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I- Définition de la comptabilité:
La comptabilité peut etre définie comme un système d’organisation de l’information
financière permettant :
- De saisir, enregistrer et classer des données de base chiffrées
- De fournir, après traitement approprié, un ensemble d’informations conforme
aux besoins des divers utilisateurs intéressés.
La comptabilité générale se propose un double objectif :
- La mesure du résultat
- L’évaluation du patrimoine et de la situation financière de l’entreprise.
II- Historique du SYSCOA :
Au lendemain de la dévaluation du franc CFA en 1994, il a été crée une union
économique et monétaire ouest africaine(UEMOA) par le Bénin, le Burkina Faso, la
Cote d’Ivoire, le Mali, le Sénégal, le Niger et le Togo.
Les responsables des pays de l’union ont décidé alors dans le cadre de l’intégration
économique qu’ils entendaient réaliser, de se doter d’un référentiel comptable
commun pour remplacer dés le 1er janvier 1998, les plans comptables jusque là
appliqués dans les pays concernés. Le système comptable commun proposé est
appelé « Système comptable ouest africain » en abrégé SYSCOA.
Dans un souci de normalisation et de favoriser l’intégration ouest africaine au
niveau de l’espace UEMOA, le SYSCOA (système comptable ouest africaine) a
été instauré pour suppléer les anciens plans comptables devenus caduques et
inspirés du plan comptable français en vue de mettre sur pieds un système
comptable unique.
C’est ainsi qu’en vertu de l’article 2 du règlement, le SYSCOA est applicable aux
entreprises soumises aux dispositions du droit commercial, aux entreprises
publiques, aux sociétés d’économie mixte, aux coopératives et plus généralement
aux entités produisant des biens ou des services marchands ou non marchands.
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III- Cadre conceptuel :
Le SYSCOA s’inspire à la fois des normes internationales et normes
francophones.
C’est pourquoi le nouveau plan comptable s’est fortement inspiré des normes de
l’économie continentale. Celle-ci se caractérise par :
- La codification détaillée des comptes et des états financiers
- Le classement des charges par nature et non par fonction
IV- Cadre comptable :
L’entreprise est une organisation dont la fonction est de produire des biens et
services à destination d’un marché donné.
Elle met en relation une diversité de partenaires constituant son environnement :
- Les propriétaires, détenteurs du capital social financent les activités et sont
rémunérés sur le résultat bénéficiaire sous forme de dividendes.
- Le personnel, facteur de production ou capital humain est rémunéré sous
forme de salaires.
- L’état intervient en mettant à la disposition de l’entreprise les infrastructures
de base indispensables au bon déroulement des activités économiques et est
rémunéré en contrepartie par les prélévements d’impots et taxes.
- Les partenaires financiers (banques et autres preteurs) fournissent les
capitaux additionnels lesquels sont ensuite remboursés majorés des intérets,
commissions et autres frais.
- Les fournisseurs procurent les matières premières et services indispensables
à l’activité.
- Les clients achètent les biens et/ou services. Se faisant, ils contribuent à la
formation de la richesse de l’entreprise par l’accumulation de la marge
bénéficiaire réalisée sur les ventes.
- La concurrece
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CHAPITRE 2 : NOTION DE PATRIMOINE ET PLAN COMPTABLE SYSCOHADA
Section 1 : Le patrimoine
I- Définition :
Le patrimoine est constitué par les biens (actif) dont l’entreprise est propriétaire
et des dettes (passif) dont elle doit.
II- Les éléments du passif:
Ces comptes de passif augmentent au crédit et diminuent au débit et sont
constitués :
- Les capitaux propres
- Les dettes à moyens et long terme
- Les dettes à court terme
III- Les éléments de l’actif :
Ces comptes augmentent au débit et diminuent au crédit et sont constitués :
- Les immobilisations
- Les stocks
- Les créances
- Les disponibilités ou liquidités
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- Chèques bancaires reçus des clients………………………. 19.000.000
- Remboursement d’emprunt par chèque bancaire………….. 2.800.000
- Charges diverses réglées par espèces………………………. 200.000
- Dépréciation du matériel………………………………………. 1.000.000
- Stock final de marchandises…………………………………. 1.500.000
Calculs préalables:
Evaluation des biens:
- Matériel : 5.000.000 – 1.000.000 ……………………………………….. 4.000.000
- Marchandises en stock ………………………………………. 1.500.000
- Créances clients : 1.500.000 + 18.000.000 -19.000.000…… 500.000
- Caisse : 250.000 – 200.000…………………………. 50.000
- Avoir en banque : - 500.000 +19.000.000 – 12.000.000 -2.800.000... 3.700.000
…………….
Total des biens = 9.750.000
Evaluation du patrimoine:
Patrimoine = total des biens - total des dettes
Patrimoine = 9.750.000 - 1.700.000 = 8.050.000
Or capital en fin de l’année N+1 = 1.000.000 +1.250.000 = 2.250.000 (car le
profit de l’année N a été porté en augmentation de capital
Donc résultat de l’exercice N+1 = patrimoine fin N+1 – capitaux propres fin
N+1
= 8.050.000 – 2.250.000 = 5.800.000
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Présentons maintenant le bilan en fin de l’année N+1:
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Section 2 : Présentation du plan comptable SYSCOHADA:
La codification comptable se rapproche de celle du plan comptable général
français (version 1982 -1999).
Il y’a néanmoins une différence significative. La nomenclature des comptes selon
le SYSCOA comporte neuf classes (de 1 à 5 pour le bilan, de 6 à 8 pour le
compte de résultat) contre sept pour le PCG de 1982 (compte de 1 à 7).
Le plan comptable comporte les classes suivantes :
- La classe 1 : enrégistre les opérations relatives aux capitaux permanents. Le
capital, les réserves, le report à nouveau, les résultats et les emprunts sont
codifiés par cette classe.
- La classe 2 enrégistre les éléments immobilisés de l’actif, elle-même répartie en
sous classes. Les charges immobilisées (compte 20) correpondent aux éléments
d’actif incorporel n’ayant pas de valeur. Les frais d’établissement sont dans cette
catégorie. Les primes de remboursement d’emprunt, les charges à répartir sur
plusieurs exercices.
Les autres immobilisations incorporelles sont en 21 (logiciels, droit au bail,
brevets et licences, frais de recherche et de développement) .Les immobilisations
corporelles, des terrains aux installations et matériels, sont codifiés dans les sous
comptes 22 à 24. Les immobilisations financières figurent en 26 et 27 et les
comptes de dépréciation en 28.
- La classe 3 récapitule les stocks de l’entreprise. Les marchandises sont
inscrites en 31. Les stocks de matières premières en 32, stocks de produits en
36 et les stocks en cours de route (notion nouvelle) sont enrégistrés en 38.
- La classe 4 enrégistre les tiers, partenaires de l’entreprise. Les clients,
fournisseurs, personnel, organismes sociaux, Etat, actionnaires ont tous leur
compte spécifique. Les tiers exécutant des opérations non ordinaires
(fournisseurs d’investissement par exemple) avec l’entreprise seront inscrits en
48 pour faire la distinction avec les tires.
- La classe 5 codifie la trésorerie de l’entreprise. Les banques figurent en 52 , les
effets à l’encaissement en 514 , les effets à l’escompte en 515 , la caisse en 57 et
les découverts de trésorerie et crédits d’escompte en 56.
- La classe 6 enrégistre les charges ordinaires. Les innovations majeures en
matière sont les suivantes :
L’importance accordée au transport qui occupe la sous classe 61
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La répartition des services extérieurs entre deux sous classe 62 et 63
L’inscription des charges de personnel en 66
La séparation des provisions en charges provisionnées d’une part et en
dotation aux provisions de l’autre.
Les charges provisionnées (659) correspondent à des pertes et risques à court
terme sont donc assimilées à des charges réelles dont l’estimation est quasi
certaine. Ce n’est pas le cas des dotations aux provisions(69).
- La classe 7 regroupe les produits ordinaires. Par rapport au plan français, les
innovations ne sont pas significatives. Il convient de souligner l’effort
didactique consenti dans la définition des classes. Des parallèles ont été
instaurés pour faciliter l’assimilation des comptes. Ainsi, 701 concerne les
ventes de marchandises et 601 les achats de marchandises, 702 les ventes
de produits finis et 602 les achats de matières. Les produits financiers figurent
en 77 en parallèle aux charges financières (compte 67).
- La classe 8 est réservée aux opérations hors activité ordinaire. Le critère de
détermination des opérations est la récurrence. Une opération dés lors qu’elle
est récurrente ne peut etre classée en hors activité ordinaire : c’est le cas des
cessions d’immobilisations.
- La classe 9 est consacrée aux engagements donnés ou reçus hors bilan et à
la comptabilité analytique.
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ETUDE DE CAS SUR LA NOTION DE PATRIMOINE
Enoncé:
Le bilan de la société M se présente ainsi au 31 -12-2010 en millions de francs FCFA :
Au cours de l’année 2011 cette entreprise a effectué les opérations suivantes en millions de
francs CFA :
- Achat de matières premières à crédit pour une valeur de 4.000
- Paiement des factures d’électricité, d’eau et de téléphone pour une valeur de 100
- Une distribution de dividende de 300 a été effectuée sur le résultat de 2010 et le reste
porté en réserves
- Paiement des factures fournisseurs par banque pour une valeur de 3.000
- Encaissement des créances clients par chèque pour une valeur de 6.000
- Paiement des charges de personnel pour un montant global de 400 par banque
- Paiement de divers impôts et taxes pour une valeur de 150 par chèque
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- Les installations techniques se sont dépréciées de 300
Travail à faire:
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CHAPITRE 3: LES OPERATIONS COMPTABLES USUELLES
Les opérations comptables usuelles comprennent la Taxe sur la valeur ajoutée, les
opérations d’achat et de ventes, les effets de commerce, les emballages et les frais
de personnel.
Section 1: La taxe sur la valeur ajoutée: TVA
La taxe sur la valeur ajoutée plus connue sous le nom de TVA est une taxe qui est
applicable à toutes les opérations à caractère économique à l’exception des
opérations à vocation agricole et salariale.
Elle est calculée au taux normal unique de 18% sur l’ensemble du térritoire
sénégalais et s’applique aussi bien sur les opérations d’achats et de ventes de biens
et services pour les entreprises assujeties à la TVA.
I- La TVA facturée aux clients :
Elle est facturée sur les opérations de ventes de biens et service. L’assiette de calcul
est le prix de vente y compris les frais.
Le montant calculé est enrégistré au crédit du compte 443 Etat TVA facturée
Cependant certaines opérations de ventes sont exonérées de TVA dont :
- Les opérations d’exportations
- La presse, l’enseignement scolaire et universitaire
- Les Ventes et prestations faites par les établissements publics
- Les opérations bancaires et d’assurance
- Location d’immeubles à usage d’habitation
Exemple d’application:
Une entreprise commerciale E a effectué les opérations suivantes durant le mois de
mai N :
- LE 6 /5/N facture F 125 de ventes de marchandises à crédit au client SECK :
Montant HT : 2.000.000, port facturée HT : 50.000, TVA 18%
- Le 15/5/N facture F 200 de ventes de produits finis à crédit au client «
DABAKH SARL » : HT : 600.000, vente non soumise à la TVA.
