Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Classe 3e
l’environnement
MASTER ès Biochimie et Sciences de l’Environnement
e
Sciences Naturelles 3 Edition 2017
Partie A : BIOLOGIE
A. BIOLOGIE VEGETALE
La reproduction des plantes à fleurs (3 semaines de 3 heures = 9 heures)
Chap I : Reproduction sexuée chez les plantes à fleurs
(Pollinisation / Germination / Double fécondation / Fructification)
B. BIOLOGIE ANIMALE
Chap I : Biologie des microbes
Chap II : Infections microbiennes (9 semaines de 3heures = 27 Heures)
Partie B : GEOLOGIE
Chap I : LE SOL (4 semaines de 3 heures = 12 heures)
GEOLOGIE
Introduction
La géologie est la science qui étudie la terre. Elle comprend trois branches :
la pétrologie (étude des roches),
la minéralogie (étude des minéraux),
la pédologie (étude du sol).
La roche est tous matériaux qui constituent le sous-sol. Elle peut se présenter sous
trois formes :
Roche solides : granite, basalte, calcaire, sable, …
Roches liquides : pétroles, eau,…
Roches gazeux : sels gemmes, fumerolles,…
b. Pression
Comme la température, la pression augmente aussi avec la profondeur (3KBar pour
10km.) Elle joue un rôle secondaire dans le métamorphisme. La pression provoque une
modification structurale de la roche (modification de la structure)
Si la pression est faible (profondeur faible), la roche n’est pas feuilleté
Si la pression est élevée (grande profondeur), la roche est feuilleté.
4- Différents types de métamorphisme
On a deux types de métamorphisme :
Métamorphisme de contacte ou local (faible profondeur)
Métamorphisme général ou régional (grande profondeur et sur une grande étendue)
a) Métamorphisme de contact
Il se fait sur une dizaine à centaine de mètre d’épaisseur sous l’action de la
température très élevées du magma (inférieur à 500°C) à travers les roches encaissantes,
c’est « l’intrusion ». Toutes les roches encaissantes (en contact du magma) se transforment
en roche métamorphique à cause de la chaleur dégagée par ce magma. Cette zone de
contacte s’appelle « auréole de métamorphisme ». La profondeur moyenne est de 5000 m.
Chap II : LE SOL
(4 semaines de 3 heures = 12 heures)
RAHERINIAINA SERVAIS BASILIO - MASTER EN BIOCHIMIE ET SCIENCES DE L’ENVIRONNEMENT 9
e
Sciences Naturelles 3 Edition 2017
2. Constituants Organiques
La texture est déterminée selon la quantité de particules dominantes. D’où, le sol peut avoir
une texture :
Argileuse, si l’argile est abondante. Le sol est difficile à labourer.
Limoneuse, si le limon prédomine. Le sol est un peu perméable, difficile à labourer
Sableuse si le sable domine. Le sol est peu sec, facile à labourer
Equilibré ou homogène, s’il y a équilibre entre les divers constituants. Le sol est facile
à labourer.
b. Structure d’un sol
C’est un mode d’arrangement des constituants minéraux dans le sol. Il y a la
structure particulaire, la structure grumeleuse et la structure massive ou compacte.
i. Structure particulaire ou discontinue
Les constituants minéraux ne sont pas soudés. Ils se rencontrent dans le sol pauvre
en humus et en argile. Dans ce type de sol, il n’y aura jamais formation « du complexe
argilo-humique » donc c’est une mauvaise structure car les éléments minéraux sont
éparpillés (dispersée).
ii. Structure grumeleuse ou continue
Les constituants minéraux sont soudés les uns aux autres par des colloïdes et
donnent des agrégats. Ces agrégats sont empilés en laissant des espaces vides entre eux.
Ils se rencontrent dans les sols riches en humus et en argile (complexe argilo-humique).
C’est une bonne structure.
iii. La structure massive ou compacte
Les constituants minéraux sont noyés dans l’argile et dans l’humus.
c. Porosité du sol :
C’est l’ensemble des espaces vides ou pores dans le sol. Il existe deux porosités
i. Macroporosité : Si le sol a beaucoup de vide,
ii. Microporosité : Si le sol a moins de vide.
Par définition, la porosité est le rapport entre le volume des pores et le volume d’un
sol existant pour cent.
P%=
Formule: F=
Remarque : Un sol est perméable s’il se laisse facilement traverser par l’eau. La perméabilité
du sol dépend de sa structure, texture et de sa porosité.
Exemple :
Un sol est perméable si sa structure est continue
2. Propriétés chimiques du sol
Le pH d’un sol (potentiel d’Hydrogène) : c’est le coefficient qui caractérise l’acidité, la
basicité et la neutralité.
Un sol est « acide » s’il contient de nombreux ions H+ ou H3O+ (H+ > OH-)
Un sol est «neutre », si le nombre d’ion H+ et OH- est égale (H+ = OH-)
Un sol est « basique », s’il contient de nombreux ions OH -
(H+ < OH-)
Remarque : Un sol basique ou acide est « stérile » car les bactéries responsables de
l’humification ne peuvent pas vivre à l’intérieur de ce sol.
B. Formation du sol
I. Introduction
Un sol est constitué par des substances minérales qui proviennent de la destruction
de la roche mère (granite, gneiss, basalte) et de débris d’animaux et végétaux. La formation
du sol s’effectue en étapes suivantes :
- La destruction de la roche mère
- La formation des substances organiques
- L’influence des êtres vivants.
Sous l’action des facteurs climatiques et les facteurs biologiques, la roche mère se
désagrège.
1. Facteurs climatiques
i. La température
La roche mère chauffée se dilate la nuit, elle se refroidit et se contracte. Soumise à
cette variation de température, la roche mère finit par se fissurer.
ii. L’eau
L’action de la température facilite l’action de l’eau. L’eau va s’infiltrer dans les
fissures. Elle va dissoudre les éléments solubles grâces au CO2 qu’elle apporte.
Ex : La désagrégation d’une roche calcaire. Le CO2 de l’eau attaque le calcaire de la roche
mère et la transforme en bicarbonate de calcium.
Roche calcaire + H2O + CO2 bicarbonate de calcium
CaCO3 + H2O + CO2 CaH2 (CO3)2
c) Intérêts agricoles
Ils contiennent une réserve en matières minérales (non lessivé). Ils sont moins
acides. La quantité d’humus est très élevée par rapport au sol ferralitique. Ces sols sont
adaptés aux cultures sèches : mais, haricots, sisal, tabac, lentilles, coton, anacardes….
d) Localisation à Madagascar
Dans la région Sud, Sud-Ouest et dans la région de Maevatanana.
e) Coupe géologique
A0 Riche en humus
A1 Couche noire renfermant de l’humus, sable, argile
B1 Couche grisâtre riche en argile + sable
A2 Couche jaune sur rouge : sable et argile
B2 Couche jaunâtre riche en sable et argile
C0 Roche mère altérée
C1 Roche mère (granite, gneiss, basalte)
3- Sols hydromorphes
a) Définition
Ce sont des sols riches en eau. L’eau peut être permanant ou temporaire.
b) Intérêts agricoles
Culture du riz, cresson
c) Répartition à Madagascar
Presque dans toute l’ile sauf à l’extrême Sud
d) Coupe géologique :
A Horizon noire riche en matières organiques
B Horizon gris tacheté jaune
C Horizon riche en argile
4- Sols volcaniques
a) Définition
Ils sont formés à partir des cendres volcaniques. Ils sont colorés en noir ou en gris. Ils
sont riches en matières minérales. Leurs couches ne sont pas épaisses. Ces sols formés par
deux horizons.
b) Coupe géologique
Horizon extrême A : Horizon noir très riche en matières organiques
Horizon C : roches volcaniques
c) Intérêts agricoles :
Arachides, haricots, mais, légumes, arbres fruitiers
d) Répartition à Madagascar
Dans la région d’Antsirabe, Itasy, dans la montagne d’Ambre (région d’Antsiranana)
5- Sols calcaires
a) Définition
Ce sont des sols riches en carbonate de calcium (fort effervescence avec l’acide).
b) Coupe géologique
Horizon A : riche en humus et en calcaire
Horizon C : riche en calcaire CaCO3
c) Intérêts agricoles
Les sols calcaires sont toujours peu profonds sans intérêt agricole car ils sont peu
évolués et très érodés. Les cultures possibles sont les anacardes.
d) Localisation à Madagascar
Ils sont localisés dans l’Ouest, dans le Nord-Ouest, dans le Sud et dans le Sud-Ouest
Définition Contient du fer, aluminium, Contient beaucoup de fer, peu Contient beaucoup d’eau Contient des cendres
Rouge ou jaune sous forêt d’aluminium, pauvre en argile, permanente ou temporaires, volcaniques, riche en
rouge ou grisâtre beaucoup d’argile et de matières matière organiques et en
organiques matières minérales, noirs ou
gris.
