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DE
MÉCANIQUE CÉLESTE.
,
TRAITÉ
DE
MÉCANIQUE CÉLESTE,
PARM. LAPLACE,
Chancelier du Sénat conservateur, Grand-Officier de la Légion d'honneur
membre de l'Institut et du Bureau des Longitudes de France-, des
Sociétés royales de Londres et de Gottingue ; des Académies des
Sciences de Russie, de Danemarck, d'Italie , etc.
TOME QUATRIÈME.
A PARIS,
Chez CouRCiER, Imprimeur - Libraire pour les Mathématiques, quai
des Augustins, n° 71.
AN XIII = i8o5.
PRÉFACE.
AmÈS avoir exposé dans les deux livres précédens,
de la lune; il reste à présenter
les théories des planètes et
comètes c'est le principal
celles des autres satellites et des :
viij PRÉFACE.
proche de satisfaire aux deux égalités précédentes. Les équa-
tions séculaires des moyens mouvemens des satellites n'al-
PRÉFACK ix
xij PRÉFACE.
L'orbe du second satellite se meut sur un plan fixe qui
lui sont d'autant plus inclinés, que les satellites sont plus
PRÉFACE. xiij
à son plan fixe est de 2772", et ses nœuds sur ce plan ont un
mouvement tropique rétrograde dont la période est de 531
ans. En vertu de ce mouvement, l'inclinaison de l'orbe du
PREFACE. xvij
sont d'autant plus inclinés à cet équateur ,
que les satellites
xviij PREFACE.
à regarder l'orbite de la comète , comme une ellipse sans
iiumériques.
Je traite ensuite ,
par une analyse particulière , le cas
XX PREFACE.
la terre. En général , la correspondance des observations
avec les mouvemens des planètes et des satellites , déterminés
xxlj PREFACE.
de chaque thermomètre. En les plongeant dans un bain
d'eau , élevé à cette température , il a observé que leurs
différences étaient toujours extrêmement petites et alterna-
yixW PREFACE.
nombre et l'exactitude de ces observations m'a fait préférer ce
dernier moyen, et j'en ai conclu, pour avoir les réfractions
PREFACE. XXV
santeur , dues à la différence des latitudes et des élévations
au-dessus du niveau, des mers. J'aurais bien désiré pouvoir
y introduire les indications de l'hygromètre; mais nous man-
quons d'expériences suffisantes pour cet objet. Ramond a
déterminé avec beaucoup d'exactitude, le coefficient principal
de cette formule, au moyen des observations nombreuses
et précises du baromètre, qu'il a faites sur plusieurs mon-
tagnes dont la hauteur est bien connue.
L'atmosphère éteint en partie les rayons de lumière
qui la traversent. Je détermine la loi de cette extinction
qui doit pareillement avoir lieu dans l'atmosphère du Soleil.
PREFACE. xxvij
employées sans crainte d'erreur sensible. Nous observerons
ici que ces diverses causes d'altération dans les moyens mou-
vemens des planètes et des satellites , n'en produisent aucune
dans la position de leurs absides 5 et comme il est constant
valeur est fixée par ce moyen, beaucoup mieux que par les
LIVRE VIII.
Expression analytique delà latitude des satellites et du mouvement de leurs nœuds, n" 9
La partie de cette expression qui dépend du déplacement de l'équateur et de l'or-
bite de Jupiter ,
représente la latitude qu'aurait chaque satellite , s'il se mouvait
sur un plan intermédiaire entre l'équateur et l'orbite de Jupiter, et mené par
leur commune intersection. Cet effet est analogue à celui que la terre produit
sur la lune, comme ou l'a vu dans le n' 20 du livre VIII ; mais il est beaucoup
plus sensible. Détermination de sa valeur n" lo
Recherche des termes qui acquièrent de très-petits diviseurs par l'intégration dans
l'expression de la latitude , en vertu des valeurs presque commensurables des
moyens mouvemens des trois premiers satellites. Évaluation de leur influence , n° 1
Calcul de ces inégalités. Il suffit d'y tenir compte des inégalités à longues pé-
riodes n° 12.
Les termes qui deviennent les plus considérables dans les équations séculaires des
satellites, sont ceux qui dépendent des variations séculaires de l'équateur et de
La plus remarquable de ces inégalités a déjà été discutée sous sa forme générale
DE LA SECONDE PARTIE. xxxj
dans le n" 66 du second livre : elle tient à ce que, dans l'oviglne , la longitude
moyenne du premier satellite moins trois fois celle du second, plus deux fois
celle du troisième a formé une somme à-peu-près égale à la demi-circonfé-
,
rence ; rapport qui a été rendu exact ensuite par l'action mutuelle de ces trois
corps. Développement de une méthode différente de celle qui
cette théorie par
a été employée dans le livre II.
, comme on l'a vu alors, que les
Il en ré.?ulte
moyens mouvemens des trois premiers satellites sont assujétis à une sorte de
libration qu'il importe aux astronomes de bien connaître , et dont on doit fixer
l'étendue par les observations : jusqu'ici elle a paru insensible. Le rapport qui
existe entre le moyen mouvement des trois premiers satellites, subsistera cons-
tamment dans la suite des siècles; et les deux inégalités du premier, causées
par l'attraction du second et du troisième, réunies par ce rapport, ne pourront
jamais se séparer n°' 14, i5
Les rapports des moyens mouvemens des trois premiers satellites modifient leurs
inégalités à longues périodes. Ces rapports ne sont point changés par leurs inéga-
lités séculaires qui se coordonnent toujours de manière à y satisfaire. n° 16 . .
Les rapports des moyens mouvemens des trois premiers satellites ont une influence
sensible sur les variations de leurs excentricités et de leurs perijoves. Examen
de cette influence et des termes qu'elle produit. Les inclinaisons et les nœuds
des orbites n'en reçoivent aucun changement n° 17
Le carré des termes dûs à ces rapports peut devenir sensible dans l'expression de
la longitude n' 18
Le carré de la force perturbatrice n'introduit aucun terme sensible dans l'équation
séculaire des satellites de Jupiter , ni dans celle de la lune n" i
g
Il faut pour déterminer ces quantités cinq données de l'observation. Choix des
,
données les plus propres à cet objet, dans l'état actuel de l'astronomie. Valeurs
des masses des satellites et de l'applatissement de Jupiter, qui en résultent. Le
rapport des deux axes des pôles et de l'équateur de cette planète , est déter-
miné par ce moyen, avec plus de précision que par les mesures directes ; il
s'accorde avec elles, et prouve ainsi que la pesanteur des satellites vers Jupiter,
se compose des attractions de toutes les molécules de la planète n° a/
Formation et résolution des équations qui déterminent les excentricités de ces orbes
et le mouvement de leurs perijoves. La grande influence de l'applatissement de
Jupiter sur ces élémens , donne à chaque orbe une excentricité qui lui est propre ;
Formation et résolution des équations qui déterminent les inclinaisons des orbes
des satellites, et le mouvement de leurs nœuds. La grande influence de l'appla-
tissement de Jupiter sur ces élémens, donne à chaque orbe une inclinaison qui
est propre ; mais il participe des inclinaisons des autres orbes. Ils se meuvent
Jiii
tous sur des plans d'autant plus inclinés à l'équateur de Jupiter que le satellite ,
Les longitudes moyennes des trois premiers satellites sont assujéties à ce théorème ;
savoir, que la longitude du premier, moins trois fois celle du second, plus deux
fois celle du troisième , est exactement et constamment égale à la demi-circon-
férence ce théorème n'était pas rigoureux; en moins de deux années les longi-
: si
pour laquelle elles pourraient paraître s'en écarter un peu. La libration des trois
se partage entre chacun d'eux , suivant un rapport dépendant des
satellites
par
DE LA SECONDE PARTIE, xxxiij
par les observations que depuis la découverte des satellites jusques vers 1760,
^
l'inclinaison de l'orbe des satellites sur l'orbite de Jupiter avait été à-peu-près
•de a",/, et que le mouvement de ses nœuds avait été direct et de 8' environ par
année. Ces résultats de l'observation sont une conséquence de nos formules ;
mais dans ces dernières années , l'inclinaison a pris un accroissement considé-
rable ,
qui ne permet plus d'employer ces résultats dans les tables. Formules
de la durée de ses éclipses n° 3o
On n'a point encore observé les inégalités du mouvement de ces corps. Le seul
LIVRE IX.
Difficultés de cette ttéorie. Les grandes excentricités des orbites des comètes ^
On peut satisfaire à ces équations par des formules analytiques qui embrassent
un grand arc des orbites ,
lorsque le rayon vecteur de la comète est très-petit ou
très-grand, par rapport à celui de la planète perturbatrice. Dans le premier
cas, l'action perturbatricedevient insensible et peut être négligée; dans le
second cas, comète se meut à fort peu-près dans une ellipse autour du
la
centre commun de gravité de la planète et du soleil n° 3
Formules générales pour déterminer les perturbations des élémens de la comète.
n° 3
Formule pour déterminer la différence de ses retours consécutifs au périhélie.
n° 4
Moyen d'obtenir les valeurs numériques des perturbations des élémens, en fai-
sant usage des fonctions génératrices. Exposé de cette théorie n° 5
Réflexions sur l'usage de ces formules et sur la manière d'en varier l'application
aux différentes portions de l'orbite n° S
Expressions analytiques et générales des perturbations, dans le cas où la planète
perturbatrice est très-éloignée n°' 7 et 8
Manière dont il faut employer ces formules , en les appliquant à une comète
par exemple à celle de lySg
, n° g
influe seule sar le mouvement relatif de la comète , et hors de laquelle son mou-
vement ne dépend plus que de l'action du soleil n' lO
Développement de cette hypothèse et détermination des élémens de
,
l'orbite de
la comète lorsqu'elle sort de la sphère d'attraction de la planète
,
n° n
Moyen plus simple d'arriver à ces valeurs, quand les perturbations ne sont pas
considérables ,
n° xa
e 2
:xxxv) TABLE DES MATIÈRES
Application de ces résultats à la comète de 1770. L'attraction de Jupiter a pu
changer son orbite en 1767 de manière à rendre la comète visible en 1770 ,
,
DE LA SECONDE PARTIE.
LIVRE X.
hauteurs équidifférentes. Examen des réfractions dans ces deux cas. Le premier
donne une réfraction beaucoup trop faible n" 4
une progression semblable. Cette supposition donne une réfraction trop petite ;
d'ailleurs elle ne satisfait point au décroissement de la chaleur de l'air ; cependant
elle s'en rapproche plus que l'hypothèse d'une densité constante. La vraie
Discussion des élémens qui entrent dans cette formule , et qui sont , les variations
de densité de l'air par les variations de sa pression et de sa chaleur , la réfraction
de l'airatmosphérique pour une température et une pression données. Valeurs
les plus exactes de ces élémens n° g
Examen de l'influence que peut avoir l'humidité de l'air sur les réfractions. Théorie
de l'évaporation. Formule qui représente les variations de la force élastique des
vapeurs ,
correspondantes aux changemens de température. L'influence de la
vapeur d'eau sur la force réfractive de l'air est presque insensible, parceque
l'excès de sa force réfractive sur celle de l'air, est à-fort-peu-près compensé par
sa plus petite densité n" 10
Définition de ces réfractions , et détermination des formules qui les expriment .n° . 1
Formules qui donnent cette extinction pour les différentes inclinaisons du rayon
lumineux à l'horizon. On peut dans ces formules employer , sans erreur sen-
sible, l'hypothèse d'une température uniforme; alors les logarithmes des inten-
sités de la lumière sont comme les réfractions astronomiques , divisées par lej
cosinus des hauteurs apparentes n» 12
Calcul de la hauteur de l'atmosphère solaire en partant des expériences de Bouguer
,
sur les différentes intensités de la lumière de cet astre , vers ses bords et à son
centre. Détermination de l'affaiblissement que la lumière du soleil éprouve
en traversant l'atmosphère de cet astre le soleil dépouillé de son atmosphère
;
EfFet de cette résistance pour diminuer l'excentricité de l'orbite et son grand axe ;
à la précédente comme —
là 0,00021 2 g. Il résulte de cette théorie, que l'impulsion
de la lumière du soleil sur la lune, n'influe pas d'un quart de seconde sur l'équa-
tion séculaire de ce satellite ;'il en résulte encore que depuis plus de deux mille
ans, la masse du soleil n'a n" 21
pas varié d'un deux-millionième
Recherche de l'équation séculaire que peut produire dans les mouvemens planétaires
la transmission successive de la gravité , en la supposant produite par l'impulsion
d'un fluide : cette équation est d'autant moindre ,
que la vitesse du fluide gra—
vifique est plus considérable. Si l'on voulait attribuer à cette cause ,
l'équation
séculaire de la lune , il faudrait donner au fluide gravifique, une vitesse sept mil-
lions de fois plus grande que celle de la lumière ; et comme il est certain que
cette équation est due au moins ,
presque en totalité à la diminution de l'excentri-
cité de l'orbe terrestre , il s'ensuit que la transmission successive de la gravité ne
peut y contribuer que pour une portion extrêmement petite , ce q^ui supposerait au-
xl TABLEDESMATIÉRES, etc.
fluide gravifique ,une vitesse au moins cent millions de fois plus grande que celle
de la lumière ; ensorte qu'on peut regarder sa transmission comme tout-à-fait
instantanée. L'équation séculaire de la terre , due à cette transmission , n'étant
qu'un sixième environ de celle de la lune ; elle est parconséquent nulle ou insen-
sible n" 23
Manière de calculer ces masses en comparant les formules analytiques des per-
,
turbations à un grand
, nombre d'observations très-exactes. Tableau de leurs
valeurs les plus précises obtenues par ce procédé n° 25
TRAITÉ
T RA I T É
DE
MÉCANIQUE CÉLESTE.
SECONDE PARTIE.
THÉORIES PARTICULIÈRES
DES MOUYEMENS CÉLESTES.
LIVRE Y I I L
THEORIES DES SATELLITES DE JUPITER, DE SATURNE ET D'URAmS.
CHAPITRE PREMIER.
Équations du mouvement des satellites de Jupiter.
m' .{xx'+yy'+zz'^ m", jxx" + yy" -f- zz" ) m", jxx'" -^-yy" + zz")
_^ s .{Xx+ YyJfZz)
{^"-xT + (y -yY -I- (a* -z )^ jî o\
{
s
— F.
{(^X-xy + (^Y-yr-\-iZ-zyY
. ) )J
V/ 1 +w '
r.sin. v
Il est facile d'en conclure que si l'on désigne par S', la tan-
gente de la latitude du soleil S au-dessus du plan fixe et par U,
,
l'angle que la projection de sur ce plan, fait avec l'axe des a;; D
A3
, —
4 MÉCANIQUE CÉLESTE;
]a partie de R relative à l'action du soleil est, en négligeant les
étant l'angle formé par l'un des deux axes principaux de Jupiter ,
situés dans le plan de son équateur, avec le méridien de Jupiter,
qui passe par ledu satellite. Il est facile de se convaincre,
centre
par l'analjse suivante , que le terme dépendant de cos 2 n'a
aucune influence sensible sur le mouvement du satellite , à cause
de la rapidité avec laquelle l'angle -ar varie; ensorte que la valeur
de 7^ que l'on doit employer ici, est la même que dans l'hjpo-
thèse d'un sphéroïde elliptique dont l'ellipticité est p. Nous sup-
poserons donc
Si l'on nomme du^ l'angle intercepté entre les deux rayons vec-
teurs r et r~\-dr; on aura par le n" 4^ du second livre,
•
« MÉCANIQUE CÉLESTE,
porÉ de rexcentricité au demi-grand axe, et nt étant le moyen
mouvement du satellite.
fi/^ = du. —
s étant la tangente de la latitude de m , au-dessus du plan fixe j
/dds\ { 3 r/dR\ dv l
-noir;.
^ /rfflx _
0+ff) fd'Rs
.
h'u^ '
du '
\ di' J ~^ h'^u' \du J ~^ h'u' 'KTdlJ'^
i étant la projection du rajon vecteur r sur le plan fixe, /î' étant
de u, V et s. Considérons R
comme fonction de r, v et s , ainsi
que nous l'avons fait dans le numéro précédent j nous aurons
^''(S)+''-(S)=''-(f)+*-(f>
,
r étant égal à ^p— , on a
o = (^H-0 •!-*/(§)• S}
t ï£q Èiio-
CHAPITRE I L
Des inégalités des mowemens des satellites de Jupiter,
indépendantes des excentricités et des inclinaisons des
orbites.
0=^^ + "^ .
(,_î^) + ../dS + ,.(f).
la partie de R, dépendante de l'action du sphéroïde de Jupiter ,
est par le n° i , égale à —
K; et si l'on néglige le carré de vy
on aura, en n'ayant égard qu'à cette partie, en prenant pour unité
de masse, celle de Jupiter, et pour unité de distance, le demi-
diamètre B de son équateur.
partant;
En
| .
iî = ~.cos.(t^ — p)-
{r^—zn' . COS. v)
v' dans n't + g', nt et îit étant les moyens mouveraens de m efc
de m' ; on aura
( A'^'Kcos. —nt-\-^—e)'
(n't
( + etc.
kr
a
étant une constante arbitraire ajoutée à l'intégrale fdR, Oa
aura ensuite
fa. I
/dRS
7»
+ ÛÏ . (
j . COS. 2 . ^ g g)
J
. COS. 3 . («7 — g'
— g)
4- etc.
lo MÉCANIQUE CÉLESTE,
dépendantes de la force perturbatrice, et qui multiplient rJ'r ;
nous devons ajouter aux expressions précédentes de 2fdR et de
iî = -§-|^.fi+5.cos.3.(t'-2.)}.
U est la longitude du soleil vu du centre de Jupiter 5 en dé-
signant donc par Mt le raojen mouvement sjdéral de cette pla-
nète ; on aura, en négligeant l'excentricité de son orbite,
U;=Mt + E;
et alors on a
jL — M^-
on aura donc, en n'ajoutant point de constante, à cette partie de
— M, —
r .
= ~~M\ rSr—\.M\a\cos.i^2nt~-2Mi-\-2e-'2E).
— .
^ . C0S.(2«f — 2M + 2£— 2E)
, )+
..«^^=^}.cos.2.(/z7-7;/+6'-ê)y
j
-f-2.m .n\<
'
t \ da / '
n — n' i ^ '
+ etc.
B2
12 MÉ CANI Q U E CELE S T E,
du mouvement elliptique, et si l'on néglige dans les termes dépen-
dans de l'aciion du soleil, et M N — n, vis-à-vis de n dont ils
,
^ „, 1 + ,.L^fi^^^._^:^.a^wl.cos.20^W^-:-'-0\
{a=/^V-^.a^C3)}.cos.3(«Wi-/-0
,
9-.{n—n'y—IS'- i \ da J ^ n—n 3 j
I
+ etc.
'
on aura, en observant que ;= n"; que /^;=i , k très-peu-près;
5*+<î=iti_|.f4-...V.(i^)}
M'
+ ¥-^-sin.(27z^— 2M4-2e—-aE)
(71 — n' ^ {n-n'y-N^ \ \ da J^n — n'
4.S + ^L-i7«^™+4-(^*-(«--(^)+î57"^")}~»("''-"'+
-}- etc.
SECONDE PARTIE, LIVRE VIII. i5
Le terme dépendant de —
— 2Mt-\-2i 2E) répond à
s'm.{2!it
de l'expression de
^ , qui dépend de l'angle 2n't — 2ni-\-2e'— 2ê,
i4 MECANIQUE CELESTE,
terme dontil une valeur considérable. Ou voit en même fems
s'agit,
la nécessité de déterminer N
avec précision , comme nous l'avons
fait ; parceque sa différence d'avec n , due aux forces perturba-
trices, quoique très-petite, devient sensible dans la fonction
et c'est la raison pour laquelle nous avons conservé les termes dé-
pendans de la force perturbatrice, dans lesquels rcTr est multi-
plié par des constantes , ces termes influant sur la valeur de N.
Dans les autres diviseurs qui ne sont point très-petits, on pourra
supposer, sans erreur sensible, N~n; en faisant donc
F \ da / n —n '
<J^P=
2.11
—— 211
'']^
—J\
Sin. (2»f
^
2«7 + 26 —
'
2€')'
'
cTp ~ -,
ry.Sin. («ï — n t-\-i 6 ).
ce qui donne
G= .
— 7 . — — a'. (-7-7-) H -,.a A'^'^\
or on a — = -3 .—=—.. et a
on aura, ainsi
Mais pour plus d'exactitude , nous ferons usage , dans le calcul nu-
mérique de G, de son expression rigoureuse.
logues à ceux que l'action du second satellite produit dans les va-
;
i6 MÉCANIQUE CÉLESTE,
leurs de —etdeJ'f^. Nommons A"^°\ A''^'\ ^'^'^ etc., relativement
7— = ——
/.T/ —n^'.n'.F'
—a' 2.(211—A)
;
^,-.C0S,(2«f
211
T,
f
^
\, „j
271 1-4^26
,
'
r
2£ );
-s
2n — 2n, — ]\ ^ ' J
n~2n'
d'oîi l'on tire
n — 3«'+2«"=o.
Mais cette dernière équation est beaucoup plus approchée que les
deux égalités d'où nous l'avons déduite. Elle l'est à un tel point,
que depuis la découverte des satellites de Jupiter, les observations
n'ont fait reconnaître aucune valeur sensible à son premier membre^
nous pouvons donc le supposer nul, au moins dans l'espace d'un
siècle. Nous verrons dans la suite, que l'action mutuelle des sa-
tellites rend la quantité n —
3«'+2«" rigoureusement égale àzéroj
ce qui donne
211 2n" n —n'. — —
Les
—
et parconséquent
^= a.(nZr--A-0
n'
• ^
^(^—'^'F' \ •
COS. (ni— n7+e— ê') j
on aura
j3 Mécanique céleste.
Les valeurs de et de J^p" peuvent recevoir encore quelques
On
11
peut observer ici que 77- différant très-peu de an', et n' à'iï-
n"( + i", à une ligne fixe-, nous pouvons les rapporter à im axe mo-
bile^ parceque la position de cet axe disparaît dans les angles
2nt--2n't-i-2e-^2£, nt n'i -j-e é, n't —
n"t-i- e e". Conce- — — —
VoûS que cet axe soit le rajon vecteur de Jupiter supposé mû uni-
;
eTp' =— C
") • sin. {lit — lit)
On voit ainsi que les valeurs précédentes de cTp, J^p' et cTp", dans
les éclipses , dépendent du même angle at. La période de ces va-
leurs est parconséquent la même, et égale à la durée de la ré-
volution synodique du premier satellite , multipliée par '
2.1-'
CHAPITRE m.
Des inégalités du mouvement des satellites, dépendantes
des excentricités des orbites.
termes dans lesquels rcTr est multiplié par des constantes. Pour
déterminer les autres , considérons le terme m' A'^'^ cos.(v' v) de
. .
—
r î/
l'expression de iî. En j substituant a'-+--^ , au lieu de r, et
n't-\- 1'
+ —^-rj:-
aII at
} au lieu de v';' il en resuite la fonction
. ,
•
— (t)
- • • cos.(/2'^-«/+6 ^^^^ ^0) . sxn . {n t-nt+i-i)
dans R des termes analogues; mais il est aisé de voir , par l'expres-
sion de jRdun° I, que l'action du soleil n'en produit point, du
moins en négligeant les ternies divisés par Z)'+. ,
m . n .-^.{.aa .
+ .V (-^)}
. . cos.(n'^-.^ + .
sm'.«°.f/.7W f /dJO)\t
, , V zaa .
(
—du'
=-7— + ) a .
( , , , ]
fn' j^, ) \ \ dada' ) i
(".)=-=^».{.-.(^)+i.-'.(^)}>
o^;/.(g._(i)_[T]_(i,o)-(i,2)-(i,5)}; (O
Ji".
o = — - [I] - -
Ti" . { (2) (2,0) (2, 1) (2, 3) } 5 (/J
o g- - [5] - _ _ (5p)
.
{ (5) (5,o) (3, 1
)
} ;
(.•"')
+ [?,^ h + + [3^ U.
. [3,71 . h' .
{0,1). m .y a (^1,0). m .y a ;
Les quatre équations précédentes entre h, h', h" et //' sont ana-
logues aux équations (Z?) du n° 56 du second livre, et se résolvent
de la même manière. Elles donnent une équation finale en^, du
quatrième degré. Soient^^^,,^^, ses quatre racines j en faisant
. ——
34 MÉCANIQUE CÉLESTE,
on aura , au mojen des équations précédentes , Ç', C, efl
les valeurs de é', é", ê", relatives à la racine g,, et ^, une se-
conde arbitraire j soient S'^, ê'",.ces mêmes valeurs relatives
= e".h.cos.{n"t+e"—gt—T)+ £';.h,.cos.{n"t-i-s"~g,t—T,)
+ q. h^.cos.(n"t-\-s"—gJ—T,')+ q./;3.cos.(re"£-f e"—g-jt—rs);
~r= r./;.cos.(;r"H6'"—gf—r)+ C'"^.h,.cos.{n"t+e"—ga—V,-)
+ q.h.cos.Çn^ti e"—gj-ra)+ C"'.hyco%.(jï"t+^"—g^t—r3) ;
ce
— —
ce qui donne
cTo'^: — 2/1 .
— gt — F) —
sin. {nt-\-'t. 2/7, . sin. {^nt-\-i —g^t — T,)
—^2/z^.sin.(«ï + gji — — £
r,) >/73 . sin. («/+^ — — Tj).
^v'=::—2è''.h sin.(n"t-\-&—gt—T)—2C'[ h,
. . . sin. (n''t-i-e'~g,i—T,)
. \ . sin.(n"t-{-é"—gd—T,)—3€'^ . . sin.(/27+g''—^3/—F3);
J^p"=_2g'" h sin.(n"'t+i"'—gt—T)—2€:
. . . 7z, . sin.(«"^+€"— F.)
a6 MECANIQUE CELESTE,
sion de J^P du 2, qni dépendent de
n° ni-— 2«'r+g — 2/, l'angle
acquièrent parles intégrations, diviseur (n — in'Y; étant le et 72
En y substituant a -f-
— - au heu de r , n t -\ - au
lieu de v' , a au lieu de r , et ?it + « au lieu de y 5 on voit que ce
terme contient la fonction suivante :
m . a . \^~2^jcos.[7it — nt-\-(. — ê)
•
sin.(«/-7Z^+e -e).
a'-^.n'dt
On a par le n° 4>
G.
m ,
.