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Solution :
6/5/N
411 CLIENT SECK 2 419 000
701 VENTES DE MARCHANDISES 2 000 000
707 PRODUITS ACCESSOIRES 50 000
443 TVA FACTUREE 369 000
SECK NOTRE FACTURE N° F125
15/5/N
411 CLIENTS 600 000
702 VENTES DE PRODUITS FINIS 600 000
DABAKH SARL NOTRE FACTURE N° F 200
10/3/N
601 ACHATS DE MARCHANDISES 800 000
611 TRANSPORT SUR ACHATS 30 000
445 TVA RECUPERABLE 149 400
401 FOURNISSEUR D’EXPLOITATION EDOUARD 979 400
EDOUARD SA FACTURE N° A650
20/10/N
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III- La TVA due à l’Etat
Tout au long du mois, l’entreprise facture et déduit la TVA respectivement sur les
opérations de ventes et d’achat effectuées et en fin de mois arrete le solde de TVA
qui correspond à la TVA à reverser à l’état au plus tard le 15 du mois suivant.
Cette TVA due = TVA facturée – TVA récupérable et sera enrégistrée au débit ou au
crédit du compte 444 si la différence est positive.
NB : si la TVA facturée est inférieure à la TVA récupérable, l’entreprise ne paiera pas
de TVA mais aura un crédit de TVA qui sera déduite du paiement de TVA ultérieur.
Exemple d’application:
Au cours du mois de juin N une entreprise E a effectué les opérations suivantes:
- 5/6/N : Ventes de marchandises à crédit : HT 4.000.000, port HT 70.000, TVA
18%
- 12/6/N : Achats de marchandises à crédit : HT 700.000, port HT 25.000, TVA
18%
- 15/6/N : Ventes de marchandises au comptant : HT 2.000.000, port HT
50.000, TVA 18%
- 25/6/N achat de marchandises au comptant : HT 900.000, port HT 20.000,
TVA 18%
Calculer la TVA due et comptabiliser le règlement au 15/7/N par chèque bancaire
Solution:
5/6/N
411 CLIENT 4 802 600
701 VENTES DE MARCHANDISES 4 000 000
707 PRODUITS ACCESSOIRES 70 000
443 TVA FACTUREE 732 600
NOTRE FACTURE N° ….
12/6/N
601 ACHATS DE MARCHANDISES 700 000
611 TRANSPORT SUR ACHATS 25 000
445 TVA RECUPERABLE 130 500
401 FOURNISSEURS 855 500
SA AFCTURE N°….
15/6/N
521 BANQUES 2 419 000
701 VENTES DE MARCHANDISES 2 000 000
707 PRODUITS ACCESSOIRES 50 000
443 TVA FACTUREE 369 000
NOTRE FACTURE N° ….
25/6/N
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601 ACHATS DE MARCHANDISES 900 000
611 TRANSPORT SUR ACHATS 20 000
445 TVA RECUPERABLE 165 600
521 BANQUES 1 085 600
SA FACTURE N°….
30/6/N
443 TVA FACTUREE 1 101 600
445 TVA RECUPERABLE 296 100
444 ETAT TVA DUE 805 500
15/7/N
444 ETAT TVA DUE 805 500
521 BANQUES 805 500
NOTRE CHEQUE N°….
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- La ristourne est généralement périodique et constitue une prime aux bonnes
relations commerciales destinée à récompenser les clients ayant réalisé un
volume d’affaire significatif avec l’entreprise durant une période. Elle est
enrégistrée en comptabilité.
- L’escompte commercial rémunére le client pour le réglement de sa dette
avant l’échéance et/ou comptant. Il a un caractère financier et est comptabilisé
en tant que tel dans un compte de charge financière pour le payeur et en
produit pour le bénéficiaire.
Les frais de transport, ainsi que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), les droits de
douane sur importation majorent les achats.
En principe, les frais de transport réglés par le fournisseur sont répercutés au
client.
Exemple d’application:
On vous communique les opérations suivantes :
- Le 1/1/ DIALLO fabriquant de meubles de bureau reçoit de son client FAYE un
chèque postal de 590.000 à titre d’avance sur commande ; c chèque est remis
en compte à la SGBS.
- Le 12/11 DIALLO fabriquant de meubles de bureau adresse à NDIAYE la facture
n° 87.
- Le 13/11 DIALLO adresse à DIOP la facture n°88. Il règle au moyen d’un chèque
tiré sur la SGBS 29.500 de transport (dont TVA 18%) à la charge de son client.
- Le 15/11 DIALLO adresse à FAYE la facture n° 89 et règle 59.000 F de frais de
transport (dont TVA 18%° à la charge du vendeur (la vente est stipulée aux
conditions franco)
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DIALLO DIALLO DIALLO
DOIT NDIAYE DOIT DIOP DOIT FAYE
FACTURE N° 87 12-nov FACTURE N° 88 13-nov FACTURE N° 89 15/11
MEUBLES HT 500 000 MEUBLES HT 800 000 MEUBLES HT 1 200 000
REMISE 10% 50 000 RABAIS 25% 200 000 REMISE 10% 120 000
NET REMISE 450 000 NET COMMERCIAL 600 000 NET REMISE
RABAIS 20% 90 000 TRANSPORT HT 25 000 A DEDUIRE:
NET
COMMERCIAL 360 000 625 000 AVANCE HT 500 000
FORFAIT PORT
HT 30 000 NET HT 580 000
ESCOMPTE 3% 11 700
NET
D’ESCOMPTE 378 300
TVA 18% 68 094 TVA 18% 112 500 TVA 18% 104 400
NET A PAYER 446 394 NET A PAYER 737 500 NET A PAYER 684 400
Travail à faire : journaliser ces opérations chez le vendeur DIALLO puis chez les
acheteurs NDIAYE, DIOP et FAYE
Solution :
01-nov
521 BANQUE 590 000
4191 CLIENTS AVANCES RECUES 500 000
443 TVA FACTUREE 90 000
FAYE SON CHEQUE
12-nov
411 CLIENT NDIAYE 446 394
673 ESCOMPTES ACCORDES 11 700
702 VENTES DE PRODUITS FINIS 360 000
707 PRODUITS ACCESSOIRES 30 000
443 TVA FACTUREE 68 094
MA FACTURE N° 87
13-nov
613 TRANSPORT POUR LE COMPTE DE TIERS 25 000
445 TVA RECUPERABLE 4 500
521 BANQUE 29 500
CHEQUE N°….
d°
411 CLIENTS DIOP 737 500
701 VENTES DE PRODUITS FINIS 600 000
707 PRODUITS ACCESSOIRES 25 000
443 TVA FACTUREE 112 500
MA FACTURE N° 88
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15-nov
612 TRANSPORT SUR VENTES 50 000
445 TVA RECUPERABLE 9 000
57 CAISSE 59 000
PIECE DE CAISSE N°……
d°
411 CLIENT FAYE 684 400
4191 CLIENTS AVANCES RECUES 500 000
702 VENTES DE PRODUITS FINIS 1 080 000
443 TVA FACTUREE 104 400
MA FACTURE N° 89
- Journal de NDIAYE
12-nov
601 ACHATS DE MARCHANDISES 360 000
611 TRANSPORT SUR ACHATS 30 000
445 TVA RECUPERABLE 68 094
401 FOURNISSEURS 446 394
773 ESCOMPTES OBTENUS 11 700
DIALLO SA FACTURE N° 87
- Journal de DIOP
13-nov
601 ACHATS DE MARCHANDISES 600 000
611 TRANSPORT SUR ACHATS 25 000
445 TVA RECUPERABLE 112 500
401
FOURNISSEURS 737 500
DIALLO SA FACTURE N° 88
- Journal de FAYE :
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III - La facture d’avoir:
1/ Définition:
La facture d’avoir est un écrit par lequel le fournisseur reconnait devoir une certaine
somme à un client du fait d’un retour après vente, de l’octroi d’une réduction ou du
remboursement de frais.
2/ Les retours sur ventes:
En cas de retour sur ventes, le fournisseur devra rembourser à son client le
montant brut déduction faite des rabais, remises précédemment accordés pour
ensuite constituer le net commercial du retour.
Les ristournes se calcule sur le net commercial de l’ensemble des opérations
concernées.
3/ Escompte accordée sur facture d’avoir:
Elle se calcule sur le net commercial des factures d’avoir.
Cependant le vendeur peut récupérer l’escompte commercial correspondant au net
commercial de la facture d’avoir, mais cela suppose que l’acheteur n’a pas encore
réglé la facture de doit.
4/ Les frais de port relatifs au retour de marchandises :
Ils sont le plus souvent supportés par le fournisseur qui rembourse à son client le
cout de la réexpédition.
Exemple d’application:
Reprenons l’exemple précédent avec les informations ci dessous:
- Le 16/11 NDIAYE retourne à son fournisseur DIALLO des marchandises qui
ne conviennent pas et demande un rabais d 10% sur les marchandises
conservées ; il règle des frais de port en espèces : 11.800 dont 18% de TVA.
- Le 18/11 DIALLO établit la facture d’avoir A87 pour le retour de marchandises,
le rabais demandé ainsi que le remboursement des frais de retour.
- Le 19/11 DIOP retourne à DIALLO des marchandises qui ne correspondent
pas à la commande et réclame une remise de 20% sur les marchandises
conservées. Il règle 5.900 de frais de retour en espèces dont 18% de TVA.
- Le 20/11 DIALLO établit la facture d’avoir A88 pour son client DIOP
- Le 21/11 FAYE retourne à DIALLO des marchandises qui ne conviennent pas
et demande un escompte de 3% pour règlement sous huitaine. Il règle des
frais de port en espèces : 23.600 dont 18% de TVA. Ces frais restent à sa
charge.
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- Le 22/11 DIALLO adresse à FAYE une facture d’avoir A89
Solution:
Etablissons les factures d’avoir:
DIALLO DIALLO DIALLO
AVOIR NDIAYE AVOIR DIOP AVOIR FAYE
FACTURE N° A87 DU FACTURE A88 FACTURE A89
18/11 DU 20/11 DU 22/11
(1) Sur le net commercial des marchandises conservées soit 360.000 – 86.400 =
273.600
(2) Sur le net commercial des marchandises conservées soit 600.000-112.500 =
487.500
(3) Sur le net commercial de la facture de droit moins le net commercial du retour
soit 580.000 – 360.000 = 220.000
Ecritures comptables :
Journal de DIALLO:
18-11
702 VENTES DE PRODUITS FINIS 113 760
612 TRANSPORT SUR VENTES 10 000
443 TVA FACTUREE 21 662
411 CLIENTS NDIAYE 142 009
673 ESCOMPTES ACCORDEES 3 413
FACTURE D'AVOIR A87
20-11
702 VENTES DE PRODUITS FINIS 210 000
612 TRANSPORT SUR VENTES 5 000
443 TVA FACTUREE 38 700
411 CLIENTS DIOP 253 700
18
FACTURE D'AVOIR A88
22-11
702 VENTES DE PRODUITS FINIS 360 000
673 ESCOMPTES ACCORDEES 6 600
443 TVA FACTUREE 65 988
411 CLIENT FAYE 432 588
FACTURE D'AVOIR A89
Journal de NDIAYE:
16-11
613 TRANSPORT POUR COMPTE DE TIERS 10 000
445 TVA RECUPERABLE 1 800
57 CAISSE 11 800
PIECE DE CAISSE N° ….
18-11
401 FOURNISSEURS 142 009
773 ESCOMPTE OBTENUS 3 413
601 ACHATS DE MARCHANDISES 113 760
707 PRODUITS ACCESSOIRES 10 000
445 TVA RECUPERABLE 21 662
FACTURE D'AVOIR A 87
Journal de DIOP :
19-11
613 TRANSPORT POUR COMPTE DE TIERS 5 000
445 TVA RECUPERABLE 900
57 CAISSE 5 900
PIECE DE CAISSE N° ….
20-11
401 FOURNISSEURS 253 700
601 ACHATS DE MARCHANDISES 210 000
707 PRODUITS ACCESSOIRES 5 000
445 TVA RECUPERABLE 38 700
FACTURE D'AVOIR A 88
Journal de FAYE
21-11
611 TRANSPORT SUR ACHATS 20 000
445 TVA RECUPERABLE 3 600
57 CAISSE 23 600
PIECE DE CAISSE N° ….