Caractères Très vieux, acide, pauvre en sels Moins acide, mais épais, moins Riche en matières organiques, Peu épais, très fertile
minéraux et en matières argileux, contient beaucoup de plus ou moins décomposés
organiques, riche en argile matières organiques
Origine et Se forme sous climat chaud et Se forme sous climat chaud et Se forme en présence d’une Se forme à partie de
formation humide. Provenant de l’altération moins arrosé. Provenant de certaine quantité d’eau. Les produits de l’éruption
du granite et du gneiss sous l’altération du granite, gneiss et matières organiques ne volcanique.
l’action de l’eau et de chaleur du basalte sous l’action d’eau et décomposent pas mais
Se forme très lentement de chaleur s’accumulent en surface
Intérêts Culture de tabacs et d’eucalyptus Manioc, arachide, tabac, sisal, Riz, Saonjo Pomme de terre, arbre
agricoles Avec du fumier : le riz, manioc… anacarde, culture de coton et fruitiers, tabac, légumes,
Avec du l’humus : maïs, d’arbres fruitiers si on l’irrigue céréales
anacarde…
Végétations Forêts, savoka, steppe, bozaka Savane, satrana, jujubier Roseaux, raphia, Anjavidy, rambiazina
naturelles
Localisation Hauts plateaux, versant Oriental Ouest, Nord-Est, Moramanga Plaine de Betsimitatatra, Alaotra, Ankaratra, Antsirabe, Itasy,
Tampoketsa, Moramanga, Isalo Andapa, Sakay Montagne d’Ambre
C. Erosion du sol
I. Définition
L’érosion est un phénomène qui entraine la dégradation du sol, c’est-à-dire la disparition de
certain élément chimique du sol.
II. Agents de l’érosion
Les principaux agents érosifs sont : les eaux de ruissellement, le vent et l’homme
1. Action de la chaleur
La chaleur provoque la dilatation du sol. Il y a alors le détachement des particules qui seront
enlevées facilement par le vent ou l’eau.
2. Action du vent
Le vent transporte les matériaux tels que grains de sable, limons, poussières….Tous ces
matériaux sont balayés. Le vent est un important agent érosif surtout dans les régions arides où la
couverture végétale est absente.
Le vent agit par :
La déflation : enlèvement des débris meubles et fins par balayage.
La corrasion : les roches sont attaquées par les matériaux que le vent transporte.
3. Actions de l’eau de ruissellement
L’eau de ruissèlement entraine vers les rivières certains constituants du sol non protégé.
L’entrainement de ces éléments fertilisant du sol par les eaux s’appellent « lessivage » Donc
l’absence de végétation augmente l’érosion par les eaux de pluies.
Cette attaque est atténuée en terrain cultivé par le fait que l’humus retient l’eau et les racines
des plantes absorbent de l’eau.
4. Action de l’homme
L’homme érode le sol par :
La pratique de tavy qui fatigue et tue même le sol car il perd sa fertilité. De plus, la chaleur
détruit les bactéries responsables de l’humification.
Le surpâturage : il y a trop de troupeaux qui broutent sur une petite surface, ce qui conduit à
la désertification.
L’incendie, le déboisement, le charbonnage accentuent l’érosion du sol.
III. Conséquences de l’érosion
Disparition des éléments chimiques du sol
Ensablement des plaines et des champs de culture
Dureté du sol et infertilité du sol à cause de la disparition des éléments fertilisants du sol
(Schéma)
4- Drainage
C’est l’installation des canalisations dans le sol hydromorphe afin de les débarrasser l’excès
de l’eau. Le drainage peut être aidé par la plantation d’arbre qui dégage beaucoup d’eau par
évaporation.
II. Méthodes biologiques : Mise en valeur du sol.
Il est nécessaire de cultiver le sol car la présence d’une couverture végétale attenue l’action
de la chaleur et de la pluie.
Rôle de la plante :
Les racines des plantes favorisent la pénétration d’eau dans le sol.
L’ombre des feuilles diminue l’échauffement du sol
Les feuilles ralentissent les chutes de pluies au sol
Les plantes fixent les sols meubles et forment l’humus
Pour voir une bonne couverture végétale, il faut pratiquer les méthodes suivantes :
1- Jachère
Elle consiste à laisser reposer le sol pendant plusieurs années.
2- Rotation culturale ou Assolement
Elle consiste à cultiver sur un même terrain des plantes n’ayant pas les mêmes besoins
alimentaires pour que le sol ne s’épuise pas.
Ex : Au lac Alaotra
1e année Arachide Plante à gros besoin alimentaire
2e année Haricots Plante à moyen besoin alimentaire
3e année Mais et manioc Plante à faible besoin alimentaire
4e année Prairie Jachère
3- Fumure du sol
Il est nécessaire d’apporter au sol du fumier et des engrais chimiques si on pratique une
culture continue.
Le paillage : consiste à établir des pailles sur la surface du sol pour conserver l’humidité et
aussi lutter contre l’érosion.
Le billonnage : consiste à labourer le sol avec création des bourrelets de terre pour
augmenter l’infiltration d’eau dans le sol aride.
4- Reboisement
Il a pour but de mettre en valeur les sols les plus dégradés.
Reboiser : c’est de :
Protéger un sol lessivé
Faciliter l’infiltration d’eau dans le sol
Atténuer l’action des eaux de ruissellement
A Madagascar, le reboisement est un devoir national.
III. Culture sur pente
Cette méthode associe aux méthodes mécaniques et aux méthodes biologiques. C’est un
meilleur moyen de lutter contre l’érosion.
(Schéma)
Introduction :
L’espèce animale possède des appareils qui assurent différentes fonctions :
Fonction de nutrition assurée par l’appareil digestif
Fonction de reproduction assurée par l’appareil reproducteur
Fonction de relation assurée par le système nerveuse
Et d’autres fonctions (déplacement, …)
Rappels :
Comparaison entre système nerveux de grenouille et le système nerveux de l’homme
i- Cerveau :
Il est composé de deux hémisphères cérébraux. Le volume des hémisphères de l’homme
est considérable. Les hémisphères constituent les zones de départs des ordres et les zones
d’arrivés des informations. Le cerveau est le « siège de l’intelligence »
ii- Cervelet :
Il assure la station debout de l’homme c’est-à-dire, il est « responsable de l’équilibre ». Il est
très sensible à l’alcool, c’est pourquoi les ivrognes ont une démarche titubante.
iii- Bulbe rachidien :
Il est le centre nerveux qui règle le battement cardiaque et les mouvements respiratoires.
b. Moelle épinière
C’est un long cordon blanc de 50 cm de long et 1 cm de diamètre. Elle est enfermée dans le
canal rachidien (colonne vertébrale). Elle est le « siège des mouvements involontaires »
L’encéphale et la moelle épinière sont enveloppés par des membranes appelés méninge.
