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ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Présenté par :
Thème:
Abstract:
This work is to simulate the operation of thedeethaniseur and debuthaniseur, and optimize the
operating parameters for the purpose of not having disruptions that may occur before the
stabilization of the train.
Were first tested in a thermodynamic model compared to the design and then compare it to the
real case (current) and then proceeding to the optimization of parameters for a gain in production
and energy savings.
:ملخص
و تحسين معايير التشغيل لغرض القضاء على االضطرابات التي قد,هذا العمل هو محاكاة سير جهاز الفصل
.تحدث قبل تحقيق االستقرار في القطار
و من,جرى اختبار في نموذج الديناميكا الحرارية بالمقارنة مع الحالة المرجعية و قارن بعد ذلك إلى حالة واقعية
. ثم االنتقال إلى االستفادة المثلى من المعايير من اجل تحقيق مكاسب في اإلنتاج مع اقتصاد في الطاقة
. بنزين و برنامج هايسيس, غاز البترول المميع, أعمدة الفصل لإليثان و البوتان, تحسين: الكلمات المفتاحية
SOMMAIRE
Introduction général……………………………….………………………... 1
I-1-Introduction……………………...……………..…………………....….. 2
I-2-Origines du gaz naturel.………………………………………………… 2
I-3-Types des gaz naturels…………………….……..…….……………….. 2
I-4-Caractéristiques du gaz naturel………………………………….…........ 3
I-5-Gaz naturel dans le monde.……………...……...…………………..…... 5
I-6-Le gaz naturel en Algérie.………………………………………...…….. 6
I-7-Introduction de GPL…….……………………………………................. 8
I-8-Production mondiale de GPL…...…………………………………......... 8
I-9-Production nationale de GPL…………………….………....................... 9
I-10-Exportation de GPL………………………………………….......……. 10
I-11-Utilisation de GPL………………………………...…………............... 10
I-12-Caractéristiques générales des GPL…….. ………………...………….. 11
I-13-Stockage et distribution des GPL…………..………………….............. 13
I-14-Le bilan écologique de GPL.……………………................................... 14
II-1-Situation géographique..………….…………….…..…………….......... 15
II-2-Développement de la région………………...…………………………. 17
II-3-Les division de Haoud Berkaoui……………...……….………………. 18
IV-1-Généralités ………………………………………….…....……........... 26
IV-2-Description d’une colonne de rectification……..………...……........... 27
IV-3-Classification des colonnes …………………….…………………… 28
IV-4-Bilan matière et thermique de la colonne…………………………. 31
IV-5-Calcul de la pression ………………………..….….………..………. 34
IV-6-Calcul de la température ……………………………………………. 35
IV-7-Calcul De La volatilité relative.………………………..……...……… 36
IV-8-Calcul de taux de vaporisation de La charge…………..……............. 36
IV-9-Calcul de reflux minimal………………………………...................... 36
IV-10-Calcul de reflux optimal de gilliland………………..…...................... 37
IV11Calcul du nombre de plateaux …………………………..….............. 37
Les coûts techniques de production, de traitement et surtout de transport du gaz naturel restent
toutefois élevés et représentent un handicap, cette difficulté est d’autant plus réelle que la part des
réserves de gaz naturel situées en mer ou dans des zones difficiles (arctique, Sibérie) tend à
augmenter.
Dans ces conditions, les progrès techniques permettent de réduire ces coûts, et devraient jouer
dans l’avenir un rôle majeur dans le développement du commerce international de gaz naturel. le
gaz naturel à sa sortie des puits n’est pas directement utilisable avant qu’il ne soit traité et
débarrassé de ses constituants indésirables.
Le traitement du gaz naturel consiste à séparer au moins partiellement certains des constituants
présents a la sortie des puits tel que l’eau, les gaz acides et les hydrocarbures lourds, la répartition
de ces traitements entre les lieux de production et de livraison résulte de considérations
économiques. Il est généralement préférable de ne réaliser sur le site de production que les seuls
traitements qui rendent le gaz transportable.
Le rôle essentiel de l’unité de traitement est de séparer la partie liquide (condensât +GPL+eau) de
la partie gazeuse (gaz humide) en première étape, et de le traiter séparément, en deuxième étape,
en vue de produire du condensât, du GPL et du gaz sec conformes à certaines spécifications.
Celles-ci doivent être respectées dans le but de faciliter le transport et le stockage, d’une part, et
la commercialisation de ces produits en tant que produits finis ou semi–finis d’autre part.
Une bonne gestion industrielle de l’énergie dépend de l’optimisation de son utilisation lors la
production, la consommation et le transport.
Dans le trio premier chapitres, nous présenterons respectivement un aperçu général relatif
au gaz naturel, présentation de la région de Berkaoui, description de l’E.T.G de Guellala
et des généralités sur le G.P.L. Ensuite, nous donnerons en quatrième chapitre quelques
notions de base de la partie théorique de rectification de G.P.L.
Le cinquième chapitre, décrit la partie des calculs et simulation employées à l’E.T.G de
Guellala.
En fin, nous résumons l’essentiel de notre travail dans une conclusion générale.
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Chapitre I : GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
I.1.Introduction:
Le gaz naturel se trouve sous pression dans les roches poreuses du sous sol ou
on le trouve en solution avec du pétrole brut ou du condensât.