22-11
401 FOURNISSEURS 432 588
601 ACHATS DE MARCHANDISES 360 000
773 ESCOMPTES OBTENUS 6 600
445 TVA RECUPERABLE 65 988
FACTURE D'AVOIR A 89
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Section 3 : Les emballages
Les emballages sont de différentes natures.
Ils sont immobilisés au compte 243 « matériels d’emballage » quand ils ont une
durée de vie supérieure à un exercice. C’est le cas des conteneurs. Dans ce cas, ils
sont amortis sur leur durée probable de vie.
Les autres types d’emballages sont stockés et comprennent :
- Ceux jugés irrécupérables, et donc facturés en meme temps que les produits
qu’ils contiennent.
- Ceux considérés comme récupérables : ils ne sont pas vendus mais prétés et
doivent etre rendus après usage. Le fournisseur se prémunit contre le risque
de non retour en réclamant le versement d’une consignation.
L’opération de consignation se dénoue selon deux hypothèses :
- Le client retourne les emballages et la consignation lui est restituée
- Il ne les restitue pas ou restitue partiellement et dans ce cas, le fournisseur
établit une facture de ventes d’emballages non rendus. Le montant de la
consignation équivaut au prix de vente.
Les consignations sont opérées taxes comprises pour prémunir l’entreprise contre le
risque de non récupération de la TVA en cas de facturation de celle-ci
I- La comptabilisation des matèriel d’emballages:
Le matériel d’emballage est comptabilisé au débit du compte 243(matériel
d’emballage récupérable identifiable) par le crédit du compte 481(fournisseur
d’investissement) ou du compte 521 (banque). En cas de TVA non récupérable sur
matériel d’emballage, la TVA est comprise dans le prix d’acquisition.
Exemple:
Facture A220 du 15/03/N de SDV à la société CPS : 4 containers à 1.000.000 l’un
HTVA 18%
N° COMPTE INTITULE DEBIT CREDIT
15/03/N
243 MATERIEL ERI 1 000 000
445 TVA RECUPERABLE 180 000
481 FOURNISSEURS D'INVESTISSEMENT 1 180 000
FACTURE N° A220
20
II- La consignation d’emballage:
La consignation est considérée comme une avance reçue du client avant la
restitution des emballages. Elle est enrégistrée:
- Au compte 4194 (clients emballages consignés) chez le fournisseur
- Et au compte 4094 (fournisseurs emballages à rendre) chez le client
Ces comptes sont soldés à la fin de l’opération
Exemple d’application:
L’entreprise NDIAYE a réalisé au mois de janvier les opérations suivantes:
- Facture V201 du 12/01 à FAYE, 6 micro-ordinateurs à 500.000 l’un, TVA 18%,
consignation de 6 caisses au prix unitaire de 25.000, port 30.000 HT
,escompte 2%
- Le 20/01, retour de 3 caisses au prix de consignation
21
- Chez l’acheteur FAYE
SA FACTURE N° V201
22
III-2- Déconsignation à un prix inférieur au prix de consignation
Si les emballages sont retournés à un prix inférieur au prix de consignation, il y’a lieu
de constater chez le vendeur un bonis sur reprises d’emballages consignés HT et
chez l’acheteur un malis sur emballages HT
Exemple:
Supposons que FAYE retourne les 3 caisses à 20.000 l’un
-Ecritures chez le vendeur NDIAYE
N° COMPTE INTITULE DEBIT CREDIT
20/01/N
4194 CLIENTS EMBALLAGES A RENDRE 75 000
7074 BONIS SUR REPRISES D'EMBALLAGES CONSIGNES 12 712
443 ETAT TVA FACTURE 2 288
411 60 000
23
-Ecritures chez l’acheteur FAYE
Exemple :
Reprenons la Facture V201 mais en supposant que le prix de facturation est de
30.000
- Ecritures comptables chez le vendeur NDIAYE :
24
La brasserie ALPHA, pour le mois d’octobre N a procédé aux facturations suivantes:
A l’échéance de la consignation, les clients ont retourné les emballages dans les
proportions suivantes :
- DIALLO : 50%
- TALL : 70%
- KOUATE : 60%
La Direction de la brasserie facture ferme le reste des emballages non retournés et
retient la TVA.
Il vous est demandé de procéder aux enrégistrements comptables consécutifs aux
opérations de vente, de consignation et de retour des emballages.
Solution :
L’encaissement de la facture 10/02 :
25
La consignation est enrégistrée comme une avance client. Elle est stipulée TTC
Reconstituons le tableau d’évaluation des consignations:
RUBRIQUES DIALLO TALL KOUATE TOTAL
CONSIGNATION 1 180 000 300 000 900 000 2 380 000
PROPORTION RENDUE 50% 70% 60%
SOMME A RESTITUER 590 000 210 000 540 000 1 340 000
SOMME A FACTURER 590 000 90 000 360 000 1 040 000
DONT MONTANT HT 18% 500 000 76 271 305 084 881 355
DONT TVA 90 000 13 729 54 916 158 645
Les factures de vente sont envoyées aux clients à charge pour ceux – ci de le
comptabiliser.
La brasserie enrégistre l’écriture suivante :
4194 CLIENTS EMBALLAGES CONSIGNES 2 380 000
7071 VENTES D'EMBALLAGES 881 355
443 TVA FACTUREE 158 645
521 BANQUE 1 340 000
POUR FACTURATION FERME EMBALLAGES NON RENDUES
26
L’écriture suivante est à passer au 1/3/N chez E :
1/3/N
412 CLIENTS EFFETS A RECEVOIR 15 000 000
411 CLIENTS X 15 000 000
POUR SOUSCRIPTION CLIENT X
1/4/N
521 BANQUE 15 000 000
412 CLIENTS EFFET A RECEVOIR 15 000 000
AVIS DE CREDIT N° …..
Chez X on aura :
1/3/N
401 FOURNISSEUR E 15 000 000
402 FOURNISSEUR EFFET APAYER 15 000 000
SOSUSCRIPTION EFFET
1/4/N
402 FOURNISSEUR EFFET APAYER 15 000 000
521 BANQUE 15 000 000
NOTRE CHEQUE N°……
27
A l’échéance, l’entreprise E, passera compte tenu des frais de remise à
l’encaissement de 12.500 l’écriture suivante:
Supposons que la banque nous crédite le meme jour dés réception du bordereau de
remise mais en retenant des agios d’un montant de 350.000
On a l’écriture suivante :
15/3/N
521 BANQUE 14 650 000
675 ESCOMPTE D'EFFET DE COMMERCE 350 000
565 ESCOMPTE DE CREDIT ORDINAIRE 15 000 000
AVIS DE CREDIT BOREREAU D'ESCOMPTE
28
IV- Effets impayés à l’échéance:
Si l’échéance un effet de commerce revient impayé, il sera réclamé au client :
- Le montant de la lettre de change
- Des frais de protet
- Des intérêts de retard
Reprenons le meme exemple de départ en supposant qu’au 1/4/N, la traite revient
impayée pour défaut de provision. Les frais de protet à facturer à X s’élèvent à
50.000 HT 18%. A la réception de l’avis d’impayé de la banque le 3 /4/N, l’écriture
suivante sera passée par E. Le 5/4/N le client X adresse à E un chèque pour solde
de tout compte.
3/4/N
411 CLIENTS X 15 000 000
412 CLIENTS EFFETS A RECEVOIR 15 000 000
AVIS D'IMPAYES N°….
d°
632 REMUNERATIONS D'INTERMEDIAIRES 50 000
445 TVA RECUPERABLE 9 000
571 CAISSE 59 000
PIECE DE CAISSE N°….FRAIS DE PROTET
d°
411 CLIENTS X 59 000
707 PRODUITS ACCESSOIRS 50 000
443 TVA FACTUREE 9 000
POUR IMPUTATION FRAIS DE PROTET
5/4/N
521 BANQUE 15 059 000
411 CLIENT X 15 059 000
CHEQUE POUR SOLDE
Exemple 2 :
Le 31/05/N, DIOUF fait part à DIENG qu’il ne pourra pas honorer un effet de 200.000
que ce dernier avait tiré sur lui. Constatant que l’effet est toujours en portefeuille,
DIENG fait une annulation et avec l’accord de DIOUF, un nouvel effet est tiré à
échéance au 31/07/N comprenant le nominal de l’effet précédent et des intérets
calculés au taux annuel de 12%.
- Ecritures comptables chez DIENG
N° COMPTE INTITULE DEBIT CREDIT
31/05/N
411 CLIENTS 200 000
412 CLIENTS EFFETS A RECEVOIR 200 00
POUR ANNULATION ANCIEN EFFET
d°
29
411 CLIENTS 4 000
771 INTERETS DES PRETS 4 000
200.000*12%*2/12
POUR IMPUTATION INTERETS DE RETARD
d°
412 CLIENTS EFFETS A RECEVOIR 204 000
411 CLIENTS 204 00
POUR CREATION NOUVEL EFFET
30
- écritures comptables chez NAFI:
31
ETUDE DE CAS SUR LES EFFETS DE COMMERCE
Cas 1:
Le 15/4/N SAMBOU vend des marchandises à DIOP pour un montant HT de
600.000 à échéance le 31/5/N. A cet effet DIOP tire une traite sur SAMBOU
1/ Passer les écritures comptables relatives à la vente et d’achat chez
SAMBOU et chez DIOP
Le 15/5/N, DIOP avise son fournisseur SAMBOU qu’il ne pourra pas régler à
l’échéance du 31/5/N. Cet effet ayant été négocié, SAMBOU remet à son client un
chèque de 600.000 tiré sur la SGBS devant lui permettre d’honorer l’échéance.
Le meme jour, il tire sur lui un effet au 30/6/N pour le montant de l’avance de fond
majoré des intérets de retard au taux de 15%, de la TVA sur intérets facturée au taux
de 18% et de 300 de frais de timbre. Le 16/5/N DIOP remet le chèque à
l’encaissement à la BICIS et accepte le nouvel effet
Travail à faire :
Procéder à l’enrégistrement des écritures comptables nécessaires.
32
Section 5: Les charges de personnel
Les frais de personnel sont des charges d’exploitation ou d’activités ordinaires. Ils
comprennent :
- Le salaire et ses accessoires (primes et indemnités) versés en contrepartie de
la prestation fournie par le personnel.
- Les charges sociales calculées sur le salaire et reversées à l’IPRES, à la
Caisse de sécurité sociale, aux institutions de prévoyance maladie
- Les cotisations fiscales également assises sur les salaires et payées au
service des impots
En outre, il est fait obligation aux entreprises de prélever à la source l’impot du par
les salariés ainsi que leur contribution sociale versée à l’IPRES. Cette contribution
est destinée à financer leur pension de retraite.
I- Le salaire brut :
Le salaire brut est subdivisé en salaire brut social et en salaire brut fiscal :
Le salaire brut social est égal au salaire de base augmenté du sursalaire, des
primes (prime d’ancienneté, de technicité, d’assiduité, de mariage, de risque, de
caisse, de bilan etc…), des indemnités (indemnités de logement, d’expatriement ou
de dépaysement)
Le salaire de base est calculé conformément à la convention collective avec 40 H de
travail normales par semaine soit 40 * 52/12 = 173 H 1/3 par mois.
Le salaire brut fiscal est égal au salaire brut social ajouté des avantages en nature
tels que:
- Logement domicile
- Véhicule de fonction, eau, électricité etc….
