux un WC,
Hall d’accueil, hall avec un Hsp = 2.85 m H u  H sp  ( H s  H t ) 2,85 -1 = 1,85m

a.b
i 
( a  b).H u

On détermine U à partir du tableau (Tab. FACTEUR D’UTILISATION)

ESd
F
U

Avec :

d = 1,1

On prend une gamme de luminaires de 5000 Im.

F
Nombre de luminaires : n 
5000

IV. CALCUL:
1. Bureaux 1 :
a = 3.25m

b = 3m

S= a x b = 9.75 m
2

E = 400 Lx

a.b 9.75
i   0.84
( a  b)  H u (3.25  3) 1.85

U = 0.26 D’après l’abaque. (Voir annexe).

E.S .d 400  9.75  1,1


F   16500lm
U 0.26

119
Nombre de luminaires :

16500
n  3.3  4.
5000

2. Bureaux 2 :
a = 3.10m

b = 4.30m

S= a x b = 13.33 m
2

E = 400 Lx

a.b 13.33
i   0.97
( a  b)  H u (3.10  4.3)  1.85

U = 0.30 D’après l’abaque. (Voir annexe).

E.S .d 400  13.33  1,1


F   19550lm
U 0.30

Nombre de luminaires :

19550
n  3.9  4.
5000

3. Bureaux 3 :
a = 3.10m

b = 4.40m

S= a x b = 13.64 m
2

E = 400 Lx

120
a.b 13.64
i   0.98
( a  b)  H u (3.10  4.4)  1.85

U = 0.30 D’après l’abaque. (Voir annexe).

E.S .d 400  13.64  1,1


F   20005lm
U 0.30

Nombre de luminaires :

20005
n  4.
5000

4. Bureaux 4 :
a = 3.45m

b = 3.10m

S= a x b = 10.69 m
2

E = 400 Lx

a.b 10.69
i   088
( a  b)  H u (3.45  3.1)  1.85

U = 0.26 D’après l’abaque. (Voir annexe).

E.S .d 400  10.69  1,1


F   18090lm
U 0.26

Nombre de luminaires :

18090
n  3.61  4.
5000

5. WC :
a = 2.30m

121
b = 1.70m

S= a x b = 3.91 m
2

E = 100 Lx

a.b 3.91
i   0.52
( a  b).H u (2.30  1.7)  1.85

U = 0.21 D’après l’abaque. (Voir annexe).

E.S .d 100  3.91 1,1


F   2048.1lm
U 0.21

Nombre de luminaires :

2048.1
n  0.40  1.
5000

6. Hall:
a = 3.25m

b = 3.1m

S= a x b = 10.07 m
2

E = 200 Lx

10.07
i 
a.b  0.88
( a  b).H u (3.25  3.1)  1.85

U = 0.26 D’après l’abaque. (Voir annexe).

E.S .d 200  10.07  1,1


F   8520.76lm
U 0.26

Nombre de luminaires :

122
8520.76
n  1.7  2.
5000

7. Hall d’accueil:
a = 4.95m

b = 3m

S= a x b = 14.85 m
2

E = 200 Lx

a.b 14.85
i  1.07
( a  b).H u (4.95  3)  1.85

U = 0.30 D’après l’abaque. (Voir annexe).

E.S .d 200  14.85  1,1


F   10890lm
U 0.30

Nombre de luminaires :

10890
n  2.17  3.
5000

123
V. Tableau récapitulatif :

Facture Nombre de
N° Surface :S Eclairage :E d’utilisation U luminaires n
Bureaux 1 : 9.77 400 0.26 4

Bureaux 2 : 13.33 400 0.30 4

Bureaux 3 : 13.64 400 0.30 4

Bureaux 4 : 10.69 400 0.26 4

Hall d’accueil 14.85 200 0.30 3

hall 10.07 200 0.26 2

WC 3.91 100 0.21 1

124
partie V. Etude frigorifique d’une
chambre froide

125
Etude frigorifique d’une chambre
froide
I. Objet :
L’ouvrage objet l’étude d‘une chambre froide positive pour conservation des poissons

