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Rapport
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INTRODUCTION
Chaque partie contient dans son sein une théorie, des exercices ainsi qu’une séance pratique sur les
essais bien prévue qui doivent nécessairement avoir lieu au laboratoire National des Travaux Publics
qui est la propriété de l’Office des Routes. Pendant cette séance nous avions eu à faire une liaison de
la théorie et la pratique dont il a été question.
Après notre séance au laboratoire il nous a été demandé d’élaborer ce présent rapport qui aura pour
but de justifier notre participation et la manière dont on a assimilé, de manière a reproduire ce que
nous avons vus, entendu et fait. Comme dit ci-haut notre stage ou séance pratique a eu lieu dans
l’enceinte du laboratoire National des Travaux Publics qui se situe à Gombe sur l’avenue de la
science.
Pour mieux structurer notre présent rapport nous allons le subdiviser en deux grandes parties qui
sont :
1. Le Déroulement du Stage
2. La Conclusion
Cette première partie va contenir tous ce qu’on a vu, entendu et fait au laboratoire ; nous serons
figés à énumérer tous les essais effectués au laboratoire National des Travaux Publics tout en
donnant leurs définitions, leurs importances, leurs appareillages, leurs modes opératoires,
interpréter les résultats, leurs utilisations paramétriques. Au total nous avions fait 5 essais qui sont :
A. L’ECHANTILLONNAGE
B. L’ANALYSE GRANULOMETRIQUE
C. LA LIMITE D’ATTERBERG OU DE CONSISTANCE
D. ESSAI DE SABLE
E. ESSAIE PROCTOR
A. L’ECHANTILLONNAGE
a. Définition
b. importance
Cet essai a pour importance de rendre représentatif et homogène l’échantillon prélevé sur le
chantier par l’operateur de laboratoire ou l’ingénieur. De générer un échantillon aussi
reproductible que possible.
c. Appareillage
L’échantillonneur
L’étuve (105°C)
Bac à étuvage
La balance
d. Mode opératoire
sur le chantier ou l’emplacement dont nous cherchons a faire l’échantillonnage des éléments, nous
prélevons une quantité variant entre 50kg et 80 kg, l'échantillon est transférer vers un laboratoire
dans des conditions favorable qui ne peuvent pas influencer son changement comme la température,
les intempéries ou même la ségrégation des grains lors du transport. Arriver au laboratoire,
l’échantillon est placé dans l’étude pour être sécher pendant 24heure avec une température de
105°C. Le procédé suivant est de placer l’échantillon dans l’échantillonneur pour trouver une
quantité représentatif. Et l’échantillon sera pesé sur une balance. D’où cette relation est donnée
pour différencier les diamètres « d*200<P<D*500 »
e. Utilisation
Cela nous permet d’avoir les informations sur le type de granulat qui sont les constituants de notre
matériau pour nous permettre de connaitre la manière dont nous pourrons utiliser ces éléments
dans les travaux à effectuer. Ces paramètres nous permet aussi d’avoir une bonne adhérence et la
cohésion et le matériau lors de la construction d’une semelle, d’un béton(… )
En annexe
B. ESSAI DE COMPACTAGE
-Essai Proctor
1. ESSAI PROCTOR
a. Définition
C’est un essai géotechnique qui permet de déterminer la teneur en eau nécessaire pour
obtenir la densité sèche maximale d’un sol granulaire (ou non) par compactage à une
énergie fixée (poids de dame, nombre de coups et les dimensions données).
Ou encore une augmentation de densité sèche ɣd qui résulte du compactage d’un sol est
une fonction du sol compacté, de la teneur en eau et de l’énergie de compactage.
b. Importance
Cet essai a comme importance de préciser pour un sol donné et un compactage normalise
l’influence de la teneur en eau. Une fois que le sol est étudié et compacté selon les
normes qu’on verra plus tard au moyen d’une, à différentes teneur en eau W. La densité
sèche est mesurée du matériau compacté tout en traçant la courbe proctor qui a en
« abscisse les teneurs en eau optimum proctor » (W) et en ordonné « la densité sèche
maximum proctor » (ɣd).
Cet essai consiste aussi à compacte dans une moule standard, à l’aide d’une dame
standard et selon un processus bien déterminé, un échantillon du sol à étudier et à
déterminer le teneur en eau du sol et sa densité sèche après le compactage.
b. Appareillage
a. Définition
L’essai CBR est un essai qui caractérise la portance d’un sol du point de vue routier. Il s’agit d’un
essai totalement empirique et qui n’est pas relié aux caractéristiques intrinsèques (ф , c) du matériau
étudié. L’échantillon de sol étudié est compacté dans un moule (moule CBR ф=15,2 cm, hauteur=
15,2 cm) après avoir était amené a une teneur en eau homogène et bien définie.
Il est ensuite poinçonné et on déduit de la pression nécessaire à ce poinçonnement (les modalités du
poinçonnement sont normalisées) un indice qui caractérise la qualité routière du matériau dans les
conditions de compacité de teneur en eau de l’essai.
b. importance
Cet essai nous permet de réaliser la caractérisation mécanique des sols compactés dans des
remblais et des couches de forme, de fondations et sous-fondations de routes et aéroports. Il mesure
la résistance à l’effort tranchant d’un sol lorsqu’il est immergé dans l’eau pendant 4 jours. Il nous
aide à calculer la portance du sol, en estimant sa résistance au poinçonnement.
c. Appareillage
d. Mode Opératoire
L’essai sera réalisé à la teneur en eau optimale déterminée par l’essai Proctor modifié. De ce fait il
conviendra de préparer le matériau de la même manière que pour l’essai Proctor à savoir :
• Le matériau sera séché à l’air ou à l’étuve à 60°C maximum ; on se contentera d’un desséchage
partiel suffisant sans être excessif.
