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Introduction générale…………………………………………………………………………1
Etude bibliographique
Introduction ................................................................................................................................ 1
2. Modélisation pluie-débit.................................................................................................. 2
5.3 Le vent.................................................................................................................... 31
Résultats et discussions
Introduction : ............................................................................................................................ 48
Introduction
Cette partie présente une synthèse de la littérature relative au sujet avec une visualisation de la
méthodologie du travail. L’utilisation d’un modèle de calcul des débits et d’estimation des
eaux à l’échelle d’un bassin versant devient nécessaire car elle présente une solution aux
problèmes liés à la gestion des ressources en eaux et l’aménagement des bassins versants.
1. Analyse fréquentielle :
L'analyse fréquentielle est une méthode statistique de prédiction consistant à étudier les
événements passés, caractéristiques d'un processus donné (hydrologique ou autre), afin d'en
définir les probabilités d'apparition future. Cette prédiction repose sur la définition et la mise
en œuvre d'un modèle fréquentiel, qui est une équation décrivant le comportement statistique
d'un processus. Ces modèles décrivent la probabilité d'apparition d'un événement de valeur
donnée (Meylan et al. 2008). L'analyse fréquentielle fait appel à diverses techniques
statistiques et constitue une filière complexe qu'il convient de traiter avec beaucoup de
rigueur. Ses diverses étapes peuvent être schématisées très simplement selon le diagramme
présenté par la figure n°1.
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
Le but de l’analyse statistique des débits des cours d’eau est de définir les ruissellements
extrêmes pour différentes périodes de retour que sont les phénomènes de crues et d’étiages ne
peuvent être cernés que dans leur succession chronologique, allant de quelques heures à
plusieurs jours.
2. Modélisation pluie-débit
Un modèle est une figuration approchée de systèmes hydrologiques complexes, basée sur la
représentation mathématique ou physique des processus du cycle de l'eau aussi proches que
possible de la réalité. En modélisation, la recherche de la simplicité est le mot d'ordre, car
procéder par des descriptions complexes pour coller au mieux à la réalité peut conduire à une
impasse mathématique (calculs irrésolvables, difficulté d'acquisition des données...). Il
n'existe donc pas de modèles hydrologiques parfaits, c'est-à-dire applicables à toutes les
échelles d'espace et de temps pour le plus grand nombre de bassins versants
L’intérêt d’un modèle réside dans sa capacité à apporter une réponse satisfaisante aux
questions que l’on se pose à propos de l’objet modélisé, ce qui nous renvoie à l’objet assigné
au modèle qui doit bien entendu précéder et orienter la conception et la construction du
modèle. Généralement les modèles sont utilisés pour la prévision, la prédétermination
(évaluation de données d’un projet), la reconstitution ou l’extrapolation de données, etc.
Un modèle est une représentation d’un phénomène physique, afin d’en avoir une meilleur
compréhension ou d’analyser l’influence qu’il exerce. La représentation peut être physique,
analogique ou mathématique [GAUME 2000].
Dans le premier cas, le modèle est une maquette qui reproduit d’une manière adéquate la
réalité. Les modèles analogiques utilisent les similitudes qui existent entre le phénomène à
étudier et un autre phénomène physique. La modélisation mathématique est un outil essentiel
pour la connaissance des phénomènes naturels, elle essaye d’établir un lien entre les variables
d’entrée et de sortie par des relations mathématiques Au cours de ces dernières années, les
efforts de la recherche pour la compréhension du cycle de l’eau dans les milieux naturels
(bassin versant, rivières, nappes, etc.), associés aux développements de l’informatique, se sont
concrétisés par l’apparition d’une multitude de modèles mathématiques. On peut distinguer
trois types d’utilisation des modèles mathématiques en hydrologie
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La modélisation peut être utilisée pour interpréter des données mesurées. Différents scénarios
de fonctionnement hydrologique des bassins versants peuvent être confrontés aux mesures. La
modélisation comme outil de prévision :
Elle nous donne une anticipation des évolutions futures du débit d’un cours d’eau. Il s’agit de
l’utilisation opérationnelle la plus courante des modèles hydrologiques dans la plupart des cas.
Cependant, les modèles développés sont basés sur des régressions linéaires entre les variables
indépendantes (pluie, débit amont) et les variables dépendantes (débit aval), et font peu appel
aux connaissances sur les processus hydrologique.
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Le terme stochastique est lié à la statistique et traduit le caractère aléatoire du modèle. Ce type
de modélisation peut être envisagé dans le cas où il y a des incertitudes sur les données ou
parfois même sur les processus mis en jeu. Les modèles stochastiques se basent sur des lois de
probabilité connues et n'impliquent pas de relation de cause à effet entre les entrées et les
sorties. Ils permettent de générer, aléatoirement, des données par des lois de distributions
particulières et ils nécessitent un très grand nombre d'itérations pour atteindre l'optimum.