II. Objectif :
Détermination de la puissance frigorifique de l’évaporateur dans la chambre froide

126
III. Description :
 Hauteur sous plafond : 3.20 m ; Largeur : 1.99 m ; Longueur : 3.70 m
 L’approvisionnement se fait deux fois par semaine (mardi, vendredi)
 La température de réfrigération se situe entre 2° et 0°C donc la chambre froide doit
assurer une température de max 2 °C
 On considère une température ambiante extérieure de 38 °C (cas été)
 Sans précision propre au projet, on peut évaluer la présence humaine journalière
dans les chambres froides à 15 occupations de 1,5 minute maximum, soit
22,5 minutes.
 Le travail est de type lourd
 Il ya pas d’apport particulier par rayonnement ni par ventilation supplémentaire à
prévoir
 Les apports par renouvèlement d’aire ainsi que par dégivrage seront calculés de
manier forfaitaire.
IV. Le bilan frigorifique

Établir un bilan frigorifique, c'est faire l'inventaire des quantités de chaleur à extraire de
l'intérieur d'une chambre froide, pour maintenir constante la température à coeur des
produits. Les apports de chaleur se font par :

 la conduction au travers des parois : Q1,


 l'introduction de produits à température ambiante extérieure dans le cas de produits
cuisinés sur place (ce qui est le cas de certains commerçants): Q2. Dans le cas de la
distribution, cette chaleur Q2 est minime
 la respiration des fruits et légumes Q3,
 le renouvellement d'air : Q4,
 l'activité des travailleurs : Q5,
 le système d'éclairage : Q6,
 la ventilation mécanique : Q7.

Ces quantités de chaleur sont calculées sur 24 h.

La puissance frigorifique de l'évaporateur est la somme des différentes quantités de


chaleur dont il est question ci-dessus divisée par 24 h majorée par un coefficient de 24/20
pour les chambres froides négatives et de 24/16 pour les chambres froides positives.

Le coefficient de majoration permet donc à la machine de s'arrêter de temps en temps; ce


qui est indispensable, notamment pour le dégivrage.

P = Q1 + Q2 + Q3 + Q4 + Q5 + Q6 +Q7 [kWh] / 16 (ou 20) [h],

Pour un bilan calculé sur 24 h.

127
1. Quantité de chaleur journalière passant par conduction au travers
des parois : Q1

Q1 = [ (S x k x t)] x 24 h / 1 000

Où :

 Q1 = quantité de chaleur journalière passant par conduction au travers des parois


(kWh).
 S = surfaces extérieures totales (parois verticales + plafond et sol) (m²).
 Up = coefficient de transmission thermique des parois en W/m².K.
 t = différence entre la température extérieure et la température de stockage (U). Si
la température ambiante extérieure n'est pas connue, on considère une température
de 25 °C

AN :

S = [(3.7 x 1.99) + (3.7 x 3.2) + (1.99 x 3.2)] x 2 = 51.142 m²

Up = 0.35 w/m²°C

t = 36 °C

Q1 = (51.142x 0.35 x 36) x 24 h / 1 000 = 15.46 Kwh

2. Quantité de chaleur journalière par introduction de


marchandises à température ambiante extérieure : Q2

En froid positif : Q2 = P1 x Cs x t / 1 000

Où :

 Q2 = quantité de chaleur par introduction de marchandises à température ambiante


extérieure (en kWh).
 P1 = poids des denrées lors d'une nouvelle livraison (kg).
 Cs = chaleur spécifique des denrées (Wh/kgK).
 t = différence entre la température à l'arrivée des denrées et leur température de
stockage (K).

AN :

128
P1 = 150 x 3jours = 450 kg

Cs = 1.04 Wh/kg°C

t = 38 °C Q2 = 450 x 1.04 x 34 / 1000 = 16.84 Kwh

3. Quantité de chaleur journalière produite par la respiration des


denrées alimentaires Q3

Les denrées alimentaires sont des organismes vivants qui respirent. Ils dégagent donc de la
chaleur. On considère une chaleur dégagée moyenne de 1,4 Wh/kg/24 heures.