2. Nerfs
Ils comprennent 12 paires de nerfs crâniens qui sont rattachés à l’encéphale et 31 paires de
nerfs rachidiens qui sont rattachés à la moelle épinière. Les nerfs relient le centre nerveux aux
autres organes donc se ramifient dans tous les organes.
Propriétés et rôles des nerfs : un nerf est « excitable » et « conducteur ». Il peut être excité par
différents agents ou
stimuli. Stimuli mécanique Choc, pincement, piqûre
Stimuli chimique Acide, sucré, salé, alcool, amer
Stimuli thermique Chaleur, froid
Stimuli électrique Courant électrique
Stimuli divers Odeur, couleur
Stimuli sonore Son, music
Exemples :
En touchant un objet chaud par mégarde (sans faire attention), on s’éloigne tout de suite de
cet objet.
En épluchant un bulbe d’oignon, les yeux se replissent des larmes involontairement.
Si on donne un coup sec sous la rotule, le pied correspondant se soulève. C’est « le reflexe
rotulien »
Si on chatouille la plante de pied, les orteils correspondant se contractent. C’est «le reflexe
plantaire »
2. Les réflexes acquis
Ce sont de mouvement obtenus après apprentissage suivi de plusieurs répétitions et qui
finissent pour être automatiques. Ils s’établissent au cours de la vie. La moelle épinière intervient
dans ce reflexe.
Ex : Réflexes de lecture, réflexe de la marche, réflexe de la dance, dressage d’un chien.
Les réflexes acquis sont des mouvements involontaires mais ne sont pas définitifs
(peuvent être oublié). Tandis que les mouvements innés sont définitifs (sauf en cas de paralysie).
Les mouvements innés et les réflexes acquis sont appelés « réflexes médullaires »
3. Mouvement volontaire
Ce sont des mouvements qui dépendent de la volonté, ils sont réalisés après
commandement. C’est le « cerveau » qui est le centre nerveux responsable.
Ex : Lever la main.
II. Mise en évidence des voies suivies par les messages et leurs propriétés :
1- Arc réflexe
Un nerf peut être excité par différents agents ou stimuli. On dit qu’un « influx nerveux » prend
naissance au point excité, c’est lui qui chemine dans les « nerfs sensitifs ». Il se dirige dans la
moelle épinière et atteint les centres nerveux ; c’est « l’influx ». Le trajet suivi par le message est
appelé « l’arc réflexe »
A l’intérieur de la moelle épinière, l’influx nerveux sensitif transformé en influx nerveux
moteur qui commande les mouvements, c’est-à-dire « REFLEXE ».
Un arc réflexe comprend :
- Un organe récepteur (organe de sens) : Il reçoit et stimule (le message)
- Un nerf sensitif : Il transmet le message (influx sensitif au centre nerveux)
- Un centre nerveux : Encéphale ou moelle épinière. Il change l’influx sensitif en influx
- Un nerf moteur : Il transmet l’influx moteur au centre nerveux
- Un organe effecteur (Muscle, glande…) : Il réagit (donne la réponse).
CENTRE NERVEUX
Nerfs sensitifs Nerfs moteurs
Informations supplémentaires :
LA VUE
A. Coupe de l’œil
B. Caractéristique de l’œil
L’œil est divisé en deux parties : les membranes et les milieux transparents.
I. Membranes
(Macula)
Ils sont aux nombres de trois : la sclérotique, la choroïde, la rétine
1. Sclérotique
Elle tapisse le fond de l’œil. Elle est blanche, épaisse, et résistante. La membrane
sclérotique donne la rigidité à l’œil. C’est une membrane protectrice de l’œil. Elle est
transparente en avant pour former « la cornée transparente ».
2. Choroïde
Elle est plus fine, noire et facile à détacher de la sclérotique. Derrière la cornée, elle
forme l’iris, qui présente un orifice appelé « la pupille ». Elle est riche en vaisseaux sanguins.
La choroïde assure la nutrition de l’œil.
3. Rétine
Elle est translucide, très fragile et composée de cellules nerveuses. Elle présente une
tâche jaune dont le centre forme une fossette. Au pôle postérieur de l’œil présente une
tâche blanche légèrement déprimée appelé «le point rouge » ou « le point aveugle », près
du point de sortie du nerf optique : riche en vaisseaux sanguins et surtout en cellule à fibre
nerveuse. C’est la partie sensible de l’œil et joue le rôle d’un écran (zone nerveuse et active
de l’œil).
II. Milieux transparents
Ils sont homogènes, limpides et se trouvent au centre l’œil. Ils sont formés par le cristallin, l’humeur
aqueuse, humeur vitré.
1. Humeur aqueuse
C’est la chambre antérieure de l’œil à liquide transparent et peu abondant.
2. Cristallin
C’est une lentille biconvexe dont la face postérieure plus bombée que la face antérieure
rattachée au corps ciliaire par des ligaments, forme l’image de l’objet regardé sur la rétine. L’iris et
cristallin divisent l’intérieur de l’œil en deux chambres.
3. Humeur vitrée ou corps vitré
C’est la chambre postérieure de l’œil occupée par une masse transparente incolore de
consistance gélatineuse.
III. Rôles
1. Rôles des milieux transparents
Les milieux transparents jouent le même rôle qu’une loupe ou lentille. Ils laissent traverser
les rayons lumineux en les faisant converger au fond de la chambre noir sur la rétine. Le pigment
noir absorbe la totalité de la lumière réfléchie à partir de l’image. L’image reçu est renversé le plus
petit que l’objet réel. Ils conduisent les ondes lumineuses reçus de l’extérieur vers la rétine.
2. Rôle des membranes
Les sclérotiques constituent le squelette et l’enveloppe protectrice de l’œil. Elle sert à
l’insertion aux muscles qui assurent la mobilité du globe oculaire.
La choroïde forme un tissu nourricier de l’œil
La rétine reçoit les images des objets éclairés grâce aux cellules spécialisées qui la
compose.
C. Trajet d’un rayon lumineux à travers l’œil
I. Réfraction de l’œil
Pour un œil normal, les rayons lumineux vont suivre le trajet suivant :
Il pénètre dans « la cornée », passe dans «l’humeur aqueuse ». Il traverse « le cristallin » et c’est
« le cristallin » qui revoie les rayons lumineux vers la fovéa en passant par « l’humeur vitrée».
On dit que les rayons lumineux sont réfractés par le cristallin (réfraction triple).
1. Vision d’un objet éloigné
Un œil normal est appelé œil emmétrope c’est-à-dire qui n’a pas de défaut optique. L’œil
emmétrope toujours voir, l’image d’un objet même si cet objet est placé très loin de l’œil.
L’objet ou l’image de l’objet doit se retrouver dans l’axe optique et son image doit être placée
au niveau de fovéa.
C’est pour cela que l’image d’un objet est bien visible ou l’objet est vu nettement.
2. Vision d’un objet proche
Après avoir regardé un objet éloigné ou fixé, Il nous faut un peu de temps pour voir
nettement l’image d’un objet proche. Le temps correspond à voir l’image de l’objet proche est
appelé « le temps d’accommodation ».
II. Accommodation
C’est une mise au point ou une reflexe qui se fait simultanément par les yeux pour bien voir
un objet de près. L’accommodation est due au bombardement antérieur du cristallin. Plus le
cristallin est convergent, plus l’image formée est plus nette.
La déformation du cristallin ne s’accroit plus quand un objet arrive à une certaine distance de
l’œil. Si on fait encore approcher l’objet, il a une vision plus naturellement. La vision de cette
distance est appelée « distance minimale » de vision distincte.