Depuis sa découverte il été utilisé comme fuel ou à usage domestique, alors que
maintenant il joue un rôle énergétique croissant. [1]
Un gaz bactérien:
Le mode bactérien est dû à l’action de bactéries sur les débris organiques qui
s’accumulent dans les sédiments, le gaz ainsi formé est appelé gaz bactérien ou
biochimique.
Un gaz thermique:
Un gaz inorganique:
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Chapitre I : GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
Gaz sec: Ne formant pas de phase liquide dans les conditions de production,
le gaz est concentré en méthane et contient très peu d’hydrocarbures lourds.
Gaz humide: Formant une phase liquide en cours de production dans les
conditions de surface, il est moins concentré en méthane.
Gaz associé: Coexistant dans le réservoir avec une phase « huile » (gisement
de pétrole). Le gaz associé comprend le gaz de couverture (phase gazeuse
présente dans le réservoir) et les gaz dissous.
a) la masse volumique:
C’est la masse de l’unité de volume du gaz exprimé en Kg / m3, elle est fonction de
la température et de la pression, en dehors des conditions spécifiées on se réfère à des
conditions dites normales ou standards :
b) Volume massique:
Représente le volume occupé par unité de masse de gaz, il est donc l’inverse de la
masse volumique et s’exprime en m3 / Kg.
c) La densité:
Elle est définie pour un gaz comme étant le rapport de sa masse volumique à
celle de l’air dans des conditions bien déterminées de température et de pression,
comme elle peut être obtenue à partir de sa masse moléculaire que l’on peut définir à
partir de sa composition chimique en utilisant la relation :
3
Chapitre I : GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
d) Pouvoir calorifique:
e) Composition chimique:
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Chapitre I : GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
Après trois années de production, les réserves estimées ont encore augmenté de 4%
rapport à celles du janvier 1999.
L'augmentation est particulièrement importante dans les régions d'Europe de l'Est Asie
du Nord et d'Amérique du Nord.
Cette augmentation suit et confirme celle de 22% constatée en 1996 et 1999 et tient en
grande partie à l'impact des nouvelles technologies sur le niveau de récupération des
réserves avec des prix des énergies quasiment stables : l'essentiel de l'évolution est dû
à de nouvelles estimations des ressources des champs de gaz déjà connus.
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Chapitre I : GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
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Chapitre I : GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
L’Algérie possède des réserves immenses en gaz naturel à savoir le champ de Hassi
R’mel, qui est le plus grand à l’échelle mondiale et celui de Ain- Salah qui sera
exploité en l’an 2002. L’Algérie est placée au quatrième rang, en possédant 10%
environ des réserves mondiales.
L’exploitation de gaz naturel en provenance de l’Algérie atteindra 60 milliards m3
de production (voir figure-1). Autrement dit l’Algérie deviendra le premier exportateur
dans ce secteur.
En janvier 2003 les réserves prouvées de gaz naturel sont estimées à 4,077.109m3.
Au cours des dix dernières années les bassins de Berkine et d'Illizi ont enregistré les
taux de réussite les plus élevées dans l'exploration, avec respectivement 51% et 50%.
Parmi les autres bassins de Berkine qui se classent comme les plus fructueux figure le
bassin d’Oued Mya ou ils ont effectué une autre découverte de gaz et de pétrole en
2002, ainsi que les bassins de Timimoun et Hassi Messaoud (voir figure-2)
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Chapitre I : GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
I.7. LE GPL:
Le stockage de GPL se fait à l’état liquide. C’est l’un des meilleurs combustibles
avec le gaz naturel en ce qui concerne le contrôle de l’environnement. Les GPL sont
utilisés dans les secteurs tertiaires et industriels en tant que combustibles, dans la
pétrochimie en tant que charge, dans le secteur de transport en tant que carburant et
pour la production d’électricité. [5]
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Chapitre I : GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
Le propane et le butane commerciaux ne sont pas des produits purs mais des
mélanges. Une séparation complète des molécules serait aussi coûteuse qu’inutile car
la plupart des utilisations acceptent des mélanges.
La production mondiale du GPL croît à un rythme de 5% par an.
L’Algérie pays pétrolier et gazier, possède une industrie de GPL très importante,
sa production a suivi une croissance soutenue en raison de l’intérêt suscité chez les
pays industrialisés pour cette forme d’énergie idéale pour la protection de
l’environnement.
Jusqu’à 1984, l’Algérie importait du butane en période de pointe. Depuis cette date
et suite, à la mise en service du complexe GP-1Z la production nationale est largement
excédentaire par rapport à la demande du marché national.
Durant la dernière décennie, l’industrie algérienne du GPL a connu des
changements profonds, notamment en matière de production, d’exploitation et dans les
activités de transport maritime. Le programme de valorisation des ressources gazières
lancé au début des années 90 fait bénéficier aujourd’hui l’Algérie de disponibilités
importantes en GPL.
Depuis la mise en exploitation du champ gazier de Hamra en 1996, la production
de GPL a connu un développement rapide. Le niveau de l’offre national de GPL sera
de l’ordre de 12,5 millions de tonnes en 2006 lorsque les projets développés auront été
mis en service. Cette offre provient de trois sources différentes :
10% obtenus par raffinage du pétrole brut aux raffineries de Skikda, Arzew,
Alger.