II- Les heures supplémentaires :
Les heures correspondent à des heures travailées en dehors de l’heure normale
et sont facturées à:
- 15% pour les heures effectuées de 41ème à la 48ème
- 40% pour les heures effectuées au-delà de la 48ème
- 60% pour les heures effectuées la nuit entre 22 h et 5 h du matin et les jours
non ouvrables et /ou fériés
- 100% pour les heures effectuées les nuits des jours non ouvrables et/ou jours
fériés
33
Exemple:
M Jules KABOU (ouvrier) a effectué des heures de travail, du 28 avril au 31 mai
2010, qui se résument comme suit:
TOTAL
SEMAINES PERIODES DECOMPTE MAI HEURES HS A HS A HS A
NORMALES 15% 40% 60%
28/04 -
PREMIERE 03/05 49(dont 27 en avril) 22 13(40-27) 1 8
05/05 -
DEUXIEME 10/05 48 48 40 8
12/05 -
TROISIEME 17/05 47 47 40 7
19/05 -
QUATRIEME 24/05 40 40 40
26/05 -
CINQUIEME 31/05 47 47 40 7
TOTAL 204 H 173 H 23 H 8H
34
III- Les cotisations salariales à l’IPRES:
Il faut faire la distinction selon qu’il s’agisse du régime général ou du régime cadre
Les taux de cotisation sont les suivantes :
- Régime général : 5,6% du salaire brut plafonné à 234.000 par mois
- Régime cadre : 2,4% du salaire brut plafonné à 702.000
L’employé non cadre cotisera seulement au régime général alors que le cadre va
cotiser aussi bien au RG et au RC
Exemple:
- Soit un employé non cadre qui a un salaire brut social mensuel de 215.000 :
Sa cotisation mensuel à l’IPRES RG = 215.000*5,6% = 12.040
Si son salaire brut social mensuel était de 250.000 alors sa cotisation mensuel à
l’IPRES serait de 234.000*5,6% = 13.104
- Soit maintenant un employé cadre qui a un salaire brut social mensuel de
667.000
La cotisation mensuel au RG = 667.000*5,6% = 37.352
La cotisation mensuel au RC = 667.000*2,4% = 16.008
Si ce cadre avait un salaire brut social mensuel de 800.000 alors :
La cotisation mensuel au RG = 702.000*5,6% = 39.312
La cotisation mensuel au RC = 702.000*2,4% = 16.848
IV- Les cotisations salariales à la prévoyance maladie:
Ces cotisations varient d’une mutuelle à une autre et permettent de faire face aux
soins médicaux du salarié de ses enfants et son épouse
V- La TRIMF sur salariale (Taxe représentatative de l’impot pour le
minimum fiscal)
Son montant mensuel est fonction du revenu brut du salarié :
- 1.500 F si salaire brut > = 1.000.000
- 500 F si salaire brut est compris entre 167.000 et 999.999
- 400 si salaire brut est compris entre 84.000 et 166.999
- 300 si salaire brut compris entre 50.000 et 83.999
- 75 si salaire brut < à 50.000
VI- L’impot sur le revenu:
Son montant est calculé à partir d’un barème publié par la direction des impots et
des domaines.
35
VII- Les charges patronales sur salaires :
1/ les cotisations à la Caisse de sécurité sociale :
Ce sont :
- Les allocations familiales = 7% du brut social plafonné à 63.000 par mois
- Accident du travail : taux de 5% du brut social plafonné à 63.000 par mois
Exemple:
Soit un employé qui salaire brut social mensuel de 285.000 ; dans ce cas :
- Ses allocations familiales = 63.000*7% = 4.410
- Accidents de travail = 63.000*1% = 6.300
2/ Cotisations patronales à la caisse de retraite :
L’employeur cotise à l’IPRES pour le compte de ses employés de la manière
suivante :
- 8,4% du brut social plafonné à 234.000 par mois pour le régime général
- 3,6% du brut social plafonné à 702.000 par mois pour le régime cadre
NB : Pour le calcul, il se fait de la meme manière que pour le salarié
3/ Cotisations patronales aux institutions de prévoyance maladie :
Leur montant n’est pas fixe et varient d’une mutuelle à une autre.
4/ La CFCE :
Son taux est de :
- 3% du salaire brut pour les sénégalais
- 3% des salaires bruts pour les non sénégalais
Exemple:
Soit un employé sénégalais ou non sénégalais ayant un salaire brut fiscal
mensuel de 195.000 :
- Sa cotisation à la CFCE = 195.000 *3% = 5.850
VIII- La comptabilisation des charges de personnel:
36
VIII-1- Comptabilisation des charges salariales
Le schéma général de traitement des charges de personnel est illustré par l’exemple
suivant:
Bulletin de paie:
PRIME DE TRANSPORT K
37
Comptabilisation:
N°
COMPTE INTITULE DEBIT CREDIT
31/01/N
REMUNERATION DIRECTES VERSEES AU PERSONNEL
661 NATIONAL A+B
6612 PRIMES C
663 INDEMNITES D
6618 HEURES SUPPLEMENTAIRES E
6638 INDEMNITES DE TRANSPORT K
4313 IPRES RG F
4314 IPRES RC G
447 ETAT IMPOT RETENUS A LA SOURCE H+J
4331 MUTUELLE I
422 PERSONNEL REMUNERATIONS DUES (3)
SELON BULLETIN DE PAIE
d°
4313 IPRES RG F
4314 IPRES RC G
447 ETAT IMPOT RETENUS A LA SOURCE H+J
4331 MUTUELLE I
422 PERSONNEL REMUNERATIONS DUES (3)
521 BANQUE F+G+H+J+I+3
NOS CHEQUES N° ……
Exemple d’application:
Soit le bulletin de paie du mois de janvier de Youssou Aide comptable au niveau de
société S
RUBRIQUES GAINS RETENUES
SALAIRE DE BASE DE YOUSSOU DU MOIS DE MAI 200 000
PRIME DE RENDEMENT 25 000
INDEMNITE DE LOGEMENT 10 000
SALAIRE BRUT(1) 235 000
IPRES RG 13 160
IPRES RC 5 640
IR 40 000
IPM 5 000
TRIMF 500
TOTAL RETENUES (2) 64 300
INDEMNITES DE TRANSPORT 16 500
SALAIRE NET A PAYER 187 200
38
Comptabilisation du bulletin de paie:
N°
COMPTE INTITULE DEBIT CREDIT
31/01/N
REMUNERATION DIRECTES VERSEES AU PERSONNEL
661 NATIONAL 200 000
6612 PRIMES 25 000
663 INDEMNITES 10 000
6618 HEURES SUPPLEMENTAIRES -
6638 INDEMNITES DE TRANSPORT 16 500
4313 IPRES RG 13 160
4314 IPRES RC 5 640
447 ETAT IMPOT RETENUS A LA SOURCE 40 500
4331 MUTUELLE 5 000
422 PERSONNEL REMUNERATIONS DUES 187 200
SELON BULLETIN DE PAIE
d°
4313 IPRES RG 13 160
4314 IPRES RC 5 640
447 ETAT IMPOT RETENUS A LA SOURCE 40 500
4331 MUTUELLE 5 000
422 PERSONNEL REMUNERATIONS DUES 187 200
521 BANQUE 251 500
NOS CHEQUES N° ……
39
Comptabilisation des charges patronales :
N°
COMPTE INTITULE DEBIT CREDIT
31/01/N
6641 CHARGES SOCIALES PATRONALES 52 000
6413 TAXES SUR APPOINTEMENTS ET SALAIRES 7 050
4311 PRESTATIONS FAMILIALES 16 450
4312 ACCIDENTS DE TRAVAIL 2 350
4313 IPRES RG 19 740
4314 IPRES RC 8 460
4331 MUTUELLE 5 000
447 CFCE 7 050
POUR CHARGES SOCIALES PATRONALES
10/02/N
4311 PRESTATIONS FAMILIALES 16 450
4312 ACCIDENTS DE TRAVAIL 2 350
4313 IPRES RG 19 740
4314 IPRES RC 8 460
4331 MUTUELLE 5 000
447 CFCE 7 050
521 BANQUE 59 050
NOS CHEQUES N° ……
40
ETUDE DE CAS SUR LES FRAIS DE PERSONNEL
Cas 1:
Khady est cadre à la SCI sarl : les informations ci-dessous sont extraites de son
bulletin de salaire du mois de juin 2008
- Salaire de base : 115.558
- Sursalaire : 550.977
- IPRES RG: 14.336
- IPRES cadre : 15.997
- IPM : 5.000
- Impot /:revenu 147.181
- TRIMF : 500
- Indemnité de transport : 16.500
Travail à faire :
1 / Présenter le bulletin de paie de KHADY du mois de juin
2/ Passer les écritures comptables
Cas 2:
Ahmed DIALLO aide comptable :
- Salaire de base 156.000
- Sursalaire 52.000
- 10 h supplémentaires au taux de 15% et 6 h au taux majoré de 40%, prime de
transport 13.500, marié 3 épouses dont l’une est salariée, 2 enfants à charge.
Cotisation mutuelle : 1.800 par adulte et 1.200 par enfant
Travail à faire :
Présenter les bulletins de salaire et présenter les écritures comptables
Cas 3 :
Les charges de personnel de la société YIRIWA, dont vous assurez la tenue
comptable sont présentés dans l’état des salaires de septembre N comme suit :
41
IMPOTS
SALARIES BRUT INDEMNITES PRIMES COTISATIONS SUR NET A PAYER
IPRES ET CSS SALAIRES
AMADOU 250 000 15 000 12 500 20 000 60 000 197 500
YELY 145 000 20 000 7 000 7 500 30 000 134 500
KAMADY 185 000 6 500 17 500 8 000 35 000 166 000
LANSANA 300 000 10 000 15 000 25 000 75 000 225 000
AISSATA 275 000 12 500 13 000 22 500 67 500 210 500
OULIMATOU 125 000 25 000 20 000 5 000 22 500 142 500
FATIMATA 200 000 5 000 30 000 15 000 55 000 165 000
TOTAL 1 480 000 94 000 115 000 103 000 345 000 1 241 000
42
DEUXIEME PARTIE : LES TRAVAUX DE FIN D’EXERCICE
Généralités:
L’article 7 du règlement du SYSCOA fixe la date de cloture des comptes au 31/ 12
de chaque année.
L’exercice comptable coincide désormais avec l’année civile.
A l’occasion de la cloture des comptes, l’entreprise engage des travaux
d’inventaire dont le role est de se conformer aux principes comptables
fondamentaux que sont :
I- Le principe de prudence:
Le principe de prudence conduit à prendre en compte des charges probables et à
interdire de prendre en compte des produits non réalisés.
II- Le principe de transparence:
La transparence est également désignée comme étant le principe de bonne
information ou principe de clarté ou principe de sincérité ou principe de régularité.
III- Le principe de permanence des méthodes:
Egalement appelée principe de fixité, le principe de la permanence vise
spécifiquement à assurer la comptabilité dans le temps.
La loi sur les sociétés commerciales précise que les états financiers sont établis
à la cloture de chaque exercice, selon les memes formes et les memes méthodes
d’évaluation que les années précédentes.
IV- Le principe de continuité de l’exploitation:
Selon ce principe, l’entreprise est considérée comme devant continuer à fonctionner
dans un avenir prévisible. Il est admis qu’elle n’a ni l’intention, ni l’obligation de se
mettre en liquidation, de réduire sensiblement l’étendue de ses activités.
V- Le principe du cout historique:
Ce principe considère qu’un bien par l’entreprise ou plus généralement toute
opération sera enrégistrée dans les comptes, en ce de façon définitive au cout
d’acquisition ou au cout de production effectivement supportée par l’entreprise
exprimé en franc courant.
44
CHAPITRE 5 : LES AMORTISSEMENTS
I- Définition:
La dotation aux amortissements est une technique visant à répartir la valeur d’un
investissement sur sa durée de vie
Donc l’amortissement se définit comme étant la perte de valeur subie par un bien du
fait de l’utilisation que l’on a fait de ce bien.