1. Distance d’accommodation
Tous les objets au-delà de 50m à 60m est une vue sans accommodation. La limite
d’accommodation est caractérisée par la distance minimale de vision distincte
S’il y a diminution d’accommodation, c’est un signe de vieillissement. Cette distance est
variable suivant l’individu et l’âge.
Exemple : 7 ans Ŕ 10 ans --> 7cm 50 ans --> 40 cm 60 ans --> 1 m
2. Résumé
La distance d’accommodation est la distance minimale pour voir nettement un objet de
proche.
Le temps d’accommodation : c’est le temps correspondant à voir l’image de l’objet après
avoir regardé un objet éloigné
Le nerf de la rétine :
Le nerf est l’organe de transmission. Il est constitué des fibres nerveuses optiques ou
visuelles (nerfs sensitif et nerf moteur). Les nerfs relient la rétine avec le centre visuel au niveau de
cerveau et transmet l’excitation.
L’aire optique visuelle est située au niveau des lobes occipitaux de deux hémisphères
cérébraux du cerveau correspondant au centre visuel cérébral. Toute atteinte à cette aire entraine
une cécité corticale, même si les nerfs optiques sont intacts.
HYGIENE DE L’ŒIL
Les plus fréquents sont : La presbytie, La myopie, l’hypermétropie.
Défaut ou Maladie Presbytie Hypermétropie Myopie
Définitions C’est un défaut de l’œil dû au C’est un défaut du globe oculaire, C’est un défaut du cristallin qui est
vieillissement cristallin trop plat bombé
Caractéristiques Vision de près floue par la Vision de près très floue par Vision de loin embrouillé et flou.
disparition de l’accommodation. insuffisance de l’accommodation L’image se forme avant la rétine.
L’image se forme en arrière de la (même que la presbytie).
rétine. Vision de loin est bonne L’image se forme en arrière de la
Cristallin trop plat perd son rétine.
élasticité
Causes Anomalie du globe oculaire due aux Habitude de lire de près ;
vieillissements
Correction Apport des lunettes à verre Apport des lunettes à verre Apport des lunettes à verre
convergeant (lentille convergent aux lentilles convergent à lentilles biconcaves
biconverses) ou verres biconverses. ou verres divergents
convergents Les lunettes sont utiles pour ramener Les lunettes sont utiles pour
La lunette sert à ramenés les l’image au niveau de la rétine. Pour ramener l’image au niveau de la
images sur la rétine (à verre l’hypermétropie l’image de loin est rétine à verre épaisse
mince) très bonne.
Autre défaut de l’œil :
L’astigmates : La vision est ondulée
Le daltonisme : C’est un défaut héréditaire, confusion de couleur rouge et vert.
Décollement de la rétine
DANGERS DE LA TOXICOMANIE
A. Définition
1. Toxicomanie
C’est l’intoxication (empoisonnement) de l’organisme due à la consommation prolongée et
répétée d’une drogue.
2. Drogue
C’est une substance obtenue chimiquement ou à partir de certaines plantes dont la
consommation provoque une destruction du système nerveux et une modification de relation de
l’individu avec son environnement.
Le droguer a une dépendance physique, psychique.
3. Le droguer ou la toxicomane
C’est l’individu qui souffre de toxicomanie.
Il y a des drogues douces ou drogue licites ou drogue faible. Ils sont autorisés.
Exemples : tabac, le café, cigarette, boissons alcoolisés.
Il y a aussi des drogues fortes ou drogue illicites. Ce sont des drogues non autorisés.
Exemples : héroïne, Jamal, la morphine, cocaïne.
4. Tolérance :
C’est l’adaptation de l’organisme à une drogue après une consommation prolongée.
5. Accoutumance :
C’est l’augmentation de la dose d’une drogue pour obtenir l’effet voulu après une
consommation prolongée.
6. Dépendance
C’est l’adaptation biologique d’un individu avec des produits chimiques. L’Individu repose
totalement sur les drogues.
7. Causes de la toxicomanie
Les causes qui provoquent la toxicomanie sont nombreuses surtout chez les adolescents
qui sont victimes de la drogue, car l’adolescence est une période fragile dans la vie.
Famille aisée (Les enfants ont tout ce qu’ils veulent. Ils n’ont aucun but, il devient inactif.
Ils vont se droguer).
Camaraderie ou mauvaise fréquentation
Incitation
Manque d’affection parentale
- Manque de dialogue dans la famille
- Manque de relation avec des parents
- Parents alcooliques ou drogués
Problème au niveau familial (divorce, Chômage, décès…)
Manque ou insuffisance de loisir (distraction, passe-temps, passion)
Manque d’information à cause d’analphabétique.
Délinquance juvénile
Se droguer pour plaisir (gout d’interdit)
Se droguer pour oublier la pauvreté
Se droguer pour montrer son indépendance
Le désir d’évasion (rencontre de hasard, vacance dans un pays où les drogues sont
autorisées)
B. Classifications de la drogue
On peut classer les drogues suivant leurs effets sur l’organisme :
1. Hallucinogènes :
Ce sont des drogues qui entrainent les hallucinations (vision de ce qui n’existe pas), une
modification d’humeur, impression d’euphorie (sensation d’être ailleurs), avec joie intense, de
l’extase (transporter dans un autre monde) mais souvent des « troubles de mémoires, troubles
visuels, auditifs avec un état panique ». Les hallucinogènes entrainent une perte de contact avec la
réalité. C’est pourquoi que les droguer commettent des crimes et des actes, des violences et aussi
des suicides involontaires.
Exemples : rongony, jamala (cannabis), marijuana, cannabis, Chanvre indiens, LSD
2. Psychostimulants :
Ce sont des drogues qui stimulent l’activité physique et psychique c’est-à-dire permettent
d’accomplir des effets surnaturels. Elles diminuent les besoins de sommeil. Ils sont capable
d’augmenter les fonctions mentales pendants une courte durée. Une fois les effets de ces drogues
sont effacés, l’esprit qui a travaillé de ces forces entre dans une phase de dépression.
Elles peuvent éliminer la sensation de fatigue, faim, de sommeil. Ce sont des « anesthésie
locaux ». Les psychostimulants provoquent l’euphorie.
Exemples : les produits de dopage des sportifs comme la cocaïne, la caféine, théine, alcool,
cigarette, le crack. C’est la cocaïne cristallisée fumable et de plus grande toxicité.
3. Barbituriques :
Ce sont des drogues qui se présentent généralement sous forme de « comprimé » ou de
« crème ». Elles sont « hypnotiques » (donne un sommeil artificiel), sédatif (apaisent la douleur),
somnifères, calmant, mais elles entrainent des accidents graves, voir même mortelle par
« overdose ». Beaucoup d’entre elles font baisser la température. La vente de ces drogues sont
libre et sans surveillance médicale.
Exemple : gardénal, catalgine, valium, paracétamol….
4. Solvant :
Ce sont des drogues se présentant généralement sous forme de liquide et qui procurent du
« vertige », de l’euphorie, de la tranquillité… mais ils peuvent provoquer des accidents graves ou
même mortelle. Elle entraine de paralysie du système nerveux.
Exemple : Ether, essences, trichloréthylène,
5. Opium
Ces drogues entrainent un effet d’intoxication qui se manifeste par des ulcères gastriques,
des éruptions sur la peau, faiblesse musculaire, diminution des globules blancs, anémie
(insuffisance d’hématie)
Exemple : opiacé, morphine dérivée de l’opiacé, héroïne dérivé des morphines.
Remarque : la consommation prolongée des drogues conduit toujours à la destruction du système
nerveux qui se termine par la mort.
C. Effets de la drogue
Les drogues donnent plusieurs effets sur l’individu drogué ou toxicomane et sur la société.