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Chapitre I : GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
source de chauffage
GPL carburant :
Parfois même ils sont moins favorables, tel est le résultat d’une étude réalisé à la
demande de l’OFEFP (Office Fédéral de l’Environnement des Forets et du Paysages)
intitulée éco profils des carburants.
a) Odeur :
Le GPL est inodore à l’état naturel, pour des raisons de sécurité on ajoute dans des
limites précises à des fins de commercialisation des odorants, ces additifs sont des
composés sulfurés tels que le Diéthylmercaptane ou le dimethylsulfide.
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Chapitre I : GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
b) Tension de vapeur :
A l’état liquide, le GPL a un haut coefficient de dilatation dont il faut tenir compte
lors de son stockage (les sphères ne doivent jamais être complètement remplies).
d) Densité :
Aux conditions normales de température et de pression, le GPL est plus lourd que
l’air, elle diminue avec l’augmentation de la température et à titre exemple : à 38°C la
densité est de 0,534. La densité est très importante dans le GPL commercial.
De petites quantités de GPL dans l’eau peuvent former un mélange, pour cela il
n’est pas toléré de négliger la moindre consigne de sécurité dans l’industrie du gaz.
e) Température d’ébullition :
f) Pouvoir calorifique :
g) Impuretés :
h) Le GPL est non corrosif à l’acier mais l’est généralement à l’aluminium au cuivre
et ces alliages.
i) Le GPL n’a aucune propriété de lubrification, ce qui doit être pris en considération
lors de la conception des équipements pour GPL (pompes et compresseurs).
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Chapitre I : GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
Le fait que le gaz de pétrole soit utilisés à l’état gazeux dans les conditions
normales de pression et de température, et qu’ils soient obligatoirement stockés et
transportés à l’état liquide influence toutes les conditions de manutention.
Les récipients métalliques (de capacité ≤ 100 litres) contenant les gaz de pétrole
sont soumis à des pressions d’épreuve de 30 bars pour le propane et de 15 bars pour
le butane.
Tous les modes de transport valables pour les produits pétroliers peuvent être
employés pour les gaz liquéfié : pipelines, navires pétroliers, péniches, camions,
wagons citernes, bouteilles.
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Chapitre I : GENERALITES SUR LE GAZ NATUREL
Le GPL est perçu comme un carburant propre son bilan écologique reste
pourtant mitigé, même s’il est globalement supérieur à celui des carburants
conventionnels. Son utilisation ne produit pas des particules et très peu d’oxyde
d’azote ou de benzène, mais les émissions de CO restent proches de celle d’un diesel
moderne qui lui est également très supérieur en matière d’émissions de CO2, le bilan
du puits à la roue (production au pot d’échappement) donne un léger avantage au GPL
avec une différence suivant les études de l’ordre de -5%.
Il existe une grande disparité au sein des véhicules équipés pour le GPL. Les
véhicules en première monte (équipés usine) présentent de bons résultats, alors que les
véhicules équipés en seconde monte sont particulièrement disparates. Certains peuvent
même se montrer nettement plus polluants sur certains points que des véhicules
essence conventionnels.
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CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA REGION DE BERKAOUI
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CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA REGION DE BERKAOUI
3- Le Champ de Guellala:
Ce gisement est découvert le 28 octobre 1969 par le forage de GLA01, sa mise en
production date de février 1973.
Il s’étend sur une superficie de 35 km 2, avec une profondeur moyenne des puits de
3500 m.
Actuellement, le centre de production se compose d’une unité de séparation d’huile,
d’une capacité de 7000 m3/J, d’une unité de stockage de 15000 m 3/j, et d’une unité de
Boosting gaz de 762000 m 3/j.
Cette station est également dotée d’une unité de traitement de gaz d’environ 2,4
millions m 3/j, sa capacité de récupération est estimée à 500 tonnes par jour pour le GPL et de
90 tonnes par jour pour le condensât.
Cette unité de traitement est accompagnée d’une unité de compression du gaz
commercial à 75 bars, et de 150 bars pour le gaz lift, sa capacité est de
1 660 000 m 3/J.
La périphérie:
Elle est composée de plus de 10 puits, la production de quelques puits est assurée par
déplétion naturelle, les champs de la périphérie sont : N’gaussa, Draa Tamra, Guellala Nord-
Est, Haniet El Beida et Boukhzana.
Historique:
Les études géologiques réalisées à Ouargla ont permis de connaître l’existence de deux
structures appelées Haoud Berkaoui, et Benkahla.
En mars1965 ,un gisement d’huile fut localisé dans la série du trias argilo-gréseux
(Tag) plus exactement à Haoud Berkaoui par la compagnie(CFPA), la zone pétrolière de
Haoud Berkaoui , est constituée de près de 20 champs pétroliers, répartis sur 63 km 2 sur le
bord oriental de la dépression Oued Mya, les plus importants de cette région sont ceux de
Haoud Berkaoui, Benkahla, Guellala, elle reforme les accumulations d’huile essentielle de
cette zone, la série inférieur du trias argileux Gréseux (TAG) située à une profondeur
moyenne de 3350 m, est le principale réservoir, productif d’huile du bloc 438 parmi les
autres champs constituants la périphérie de cette région figurent Draa Tamra (DRT) et
Guellala –Nord-Est.
Haoud Berkaoui est devenue une région autonome en 1976, alors qu’elle dépendait de
la région de Hassi Messaoud, depuis le début de son exploitation.