—
r^r
. a .
YfZ^W\
\-—^\ .co%.(^2nt
, ,
—>2nt-\-2s — 26), , > \
m' .h c /dA^'-^
et il est facile de voir que l'action de m' sur m, n'en produit point
d'autres de ce genre.
galité
_ZI^^;^. G//}, sm
a8 MECANIQUE CELESTE,
'
m'.\/a'
_ I _^ Ji _ sin.(«^— + 2/+^/4-r).
ni — 272'^ + — = —
Ê 2s' n't 2ji"t + — 26"+ 200°
é'
j
( — ) 3 on a a tres-peu-pres
\/a' «
{m.\Gh'+^.Fh\
W~ —, -.J \, ; V.sin.(;;f— 2«'H-e-2e'-)-gf+r>.
— 2h.%in.{nt-\- i—gt — T); D' pour Z); et M' pour on aura -^tj;
dans R, le terme
4
,co%.{nt—2Mt-{-i — 2E+gt+Y).
La valeur de iîrelative à l'action du soleil, contient encore le terme
S
Si l'on néglige le terme de l'expression de R, qu'il est inutile
de considérer; on a
= J^:-f.iV^ (i_5A.cos.(«/4-^-^^-r)}
— ~ h cos.(nt -i-e—gt — T)
5A'= . . .
r^r i5 h
i5 h
— ^-^ .H .%in.{Mt+E—I).
La
première de ces inégalités répond à V élection dans la théo-
rie de la lune mais elle n'est pas unique , et il est clair que cha-
-,
cune des trois racines ^, , g^, g^, fom-nit une inégalité semblable.
Cette inégalité se confond dans les éclipses, comme l'évection ,
avec l'équation du centre, et la diminue. En effet, dans ces phé-
nomènes, la longitude du soleil vu du centre de Jupiter, est
moindre que celle du satellite , de 200° ; ensorte que l'on a
CHAPITRE lY.
Supposons
|î {^/— i (/-O }
. -COS.
I
+ i a. ^ ay^CO .COS. (w'
. —
+a^C') .cos. 2 (/ v) 4-etc.
t/) —
-aV.{i/— i.(j^+/0-cos.(/— i/)}.(i.fiW4-£CO.cos.(/— f)+.5W.cos.2(f'— V-
— -.— .
(1—3i'_3>S"'+3. (1—j'—5'0-cos. (au— 2C/)+i2i5'.cos. (v—
Pour
•
SECOMDE PARTIE, LIVRE VIII. 33
s =1 .sin.(2' pt A);
s'=.l' .ûn.{v' -\-pt-\-K);
s"=l" .sm.(v''-i-pt-i- A);
r.sin.(j;'"H-;;/+ A);
S'=L' .sin.(U-j-pt-j- A);
Si =L .sin.( V -\-pi-{- A).
s, s', etc. , ^'^j 3-" lisii de pt , en comparant entre eux les coeffi-
o = {P _ iLZpl _
/. 3
. _, _ 2 . m'a^a' .
l
+ ^^^^ ^ - . . + i . 2 /TzW.
. ÎB^o.^'.
on aura
Zm' m'n.a.\b'^f>
(o,i) = .
4.(1—
. net.'- . b'^'}
4
'
OH aura donc
= /. {;;-(o)-0_(o,l) -(0,2)^(0,5)}
+ i + [£] i' + !)./'+
(o) . r 4-Co,5)
. (o, (0,2) . . r.
54 MÉCANIQUE CÉLESTE,
o = {p-(i)- [i] - (i,o)-(i,2)-.(i,3)}
/' .
+ .L+\7\ Z'+
(i) + r-
. (i.o) . .
/' (i,5) .
o = /".{;;-(:2)-[T|-(2,o)-(2,i)-(3,3))
+ (2)i' +
. /+ /+ (3,0) .
(2,1) . (2,3) .
o=r - [3] -
.
{ _ (3) (3,0) (3, i) (3,2) }
^' l+g.mre\>',.cos.(7, + ^) )
on aura semblablement
SECONDE PARTIE, LIVRE VII 1. 55
— (l/' + S
— 5.(2.C—J—B)
d.^i.cos.'^') f . mra') . e . sin.f -i
•
dl 4i.C •
1 -I- Jf"^ . sm.'!+ 2 . . sin.1, /
= — 2'.Z.sin.(;p^-f A);
6.sin."i'
On a pareillement
= pL + ^ .
^"-^-f-^
l . . (L'— 2. mn^. (/—£)}.
E 3
36 MÉCANIQUE CÉLESTE,
tique , on a par le n° i4 du livre V,
(aC— /j—^) ./n R\ dR
c ~ 3(p—/n./î+.ds
f (?) .
_
'
Considérons particulièrement
lo. les équations précédentes, et
donnons-leur la forme suivante :
+(o,i).(Z:-/)+(o,3).(Z:-0+(o,5).(Z-r)-f[ïï].(L-L')-y"£;
o={p-(i)-\T]-(i,o)-(i,2)-(i,5)].{l~l')
+(i,o).(Z:-/)+(i,2) (L-r)+i.,5).(L~l"')+[7\.(L-^L')-pL ;
o={p-(5)- 3 _(3,o)-(3,i)-(5,:a)}.(Z:-r)
H-(3,o).(z-/)+(3,i).(z:-o+(3,2).(r-r)+ 3 .(l—l')-^pL;
^__^ {P-C A ^\
rM\{L—L')+mji\iL—l)+m'ji'\{L—l')-\.m\n"\{L—l'')+m'\ji'''\fL-
L — l = X (L — L');,
Z — = A' (L — L');
/'
.
-(i,o).A_(i,2).A"-(i,3).A"'-[T];
G ={ (2) + [2] + (2,0) + (2,1) + (2,5) } . A'
- A - -
(2,0) A'"- \7\
.
(2, i) . A' (2, 3) .
;
o= + [3] + + +
{ (3) A" (5,o) (3,1) (3,2) } .
(à— i') .
6' . sin. (î^ + 'i'').
i.'i-C—A—B)
p ^ |, . sj^j^.Tn.n-K -f-7n' . n'^ ^'-^77^"
. . n"- A"-f
. m" . n"^ .a"] ;
p—p
et parcoiiséquent , en n'ayant égard qu'aux valeurs de p relatives
au déplacement de l'orbite de Jupiter, on a
a . àin. ^=> .
2' .
iLéilM+H,
p—'p
^ P—P
En réunissant ces valeurs aux précédentes^ on aura
9 . =
sin. (<ir—^pt) . sin. ' A + 'yo .2' ./L'dt cos. (pt
. —yt + A) ;
y.ûïi.1 — --1'.L'.ûn.(^pt~\-h)y
>-.cos.7=: 2'.i'.cos.(;7î+ A)î
ce qui donne
— — —
4o MÉCANIQUE CÉLESTE,
>.sin,(7 +>-'0 = — — A); S'.X'.sin.C/;/
y. -i-'pt)—
COS. ( 1 .L' (pt — A); 1' .COS. 'pt-{-
partant
a donc
y . sin. 7= a/ j
y . cos.7 = bt;
a
SECONDE PARTIE, LIVRE VIIL 4t
ffi et 3 étant des constantes faciles à déterminer par les forranles
du déplacement de l'orbite de Jupiter, données dans le sixième
livre. Les équations précédentes donneront
'A=:o;
i — /=A (X — Z'); .
ce qui donne
y, . sin.7,=:(i— X) . 9 . sin.'f- +A .
y . sin.7 ;
y, .cos.7, = (à — i) . Q . cos.SP' +A .
y . cos.7.
cité de Jupiter, par les masses des satellites, quantités que nous
MÉCAN. cÉL. Tojne /F". F
) 5 .
43 MÉCANIQUE CÉLESTE,
avons négligées dans ce qui précède j ainsi, nous pourrons négligée
pL, et (o)..L, par rapport à(o)./, etc. Les quatre pre-
mières des équations (//) deviendront alors
o = { — — [o] — — — (o,3)}
(o) (o, i) (0,2) . /
o= - - Ul -
{y" - (2,1) - (2,3)}
(2) (2,0) . l-
Si l'on suppose
l'^tl.l; r'—^-.l;
l disparaîtra des équations précédentes qui donneront quatre équa-
tions entre les indéterminées ^, '(^'
,
Ç'" et p , d'où l'on tirera /7, au
moyen d'une équation du quatrième degré. Soient p, p^, p^^ p^^
les quatre racines de cette équation, et désignons par
f
9/ 9u 9m, p, 9i, 9m, 9 9ti 9iu
Q,, ' ^,1 ^ Si ' S:^ ' Sa ' Sa ^ S3 ' Ss >
5 = (À— i) .
6' . %m.{v + -^')
+ / . sin.(i' -|- pt A)
+-/,. sin.(v-i-p,t-i- A,)
+A • sin.(2^-f-yPj + A,)
+ /a . sin.( +/53i + A3
—
+ ^;. .sin.(i^"+;7,^+A,)
/,
.
4.sin.(/+;7,f+A,)
+ l^'^.l,.sin,{v"+p,t-\-K,)
+ ^". ^ +A. sin.(2;"'+;7^ )
'
+ }j\l^.i\n.{v"'+p,t + K)
~\-^l.l^.ûn.(v"'+pJ + K)
+ + A3).
<^;'./3.sin.(2;"'+;;3^
44 MECANIQUE CÉLESTE,
l 'angle dont il réduit à v
s'agit se dans cas de = 5 cet angle
, et le f ,
m'.a^a'. . ^{s.{B^'-'^-{-B^''^).coi,(i/iV—/iv')—B^'Ks'.cos.ÇSv—Zv')^ ^
» i »
7*
Z,C4)^ 1 ^
T 7
d'où l'on tire
dv^ ^ 2 i ^ \ n n /
\ n n
,
46 MÉCANIQUE CÉLESTE,
II est clair que les différentes valeurs de p, de / et l' , donnent dans
l'expression de * , autant de termes semblables au précédent.
Ces inégalités de 5 surpassent considérablement les autres qui
résultent de l'action des satellites sur m, a, cause de la petitesse de
leurs diviseurs 5 ce sont parconséquent les seules auxquelles il soit
nécessaire d'avoir égard j et cependant, nous verrons dans la suite,'
qu'elles sont insensibles. L'action du soleil produit dans la valeur
de 5 une inégalité que la petitesse de son diviseur peut rendre sen-
sible cette inégalité dépend de l'angle 2^
: 2?/; et l'on trouve —
aisément par le n" g , que l'équation différentielle en 5 devient ,
en n'ajant égard qu'à elle seule.
dds .
,
3M»
. {Il — /) . sin.^y^— V — 2. v — A^;
^
. —
;
— . (L — .sin.i V — . V — . V —A 1
s
n n
. {L'—l) . sin. ( v + pi + A)
n 11
,
'
n
,
— i
port de l'unité à i
+
Considérons de la même
manière, les inégalités périodiques du
mouvement du second en latitude. Reprenons pour cela,
satellite,
l'équation différentielle (3) du n° 2; elle devient, relativement
au second satellite,
dds' . , .
, d/ /dR\ ,
/dR\
0= dds'
dv'^
-i\'fy— (a'.^W-f-i.a'^a.(Z^C0-|_5C55)).,nZ'.sin.(af— 3i^'— A).
43 MÉCANIQUE CÉLESTE,
7 Z,ço_«àC3)1 i.l'
o— SI i Ai 4 i /
>'»(?''-'''-J''-0-
)
+ \.^b^P .ml
On a par le n" cité,
r 4 » 4 » ï
ce qui donne
\n n /
L'action du troisième satellite ajoute encore à l'expression de s'.
sin. (3/ — 4/ — — A) =
• yPif sin. (21^ — 3/ ~pt-^A).
Si l'on joint à ce terme celui qui dépend de l'action du soleil,
et si l'on considère que l'équation n on' 2/2" o , donne — + =
|p — 3=3— on aura pour l'expression des inégalités du mou-
vement
— ,
On trouvera de la même
manière, pour l'expression des inéga-
lités correspondantes du troisième satellite en latitude ,
/CS)
m', a'. n".il'—l").b
7-7
3
5o MÉCANIQUE CÉLESTE,
CHAPITRE V.
+ î • (o, • •
y\ COS. ( 7; - + >f
7,) } 5
— i-[ô]-{e°+^'~>'H-2>i->'-cos.(7, — — 7)
On aura donc
SECONDE P A RTI E, LIVREVIII. 5i
KCo) + R
— ^ — + + + (o,3)).e.co;.^
(o^0 (o.2)
AI?
an.aR=. a. (e. cos. ^ j
'Zir). l
{
— }
[o,i| .e'.cos.-w'
'
[o^ .e'".cos.-w"'l
\
( — [o, I
[
.e'. sin. t!r' — lo,2| . e". sin. nir" — U),5 . e" . %ïn.'ûiy''\
-t^.{,,.cos.i,)if^°^-+0+(°i;)+(°'=')+«''^))->'--'. \
(+(o).ôxos.'i'— [oJ.>..cos,7— (o,i).j.;.cos.7;— (o,2).;;^\cos.7';— (o,3).>;xos.7;>
4-i.(>..sin7)
^l(«) + + ^°^O + (o.-) + (o.3)}.5..sin.7. )
'
(—{o)S.sm.-^—[ô\.y.?,ïn.']—(p, i).>;.sin.7;— (o,2).>\sin.7?— (o,3).5/;'.sm.7;
\
On a par le n° 6,
d. (e.
= + [ô] + (o^0+(o.2) +
sin. tt")
((o) (o,3)}.e.cos.<t3-
— [0,^ ot'—
[o, I ! . e' . cos.-zB-'— e" . ces. fo.,oJ .e .cos.'tjr -,
tZ.
(o,i)
+ |ÔJT| . e'. sin. 1^,1] . e". sin. 't«r''+ fô, 3] .e"'.sin. -ar".
On a ensuite
^ = 3^, . sin. (2^— 7,).
on a
y, . sin. 7,= — /, sin. (y»^ + A) ^ etc.;
.cos. 7,= / cos. (ycZ + A) + etc. .
53 MECANIQUE CÉLESTE,
^HZi^^_((o) + [g + (o,i)+(o,2) + (o,3)}..^,.cos.7,
--(o).9.cos.'f*+[^.>.cos.7+(o,i).>;.cos.7;+(op),5.;'.cos.7;'+(o,3).>f.cos.7fj
'^•^^•r"^'^
= {(o) + [o] + (o,0+;(op) + (o,5)}.>,.sin.7,
— (o) J. sin [o] . j'. siii .7— (o, i) .3 siu .7;— (op) ,5, siii J';— (o, 3) ,>f .sin ^
d .
Çzr .
d . S'r dr .
S'r^ 'San r^ni ^ '^^\
dt ~ y'i —
On peut ici faire abstraction du diviseur i K
e", et le sup- —
poser égal à l'unité. A la vérité, si le numérateur renfermait une
d S' V'
constante g, elle produirait dans "^^ , le terme ^^.e% à raison
on a
r = a.{ï — e.cos.(77/-f-« — j
d.{ar.d.h +dr.r'r)
= 5.{e.cos.^.
^ _ ^ „ '^(e.sin.^) d(e .cos.'a^)^
^i-^.sin.^.-L__2|. .
" d.(e.cos.T^)
En substituant au lieu de ^(^^^^ l ^ leurs valeurs
précédentes j on aura
d.(2r.d.S^r4-dr.Sr) i r/ n , —
I 1 , / % ,
/" s ^
54 MÉCANIQUE CELESTE,
piter, produit le ternie
d o V
on aura donc ainsi l'expression de '^^
'
ou
I (o) 9
.
. .
.
cos.(^+ 70+î • • •
cos (
7,—7 )-|-i(o, i) .
.
cos.( 7,— 70
+ 1 . (0,2) .
5., . . cos.( 7 7';)+|(o,3) y, y- cos. ( .
.
. 7,— 7f )•
(g
— g,')t-\-T — r,, etc. On pourra négliger les termes conslans,
parceque termes qui en l'ésultent après l'intégration , étant
les
proportionnels au temps , ils se confondent avec le mojen mou-
vement de m. On doit appliquer les mêmes considérations aux
termes dépendans des inclinaisons des orbites.
i3. Les termes les plus considérables de l'expression de 1 equa»
, ,,
"ir, 9, ^, .sin. 7,, etc. trouvées dans le n° lO. On aura ainsi, en né-
gligeant les termes constans , et supposant que l'excentricité H
de l'orbite de Jupiter développée en série, est égale à fl",-{-i??-{-etc.
i/, étant la valeur de à l'origine du temps t H
^= 4\^.(i—xy.'L.l>t—6.(o).X\'L.bt
—^.X.(o).'L.bl—i.(ï—X).^.'L.bl
4-|.(o,i).{(A_i).A'+(A'— O.Aj.'i.Z-^
+i •
(0,2) . {fA— . i) . A} . . be
d'où il est facile de conclure au mojen des équations entre A, A', A",
A", données dans le n° 10,
dt
= 4 —A)\
. ( I
.
"Z Z-^— 6(0)
. . A^ Jv .
4 [o]. . .
j
13+ (o)
, | ^
56 MÉCANIQUE CÉLESTE,
Dans la théorie de la lune, [ôj est incomparablement plus grand
que (o) ; on a ainsi à très-peu-près ,
•
^ •
E •
""^^-^
^
'
— ^>?.-cos.(7,—7) + >.;}
,N../^-cos.(^/-fA-->?')+/,.cos.(;;,^H-A,—
>Vfl'^j_orx
/ (x—.^ Toi U
/^-cos-C/^Z+A— ^')+/,.cos.(;7,^ + A,—
Considérons
. . —
— 3 (o)
. . {ô^+ 29 . cos.(^'+70 + y\}.
L'expression de la latitude du satellite m, au-dessus du plan de
l'équateur de Jupiter , est
{aV.^co+«3^'.(î^^)|.(^;-.2>;.3...cos.(1;~.7.) + y;}.
Nous observerons que y'^ .cos. 7^— j', .cos. 7, et 5/\sin.7^ sin.7,
i . {>..cos.7,. ^^^^
'
-y, sm. 7, }.
.
y, COS. 7, = — (A i) .
9'. cos.'*''-}-/. cos.C;t7if4-A)-j-etc.— j'.cos. 7 ;
58 MÉCANIQUE CÉLESTE,
Maintenant si l'on réunit ces difFérens termes, et si l'on intègre;
C- 5in.(pf+A— ^
. . sin. + A, — î
cr.-;=;-{6.(o).A+4-(i-^)-E|)-6'-Y / h
• V + _f . sin .
•* ')
+- • sin (A'si + ^ 3—
Cette partie de cT/^ est peu sensible, et l'on peut n'y avoir égard
que relativement au quatrième satellite. Elle doit être modifiée
relativement aux autres satellites, en vertu des termes dépendans
du carré de la force perturbatrice.
Si l'on transporte cette expression à la lune , où l'on a vu que
à [ô] j
on a
CHAPITRE VI.
premier satellite , moins trois fois celle du second , plus deux fois
celle du troisième, a très-peu différé de la demi-circonférence j
et alors, l'attraction mutuelle de ces trois satellites a suffi pour
faire disparaître cette différence. Nous allons reprendre ici cette
théorie délicate, par une autre méthode; lui donner plus de dé-
veloppement , et déterminer son influence sur les diverses inéga-
de ces satellites.
lités
6o MECANIQUE CÉLESTE,
sidérant donc que les termes qui doivent par les infcgratlons
acquérir ce diviseur j ou aura
On aura pareillement
ddv"=.^<i"n\dt.^'R\
former par leur combinaison avec les angles v v' , v v" , v' —
z»", — —
et leurs multiples, y changeant v , v', v" , dans nt \- s, n't-{-&f
en
n'i-^-i'; ainsi dans les expressions de dR, à'R', d"R% on peut se
, .
.
^^'5 . ndt. S-v' . coi.(y—v')—m' .
(^^) - ndt . J^r' . sin . (^'~/).
-7-=
a'
-r—,
2.(a7i' — 2/1— TT^
-,
iN')
. +
COS. (un t in t '
2ê 2= ) :
Sv' = —r— —
—
zn
"
a;i
„'
T77
A'
. sin. (2n't—^2n''t +
^
— 2i' 21").
/
idt.àR=z .dt\sm.0it-Sn't+an'ti-(~5/+ZB"),
^.{2n'-2,i"—N')
8.(27l'— 2;i"— A")
62 MÉCANIQUE CÉLESTE,
G=»'.^c.,_„...(égi).,
8.(.-n'-A0 •
sin. (i' - + 3^'
La partie de R
relative- à l'action de m" sur m, ne renfermant
que des termes dépendans de l'angle v v' et de ses multiples j —
elle n'ajoute aucun terme à cette valeur de
m.
[ . . d^v' . sin. {y—v')^in. dJ^r' .
(^-) • cos.
dji^
da'
on aura
m ni' .F'G.df^
tr f / 7. 1/Ti/ ^/i'
3a' n'dt d'iî'= - ^g_(^_„._^,/j
. .
•
.
im-(y—
, >t /
+ 2ui _ i?\
).
— ;
—2TO".^'W.(i'J'v'.sin.(2/—2/)—4;7î\^'W.;ïV/.J^/.cos.(2/— 2/)
~2m".ndUr'.(^-^^^ .sin.(2/— aO+^ra". ^^^'(^^) .cos.(2/—2/).
Sr'
—r= -,
m.n' .G
—
;
jvT^ • cos.
, ,
{nt-~nt + —
,
i é')
. = -4a'.^--.-.(^);
on aura
'
64 MECANIQUE qÉLESTE;
dépendant de — par ce qui précède
at-' iv" est , , égal à
m'.^''^*^cos.(2P'' — 2/); en n'ayant donc égard qu'à ce terme,
on aura
Î^^).C0S.(2/—
4m^^'w.nV/.J^/.cos.(2/--2/)+2m'.«V^£rr'.(^î^j.sin.(2/--2/).
d'où il est facile de conclure qu'en n'ajant égard qu'à l'action ré-
ciproque de rn' et m", on a
o:=:m'.d'R' + m'.d'R';
ce qui est conforme au n° 65 du second livre. On a donc
Soit
7 3n.F'G (a , B,Q g ,
1"
^
3 ddv'
, et
3 ddv"
.
^^Â:.7.-.sin.(p.
i5. On
peut supposer dans cette équation, k et «' constans
parceque leurs variations sont très-petites 5 son intégrale donne
alors
Y C — Zk.iv' .COi.<f
&
.
aurons
66 MÉCANIQUE CELESTE,
et parconséquent / <— -7=5
2k
ainsi le tems t que l'augle tïï em-
n. Y
ploierait à parvenir au quart delà circonférence, serait moindre
que ——7='
y
ara
Nous
. 2,k
verrons ci-après que ce tcms est au-dessous de
—
ni 5n't-\- 2n't-{-e — 55'-f-2e"=7r ;
/"^ ~
~
dv Z.dv
TS^-liÂ"-^-^ — K
, a.dv"
^^^
,
a/t.cos.(6
',
— ~, -f-aO.
3é
I 2
,
68 MECANIQUE CELESTE,
c étant moindre que 2kn''\ il suffit donc pour l'exactitude des ttéo-
rêmes précédons, qu'à l'origine, la fonction — ~^l^t~'^^*
été comprise entre les limites
+ 2/t.sin.(i.g— + |e'
— 2y^.sin.(l.£--f6' + ê");
cos.'W= i
et qu'ainsi l'on peut supposer — \.<^'' ; soit donc
c -f- a/;7i°
m F' G
^ =- Zn? m!
8 n^k
.
.
.
.
in-n'-N')
.
•
'a
^ •
-
^ sm.
•
, y-
(
^
.
«/T
A: + ^^\
>
} )
^
e.sin. {lit. v/fe +^ )
'
_l_
ga'
;
-m
.m a"
l
4a. m' ~^ 4a m" .
On trouvera pareillement
qa .m
1+^^ ,
^"
4a. m' 4^^-
^.C.An.{nt.K/k + A)
oa .771 a .m
1 + 4a 7,
. m' 4a m" •
comme elle , deux arbitraires des longitudes mojennesj elle est en-
core insensible comme elle, ce qui tient aux circonstances particu-
lières des mouvemens primitifs des satellites.
70 MÉCANIQUE CÉLESTE,
veraent Jndt, l'inégalité
g.sin.(7ît. \/k-\- A) _
Çfdm a m '
nX. \/ k. .V'7<+ A)
COS. Qit
a"m
C)am
^ '^4^'^ 4am"
àdv
/''.A . sin. (z'^-^-o) ;
V"
rj-= — A", sin. (//-j-o) j
1 1^--
^am' /{am"
ddv Si" .K
.9" « f .sin. (zZ-f-
dV j ^ 1
I
4a,
a'
Sam'
(qa m a m\
4am 4"'" /
72 MECANIQUE CÉLESTE,
parconséquent
V =:/A -\ ^—
J- -r—r\ .Sin.(i/ + o);
— Sa -)-aA
f.'
.
= <X' ^ -,
-,
)
^r-r\
.
.%\.n.{it-\-o);
\ 40771 4am"/
-Il
-T,.hn'. (a_3à'+2;/')
, ,
8a77i" . • / V I \
dont nous avons fait usage dans Je n" cité. Ces expressions dé-
pendent des angles nt «V+ê— ê', — et 2n'l~2ri't-{-2i' — 2'.
Considérons d'abord la partie de dépendante de l'angle
nt —
7z'f-f-£ —
g'. On a par le n° 5 , en n'ajant égard qu'aux
termes dépendans de cos.(î' —v)
o^^^.+l^'^.'^'^P .<^o,.{nt^n't+.-i)
+ ^ (Q — •
2
. coiXnt — nit -f-
-
i—i'—it— o )
d'où
— — , ,
/(T/
—r^
a'
=— P
n.{ri~ii
—
—
-,
A')
.COS. {nt-'rit-\-t
^
— e')
'
p f Q' Q)
,j,
,
p rcos. (nt— n't + ê— s') .