Les éléments du patrimoine pouvant faire l’objet d’amortissement sont les suivants :
- Les charges immobilisées : charges à répartir, frais d’établissement
- Les immobilisations incorporelles : logiciel, brevets, licence
- Les immobilisations corporelles : constructions, matériel et outillage industriel ,
agencements aménagements installations, matériel de transport
La dotation aux amortissements est constatée par une écriture consistant à:
- débiter un compte de charges (compte 681)
- créditer un compte d’amortissement (compte 28)
Toutefois, ce schéma n’est pas utilisé pour constater l’amortissement des
charges immobilisées. Le compte de dotation aux amortissements est débité par
le crédit du compte de charges immobilisés (compte 20). Les charges
immobilisées sont des comptes à amortissement direct.
Au Sénégal, le code général des impots a retenu des durées de vie probable et
les taux suivants pour chaque catégorie d’immobilisation:
NATURE DE L'IMMOBILISATION DPU TAUX
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (brevets, licence, logiciels) 5 à 20 ans 5 à 20%
CHARGES IMMOBILISEES 2 à 5 ans 20 à 50%
BATIMENTS A USAGE INDUSTRIEL 20 ans 5%
BATIMENTS A USAGE D'HABITATION 50 ans 2%
MATERIEL D'EXPLOITATION 10 ans 10%
MOBILIER DE BUREAU ET DE LOGEMENT 10 ans 10%
MATERIEL DE BUREAU 4 à 10 ans 10 à 25%
MATERIEL DE TRANSPORT 3 à 5 ans 20 à 33 1/3 %
45
II-1 - Le système linéaire :
Il consiste à répartir la valeur du bien sur la durée de vie.
1/L’annuité d’amortissement :
A la fin de chaque année une annuité d’amortissement est calculée de la manière
suivante au prorata temporis:
- Appelons V la valeur du bien
- T le taux d’amortissent = 100/ Durée de vie du bien
- M le nombre de jours ou mois depuis la date de mise en service
Annuité = V* T *N/360
Exemple d’application:
Un matériel de transport dune valeur de 15.000.000 a été acquis par l’entreprise
E le 28/2/N et mis en service le 01/4/N ; la durée de vie probable du bien est de 5
ans
Calculer passer l’annuité d’amortissement au 31/12/N
Solution :
Taux d’amortissement = 100/5 = 20% et M = 9 mois
L’annuité d’amortissement pour l’exercice N = 15.000.000 * 20% * 9/12 =
2.250.000
L’écriture comptable suivante est à passer au 31/12/N:
NB : il est important de noter qu’en fin N+5 seule une dotation complémentaire de
trois mois sera passée = 15.000.000* 20%*3/12 = 750.000
2/ La valeur nette comptable : VNC
Elle est égale à la valeur du bien diminuée du cumul des dotations annuelles à la
date d’inventaire.
3/ Le tableau d’amortissement d’un bien:
Il se présente schématiquement de la manière suivante pour le matériel de
transport ci dessus:
46
ANNEES VALEUR D'ORIGINE ANNUITE EXOS CUMUL DOTATIONS VNC
N 15 000 000 2 250 000 2 250 000 12 750 000
N+1 15 000 000 3 000 000 5 250 000 9 750 000
N+2 15 000 000 3 000 000 6 000 000 9 000 000
N+3 15 000 000 3 000 000 11 250 000 3 750 000
N+4 15 000 000 3 000 000 14 250 000 750 000
N+5 15 000 000 750 000 15 000 000 -
TOTAL 15 000 000
47
Ecritures comptables:
2/ Tableau d’amortissement :
Le tableau d’amortissement d’un bien amorti dégressivement est le suivant :
TOTAL 20 00 000
48
Exemple d’application:
Un matériel industriel a été acquis et mis en service le 1/3/N ; la durée prévue
d’utilisation est de 6 ans. Sa valeur d’acquisition est de 25.000.000
Calculer et comptabiliser l’annuité au 31/12/N et présenter le tableau
d’amortissement.
Solution:
Taux = 100/6 = 16,67%
Annuité N = 25.000.000 *16,67%*660/360 = 7.638.889
Ecritures comptables:
Tableau d’amortissement :
49
Un matériel de transport acheté à 10.000.000 a été amorti pendant 2 ans au taux
de 20%. En réalité le taux applicable est de 25%
Amortissement pratiqués = 10.000.000*20%*2 = 4.000.000
Amortissement normaux = 10.000.000*25%*2 = 5.000.000
D’où réajustement à la hausse = 5.000.000 – 4.000.000 = 1.000.000
L’écriture comptable suivante est à passer :
- Réajustement à la baisse:
A l’inverse si le montant des amortissements passés par le comptable est
supérieur au montant normal à passer, un réajustement à la baisse est alors
nécessaire en débitant le compte 28… par le crédit du compte 798 (reprises
d’amortissement).
Exemple:
Reprenons l’exemple précédent mais en considérant que le comptable a amorti le
bien pendant 2 ans au taux de 25% alors qu’il devait amortir le bien que pendant
2 ans au taux de 20%
Amortissements pratiqués = 10.000.000*25%*2 = 5.000.000
Amortissements normaux = 10.000.000 *20%*2 = 4.000.000
D’où réajustement à la baisse = 5.000.000 – 4.000.000 = 1.000.000
Les écritures comptables suivantes sont à passer au 31/12/N
N° COMPTE INTITULE DEBIT CREDIT
31/12/N
2845 AMORTSSEMENT MATERIEL DE TRANSPORT 1 000 000
798 REPRISES D'AMORTISSEMENT 1 000 000
POUR REAJUSTEMENT A LA BAISSE
d°
50
6813 DOTATION AUX AMORTISSEMENTS D'EXPLOITATION 2 000 000
2845 AMORTSSEMENT MATERIEL DE TRANSPORT 2 000 000
10 000 000*20%
POUR DOTATION DE L'EXERCICE N
VALEUR DEBUT
EXERCICES EXERCICE ANNUITES VALEUR FIN EXERCICE
1 Vo Vo*t Vo (1-t)
2 Vo (1-t) Vo (1-t)* t Vo (1-t)2
3 Vo (1-t)2 Vo (1-t)2*t Vo (1-t)3
.
.
n Vo (1-t)n-1 Vo (1-t)n-1*t Vo (1-t)n
52
Remarque :
Une balance avant inventaire signifie que les données concernant les écritures
d’inventaire de l’exercice n’ont pas été passées ; donc les écritures sont prises en
compte seulement jusqu’à l’exercice précédent.
Solution
Calculs préalables :
DPU = 4 ans d’où t = 100/4 = 25%
- Datation complémentaire :
Nombre de mois = du 01/01/01 au 31/01/01 = 3 mois
Donc dotation complémentaire = 3.000.000*25%*3/12 = 187.500
Nombre de mois de la date de mise en service à la date d’acquisition :
31 – 03 - 2001
01 – 01- 2000
On a : ………………….
30- 02- 01 c'est-à-dire un an deux mois et 30 jours ou 15 mois
54
POUR SOLDE DES AMORTISSEMENT
d°
81 VALEUR NETTE COMPTABLES CESSION D'IMMOBILISATION 3 000 000
245 MATERIEL DE TRANSPORT 3 000 000
d°
521 BANQUE 1 416 000
82 PRODUIT DE CESSION D'ELEMENTS D'ACTIFS 1 200 000
443 TVA FACTUREE 216 000
POUR ENREGISTREMENT PRODUIT DE CESSION
d°
81 VALEUR NETTE COMPTABLES CESSION D'IMMOBILISATION 371 250
444 TVA DUE 371 250
POUR TVA A REVERSER
d°
82 PRODUIT DE CESSION D'ELEMENTS D'ACTIFS 350 000
521 BANQUE 350 000
POUR FRAIS DE CESSION
55
Exemple d’application :
Il a été effectué un échange entre une R5 acquise et mise en service le 01/04/99
à 5.000.000 HT et la R19 selon la facture suivante:
Solution:
Calculs préalables:
DPU = 5 ans d’où t = 100/5 = 20%
- Dotation complémentaire = 5.000.000*20%*2/12 = 166.667
- Cumul des amortissements du 01/04/99 au 01/03/02 = 5.000.000*20%*35/12
= 2.916.667
- TVA à reverser = 5.000.000*18%*25 / 60 = 375.000
Ecritures comptables:
56
d°
245 MATERIEL DE TRANSPORT 9 000 000
445 TVA RECUPERABLE 1 620 000
82 PRODUIT DE CESSION D'ELEMENTS D'ACTIFS 1 200 000
401 FOURNISSEUR RENAULT SENEGAL 9 420 000
POUR ENREGISTREMENT DE L'ECHANGE
d°
81 VALEUR NETTE COMPTABLES CESSION D'IMMOBILISATION 375 000
444 TVA DUE 375 000
POUR TVA A REVERSER
57
ETUDE DE CAS SUR LES AMORTISSEMENTS
Cas 1 :
Cas 2 :
Les charges à répartir ont été engagées le 12-04-94 et doivent etre réparties
sur 3 exercices.
Travail à faire :
58
Cas 3 :
Travail à faire:
Cas 4 :
Travail à faire :
Cas 5 :
Travail à faire:
Sachant que c’est le système dégressif qui est appliqué, déterminer le taux
linéaire et la DPU
59
Cas 6:
Un matériel industriel a été acquis le 20-07-2007 pour 23.600.000 TTC
(TVA déductible au taux de 18%) et amorti dégressivement sur 5 ans.
Ce matériel est cédé le 01-01- 2010 au prix hors TVA 18% de 6.000.000
Travail à faire :
60
CHAPITRE 6 : LES PROVISIONS
62
Si le risque est à long et moyen terme, une provision sera constituée en débitant le
compte 691 (dotation aux provisions d’exploitation) ou le compte 697(dotation aux
provisions financières) par le crédit du compte 19 (provisions pour risques et
charges
Par contre, si le risque est à court terme (à moins d’un an), une provision est
constituée en débitant le compte 659 (charges provisionnées d’exploitation) ou 679
(charges provisionnées financières) par les crédits respectif des comptes 499
(risques provisionnées d’exploitation) ou 599 (risques provisionnées financières)
Exemple d’application :
LA société anonyme SENE CARTONS dresse l’état de ses créances douteuses
dans le tableau suivant au 31/12/N en milliers de francs :
63
Etat des créances douteuses au 31/12/N
%
CLIENTS SOLDE TTC SOLDE HT RECOU- PROV N PROV N-1 AJUSTEMENT
VREMENT HAUSSE BAISSE
COULIBALY 2 360 000 2 000 000 20 1 600 000 1 800 000 200 000
DIARRA 1 180 000 1 000 000 - - 500 000 500 000
CISSOKHO 4 720 000 4 000 000 60 1 600 000 1 000 000 600 000
TOTAL 8 260 000 7 000 000 3 200 000 3 300 000 600 000 700 000
31/12/N
6594 CHARGES PROVISIONNEES D’EXPLOITATION SUR CREANCES 600 000
491 DEPRECIATIONS DES COMPTES CLIENTS 600 000
POUR DOTATION COMPLEMENTAIRE
d°
491 DEPRECIATIONS DES COMPTES CLIENTS 700 000
7594 REPRISE DE CHARGES PROV SUR CREANCES 700 000
POUR REPRISE DE PROVISION
d°
651 PERTES SUR CREANCES CLIENTS 1 000 000
443 TVA FACTUREE 180 000
416 CLIENTS DOUTEUX DIARRA 1 180 000
POUR CREANCE IRRECOUVRABLE
d°
659 CHARGES PROVISIONNEES D’EXPLOITATION POUR RIQUES 3 500 000
499 RISQUES PROVISIONNEES D’EXPLOITATION 3 500 000
POUR RISQUE SUR PROCES
d°
691 DOTATIONS AUX PROVISIONS 5 000 000
PROVISIONS POUR CHARGES A REPARTIR SUR PLUSIEURS
197 EXOS 5 000 000
POUR CHARGES A REPARTIR
64
Par conséquent à chaque fois que la valeur cours d’inventaire est inférieur au
cours d’entrée, il y’a lieu de constater une dépréciation des titres en débitant le
compte 679(charges provisionnées financières) par le crédit du compte 590
(dépréciations des titres de placement)
Par contre si une provision pour dépréciation des titres de placement a été
constituée l’année dernière et que le cours de cette année a connu une hausse
par apport au cours d’entrée, il y’a lieu de procéder à une reprise de provisions de
l’année dernière en débitant le compte 590 par le crédit du compte 779 (reprise
de charges provisionnées financières)
Exemple d’application :
Le portefeuille des titres de placement de l’entreprise PAMI se présente ainsi au
31/12/2000
TITRES DATES ACHAT NOMBRE PRIX D’ACHAT COURS MOYEN COURS MOYEN
31/12/1999 31/12/2000
A 01/04/96 90 8 000 7 000 6 000
B 12/12/96 110 7 500 8 250 7 000
C 24/05/96 180 7 750 6 000 7 300
65
II- Les provisions réglementées
Elles correspondent à des possibilités offertes aux entreprises par la loi pour faire
fasse à des risques spécifiques (fluctuation des cours de matières premières,
investissement dans certains pays)
L’administration fiscale peut autoriser à certaines entreprises des systèmes
d’amortissement avec des annuités majorées les premières années comme c’est
le cas pour l’amortissement dégressif et accéléré.