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CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA REGION DE BERKAOUI
II 2-Developpement de la région:
En espace de 30 ans, la région a connu des changements très importants au fur et à
mesure de son développement dont voici les plus importants :
1963 : Découverte du champ Ouloga par le sondage OA1.
1965 : Découverte du champ HBK par le sondage OK101, situé au sommet de la
structure.
1966 : Découverte du champ BKH par le sondage OK24.
1967 : Mise en production d’un centre de traitement d’huile à HBK composé de deux
batteries de séparation, trois bacs de stockage et deux motopompes diesel pour
l’expédition par la mise du premier puits Ok101.
1969 : Découverte du camp de GLA par le sondage GLA01.
1970 : Extension du centre de HBK pour recevoir la production la production de BKH.
1971 : Mise en service du centre de BKH.
1972 : Découverte du champ GLA-NE par le sondage GLANE01.
1976 : Mise en service du centre de production de GLA.
1978 : Mise en service du service de production GLA-NE et création de la région HBK.
1979 : Mise en service du centre de traitement de DRT.
1981 : Démarrage de l’injection d’eau à HBK, et BKH.
1984 : Extension du centre de BKH.
1985 : Démarrage de l’unité de traitement des gaz associés à Oued Noumer.
1986 : Extension du centre de GLA-NE.
1989 : Passation du consigne entre la région HBK et Hassi R’mel pour les champs
d’Oued Noumer.
1992 : Mise en service de l’unité de récupération des gaz torchés de HBK, BKH et GLA
( Booster) et mise en service de l’usine de traitement de gaz à GLA.
1993 : Mise en service de nouvelles unités électriques d’injection d’eau à GLA et BKH.
1995 : Mise en service de la nouvelle unité électrique d’injection d’eau à HBK.
1996 : Mise en service d’une unité de dessalage au centre de HBK.
1999 : Découverte du champ de BKHE par le sondage BKHE 1.
2001 : Mise en service d’une station de traitement des eaux domestiques (en mars).
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CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA REGION DE BERKAOUI
Protection de l’environnement:
La région de Haoud Berkaoui est l’une des premières régions à fournir de grands
efforts dans le domaine de la protection de l’environnement, cette région est dotée d’une
station de déshuilage, d’une unité de récupération des gaz torchés, d’une station d’eau
potable, et aura prochainement une station d’épuration des eaux usées.
Données climatiques:
La température minimale sous l’abri : 45°C.
La température minimale sous l’abri : -5°C.
La température souterraine maximale en été (à une profondeur de 1 m : 38°C).
La température souterraine minimale en hiver (à une profondeur de1 m : 18°C).
Humidité relative:
Humidité maximale moyenne journalière : 45%.
Humidité minimale moyenne journalière : 19%.
Vent:
Vitesse Max du vent : 180 Km/h (5 m/s), et cela à 10 m au-dessus du sol.
Direction du vent : de Nord-ouest et Sud–ouest.
Altitude:
Le niveau du sol est défini comme point standard, l’altitude du site (niveau fini)
HBK : Niveau de la mer +225 m
BKH : Niveau de la mer +192 m
GLA : Niveau de la mer +222 m
II-3- Les Division De Houad Berkaoui:
Division approvisionnement et transport : elle comprend trois services
- Gestion de Stock.
- Service Matériel.
-- Service Maintenance.
Division engineering et production : elle comprend cinq services
- Service Géologie.
- Service Technique puits.
- Service Essai et Mesure.
- Service Intervention.
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CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA REGION DE BERKAOUI
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CHAPITRE III : DESCRIPTION DE L’UTG DE GUELLALA
L’usine de traitement de gaz UTG de Guellala est conçue pour la récupération des gaz
associés issus de la séparation du pétrole brut HP, MP, et BP des champs de HBK, GLA et BKA
au lieu d’être torchés, elle a pour but de produire des produits conforme aux spécifications. [4]
1- Le gaz commercial:
3- Le gaz de Gaz-lift:
Capacité : 424 000 Sm3/j
Teneur en H2O : 50 ppm vol. max.
Point de rosée : 10°C à 80,5 bars
+
Teneur en C5 : 0,5 % mol. max.
Pression : 140 bars
Température : 60°C
4-Le condensât :
Capacité : 90 T/J
Point de bulle : 45°C à 2,5 bars
Pression : 10 bars
La capacité de traitement de l’UTG est de 2 369 103 Sm3/j
III- 1- Section de Boosting :
La section de boosting de Guellala se compose d’un seul train de compression. Les gaz
d’alimentation BP, MP et HP sont disponibles à partir des lignes de torches. Le gaz BP passe
dans le ballon d’aspiration V-300 où les entraînements de pétrole brut sont enlevés et recueillis
dans le ballon V-304 ensuite renvoyés aux séparateurs BP existant sous pression de gaz HP, puis
le gaz est pressurisé jusqu’à la pression de gaz MP (2 bars) par la soufflante K-300.
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CHAPITRE III : DESCRIPTION DE L’UTG DE GUELLALA
Le gaz BP ainsi comprimé sera mélangé avec les gaz provenant des lignes de torche MP et
d’appoint du V-401, et est introduit dans le ballon d’aspiration 1er étage V-301 du compresseur
K-301 où les gouttelettes d’huile entraînées sont éliminées et renvoyées vers le séparateur MP.