7
n.(7i
2.P
''
n
—
— ^-sin-Cî^
A" ) ^ '
Il ' n ' n
MÉCAN. cÉL. Tome IV. K
74 MÉCANIQUE CÉLESTE,
d'où l'on tire
d ;= • ; I H ; ;
t,—rC H. sin. (Mt-\-E—
- ) 32.a77i".(i¥'-/i7iO.(i+^; + j
\ 4am i\am J)
il
l
'
-t-
, aam,
—
4am'
,
-T
a
/^am"
Tn \
\
;
.t \
, / aa'm am \ \ .
d'm.jC—ZC+Q.C") 1
\ 40771 40771 /J
j6 MÉCANIQUE CÉLESTE,
les valeurs de df et de df' du n° 67 du second livre. Elles donnent,
en observant que i à fort peu-près,
d. (e cos,'7jr)=;
. — ~^ÉL=.{2.cos.^'-\-je . cos.'Zîr-f4e.cos.(t/— -aj-)}.
^-^^
^~~"^~*
— a^ndt — .y/' . sin. v-f-^h
/ cll{.\
d.(^e.%m,'ixi)^—'-;^^^==\2.ûxi.^^
H- 4«^/ .
fci^^ ^ . sin. («^ + 0.
Ne considérons dans le second membre de cette équation , que
les termes dépendans de l'angle nt — 2«'^ + — é 2s'j et observons
que l'on a à très-peu-près par. le n° 4>
rfr
cû-
— — a« — A')
—V = -— 2.(2«
m' . nF
-,
^ . COS. (2«r
^
, ^
2«/+2£—-as, ,
,
^
}
tTp = 271
^
— ""T
2ra —N . sin. C272/
^
— 2«7 + 2« — 2s')i •'
Ç'.sin.(772t — 2i -{-gt-\-Y);
m'.F.ndt
E
•
c
1 ^ — 2» - _ Co) 1
•
. ,
sin. ( »^ — 27> ^ + — 36
g
);
• sin.C^^+r).
On a par le n° 6
m' . Fa
78 MÉCANIQUE CÉLESTE/
premiers satellites, la fraction p^j
est à-peu-près égale à j;
— a'*
n'dt.m . [
^J,
) . cos.(f v') sin.w'
^ ^-^^i^ sin.(nt+e')—n'dtS-^^^
n'dt. . . cT*.'. cos.(ra'fH-E')
+ 4«'^.Çî^. î:^.sin.(«'^+0;
or on a par le n" 4 >
r'<r/ m. 11. G . . /. , ,^
m'.n'.F' , , , , ,
ti.re .cos.Ts )= 2
. G. \
l
i
n — V—
n—
S77?-sin. (nt
A' J ^
— anf-fe — 2/) '
-'
nt — iTÎt + — = 7r+ —
Ê 2ê' rît iri't + î — 2/;
on aura dans COS. -îtr) , le terme
„-i'iA. }-a.C2(2-(?).sin.Cff^+r)
~î^-.«V/.{i-^^-^^^}.ir'.(2Q''_Ç').sin.Câ-^+r)-,
^
H-f-"'-{'-;r=S::F}-'f'-(='2'-Ç')-
,^7î.(â— (o)-[g--(o,i)-(o,2)-(o,3)}
{^-(o-[3-o.«)-(i.2)-(i,5)}
o = //".(,§'_(5)_[5]-(3.o)-(5,i)-(3,2)}.
, . + —
8o MÉCANIQUE CÉLESTE,
On pourrait croire que les équations (H) du n' lo, et qui
sont relatives aux inclinaisons et aux nœuds des orbites peuvent ,
-j- (i) . sin. (nt — 27i't -f- ê — 2e) cos, (nt + é).
Ces valeurs sont les mêmes que celles auxquelles nous sommes
parvenus dans le n° précédent. En effet, nous avons trouvé
j r ^
d.(e.cos.Tï)=
m'.Fndt
. (
/
1
^— N
(o)
-A.sm.Qit,
. ,
— 2n + t—Ss').
,
i
, ,v
Si
SECONDE PARTIE, LIVRE VIII. 81
Si l'on observe maintenant que N est à très-peu-près égal à
n'{i — (o)}, et que par le n° 4>
m' F n
(.0
, ,
— 2„_2,j'_r7v' . .
I (e\ COS."
. -ar —e" . sin.* izir) . sin.(2«^ as)
— • |.e''.sin.'t«r.cos.'îa'.cos.(2«i + 2€).
f .{(J^.ecos.'sr)' — (J^.esin.^)''}.sin.(2«i-{-2«)
— f . cT . e cos.^ . cT' . e sini-ar cos. (a/zf -\- 2s).
.
,
^.(iii)\sin.(2«'if — 2ra''^4-2Ê'— 2ê'').
Ces inégalités sont très-petites-, celle qui est relative à v' est la
seule qui mérite d'être considérée.
f i.^iit—Mi + — E^-V^.iMt^E-I-)^
i
CHAPITRE VI.
Les valeurs de n , n', n' et rî" étant réciproques aux durées pré-
cédentes , on a
n = «".9,453419;
n' — «"'.4,699569;
Tf= «".2,552645,
«"=25,45590.
Il peut y avoir sur ce rapport de a'°au demi-diamètre de Ju-
piter, une incertitude qui tient principalement à l'évaluation du
L 3
,
84 MÉCANIQUE CÉLESTE,
diamètre de Jupiter , et à l'influence de l'irradiation sur Sa me-
sure ; mais elle ne peut produire d'erreur sensible dans les ré-
sultats suivans j seulement l'unité dont nous faisons usage, peut
ne pas représenter exactement le demi-diamètre de l'équaleur de
Jupiter.
on aura donc
3
sions de d et de a". —
La valeur de (p ~(^) peut être déterminée
avec précision , par les-mouvemens des orbites des satellites. Une
première approximation m'a donné 0,0217794 pour cette quan-
SECONDE PARTIE, LIVRE VIII. 85
tité : cette valeur est suffisamment approchée, pour que l'erreur
dont elle est encore susceptible n'ait aucune influence sensible
sur les déterminations suivantes. On trouve ainsi
a = 5,698491 ; ^ ,
a = 9,066548 ;
a'= 14,461893;
a"'= 25,43590.
/ et II satellites,
« = 0,62851829; odx^,^=-J^
d'où l'on a conclu
Ensuite
Z'f =0,1923542
a
; Z>f = o,io65i i5;
3,
Z»f
a
= o,o6o5324 ;
Z>f = 0,0349955 ;
3^^ = 0,0204800;
a =r 0,5940549095
d'où l'on a conclu
Ensuite
Z>?^=o^o4ii4io 5
Z'^'^'=o,oi42i 10 ;
Z'f^=o,oo5o8oo,
â a 3
dh^'^ db\^^
-^=0,329802 j -^ = 0,149798.
/ et IV satellites.
a= 0,224035410 j
a
2,02585 1 j
Z'?^=o,228587
2
5 3f =o,o384562
2
;
3[''==o,oo7i875 j
Z>^*^= 0,00 14098 3 Z>^=^= 0,0002 846.
a 2 a
db^^ db^p
^=
db['^
-^=:o,25738i j -^=1,0595795 0350827 J
db^p '
db^p
-^=0,0977213 -^=0,025197.
SECONDE PARTIE, LIVRE VIII.
II et III satellites.
a= o,6269267i4.
d'où l'on a conclu
.
==2,20 1 9 1 1 334 j = — 0,594386339.
Ensuite
2,2570986 J 0,7515340 ;
b^'
s. a
3.
0, 1
906386 ; bf^ s.
0, io52g3 }
a.
0,034428 ;
0,020107.
db^^ db^^
2
1,093 i5o ;
i,74365o ;
dct
dhf
2
f?£t
1,076290 ;
dct
0,765517 -,
dct
db<-p
2
^=0,361124.
,
Z»'f= 2,537577.
II et IV satellites.
a = 0,356447000 ;
d'où l'on a conclu
Z>f-' = 0,0300272 ;
3^*^=0,0093817 ;
b'f^=o,oo5o2'jj,
88 MECANIQUE CÉLESTE,
/// et IV satellites,
a = o^5685623gi ;
Ensuite , .
,
0^=0,018696; 3^^=0,010398.
d^f^
-^=0,878931;
dbY^
-^ = 1,545882; ^=
dbf
1,190293;
-^=0,201993.
m = 0,00001841 i3
m' = 0,0000258325 ;
m"= o,oooo865i85 ;
m"'s=. 0,00005590808;
—
a ,
2V" = «".9,4269167 ;
iV'= «".4,6979499 •
N'= «".2,3323090 j
iV'"= «"'.0,9999070.
M = «". 0,003851965
de là on a conclu les formules suivantes, dans lesquelles les quan-
tités m, m', m" et /«" expriment les masses des satellites, mul-
tipliées par dix mille.
2i736",4865.sin.2 (n'i—nt-i-é'—e) l
1 6",9261 . (n't—
sin.4 • — nt-\-é' £) j
5",4o39sin.5.(«7 nt-\-^ — «) 1
2",i435.sin.6.(«7 nt~\-é — ê) J
MÉCAN. cÉL. Tome IV. M
3 —— —
90 MÉCANIQUE CÉLESIE,
2i",g334.sin. -0 {n't--nt-\-&"
— -0
i8",5i97 .sin.2 {ii't—~nt+i
— i",goi7.sin.3.(/z'7—-nt-\-i' -0
— o",3569.siia.4.(///-~nt-\-i' -0
.
0,00000703
+ 0,00007780.003. (/// riî-\-i- -0
0,0000011
+ 0,00000095
— 0,00000095.003.(2^1//? — 2/2;; + 2iS
———
SECONDE PARTIE, L I V R E V 1 1 1. 91
— 5",3448.sin.4.(7z^— é'
i84'',5i72.sin. {n"t—n't+é'—e:
— i i2io8"j9920.sin.2 {n't — yït-\-i' — e'
i2",3755.sin. {rf-t—n't-\-t"—d)
m — io",8356.sin.2 {j. rt7+g"' — g') (
— i",o646.sin.3.(/,
+ 0,00004784 C0S.4 .
o
• (nt — +—
n't g g'
)
0,00006497
4- 0,00073255.003. — n't-\-{ —
{n"t
g'
— 0,08670960.003.2 .(/z'V —
'n't-\-{
g'
— 0,00006067 C0S.5 . . —
{n"t g"-^
n't-{- g'
Ma
+
92 MÉCANIQUE CÉLESTE,
r 0,00000798
\ -j_ 0,00007146 .COS. {n'"t—n't-\-i'' — f)
+ "^'-j o,oooioi33 .C0S.2 («"f— ê')
C — i
0,00001189 .C0S.3.(«"'ï—•«7+6"' £')
>-)- 0,00000609
— 0,00000609. COS. (2 Tiff 2«'/ + 2£— -3ê').
: m '
o'',7o44.sin.2.(«/— w'^+ê— e")
Ql',\2'f'] .%m.'S.{nt—n"t+i—i')
?n"
— 25",4655 . sin. 3 . {n"'t — + — e" g")
H-
— 5",922'7 sin.4 («'7
. . — «7 — e" £"
)
+ 0,0002 («7 —
17 12. COS. 3. n"t-\~t' é") \
io,oooo685o —
-f- 0,00075191 .COS. {rft —{)
rfl-^^i"
|
— o,oo44g6i .cos.2.(/i"'^ — «'V+ê" — g") 1
ï — 0,00010474. cos.4.(/2'"/—n"/+ê"'—Ê") 1
l — 0,00001 379. — —
cos.6.(«"'i g") j
-\- 0,00005944.
— o,oooo5944-cos. {aMt — 2TÏ"t-\-:iE — 2e*).
i
+ i4'',2458.sin. — «*^4-ê—
(/2if .é*) )
35',4372.sin. {n"t—n''t-\-t'—f)
1 5^,9570 sin.2 {rit
. . — ri"t -}- ê" — €"'
94 MÉCANIQUE CÉLESTE,
+ i2%g88i .sin.(2n''t—2M't—2e'—3E)
o,ooo88i52
^r" = m. ^ + 0,00057018. cos, («/—.«"f+g—g"')
+ 0,00000 3 1 1 . C0S.2 («i. n'"t +6 s")
— o^ooogSgSi
, + 0,0009 1758.
] COS. (n't — n"t+i — é")
r — 0,001 14445
, ) -f- 0,00326071 .COS. {n"t— n^t î")
•
,ooo57836.cos.2.(«''/— «"V+g"— g")
( + ,000 1
o,c 36 1 4 . COS. 5 . {rî't — rft+ — e"
g"
)
+ 0,00037741
— 0,00037741 .cos.(2M 2n'°t+2E — 22").
Ç',sin.(/2^ 2n't-{-e—2e'-\-gt-\-Y);
m.{Gh'+^-.Fh} )
Ç,^
V
5n'^ S
'
[F'h'+^.G'h"])
— ,
r)»
^
—_ (n an
n"^
/
l
_|_
c
.
p' h' . 1
J
F= 1,483732 j
G = — 0,857159 -,
F'= 1, 466380 ;
G' =—0,855370.
^ ——m ,
.-
{i6,85o2o4-^
-
— 6,118274.^')
N. •
g
V "^3ooi3oo"/
Q,_ ^ {15,507450.^ — 4.851.907.^-)
C'"^3ooi3oo)
„ {4,i55o8o.^- — 1,511467. A")
'
g
Y
'
\^5ooi5ooV
Q>,__ ^ { 5, 348904 — 88 55 )
// 1 , 1 1 . /z"
\ ^3ooi3ooV
p — f 0,02177945
/A étant un coefficient indéterminé. On trouve ainsi par le n° 6,
96 MÉ C A N I Q U EXC E L E S T E
ni
m"
59826^005
52o5'',o5;
R= m'
Ht*
m" 25ii'',5q;
^0,2)
\ ' j °d .
(0,5)
— m' 767", 12 j
771" . 2i3",46.
(1,2)
771 .3i575",7ij
m" i9566",65j
M == 771
771' . 1 5492", 62 ;
1^2,1 = TTl' .ii456",9o;
-1 6888o3" 771+456089" . m' } m' A+{ aSo 1 o5"7>i -f 1 58545" m.'+ 3 1 SgSi" m" } m'A' -I-78234" m'
. . . .
3ooi3oo'
C' ~^3ooi3oo")
{ 82343". m' + 5ao68" .m77i' — 14069G . m77i" +946o3" . 7?i'm" 4-60174" .m"'}
___
h'
.
^
V ^3ooj3oo"/
+
}
m ,
.11 ,
^
V "'"SooiSooV
o={g— 2i2G4.'',89 4i7",63—3267'',32 .m— 15492",62 .771'—SSSG^eS .m"}, ^'
+ 1 576",4S . TTiA + 1 i456",9o . m'/i' + 3g95",o3 . m^W
577o5".m77i^—(20953".m— 28176". m^—i7qai".m'').77i^y—(i0279.m^+6554".7rt").77i';i'
+3ooÎ3oo")
o={g-— 2946',95.iu— 974''i9— 363",io.77i— io77",i5. 771'— 4438",87 . 7?i" } A»
.
+ 1 o I ",o3 . 771/1
+ 47 1",99 . 771'
A'
+ 3o 1 2",37 . m' h"
_Ë^^.sin.(M/+£— J);
I. satellite.
4»i
— 0,001 53 '
1:2 ;
'
98 MÉCANIQUE CÉLESTE,
Nous avons observé dans le n° i3 , relativement à la seconde
inégalité, qu'elle est modifiée par l'action réciproque des satel-
lites. On peut ensuite prendre pour H.sin,(Mt-j-E /), la moi- —
tié du premier terme de la plus grande équation du centre de Ju-
piter , et ce terme est égal à
0= {553878",76 .
-f- 1 o3",27 -f- SgSae^oo . m'+ 52o5";o5 . m" -f 767", 12 . m"} a
.
— 39826",oo . m'
h'
— 52o5",o5 m" h" — 767", 2
'
— o3",27
. 1 . m"',\'" 1 ;
Lorsque fx, et les masses m , m', m' et to" seront connues , on aura
au mojeu des quatre équations entre les indéterminées A, A', A" et A",
les valeursde chacune de ces indéterminées. Les quatre dernières
équations donneront en éliminant, une équation en p du qua-
trième degré, et l'on en tirera par les formules du n" 10 la la-
titude des satellites au-dessus de l'orbite de Jupiter.
(A—.i).â'.sin.(v+^')
Si l'on prend pour plan fixe l'orbite de Jupiter en lySo, et pour
origine de v et l'équinoxe du priutems de Jupiter , à cette
époque ; on a par le même n'
h =o'',07o55o.
On a ensuite par le n* 5o ,
fi.RKdR
OjOoSigSaS
1 +C. 0,748493'
(T- — = 0,14735.
Les observations donnent la durée de la rotation de Jupiter
égale à o'°"'',4i377 , et celle de sa révolution sjdérale, égale à
4332^,6 j d'où l'on tire
M q/, 41 377
T"— 4332>,6'
On aura ainsi
> = 3'',559i
+ m .2i34'',6o.X
+ m' . 529', 78.
A'
+ m". i3o',52.A''
A = 0,00063534 j
X' = 0^0064232 3
0,02998023
K'^ 0,1 346123.
—2 — — ,
N.+l=:^, ^':+^=^'
s' =(7^.0,00276975 —
(/ /')-[-?«"• 0,00 17 09 — io.(/" /)}.sin.(2(.' 5u' — pt
— 0,00030736 . (L' — /') . sin.(i'' 3 U—pt— A) ;
— o''jOOOi35./';
et parconséquent elle sera long-temps insensible.
~
{4.(i-x"').L3j-i.(i-A"').;^+6.(5).r} _
.f}'.l\ûn.{pt-\-\—-r).
7^ ( 1
. 1 . sin (2«/
.
'
— m't + 2i — 2é').
j
(il) = 11923'
rinégalité précédente devient ainsi
6g", jS sin.
. (snt — 2n't -\-2é — 2/).
Les inégalités du même genre sont insensibles, relativement aux
autres satellites.
CHAPITRE
j
CHAPITRE VII.
De la durée des éclipses des satellites.
Cette ombre fictive n'est pas la même pour tous les satellites.
Elle dépend de leur distance apparente à Jupiter dont l'é-
,
clat affaiblit leur lumière : elle dépend de l'aptitude plus ou
MÉCAN. cÉL. Tome IV. O
îo6 MECANIQUE CELESTE,
moins grande de leurs surfaces, à réfléchir la lumièi'e : elle dé-
pend encore de la pénombre, et probablement de la réfraction
et de l'extinction des rajons solaires dans l'atmosphère de Jupiter.
La plus grande durée des éclipses d'un satellite ne peut donc pas
nous faire connaître avec précision celle des autres satellites;
mais la comparaison de ces durées doit nous éclairer sur l'influence
des causes que nous venons d'indiquer. Les variations des distances
de Jupiter au soleil et à la terre, en changeant l'intensité de la
lumière que nous recevons des satellites , influent siir la durée
de leurs éclipses l'élévation de Jupiter sur l'horizon , la pureté
:
X = ay -{- bz~i- c
a z=i y .da z db
. de )
aura
. db , de
°=y-^^-Ta-^d-a
= + +c Z'z ;
, db , de
intersections des plans qui touchent ces surfaces, des côtés op-
posés. Appliquons cette solution à l'ombre de Jupiter.
X' + + — R' = o
Z'- ;
Z-^bX=='o;
X^zaT-i- bZ + c.
c' = R\(ï-j-a'-{-b'').
L'équation de la surface de Jupiter est
en faisant donc
=
on aura
et parconséquent
^
D
1 — i-.
L'équation
l'équation
=/' — a'.
Celle-ci
x=:aj bz +c
deviendra ,
on aura
az
SECONDE PARTIE, LIVRE VIIT. m
d'où l'on tire
fy
et parconséquent
D
X
ou
(73:7-^)W*-(r+^');
équation à la surface du cône, y et z étant nuls à son sommet,
on aura à ce point
D
Y' -\-a.{X' — D) = o;
X -^D^^aF' + bZ' +C — D;
d'où l'on tire
Soit
^ —
o = y — az .
— ^- 77-;;
+ „
Vy + a'
SECONDE PARTIE, LIVRE VIII. ii3
'
'
Lc'équation du plan devient ainsi,
""""
peu-près
Dn a d'abord en négligeant p ,
K.D
—
1
_ -.
L
La quantité ^ étant peu considérable même relati-
K.D
renient au quatrième satellite ; on voit que cette ellipse est à
peu-près semblable à l'ellipse génératrice de Jupiter. Son demi-
grand axe est
r(.-A) — 1^ '
et .
2* sera la plus grande largeur de cette section.
..
En faisant X négatif dans les valeurs de a. et de p', l'équation
précédente deviendra celle de la section de la pénombre 5 d'où il'
z*).sin^î;,=:a=' —
Nous négligerons les quantités de Tordrez"^ et z°.sin*.t', , ce qui
réduit l'équation précédente à celle-ci,
r'.sin'.j^, = — a'
or on a
z = Z-f-sin.î',.-^ II'.
rr 1 •
-j- i.sm'.î^,
iflZ
.^^-f-etc.
,
^^sin^^^ = —
a» (i H-p')'-
'
-^2ol'r_L_r'N>
(i-^-p')' .
cîn 1,
sin.v,. 7
Z . ~ ;
dZ
sm.Vi =— a
sin... = -(x-fp'y.g±l/{î+(i-fp')..}.{î_0+/)..}.
,
Soit T
le temps qiie le satellite emploie à décrire la demi-
largeur a de l'ombre, en vertu de son mouvement sjnodique ,
et / le temps qu'il met à décrire l'angle y,. Supposons
,_ 7-u..(i-X)
i'=2r.(i~^).^/{i+ix+(i+p')-^}.{i + î^Y-(i+/)4}-'
"
d'où l'on tire
g .
v/47". (1— X)— t'"
•
27'. (1+/). Cl -.Y)
à fort peu-près,
au lieu de ^ , la fonction
f
. {i - cos.(M/+£-/)} 5
T. .~.H. cos.(M+.£—/);
{n-~M).dt.[i~{-X-^^.H.coè.{Mt + E~l)];
+ ^)-^-cos.(»+£-/)}
mais ces deux causes n'ont d'effet sensible que sur les éclipses
du quatrième satellite.
Dans ces éclipses , vers les limites de ces phénomènes, les quan-
tités de l'ordre que nous avons négligées sous le radical de
s^,
qui rend sensible le produit de t' par . sin\z',. Mais cette erreur
est corrigée en grande partie , par la supposition que nous avons
faite de-
a
= ê; '
car on a-a = sin.€5 nous aurions dû parconsé-
quent supposer -
a
=^— ^ • ^ > ce qui revient à peu-près à mul-
( {i — K) a ]
.ji _._J_sin.^î
Chacune de ces quatre équations donne une valeur de •
^;
c'est-à-dire, la valeur de a* en parties du rayon (i+p').iî' de
l'équateur de Jupiter j car il y a très-peu d'incertitude sur le rap-
cl'
port de^, donné par les observations de Pound^ citées par
CHAPITRE
,
CHAPITRE VIII.
sement de Jupiter.
o^,5o5o5g.
m' = 0,232355.
Nous prendrons pour seconde donnée, l'inégalité principale du
second satellite , dont le plus grand terme , d'après les recherches
MÉcAN. cÉL. Tome IV. Q
. . ,,
i°j 192068.
+ 1 1 ", O3 . 777 .
p -f 47 1 ", 99 . J7l" . + 30 1 2", 3 7 . 772" . |ïr
n '^^Îr'f'^t
9265 , 56
= 0,0816578. '
h"
substituant pour ^, ?n et , leurs valeurs précédentes, et en les
H"
divisant par Ji",
4- 1 834"j5o . 77i"
-f 79o",56 7n'"— 2o89",63
. .
Q2
.
.j- 1
l'"
+ 5886",85.77i".j
. o=25o",28 + 3S3",io.77i.j + 4438",87.7n".j7' )
)> (9)
+ { 32645",93— 2946",9 5 — 363" ,10. m— 4458", S7
l'"
1 .
m" }
. .
^j
chées dans les équations (7) , (8) et (9) , et l'on en conclura les
l l" ï" '
h
valeurs de on substituera ensuite ces valeurs de
j,, j , ^ j ,
ront plus alors que les quatre inconnues fx, m, ni', m"'. On en
éliminera , m
au moyen de l'équation (i) , et en résolvant en-
suite ces équations , on aura des valeurs de yw, , m", ni", et par-
conséquent aussi de plus approchées que les premières.
77Z,
= i,oo55g'j4;
m = 0,173281 ;
m' = o,232555 ;
m" = 0,884972 ;
0,426591 ;
h = 0,00206221
/z". J
h' = 0,0173350
7z"'.
j
p — f (p = /*. 0,0217794.
p
— T<P = 0,0219013.
Pour déterminer (p , nommons t la durée de la rotation de Jupi-
On a par le n' 20
a" = 25,4359 ;
r=i&,689oi9;
suivant Cassini
i = o^',4i3889.
On aura ainsi
(p = 0,0987990;
ce qui donne
,
ver. Si l'on divise les valeurs de jn, itl , m" et m'" par dix mille,
on aura, par le n" 21, les rapports des masses des satellites à
celle de Jupiter, et ces rapports seront
I. satellite 0,0000175281 ;
CHAPITRE IX.
'+3oor3oo"^i \ +3001300"
\ V'^3ooi3ooV'
i7495",3i 4qi85/'95
ot=Uo54",77- .h'
3ooi3oo" )
"^Sooiloo" + 3ooi3oq"
2o8o4",4o
-f \i28o5",3-(- .A"+337",25.À";
C "^3ooi3oo'0
4362",G5
= Kh'
( V "^SooiSooV
3ooi3oo"^ J \ ^3ooi3ooV
19 02", Go
+ )g-28478",7- '.A" + i7o4",2o.A"';
1-
(' "^3ooi3oo")
c r= 1 7",5o6 . A + 1 09",67 //
.
+ 2665",86 . h' + (g'— 8 1
79', 1 3 ) . A'" ; (4)
5 ,
On
observera d'abord que la première valevir de g, dans l'ordre
des grandeurs, est peu différente de 620000" on supposera donc :
=
^ 620000", dans les équations (2), (5) et (4), et après les
h' h" h"
avoir divisées par h, on en tirera les valeurs de j, On
substituera ensuite ces valeurs dans l'équation (i), et l'on mettra
g = 6o6Q8g",g ;
g = i78i4i",7-,
h = — o^oSySSga.^'j
h" = — 0,0436686. 7i'j
Les valeurs de 7i, h", h" étant ici plus petites que h'; on peut
considérer h' comme l'excentricité propre dusecond satellite
dont l'abside a un mouvement annuel et sjdéral de i78i4i",7.
seur H~ goofsoo "') ' aura ainsi une valeur de g plus appro-
g = 29009', 8 ;
h =:o,o238iii./î'j
A'= 0,2 529201 . /j'
71"= — o,i29i564./ï'.