Dans ce cas, il y’a lieu de constater un amortissement dérogatoire qui est la
différence entre l’amortissement fiscal et l’amortissement économique
Elle sera constatée en débitant le compte 851 (dotations aux provisions
réglementées par le crédit du compte 151 (amortissement dérogatoire)
Si l’amortissement fiscal est inférieur à l’amortissement économique, une reprise
est constatée en débitant 151 par le crédit du compte 861 (reprise de provisions
réglementées ; c’est le cas des dernières annuités dans le système dégressif et
accéléré
66
ETUDE DE CAS SUR LES PROVISIONS
Enoncé:
LA société anonyme SENCLI dresse l’état de ses créances douteuses dans le
tableau suivant au 31/12/N:
Travail à faire :
Il vous est demandé de présenter l’état des créances douteuses et de procéder à
l’enrégistrement des écritures d’inventaires de SENE CLI SA au 31/12/N
67
CHAPITRE 7: LES ETATS DE RAPPOCHEMENT BANCAIRE
I- Généralités:
Il s’agit de rapprocher :
- Le compte 521 banque tenu par l’entreprise
- Le compte entreprise tenu par la banque
Généralement, du fait du décalage dans les enrégistrements effectués par le
banquier et par l’entreprise, leurs soldes ne sont pratiquement jamais opposés et
égaux.
II- Non utilisation de l’ancien état de rapprochement :
Dans ce cas le processus de rapprochement bancaire se déroule comme suit :
- Disposer sur l’état de rapprochement les deux comptes réciproques
- Inscrire leurs soldes à la date du rapprochement
- Comparer les opérations enrégistrées dans les deux comptabilités
- Inscrire sur le compte banque tenu par l’entreprise les opérations non
comptabilisées par l’entreprise
- Inscrire sur le compte entreprise tenu par la banque les opérations non
comptabilisées par la banque
- Calculer les deux soldes qui doivent etre opposés et égaux.
Après cela, il faudra procéder à l’enrégistrement dans le journal de l’entreprise de
toutes les opérations qu’elle n’avait pas comptabilisées.
68
Exemple d’application:
69
Solution : Présentation de l’état de rapprochement bancaire au 31/12
COMPTE 521 BANQUE TENU PAR NDIAYE COMPTE NDIAYE TENU PAR LA BANQUE
DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT
SOLDE DEBITEUR AU SC AU
31/12 2 325 460 31/12 2 800 960
CHEQUE
FRAIS SUR REMISE 9 000 78655 198 000
REMISE CHEQUE SALL - 400 000
NET REMISE ESCOMPTE 380 000
CHEQUE
TENUE DE COMPTE 3 500 78656 310 000
SC
RECTIFIE
SD RECTIFIE AU 31/12 2 292 960 AU 31/12 2 292 960
31/12/N
631 FRAIS BANCAIRES (9.000 +3.500) 12 500
521 BANQUE 12 500
FRAIS SUR REMISE CHEQUE ET ARRETE
d°
514 CHEQUES A L'ENCAISSEMENT 400 000
521 BANQUE - 400 000
CHEQUE SALL REMIS A L'ENCAISSEMENT LE 30/12
d°
521 BANQUE 380 000
675 ESCOMPTES DES EFFETS DE COMMERCE 20 000
565 ESCOMPTE DE CREDIT ORDINAIRE 400 000
AVIS DE CREDIT BORDEREAU REMISE A L'ESCOMPTE
70
III- Utilisation de l’ancien état de rapprochement bancaire:
Lorsque les soldes des deux comptes ne sont pas égaux au début de la période ,il
faut disposer de l’ancien état de rapprochement qui justifient la différence des soldes
d’ouverture. Cet ancien état de rapprochement comporte deux comptes :
Le « compte de l’entreprise » tenu par la banque
Le « compte banque » tenu par l’entreprise .
1. Compte de l’entreprise de l’ancien état de rapprochement.
71
RELEVE DU COMPTE DE SARR FEVRIER N
SC AU 31/1 2 620 000
CHEQUE N° 784 40 000
CHEQUE N° 785 52 000
CHEQUE N° 791 125 000
REMISE CHEQUE 350 000
CHEQUE 790 250 000
SOLDE AU 28/2 2 503 000
28/02/N
401 FOURNISSEUR DIOP -25 000
521 BANQUE -25 000
ANNULATION CHEQUE N° 785
d°
401 FOURNISSEUR DIOP 52 000
521 BANQUE 52 000
CHEQUE N° 785 RECTIFIE
72
CHAPITRE 8 : LES REGULARISATIONS DIVERSES A L’INVENTAIRE
Pour respecter le principe de séparation des exercices, il est couramment fait usage
d’une technique permettant de rattacher les charges et les produits à leur exercice
d’origine.
Les comptes ci-dessous sont alors utilisés :
- Les intérets courus non échus sur créances et dettes ( préts, emprunts)
- Les charges et produits constatées d’avance
- Les charges à payer et produits à recevoir
- Les comptes de fournisseurs, factures non parvenues
- Les rabais, remises, ristournes à accorder ou à obtenir
I- Les intérets courus non échus:
Les intérets représentent la rémunération des capitaux mis à la disposition pendant
un certain temps
A la cloture de l’exercice N, seule la fraction des intérets courus jusqu’au 31/12 doit
etre prise en compte, le reste étant supporté par l’exercice N+1.
Exemple:
Une entreprise obtient le 1er juillet N un emprunt d’une durée de deux ans d’un
montant de 1.000.000 F CFA assorti d’un taux d’intérêt de 10%. Cet emprunt
remboursable le 1er juillet de chaque année.
Les intérets au titre de la première année seront payés le 1 er juillet N+1 pour
1.000.000*10%
Avant l’échéance, l’arreté des comptes de l’exercice N intervient le 31/12
A cette occasion, il convient de prendre en compte la partie des intérets relative à la
période de 6 mois allant du 1er juillet au 31 /12/N
Cette fraction équivalente à 100.000*6/12, soit 50.000 est comptabilisé ainsi:
31/12/N
671 INTERET DES EMPRUNTS 50 000
166 INTERETS COURUS NON ECHUS 50 000
POUR CONSTATATION INTERET COURUS NON ECHUS
73
A l’ouverture de l’exercice N+1, l’entreprise passe l’écriture ci-dessus :
01/01/N+1
671 INTERET DES EMPRUNTS - 50 000
166 INTERETS COURUS NON ECHUS - 50 000
POUR ECRITURES DE REOUVERTURE
1/10/N
622 CHARGES LOCATIVES 600 000
521 BANQUE 600 000
NOTRE CHEQUE N° …..
31/12/N
476 CHARGES CONSTATEES D'AVANCE 300 000
622 CHARGES LOCATIVES 300 000
POUR CONSTATATIONS CHARGES PAYEES D'AVANCE
600000*6/12
1/10/N
521 BANQUE 600 000
7073 LOCATIONS 600 000
AVIS DE CREDIT N°…
31/12/N
7073 LOCATIONS 300 000
477 PRODUITS CONSTATES D' AVANCE 300 000
POUR IMPUTATIONS PRODUITS PERCUS D'AVANCE
600000*6/12
74
IV- Les charges à payer et produits à recevoir :
A la cloture d’un exercice, certains produits et certaines charges, imputables à
l’exercice doivent etre pris en compte quand bien meme ils ne sont ni encaissés ou
payés ni meme supportés par des pièces
Il peut s’agir :
- de factures d’avoir à délivrer aux clients au titre de ristournes
- des indemnités de congés payés
- des dépenses engagées pour lesquelles les factures ne sont pas encore
reçues
- des factures à établir pour des livraisons faites avant la
- cloture de l’exercice
Exemple :
L’entreprise de distribution automobile AUTO DISCOUNT livre des véhicules au
Ministère des forces armées le 15/12/ N. Pour des raisons administratives, la
facturation n’est intervenue que le 18/1/N+1.La vente est estimée à 45 .000.000 F
CFA
L’écriture suivante sera comptabilisée au 31/12/N chez AUTO DISCOUNT
31/12/N
4181 CLIENT FACTURE A ETABLIR 45 000 000
701 VENTES DE MARCHANDISES 45 000 000
31/12/N
601 ACHATS DE MARCHANDISES 45 000 000
408 FOURNISSEURS FACTURES NON PARVENUS 45 000 000
Exemple :
Au 31/12/N, le compte n’a pas encore enrégistré une remise à accorder au client
concernant l’exercice N pour un montant de 1.500.000 HT car la facture doit etre
établie le 15/01/N
Donc l’écriture comptable suivante devra etre passée au 31/12/N
Exemple d’application:
On vous communique les opérations suivantes en milliers de francs :
- Stock initial………………………….. 200 (2 unités à 100)
- Achats de la période………………18.000 (180 unités à 100)
- Ventes de la période………………15.750 (150 unités à 105)
- Stock final…………………………… 3.200 (32 unités à 100)
Solution :
- Inventaire permanent :
601 ACHATS DE MARCHANDISES 18 000
445 ETAT TVA RECUPERABLE 3 600
401 FOURNISSEURS 21 600
VOTRE FACTURE N° …..
d°
31 STOCK DE MARCHANDISES 18 000
603 VARIATION STOCKS DE MARCHANDISES 18 000
POUR STOCKAGE
d°
603 VARIATION STOCKS DE MARCHANDISES 15 000
31 STOCK DE MARCHANDISES 15 000
SORTIE POUR VENTE (150*100)
d°
411 CIENTS 18 900
443 ETAT TVA FACTUREE 3 600
701 VENTES DE MARCHANDISES 15 750
NOTRE FACTURE N° …….(150*105)
- Inventaire intermittent:
601 ACHATS DE MARCHANDISES 18 000
445 ETAT TVA RECUPERABLE 3 600
401 FOURNISSEURS 21 600
VOTRE FACTURE N° …..
d°
411 CIENTS 18 900
443 ETAT TVA FACTUREE 3 600
701 VENTES DE MARCHANDISES 15 750
NOTRE FACTURE N° …….(150*105)
77
En fin d’année, il faudra reconstituer le compte de stocks de marchandises
comme suit :
05/04/N
521 BANQUES 318 750 000
676 PERTES DE CHANGE 2 400 000
631 FRAIS BANCAIRES 50 000
162 EMPRUNTS AUPRES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 321 200 000
78
3- Illustration dans le cas d’une transaction commerciale :
L’entreprise B a acquis le 01/07/N auprès d’un fournisseur Allemand des
marchandises pour un prix de 4.000 deutsche mark ; payables pour 50% au
comptant, pour 25% à trente jours et le solde à 60 jours.