1. Effets de la drogue sur l’individu
- dépendance physique et psychique
- diminution de la vision
- affaiblissement des centres nerveux
- affaiblissement de défenses naturelles de l’organisme
- maladie de foie, ulcère d’estomac.
- le suicide, folie complète, hallucination, prison
2. Effets des drogues sur la famille :
- perturbation de la vie familiale
- manque d’affection
- manque d’harmonie et de cohésion familiale
- mal formation congénitale
Informations supplémentaires :
1. Tabagisme : c’est l’abus du tabac (à fumer ou à chiquer)
Les cigarettes renferment des « produits toxiques » dont les plus dangereux sont :
Les nicotines (qui accélèrent le rythme cardiaque et cancer)
Les gaz irritants (qui attaquent les voies respiratoires)
Le monoxyde de carbone
Les méfaits du tabagisme sont :
La diminution de la durée de vie, réduction des performances sportives, des
maladies graves surtout celles de voies respiratoires, du cœur et des vaisseaux
sanguins.
Le tabagisme aggrave la tuberculose et les ulcères d’estomac. Il est déconseillé
aux femmes enceintes et allaitants.
2. Alcoolisme :
C’est l’abus des boissons alcoolisées. Celui qui se prêt à l’alcoolisme est un alcoolique. Un
ivrogne est un individu qui est toujours ivre.
Les méfaits de l’alcoolisme sont :
La destruction de tous les organes internes, tube digestive, les poumons
Il favorise le développement de certaines maladies tel que les tuberculoses, le
SIDA parce que l’alcool diminue l’immunité c’est-à-dire la défense naturelle
de l’organisme.
Destruction de la famille
L’alcoolisme peut entrainer la folie.
iv. Observations :
Au fort grossissement, la structure interne des bactéries n'est pas visible, mais on distingue
nettement leur forme en bâtonnet.
Elles sont souvent reliées en chapelets. Il s'agit de bacilles qui se divisent en scissiparité
(une division toutes les 20 à 30 minutes quand les conditions sont favorables)
Après quelques minutes, le liquide s'est stabilisé entre la lame et la lamelle. On peut alors
observer des bactéries en mouvement. Le bacille subtil possède en réalité de longs cils qui
lui permettent de "nager".
Après 3 à 4 jours, l’eau se trouble et on y voit une couche de voile fine
Une partie de voile vu au microscope montre des myriades de bâtonnet. Ce sont des bacilles subtils
2. Morphologie de bacille subtil
Le bacille subtil est un bâtonnet de 4 à 5 de long sur 1 de large.
Son corps est entouré par une double membrane :
Une membrane interne appelée membrane cytoplasmique
Une membrane externe qui se présente sous forme d’une enveloppe rigide riche
en « gélatine »
Son noyau est simple et sans membrane nucléaire, on l’appelle « appareil
nucléaire »
Il est muni de cils vibratiles qui lui permettent de se déplacer.
En général, on peut diviser les microbes trois classes: microbes animaux, microbes
végétaux, le virus.
1. Microbes animaux ou protozoaire
Ils sont unicellulaires et limités par une seule membrane « membrane cytoplasmique ».
Il y a des protozoaires inoffensif (ex. paramécie) et des protozoaires pathogènes (ex.
l’hématozoaire, les amibes, trypanosome).
L’amibe : elle a une forme « arrondie ». Elle est introduite dans l’organisme par l’eau de
boisson ou par les aliments. Elle se multiplie dans le gros intestin et provoque la
« dysenterie amibienne ». Cette maladie est caractérisée par une diarrhée abondante et
sanguinolente.
L’hématozoaire : Il a une forme allongée et provoque chez l’homme le paludisme.
Le trypanosome : Il a une forme allongée et flagellée. Il provoque la maladie de sommeil
chez l’homme. Il est introduit dans l’organisme par une piqûre d’une mouche appelée
« Mouche Tsé-tsé »
La paramécie : C’est un microbe de forme arrondie et ciliée. Elle est inoffensive à l’homme.
2. Microbes végétaux
Ils sont des microbes unicellulaires à deux membranes cytoplasmiques. Ils sont divisés en
deux groupes : groupes des bactéries, groupes des champignons.
a) Groupe des champignons
L’aspergille : c’est un champignon de forme ramifiée et provoque chez l’homme la
maladie des poumons appelée « Aspergillose». Elle présente les mêmes symptômes que
la tuberculose avec des crachats sanguinolents.
Le pénicille digité : C’est un champignon de forme ramifiée provoquant la pourriture des
oranges et des citrons.
La levure : C’est un champignon de forme arrondie utilisée pour la fabrication du vin, de la
bière et de pain.
b) Groupe des bactéries
La classification des bactéries se fait suivant leur forme.
Les bacilles : ce sont des bactéries en forme de bâtonnet.
Exemples :
Bacille de charbon Maladie de charbon
Bacille de la Typhoïde La typhoïde
Bacille de Koch Tuberculose
Bacille tétanique Tétanos
Bacille diphtérique La diphtérie
V. Infections microbiennes
On trouve les microbes partout dans l’eau, dans le sol, sur l’objet, sur nos vêtements, sur
les muqueuses de la bouche,... Beaucoup d’entre eux sont inoffensifs et certains provoquent
des maladies graves. Ce sont « des microbes pathogènes ».
I. Définition
Remarque :
1er cas : Si l’individu est en bonne santé et les microbes ne sont pas virulent, ils sont tué par
les leucocytes et les plaies se cicatrisent. On dit que la phagocytose est efficace.
2ème cas : Si l’individu est peu affaiblit et les microbes peu virulent, ni les microbes ni les
leucocytes ne sont pas tué. L’infection reste stationnaire.
3ème cas : Si l’individu est faible et les microbes sont virulent, les leucocytes sont tués par
les microbes, il y a la formation des pus (un liquide crémeux blanchâtre qui est mélangé des
microbes tués et vivant) et l’infection passent à la 2ème étape de défense. On dit que la
phagocytose est inefficace.
Informations supplémentaires :
La défense de l’organisme se fait soit par les organes externes soit à l’intérieur de la cellule.
La défense externe est assurée par « la peau, la muqueuse, le suc digestif et la larme ».
- La peau et la muqueuse assurent la protection mécanique (barrière mécanique externe)
- Le suc digestif et la larme assurent la protection thermique.
La défense interne est assurée par « les leucocytes » et « les lymphocytes ».
- Leucocytes ou « phagocytes » : Ils peuvent sortir des vaisseaux sanguins en écartant la paroi pour
atteindre les microbes. C’est «la diapèse». Les leucocytes pratiquent «la phagocytose ».
On distingue :
Les granulocytes ou polynucléaire
Les macrophages ou monocytes : agissent sur les milieux d’infection ou fixées dans les
organes lymphoïdes (foie, rate). Les macrophages peuvent absorber les microbes isolés.
(cellule capable de se déformer)
- Lymphocytes (petites cellules) : Ils produisent des substances appelés «anticorps».
On distingue les lymphocytes B et les lymphocytes T.
Les lymphocytes B absorbent les anticorps spécifiques.
Les lymphocytes T sont leur chef et commandent les leucocytes B.
Informations supplémentaires :
1. Elimination d’un antigène par un anticorps
a. Origine d’un anticorps
Un anticorps est une substance protéinique élaborée par une cellule appelé : cellules effectrices
ou plasmocytes.
b. Caractéristique d’un plasmocyte
Un plasmocyte ne peut fabriquer qu’un seul anticorps, ne contribue qu’à la neutralisation d’un
seul antigène. C’est une réaction spécifique.
- Il existe un grand nombre d’anticorps différents.
- Les anticorps sont entrainés dans tous l’organisme pendant la circulation.