Q3 = P x 1,4 / 1 000

Où :

 Q3 = quantité de chaleur journalière produite par la respiration des fruits et légumes


(kWh).
 P = poids des denrées de la chambre froide (kg).

AN :

Q3 = 450 x 1,4 / 1 000 =0.63Kwh

4. Quantité de chaleur journalière par renouvellement d'air : Q4

Il s'agit de la chaleur provenant des entrées d'air par infiltration et par ouverture de la
porte.

Q4 = V x hx x n / 1 000

Où :

 Q4 = Quantité de chaleur journalière par renouvellement d'air (kWh).


 V = volume de la chambre froide (en m3).
 h = différence d'enthalpie entre l'ambiance dans la chambre froide et l'ambiance
extérieure (Wh/kg).
 = densité de l'air = 1,2 kg/m³.
 n = nombre de renouvellements de l'air sur 24 h.

AN :

129
V = 3.2 x 3.7 x 1.99 = 23.56 m3

hx = 32.9 (voir annexe tableau 1)

n = 18 (voir annexe tableau 2)

Q4 = 23.56 x 32.9 x 18 /1000 = 13.95 Kwh

5. Quantité de chaleur journalière dégagée par le personnel


travaillant dans la chambre froide : Q5

Q5 = q x t x n / 1 000

Où :

 Q5 = quantité de chaleur journalière dégagée par le personnel travaillant dans la


chambre froide (kWh).
 q = chaleur dégagée par personne et par heure (en Wh/h = W).
 t = durée de la présence dans la chambre froide (h).
 n = nombre de personnes dans la chambre froide.

AN :

q = 372 w (travail de type lourd voir annexe tableau 3)

t = 0.38 h (22.5 min)

n=1

Q5 = 372 x 0.38 x 1 /1000 = 0.141Kwh

6. Quantité de chaleur journalière dégagée par l'éclairage : Q6

Le niveau d'éclairement moyen à atteindre dans les lieux de stockage est de 125 à 250 lux.

Les fabricants prévoient, en général, une puissance de 10 W/m².

Q6 = 10 x t x S / 1 000 (kWh)

Où :

 Q6 = quantité de chaleur journalière dégagée par l'éclairage (kWh).


 t = durée de la présence humaine dans la chambre froide (h).

130
 S = surface intérieure de la chambre froide (m²).

AN :

t = 0.38 h (22.5 min)

S = (3.7 x 1.99) x 2 = 7.363 m²

Q6 = 10 x 0.38 x 7.363/1000 = 0.027 Kwh

7. Quantité de chaleur journalière dégagée par les ventilateurs


de l'évaporateur : Q7

On tient compte d'une puissance de 30 W/m² de chambre froide.

Q7 = 30 x S x 24 h / 1 000

Où :

Q7 = quantité de chaleur journalière dégagée par les ventilateurs de l'évaporateur (kWh).

AN :

S= 51.142 m²

Q7 = 30 x 7.363 x 24 h / 1 000 = 5.30Kwh

P = Q1 + Q2 + Q3 + Q4 + Q5 + Q6 +Q7 / 16

= 15.46 + 16.84 + 0.63 + 13.95 + 0.141 + 0.027 + 5.30/ 16 = 3.27Kwh

131
Exemple d’évaporateur qu’on peut utiliser :

132
partie VI. Conclusion

133
Conclusion

Durant toute la période du notre étude du projet, l’occasion était


favorable pour améliorer nos connaissances concernant le domaine du
génie civil.

En outre, c’est aussi une occasion excellente qui nous a aidés à


développer nos informations et à tester nos capacités dans un milieu
professionnel dont il pourra également déterminer le degré de difficulté
des taches à réaliser.

Nous avons eu l’occasion d’étudier un projet réel et d’appliquer


les bases du calcul du béton armé, ainsi nous avons pu améliorer nos
connaissances en certains outils informatiques qui sont
indispensables pour le technicien supérieur en génie civil (AUTO
CAD, ARCHE, WORLD).

134

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