Le gaz HP provenant de la ligne de torche HP passe dans le ballon d’aspiration V-302 où les
entraînements de pétrole brut sont enlevés et renvoyés vers le séparateur BP, puis le gaz pénètre
dans le 2ème étage du compresseur K-301 mélangé au gaz HP provenant du 1er étage, sera
comprimé jusqu’à 26 bars, à la sortie du compresseur le gaz est refroidi à l’aide de
l’aéroréfrigérant E-301. Le gaz ainsi refroidi est envoyé vers l’usine de traitement UTG en
passant par le ballon de rétention d’eau V-303 dans lequel l’eau est évacuée vers le bourbier.
Conditions opératoires :
Pression d’aspiration (MP +BP) : 2.6 bars.
Température d’aspiration (MP +BP) : 47.6°C.
Pression d’aspiration : 10.3 bars.
Température d’aspiration (HP) : 37.5°C
Pression de refoulement : 27 bars.
Température de refoulement : 137°C.
Type de compresseur : centrifuge.
Entraînement : moteur électrique.
III-2-Section de stabilisation:
L’alimentation de l’usine de traitement de gaz UTG est assurée par le gaz provenant des stations
de boosting de HBK, BKA et GLA mélangés au niveau du collecteur d’entrée puis introduits
dans le ballon V-401 pour éliminer l’eau et récupérer le maximum de condensât du fond du
ballon par les pompes P-401A/B.
Le gaz sortant du ballon V-401 est refroidi à 25°C dans le refroidisseur à propane E-401 puis
envoyé vers le ballon séparateur V-402 situé en amont des sécheurs, l’eau est évacuée vers
bourbier et les condensât sont récupérés du fond du ballon par les pompes P-402A/B. Les deux
refoulements des pompes de condensât alimentent la colonne de stabilisation C-401 où le fond est
réchauffé à 138 °C par un rebouilleur E-402 à huile chaude (gas-oil) et les vapeurs de tête sont
recyclées en amont du refroidisseur à propane E-401. Les condensât ainsi stabilisés sont envoyés
vers la colonne de débutanisation C-702.
Conditions opératoires:
Température de tête : 51°C
Pression de fond : 26.5 bars
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CHAPITRE III : DESCRIPTION DE L’UTG DE GUELLALA
III-3-Section de déshydratation:
Le gaz du ballon V-402 est envoyé aux sécheurs de gaz V-403A/B/C avant de passer dans la
section de réfrigération E-601.
Le système de séchage est constitué de trois lits fixes dont deux en services et un en régime de
régénération. Le gaz de régénération est porté à une température de 280 °C dans le réchauffeur
de gaz H-401.
Le gaz de régénération après avoir été refroidi par le refroidisseur de gaz de régénération
E-403 est envoyé au ballon séparateur de gaz de régénération V-404 et envoyé vers le
compresseur de gaz de régénération K-401A/B puis recyclé vers le refroidisseur de gaz
d’alimentation E-401.
Le gaz une fois séché passe à travers un filtre à poussière Z-401 pour éliminer les impuretés fines
susceptibles de créer des problèmes de bouchage des équipements en aval.
Condition opératoires:
1) Dééthaniseur :
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CHAPITRE III : DESCRIPTION DE L’UTG DE GUELLALA
2) Débuthaniseur:
Conditions opératoires:
Pression de tête : 14 bars.
Température de tête : 65,7°C
Pression de fond : 15,4 bars.
Température de fond : 156,8 °C.
Nombre des plateaux : 38
III-5-Section de réfrigération:
Le gaz séché est refroidi dans un échangeur de chaleur à plaque E-601/E-602/E-603 est
envoyé au séparateur froid V-600. Le gaz du séparateur V-600 est mélangé avec le gaz du ballon
de reflux V-701, est réchauffé dans l’échangeur à plaque et envoyé vers le compresseur de gaz de
vente K-603 A/B.
Le liquide du séparateur V-600 après avoir été pompé par la pompe d’alimentation du
dééthaniseur P-601A/B est réchauffé dans l’échangeur à plaque et utilisé comme alimentation du
C-701.
Dans l’échangeur à plaque la réfrigération est réalisée par le propane :
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CHAPITRE III : DESCRIPTION DE L’UTG DE GUELLALA
Conditions opératoires:
-gaz séché : Température d’entrée : 26,8°C.
Température de sortie : -18,5°C.
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CHAPITRE III : DESCRIPTION DE L’UTG DE GUELLALA
III-8-Utilités :
Un système d’huile chaude est prévu pour fournir de la chaleur au rebouilleur de la colonne de
stabilisation C-401, au rebouilleur du dééthaniseur C-701 et débutaniseur C-702.
Un réseau d’alimentation en gaz combustible est prévu pour assurer l’alimentation en gaz
combustible : des turbines à gaz, des réchauffeurs (fours), pompes d’huile d’étanchéité de
secours pour turbine à gaz, pilote de torche et pour gaz de balayage du collecteur de torche.
25
CHAPITRE IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
V.1.Généralités :
Les procédés de traitement, basés sur le transfert de matière sont très importants pour la
séparation du pétrole et du gaz. Ainsi par la rectification on obtient à partir du pétrole brut une
gamme très variable de produits légers et du mazout. Par ce procédé également on fractionne
les produits issus de diverses opérations en obtenant à partir des mélanges du gaz liquéfiés du
butane, propane,…etc.