- Les anticorps jouent un rôle spécial appelé : la réaction à médiation humoral.
c. Déroulement de l’élimination d’un antigène par anticorps
L’anticorps neutralise l’antigène et favorise la destruction.
2. Elimination d’un antigène par une cellule tueuse
Les cellules tueuses ne réagissent que lorsque les antigènes sont reconnus comme différentes de
certains antigènes portés par les cellules de l’organisme.
Chaque cellule tueuse ne réagit qu’à un seul antigène. La spécificité de cette réaction immunitaire est
appelé « la réaction
RAHERINIAINA à médiation
SERVAIS cellulaire
BASILIO - MASTER ».
EN BIOCHIMIE ET SCIENCES DE L’ENVIRONNEMENT 51
Sciences Naturelles 3e Edition 2017
3. Vaccin
a- Historique :
C’est Jenner Edouard qui a découvert le premier vaccin en 1797. Ce premier vaccin est le
vaccin antivariolique (contre la variole). Il a été préparé à partir de « l’inoculation ou injection » du
contenu de la pustule du cow-pox ou la vaccine chez une personne saine. L’organisme de cette
personne est immunisé contre la variole.
b- Définitions :
La vaccination est l’introduction dans l’organisme en bonne santé des microbes vivant à
virulence atténué ou des microbes tués ou des anatoxines (toxine atténué).
Le vaccin est une préparation contenant des microbes ou des toxines microbiennes atténués
dont l’injection dans l’organisme entraine la fabrication des antigènes faisant apparaitre les
anticorps.
On pratique la vaccination par voie orale (Ex. antipoliomélite), par injection (Ex. BCG), par
scarification (Ex. antivariolique), par vaccinostyle.
L’organisme fabrique lui-même des anticorps qui mettra l’organisme à l’abri de la forme
grave des maladies.
c- Différents origines des vaccins :
Vaccins préparés à partir des microbes vivants à virulences atténuée :
Exemples :
- Vaccin anticholérique : préparé à partir des vieux microbes du choléra
- Vaccin anticharbonneux : préparé à partir des bacilles de charbon
- Vaccin antirabiques (contre la rage) : préparé à partir du virus de la rage.
- Vaccin BCG (Bacille de Calmette et Guérin) : préparé à partir des bacilles de Koch à
virulence atténué.
- Vaccin antivariolique
- Vaccin Rouvax contre la rougeole
4. Sérothérapie
a- Historique :
En 1894, Pierre Emile Roux (Docteur Roux) a fabriqué le 1e sérum antidiphtérique à partir
du sang coagulé d’un cheval hypervacciné ou immunisé.
La vaccination trop répétée fait apparaitre dans le sang du cheval des anticorps spécifiques
qui sont riche.
b- Définitions :
- La sérothérapie est l’introduction dans un organisme malade, le plus tôt possible un sérum
riche en anticorps pour désarmer les microbes et neutraliser leurs toxines.
- Le sérum est un liquide provenant du sang coagulé d’un animal ou d’un homme vacciné. Ce
liquide riche en anticorps transmet une immunité immédiate mais non durable aux malades.
c- Différents origines du sérum :
On peut préparer les sérums à partir de deux méthodes :
- Méthodes anciennes : on utilise les sérums animaux issus du sang coagulé d’un animal
hypervacciné par des doses croissantes d’anatoxines. La durée de l’immunité est de 15
jours.
- Méthodes modernes : Certaines personnes ne supportent pas les accidents graves,
démangeaisons, maux de tête, asphyxie. On a alors utilisé des sérums humains provenant
du sang coagulés des donneurs de sang hyperimmunisé. Il n’y a plus d’accident. La durée
de l’immunité est de 30 à 40 jours.
d- Caractères du sérum
- Le sérum est utilisé à titre « curatif » et « spécifique »
- L’action est « immédiate » car les anticorps introduits dans le sang du malade agissent
immédiatement en détruisant les microbes et leurs toxines.
- L’immunité du sérum est de « courte durée et passive » car les anticorps sont facilement
éliminés par l’urine.
5. Sérovaccination
La sérovaccination est l’association du sérum et du vaccin. Elle est utilisée à titre « préventif »
aux gens qui vient d’avoir les maladies et en cas d’épidémie. Le sérum assure une immunité de
courte durée mais son action est immédiate. Tandis que le vaccin assure une immunité de longue
durée mais son action est tardive. Donc, l’action du sérum et du vaccin se complète d’où son
utilisation en cas d’épidémie.
6. Antibiotique
a- Historique
La pénicilline est facilement détruit par le suc digestive donc il faut respecter la dose. La
pénicilline est utilisée par injection avec eau distillé. Avant l’utilisation, faire dissoudre la pénicilline
dans l’eau distillée.
Les injections doivent être répétées tous les jours car la pénicilline est « facilement éliminée
par l’urine ». Chaque dose de pénicilline est titrée en Unité Internationale UI.
Le médecin utilise 100 000UI à 1000 000UI/jour ou plus suivant la gravité de la maladie. Une
maladie infectieuse peut guerrier après 24 h à 48h par la pénicilline.
La pénicilline est très efficace contre les staphylocoques, les streptocoques, les
pneumocoques, les gonocoques mais elle est inactive contre les bacilles de koch et les bacilles
typhiques. Son action « Bactériostatiques »
f- Antibiogramme
C’est une méthode qui consiste à mesurer « l’efficacité » d’un antibiotique contre un microbe
Expérience :
a a
b c Après quelques jours
B. Maladies microbiennes
I. Tuberculose
1. Définition
La tuberculose est une maladie microbienne contagieuse non héréditaire due aux bacilles de
Koch.
Il existe plusieurs types de tuberculoses suivant les organes atteinte : telles tuberculoses
osseuse, rénale, vésicale, ganglionnaire mais la plus connue est la tuberculose qui affecte les
poumons et est appelé la tuberculose pulmonaire
2. Symptôme
- Au début, des toux sèches le matin avec des douleurs thoraciques,
- Manque d’appétit
- Fièvre légère tous les soirs de 16h à 19h et se terminant la nuit par des sueurs.
- Après quelque semaine la toux augmente et devient plus fréquent, crachats sanguinolents
de couleurs verdâtres ;
- Ensuite un amaigrissement inexpliqué.
3. Agent pathogène :
C’est le bacille de Kock. Il a été découvert en 1852 par Robert Kock (médecin Allemand).
C’est un bacille mince de 1,5 à 3,5 micron de long sur 0,3 micron de large. Sa membrane
cytoplasmique est dure. Il est muni d’une coque qui le rend résistant à la phagocytose. Il résiste au
froid, à l’obscurité et à la dessiccation. Il se développe bien 37° et 38. La lumière et l’ébullition le
détruise.
4. Mode de transmission
Il y a deux modes de transmission
a) Transmission Directe
Elle se fait lors du contact avec un malade ou lors d’un éternuement (avec ses gouttelettes de
salives)
b) Transmission Indirecte
Elle se fait par :
- les restes des aliments du malade
- intermédiaire des objets souillés du malade
- ingestion de chair ou du lait d’un animal tuberculeux
- inhalation des poussières contenant des bacilles
5. Evolution de la tuberculose pulmonaire
On distingue deux phases dans l’évolution de tuberculose : La primo-infection et la tuberculose
maladie
a) La primo-infection
C’est le premier contact avec le BK, qui passe inaperçu si la contamination est faible et si le
sujet est en bonne santé. L’individu contaminé présente : un peu de fièvre, une inappétence, une
fatigue sans raison.
La primo-infection peut être décelée par la cutiréaction et par radiographie.
b) La tuberculose maladie
Elle se déclare beaucoup plus tard après la primo-infection à la suite de mauvais état de
l’organisme, mal nutrition, sommeil insuffisant, fatigue, alcool…
6. Dépistage
Le dépistage se fait par :
- test à la tuberculine (pour détecter l’infection tuberculeuse) ou cuti-réaction
- la radiographie pulmonaire ou examens radiologiques
- la recherche des bacilles dans le crachat, dans l’urine et dans les liquides gastrique au
microscope.