MÉcAN. cÉL. Tome IV, R
;
g =7959">io5 5
h = 0^0020622 .h"
7/ =0,0173350. /i'";
7^" = 0,0816578. Â".
Les valeurs de h, h', h" étant ici plus petites que h";
on peut
considérer h" comme au l'excentricité propre
quatrième satellite
dont l'abside a un mouvement annuel et sjdéral de 7969", io5.
A = OjOOoSySyg;
X' = o,oo585888 ;
0^02708801 ;
(i —A — /);
).6'.sin.(z;
(i _ ).6'.sin.(/— I);
X'
(i _ A'').9'.sin.(2;"— /)•,
(i _ x'").iï.sin.(p"— I).
L'inclinaison ô' de l'équateur de Jupiter à son orbite , et la lon-
gitude / de son nœud ascendant sur cette orbite, doivent être dé-
terminées par les observations. Delambre a trouvé pour l'époque
de lySo,
6'= 3%435i9j
/= 348%62i2g.
o = 547 1 ", 1 2 . /
+ (/;-! 33377",33) J' + 1
73 1 5",94 •
/"
+ 7G9",65 . r ; (6)
q = 5j i58g" ,52 ;
l' =. — 0,0124527 .1
1" = — 0,0009597 . / ;
ï" = — 0,0000995 . /.
p =z 1558^0" 4;
l= 0,0207938./' ;
r = — o,o34255o./';
r — 0.00095 12
z=z -,
p = 28575'',48 ;
/ = 0,01 1626./"1
j
/'= 0,1640530./";
/"'= — 0,1965650./'^
Les valeurs de /, /', /"' étant ici moindres que /", cette quantité
peut être considérée comme exprimant l'inclinaison propre de l'orbe
du troisième satellite sur un plan qui , passant constamment par les
nœuds de l'équateur de Jupiter, entre l'équateur et l'orbite de la
planète, est incliné de X".6' à cet équateur. En substituant pour
A" et 6', leurs valeurs précédentes , on trouve cette inclinaison
de 93o",52. Le mouvement annuel des nœuds de
et rétrograde
l'orbe du troisième satellite, siu- ce plan, est de 28575",48.
Enfin, la quatrième valeur de p est relative à l'orbe du qua-
trième satellite. On en aura une première valeur approchée, en
égalant à zéro le coefficient de dans l'équation (8), ce qui donne
P = 8i79'',ii. En substituant cette valeur dans les équations (5),
= 7682",64 ;
/ =0,0019856./'"-,
/' =0,0234108,/";
r = 0,1248622./".
Les valeurs de /, sont ici moindres que /"'; cette quantité
peut donc être considérée comme exprimant l'inclinaison propre
de l'orbe du quatrième satellite, sur un plan qui, passant cons-
tamment par les nœuds de l'équateur de Jupiter, entre l'équa-
teur et l'orbite de la planète, est incliné à cet équateur, de
l'angle A'".&'. En substituant pour A* et ô' leurs valeurs précé-
dentes, on trouve cette inclinaison de 4546",74' Le mouvement
annuel et rétrograde des nœuds de l'orbe du quatrième satellite,
sur ce plan, est de 7682'',64.
\
SECONDE PARTIE, LIVRE VIII. i55
CHAPITRE X.
jF'= 1, 466580 j
G — — 0,857 i5g.
L'expression k du n° 14, devient ainsi
k = 1 23^855 .
(Il
. m'm"-\--
4
. mm" + 4iï
. vim' \
J
;
on aura
MÉCAN. cÉL. TomcIV. S
i38 MÉCANIQUE CELESTE,
k = OjOOOoooGoySoa.
>
CHAPITRE XI.
875427%45956.
8o°,6i349.
Soit donc
aoo^SSoSô;
soit donc
Si
.
+ 42",i4.sin.2(Ô"'—-sr'")
545°,82o67.
égal à
2o42o57°,9o4o,
11 ",40092;
on a ainsi
, ,
et parconséqueut
— i4",i2.sin. 2.(i"— r)
— 2", 95. sin. 3.(6"— 9"')
— o", 90. sin. 4.(6"— 9"')
— o", 33. sin. 5.(6"—Ô")
+ i2",99.sin.(2S"'— an).
0,0144449 •
k •
9265'''56 . sin. (â'+ca-"— an)
+ 42%i4.sin.2.(r—-ar*)
4- o^27.sin.5.(ô"—-ar")
— 3i",36.sin. (9"— S")
~ i4',i2.sin.2.(ô"— â'")
— 2',95.sia.3.(9'— 9")
9'")
o',9o.sin.4.(9"—
— o",33.sm.5.(9"— 9")
— 22o",73.sin. (B'"—'^")
+ 66",94.sin. (0"+^"'—20)
— 349",79.sin. V
— 49",5i.sin.(^.768i",8i4-3i%9i988).
548%62i3 + ^. i53",8.
Le terme 1"'
.sin.Çv" ~{- pi A) , qui, par le n° 10, entre dans
l'expression de s", et qui est relatif à l'inclinaison propre de l'or-
bite du quatrième satellite sur son plan fixe , suppose la cou-
naissance de /" et de A. Delambre a trouvé
r;=— 277i",6,
et en ij5o,
A = 83%2986i.
La valeur de p relative à ce terme est, par le chap. IX, 'j682",6^;
pour le rapporter à l'équinoxe mobile du printemps terrestre, il
faut en retrancher i54'',655 le terme précédent devient ainsi
448'',95 sin. .
( -f- 2o8%52562 + /.2822o",85).
Delambre a trouvé la valeur de /' relative à l'inclinaison propre
de l'orbite du second satellite sur son plan fixe, égale à 5i52",2, —
et la valeur correspondante de A en 175O; égale à 3o3%76542.
La
( ) ,
4',80 .
+ 3o3% 76542 +
sin. (z^" f . 1 337 15'',77 ).
et parconséquent
2%98o5 1 00 1 4478 1 5
.
. sin. ( 2^" — 2 i7 — 5 r, 3787 + if . 1 55',
8) ,
— 0,001447815 .
L' — l") sin. (/' — 2 U—pt — A
le seul qui soit sensible est celui qui est relatif à l'inclinaison
propre de l'orbite du satellite sur son plan fixe. Dans ce cas,
L' est nul, puisque la position de l'orbite de Jupiter n'est point
sensiblement altérée par l'action des satellites. On a de plus , par
ce qui précède,
4- 448",93.sin.(i'"'H-2o8%52562 + ï.2822o",85)
+ 4",8o.sin.(2^"'+ 3o3%76542 +i^.i337i5",77)
+ 45'',i5.sin.(ï>"' — 2Z:r— 5i%3787 +^.i53'',8)
— 4",oi .ûa-iv" — 2U— 83%2986i — f.7528",oi).
. ûn
0",27 — Jo. {()"' t!r"')
— — ô')
.sin. (G"
— —
l4",I2 sin. 2. (6' 6"')
o",90 .sin.4-(o — a )
549^79 sin. V
49",5i. sin. 7681^81 + 3i%9i988);
^'" = 2%97 621 .sin. 5i%3787 — i55",8) /.
+ 448",93 + 2o8%32562 +
.sin. (2^"' t. 2822o",85)
s"' dr
Dans T
est la demi-durée moyenne des éclipses
cette formule,
du dans ses nœuds. Delambre a trouvé, par un milieu
satellite
entre toutes les observations, cette demi-durée égale à 9942".
Mais depuis l'invention des lunettes acromatiques, la demi-durée
lui paraît moindre de Sa", par la discussion de toutes les éclipses
SECONDE PARTIE, LIVRE VIIL j%
cbsevvées depuis cette époque. Nous supposerons donc T^rgSgo".
C est le moyen mouvement sjnodique du satellite , pendant le
temps T, et l'on a ê = 236i3". La valeur de p' est, parle n" 26,
égale à
(1 — A)
'
l D'
p' = 0,0729603.
1 fff
ï
zM
+ l;?^^
f (1 —^.;^j.fl".cos.
a) a'" 1
rr
r;
I 0,00061 OI .COS.
Nommons ^ la valeur de ^
— j on aura
+ 0,020399. + 2o8%32562 +
sin. (2^"'
t. 2822o",85)
+ 0,0002 8 + 3o3°,76542 +
1 . sin . (
p'"
^ . 1 337 1 5", 77 ).
CHAPITRE XII.
i709",o5.sin.(ô" — -ar").
— 45",29.sin. — (
Ô" 6"')
+ i54",47.sin.2 6"— (
6"')
e — 6'=200'' + 5â'-'5Ô';
les deux termes
4',2i.sin. (9 —6")
— 2''p7.sin.5.(â' — 6")
— = yoQ'joS 2/i" I
;
— gS^ 8 — + ^').
1 . sin. (9 29'
— 2//" = 9265",56 j
L'inégalité du n° 22,
'5a"m hi'
'
l49";96
(
V + -- - -
.
/- , Qa'zn ,
a"m.
)
\\
.sin.(M + £— /)
devient.
— ,
L'inégalité du n* 22,
+ — 20 + ^")
5",2g.sin.(S''
+ 1 7o3",76.sin. (0" —
754",27.sin. (6" —
8o8",20.sin. (6' G")
ii",84.sin.2.(6' — G")
—
6'',58.8in.5.(6' G")
+ i54",47.sin.2.(6' — G'")
+ —
io'',86.sin.3.(8'' â")
+ 31^4.(6"
2'',53. 6"')
i47'',42.sin. V.
( I — À").ô'.sin.(î'"-f-;;iî-l- A)
Le terme l" .sin.Çv" pt -\- A) , qui, par le même n°, entre dans
l'expression de s", et qui est relatif à l'inclinaison propre de l'orbite
du troisième satellite, est par le n° précédent.
SECONDE PARTIE, LIVRE VIII. i55
— 2283'',g.sin.(2^"4-2o8%32568 + /.2822o",85).
Si l'on substitue dans le même terme, pour y!7 et A , leurs valeurs
relatives à l'inclinaison propre de l'orbe du quatrième satellite ;
= o, 1 24862 j
—5 1 52'',2 . -Ç sin.
. ( + 5o3%76542 + ^ . 1 337 1 5", 7 7 )
Le seul terme sensible de s', parmi ceux que nous avons donnés
à la fin du n° 23 est celui-ci, :
+ + 303^76542 -h i.i357i5",77).
i76",48.sin.(ï'"
r r, J-
('+^^+(i+/'') ?)-('+^^-(i+/)'Ç)>
X = 0,00268457 . COS. (
6" — -ar"
)
^ 00 8848 cos
0, 1 1 . . (
ô" — 'W'")
^
Nommons Ç la valeur de
^' "^g ^
> on aura
t - — 517", .
^+ 7419" . ( 1 - X- 0,00039871 . sm. F) .
Vi +Jt_~.
CHAPITRE XIII.
i46°,4893i.
Soit donc
e'=i46%4895i -j-^.4ii4i%258i2765.
h! =o,7.\ 52920 , // 3
or on a par le n° précédent
SECONDE PARTIE, LIVRE VIIL iSg
— = ijog",o5 2/î*
;
— 2^" = 9265^,56 j
9 — = 200° + — 2G"î
6' 29'
on aura
+ ii92o'',67.sin.2.(6' — 9")
+ 5'',66.sin.6.(G' r- G")
ou
69'',78.sin.(49'--4G").
, —
Q' == 1, 634693. 7z j
Q'= 2,488106.7/5
= — 0,662615.72";
Ç' = — 0,055055.72",
— =27^' i709'',o5;
— 272"=9265",56;
les deux inégalités dépendantes de Q' et relatives à h' et h",
seront donc
566',22.sin.(ô — + ^")
20'
L'inégalité du n° 22
ç^a'm.kn^'
S,' =-74";98 . ( 1 ) .sin.iMt+E-I)
567",95.sin. (6'—^')
+ i6o",62.sin. (6'—^"')
i63'',29.sin.— (6' 6")
ii92o',67.sin.2.(ô' — ô")
6o",96.sin.5.(ô' — ô")
—
4'',66.sin.5.(Ô' 6')
3",66.sin.6.(ô' — 6")
5'',28.sin. (ô'— r)
6"')
4'',62.8in.2.(â'—
566",22.sin. (ô —2^'+ .-sr')
II i'',34.sin. V.
(i — X').6'.sin.((^' + + A)
;?/
mécanique céleste,
5°,4i5o7 f.'+5i%5787 — 253',8)
. sin. ( ?. ,
1! — 0,012455./
mais l'observation n'a point fait reconnaître d'inclinaison propre
à l'orbe du premier satellitej on ne peut donc y avoir égard.
Relativement à la troisième valeur de , on a par le chap. IX,
Y'= o,i64o53.
Le terme + + A) devient, relativement à valeur,
/'.sin. {v' cette
-p = 0^02341 ï.
— 64'',88 . sin.
(
v' + 83%2986i + t .
-jS^S^oi).
X3
)
/ = -63i",29.^.§-d=5975",7.(i~X).v^r+X-ë-
La durée entière de l'éclipsé sera
1
1
95 1",4 .( I — X) V i-l-X—
.
, , . ,
CHAPITRE XIV.
Théorie du premier Satellite,
i6%68o93.
Soit donc
6'= i6%68o95 + t.82582%6i65o55
les diverses équations du centime du satellite sont comprises dans le
terme
— 2h.sm.(nt -\- £ — gt — r);
et l'on a vu dans le ri" précédent, qu'il suffit ici de considérer
la troisième et la quatrième valeur de g. On a par le cliap. IX,
relativement à la troisième,
h = 0,023811 .h'^-j
— 2ih" = I 'jog",o5 ;
h = 0,0020622 . h'"
, j
aG — = 200» H- 39 —
26" 36'
on aura
J^;^!=-. 43',56.sin. (ô— ô'
+ 5o5o",59.sin.2 .(6-
+ o'^oy-sin. 3 .(9—9':
+ 3',76.sin.4 .(9-9':
H- i^58.sin.5 — .(9 9':
Q= 1,397738. /«';
Q=z 0,208780.;/;
Ç= 0,016482.72".
— i78",4i.sin. — + ^")
(^ 2^'
— 76",36.sin. — + ^"')5
(9 2â'
^ + ^o'fSg 6 . sin
— 43",56.sin. 6-6')
— i9",4i.cos.f — 6 6')
(i — A).6'.sin,((^+;7iÇ+ A)
de l'expression de s du n° 10 devient, en j substituant pour A,
6', et A leurs valeurs
7'.(i-X).{-(i+p').i.^±(/'(i+iX+O+/).0.(i+lX-(i+p')4)
i = — 788",55 ^ § .
rfc 47 1 3' . C I — X) • îT^-^ /
9426".(i-X).vAi-j-X-e.
CHAPITRE
, , ,
CHAPITRE XV.
(1 '0
a {-
{a K
: sm. q ;
, lit
(!+/>)«' (1 ^)
sin.^/î
d" {7 K u] ;
m ^
(1
; sin.y'j
a K
(1
sin. q".
a A
( i4-p).R-
a"
_
~
^i3o",75o4 /
i53û",864 »
.a — I
'
d" '
a a
la valeur de a, étant celle que nous avons donné dans le n" 20.
On a ensuite par le n° 26,
(1 +p).«'
R
R étant le demi-diamètre du soleil vu de Jupiter. Son demi-dia-
mètre vu de la mojenne distance du soleil à la terre, est de
r '7Cif
=0,105469.
On a de plus,
\J —^ .
^
—= I. sm 1 20 , 3704=0,0000945387
.
De là on tire
^ ^-4r . -^^
. = 0,000801823.
Les quatre équations précédentes deviennent ainsi
— 0,000801823 = sin. ^ ;
-^r
—-0,000801823 = sin. g'".
ç'= 6%9846;
ç"= 4%35445
f= 2%4524j
SECONDE PARTIE, LIVRE VIIT. 171
ce qui donne pour les demi-durées des éclipses, les valeurs sui-
vantes :
IL sat. 62o5',g5f
1. sat. 47i5" j
IL sat. 5976"}
m. sat. 7419";
IV. sat. 9890".
Elles sont toutes plus petites que les demi-durées calculées, et cela
doit être , à raison de l'étendue des disques des satellites. Quoique
très-petits, ils vus du centre de Ju-
sont cependant sensibles,
piter; un ne disparaît donc pas au moment de l'entrée
satellite
de son centre dans l'ombre de Jupiter, et la demi-durée de son
éclipse est diminuée de tout le temps qu'il met à disparaître
après cet instant. Elle peut encore être diminuée par la réfrac-
tion de la lumière solaire dans l'atmosphère de Jupiter j mais
elle est augmentée par la pénombre. Ces causes diverses ne suf-
CHAPITRE XYI.
Des satellites de Saturne.
X= X';
r= r'.cos.x;
Z = — l^'.sin.A.
mais on a
X'= £) .COS.
F' = D. sin. U;
x~a.cos.v; j;=a. sin. v; z;=:as;
^ /'dR\ 5S.a^ .
^
" •
\~d7)— a-'
•
sin.>.cos.> .sin.(z; —
Il nous reste à considérer l'action des anneaux et des six pre-
miers satellites. Si l'on considère un satellite intérieur dont le
rajon soit / et dont m' soit la masse, son orbite étant supposée
dans le plan de l'anneau ou de l'équateur de Saturne ; on aura
par le n° i , relativement à ce satellite
z = rs;
z' =?'.sin.5/.sin.P''j
,
^
. . v'
a .
/dR\
( -j- )
= Zm'a^.d^
5
.
sin.v.cos y.iva.Av
• /
— t n
).
sin.(i'-f-r)-t-'''n.sin.'3r.cos.(i'-f-r)=A'i'.sin.^.cos.A.co.=.y K'v.sïn.y.cos.y.cos.Ç^i/—-^) ;
sin. y =
sin. ('*"4"0 ^ • ^ >
COS. y= +
cos. 'ZJT.cos. 9 sin. 'sr. sin. 9. cos. FI.
En faisant donc
on aura
sin^ ^ _ 9) + ii'
d
^——^.{K. ( . sin\9} sin. . .sin. 2X1;
{K.cos\(A-~B)-hK'.cos\9}.cos.^
— {fL.sin". — â) -f -S:'.sin":.ô).cos.^.cos*.n.
Soit donc
1^
- =—q . sin. ts* . sin. ail ;
b
sin. ^
y/p — q
;
. C03.2 n
dv =
COS. an
ou aura pareillement
l_ 4rr\
^3 T'a f
on aura donc
T= 79^-", 3296 j
T'= 10759^085
d'où l'on tire
K =: 0^0000407759.
On ne doit pas supposer à K' une plus petite valeur j car elle
est augmentée par l'action des satellites intérieurs, et de l'anneau.
A étant par les observations, égal à 33°,3333} cette valeur
de K' donne
ô = 24°,oo83 ;
> = i3%593j
d'où j'ai conclu
^=7i%354;
rw = i6%96i ;
n = 37%789 ;
et parconséquent
Z>* = 0,0*0000364457.
On a ensuite à fort peu-près, par les formules précédentes,
ï82 ME C A NI Q UE CE LESTE,
citées, et snrtout au rapport précédent de K' à K. Ce dernier
élément dépend de tant d'élémens divers et si difficiles à con-
naître, qu'il est presque impossible de le déterminer à priori.
On pourra le connaître à posteriori , lorsque l'observation aura
donné exactement le mouvement annuel de l'orbite du satellite
sur l'orbite de Saturne. En effet, l'analjse précédente donne,
en supposant que le plan fixe auquel nous avons rapporté l'or-
bite du satellite, est l'orbite même de Saturne, ce qui change
<ar en A , et rend F nul
dn -rr
K.cos.X
,
—K-rrl
.
—
sin "V
. . COS .y '
^.cos.'^F.
_
-692", 76+i75'p7.f 5
K 88,754
ce qui donne
s ;= Kv sin. A cos.Â
. cos. K'v .sin.y. cos. y . cos. (p — "i").
partant
^.sin.(^— 9).cos.(^—•9)=A'.sin.9.cos.9j
c'est l'équation par laquelle nous avons déterminé précédemment
l'inclinaison 9 du plan fixe, à l'équateur.
. ^
7 . m . .a-
(9'— 9)
. . sin. . COS. (9'— 9) . co?. c ;
ainsi l'on a
^ =V . COS. w . ( A^ sin. fl) . COS. (^--fl)--/^^ sin.fl . cosi+l -'^^^^1^ . . sin.(é'— fi) .
K.sm. a A -f-
é
^.sm. 26
tsLXig.iQ— ^
~~
,3 ,
JTl CL CL
K' -J^K. COS. 2A-\-— ^-.cos.fli,'
(a'-|-a'0~
r= 10921,21 .m .K;
en
C
â'= IO%622,
57. Les plans fixes auxquels nous rapportons les orbites des deux
derniers satellites de Saturne, sont analogues à ceux auxquels nous
avons rapporté les orbites de la lune et des satellites de Jupiter,
dans le chapitre II du livre VII, et dans le n° 9 de ce livre.
Ces plans passent constamment par les nœuds de l'équateur et
de l'orbite deSatiu'ne, entre ces deux derniers plans-, les or-
bites des satellites se meuvent sur eux, en y conservant une in-
clinaison à-peu-près constante , et leurs nœuds ont un mouve-
ment rétrograde presque imiforme. Mais ces plans ne sont pas
rigoureusement fixes; leur position varie par les mouvemens de
l'équateur et de l'orbite de Saturne. Déterminons ces mouvemens
et leur influence sur les mouvemens des orbites des satellites.
^.sin.9.=^î^=4-i).p.
dt an .
2' = À.sin.
'"-sin. j
On aura ensuite
X= X'.cos.A — Jr'.sin.A;
Jr= X' . sin. A 4- . cos. A ;
Z = Z'.
Partant ,
Z= sin. X .sin. v.
XJT = — 2
. sinS A . sin. A.cos. A:
YZ = — 2
. sin. A . COS. A, COS. A:
on aura ainsi
— —4" ^ .—
M,L— (A-\-B—zC)
i I 1
3Z, f
1 sm.
.....9,
.
(i-F, .
_ (q.C— A—B) '5L pin.fl,.cos.5i.(cos'.A — sin'.A.cos.'A}
-^.sin. ^
1
r*'i + {cos^ôi — sin^ 9i] .sin. A.cos.Â. COS. A. J
j
A =: 25°,222 ;
A= i75%i34 j
9'= 33%533.
On a ensuite
c
= i+e.o:748495 ^
3.(i+g) = 2,566;
et comme on a par ce qui précède,
<p = 0,16597;
et que pour la terre, (^=5-35; on aura pour Saturne^
^ ^ = 0,00583585 . 289 .
0,16597.
g:-
dt
= 6i95M..
On a vu précédemment que L est au-dessous d'un deux-centième j
d"^ y
d'nr.coi.'ûr qdXl.Aa.zTl
sin.ar p — 17.cos.2n*
Cette équation donne, en négligeant le carré de q,
sin.-zr = Z>
.
|i 4-^-cos.2n — ;os. nYl.d.'^;
SECONDE PARTIE, LIVRE VIII. 189
h étant une constante arbitraire. Ainsi , en n'ajant point égard
aux quantités périodiques dépendantes de l'angle afl, l'inclinai-
son fOT de l'orbite du satellite, sur le plan intermédiaire entre
l'orbite et l'équateur de Saturne , reste toujours la même , mal-
gré les variations de ce plan; ce qui est conforme à ce que nous
avons trouvé pour la lune, dans le septième livre, n° 3. L'équa-
teur de Saturne entraîne dans son mouvement le plan intermé-
diaire, et l'orbite du satellite, qui conserve toujours sur ce plan
la même inclinaison moyenne , avec un mouvement rétrograde
presque tmiforrae, mais cependant un peu variable, à raison des
variations de l'inclinaison respective de l'équateur et de l'orbite
de Saturne.
j
CHAPITRE XYII.
Des satellites â^TJranus.
38. N
ou s avons, relativement aux satellites d'Uranus, beau-
coup moins de connaissances encore que par rapport à ceux de
Safurne. Herscliel est jusqu'ici le seul qui les ait observés, et il
K'— K Ti
Ici T'= SoôSg'""", et suivant Herschel , a = 91,008, d'où l'on
tire
^' = 0,39824.^.
Le plan de l'équateur d'Uranus étant supposé à très-peu-près
perpendiculaire à son orbite, et exprimant l'inclinaison mu-
tuelle de ces deux plans; si l'on fait^'=:^ — -tT étant la demi-
K.sm.zA
tan g. 39=:
n
,
„ —
,
KA' o,39824
K — K" ou '
^
0,60176
. A .r
\
elle est donc très-petite, si l'on n'a égard qu'à l'action du satel-
lite et d'Uranus. Le plan fixe coïnciderait alors à très-peu-près
avec l'orbite de la planète , et le dernier satellite cesserait, à la
longue, de se mouvoir dans le plan de l'équateur d'Uranus et
des orbes des autres satellites. Mais il peut être retenu dans ce
dernier plan par l'action des satellites intérieurs. Pour le faire
voir, nous observerons que par le n° 35, si l'on nomme aie rap-
port du rajon de l'orbe de l'avant-dernier satellite, à celui de
l'orbe du dernier j la valeur de K' est augmentée par l'avant-der-
if' = 1,39824.^1: j
et parconséquent
^'
9= ,39824'
La
SECONDE PARTIE, LIVRE IX.
LIVRE IX.
CHAPITRE PREMIER.
Théorie générale des perturbations des Comètes.
_
m' {xx' -\-yy'
.
+ sz')
ddx ,
[JL.x
,
^d.R\
^— dt'^ ^\dy)'
ddz ,
u.z , /dR\
dd.^x ,
S'x 5a:. Jr ,
(^dR\
dd.S'z gz.Jr ,
/"dR-^
"T"
dt- H r+ 'T'KdzJ'
SFXONDE PARTIE, LIVRE IX. igS
Il suffit de satisfaire à ces équations; car en réunissant les va-
leurs de cT^c, cTy, cTz, qui y satisfont, aux valeurs de o^^j^-, re-
latives au mouvement elliptique, et qui renferment six constantes
arbitraires on aura les intégrales complètes des trois équations
-,
+ TT 1
;5 )r — ->r^rn.{xx -)-yy +zz )
S'x = Ax 4- A'x' ;
é'z^Az-j- A'z' ; I
O _
— A'.x'
— 73
A' .x'
73
SA.x
ri
ZA' .x.{xx'-\-yy'-\.zz')
-i
H p 1 •
en Jy et J'z.