Le cours du DM est de 320 francs le 01/07/N, 327 F FCA le 01/08/N et 317 F CFA le
01/09/N.
01/07/N
601 ACHATS DE MARCHANDISES 1 280 000
401 FOURNISSEURS 640 000
521 BANQUES 640 000
ACQUISITIONS MESES : 4.000*320*50%
01/08/N
401 FOURNISSEURS 320 000
676 PERTES DE CHANGES 7 000
521 BANQUES 327 000
REGLEMENT : 4.000*25%*327
01/09/N
4013 FOURNISSEURS SOUS TRAITANTS 320 000
521 BANQUES 317 000
776 GAIN DE CHANGE 3 000
REGLEMENT : 4.000*25%*317
79
- La totalité des pertes latentes (augmentation d’un élément de passif ou
diminution d’un élément d’actif) est portée au débit d’un compte 478 écarts de
conversion actif par le crédit des comptes de dettes ou de créances
concernées.
- La totalité des gains latents (diminution d’un élément de passif ou
augmentation d’un élément d’actif) est portée au crédit d’un compte 479
écarts de conversion passif par le débit des comptes de dettes ou créances
concernées.
2- Illustration:
La société M réalise une vente A à crédit en octobre et une vente B en novembre
N. Ces deux ventes sont chacune d’un montant de 10.000 dollards, le cours du
dollard s’élévant respectivement à 600 F CFA et 540 F CFA en octobre et en
novembre N.
Supposons qu’au 31/12/N le cours du dollard s’établit à 560 F CFA
L’entreprise M passe donc les écritures suivantes en milliers de francs:
OCTOBRE N
411 CLIENT A 6 000
701 VENTES DE MARCHANDISES 6 000
NOVEMBRE
411 CLIENT B 5 400
701 VENTES DE MARCHANDISES 5 400
31 /12/N
478 ECARTS DE CONVERSION ACTIF 400
80
Illustration :
Reprenons l’exemple de l’entreprise M et des ventes A et B au 31/12/N, elle a
converti les deux ventes actuelle, soit 5.600 (étape 1). Elle doit ensuite
provisionner l’intégralité des écarts de conversion actifs d’où l’écriture suivante :
Par contre, le gain latent de 200 ne donne lieu à aucune écriture de prise en
compte dans le résultat de N.
Le 1/1/N+1, l’entreprise M doit contre- passer les écritures d’inventaire pour
ramener les créances à leur valeur historique. Nous les écritures suivantes :
81
ETUDE DE CAS SUR LES REGULARISATIONS DIVERSES
Enoncé :
Les informations suivantes concernent les opérations exécutées par une société au
cours de l’exercice N :
- Paiement de la prime d’assurance des installations : 2.080.000 F CFA pour la
période allant du 01 juillet N au 31/06/N+1
- Encaissement en décembre des recettes publicitaires de la période allant de
décembre N en février N+1 pour 500.000 F CFA à raison d’un tiers par mois.
- Le stock final de marchandises est évalué à 25.000.000 F CFA pour un stock
initial à 15.000.000 F CFA : l’entreprise pratique l’inventaire intermittent.
- Les états de rapprochement bancaires de décembre N ont mis en évidence
des commissions prélevées par la banque et non portées dans les livres de
l’entreprise pour 400.000 F CFA ainsi que des agios de découvert pour
2.500.000 F CFA
- Le fournisseur de pièces détachées doit lui consentir des ristournes à la fin de
l’année N d’un montant de 3.000.000 F CFA ; la facture n’est pas encore
reçue.
- Les factures de télécommunications et d’électricité de du dernier bimestre
n’ont pas été encore reçues mais leur montant pourraient etre estimés
respectivement à 7.500.000 et 12.500.000
- La note d’honoraires de l’expert comptable, au titre des travaux de confection
des états financiers de synthèse de l’exercice N n’est pas encore parvenue ;
son montant est estimé à 4.500.000
- Un emprunt de 5.000.000 F CFA a été souscrit le 19 septembre N auprés de
la banque ; il est ressorti d’un taux d’intérêt de 10%.
Travail demandé :
Il vous est demandé de comptabiliser les écritures d’inventaires relatives aux
opérations ci dessus
82
CHAPITRE 9 : LES DOCUMENTS COMPTABLES DE SYNTHESE
I- Généralités :
La définition des états financiers dans le SYSCOA couvre le bilan, le compte de
résultat, le TAFIRE, les états annexés et les états supplémentaires. Ces deux
dernières catégories de documents sont considérées comme faisant partie
intégrante des états financiers.
Les entreprises peuvent préparer les états financiers pour leur propre usage de la
manière la plus adaptée à la gestion interne ; mais ceux destinés à des tiers tels
que les actionnaires, l’Etat, les créanciers, les employés et le public en général,
doivent etre conformes aux modèles du SYSCOA.
II- Dispositions légales :
- Système normal : chiffre d’affaires annuel> à 150.000.000
- Système allégé : 50.000.000 <chiffre d’affaires annuel < 150.000.000
- SMT : chiffres d’affaires annuel < 50.000.000
III- Les documents de synthèse normalisés:
Ces documents sont résumés dans le tableau suivant :
SYSTÈME SYSTÈME SMT
NORMAL ALLEGE DE TRESORERIE
BILAN X X X
COMPTE DE RESULTAT X X X
TAFIRE X
ETATS ANNEXES:
TABLEAU 1: ACTIF IMMOBILISE X X
TABLEAU 2: AMORTISSEMENTS X X
TABLEAU 3: PLUS OU MOINS VALUES DE CESSION X
TABLEAU 4: PROVISIONS INSCRITES AU BILAN X X
TABLEAU 5: BIENS PRIS EN CREDIT BAIL X X
TABLEAU 6: ECHEANCE DES CREANCES A LA CLOTURE X X
TABLEAU 7: ECHEANCE DES DETTES A LA CLOTURE X X
TABLEAU 8: CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES X
TABLEAU 9: REPARTITION DU RESULTAT DES 5 DERNIERS EXOS X X
TABLEAU 10: PROJET D'AFFECTATION DU RESULTAT X X
TABLEAU 11: EFFECTIFS, MASSE SALARIALE ET PERSONNEL
EXTERIEUR X
ETATS SUPPLEMENTAIRES:
TABLEAU 12: PRODUCTION DE L'EXERCICE EN QUANTITE ET EN
VALEUR X
TABLEAU 13: ACHATS DESTINES A LA PRODUCTION EN QUANTITE
ET EN VALEUR X
83
I- 1 La balance des comptes
La balance est la synthèse du grand-livre Elle présente pour chacun des comptes de
l’entreprise, le total des débits, le total des crédits et le solde.
Exemple d’application :
L’entreprise « Dabakh SARL » dont le bilan d’ouverture se présente en annexe
comme suit au 31 -12-N-1 a effectué les opérations suivantes durant le mois de
Janvier N :
- Le 5/1/N achat de riz à crédit chez les Ets BSD : Montant HT 10.000.000, TVA
18% payable dans 60 jours date de facture
- Le 10/1/N ventes à crédit de riz au grossiste SECK pour 12.000.000 HT, TVA
18% payable à 30 jours date de facture
- Le 15 /1/N paiement par banque de la facture d’électricité du dernier bimestre
de l’année N-1 pour 250.000 HT 18%
- Le 20/1/N paiement divers fournitures de bureau par caisse pour 50.000
84
- Le 25/1/N reçu règlement par chéque de notre client NDIAYE pour 5.000.000
TTC
- Le 30/1/N paiement de notre fournisseur EDOUARD pour 4.000.000 TTC
Travail faire :
1/ Passer les écritures comptables du mois de janvier N au journal de DABAKH
SARL
2/ Présenter le grand livre du compte client et du compte banque
3/ Présenter la balance au 31/12/N
Solution:
1/ Ecritures comptables journal DABAKH SARL :
5/1/N
601 ACHATS DE MARCHANDISES 10 000 000
445 ETAT TVA RECUPERABLE 1 800 000
401 FOURNISSEUR 11 800 000
DABAKH SARL SA FACTURE
10/1/N
411 CLIENTS 14 160 000
701 VENTES DE MARCHANDISES 12 000 000
443 ETAT TVA FACTUREE 2 160 000
NOTRE FACTURE N°……
15/1/N
6052 ELECTICITE 250 000
445 ETAT TVA RECUPERABLE 45 000
521 BANQUE 295 000
NOTRE CHEQUE N°……
20/1/N
6055 FOURNITURES DE BUREAU 50 000
571 CAISSE 50 000
PIECE DE CAISSE N° …….
25/1/N
85
521 BANQUE 5 000 000
411 CLIENTS 5 000 000
AVIS DE CREDIT N°…..
30/1/N
401 FOURNISSEUR 4 000 000
521 BANQUE 4 000 000
NOTRE CHEQUE N°….
30/1/N
443 ETAT TVA FACTUREE 2 160 000
445 ETAT TVA RECUPERABLE 1 845 000
444 ETAT TVA DUE 315 000
POUR SOLDE COMPTE DE TVA
86
3/ Balance générale au 31/1/N :
N°
CTE LIBELLES SOLDE 1/1/N MOUVEMENTS SOLDES
DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT
101 CAPITAL SOCIAL 40 000 40 000
111 RESERVES 15 000 15 000
131 RESULTAT 9 000 10 300 12 000 10 700
161 EMPRUNT 6 000 6 000
2… IMMOBILISATIONS 50 000 50 000
311 MARCHANDISES 15 000 15 000
401 FOURNISSEURS 20 000 4 000 11 800 27 800
411 CREANCES CLIENTS 12 000 14 160 5 000 21 160
444 ETAT TVA DUE 315 315
521 BANQUE 8 000 5 000 4 295 8 705
571 CAISSE 5 000 50 4 950
Remarques:
- La balance permet de vérifier le principe de la partie double.
- Les comptes y sont classés dans l'ordre du PCG.
87
La marge brute sur matières :
Elle est égale à la vente de produits fabriqués, des travaux services vendus, de la
production stockée ou déstockée, de la production immobilisée diminuée des
achats de matières premières et fournitures liées + ou – la variation de stocks
La valeur ajoutée :
Elle est égale à la différence entre (marge brute, produits accessoires,
subventions d’exploitation, autres produits) et (autres achats + ou – variation
stocks, transport ; services extérieurs, impots et taxes, autres charges)
C’est un instrument de mesure qui permet de cerner la dimension de l’entreprise ;
c’est un indicateur de sa taille économique
C’est donc l’apport économique des deux facteurs de l’entreprise (capital et
travail) ou richesse créée par l’entreprise
L’excédent brut d’exploitation :
C’est la somme de la valeur ajoutée diminuée des charges de personnel dont
personnel extérieur.
Le résultat d’exploitation :
Elle est égale à la différence entre (l’excédent brut d’exploitation, reprises de
provision, transferts de charge) et de (dotation aux amortissements et aux
provisions)
Le résultat financier :
C’est les revenus financiers, gains de change, reprise de provision financière,
transfert de charge financières diminués des frais financiers, perte de change
dotations aux amortissements et provisions à caractère financier
Le résultat des activités ordinaires:
C’est la somme du résultat d’exploitation et du résultat financier
Le résultat hors activités ordinaires:
C’est les produits de cession d’immobilisations, des produits HAO, des reprises
HAO, des transferts de charges HAO diminuée de la valeur comptable des
cessions d’immobilisations, des charges HAO, des dotations HAO.