L’opération de rectification repose sur la mise en contact d’une phase liquide et d’une
phase vapeur, qui tendent à s’équilibrer mutuellement. Cela implique d’une part, l’équilibre
de température et de pression et une redistribution des constituants entre les phases d’autre
part.
A la suite de telle mise en contact, la phase vapeur s’enrichit en constituant le plus volatil
et la phase liquide en constituant le plus lourd.
Une telle opération est réalisée à contre-courant, soit par étage dans une colonne à
plateaux, soit en continu dans une colonne à garnissage.
Ainsi l’opération de rectification est basée sur le phénomène de séparation par diffusion
des constituants d’une phase à une autre par des mises en contact des deux phases en continu,
en discontinu, à contre-courant…etc.
Le transfert de matière d’une phase à une autre s’effectue par diffusion moléculaire. La
force motrice de transfert d’une substance est la différence de concentration de l’élément dans
les deux phases.
Tous les phénomènes de transfert de matière sont réversibles, le sens de transfert est
déterminé par les paramètres suivants :
- La température et la pression.
C’est ainsi que l’absorption d’un gaz par un liquide peut être renversée par désorption en
augmentant la température et en diminuant la pression.
Le transfert est d’autant plus grand que la surface et le temps de contact sont grands et se
termine lorsque l’état d’équilibre dynamique est atteint. [7]
26
CHAPITRE IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
La colonne est une enveloppe cylindrique verticale (la virole) qui renferme des dispositifs
permettant d’assurer un bon contact entre les flux liquide et gazeux qui la traversent à contre-
courant, Ce sont des plateaux ou des garnissages.
Le liquide arrivant en fond de la colonne est partiellement vaporisé dans le four qui crée la
phase vapeur nécessaire à la distillation. Le liquide non vaporisé est extrait au fond de la
colonne et constitue le résidu (au produit de fond).
La vapeur arrivant en tête de colonne est condensée dans un condenseur, une partie de
condensat est envoyée en tête de colonne et constitue la phase liquide dans la partie supérieure
de colonne, et c’est le reflux.
Le reste est soutiré en tant que distillat (ou produit de tête). Ce distillat peut être
entièrement liquide ou partiellement si la colonne est équipée d’un condenseur partiel.
Si l’on doit distiller plusieurs mélanges comportant les mêmes constituants dans des
proportions différentes, on alimente la colonne à différents niveaux.
Souvent les constituants clés, sont choisies : l’un des constituants les plus volatils dans le
résidu (constituant clé volatil) et l’un des constituants les moins volatils dans le distillat
(constituant clé lourd). Les constituants clés dans ce cas, sont déterminées comme les
constituants limites entre lesquels s’effectue une opération spécifiée
27
CHAPITRE IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
A. Colonne à plateau :
Sont des colonnes qui contient des plateaux à l’intérieur d’après lesquels on assure le contact
intime des phases vapeur et liquide .Ce contact est discontinu.
Ce type est utilisé pour l’obtention des grandes capacités de production et les plateaux à
cloches qui se rencontrent le plus souvent dans l’industrie et parmi les plateaux utilisés dans
l’industrie, on peut citer :
A. plateau à calottes.
B. Colonne à garnissage :
Ils sont utilisés pour le même que les colonnes à plateaux mais contact continue, ce type
est surtout utilisée lors qu’on opère avec de faibles pertes de charge ou si le liquide à traiter
est corrosif, ces colonnes sont très répondues dans l’industrie chimique grâce à leur simplicité
de construction et un prix d’implantation bas mais ont une faible efficacité des colonnes à
grand diamètre et faible flexibilité.
28
CHAPITRE IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
Figure-4-colonne de distillation
29
CHAPITRE IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
QC
n+1
gn+1,t
Zone de
rectification T, Gn _n gn
Gn-1
n-1
G0 Zone
L d’alimentation
g0
g
G
Zone
d’épuisement
QR
30
CHAPITRE IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
1. La colonne entiere :
L’ = D’ + R’ (1)
Bilan thermique:
L’ hL + QR = D’ HD + R’ hR +QC (3)
2. Zone de la rectification:
Le taux de reflux rf est défini comme étant la quantité de reflux Gx renvoyée à la colonne
sur la quantité de distillat D’ :
En admettant que les débits liquides et vapeurs sont constants le long de la colonne c- à -
d que :
(VII-8) => Y’n = (g’ /G’) X’n-1 + (d’ /D’ + g’) Y’D
31
CHAPITRE IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
Bilan thermique:
3. La zone d’epuisement:
Bilan thermique:
Le taux de vaporisation r’b est définie comme étant le rapport de la quantité de vapeur
provenant du rebouilleur Gr sur la quantité de résidu :
32
CHAPITRE IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
4. La zone de flash :
Bilan thermique:
5. Le condenseur :
Bilan matière :
33
CHAPITRE IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
Bilan thermique :
6. Le rebouilleur :
Bilan matière :
Bilan thermique :
1. Au sommet de la colonne :
34
CHAPITRE IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
2. Au fond de la colonne :
Pf = PS + ΔP2 (32)
1. Au sommet de la colonne :
∑Y’D,i / Ki =1 (34)
2. Au fond de la colonne :
∑X’R,i Ki = 1 (35)
3. Température d’alimentation :
35
CHAPITRE IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
αi = Ki /Kr (37)
1. Dans la zone de rectification :
36
CHAPITRE IV THEORIE DE LA RECTIFICATION
Gilliland propose une corrélation empirique unique, entre les taux de reflux et le nombre
d’étages théoriques pour les colonnes distillant des mélanges d’hydrocarbures légers. Si N min
est le nombre minimal d’étages théoriques à reflux total, (rf) min est le taux de reflux minimal,
le taux de reflux pour un nombre i infini d’étages.