Remarque : La tuberculine est une filtration extrait des cultures de B.K sur un bouillon de
glycérine.
7. Traitement de la tuberculose
Emploi des antibiotique pendant 6 mois, et fractionné en deux prise dont la première dure 2
mois.
Si la tuberculose n’est pas encore guérie, on continue le traitement durant deux mois suivant
et ce traitement devra cesser au 6ème mois car le malade ne doit plus être porteur du BK, après le
6ème mois.
Comme antibiotique, on peut utiliser :
- Streptomycine
- L’acide para-amino-salicylique (PAS)
- Les isoniazides que l’on emploie généralement associés.
- Le rimifon
Le traitement exige :
- Un repos général (physique et moral)
- Une cure d’air et de soleil
- Une cure d’alimentation saine et équilibré ; c’est la cure sanatoriale.
8. Prévention
- Faire un vaccin BCG
- Avoir une bonne hygiène, une habitation aérée et ensoleillé
- Isoler le malade dans un sanatorium
- Evite la fatigue physique et intellectuelle
- Prendre une alimentation saine et suffisante
- Ne pas cracher par terre
- Eviter les prédis positions à la tuberculose (alcool, tabac, drogues, saleté,… )
- Se faire soigner
Informations en cas de: maladie
supplémentaires Evolutionetdeterminer le traitement jusqu’au bout
la tuberculose
Il y a d’abord une lutte entre les B.K et les leucocytes au niveau des ganglions lymphatiques et
des poumons. La membrane du B.K sécrète du liquide qui tue les leucocytes infectées. Les
macrophages apparaissent et englobent les B.K unissent leurs cytoplasmes et leurs noyaux ont de
cellules géantes caractérisent de lésions tuberculeuses.
De nouveaux globules blancs de macrophage et de lymphocytes viennent autour de chaque
cellule géante constituant ainsi aux follicules tuberculeux. Les follicules se groupent à plusieurs
formants des cellules où sont emprisonnés les B.K.
Deux cas peuvent se présenter :
- L’organisme du malade ne résiste pas à la maladie, le follicule se ramollit, s’ulcère, se vide de
son contenu et donne naissance à des cavernes. La tuberculose est dite « contagieuse ».
- L’organisme du malade résiste à la maladie, la tuberculose ne se ramollit pas, se calcifie est
évoluéSERVAIS
RAHERINIAINA vers laBASILIO
guérison. La tuberculose
- MASTER estETdite
EN BIOCHIMIE « fermée
SCIENCES » ou « non contagieuse »
DE L’ENVIRONNEMENT 58
Sciences Naturelles 3e Edition 2017
II. Peste
1. Définition
La peste est une maladie des rats transmissible à l’homme par la piqure des puces
infectées.
2. Historique de la peste à Madagascar
La peste fut introduire à Madagascar en Novembre 1898, par des portuaire (Tamatave,
Majunga, Diego) en provenance de la chine en 1891, Lors de la 11ème apparition pesteuse. Ensuite,
en 1921 la peste est arrivée sur les hauts plateaux. Vers les années 1940 -1950, le fléau fut à peu
près dominé à Madagascar. Grâce à la campagne de vaccination antiseptique de Gérard et Robic,
les efforts d’assainissement de l’hygiène publique (insecticides) et à la découverte de l’antibiotique
(streptomycine), le fléau de la peste est peu à peu contrôlé.
Après une période d’accalmie de quelque décennie, la maladie a connu une recrudescence
depuis 1989 (revenue). Les hautes terres sont reconnus comme étant le foyer pesteux à
Madagascar (lac Alaotra, Itasy, Ambalavao et dans le Massif de Tsaratanana)
3. Agent de la maladie
Le germe responsable de la peste est « le bacille de Yersin » transmit par les puces.
4. Mode de transmission
La peste peut être transmise chez l’homme par trois voies qui sont :
- Le rat pesteux à l’homme : par piqûre accidentelle par une puce vectrice, qui provoque « la
peste bubonique », non traité peut se compliquer et devient « peste pulmonaire » puis en
« peste septicémique »
- De l’homme à l’homme : (par voie aérienne, à partir des gouttelettes des crachats ou de la
salive)
- De sol souillé à l’homme : (par inhalation de poussières bacillifères)
5. Symptôme de la maladie
Après une période d’incubation de 2 à 6 jours, les symptômes apparaissent :
- Signe toxine infectés
- Forte fièvre de 39°C Ŕ 40°C
- Céphalées et délires avec une altération rapide entrainant la faiblesse générale de l’état
physique.
En plus de ces signes, il y a pour les pestes buboniques, apparition du bubon (ganglion
lymphatique douloureuse et chaud) qui peut se localiser soit:
- au niveau de l’aine (Bubon inguinale)
- au niveau de l’aisselle (Bubon axillaire)
- au niveau de cou (Bubon cervical)
Pour la peste pulmonaire, il y a des toux quinteuses, douleurs thoraciques avec des crachats
sanguinolents.
Pour la peste septicémique, la charge microbienne très élevée se trouve dans le sang, manifesté
par des signes toxi-infectieux.
6. Traitement de la peste :
L’hospitalisation est obligatoire pour surveiller les malades. L’utilisation de médicament à
base d’antibiotique streptomycine et de sulfamide est recommandée pour soigner la peste.
7. Lutte contre la peste :
Il faut respecter l’hygiène :
- Tuer les rats et les puces en utilisant des raticides et les insecticides
- Informer le public sur la peste et l’efficacité des traitements
- Isoler et traiter le malade
- Désinfecter le village par le D.D.T
c) Syphilis tertiaire
Non traité, la maladie entre dans son 3e stade d’évolution après 6 à 30 ans. Le malade ne
présente aucun symptôme et semble être en bonne santé, mais intérieurement les microbes
détruisent tous les organes (cerveau, moelle épinière). Elle entraine la paralysie. Le microbe atteint
tous les organes en particulier le cœur et provoque la mort.
4. Traitement :
C’est une maladie curable. On utilise des antibiotiques avec contrôle médicale régulier du couple.
5. Prévention
- Hygiène corporelle
- Examen sérologique avant et pendant la grossesse
- Pas de rapport sexuel avant le mariage et surtout pendant le traitement
- Etre fidèle à son partenaire
- Utiliser des préservatifs
b) Chez la femme
Les signes sont souvent inaperçus car la maladie n’est pas douloureuse.
Il y a des écoulements purulents, des brûlures urinaires et un gonflement des grandes lèvres
qui deviennent douloureuses au moment des rapports sexuels.
Sans traitements ; des complications peuvent apparaitre ;
- Infection du col de l’utérus (cervicite)
- Infection de l’utérus (métrite)
- Infection de l’ovaire (ovarite)
- Infection de la vulve (vulvite)
- Infection de l’oviducte (salpingite)
- Infection des yeux (conjonctivite)
La blennorragie entraine la stérilité chez la femme.
4. Traitement
On traite la blennorragie à l’aide des antibiotiques prescrit par le médecin.
5. Prévention :
Même que celle de la Syphilis
4. Evolution de la maladie
Le Sida est le stade suprême de l’infection par le VIH. Toutes les maladies peuvent
atteindre le malade en particuliers la tuberculose, l’arthrite, la dermatose…..
5. Traitement
Jusqu’à maintenant, il n’y a pas de traitement efficace pour soigner le Sida. Mais ce qu’on
essaye de faire, c’est de prolonger la séropositivité et d’apaiser les douleurs et leurs donner des
meilleurs conditions.