Le résultat précédent est du théorème
un corollaire fort simple
que nous avons donné dans le n° 10 du second livre. Suivant
ce théorème, lorsque la comète est à une grande distance du
soleil , elle peut être considérée comme étant attirée vers le centre
commun de gravité du soleil et de la planète , par une masse
égale à la somme de ces trois corps; elle décrit donc alors à
très-peu-près une ellipse autour de ce point, et la force attractive
~^ '"^"^
qui la lui fait décrire est ^
. r+cfr étant le rajon vec-
Q+t)-^'
Ces coordonnées sont rapportées au centre commun de gravité du
soleil et de la planète. Pour avoir ses coordonnées rapportées au
centre du soleil, il faut y ajouter les coordonnées de ce centre
de gravité, relativement au centre du soleil, et ces coordonnées
sont évidemment m'x', m'y', m'z'; les coordonnées de la comète,
rapportées au centre du soleil , seront donc
° — -dF ~^\dyj' /
dd.Sz, ,
Sz, 3î . <r,-. ,
/dR\ I
,
dh = dx.{x. (^) _ y .
(^)} + (xdy-yda:) .
;
de = «//z.sin.'sr + dl .cq'&.'w ;
r = ^z.(i — e.cos.z^); J •
tang.i.(f— ^) = |/'î±f .tang.iwj l (O)
72 = -^ \
— ,
La valeur de R donne
fdRS m' .x' m'.(^x'—x)
d. -
a
= 2dR; '
et parconséquent
+ m'adu . I— . cos. « .
|^ — ^ /^~~}'
d'où l'on tire
et parconséquent
__ du I y^i + e îif/e.tang.-la
du
(Zî3- . ( 1 — e.cos.M) de. sin. T/
V 1
t/i — 1— e" ^
T'
dc':=.dt.{z.(^^)^x.(^^)); i-.L
-q
fit r-
{..(f)^^.(f)}.
Si l'on nomme (p l'inclinaison de l'orbite sur le plan des x- et
desj, et 9 la longitude de son nœud ascendant) on aura 'par
le même n"
ang.(p = i2ï±Z!)tang:9=£j
a.(l — e'')=r"c'-f-»<#t4*ic''*ii J, jU,^ .) ^1
203 MECANIQUE CE I. E S TE
en négligeant donc le carré de ces forces , et substituant pour R
sa valeur, on aura
dt
- — — m'a . (cos. u — . z' . — -j^ ;
dt
— m'a . 1 — e\ sin. u . z' .
(J^
— p-^
c = v^ a.(i — ê") ;
de'
c
m'a?'
V
. du
.{i—e. COS. Il ) .
(cos. — e) . Z .
— jfT j î
— =; — mV.(7'z/.(i *-e.cos.z/).sin.Zi;.2'. —
En intégrant ée's deux équations , on déterminera pour un ins-
tant quelconque, l'inclinaison de l'orbite sur le plan fixe, et la
position de ses nœuds.
^
........... t
+ j
— 3a /Nt dR .
+ 5a, .fN't . dR ;
% '
^î.:(.+l-.)'=,,4,+,^(i-,)+^EI.(i-,)•+etc.«
— — . .
jv'"'^
j'^"^) ou A.j^°'^, la caractéristique A étant celles des diffé-
A + A .yW. + A t .
jW. +A ^3 _|_ efc^
veloppement de « .
— .
(j
— i^, ou u .
(j
— est A.j<^'^ A.j'^"'^,
^(0
_ + jCo) / . A .
jCO 4. LllZl A- .
.
jCo) _|_ . A3 .
jCo)
^ e te
+ etc.
4- I . { A + A .y-^-l-A
.j-W ... 4- A .J<^"— ^}
-|- etc.
or on a
On a pareillement
.jC"'
+ A° .
j"^'' + •
y'^"~''' —A , —A .
;
I a
I
.(A .jW —A
4- 2 4
t
.{A^j*^"^ — A^'.jy*-"-'}
7io
1 9
.{A3./">-
4- I
3
6
.{A'f.j*^"^ — A'f,j-'^°^}
^^"^ A=.jW}
6 4 6
etc.
on a
0_iy=ii.o-{y.{i-(i-f)}-'="-(i-O'-{i+'-.(i-O+~--(»-O'+etc.}.
A
— ^ .{A ._y<;"-') —
— ^ .{A\j<:''T=)-f- A=.jWj
— .{A^./''-« + A^.jWj
— etc.
*=rf..{..(f)-^.(f)}+(.,?.-j</.).(f).
En faisant , comme dans le n° 3 ,
on aura
„ fi dx^'i fJr .
iidx.dS'x) ,
xdx.dSy . x.dfx.dy . dx.dy
m' xdxdy'
. m' xdydx'
. m .x' . dxdy
~~-
rf? 5F 5F
Cette
,,
—m ,
.
dx. (^xdy — y'dx
•
2IO MÉ CA NI Q U E CÉLE S TE
On a par le n" 64 du second livre,
â ?~ \ j '
ce qui donne
£a aJr . adx.d^x+sdY.cî^y
En
on aura
substituant pour J'x et cT/, |m';r+mV et f/wy + m'y):
fi" 3- r ^3 " •
de
•
dP
*
leur - 1-
— n '
on aura
et parconséquent
r i-' dl'
tems ^ , à ce point.
, — J
constante ^ . — ^=
:
,
.du.fi
,
—e.cos.wl +2e.<rz3-. du. sin.u.(i
- . .
— ecos.ti)
.
1
ie.du.Ci
^=
— e. cos.
—
u) (acos.
. i£ + e)-)
!
1
^
/i— 1—
ndt étant par le n" 3 égal à du,(i —ecos.u). On a par ce qui
précède,
/'é n.dt-^à^i
.
— S7!=: — m .nd.t-\
. ,
ri .
\ :?i l'O 51
dt ' — Jt '
D d a
213 ME CxiNI QUE CELESTE,
ce qui donne
x.diz-l- S'x.dz — z.dS'x — Sz.dx
dt ^
y.diz-^Sy.dz —z .
d^y Sz.dy ^
'~~ '
dt
'
dt
1 r.'
jxx'+yy'+zz'-jr'^y ,
(^xx' +yy' + zz' - j /'Y ete. ;
— ,
or on a
X z= r . COS. ; f = r.sia.f; z=0}
1
-f.
e.cos. (f — îô)
'
r^dfJ = dt . \r — e") ;
l
, -, A . I —-— . COS. (ip + i v K).
H ./dp' .cos.{iv-{-i'v'+K)
lorsque-- est une petite fraction; il est encore diminué par le
„
^ i t/a.(i— e^) rr"" dv'
—^•COS.Çw + li' +A).
.
r • ^ •' ' \ k \
•
? -r7^===à
a'.Çi — (i +
e''')'. (y
e .cos. -g) ] — '
g. On pourra donc ,
par les formules précédentes , calculer les
perturbations que la comète de lySg a éprouvées dans ses révo-
lutions successives, et prédire son pi-ochain retour on procé- :
CHAPITRE II.
*'
ddx
= -5F + ('+"')- 7^ +
, , , . JC ,
"
ra'x' m' . (jc'
f
— a:)
'
o = ddx'
o =
mz H 771.(2' —
O = ddz'
+ , / ,
z'
73 + -7r-
, ,
p z) •
Supposons
o=%-(-r,.{=^ + ^l+y.(^-
o = *+...{"-ii^ + ^}+z'.(^-
Dans ces équations, jKi» ^1 sont les coordonnées de la co-
mète, rapportées au centime de gravité de la planète, et est la f
distance mutuelle de c€s corps. Si l'on supposey^ assez petit pour
-L i- •
on a à tiès-peu-près '^^'^.g : en-deçà de la limite , cette
ddxi ( m+ "î' ) • ^i _i ^
y,.dz, — z,.dy,
^»
— .
dt
.
~'
,
dt' » di
, m'y y
,
{dx^ dz]) x,.dx\.dyi z,.dz,.dy,
d¥
.
_
" '
'
"a
c"
= c" +C
tang.S=-7; tang. (p
Cl
tang. / = y-.
vi'a,.{i-e,)^2mf 2--^-^;
Ee 2
.
=z' z,
1 I
'
y\ . COS. cp ;
=y" . sin.cp.
y
W
^
—y 11
.eoi.'S!' —x II •
.%\\\, /rs-y
jr" . cos. (p = jr, . {cos. 'tîT cos. 9 . — sin . -sr . sin. 9 cos.
.
(p }
+ :i;"'.{sin.'ZB-.cos.9.cos. cpH-cos.'îër.sm. 6} ;
dx" dx "
dy '
dy"
~dr '
dx ^ "dT ~ ~dt'
Au moyen de ces équations, on aura d'abord les valeurs de
x —A+ a.t ;
f=B Cl-; z C yt ;
,
dn = Zarnn' .
^-+ Ht)
(F .dt
;
On aura ainsi
d
.
fi = — 5m .an
„ ,
.
r dt.
—
{F+n.t] i — 7.
SECONDE PARTIE, LIVRE IX. aaS
L'intégrale doit être prise pour tout le temps durant lequel l'ac-
tion de la planète sur la comète est sensible. Avant et après, la
distance V^M+aiV.f-j-Zf.t" de la comète à la planète, est con-
sidérable, et rend insensibles les élémens de l'intégrale précédente,
ensorte qu'elle peut être prise depuis t-=. — oo jusqu'à ^ = co ,
ce qui donne
f'-.L — ML — N^',
partant
.
_ Qm' .na.{ HN— FL)
"~~
f'\L.S/L
dx7=.—^ o,oo2g49 ;
dyi=, — o,oo8556 j dz:=-^ o,oo326o65.
326 MÉCANIQUE C É L E ST E
Ces valeurs ont douné les élémeiis suivans de l'oi'bite relative de
la comète autour de Jupiter :
inclinaison 5o%6o56 j
on a ^=i2;' de plus,
a * '
^=^;
n a
on aura donc
—— 104,791 JTl
n 1"
n T'
partant
err= — 2^o46,
V
CHAPITRE III.
m Va .
et parconséquent
— =—104,791.7723
d'où l'on tire
é'T' — 104,791 .m . T'.
,
ne paraît pas que leur choc ait eu &nr ces mouveraens une grande
influence. Il est difficile de ne pas admettre que les orbes des pla-
nètes et des satellites ont été presque circulaires dès leur origine,
et que leur petite ellipticité que la commune direction des
, ainsi
mouvemens d'occident en orient, dépendent des circonstances pri-
mitives du système planétaire. L'action descomètes et leur choc n'ont
point changé ces phénomènes et cependant si l'une de celles qui
;
LIVRE X.
CHAPITRE PREMIER.
Des réfractions astronomiques.
,y (0
,
tang.i^
, r.
=-77-
dv
=
9' — — — a.fy.dr
d'où il est facile de conclure
- . <p(fr
dB=. . ; (2)
c
a
tang. 0;
-zz=.q . sm.0.
ddx
dt'
dds'
df
et parconséquent
ddx
~dF
dds'
dt"
= p.n,(i')."'^^^
d'où l'on tire
dx^-j-ds'^
di'
constante + ap .fds' . n,(*').
;
+ l^pK^
Gg 3
a36 MECANIQUE CELESTE,
Nommons 9 l'angle d'incidence que la direction du rajon de lu-
mière fait avec la perpendiculaire à la surface^ avant son en-
trée dans le corps, et lorsqu'il en est encore sensiblement éloi-
gné) on aura
Sm. â =— ndt
rr.
Les valeurs de ^ sont les mêmes dans ces deux cas, puisque l'on
-^ = o;
, , ddx 1
a constamment on a donc
sm.6 f.,
= ^
sin. fl
;
,
(a\
.
soit la même, et qu'elle ne diffère dans les divers corps, que par
le produit de leur densité multipliée par un coefficient constant
différent suivant leur nature. Dans ces deux suppositions , l'action
totale des corps sur la lumière sera la même et comme dans le calcul ;
— p
'
on aura donc par cette formule , les rapports des pouvoirs réfrin-
gens des diverses substances de la nature.
ddx
_
dds
dV
= p.n,(6); ,
l'intégrale étant prise depuis *'=:o. Lorsque 5' a une valeur sen-
2^8 MECANIQUE CELESTE,
eible ; cette intégrale est égale à 2Kp , et l'on a
dx
"=/2.|/xH-^.p.sin.(9' + 6); .
^=/^.^/'I .
cos.(ô'+Oi
partant ,
ce qui donne
teint la surface de sortie , toutes les fois que Çï-\~ — -p^ .cos\(ê'-i-i)
sera moindre que ^ -p- Dails ce cas, il est visible que la valeur
dx
de restera toujours la même, et que le rajon décrira en s'éloi-
, a A'
de la surface de sortie , on a
^=«-.(i+^.p).cos'.(â'+o-^/fp-^p.///.n,(.')-,
^=«-.(x4-ii^.p).sinS(ô'+0
,
sin.6 = . ;
partant ,
ce qui donne
^=:7z».(i4-^.p).coss(â'-f-€)-4K.p+4^'-p';
le
,,
égal ou plus grand que % / 'Tk~ ' ^® 1"^ suppose K' p'
V
moindre que Kp. Lorsque sin.(6'+6) sera compris entre cette limite
y
fléchir en pénétrant dans le second corps. Lorsque sin.('7 + g)
surpassera cette dernière limite, le rajon continuera de se réfléchir
mais il cessera de pénétrer dans le second corps. Si ce dernier corps,
par sa nature, absorbe la lumière, le rayon ne pourra être réflé-
chi que de cette seconde manière; et alors l'observation de la
limite à laquelle il cesse de se réfléchir, déterminera la valeur de
K' .f>', et parconséquent le pouvoir réfractif du second corps. On
pourra donc ainsi déterminer par l'expérience, le pouvoir réfractif
des corps même opaques.
MECANIQUE CELESTE,
leurs surfaces j la vitesse de la lumière dans ce corps est toujours
la même.
3. Nommons présentement p la densité d'une couche de rat--
raosphère dont le rajon est Dans le calcul de l'action de cette
couclie sur la lumière, on peut la considérer comme étant plane,
à cause du peu d'étendue de cette action, et de la grandeur
du rayon terrestre. La densité d'une couche inférieure de la quan-
tité ^, est
-
P
'
— •:r+—
dp
rt)
5=
i.a
•
(Z>
-rr
dr"
— etc.
n.(,).{f_.4 + i.|t_e,c.}
L'action d'une couche supérieure de la quantité s , sur le même
corpuscule, est
n,(^)=:/./^.n(.);
T^dv — cdr
partant.
Hha
544 MÉCANIQUE CÉLESTE;
ce qui donne par le n° i , où l'on a vu que ^=9.8^.©;
£ = «.|/i + ^'(p).sin.0;
et l'équation (2) du même n° devient
.siii'.e
1 71» / (a-
et parconséquent,
= ^
tang.
1 _)_ 7T' '
r^_ (^+0° ja + ir ^
.
/ = 7974'"^"*'.
— .
(p) = 0,000294.0475 ou ^-^ = 0,0002938765
on a ensuite
a = 6566198 mi'rcs.
= 65oo\
Ainsi l'hypothèse d'une densité uniforme est trop contraire aux
observations sur la réfraction, pour pouvoir être admise.
r ^
'
— — j)sm.
—
st - ( 1
—
. .
dQ^ 5 (4)
et parconséquent
p = (p).c^'- ^ W '
partant
tt.j.sds.c '
.sin.0.|cos'.0-f-|5.sin°.0 — 2.a.(i — M| c
• etc.
\i— c"V
^ =/ / ,
-f- a .
- :
;
f r
ds as as ^ asr
\ - l
C
^''=^~'-j:5^-C'~^~)
— etc.
'^•{C-^-.).c-<}
j sin.© . ds'
'
'
1 .2.0 i.sin.-'.©
\q: etc.
l-T s
i..{(c-T_J.c-T} G?) l.l'.C
-
i.a.3....J.sm".© i.a.3....i.sin'''.e'
H -.(ï— i)'.c
^. — etc.
a, .j . as . sin. ©
(1 — . ^/cos^«-i-a/.sm^© * '
*' = — .(.-c-0
i
— sin".
- -. Mais comme à cette dernière limite,
c~ '
est d'une petitesse excessive , parceque c surpasse 2 , et
ra ,
j .as . c . sm.0
V/cos''.© + 2/.sin'.0
et faisons
cos=.0 , , Z
'
'
ar
ra
2.1
'
cos^.
sin^0
—
a
A . -T
et
I
j< aa
/3
+ etc.
expression que l'on peut mettre encore sous cette forme.
,
/ . sm^ e
/ . sin'. e
2'. C
3stCt
.
+ etc.
-'(+-'=/^.
^ds.dx.G J.
I i 2
,
on aura
partant
a.. a r
l ,
H-—
,
1 — £t
*
K ^ /
-f- etc
2/ 6in^ '
y^^.c =c •
} I + 773 +-7:33- + 7X57^
Ces deux séries finissent par être convergentes, quel que soit T":
r, —t' c f _i ,
1.5 1-5.5 ,
»
Supposons
" =T::ri
i
• {
f
ï
- (J ,
i.S.fj'
ë^4-- -(T^ +
1.3.5.(7' , , 1
} '
et dans le cas de r = o, on a
yr=ar-yr+l-hbr-yr+.;
on aura
Jr-hi Jr-t-l
et parconséquent
ce qui donne
1
Jr-+-»
Or-]
Or-f-= + etc.
Si l'on fait a,= i et 3r = (r+i).7; on aura l'équation diffé-
rentielle précédente ,
= Jr+. + + • 9 Jr+. i
•
SECONDE PARTIE, LIVRE X. 255
et alors
1
^(r±^hl
1 + 1 +etc.
1 + etc.
et parconséquent on a
j', = —ç
I '
i .5 .q'^ —' i.3.5.y^ + etc.
en supposant donc
1
on aura
—T
3q-
1 -\- etc.
i- _J_- ' + °? -
I +5? _ 1 4-q.(;4-8.^'
as
a, .
(i — st).{aj — 2a .( — c"' )}
1
u..j.ds
— ^ ^
quantité
SECONDE PARTIE, LIVRE X. aS;
quantité qui ne s'élève qu'à trois ou quatre secondes, et quiparcon-
séquentest insensible àl'liorizon oùla réfraction éprouve de grandes
variations. On peut donc, danstousles cas, négliger le second terme
de la formule (5) , et s'en tenir au premier.
a ^
'
m-
V sin. =z ;
elle devient
d9 = (am —
-
1) . \/ 1 — zz,
'
sin.
TJ
peu-près^
Reprenons l'équation du n° 5.
,4K
si l'on substitue pour-,! y-^ — )
; on aura après l'intégra-
=(g:).a.(p). — —=F~"yk
(p)^(g).a.(p).l;
en aura donc
P a ait , , p»
Kk 2
a6o MÉCANIQUE CÉLESTE,
Cette équation donne à la surface de la terre,
m ;
••(P)
cr9 =
le n° 4^ on a
J9 = 5650'.
Cette réfraction est moindre que la réfraction observée-, mais
elle est plus grande que celle qui résulte de l'iijpothèse d'une
densité constante; ainsi la constitution réelle de l'atmosphère est
entre celles que donnent la supposition d'une température uni-
forme, et l'hjpothèse que nous considérons ici.
a. = 4'«.^(p).a.[i-^]=2/.[i-^].
as étant la hauteur de la couche atmosphérique. La limite de l'at-
mosphère a lieu au point où p=o, et alors as est égal à ni;
la hauteur de l'atmosphère est donc ici double de sa hauteur
dans l'hjpothèse d'une densité constante.
L'expression précédente de p donne
pCp) _ _ , £f .
MÉCANIQUE CÉLESTE,
riqiies. L'hjpotlièse suivante réunit ces divers avantages à celui
d'un calcul fort simple.
— a, . d y— .sin.9
d6=:
il— a.) |/^cos\
. 0— 2ît.Q—^^-t-ai— 2J . cos°. ©
— fit.
dp
-r-r: Sin.
^=
.
^-'^
Supposons maintenant
a.
du
du, r c . f"~i ^' • ^
Soit
co%\ Q + 2U 2l' . i'
SECONDE PARTIE, LIVRE X. 265
on aura
cos». ,
(1— a) Va^' ^
COS.©
L'intégrale doit être prise depuis t=. jusqu'à t infini*, sup-
posons
et
nous aurons
( 1 a). V/2i
^2.(1 — a) J'û
^ . sin. • COS. 0.
"SP"
(
7") = i \/ TT
.
; la réfraction horizontale est donc
dp ——{g).a.^âs;
u
?
(p).(x+^^)./ >
—— ,
/= 0,49042.
On aura donc dans cette constitution de l'atmosphère
et parconséquent
u =: 0^00092727 ;
on aura
^= 0,462 1 4 ; es = 6909'»'',44 ;
^4*^=1 +0,00575.^.
a:s= — 46%24.
L'expérience la plus concluante de ce genre , est celle de Gai-
Lussac qui, s'étant élevé de Paris dans un ballon, à la hauteur
de 6980™'^^'- au dessus du niveau de la Seine, a observé le ther-
momètre à —
9°, 5 à cette hauteur, lorsqu'il était à So^yS à l'Ob-
f r 1 fl'
étant égal à jf^jy' Il suffira donc de changer dans les for»
° 1
~ •
cos^Q ~cos^©J (p) i
L12
a68 MECANIQUE CÉLESTE,
L'intégrale
J^^-j^
égale à est— f^'^'' prenant depuis
p= jusqu'à =
(jo) observant qu'à
f)
o, et limite p=o, répond la
tf= i , ou r infinij on aura
g=(S^)'$; donc
p=:-^(g).a .fpds.
.ds l
crô=..tang.0.|. +
Cette expression a l'avantage d'être indépendante de toute hjpo'
thèse sur la constitution de l'atmosphère, et de ne dépendre que
de sa nature dan» lieu de l'observateur; car les valeurs de (p)
le
et de / sont données par les observations qu'il peut faire, du ba-
romètre et du thermomètre. Il importe donc de connaître jusqu'à
quelle hauteur apparente on peut faire usage de cette formule.
~|cc.^.6•^tang^®.
,
et parconséquent
3* .tang^© • ^* * ^ang^ .
^.
MÉCANIQUE CELESTE,
pression déterminée. Le cbangement de la densité de l'air, par la
variation de la pression qu'il éprouve, est bien connu par, la
loi suivant laquelle , à température égale , sa densité est propor-
tionnelle à cette pression ; loi dont un grand nombre d'expé-
riences a fait reconnaître l'extrême exactitude, au moins dans les
limites des variations du baromètre , depuis le niveau de la mer ,
1 -f- OjOoSyS . X.
tt.(i-f-j')
1 -f- 0,00375 . x'
/ = 7974mètrcs,
car l'équation
/= 7974°'^'t-.
^ I -{-0^00375 .x}.
* 1 0,00375 - X
I et" ( 1 +yy (1
~
-t-acos°e) .tang.e
(1+0,00375. a:)"' cos^
a:=i87",o87,
ou en partie du rajon
« = 0,000293876.
10. Jusqu'àprésenton n'a point tenu compte de l'humidité del'aip
dans les réfractions. A-t-elle sur ce phénomène une influence
sensible ? C'est ce que nous allons examiner. Rappelons , pour
cela , quelques résultats auxquels on est parvenu sur l'évapora.-
tion des divers fluides. On a trouvé par l'expéiience , qu'un vo-
lume d'un gaz quelconque, lorsqu'il est complètement saturé
d'eau, contient la même quantité de vapeurs , qui s'élèverait
dans le même espace vide, à la même température, en y suppo-
sant assez d'eau pour suffire à toute la vaporisation.
a V
Omet^ y6
\i. o, 0154547—
^ ^'
^i'^-OjOOOoSflSSaS: '
. ( I O) '
1 +X . 0,00373'
MÉCAN. cÉL. Tome IV, Mm
, ,
MECANIQUE CELESTE,
Déterminons p — q. Pour cela, je supposerai que la valeur de —
est la lîiême dans l'état liquide et dans
de vapeurs. C'est l'état
elle est analogue à celle que l'on fait dans la théorie des ré-
fractions , et qui consiste à supposer que la densité de l'air ne
K
— Dans
fait point varier la valeur de . le passage du vide dans
— .p .z = 2n ,84.z-,
—K
a
.p
,
.Z=22I „
,77.Z
^.(p) .z=i87'',09.z.
SECONDE PARTIE, LIVRE X. ayS
L'humidité de l'air ajoute donc à sa force réfractive , la quantité
z.54",68 .
——
1
; „-F
-j-x. 0,00075
. tang.0.
°
e
SECONDE PARTIE, LIVRE X.
CHAPITRE II.
a àr / À,K
—
= —y
.
.sin. ©.1/
I 1+-^^
,
. { P j
dv ;
l/^ + f •^-0+fc.)).|.sin^e
— JK
,={,). (-if).
,
K , ia
Si l'on adopte la loi dont nons avons fait usage dans le n' 7
P
= (p)-{i— "-686,95};
UZ=zS--U 0,20187 .
ce qui donne
p = (p). {1—5.571,551};
d'où l'on tire la réfraction terrestre égale à
'
1 1
,
goo3
On
n'a besoin de connaître les réfractions, que pour corriger
leshauteurs observées des objets-, mais on peut déterminer direc-
tement ces hauteurs, en intégrant l'expression précédente de dv.
En effet, si l'on j suppose p=(p).^i — et qu'ensuite on^
l'intègre depuis 5=0, on trouvera
Q-{-zs.sm^. & 2
—K ^
(p)
.
.
ia
-7- .5 — COS.
as
ds. sin.
^ cos .
©•
a- tang. fpdsl
^
I
cos\@ •
(
r (p) /•
o = -J^^.tang.0 + î:^^
d'où l'on tire
a<rs = —— . i as T^— [ :
II
, ,
_a.l^' = — 3,o8338.£.
(p)
• 1/ ^
-7^- ^* • - (7) )
'
ou à très-peu-près.
CHAPITRE III.
di —— Ç ^
.
p . ê . dr^ + r'-dv'- ;
log.
°
£ =— COS.