N : un nombre d’étages finis associés à un taux de reflux fini.
37
Chapitre V PARTIE SIMULATION
38
Chapitre V PARTIE SIMULATION
Solution
Optimisation
Etude
économique
39
Chapitre V PARTIE SIMULATION
RT a
P= -------------- - ------- (1)
v–b v2
b = Ωb (RTc/ Pc)
v- volume
Ωa=27/64 Ωb =1/8
Cette équation d’état n’est pas d’une précision satisfaisante : le calcul de volume
molaire en phase liquide conduit à des erreurs systématiques par excès inacceptable ; en outre,
si l’on calcule la tension de vapeur par cette équation d’état, les résultats sont éloignés des
valeurs expérimentales. Ces éléments expliquent pour une part la masse considérable des
travaux qui ont prolongé l’œuvre de van der Waals et ont conduit aux équations d’état qui
sont à l’heure actuelle, couramment utilisées.
40
Chapitre V PARTIE SIMULATION
Dans le but de mieux représenter les volumes molaires des fluides, Redlich et Kwong
(1949) ont proposé une modification empirique du terme d’attraction de van der Waals ; ils
ont également introduit une variation du paramètre a avec la température :
RT a (T)
P = -------------- - ------------ (2)
v–b v (v+b)
α (Tr)=1 / √Tr
b = Ωb (R Tc/ Pc)
Par application des contraintes critiques, on détermine les valeurs des paramètres Ωa, Ωb
on trouve :
Les résultants, en ce qui concerne le calcul des masses volumiques sont certainement
améliorés, en particulier en phase vapeur, mais restent médiocres pour les tensions de
vapeurs.
L’équation d’état de Redlich Kwong a cependant été l’une des plus utilisées.
RT a
P=---------- - ----------------
v-b v2 +2vb+b2
41
Chapitre V PARTIE SIMULATION
VI-6-PRESENTATION DE SUJET :
Depuis son départ 1992, l’unité de traitement de gaz de Guellala centre, a connu
plusieurs changements à différents niveaux.
Au départ l’unité de traitement de gaz a été conçue pour produire le gaz lift et en vue la
valeur des gaz GPL qui devient au fur et à mesure d’importance économique, une partie de
séparation de ces derniers a été ajoutée à l’unité.
La composition de la charge avec le temps est devient plus légère par rapport au départ ;
ce qui a perturbé le fonctionnement de l’unité.
Les études doit être basé sur les nouveaux paramètres qui s’adaptent avec la nouvelle
charge.
Notre étude consiste à optimiser ces nouveaux paramètres afin d’améliorer le
fonctionnement de la colonne C-702 et avoir un meilleur rendement.
42
Chapitre V PARTIE SIMULATION
Tableur-1-Charge du dééthaniseur
43
Chapitre V PARTIE SIMULATION
Débit molaire
612.1398 620.70 -1.39 420.6536 420.6 0.012
(K mol/h)
H2O (%) 0 0 0 0 0 0
0
IC5 (%) 0 0 3.4940 3.3940 0
44
Chapitre V PARTIE SIMULATION
D’après ce tableau, nous remarquons que les résultats du cas Simulée sont proches aux
résultats du cas design, donc on peut dire que le modèle utilisé par notre Simulateur nous
donne des résultats satisfaisants et peut être généralisé pour étudier le cas actuel
1ere Charge (13 ème étage) 2eme Charge (22 ème étage)
Constituants
% Molaire % Molaire
H2 O 00 00
N2 00 00
CO2 00 0.0001
C1 00 0.0002
C2 2.1704 0.9986
C3 55.6279 23.0654
iC4 7.6903 5.9045
nC4 23.6587 23.7380
iC5 3.4940 7.5056
nC5 5.1524 14.0693
C6 1.8868 15.2704
C7 0.3095 8.3781
C8 0.0102 1.0698
TOTAL 100 100
Pression P (bar) 16.3498 16.3999
Débit (kmol / h) 420.6536 104.0306
Température T °C 69.9001
118.5713
45
Chapitre V PARTIE SIMULATION
H2O (%) 0 0 0 0 0 0
N2 (%) 0 0 0 0 0 0
CO2 (%) 0 0 0 0 0 0
C1(%) 0 0 0 0 0 0
46
Chapitre V PARTIE SIMULATION
47
Chapitre V PARTIE SIMULATION
Débit molaire
104.741 104.70 0.039 146.7 146.7 0
(k mol/h)
H2O (%) 0 0 0 0 0 0
0
IC5 (%) 0 0 2.5319 2.5319 0
0
NC7 (%) 0 0 1.1917 1.1917 0
48
Chapitre V PARTIE SIMULATION
49
Chapitre V PARTIE SIMULATION
FOND DEBUTANISEUR
COLONNE TETE DEBUTANISEUR (GPL)
(condensat)
C702
Actuel Simule Erreur % Actuel Simule Erreur %
H2O (%) 0 0 0 0 0 0
N2(%) 0 0 0 0 0 0
CO2 (%) 0 0 0 0 0 0
C1 (%) 0 0 0 0 0 0
50
Chapitre V PARTIE SIMULATION
D’après les deux tableaux, nous remarquons que les résultats du cas simulé sont proches aux
résultats du cas actuel, donc on peut dire que le modèle utilisé par notre simulateur nous
donne des résultats satisfaisants et peut être généralisé pour étudier le cas optimisé.