6. Lutte contre le Sida
a) Lutte préventive
- Pas de rapport sexuel avant le mariage
- Etre fidèle à son partenaire
- N’utiliser que des matériels stériles
- Informer le public sur les méfaits du Sida
- Utilisation des préservatifs
b) Lutte curative
- Ne pas repousser le malade
Remarque :
- Si les fleurs mâles et femelles sont portées par « un même pieds », la plante est dite
« monoïque ».
Exemple : manioc
- Si les fleurs mâles et femelles sont portées par « deux pieds différents », la plante est
dite « dioïque ».
Exemple : papayer
Comme les grains de pollen, les ovules jouent un rôle très important
dans la fécondation.
Un ovule mûr comprend :
- Deux téguments : Premine et Secondine
- Un sac embryonnaire renfermant 7 cellules à 8 noyaux
(oosphère, une cellule de sac, 2 synergides et 3 antipodes)
Deux de ces cellules participent directement à la fécondation. Ce
sont « la cellule de sac » et « l’oosphère »
Les ovules sont les cellules sexuelles femelles
Schéma d'un ovule d'Angiosperme/ T1 : Tégument externe (exine) T2 : Tégument interne (intine)
CC : Cellule Centrale SE : Sac Embryonnaire A : Antipodes O : Oosphère S : Synergides
M : Micropyle Ŕ Funicule - NucelleŔ Hile
F: funicule - H:hile - Ch: chalaze - Fll: faisceau libéro ligneux - N:nucelle - Se: sac embryonnaire - T: tégument -
M:micropyle
Remarque :
- Les gamètes femelles chez les plantes à fleurs sont l’oosphère et la cellule du sac.
- Les gamètes mâles sont les anthérozoïdes.
D. Pollinisation
1. Définition
C’est le transport et le dépôt de grain de pollen de l’étamine sur le stigmate de pistil d’une
fleur de même espèce.
La pollinisation est un stade préparatif à la fécondation. Elle est nécessaire et indispensable
pour la rencontre des gamètes.
Si la pollinisation n’a pas eu lieu, la fleur est « stérile » donc il n’y a aura jamais formation de
fruits et de graines.
2. Différentes modes de pollinisations
On distingue deux types de pollinisations :
- La pollinisation directe ou Autopollinisation
- La pollinisation indirecte ou pollinisation croisée
a. Pollinisation directe
La pollinisation est directe lorsque le grain de pollen de l’anthère tombe directement sur le
stigmate de la même fleur.
Il y a pollinisation artificielle si :
F. Double fécondation
1. Définition :
C’est l’union d’un anthérozoïde avec l’oosphère pour donner « un œuf principal » ou « œuf
embryon » et de l’autre anthérozoïde avec la cellule du sac pour donner un «œuf accessoire » ou
« œuf albumen ».
2. Conditions nécessaires à la double fécondation :
Germination des grains de pollen
Allongement du tube pollinique
Plante de même espèce
A. Bouturage
1. Définition
Le bouturage est une méthode qui consiste à placer directement dans la terre, un fragment
de l’appareil végétatif isolé pour qu’il se développe en émettant des racines adventives après
quelques jours.
On obtiendra alors une nouvelle plantule identique à la plante mère. On peut utiliser comme
bouture les tiges, les racines et les feuilles.
2. Conditions de réussite de bouturage
- Les boutures doivent porter des bourgeons
- Les boutures ne doivent pas être renversées et ni trop jeunes ni top vieille
- Les boutures doivent posséder un nombre réduit de feuilles pour éviter la transpiration (2 ou
3 feuilles
- Les boutures doivent être relativement courtes de 20 à 30 cm
- Planter la bouture dans la terre humide
- Le bouturage doit être effectué pendant la saison de pluie
- Le sol doit être labouré, aéré, fertilisé c’est-à-dire riche en matières organiques
3. Différents types de bouturage
On peut utiliser comme bouture tous les organes végétatifs : tiges, feuille, racine, bourgeons
A - Bouture simple
B - Bouture à crossette
C - Bouture à talon
B. Marcottages
1. Définition
Le marcottage est une méthode qui consiste à faire développer des racines adventives sur
des tiges fixées à la plante mère sous quelques centimètres de terre. Les tiges sont appelées « la
marcotte».
Informations supplémentaires :
2. Différents types de marcottage a) Marcottage naturel :
- Multiplication par Stolon (tige rampante) Ex. fraisier,
On distingue trois de marcottages : framboisier
- Marcottage par couchage - Multiplication par Rhizome (tige souterraine) Ex.
bananier
- Marcottage en cépée a) Marcottage artificiel :
- Marcottage en l’air - Marcottage par couchage
- Marcottage en cépée
- Marcottage en l’air
a) Marcottage en l’air (exemple : Letchi)
C’est une méthode qui consiste à enlever l’écorce en anneau de 4à 5 cm de long sur un
anneau long et rigide de la plante mère. On recouvre cette tige décortiquée à l’aide d’une enveloppe
plastique remplie de « sciure de bois humide, de l’argile rouge et des débris végétaux ».
Lorsque les racines adventives de ce rameau se développent bien, on le sépare de la plante
mère.
Intérêt : C’est la meilleure méthode de multiplication des letchis. Elle avance de plusieurs années la
fructification. Elle améliore la qualité et la fructification des fruits.
b) Marcottage par couchage : (exemple : la vigne)
C’est une méthode qui consiste à faire coucher un rameau long et flexible, et l’enterré au
niveau de la courbure. On maintient cette courbure à l’aide d’un support. Sur la partie enterrée se
forme des racines adventives. On isole cette plantule de la plante mère par section.
Intérêt : Le marcottage par couchage augmente le rendement dans un temps bref et avance la
fructification. C’est une méthode plus sure que la méthode par graine.
c) Marcottage en cépée ou par buttage: (exemple : pécher)
C’est une méthode qui consiste à couper transversalement et au ras du sol une plante mère
à rameau court et rigide. Puis en butte, la plante mère. Cette incision transversale a pour but de
freiner la sève afin d’avoir une bonne germination. On obtient alors de nombreuses marcottes
munis de racines adventives qu’on peut transplanter.
Intérêt : Le marcottage par buttage rajeunit la plante et améliore la production.
Remarque :
Le marcottage par couchage de la vigne est une méthode de multiplication artificielle
(réalisé par l’homme) mais il peut se faire réellement dans le cas des fraisiers, où une tige souple
tombe se couche et fait développer des racines adventives. Cette tige s’appelle « Stolon »
3. Intérêt
Le marcottage peut donner dans un bref délai une grande quantité de fruit.
Marcottage par couchage Marcottage en l’air Marcottage en cépée
C. G
reff
ag
e
1. D
éfi
niti
on
L
e greffage est une méthode qui consiste à insérer un fragment de tige avec de bourgeon sur une
autre plante de la même espèce ou des espèces voisines.
Le greffon : c’est le fragment à inséré
La porte greffe : c’est la plante qui supporte le greffon. Elle nourrit le greffon par sa sève.
2. Conditions de réussite du greffage
- La porte greffe et le greffon appartiennent à la même espèce ou espèce voisine.
- Le greffon porte 2 ou 3 bourgeons
- Couper toute les branches de la porte greffe lorsque le greffon se développe bien
- Ligaturer solidement la zone du greffage pour éviter le contact de la blessure avec les
champignons, les oiseaux, la poussière.
- Faire le greffage avant ou pendant la saison de pluie
3. Différents types de greffage
On distingue :
- Greffe en fente (et en couronne)
- Greffe en écusson
- Greffe par approche
a. Greffe en fente
b. Greffe en écusson
Le greffon est un lambeau d’écorce muni des
bourgeons. On introduit le greffon dans une incision en
forme de T sur la plante porte greffe.
Exemple : Rosier, citronnier, oranger, pécher