SECONDE PARTIE, LIVRE X. 283
Si l'on nomme E la valeur de e au zénith , où cos. @= i; on aura
aura facilement, par l'anal jse exposée dans ce n°, la valeur cor-
respondante de l'intensité de la lumière. Mais on pourra, sans crainte
d'erreur sensible , employer l'hjpothèse d'une température imi-
forme. Dans cette hypothèse, on a pdr =—
Idp; en nommant
donc d8 l'élément de la réfraction, on aura à très-peu-près
ds
e
_ H,dê
sin. ©
^
'
/= 1.42459 -,
SECONDE PARTIE, LIVRE X. 28~v
ce qui donne
c~-'':= 0,240686;
depuis z = jusqu'à
00 = On a -z
^'
~J
rdz.c-^ c-'- Ç 1.3
+,
i.a.3
^
1.2.3^.4 ,
-F etc.
) ,
j-f- constante.
nous aurons
q .
^ . (i — ty — 2qu . (i — — u-i-i =0.
t)
le de
coeflticient dans l'équation différentielle précédente ,
donnera en l'égalant à zéro, l'équation aux différences finies,
o = gy. — + I + I
;
yr qr Yr
Supposons
.Y' — qr
Vr_i 1 +r—i -q + z,
nous aurons
ou
SECONDE PARTIE, LIVRE X. 287
d'où l'on tire
2(7
1 + etc.
partant
1 + etc. ;
= — 1.2. ç'+i.
1 2. 3. 9-' — 1,2.3.4.9' + 6tc.
g c-f
. . (i — 1 . 2 .
9' + 1 . 2 5 9'
.
.
— etc. ) :
q .c~f
1 + etc.
CHAPITRE
SECONDE PARTIE, LIVRE X. 289
CHAPITRE IV.
ce qui donne
ê- = (s-)-(^q^.= (ê-)-(i--ï)>
MÉCAN. cÉL. Tome IV. Go
ago MÉCANIQUE CELESTE,
en faisant donc = r —
r' on aura
. ;
partant
2 (g) & p
'
q-=zl-\-t; z:=:^l-\-i' ;
nous aurons
/•'
= i8356''^*'( I + .
^^i^ . 0,00375). log.^.
cédente -, car la vapeur aqueuse est plus légère que l'air , et l'ac-
croissement de température en accroît la quantité , toutes choses
égales d'ailleurs. Je trouve que l'on satisfait assez bien à l'ensemble
des observations , en employant dans cette formule , au lieu de
"
°'
-^.OjOoSyS , la quantité • ce qui change la formule
r==i8336-'-{i-fo,oo2845.cos.2^].|i-f-^-^^-}.{(^).log.Ç+^.o,8S8589j.
,
CHAPITRE V.
X=r.cos.â;
Z=r.sin.9.sin.(/2/+a))
,
/ ds\
I
. I ai , et . -T—
dt /
1
• * 57•
ds
'
11
dans le sens de r
j
j
dt
a. .
ds
-T-
^ ', dans le sens de 9 ;
dt
'{"''"di)
. a . sin. 9-, dans le sens de -w.
. . ,
„ = /..t+/j'.t+,rz.§
— 5.J^r.aJ+5.J^â.a.^+5.cr^.sin\9.a.^;
la caractéristique coordon-
difFérentielle se rapportant aux
nées r , B et inr , dont x ,j z sont fonctions. substituant pour En
x,y, z, leurs valeurs précédentes, on a en négligeant les termes
de l'ordre a',
. f dds dv . „ . „ ds^i
l df dt dt )
„, f ddu dv . , . „ du't
^
. .
l dt'- dt
~ dt )
ds
"
„ . < ddv . „ . da . . .
•
• •
^ l dt"- ^ dt r '
dt ]
— SV— — . cT .
[
()• — £ti) ' . sin\ ( e + (tu ) }
r = a-f-j
y étant fonction de 9, de 'Jst et de a, a étant constant pour la
même
I
"
<>=(f)-{@):^«+a)-^-}+(1D-^«H-(©-^-
en ajoutant cette équation à l'équation (1), on aura
ds)
° = .
"^'^
•
I
f dds
^
du
5F •
. „
^''^^ ^
.
- '''^
„
5F
. f ddu dv . . . „ du)
5F-''°-^-'°'-^ + ''^-5f|
. iv/L
+
,
4-
,
r^.cT^j-.sm.
. . „ f ddv du.
9.|ct.-2^.sin.94-a*i-^-eos.
. ,
e —
ds sinJ
— aa«.^. „
\-ciS
dv .
}
.^.sin. 9|
Si l'on égale à zéro les coefficiens des variations cTr, cTâ et cTot, et
dds dv ds
° = ='-5F-'-^^"-5F-""-®+'''^-5F-ê:> ^
ddu dv du /dy\ f
= *-lF-=''"-5F-''"-^-'^°'-^+*^-5F-ê:-y;
.
° V,(A)
ddv ... du . ds . . , „ dv .
01 / dy\\
dt^ '
dt dt ^ dt sin.ô \d.:Jj
tie du jour mojen; n exprime le petit angle décrit dans une se-
conde, par la rotation de la terre ni est ce même angle mul- :
dds , ^ ds
ddu ^ du /dy\
-fi- ('^\-
,
o=a.-7--4-a.»S .
o=:a.^.sin.ô
dt^
— 2a7z.^.sin. + aS'.^.sin. — -r^.f-^Y
dt
9
dt
6
sm. 6 vd-s-/
ds
S étant une fonction de et de a. 5 la première de ces équa-
«
SECONDE PARTIE, LIVRE 299 X.
la quantité az/; le corps, donc toujours sur les
eu tombant, est
<.î..sin.ô=^.(£) + a2^'-,
et nous aurons
ddv' , c< ds/ ds .
f.
rayon, de la quantité .
^^^^ ;
a/ est donc l'écart du corps,
à l'est de la verticale.
dds , , ds"
as =— . log. s' ;
et nous aurons
dds'
'
dt"
cls ds^
De plus, a— doit être nul avec t, et parconséquent aussi a -r-;
ce qui donne
A — B — o;
on a donc ^=5=|-, d'où l'on tire
a5==i^.log.{^c
et en réduisant en série
mg\ti m-g^.t^
a,s
^
^^^^
2 la 45
ds 1 ds'
dt m '
s'dt
'
dt '
dt m' dt
, dv sn , .
/Il/-,
AS
dt m '
C=;_^.sin.9;
m '
partant
a.-j-
dv'
dt
= an—m .
.sin.t).(
/
\
I
1
s
\
r)
/
= —m .sm.271 . « (
t). m-
) jVmg^^^—t.S/mg^
, I
a/=r— .if.sm.ô — -
^
—
-=r.ang.tang.
m.\/ms: t ./ — ^
/"
o \
1 - V ms° .yn
,
^
' 2 , 2.
\C -\- c
et en réduisant en série
„- = ffi!|!iî.{,_=ti:+|l.„.,..,._elc.}.
On doit observer dans ces expressions de as et de a.t>', que t ex-
primant un nombre d'unités de temps ou de secondes décimales,
g est le double de l'espace que la pesanteur fait décrire dans la
première unité de temps nt est l'angle de rotation de la terre
-,
mh —
ne =.c
t.\/ me:
+c t.V^msr ,
, a/z . sin. 9
a,v
m. V mg\ ( j/c"'''-f-i^ \
a.v
3
. 1/
K — . sm. 9.
g:
,
au = as .
(1)+'
[-yr -+- au
]
av.sm.O — —— :
sin. ô
[-av
'
-,
'
dds ,
du' ... ds / dY\
di" ^ dt ^ dt yd'srj ^ '
9 — S-X-^}
° J
ds ^\dAsJ ——
— ZAti . ^
dt
.
.
sm.
.
6'
.
sin. 6
.
= «..-^^
ddu dv'
2«7Z.-^.COS.
_ r,
tl
J
ddv' ,
du , ^- f\
'
df" dt at
dds , dv' .
n
à l'instant du départ,
^^,_g^sin^
— C7.(sin. (arai+g) — sin. ê) ;
du temps t,
^=— • ifiC. On aura de plus, à cette origine ^^=oj
,
dv'
=: o ; partant
o= — 2«C.cos.ê sin.9 ;
Ccos.ê '
4n^
B=^K .C0S.9;
ce qui donne
— —
So4 MÉCANIQUECÉLESTE,
a5 = — Kt -i- ^ . gt' ;
av';='-^.ûn.9.(gt — ^K).
Ces expressions nous montrent que la déviation du corps, dans
le sensdu méridien, est très-peu sensible; elle ne l'est que dans
celui du parallèle. En supposant K nul, on a la même expression
que ci-dessus, pour cette déviation. Si n'étant pas nul , on K
cherche le point où le corps doit retomber; on fei'a o, ce =
qui donne gt^^K, et parconséquent
/n.A'^.sinJ
CHAPITRE VI
Sur quelques cas où l'on peut rigoureusement ohtenir le
mouvement d'un système de corps qui s'attirent.
m'.î^.{x—x')+m\^.{x-x');
s étant la distance de m à m! et étant la distance
, s' de m km'^
La force qui sollicite m parallèlement à l'axe àes y sera
'ra • -7- •
ir—j ) +m {y—j )•
Qqa
,
-'X')^Kx'.
O := mx + m'x' . + m'x" ;
.
les forces qui sollicitent ces corps vers ce point seront Kr, Kr , Kr";
ainsi,en imprimant à ces trois corps, des vitesses proportionnelles à r,
et dont les directions soient également inclinées à ces rayons,
r' , r" ,
X» ~
4- T^.-_ S.m.(a:'-f- y') S.mm^ ((x-x^Q + (j-/ )' }
2. m (S. m)"
+ V' = ;
(^x' — xy+{y'—yy^s';
{x''—xy+{y"—Yy~s''i=:s';
etc.
.
puisque ces trois courbes sont semblables entre elles , avec des
dimensions respectivement proportionnelles à r, r' et r'
'
(m + ;n.'
+ m")''.j-^
.
+ + . î(p } + ^î(p.^î2}j = Kx.
On aura une équation semblable entre y et j'; d'où l'on tirera
.
Soit
F — /a=(i+/a) .z,
nous aurons
I + F=(i +^) . (i+z),
et parconséquent
//. .
{ /ra' + m'. ( I +z)"] = m — nfz" ^
mais l'équation
o = mx + m'x' + in"x''
donne
o—m— — m'ix
d'où l'on tire
m—m z
on aura donc
ce qui donne z —
-^^ à-peu-près. Donc si à l'origine, la ferre et
la lune avaient été placées sur une même droite, à des dis-
tances respectives de cet astre, proportionnelles à i et i-f^rô^j
si, de plus, on leur avait imprimé des vitesses parallèles et pro-
portionnelles à ces distances ; la lune eût été sans cesse en op-
position au soleil :ces deux astres se seraient succédés l'un à
l'avitre sur l'horizon; et comme à cette distance, la lune n'eût
CHAPITRE
®
SECONDE PARTIE, LIVRE X.
CHAPITRE VII.
i\ ds.dx^ j. / 1\ ds.dy
dt''
'dÙ
et — (.~^) > forces qui sollicitent la planète dans le sens des x
MicAN. cÉL. Tome IT^. Rr
,
'i\ ds.dx
(§) = ^-*(7)-
(f) = ^-KF)-^-
On a ensuite par le même n°, et en prenant pour l'unité la somme
des masses du soleil et de la planète.
partant
d.{e.sin.^)=d^.{a:(^) -y
(g) } + (
-ydx ).(§);
fi?.(e.cos.<î^) = r/j.{j(^)-^(^)}-(^^j-j^^).(^).
partant
dn z^ 5aii di? =:
. 5K . an .
(p (j-^ .
+ .B].dv
, 1
a — {3^ . (i -l-e')
a\(i—
2e''
On a ensuite
dv = fi.
;
(1 — e^) rr- .(cos.
^
P+^ '
. cos. -î^r ):
"
De là, il est facile de conclure
d
,
.
,
(e
^
. sin.
.
î!r)
V
=— (
-^^
-i-
a
B")
.
( 1
.
—
edi'
e )
. sin.-^
:
'
d .{e . COS.IB-) =— — ^ 7^
Rra
5i6 MECANIQUE CELESTE,
et parconséquent
°^
a.Ci— e^) '
dijn; =o 5
,
^"-^
i^J + B) .e.(ii —
e').da
a.{sA ( . 1
+ e')-\-2e\B}'
fi = -^^a^<p(i)^.Xa.<p^Q)5
çi'Q^ étant la différence de cpQ^ divisée par la différence de 1
a
On aura donc alors
SECONDE PARTIE, LIVRE X. Zi'j
da = — 2Ka'. dv •
«p(^);
T=-«-{-K:)+*'G)}-
ip est toujours positif, et <p' est aussi positif, si , comme
On
&voit clairement que a dimi-
q étant une constante arbitraire.
nuant et cp augmentant sans cesse , la valeur de e diminue
sans cesse.
H
dt
""~a—
1
~
zH ds^
•'dF'
c?.(e.sin.«îr) = ^. (xdy^jdx); .
,
« •
1 +
— agai-.{\—ey . t/t/ ( 1 e' ) _
; 5 j
,
a .
/
\e .
.
sin. <ar j
,
= iHdv .e .sm.Ts
y a.(i — e^)
zHdu . e cos.-ar
.
d . {e . cos.iot) ;
d^tï; =o ;
j
de ~ zHe dv .
— -= eda .
( i — )
/ ,
.
partant
da (
i 4-e'') .de ^
de = — 2Hdp qe ;
ce qui donne
e — {h — Hv. y^qy ,
dt = 5 ;
Q,H. q\ \/l —
€ étant une arbitraire. Substituant pour e sa valeur en v , on aura
= 77i -I ^
\
^
r
-
. ra'T
2 . (i — e")'-.
'
/•» •
dt ' dt '
f '
dt
H dx^ H_ dy H_ dz^
'
dt' 'F'di' ' dt'
on a donc ici
\dx'J •
dt "T- -^J '
dt '
Kdz.')— f dt "f"
V"
~"
r» j •
5F ^
ce qui donne
(jdx'^+dy + dz'^) ,
/H' H\ (dxdx' + dydy'-^dzdz')
^ ./{dt JdR).
Ici
SECONDE PARTIE, LIVRE X. Sai
Ici ,u. est la somme des masses de la terre et de la lune. Si l'on
néglige les quantités périodiques , on a à très-peu-près
f •
\ dt — •
f^
— r^-v ? r
En prenant ensuite pour plan fixe celui de l'écliptique, on a à
fort peu-près
X z= a . COS. nt ; y = a .sin. ni ; z = oj
a;' = a' . COS. «'^ j
y=a' . s'm.n't
De là on conclut
'5H . n^t-
H'
Pour avoir le rapport ^ , nous supposerons que les actions de
peu-près
surface lunaire X masse de la terre masse de la terre X carré du demi - diamètre appare nt de \z
estégale
°
à W-7' Déplus,
0,195804 ^ '
on a
n
0,074801
' 1^ 5:' d'où = il suit
an'- = —— a*
1 — ctt
'
Ti — n^ . (i — o.tf.
— a77, . r.
SS 2
,
. .ft.dt;
Tétant la masse de la terre. Cette force, parle n' 19, est égale
//
,
•A — .
.
lan ; on a donc
,
„ =:
t±
i^'jr . cv'in .
fi
•
7J,
"
800000
' '
2 ai
H H .1
^ = -^=—^,
1 1 « . ^ . in ,
car alors on a par le n' 19, ce qui change dans
2,Ya° n^t''
-y- j mais
;
g est éeal à la
l'équation sécu-
CHAPITRE VIII.
Satellites.
des inégalités planétaires. Les soins que j'ai pris pour n'omettre
aucune inégalité sensible , m'autorisaient à penser que les tables
astronomiques seraient améliorées par l'emploi de ces formules ,
et me faisaient désirer que les astronomes les appliquassent à
cet objet. Mes vœux ont été remplis par les travaux de Delambre,
Bouvard, Lefrançais, Lalande et Burkart. Ils ont comparé à
ma théorie , un très - grand nombre d'observations , pour en
conclure les élémens elliptiques des orbes des planètes de :
+ 68
262", 1 . — in^H + — 2c" —
sin. ( 3/z7 3s' )
elles sont les plus considérables de celles qui dépendent des simples
excentricités. La premièx-e et la troisième sont dues à l'équation
du centre de Jupiter, +
ae'^'.sin. (/z'^ï-f- é'" — Par le n' cité
du sixième livre, le mouvement de Jupiter est assujéti à l'inégalité
la forme suivante :
427",078
ae"
- 2e". • sm. -|- j'v_ ,_iï
^ ara"/ — ara-'i + ss''' — se").
En j substituant, au lieu de 2e". sin. («'7+ g" — .ot", l'inégalité
' °° 2 g\
. si n .
( ?i't -f.
6- — 4- n'i — 7z -h £^ — £" '
)
à l'inégalité
I .
e" .sin. (27i"f + as" — a^sr'»') + . e'y' . sin. {5n"t + 3ê"' — 3s") ;
acTe"" = p cos./j — ^ ^ p
. le'' rm^'' . sin./.
et parconséquent
on a à très-peu-près,
3;,"'+5yp';=57079",756.sin.(5/z'i-~2«'7+5ê^ — 2ê"^4%8395)>
ce qui donne
On aura
l'inégalité de Saturne
. 2 066°, 92 1 . sin (
.
« V — 5/2'/ + 3é'
-f 62 % 42 5o )
—
1287 "21
.2e".sin.(«"jt4-Ê'^ — -îs-^H-STz^/—. 2«'V4-£^—-aê");
l'inégalité de Jupiter
i| e'' sin.
. .
( 3«^/ + — 3^^).
En nommant donc cfe' et cT-îst^ les variations de l'excentricité et
du périhélie, dépendantes de 5/z7 — 2/2"/ 5 on. aura la fonction
\ — e\ J''zr'.cos.(3«V+3Ê^— j ' ^ ^
sJ^e" . sin. («V+ e" — -ot-") — 2e\ cTtr» . cos. ( 7zV+ e' — « .w^) ;
L'inégalité
Il faut, comme on
l'a vu précédemment, changer dans toutes
Soit
7z>v^_|_g>v_ 4»^i8i55 /.53%72iiio
-f- ;
( + f\o",o3789 j
+ 5°,o5io— 1.237",84 \
+ ^^o>3635 j
+ (94",72 — f .
o",oo53) sm.2{ 5«^i— 27i"f+5s'— 2ï'H 5°,o5 1 o—t
. . s.ZfM+t'' • o"> o3635 }
4-95",76.sin.(3;j"f— 7i''-t + 3ê"— s"— 95°,o779).
+ (
i858",54+i.o",ii62).sin.2.(9r"—îîr"')
, _^ ,
76",57+^.o'',oo72).sin.3.(<7-—OT'^)
(+ o'',i9.sin.5(y"—.^'')
SECONDE PARTIE, LIVRE X. SJc,
+ 6i5'',6i.8in.(29'^ — — i%3o)
j
2(7^
1+ 5o",io.sin.(37'^ — 5^')
+ + ii'',52.sin.(49'^ — 4*7')
+ — 5^'+ i3%28)|
5'',2o.siii.(59""
+ — 6^^) i'',25.sin.(6(7'^
4o6",o6 + o'>2o5
(
(g^^'—^ç"— 4% 78 +
^ . ) 10)]
. sin . 1 / . 47',
+ — o^o
(496'',7 1 / (39" -^5f + 6i%87 +
. 1 3 1) sin.
.
8g) / . 1 55",
— 46",84.8in.(59-_49v _6g°,79)
+ 37',59.sin.(39- — 29- — 9%79)
+ 29'',07.sin.(39- — 9- + 75%78)
53",8i.sin.( 9^ +49%94);
— i5'',9i.sin.(29»
H-5o%78)^
33%78.8in.(49'^--59^H-64%46)
— 15^73.8111.(29'^— 9'H-i7%i5)
+ 3",o8.sin.( + 9''H-5o%54)
9'"
—
C — 9")j
5'',25.sin. ( 9'^
+ + <j
(29'" —
i'',32.8in. 29'') S ;
+ — 0,000074.
.
— 0,000264.
\ COS. ( g'"— — 24%88+/;.58'',o)
'2g-' î
+ — 0,000096.
[ COS. (29''' — 4!';'+56°,74 ) j
— 0,000068.
+ + 0,000077 (29" +
i 32°,47)\COS. (
9''
( + 12%l3) /
.COS,
%46585 —
( 69773
I — t o", ) . sin. (t^"
)
4- — sq" — 6o%29)
i",g5.sin.( 9'"
+ ii'',56.sin.(37'^-^59^ + 66%i2)
— 4-6o°,2g).
i''j65.sin.( 9"
+ (
i22",87— /.o'>2o4). sin. 3.(9' —
! — 6",07.sin.(49-' — 49')
— iS.sin. (59"' — 59')
2",
— (79'' — 79')
o'',36. sin.
4- i5'',i2.sin.(39''_49'_6g%76)
H- 9''>28.siû.(29''_ 9' + 35%23)
34a MÉCANIQUE CÉLESTE,
+ 9'',o6.sin.(59"' — 57' + 63%5o)
+ 4^38.sin.(4r-57'-69^95)
28'',54.sin.( 9"-— 7^')
+ 44",6o .— sin .
(
29^ 2f/"
)
+ 84'',47 .29^ —
sin. ( + 26^59)
4- So'^S.sin.C — 4- 9^ 27'' 8o'',22)
1(0,536467
— ^ ^. 0,00002963 ). COS. ( — '^')
]
0,00811. COS. (
9"'—. 9'4-4%4o)
4- o,ooi38.cos, — ( 29" 29'')
! 4- o,ooo32 — 39')
.COS. (
39'"
+ Sao —
(0,0 1 if . o,oooooo34) . co%.(p.q'^ — 47"+ 62% 2 5 -f- f . 1 5 1",4)
+ 0,00 —
II 7. COS. 100%23) 7""
— o,ooi58.cos. (217" —
- — 25%gi) 3^''
+ — 0,00040 {2q^ —
< . COS. 27'" ) >
^ (
2°, 77482 — ^ . o",47882 ) sin. .
( — )
j
— 35^)
— 2",i9.sin. (Si;'
+ .sin.(27" — S^' —
i",6i 6o'',29)
4- + 6o%29)
5'',52,sin.( 9''
— — 6o%i6).
2',o5.sin,(29'' 3y''
ou
-^L.sin. (v — miJ — c'nii^ + f^').
=— 8'',57.
Sur
—
CHAPITRE IX.
^
Vénus •
"
'
^^^^^-y (Livre Vr,nM4.)
Mars
2546020
Jupiter —
'°'7,o9^^
^ Livre X, n- 23.)
^^^"'^"^
353^8
MÉc. CKL. Tome IV. Xx
546 MÉCANIQUE CELESTE,
En divisant ces valeurs, respectivement par celles des masses de
Vénus, Mars, Jupiter et Saturne, données dans le n° ai du
livre VI, on aura les valeurs des coefficiens i -f-/*^ i +f'°'> i
IV sat 0,0000426591.
Toutes ces valeurs que l'on peut déjà considérer comme étant fort
approchées, seront rectifiées quand la suite des temps aura déve-
loppé les variations séculaires des orbes des planètes et des
satellites.
Page 1
07 , ligne
o
,
1-
au lieu de
T 2771
et de
,
—
2£r'
;
,.
lisez
97n
et
2ff'
/ r
Ibid. ,
lignes lo et 17, au lieu de -j- -j^
Y
; lisez
. .
—— 7
an" m'
Page 540 , au lieu de —r- r, ; Usez —, y,
'> et au lieu de i n'^ , lisez 71'*.
Page i3oj ligne dernière, il faut affecter du signe — l'inégalité de cette ligne.
Ihid. ,
ligne 16, au da — t.j^",4^
lieu — 23. ; lisez t. 38",
ÈrrA ta pour ce Volume. •/ ^
^
ds"
> substituez ( 1 + p' )" > 'i^u de
(1 + p')- Faites la même substitution dans les termes analogues des pages i5Sj
i63 et i68.
Page i5o, lignes i et 8 ; au lieu <ïe sin. 7^, lisez cos. 7^,
ibid. ligne 10; au lieu dé— 5 r7",4 , lisez — 482",7 ; et au lieu de sin. P", Usez cos. V.^
Page 172, ligne i5; au lieu de 39, 23" 44 , Use-z 5ç^q.5", 44'
SUPPLÉMENT
AU DIXIÈME LIVRE
DU TRAITÉ
DE MÉCANIQUE CÉLESTE.
SUR L'ACTION CAPILLAIRE.
,
SUPPLÉMENT-
AU DIXIÈME LIVRE
DU TRAITÉ
DE MÉCANIQUE CÉLESTE
voir qia'ils sont tous représentés par les mêmes lois qui satisfont aux
phénomènes de la réfraction , c'est-à-dire par les lois dans lesquelles
l'attraction n'est sensible qu'à des distances insensibles^ et il en
résulte une théorie complète de l'action capillaire.
Clairaut suppose que l'action d'un tube capillaire peut être sen-
SUPPLÉMENTAUX^LIVRE. 5
SUPPLÉMENT AU X« LIVRE. 5
intervalle, s'abaissera donc ou s'élèvera depuis cette surface, à très-
peu-près comme plaiie. Au-delà, ce fluide n'étant
si elle était
SUPPLÉMENT AU X« LIVRE. 7
lacolonne doit tendre vers ce côté. Si la colonne fluide est de
mercure, alors sa surface est convexe, et son rayon est moindre
encore vers le sommet que vers la base 5 mais à raison de sa convexité
l'action du fluide sur lui-même est plus grande vers le sommet , et
la colonne doit se porter vers la base du tube.
celle que nous venons de donner, fait ressortir les avantages d'une
théorie mathématique et précise.
SUPPL. LIT. X.
,,
10 MÉCANIQUE CÉLESTE,
PREMIERE SECTION.
Théorie de Vaction capillaire.
yi __ ^2 — 2TO.COS.9 + z^*.
u'du .dt!r.dè.sin.9.
^'-y'- ^\
(p(f).
On a
r — li. COS. 9 f''^f\
13 MÉCANIQUE CÉLESTE,
Pour étendre fonction àla couche entière
cette faut d'abord ; il l'inlé-
'
ru
et parconséquent
encore une quantité positive qui décroît avec une extrême rapidité.
On aura , en observant que l'intégrale doit être prise depuis ô o =
jusqu'à 9 = -TT , et qu'à ces deux points , y= r — u, etj'= r-^-u;
— a7C . u'du .fd^ . sin. 6 , n (/) = — 2!L_!^ .
—-^ .