Nous avons procédé à varier la température du fond du dééthaniseur entre 80°C et 87 °C,
la variation de cette dernière dépend du débit de fuel gaz dans le four.
Les résultats de la variation de la température de fond du dééthaniseur C701 et son effet
sur la teneur en C3 dans le produit de tête et dans le GPL sont regroupés dans le tableau
suivant :
51
Chapitre V PARTIE SIMULATION
52
Chapitre V PARTIE SIMULATION
TEMPRATURE TEMPERATURE
%C3 DANS LE GPL
DE FOND C702 DU TETE C702
140 °C 61.26 56.6479
142°C 61.35 56.5115
144°C 61.43 56.3872
146°C 61.50 56.2728
148°C 61.57 56.1610
150°C 61.81 55.9716
151°C 62.30 55.6932
53
Chapitre V PARTIE SIMULATION
54
Chapitre V PARTIE SIMULATION
Température de tête
Taux de reflux %C3 dans le GPL
C702 (°C)
0.5 64.44 55.5591
1 62.83 55.9242
1.5 62.31 55.9695
2 62.03 55.9749
2.5 61.87 55.9678
3 61.73 55.9656
3.5 61.63 55.9628
4 61.55 55.9603
4.5 61.49 55.9580
5 61.43 55.9559
55
Chapitre V PARTIE SIMULATION
56
Chapitre V PARTIE SIMULATION
Tableur-12-dééthaniseur
57
Chapitre V PARTIE SIMULATION
Tableur-13-Débutaniseur :
Débit de fuel gaz total consommé dans le cas actuel dans le four H850 est égale 30360
sm3/j destiné pour le chauffage du fond de la colonne C701 et de la colonne C701.
La quantité de chaleur fourni par le four H 850 est égal la somme de quantité de
chaleur consommée dans le rebouilleur E702 et E704.
58
Chapitre V PARTIE SIMULATION
Quantité de chaleur actuelle consommée dans le rebouilleur E702 égal 773200 Kcal /h.
Quantité de chaleur actuelle consommée dans le rebouilleur E704 égal 169400 Kcal /h.
Donc :
La quantité de chaleur fourni par le four H 850 est égal 2467200 Kcal /h % de chaleur
fourni par le four H 850 est : 31.33 % pour le rebouilleur E702.
Donc : le débit fuel gaz consommé destiné au E702 égal 9514 sm3/j
D f g = D f act – D f opt
Avec:
D f g : débit de fuel gaz gagné (Nm³/h).
D f act : débit de fuel gaz consommé dans le cas actuel (Nm³/h) destinée
Pour E 702 (égal 9514 N M3/J)
D f opt : débit de fuel gaz consommé dans le cas optimisé = 7993 N M3/J
D f g = D f act – D f opt = 9514-7993 = 1521 N M3/J
D fg =63.375 Nm³/h
Donc un gain de fuel gaz = (1521/9514) 100 = 15.98 %
Gain de fuel gaz =15.98%
59
Chapitre V PARTIE SIMULATION
CONCLUSION
Réduction des pertes en propane et les plus lourds (C3+) dans la sortie gaz du
ballon V701.
60
Chapitre V PARTIE SIMULATION
RECOMMANDATIONS
61
CONCLUSION GÉNÉRALE
Nous avons à travers ce mémoire essayé d’optimiser les paramètres opératoires de la section de
stabilisation de condensât au niveau de module de traitement du gaz MPPO de Guellala dans le
but d’améliorer la récupération du GPL et condensât, et réduire la consommation d’énergie. Pour
cela, on a essayé de bien maîtriser le procédé et de connaître les différents équipements de cette
section.
La simulation de cette section par le simulateur Hysys avec les données du cas design, les plus
proche du cas de marche actuel nous a permis d’établir un modèle représentant cette section et
qui servira pour étudier d’autres cas de marche actuel.
L’étude de la variation des paramètres opératoires du dééthaniseur nous a permis de trouver les
paramètres opératoires optimaux qui permettent d’améliorer la récupération du propane et les
plus lourds (C3+) perdu dans le gaz de tête et réduire la consommation d’énergie.
L’étude de la variation des paramètres opératoires du déébutaniseur nous a permis de cerner les
valeurs optimales pour obtenir des produits conformes aux spécifications commerciales et réduire
la consommation d’énergie.
62
NOMONCLATURE
UTG : usine de traitement de gaz.
BKA:Benkahla.
GLA: Guellala.
T : Température (°C).
λ : Conductivité Thermique.
63
G : débit spécifique du fluide (Kg/Sm2).
64
Ki : constante d’équilibre du constituant « i » dans les conditions de service (température et
pression).
65
BIBLEOGRAPHIE
[6] Conférence sur Le GPL (1997). Hassi Messaoud. Janvier2000 «Séminaire sur le
développement et la production du GPL ».
66