• Suffisant pour se déplacer nettement côté sec de la courbe proctor et pour permettre lors du
tamisage des éléments supérieur à 20mm une séparation de ces élément sans entraînement des
particules fines.
• Sans être excessif pour ne pas éliminer l’eau absorbée qui ne serait pas un peu reconstituée lors de
l’opération de mouillage.
• Après avoir éliminé par tamisage les éléments supérieurs à 20mm, le matériau sera pulvérisé ; on
écrase les mottes de terre en veillant à ne pas briser les graviers.
• On devra réaliser 3 moulages à 3 énergies de compactage différentes, il faut donc prévoir au moins
3 x 5,5kg de matériau écrêté à 20mm.
La connaissance de la teneur en eau du matériau en cours de préparation est nécessaire. Ensuite par
calcul on déterminera la quantité d’eau
Proctor modifié
Soit E la quantité d’eau à ajouter au matériau pour atteindre la teneur en eau W2 (teneur en eau
optimale Proctor modifié)
E=
E=P
• Si cette ultime correction consiste en un léger apport d’eau, avec peu d’expérience, le risque
d’erreur n’étant pas grand, on pourra commencer sans retard l’essai une dernière vérification de la
teneur en eau pouvant être effectuée à posteriori.
• Par contre si cette ultime correction consiste à laisser sécher le matériau, même légèrement vérifié
la teneur en eau avec précision.
b) Compactage et imbibition
• On prépare d’abord le moule, il faut veiller à ce qu’il soit propre et en bon état. On pèse le tout à 5g
près, puis on place le disque d’espacement.
• Une fois le compactage terminé, la hausse, dernière couche doit dépasser le moule d’environ 1 cm.
On arase soigneusement puis on enlève le fond que l’on veut fixer sur la face supérieure du moule
après avoir placé un papier filtre à la surface de l’échantillon, on retournera le moule, on retirera le
disque d’espacement puis après avoir également placé un papier filtre sur cette face, on pèse le tout
à 5 g près.
• Si le sol doit être essayé sans imbibition on procède immédiatement au poinçonnement. Sinon on
place le disque perforé de gonflement à la surface de l’échantillon puis on dispose une charge
annulaire sur le disque. Cette charge ne doit jamais être inférieure à 4,530kg. Elle sera constituée par
deux disques annulaires de 2,265kg. Le moule ainsi chargé est placé sur des cales dans un bac à
saturation rempli d’eau de telle façon que l’eau arrive librement par dessous et par-dessus
l’échantillon
• Ensuite on place le trépied porte comparateur en s’assurant que les pieds portent bien sur les
bords du moule. On fixe le comparateur au trépied. On règle la hauteur de la tige du plateau de
gonflement de façon que le palpeur du comparateur vienne reposer sur l’extrémité de cette tige. On
note alors la lecture du comparateur (lecture initiale).
c) Poinçonnement
• Le moule est placé sur le plateau de la presse et centré de telle façon que le piston de
poinçonnement soit bien dans le prolongement de l’axe du moule.
• La tête du piston est amenée en contact avec la surface de l’échantillon en faisant monter le
plateau de la presse. On remet alors les surcharges annulaires. La mise en place du piston de
poinçonnement est achevé en manœuvrant lentement le volant de la presse jusqu’au moment où
l’aiguille du comparateur de l’anneau dynamométrie commence à bouger. A ce moment le piston est
bien en contact avec la surface de l’échantillon.
• Au cours de l’essai on note les pressions lues sur l’anneau dynamométrique qui correspondent aux
enfoncements suivants : 0,2 – 0,4 – 0,6 – 0,8 – 1 – 1,5 – 2 – 2,5 – 3 – 3,5 – 4 – 4,5 – 5 – 5,5 – 6 – 7 – 8
– 9 et 10mm.
Cet essai est beaucoup utilisé dans la géotechnique routière et dans le dimensionnement de
chaussées.
C. LIMITES D’ATTERBERG
1. Définition
Ces sont des consistances physique permettant de déterminer l’état de consistance de sol qui varie
de façon continue selon la teneur en eau.
2. Importance de l’essai
Cet essai à pour importance d’identifier et classifier les sols. Puis donner la précision d’une teneur en
eau pour lequel le sol passe de l’état liquide à l’état solide.
3. Appareillage
o Appareil de casagrande
o Balance de 5kg (précision 1g)
o Etuve ventilé
o Planche à roulets
o Capsules en verre
o Spatules
o Mortier et pilon en porcelaine
4. Mode opératoire
N.B : Cet essai est réalisé sur la partie granulométrique appelée mortier inférieur à 0,4mm
- On trace le milieu de l’échantillon à l’aide d’un outil à rainurer et l’essai comme immédiatement
- La coupelle fixée à l’appareil est soumise à une série de chocs réguliers jusqu’à ce que les deux
lèvres se ferment (le nombre de coups de fermeture doit être compris entre 15 et 35)
- Pour confirmer le nombre de chocs, il faut recommencer immédiatement l’essai, si les deux essais
successif ne différent pas plus d’un choc, on prélève à l’aide d’une spatule deux échantillon de
chaque côté des lèvres et on détermine la teneur en eau.
Pour déterminer Wp, on prend une partie du mélange et on essaye de faire des petits rouleaux sur
une plaquette jusqu’à obtenir un diamètre de 3mm.
Ces paramètres sont utilisés dans les travaux de terrassement et de compactage des sols.