SUPPLÉMENT AU LIVRE. i5
__ udiL
Gît . -r ^ j \
i4 MÉCANIQUE CÉLESTE,
iiisensibles de | , l'intégrale j doit être considérablement plus pe-
miné par une surface plane*, car alors b étant infini, le terme
H
disparaît ; ce dernier terme exprime donc l'action du ménisque
MIOKN (^Jig. i) , différence du segment sphérique au solide
terminé par un plan tangent, pour soulever la colonne OZ ; ainsi
cette action est réciproque au rajon b de la surface il/OiV supposée
sphérique.
On que la fonction
peut observer est analogue à celle
ici K
que j'ai désignée par la même
lettre, dans la théorie des réfractions
astronomiques exposée dans le dixième livre.
2. Il est facile de conclure de ce qui précède, l'action d'une
sphère sur une colonne fluide intérieure infiniment étroite et per-
pendiculaire à sa surface. Concevons deux sphères égales, MON
et POQ en contact au point O. Soit lOK un plan
(Jig- 2 ) ,
partant
d'où il suit que l'action d'un corps terminé par une portion sen-i
représentée par K
Si la surface du corps au lieu d'être convexe ,
, est concave
comme dans la Jlg. \; alors l'action de la masse MEFN sûr le
canal OZ sera, comme on vient de le voir, égale à K — ;
ainsi l'action d'un corps terminé par une portion sensible de sur-
face sphérique sera A db le signe + ayatit lieu si la surface
fait passer deux plans , par cet axe et par les dsux autres axes
de l'ellipsoïde leurs sections donneront deux ellipses qui auront
j
â'^sm^e-(-a"^co5^6
Le
SUPPLEMENT AU LIVRE. ï7
=a ~ .
I
, sin°. â + 4i • cosS 9 1 =^ . sin". 9 + ^ cos*. 9.
B' — 6'"
SUPPL. LIV. X.
i8 BIÉCANTQUE CÉLESTE,
L'action précédente peut donc encore être mise sous cette forme ,
Soit donc O
{Jîg. 5) le point le plus bas de la surface AOB
de l'eau renfermée dans im tube. Nommons z la coordonnée ver-
ticale OM; X deux coordonnées horizontales d'un point
et y, les
quelconque N de R et R' le plus grand et le
la surface. Soient
plus petit des rajons osculateurs de la surface à ce point.
. —R .
( (1 +<?=) • r~2pqs + ( 1 +p^) . t) + (i +p-+q'y=z c
équation dans laquelle
/'dz\ f dz\
Ou aura donc
1
,± (1 apqf5 + (T + p»).t
(I
30 MÉCANIQUE CÉLESTE,
l'intégrant, on aura deux fonctions arbitraires que l'on détermi-
nera par l'équation de la surface des parois du tube dans lequel
le fluide est renfermé, et par l'inclinaison des plans extrêmes de
la surface du fluide-, inclinaison qui, comme on l'a vu, doit
être la même pour tous ces plans.
(ddz \ xy ddz xy dz _
dxdy J '
du' '
du^
dz\ y- dz ^
/ddz\ y"" ddz x' dz
- - — -
, -j— —3- -
dy ) u '
du ^
/ '
du,''
'
du'
ddz 1 dz / dz^ \
du'' u' du' \ du' ) sgz s
/ ,dz'y
V+dï;^)
car au point O, b est égal à b' , lorsque la sui'face est de révo-
lution. Dans le cas où la surface est une couronne circulaire,
tions qui ,
ajant l'unité pour numérateur, ont pour dénominateurs
le plus grand et le plus petit des rajons osculateurs , au point
le plus bas de la surface. On peut observer encore que dans l'équa-
ddz
dz
'
du.
aat .Jzudu = j + constante.
, IL du
et parconséquent
^ .fzudu .
{ bu'-\-l . (b'--u'f - f 5^}.
La différentielle du second membre de cette équation est
du=:du' (i^xb')-{-^,
. . du' . {(b'-\-2u'^). V/F=^ — à']',
ce qui donne
Ç=^9.sin.G.(i--aZ-=) + ^^.^e.{sin.20-^;};
ce qui donne en intégrant
2 «--b^ a
a..M.cos\i'
^ '~ ^' l.sïn.^'
, _
'
ain. o' '
sin. t' ^' ./.sin, t,'
ou à très-peu-près,
^:=/.tang.i5^]^
° l
— ftt.— sin+. 6
} -f-
)
=-t—-7 + ^
0. sin. fa
,
3. sin". 9
.^ .log.cos.jrt-';
°
et
Considérons présentement
5. le tube capillaire MNFE { fig. i).
L'action du ménisque MlOKN pour soulever le fluide du ca-
nal OZ est, par le n° i
, égale à Si l'on nomme q l'éléva-
tion du point O au-dessus du niveau du fluide du vase ABCD;
on aura, par le même numéro, == ^ç'; en substituant donc
_
^ ~~
H.sin.'J { _ ctl- / , (i -cos^fl') ^ 1
gl •
l sin\ J •
V ' '
sin'.fa' Ji
'
ec = sin.
ql
fl'
et parconsequent
limètres on a par
•, l'observation comme on le verra dans la
,
la fraction ^
ôq
devient donc alors —\^
20,352
:
^
elle peut donc être né-
1
constante
y= 2/ '
à K. Mais si nomme
q l'élévation du fluide extérieur , au-
l'on
dessus du fluide de la branche intérieure du canal, il faudra ajou-
ter à l'action K, le poids gq; on aura donc par la condition
de l'équilibre du fluide renfermé dans le canal.
K+gqz=K+^;
ce qui donne
H
9~ S-'
<r.è'
et parconséquent
H sin.t'
dz,
du
^
20. .J'zuclu —^ -j- constante.
1/. + du"
Pour déterminer la constante, nous observerons qu'au point où
le fluide touche la surface du cylindre ^ on a
SUPPL. LIV. X. D
a6 MÉCANIQUE CÉLESTE,
dz
du
= — sm.l
constante =— -
/ . sin. S' — ,
ce qui donne
= — 10..
dz-
\ zuciu —— r / . Sin. .
du'
dz
du
:=sin.6';
1/ dz''
on a doue à ce point
r.sin.6'=^l^— /.sin.ô'j
ce qui donne
1 sin. £'
dz
'
du f u^ — ll')
.
.
sin.6
fl,
,
,
SUPPLÉMENT AU LITRE. 27
d'où l'on tire
(u'—ll') . du. sin.'è'
^ ~~
y^^ — iy.u^ — çu'- — wy. sin^ '
6'
1 siné' 2a r J
-y^"""*
b—T^i"' (/'— z) .
(Z'-t-/)
1 sin. G'
b—l' — L'
28 M ]':
CAN T F, CELES T F.
„
^ — -T^'
//. sin.
ce qui donne
, H sin. S'
r = 05 s—o; p = o; g = 1= :
3
— 2az=T7; 1
-f- az' =:
dz-' b'
Soit
Z = —n h'
b'
a
5
on aura
Z.dz
Cette équation est celle de la courbe élastique : cela doit être, parce-
qu'ici comme dans courbe élastique, la force qui dépend de la
la
courbure , est réciproque au rajon osculateur. Au point le plus A
élevé de la courbe , on a ^ = tang. 0', 6' étant comme ci-dessus
Z = COS. S' ;
^ ~- — etz* = COS. ,
o
—
5o MÉCANIQUE CÉLESTE,
ou
Ab' ^V a. ~ 4ci-'b'-'
Si les deux plans sont à une distance infinie l'un de l'autrej b' est
infiai ^ et l'on a
. [/ a, . v/a — sta'
b'
-, ctZ' =Z ,
eu
b' — — ^z I
b'^
*
dy ZdZ.[i—2Ab'\(^i—Z)+etc.}
que celle de â est 6', et que l'on a parce qui précède, a = ^'"' ^
9i
'
1 sin. G'
5a MECANIQUE CELESTE,
Dans le cas de 6' égal à un angle droit, la fraction
3 l
f, L^_icos.6')
\ a.sin. ^ /
devient
égale à
^
.
(i
— f'-r), ou ^5^ ' ^'^^ P^'^'' donc être négligée
vis-à-vis de l'unité.
/ tres-petit
•
,
11
elle
^1*^^
se réduit a tres-peu-pres a — .
sin. d
SUPPLÉMENT AU LIVRE. 33
^
(a — *).tang. ^, (ra-f-ct) . tang. ït
sin. b' -J- tang. •îr '
'~~
sin. t' — tang.'sr '
ce qui donne
H H j/.sin. i'
b b'
'
tang. •ar
zHa"
H
, ai/ ,
.- + ,
etc.
.
gl^ H.sin.e'
Oii aura donc
l ,
/.tana;. «sr
a a. siri.fi
sin. y =!-.
a
SUPPLEMENT AU X« LIVRF. 35
ment,
de Qg.(^b — u)
T>-./,, T\
;
sOg-
ou a tres-peu-pres de —
^^ ^
. et . tans.
^
"
— .
^
La.
^.^^
56 ^MÉCANIQUE CÉLESTE,
dans le sens horizontal , et convexe vers ce point , dans le sens
vertical.
dz
du
; constante r H — rr
'+diF
constante = -r H u»
et parconséquent
dz,
"•^
^—2^
h"-—u' ,
è'^
+ u=
aà
H ::77
dz=-
Soit
J.J.
b'^ — u° + u°
on aura
<7Z
sin,
6'
rr
fl
j
'
-,
donc
SUPPLÉMENT AU X<= LIVRE. o-j
cos.e ^+^4-^.
Si l'on substitue dans l'expression de h en fonction de /, b et b',
au lieu de f, sa valeur tirée de cette dernière équation , on aura
une équation entre h, b etb'; d'où l'on tirera ^ en fonction de /i
et de b'.
b~V — 'U"
et faisons
= Z»' u' ;
''2b'"
Soit encore
-u^^p:.{ ^b" . (i
+ 1^') .
- u'\
Soit
i3 = Z.".(i +1^'); z/ = ^.(i— cos.Ô)j
on aura à très-peu-près ^
58 MÉCANIQUE CELESTE,
et parconséquent avec 6,
7z = ^".sin.6".{x_A,.^ + A,.,o3.ô'};
d'où l'on tire à fort peu-près
"
On déterminera 6", au moyen de l'angle G', complément de l'in-
clinaison des côlés extrêmes de la courbe sur les deux plans. Aux
points extrêmes de la courbe, on a
V
6'
dz COS. u
du'
'~ sin. 6'
Ç = 2 sin.
*-
-^ + i) '
i.cos.9'.
^
égal a -.
ce qui donne
, ,
4o MÉCANIQUE CÉLESTE,
Si l'on imagine un canal dont lesdeux extrémités soient an point
de la section , déterminé par les coordonnées x et y , et au point
de la section par lequel l'axe des j- passe j l'équilibre du fluide
dans ce canal , donnera l'équation
J_
sin. L'
Q _i_ ?in. è' Q
b"— h b' ' b\~~h, V:
h' étant ici le rajon osculateur de la courbe que forme la section
de la goutte par le plan intermédiaire. De plus
h a tang.
.
'
. tang. *
V ~ a J
*
1 1
'
/ïi a . tang. 'za
on aura donc
T^a section différant peu d'un cercle, i'est à-peu-près égal à laderai-
et/z est la demi-épaisseur de la goutte; Z)' est donc fort considérable re-
tion précédente ,
négliger la fraction vis-à-vis de l'unité ;
. j-,
sin.P^=—
acz
—
H.sin.è'
.
g.tang. -sr
.
42 MÉCANIQUE CÉLESTE,
canal, et cette action est égale k K; 2°. à l'action du plan sur
le même canal ; mais cette action est détruite par l'attraction du
fluide sur le plan, et ne peut en résulter dans le plan , aucune
il
P+K—gx.
La pression intérieure correspondante sera
P^K-^+g.{OP^x),
ou P-\-K —gx; les pressions sont donc égales à l'intérieur et à
l'extérieur, dans toute l'étendue ZG,
Considérons maintenant la pression au-dessus du point Z. La
pression extérieure se réduit à P. La pression intérieure sur un
point R' se déterminera en considérant un canal OÇ'R' , Q'R' étant
force g.p'G.
UPPLÉMENT AU X- LIVRE. 45
dans le tube, toute la surface du fluide soit plane et au même
niveau. Le point O de cette surface , compris dans la sphère
d'activité sensible du tube, sera à-la-fois attiré par le tube et
par le fluide qu'il renferme. L'attraction sur ce point, de la par-
tie du tube, inférieure à MN, se décomposera en deux, l'une ver.
ticale, que nous désignerons par j l'autre horizontale et dirigée
vers p, que nous désignerons par joy. L'attraclion de la parfie
supérieure du tube sur le même point , se décomposera pareil-
lement dans une force verticale —pa:, et dans une force horizon-
tale pjy. Je donne à la première force le signe , parcequ'elle —
agit en sens contraire de la force verticale px , produite par l'at-
traction de la partie inférieure du tube. Pour déterminer l'action
du fluide sur le point O , prenons Op' égal à Op; il est clair que
l'attraction de la partie pp'rD du fluide sur ce point, sera ver-
ticale-, nous la désignerons par p'z. L'attraction de la partie rp'qC
45 MÉCANIQUE CÉLESTE,
plan CAB
exerce sur la molécule fluide qui le touche en , A
perpendiculairement à ;
pK sera pareillementAB
la force avec
laquelle cette partie du plan attire la molécule A, suivant AB. Cette
molécule sera pareillement attirée par la partie supérieure du plan
avec luie force égale k pK perpendiculaire à ce plan , et avec
ime force —
p K parallèle au même plan. Cette molécule sera
expressions précédentes.
on aura
SUPPLÉMENT AU LIVRE. 47
d'où l'on tire
SUPPLÉMENT AU X« LIVRE. 49
sera
Ç.cos.<nr — fi'.K.(i — 9), sin.
SECONDE SECTION.
Comparaison de la Théorie précédente, avec V expérience.
54 MÉCANIQUE CÉLESTE,
anglais est de aS^SoiS : ainsi — est égal à
(-"-^ )^9'^)
^
6"''''"'j4474' En divisant par i""', on aura 6'"',4474 po"r l'ascension
(*) Ces plans se touchaient par deux de leurs bords , et l'axe était placé au
bord opposé du plan inférieur.
,
56 MÉCANIQUE CÉLESTE,
» fallut un angle de ; à huit pouces, de 45'; à dix pouces,
55'
» d'un degré. A
douze pouces de l'axe, l'élévation fut de i° 45',
» et ainsi du reste , suivant les diverses stations de la goutte
» comme on peut le voir dans la table suivante, que j'ai faite
» avec une grande précision , d'après un grand nombre d'expé-
» riences qui différaient très-peu les unes des autres. Il faut ob-
» server que quand la goutte est parvenue sur les plans, à-peu-
» près à dix-sept pouces de l'axe, devient d'une forme ovale, et
elle
i5'
4 25
6.... 35
8 45
1' 0'
45
i4 45
i5 4
i6 6
17
18 0.
Hauksbée
•
SUPPLÉMENT AU LIVRE. 5/
Hauksbée ne dit point si les distances à l'axe sont comptées
du milieu de la goutte', mais il j a lieu de croire que cela est
ziinsi, d'après un passage de l'Optique de Newton^ que nous ci-
terons bientôt; nous partirons, dans les calculs suivans, de cette
supposition dont l'inexactitude n'influerait que très-peu sur leur
résultat.
Si l'on nomme
/^l'inclinaison à l'horizon, d'un plan intermé-
diaire ayant une commune intersection avec les deux plans dont
on vient de parler, et divisant également l'angle qu'ils forment
entre eux; si de plus, on nomme li la hauteur à laquelle le fluide
s'élèverait entre deux plans verticaux et parallèles , dont la dis-
tance serait celle des deux premiers plans à une distance b de
leur commune intersection; enfin, si l'on nomme a la distance
du milieu de la goutte, à cette ligne d'intersection; on aura à
fort peu-près par le n° lo,
sin.
. „
V~ h
r .
—
h"-
o a
— •6^,7389
ce qui donne
7 iG . 6,7389
DifFurcnce de la valeur
Distances en pouces Valeurs observées de P^. calculée à la valeur
Valeurs calculées par la
du niiiieu de la goutte ,
cil degrés observée , eu parties
formule prcccdeiite. aliq^uotes de cette
àl'inteisect.clespians. sexagésimaux.
dernière valeur
vées, aussi bien qu'on doit l'attendre d'une formule qui n'est
qu'approchée, et d'observations dans lesquelles les fractions d'ua
quart de degré n'étaient qu'estimées. C'est vers les limites de la
plus petite et de la plus grande distance de la goutte à la ligne
d'intersection des plans, que les différences sont les plus considé-
rables; et il eat visible par l'analyse du n^ lo,- q^ïie cela, doit
;
,
SUPPLÉMENT AU X« LIVRE. 69
être;
parceque dans la plus grande distance, la goutte n'a pas
encore assez de largeur, relativeraent à son épaisseur j et dans
la plus petite distance, sa largeur a un trop grand rapport à sa
distance de la ligne d'intersection.
C'est à celte expérience d'Hauksbée, que se rapporte le passage
suivant de Newton, dans son Optique (question 3i ) Si l'on :
Go MÉCANIQUE CÉLESTE,
» propoi'tion simple , à raison de ce que la goutte se répand davan-
i5. On
a vu que l'eau s'élève dans un tube capillaire, par l'effet
de la concavité de sa surface intérieure. L'effet de la convexité
des surfaces devient sensible dans les expériences suivantes.
SUPPLÉMENT AU X« LIVRE. 6i
Si avec le doigt on ôte successivement les gouttes qui se forment
en A , cette hauteur diminué graduellement-, et lorsque l'on est
ainsi parvenu à rendre la surface de l'eau à ce point, plane et
et horizontale-, alors l'élévation de l'eau dans la branche BC
au-dessus de l'horizontale , AI
est égale à FG. Enfin, si l'on
restitue successivement de nouvelles gouttes d'eau à l'extrémité A;
la surface de l'eau à cette extrémité redevient convexe , et le fluide
s'élève de en plus dans la branche
plus , BC
ensorte que les
phénomènes précédens se reproduisent dans un ordre inverse.
L'excès de la hauteur de la colonne dans la branche BC , sur la
hauteur FG , paraît dans ces expériences , répozidre à la convexité
de la surface ANO
il faudrait, pour s'assurer de l'exacte corres-
:
branche AB
, et se retire jusqu'en C
dans la branche BC. En
relevant lentement le mercure de la branche
tube, le revient AB
vers A , tandis que celui de la branche BC
revient vers C. On
observe alors que la surface du mercure , dans la branche , AB
est moins convexe que celle du mercure dans la branche BC; et
si par le sommet de la première de ces deux surfaces, on conçoit
Ga MÉCANIQUE CÉLESTE,
doit surpasser un peu sa hauteur dans la seconde, ce qui est con-
forme à l'expérience. Un effet semblable s'observe dans un baro-
mètre, lorsqu'il monte ou lorsqu'il descend.
i5. Les sjphons capillaires offrent quelques phénomènes qui
sont encore un résultat de la théorie. Ils peuvent être ramenés
à ce phénomène général donné par l'expérience. Si l'on plonge
dans un vase d'eau, un sjphon quelconque ABC
(^Jig. ï3),
dont les deux branches soient d'égale ou d'inégale largeur , et
qu'ensuite on le retire j l'eau ne s'écoulera pas de la branche la
plus longue BC, si la différence des deux branches du sjphoa
est moindre que la hauteur FG à laquelle le fluide s'élèverait
dans un tube de même largeur que celle de la branche AB, Pour
faire voir que ce résultat est une suite de notre théorie j suppo-
sons que le fluide, en s'écoulant par la branche C, ait pris la
position oiaBC, le point a étant très-voisin de l'extrémité^. Soit
alors q la hauteur de B au-dessus de la surface aio; la pression
que éprouve en i milieu de la surface aio , sera égale,
le fluide
1°. à la pression de l'atmosphère, que nous désignerons par P;
g.(q'-q-FG)
doit êtreune quantité positive, et parconséquent l'excès q' q
—
de la branche la plus longue sur la plus courte , doit être égal
ou plus grand que FG; ce qui est le résultat même de l' expé-
rience.
SUPPLEMENT AU LITRE. 65
En général, si l'on compare à notre théorie, les divers plié-
nomènes capillaires observés avec soin par les phjsiciens j on
verra qu'ils en sont autant de corollaires.
dz
H H du r j
-f=^
si" -6' ; la valeur
H
de ^sera
donc
SUPPLÉMENT AU LIVRE, 65
donc
FIN.
6UPPL. LIV. X. I
Back of
Foldout
Not Imaged
SUPPLEMENT
A LA THÉORIE
DE L'ACTION CAPILLAIRE.
SUPPLÉMENT AU X= LIVRE. 3
<3ans le premier livre de la Mécanique Céleste. Les équations
conclues, soit de l'équilibre des canaux, soit de la perpentlicu-
larité de la force à la surface, doivent donc être identiques, ou
du moins, la différentielle l'une de l'autre-, et il est facile de voir
que la seconde est une différentielle de la première. Car l'équation
donnée par canaux, ne renferme que des différences
l'équilibre des
du second ordre-, au lieu que la force tangentielle à une surface
capillaire , étant produite , ainsi qu'on l'a vu dans le n" 4 de la
Théorie citée, par la pesanteur décomposée parallèlement à cette
surface , et par l'attraction de la différence de la masse fluide à
celle de l'ellipsoïde osculateur , différence qui dépend des diffé-
rences du troisième ordre ; l'équation résultante de la condition
de la force tangentielle nulle, ou, ce qui revient au même , de la
perpendicularité des forces à la surface , renferme des différences
du troisième ordre , et par conséquent, elle est la différentielle de
l'équation donnée par l'équilibre des canaux. Mais il est intéressant
de s'en assurer à posteriori. C'est ce que je vais faire ici , et il
en résultera une confirmation de l'équation fondamentale de ma
Théorie , et un moyen simple d'y parvenir.
Prenons pour origine des coordonnées , un point quelconque d©
la surface, que nous désignerons par O; et pour axe des z , la
perpendiculaire à la surface à ce point. La valeur de z donnée par
l'équation à la surface, et développée suivant les puissances et les
produits des deux autres coordonnées rectangulaires, xety , sera de
cette forme
z =1 A . X.xy-\-B .y"
-i- C.x^ .xy -ir E,. oiy^Mr F.
+ etc.
'11 !«-.'• -
4 MÉCANIQUE CÉLESTE;
solide qui n'est que la différence de la masse entière
au parabo- ,
fdf .
(p(f) . dS . COS. 9 . {C . x' D xy -\- E
. . xy' + F .j'};
et parallèlement à l'axe desj', elle sera
On aura de plus
^.{3F+£>}.//W/.?(/).
SUPPLÉMENT AU LIVRE. 5
L'intégrale relative à /peut être prise depuis /= o jusqu'à /"infini -,
ffdf.U(if)^c'-<irif);
c' étant la valeur de cette intégrale, lorsque f G%i infini, SP* (/")
sera encore une quantité positive décroissante avec une extrême
rapidité ; et l'on aura
6 MÉCANIQUE CÉLESTE,
Jf^^f-'^if) pi'i^f^ depuis y nul ,
jusqu'à /"infini; on aura
^ — VW 2 ^ \dxdy) •
^\dy^) •
a
x'^ y rf'z \ xy ^ dh \ xy'',/^\ y
WxV '
6 \dx%) •
T ,
+ etc. ;
ce qui donne
f-^x^-\-y^ + {z — ry
l'élément du solide sera sds.dB.dz, s étant l'hypoténuse du triangle
rectangle dont x et y sont les côtés , et par conséquent étant égal
à \/x''-\-y^; G est l'angle que 5 forme avec l'axe des x. Repré-
sentons comme ci-dessus, par cp
( /") , la loi de l'attraction. L'at-
traction de l'élément solide sur le point dont il s'agit, décomposée
suivant l'axe des z, sera
sds .dQ.dz. .
(p (/}.
8 MÉCANIQUE CÉLESTE,
êlre mise sous la forme
d'où l'on tire pour cette attraction prise depuis 2 = 2' jusqu'à
z infini, ce qui rend U (f) nul
ffsds.d^.nc/')',
/'^ — + y* + — 2
a;" 7 » rz'
en négligeant le carré de z', par rapport à a;' -\-y^ "+ ^"J on aura
donc
f'df = sds — rdz:.
x — s. COS. 9 5 y— s. sin. 9 j
l'équation à la surface donnera , en
regardant 9 comme constant
fff'df'.M .
{ 1 -f-2^r .cos».fl -l-2Ar . sin. ô . cos. fl
-f- a 5r . sin^ fi
} .n(/').
2 ./f'df. { I
+ + Z?) . r} . n (/' ).
on aura
2 R
Si l'on nomme pareillement R' le rajon osculateur de la section
de la surface, par un plan passant par les axes des ,J et des z j
on aura
x»n aura donc pour l'attraction du corps, sur un point placé dans
son intérieur , suivant la direction du rajou osculateur à la sur-
ip MÉCANIQUE CÉLESTE,
ce qui est conforme à ce que l'on a vu dans le n° 3 de ma Théorie
sur l'action capillaire. Cetle expression est relalive aux corps ter-
surfaces courbes ,
, '+"-Kr:)-^^-{(|)+(a)}+c+.-)<g)
on aura donc
-SUPPLEMENT AU X= L I A?" R E.
En multipliant cette équation par dxdy , et en l'intégrant en-
suite par rapport dx dy; observant de plus , que la fonclioa
d. + fd.—:^^=^
dx V ây
on aura
dx ^
gD..ffdx.dy.ih + z) = sD . V.
La double intégrale
d.
.J^ix.dy .
dx
i-'^-fi^-^ )•
.
Jjlfxdy .
dy
l.H.fdx.(-=..^ ^
,
\^ MÉCANIQUE CÉLESTE,
Pour avoir une idée précise de ces intégrales et de leurs limites,
ijous observerons que ces limites sont la section horisontale de la
surface intérieure du tube , et que cette section est une courbe
rentrante. Prenons l'origine des x et des j , au dehors de cette
courbe , de manière qu'elle soit comprise toute entière dans l'angle
droit formé par les axes des x et des j. Dans ce cas , les valeurs
de dx et de sont évidemment positives dans les doubles inté-
grales précédentes, lorsque gD .ff {h z) dxdy exprime le poids .