Le résultat net :
C’est la somme du résultat d’activités ordinaires, hors activités ordinaire diminuée
de la participation des travailleurs et de l’impot sur les sociétés.
88
Exercice d’application :
A partir des informations en milliers de francs, il vous est demandé de présenter
le tableau des soldes caractéristiques de gestion.
Achats de marchandises………………………………………………. …… 6 840
Achats de matières premières et autres approvisionnement………….. 39 360
Autres achats et charges extérieurs……………………………………… 14 400
Autres charges de gestion courante………………………………………. 720
Autres produits d’exploitation ……………………………………………… 1 440
Charges de personnel ……………………………………………………… 24 000
Charges d’interets…………………………………………………………… 3 180
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion …………………….. 2 640
Dotations d’exploitation……………………………………………………… 13 500
Dotations exceptionnelles……………………………………………………. 3 000
Dotations financières ……………………………………………………… 480
Impots et taxes …………………………………………………………… 6 000
Impots sur les bénéfices……………………………………………………… 21 900
Interets perçus…………………………………………………………………. 540
Production immobilisé ………………………………………………………… 1 200
Production stockée( augmentation ) ………………………………………… 6 600
Production vendue ……………………………………………………… 96 120
Produits de cession d’éléments d’actifs …………………………………….. 14 400
Produits exceptionnelles sur opérations de gestion ………………………. 480
Reprises sur provisions d’exploitation ………………………………………. 11 100
Reprises sur provisions exceptionnelles ……………………………………. 720
Reprises sur provisions financières ………………………………………… 2 640
Subvention d’exploitation reçues …………………………………………… 2 400
Valeurs comptables des éléments d’actifs cédés ……………………… 6 000
Variation des stocks de marchandises …………………………………… - 240
Variation des stocks de matières premières et autres appro.................... 1 200
Ventes de marchandises …………………………………………………… 11 820
89
ETUDE DE CAS SUR LE COMPTE DE RESULTAT
ACHATS MATIERES
PREMIERES 20 000 SUBVENTIONS D'EXPLOITATION 5 000
REPRISES SUR PROVISIONS D’
EXPLOITATION 30 000
TRANSFERTS DE CHARGES
VARIATION STOCK MATIERE - 4 000 D’EXPLOITATION 6 000
AUTRES ACHATS 40 000
SERVICES EXTERIEURES 64 000 INTERETS RECUS 2 000
IMPOTS ET TAXES 4 000
PRODUITS DE CESSION
D'ELEMENTS D’ACTIFS 8 000
CHARGES DE PERSONNEL 300 000
DOTATIONS D’EXPLOITATION 86 000
Travail à faire:
1/ Présentez le compte de résultat selon les normes SYSCOHADA permettant d’aboutir au
résultat de 21.000 figurant au tableau ci-dessus.
90
II- 3 - Le bilan
II- 3-1- Définition
91
a/ Le passif du bilan :
Le passif exprime à la date d’établissement du bilan, l’origine et le montant des
ressources mises à la disposition de l’entreprise. Ces ressources peuvent
provenir de diverses origines :
- Les ressources fournies par l’entrepreneur et ses associés et qui sont
destinées à rester de manière durable dans l’entreprise ; ce sont les capitaux
propres.
- Les ressources en provenance de tiers (fournisseurs, préteurs, etc ….) et qui
doivent etre restituées dans un délai plus ou moins long ; il s’agit de dettes.
Elles constituent des ressources financières ou des ressources d’exploitation.
- Les ressources générées par l’entreprise du fait de son activité. Ces
ressources internes sont maintenues en tout ou partie dans l’entreprise pour
permettre un autofinancement. Ce sont des réserves provenant de bénéfices
non prélevés.
92
- L’actif circulant (stocks, créances et emplois assimilés, fournisseurs avances
reçues, autres créances)
- La trésorerie actif qui est composée de titres de placement, des valeurs à
encaisser, des banques, caisse et chèques postaux
A OU P NET=
ACTIF BRUT(A) (B) A-B PASSIF MT
CHARGES IMMOBILISES CAPITAL SOCIAL
IMMOBILISATIONS
INCORPORELLES RESERVES
IMMOBILISATIONS
CORPORELLES REPORT ANOUVEAU
IMMOBILISATIONS
FINANCIERES RESULTAT
CAPITAUX PROPRES (5)
EMPRUNT A LONG TERME
PROVISION POUR RISQUES
ET CHARGES
CAPITAUX
ACTIF IMMOBILISE(1) PERMANENTS(6)
DETTES FOURNISSEURS ET
STOCKS CR
DETTES SOCIALES ET
CREANCES CLIENTS E CR FISCALES
AUTRES CREANCES AUTRES DETTES
ACTIF CIRCULANT(2) PASSIF CIRCULANT(7)
BANQUE DECOUVERTS BANCAIRES
CAISSE CREDIT D'ESCOMPTE
AUTRES VALEURS AUTRES CREDIT DE
MOBILIERES PLAC TRESORERIE
TRESORERIE ACTIF(3) TRESORERIE PASSIF(8)
ECART DE CONCERSION ECART DE CONVERSION
ACTIF(4) PASSIF(9)
T0TAL ACTIF = 1+2+3+4 TOTAL PASSIF= 6+7+8+9
93
Exemple d’application sur le bilan :
La balance par solde après inventaire de l’exercice N de l’entreprise « TRADING
SA » se présente comme suit en milliers de francs :
SOLDES
94
III-4- Le Tableau de financement des ressources emplois ( TAFIRE)
Le tableau financier des ressources et emplois est un document de synthèse qui
permet d’expliquer la variation de la trésorerie au cours d’une année. Il est divisé
en deux parties avec des rubriques.
Parmi les rubriques du TAFIRE, nous pouvons citer :
Première partie du TAFIRE :
- L’autofinancement = CAF – distributions de dividendes
- La variation du besoin de financement d’exploitation = variation globale nette
des stocks + variation globale nette des créances + variation globale nette des
dettes circulantes
- L’excédent de trésorerie d’exploitation = EBE – variation BFE – production
immobilisée
Deuxième partie du TAFIRE :
- Investissement et désinvestissement : il s’agit d’acquisitions et cessions
d’immobilisations incorporelles, corporelles et financières
- Besoin de financement d’exploitation calculé ci-dessus en première partie
- Emplois financiers contraints : remboursement d’emprunts et dettes
financières
- Financement interne : dividendes reçus, CAF
- Financement par les capitaux propres : augmentation de capital, subventions
d’investissement
- Financement par emprunts nouveaux : emprunts et autres dettes financières
- Excédent ou insuffisance de ressources de financement = ressources nettes
de financement – emplois totaux à financer
- Variation de la trésorerie = trésorerie de cloture moins trésorerie d’ouverture
95
TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS (TAFIRE)
SCHEMATIQUE
SYSTEME NORMAL EN KF
1ére PARTIE : DETERMINATION DES SOLDES FINANCIERS DE
L’EXERCICE N
EBE
(SA) Frais financiers (TT) Transferts de charges
d’exploitation
(SC) Pertes de change (UA) Revenus financiers
(SL) Charges HAO (UE) Transfert de charges
Financières …………....
(SQ) Participation ………….. (UC) Gains de change
(SR) Impôts sur le Résultat (UL) Produits HAO
(UN) Transferts de charges ……………
HAO ……………
Total (1) --------------- Total (II) ---------------
AUTOFINANCEMENT (A.F.)
AF = CAFG – distributions de dividendes dans l’exercice (1)
AF =
VARIATION DU BESOIN DE FINANCEMENT D’EXPLOITATION (BFE)
Var. B.F.E = Var stocks (2) + Var créances (2) – Var dettes circulantes (2)
96
Variation des stocks = Valeur Nette Comptable (N) – Valeur Nette Comptable (N-1)
N N-1
Excédent brut d’exploitation …………….
Variation du B.F.E. (- si emplois : + si ressources) (- ou +…………..
+) -……………
Production immobilisée
EXCEDENT DE TRESORERIE D’EXPLOITATION ……………..
97
TABLEAU FINANCIER DES RESSOURCES ET Exercice N° Exercice N°1
Ref. EMPLOIS (TAFIRRE) Emplois Ressources (E- :R+)
I INVESTISSEMENTS ET DESINVESTISSEMENTS
FA Charges immobilisées (augmentations dans l’exercice) ……………. ……………. ……………..
FB Croissance interne . .
FC Acquisition/cessions d’immobilisations incorporelles ……………..
Acquisition/cessions d’immobilisations incorporelles ……………. ……………. ……………..
. .
Croissance externe
FD Acquisition/cessions d’immobilisations financières ……………..
FF INVESTISSEMENT TOTAL ……………. ……………..
.
FG VARIATION DU BESOIN DE FINANCEMENT
D’EXPLOITATION (cf. Supra : Var B.F.E) …………OU ……………..
FH A –EMPLOIS ECONOMIQUES A FINANCER (FF+FG) ……………. ……………..
.
FI EMPLOIS / RESSOURCES (B.F.H.A.O) …………OU ……………..
……………. ……………..
FJ EMPLOIS FINANCIER CONTRANTS (1) .
Remboursements (selon échéancier) des emprunts et
dettes financiers
99
PRODUITS CONSTATES
477 D'AVANCE 210 210 175 175
478 ECARTS DE CONVERSION ACTIF 500 650 500 650
FOURNISSEURS
481 D'INVESTISSEMENTS 1 250 1 250 1 500 1 500
491 DEPRECIATIONS CLIENTS 1 250 400 1 650
5211 SOCIETE GENERALE 2 450 27 300 22 800 6 950
571 CAISSE 450 35 500 32 750 3 200
601 ACHATS MARCHANDISES 48 410 350 48 060
602 ACHATS MATIERES PREMIERES 30 000 30 000
6031 VARIATIONS STOCKS MSES 500 600 100
6032 VARIATIONS STOCKS MP 2 000 2 400 400
VARIATIONS STOCKS AUTRES
6033 APPRO 250 400 150
604 ACHATS STOCKES 4 000 4 000
605 AUTRES ACHATS 835 835
608 AUTRES EMBALLAGES 500 500
61 TRANSPORT 3 250 3 250
62 SERVICES EXTERIEURS A 7 300 7 300
63 SERVICES EXTERIEURS B 9 450 9 450
64 IMPOTS ET TAXES 4 320 4 320
65 AUTRES CHARGES 800 800
66 CHARGES DE PERSONNEL 8 155 8 155
671 INTERETS DES EMPRUNTS 1 600 1 600
676 PERTES DE CHANGE 250 250
DOTATIONS AUX
681 AMORTISSEMENTS 8 050 8 050
701 VENTES DE MARCHANDISES 68 845 68 845
702 VENTES DE PRODUITS FINIS 71 000 71 000
706 SERVICES VENDUS 2 800 2 800
707 PRODUITS ACCESSOIRES 4 150 4 150
72 PRODUCTION IMMOBILISEE 3 500 3 500
VARIATION STOCKS PRODUITS
736 FINIS 500 500
771 INTERETS DES PRETS 200 200
776 GAINS DE CHANGE 500 500
TRANSFERT DE CHARGES
781 D'EXPLOITATION 250 250
REPRISE DE PROVISION
791 D'EXPLOITATION 500 500
VALEURS COMPTABLES
81 CESSION IMMO 2 500 1 800 700
82 PRODUITS DE CESSION 1 750 1 750
831 CHARGES HAO 3 500 3 500
841 PRODUITS HAO 1 250 1 250
TOTAUX 71 950 71 950 354 895 354 895 228 470 228 470
100
(1): nouveaux apports : 6.000
KF
Autres renseignements:
charges à réintégrer fiscalement: 2.000 KF
produits déductibles fiscalement: 1.125 KF
101