L'élément
^-g- {q).dx — rapporte à la branche de la sec-
éléraens.
j.H.jq^.dx. j.H.jp^.dy
i-.g.((p).rfy-(q)_.Jx}
^
i.H.{pdy — qclx} _
j;.n. qdx
et ^ ces élémens, soit qu'ils se rapportent à l'origine
iltîa
_^ \.H.{pdy — qdx'} ,
le signe +
ajant lieu dans la partie de la courbe , convexe vers
l'axe des x, et le signe —
ayant lieu dans, la partie concave.
I
i4 M J: CAN I QU E CK LESTE,
loujours supposé vertica], à l'exlréraité de sa sphère d'activité sen-
tible ; on a
COS. '5r = =t 7J
± r_9fc^^=c.cos..-zr,
ce qui donne
nant ce second tube; Mais ces deux attractions sont- détruites par
les attractions semblables qu'éprouve le fluide- contenu dans la se-
conde branche verticale du canal, prèa -de la^ surface de niveau.
a6 MÉCANIQUE CÉLESTE;
du fluide; on peut donc en faire abstraction ici. Le fluide de la pre-
mière brandie verticale du second tube est encore attiré vertica-
lement en haut, par le fluide du premier tube. Mais cette attraction
est détruite par l'attraction qu'il exerce sur ce dernier fluide; on
peut donc encore ici faire abstraction de ces deux attractions ré-
gD .V^aQ-Q'.
Maintenant l'action n'étant sensible qu'à des distances imper-
,
2f)
p' =i . fl" , COS.
SUPPL. LIV. X. C
i8 MÉCANIQUE CÉLESTE,
On a vu dans le n° 12 de ma Théorie sur l'action capillaire,
que ^ est nul, lorsque p = p'; l'équation précédente donne par
conséquent
P' =i
ainsi, dans le cas général où p diffère de p' , on a
partant
p = p', cos.° h '^;
<p (s) étant la loi de l'attraction à la distance s-, efc s étant la dis-
s!'==x' -\~j'-j-(z-^z'y.
^fîomme dans le n° i de ma
Théorie de l'action capillaire , par
c n (s), l'intégrale /ds.(p(s') prise depuis ^ o, la constante =
c étgut l'intégrale entière prise depuis 5 nul jusqu'à s infini} on
, ,
SUPPLÉMENT AU X« LIVRE. 19
aura
/ffdx.dr.dz.n(s).
Soit maintenant ts- l'angle que 5 forme avec le plan horizontal
mené par l'origine des coordonnées; et 6 l'angle que la projection
de s sur ce plan , forme avec l'axe des y. On aura
et par conséquent
20 MÉCANIQUE CÉLESTE;
intégrale prise depuis s := s jusqu'à 5 infini, sera donc r(i'). On
aura ainsi,
de la théorie citée ,
fsds .^(^s)==~;
L'intégrale relative à ts- doit être prise depuis (sr nul , jusqu'à 'sr
SUPPLÉMENT AU X* LIVRE. 21
V^\. Iqc.
D'où il suit que de tous les tubes prismatiques qui ont même base
intérieure , le cjlindre creux est celui dans lequel le volume du
fluide élevé est le plus petit possible puisqu'il a le plus petit
j
contour.
que vers les angles de ces polygones , et dans une étendue égale
à la sphère d'activité sensible des molécules du tube 3 mais cette
étendue étant supposée imperceptible, l'erreur totale doit être en-
tièrement insensible. Nous pouvons donc appliquer ces formules à
des bases de figures quelconques.
d'où il suit que dans tous les tubes prismatiques droits dont les
bases sont des polygones inscrits au même cercle, le fluide s'élève
à la même hauteur moyenne.
En supposant deux bases égales dont l'une soit un quarré et ,
c-=i'xa-\-iL\ partant
constante dans les divers tubes capillaires; ainsi, pour avoir des
quantités réciproques aux diamètres des tubes capillaires , il faut
ajouter à la hauteur du point le plus bas de la surface fluide , le
à K'
H' COS. S —
'—; et par l'action du fluide supérieur du tube, il
»8 MÉCANIQUE CÉLESTE;,
proque des fluides du tube , sera vers le bas
A
.jpr,
^ (gg,— H — gQ.cos. ^
a fl.cos.
^
-sr,
,
H' . cos.'sr'
2 y
l
ce qui donne-
H' . COS. Tï' i
— H: COS. ta ..
©os
H + H' — 2.H,
0n peut éliminer de cette expression de ces. 6, les anglès izff
et au niojen des équations suivantes qu'il est facile de cout
dure de ce qui précède ,
cos .0;
SUPPLÉMENT AU X« LIVRE. ^9
11" 12 de la Théorie de l'action capillaire, que si l'action du
tube sur le fluide, surpasse celle du fluide sur lui-même, alors
une lame extrêmement mince du fluide tapisse les parois du tube
et forme un nouveau tube dans lequel les fluides s'élèvent ou
s'abaissent; ainsi dans le cas où le tube contient plusieurs fluides
qui le mouillent exactement, ils forment dans son intérieur, ime
suite de tubes difïérens auxquels on ne peut, par conséquent,
appliquer les formules précédentes. Ne considérons ici que deux
fluides, l'eau et le mercure; et supposons que le tube soit de
verre, et qu'ajant été fort humecté, ses parois soient tapissées
d'une lame d'eau très-mince adhérente au verre. Dans ce cas,
on poiirra considérer le tube comme étant aqueux,, et l'on aura;
= H'; H — II;
H,
H'—'2.'H ,
'y
5
5o MECANIQUE CÉLESTE,
L'action de l'eau sur elle-mêine étant beaucoup plus grande
que celle de l'alcohol sur lui-même, comme on le verra bientôt;
il est très-vraisemblable que l'action de l'eau sur le mercure sur-
passe celle de l'alcohol sur le même liquide, ensorte que 'H est
moindre que fl^ ; cette différence doit donc être sensible par l'ex»
périence.
En humectant le même
tube avec de l'alcohol dont la pesanteur
spécifique comparée à celle de l'eau, était 0,81971, M. Gay-Lussac
a trouvé par un milieu entre dix expériences très-peu différentes
entre elles, la dépression du mercure égale à 8'"',026i, et la lon-
gueur de la colonne d'alcoliol qui pesait au-dessus du mercure,
égale à 7"",4735. La température était encore i7°,5 pendant ces
expériences. De là on conclut
H'—o..'H
"',5757.
» son niveau dans le vase , sera égal au poids d'an pareil volume
9 G
SUPPLEMENT AU X= LIVRE. 35
y c étant le contour de la base intérieure du plus grand prisme ,
pace que les deux prismes laissent entre eux , sera ^^-^ ainsi
V„ hl.(c + c')
^
^
«t par conséquent
h = q;
c'est-à-dire que la hauteur moyenne du fluide élevé , est la même
que celle du fluide élevé dans un tube cylindrique dont le rayon
est égal à l'intervalle des deux prismes. En supposant que les prismes
sont des cylindres théorème du n° 7 de la Théorie
, on aura Je
sur l'action capillaire. On peut déterminer encore par les mêmes
principes, ce qui doit avoir lieu dans le cas où les prismes sont
plongés, en tout ou en partie, dans un vase rempli d'un nombre
quelconque de fluides , en supposant même ces prismes inclinés
à l'horizon.
c -f- c
2* SUPPL. LIV. X. E
Î4 MÉCANIQUE CÉLESTE,
Ce théorème se démontre encore facilement par
les principes pré-
cédens. On
doit observer de faire q et négatifs , si les matières
auxquelles ils se rapportent , dépriment le fluide , au lieu de l'élever.
On obtiendra par les mêmes principes , le volume du fluide élevé
^u-dessus du niveau, dans un espace renfermé par un nombre quel-
conque de plans verticaux de différentes matières.
Il résulte du théorème précédent , que le volume V du fluide
élevé par l'action capillaire, à l'extérieur d'un prisme plein, plon-
geant dans un fluide par son extrémité inférieure, est
3) e^t égaie au, poids d'un volume de fluide pareil à celui que le
corps déplace, soit par l'espace qu'il occupe au-dessous du niveau,
2>.
y soit par l'espace qu'il laisse vide, en écartant le fluide par l'action
y> capillaire, »
dpivent êtfe égaux) il faut donc que le corps par son poids, com-.
, ,
ce qui donne
•a: = —V
z7z
extrémité est plus pressée que l'autre base chaque cylindre tend ;
à égalité de masses, diviser les valeurs? dà" p',, par les densités»
respectives des difî'érens corp.s.-
58 MÉCANIQUE CÉLESTE,
Il suit de là , que les valeurs de p, p' et de tsT doivent varier avec
la température. Considérons , par exemple , im fluide qui mouille
(
Cette équation multipliée par dz , et intégrée , donne
= constante — az^
Pour déterminer la constante , nommons 'sr l'angle aîgit que forme
avec un plan vertical , la tangente à un point de la section ,
placé à la limite de la sphère d'activité sensible du premier plan»
On aura
sin. 'Zër.
et par conséquent
sin «sr + aq" — «z*.
1/ ^+-dr
Soit
z = sin . tir aq" — az' ;
on aura
Zdz
Soit
,
SUPPLÉMENT AU X= LIVRE. 4i
=, sm. 'ZtT
1/
En nommant donc q' la valeur de z relative au même point , on
aura
sin. ^ar' =:sia.'Zir-}- a.q' -— aç'';
partant
sin.'TO- — sin. -sr' = ay'" — ai/". (r)
donc sin.-îr+ay" est égal ou moindre que l'unité. S'il était égal
à l'unité, on aurait
Z^ 1 —az^;
par conséquent
, Cl — dz," ) . dz
z . j/â. V'a— ttz,"
que les plans une distance infinie, elle donne cette fonc-
sont à
tion égale à l'unité. Soit 7', ce que devient alors q'; q\ sera donc
plus grand que/-, et il résulte encore du n° 11 de la Théorie
citée, que le second plan sera pressé du dedans en dehors , par
une force égale au poids d'un prisme fluide , dont la hauteur est
I (/ -f- (/', ) , dont la profondeur est q\ — q' , et dont la largeur
est celle du second plan y que nous supposons ici la même que
celle du premier. On peut en conclure que les pressions que les
deux plans éprouvent pour s'écarter l'im de l'autre, sont égales;
en effet, le produit de + 9') par q\
— q' , est égal au pro-
duit de i.(^', + '7) par 9, — q. Ces produits sont \ {cil
— q'"")
et \'{q\—q'y, on
^ .
(I — sin. ^' — aq'^) ;
~.(isln.'sr-^xq');
dant il est visible çar l'équation (i), que s'il y a inflexion dans
,
Z =.1 —a.z^ ,
(1 — az'-^.dz
az' =1 — sin. ^
'Zîr-,
Soient
2 ' 2 '
alors infinie; les deux plans s'attirent donc alors à toutes les
dislances. Ainsi la supposition de Q nul , est la limite où les
deux plans commencent à pouvoir se repousser. Si 6 croissant
devient égal à â'; alors 2I devient nul-, les deux plans se re-
poussent donc alors à toutes les distances. Entre ces deux limites,
les plans, après s'être repoussés, s'attirent, lorsque l'expression pré-
cédente est moindre que 2I. On déterminera leur attraction
ou leur répulsion j au mojen du théorème suivant, qu'il est facile
de conclure du n" n de la Théorie citée,
« Quelles que soient les substances dont les plans sont formés,
» la tendance de chacun d'eux vers l'autre, est égale au poids
5> d'un prisme fluide dont la hauteur est l'élévation au-dessus du
}> niveau, des points extrêmes de contact du fluide intérieur avec
î> le plan, moins cette élévation à l'extérieur; dont la profon-
Ainsi, quoique les deux plans n'agissent l'un sur l'autre que par
l'ac-fion capillaire d'un fluide intermédiaire j cependant cette action
On aura ainsi
^ = sin .«sr — 3ai.qz',
et parconséquent,
dy = ZdZ
-= ;
constante = aa.q
et par conséquent
= C03. -û;' — COS. -ar
9 -4.1 •
46 MÉCANIQUE CÉLESTE;
La hauteur du fluide entre les plans est donc en raison inverse
de leur distance mutuelle. On peut conclure de cette analyse , le
théorème suivant :
comparer à l'expérience.
Considérons une section de la surface de la colonne, par un plan ver-
tical passant par le centre du disque supposé circulaire. Cette section
sera la courbe génératrice delà surface produite parla révolution de
la courbe autour de la verticale passant par le centre du disque. Soit/
le rayon du discjue, et l-\-y la distance à cette verticale, d'un point
quelconque de la section dont z est la hauteur au-dessus du niveau
du fluide. L'équilibre de la colonne donnera , par la Théorie de
ddz dz
;2az.
df) ^
Pour intégrer cette équation, nommons «ttr l'angle que le côté de
la section génératrice forme avec la ligne horizontale menée de
l'extrémité inférieure de ce côté, à la verticale qui passe par le
centre du disque. On aura
dz
5^=: — tang.^;
l'équation
— —
1 —
SUPPLÉMENT AV X* LIVRE. 4^
réquation précédente deviendra ainsi,
dur s'm.'Zê , ^
; ce qui donne
—jq-j 1
.
i • .
T+y
l+y
____.(:_cos'.^^}-|.|/ \l^yy ^^
y
-.J
L'élément de cette dernière intégrale n'est jamais infini; car
quoiciue j\ devienne infini, lorsque «ar nul, puisqu'il est égala
comme .1
il est
.
mul-
,
-r-~Wy~ 3.(/+_y).v/i
'
L'intégrale doit être prise depuis «sr^io, jusqu'à fsr — — 'rt -ttr',
21.
est nul avec (ur. En effet, l-\-y devient infini lorsque est nul; f!!)-
dz
^^-taug.'sr ,
'
rA.m-'
y
7=
a.
5
3a. COS. I
r-7.{i
m
— ai+
D.sin.|'Ztr 5.sin^|'?jr
a J}.
par le n° 5 de ma Théorie,
9 - . { I - g^3— .
C I -sm.-^ y . (i 4-2 sin.^
.
)j ;
1= 2
et .
^
COS. a
\q-^
l' '
-.
b.COS'.
^..(i — /VI,
sin.<îr-'y.(i+2.sin. '3r')|.
( 1 — ûn.'T^'y- .
( I + Q.sin. -tt')
_
faofeur qui se réduit à l'unité , lorsque l'angle (or est nul. Cette
correction est nécessaire dans des expériences faites avec mie grande
précision , comme
que nous allons rapporter. M. Gaj-Lussac
celles
a bien voulu les il a imaginé pour me-
entreprendre à ma. prière ;
surer les ascensions et les dépressions des fluides dans les tubes
eapiilaires transparens un moyen qui donne à ses expériences ,
,
en adopter les résultats avec confiance. Les tubes ont été choisis
bien calibrés , et leurs diamètres intérieurs ont été mesurés au
jnojen du poids d'une colonne de mercure; cjui les remplissait} ce
qui est le nmyen le plus exact de déterminer ces diamètres.
Les physiciens ne sont pas d'accord sur l'élévation de l'eau dans,
les tnbes capillaires de verre, d'un diamètre donné : leurs résultats-
à cet égard, diffèrent au moins du simple au double. Ces diffé-
rences tiennent principalement au plus ou moins d'humidité des
parois des tubes quand ils sont très-humeciés, comme ils l'ont
:
- = DO""-'"', 2621.,
i = i4-, 524.
Ce un peu augmenté pour le réduire à la tem-
résultat doit être ,
Cela posé. La
formule précédente qui détermine le volume du
liquide élevé donne en ajant égard à ses deux termes , et en
,
60,5327 — G, 9378;
2î;£^j/£^_cosJ;^'. D' _
nelles au poids yo-, cos*. | 'ZJt' est donc proportionnel à p"" mais on a , ;
par ce qui précède, p=p'. cos". l^ts-'; ainsi p' étant relatif au liquide,
les valeurs de p correspondantes aux divers disques sont proportion-
nelles aux carrés des poids correspondans p. Ces valeurs sont, comme
ou l'a vu , relatives à des volumes égaux il faut les diviser par
:
les densités respectives des substances, pour avoir les valeurs rela-
tives à des masses égales. Elles seraient proportionnelles aux forces
attractives, si la loi d'attraction était la même pour les diverses
V+dIiF) V+dlF)
Lorsque la goutte est fort large ; on peut , dans une grande étendue
dz
de sa Surface , négliger les troisièmes puissances de ^ , et alors
ddz , dz au - V
-r — —,— 1
. ra(p
rj^
. y 30.
. /
. COS.
- ^
(D .
^"
c
. COS. f
;
'
ddz
j-r
du'-
= —5— AO'ÎT
1
. rdX)
•'
,2a. COS*. (b .C
u 1/2». COS.?
^
;
'
et en intégrant , il devient
—^ . v/aso , sin.® .
g" V/2* cos.
$ ,
^jo^g^an^e.
L'intégrale devant être prise depuis <p=,o ,la constante est nulle.
, •
SUPPLÉMENT AU X« LIVRE. 6i
De plus,
l'intégrale devant s'étendre depuis <p o jusqu'à (p~-7f, =
elle est encore nulle à cette seconde limite ; ainsi l'équation Çs)
est satisfaite. La valeur précédente de z n'est pas l'intégrale com-
plète de cette équation ; mais elle suffit dans le cas présent où z
et ^
au
sont nuls avec u.
ctbT J ^ ab
fJ<p . cos.itp .
{1 + 1 .sinSitp} .
c-^"V/2*-sm'.i?
2 at
partant
. ,
63 MÉCANIQUE CÉLESTE,
Reprenons maintenant équation différentielle (/-) , et faisons
1
_:=_tang.
lorsque £ est nul; <zir' sera l'angle obtus formé par la surface
de la goutte avec le plan. En faisant commencer l'intégrale de
l'équation précédente avec z! , on aura constante = cos.'zs-'. Nous
négligerons d'abord cette intégrale, et le terme j'-s'; nous au-
rons ainsi,
ou
I / 3 . T /
partant
ce qui donne
—u =37-K -•(cos^^'^^r-cos^|'3r}.
COS. -ra- -f .
\/^\ . {cos^ i'îir— cos^ .
z'— «z'"+cos.<ra-'
b
COS. m .
Maintenant , z étant nul avec rzir , on aura tjr* égal à une série
ascendante des puissances de z en la substituant dans l'équation
:
64 MÉCANIQUE CÉLESTE;
sances; le coefficient indépendant de z, donnera
I — COS. . \/^\ •
C I — cos'. i = 4-£ .
^.
»
9 +1 1
I / ^^•«^"•^•'^
^ „• I 1
I — COS'. il'
+3^„-t.-^-
Déterminons présentement la constante Reprenons pour cela
^
les équations
on aura
du = .y
\ —
la.
. flW . (
tsin.itJ-
2 sin. ~
.
^
'ts- ]
J
;
'
on aura donc
les termes — 3
-=. et
3
— > vis-à-vis de l'unité, et sup-
2* SUPPL. LIV. X. I
6<5 MÉCANIQUE CELESTE,
ou
q = 3-, 39664 3
distance est, par ce qui précède, égale à [/^^ . sin, | -ïîr'. Ici,
<sr' est égal à Sa' , et alors on a par le calcul , 1"", 452 pour cette
distance ;
ce qui s'éloigne peu du résultat de l'observation.
-
a.
= 12 o3o5.
Cojisidérations générales.
On voit par ce qui précède, l'accord qui existe entre les phé-
nomènes capillaires , et les résultats de la loi d'attraction des
molécules des corps, décroissante avec une extrême rapidité, de
manière à devenir insensible aux plus petites distances percep-
tibles à nos sens. Cette loi de la nature est la source des afFmités
as MÉCANIQUE CÉLESTE,
cliimique;: semblable à la pesanteur, elle ne s'arrête point à la
superficie des corps; mais elle les pénètre en agissant au-delà du
contact, à des distances imperceptibles. De
dépend l'influence
là
des masses dans les phénomènes chimiques, ou cette capacité de
saturation dont M. Eerthollet a si heureusement développé les
,
Il paraît donc que l'état solide dépend de l'af fraction des mo-
lécules, combinée avec leur figure; ensorte qu'un acide, quoique
exerçant sur ime base , une moindre attraction à distance , que sur
tme autre base, se combine et cristallise de préférence avec elle,
si par la forme de ses molécules, son contact avec celte base est
parfaite. Enfin , tout porte à croire que dans l'état gazeux, non-
seulement l'influence de la figure des molécules, mais encore celle
de leurs forces attractives est insensible par rapport à la force ré-
pulsive de la chaleur. Ces molécules ne paraissent être alors qu'un
obstacle à l'expansion de cette force; car ou peut, sans changer la
tension d'un volume donné d'un gaz quelconque, substituer à plu-
sieurs de ses molécules disséminées dans ce volume,un pareil nombre
de molécules d'un autre gaz. C'est la raison pour laquelle divers
gaz mis en contact, finissent à la longue, par se mêler d'une ma-
nière uniforme; car ce n'est qu'alors qu'ils sont dans im état stable
d'équilibre. Si l'un de ces gaz est de la vapeur ;
l'équilibre n'est
stable que dans le cas où cette vapeur disséminée est en quantité
70 MÉCANIQUE CÉLESTE,
égale ou moindre que celle de la même vapeur qui se répandrait
à ia même température^ dans un espace vide égal à celui qu'oc-
cupe le mélange. Si la vapeur est en plus grande quantité j l'excé-
dant doit, pour la stabilité de l'équilibre , se condenser sous forme
liquide.
quides, soit entre elles, soit aux parois qui les contiennent-, mais
cette cause est insuffisante pour les produire. En effet , si l'on sup-
pose la surface de l'eau contenue dans un tube de verre , hori-
zontale et de niveau avec celle de l'eau du vase dans lequel le-
tube plonge par son extrémité inférieure; la viscosité du liquide,
et son adhérence an tube, ne doivent point courber cette surface,
et la rendre concave. Pour cela, il est nécessaire d'admettre une
attraction de la partie supérieure du tube , qui n'est point immé-
diatement en contact avec le liquide. D'ailleurs, la surface du
liquide renfermé dans le tube , serait , lorsqu'elle est concave ,
tirée verticalement en bas , par les colonnes verticales du liquide
qui lui sont adhérentes ; et lorsque cette surface est convexe ,-
comme celle du mercure dans un tube de verre , et d'une goutte-
d'eau à l'extrémité d'un tube-, elle serait pressée perpendiculaire--
ment, dans chacun de ses points, par le poids des colonnes su-
périeures du liquide. Cette surface ne serait donc pas la même'
dans ces deux cas, et les phénomènes- capillaires ne suivraient pas-
les mêmes lois ce qui est contraire à l'expérience. Il faut donc
-,
agités par l'irapulsion de ces lames , avant que d'être atteints par
la surface du liquide. L'attraction mutuelle des lames est oblique
à la surface des parois , et tend à faire pénétrer les molécules de
la seconde lame dans l'intérieur de la première, ce qu'elles ne
peuvent faire sans la soulever ou la rompre. Lorsque le tube est
fort peu humecté ; cette première lame alors très-mince résiste
à ces efforts, par son adhérence au verre et par la viscosité de ses
parties. C'est, si je ne me trompe , la raison pour laquelle Newton
et M. Haiij n'ont observé que treize millimètres environ , d'as-
cension de l'eau dans un tube de verre dont le diamètre est d'un
millimètre^ tandis que dans un tube semblable fort humecté , l'eau
s'élève au-dessus de trente millimètres.
A
l'extrémité d'un tube de verre , les premières lames d'eau
ne peuvent plus s'élever, sans changer de figure à leur surface su-
périeure ; et du moment où cette surface devient convexe , elle
tend à déprimer le liquide inférieur , et oppose ainsi un obstacle
à son ascension. Celte cause , jointe à la viscosité du liquide et
à son adhérence au verre , explique la petite résistance que l'eau
éprouve à s'élever, lorsqu'elle parvient près de l'extrémité d'un tube,
résistance qui doit être nulle et qui l'est en effet, dans les liquides
qui , comme l'alcohol , sont parfaitement fluides.
K
s'
Ce sera dans cette hypothèse, la hauteur d'un canal dans lequel
l'eau étant soumise à l'action seule de la pesanteur supposée par-
tout la même qu'à la surface de la terre, la pression de îa colonne
a" SUFPL. LIV. X. K
,
f4 MÉCANIQUE CÉLESTE,
de ce liquide sur la base de ce canal , exprime l'action entière
S =^ --^ .
4g
En partant des valeurs les plus exactes de la parallaxe du soleil
et de la vitesse de la lumière ; on trouve que s surpasse dix mille
fois la distance du soleil à la terre. Une aussi prodigieuse valeur de
admise avec vraisem-
l'action de l'eau sur elle-même ne peut pas être
blance il paraît donc (]ue cette action est beaucoup moindre que
-,
Une lame d'eau isolée et d'une épaisseur plus petite que le rayon
de la sphère d'activité sensible de ses molécules , éprouvant donc
une compression beaucoup moindre qu'une pareille lame située au
milieu d'une masse considérable de ce liquide-, il est naturel d'en
conclure que sa densité est très-inférieure à la densité de cette masse.
Est -il invraisemblable de supposer que c'est le cas de l'enveloppe
aqueuse des vapeurs vésiculaires qui par là / seraient plus légères
et dans un état moyen entre l'état liquide et celui de vapeurs?
sous le même angle les parois des tiibes formés de la même ma-
tière , quelle que soit d'ailleurs leur ligure; ce qui, comme on
l'a vu , cesse d'être exact aux exlrémiiés de ces parois. Mais il n'a
pas tenté, comme Segner, de dériver ces lijpothèses, de la loi
de l'attraction des molécules, décroissante avec ime extrême rapi-
dité; ce qui était indispensable pour les réaliser. Elles ne pouvaient
l'êtreque par une démonstration rigoureuse, pareille à celles que
nous avons données dans la première méthode à laquelle les expli-
cations de Segner et de M. Thomas Young se rattachent, comme
celle de Jurin se rattache à la seconde méthode.
FIN.
TABLE
Des Madères contenues dans la Théorie de Vactîon capillaire^
TABLE
Des Matières contenues dans le Supplément à la Théorie ds
l'action capillaire.
^8
De la figure d'une large goutte de mercure , et de la dépression de
ce fluide dans un tube de verre, d'un grand diamètre .j Sg-
ERRA TA.
mots, cette force croît en raison inverse de leur distance mutuelle , lisez, cette
force croît à très-peu-près en raison inverse du carré de leur distance mutuelle
lorsque les plans sont 'très-rapprocliés.