Jensen (1992) considère qu’une approche stochastique est un moyen rationnel de traiter la
caractérisation spatiale de la variabilité, et d’établir un lien entre les incertitudes des
paramètres et celles des prédictions. La modélisation stochastique semble être le meilleur
moyen de caractériser la variabilité des grandeurs, nécessite la connaissance des lois de
probabilité les plus courantes pour la variabilité considérée ou au moins de leurs premiers
moments (Vauclin, 1991).
Un modèle est dit déterministe si aucune de ses grandeurs n’est considérée comme aléatoire.
La plupart des modèles hydrologiques sont déterministes. Ces modèles associés à chaque jeu
de variables de forçage (variables indépendantes d’entrée du modèle, peuvent être
essentiellement des mesures de pluie), de variables d’état (variable permettant de caractériser
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B. Modèles paramétriques
Les modèles paramétriques sont les modèles incluant des paramètres dont la valeur doit être
estimée par calage.
a. Modèles empiriques
Le type de fonction reliant les variables est fixé à priori (fonction polynomiales, fonction
sigmoïdes). Le niveau de complexité (nombre de fonctions à utiliser, ordre du polynôme)
étant fixé, le calage consiste alors à déterminer la combinaison de fonctions s’ajustant le
mieux aux données mesurées (Gaume, 2002).
b. Modèles analytiques
Ce sont des modèles pour lesquels les relations entre les variables d’entrée ont été établies par
analyse de séries de données mesurées. L’exemple type est celui des modèles linéaires : les
paramètres de ces modèles sont liés aux coefficients de corrélation entre les variables. Notons
que l’analyse des données peut conduire au choix de relations non linéaires entre variables
(Gaume, 2002).
c. Modèles conceptuels
Ce type de modèle repose sur l’analogie remarquée entre le fonctionnement d’un bassin
versant et un ensemble de réservoirs interconnectés. Plus précisément, quand la structure du
système et des lois le régissant sont inconnues ou lorsque la pauvreté des informations et la
complexité des phénomènes en jeu prévalent, le comportement du système en question est
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simplifié. Ainsi, les modèles conceptuels intègrent des facteurs complexes en essayant de
décrire le concept physique du comportement du système par une représentation plus simple.
Au travers de ce type de modélisation, sont construites des structures empiriques censées
reproduire les sorties du système étudié (débit, concentration,…) à partir des variables
d’entrée (pluie, évapotranspiration, fertilisation, pratiques agricoles).
Ce type de modèle reproduit donc au mieux le comportement d’un système, plutôt qu’il
n’avance d’explications causales sur son comportement.
Modèles globaux
Les modèles globaux offrent à l’utilisateur un choix très attractif, car il présente une structure
très simplifiée, il ne demande pas trop de données, faciles à utiliser et à calibrer. La
représentation du processus hydrologique est très simplifiée. Il peut souvent mener à des
résultats satisfaisants, et spécialement si l’objectif majeur est la prévision d’une crue.
Ici, l'étendue ou l'hétérogénéité du cadre physique sur le système peut conduire à faire une
discrétisation de l'espace des entrées et des paramètres. On construit alors un modèle distribué
(Makhlouf, 1994). La forme des unités élémentaires qui seront représentées par un modèle
global peut être arbitraire, par exemple, des mailles carrées ou fondées sur les divisions
naturelles, ou encore, un découpage par sous bassin.
Certains modèles globaux en hydrologie essayent de prendre en compte l'hétérogénéité de
l'occupation du sol dans les bassins versants en les découpant en parcelles fictives,
correspondant chacune à un type d'occupation du sol, ces niveaux de découpages n'ayant pas
un ordre hiérarchique les uns par rapport aux autres. Ces modèles sont appelés semi-
distribués.
Les critères de sélection d’un modèle hydrologique dépendent du type de l’approche utilisée,
la qualité des résultats, son utilisation, la portabilité du logiciel, la gestion et la structure des
entrées/sorties, ainsi que de la facilité d’intégration et d’interconnexion avec d’autres outils de
traitements et d’exploitation des résultats. Les principaux critères doivent répondre aux
exigences suivantes :
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-Le type d’approche utilisée : le modèle choisi doit tenir compte des conditions
climatologiques et topographiques des bassins.
-L'importance des sorties du modèle : Il doit prédire les variables requises par les modèles
hydrodynamiques tels que les hydro-grammes de crues de longue et de courtes durées.
-La disponibilité du modèle dans le domaine public.
-Disponibilité des entrées du modèle.
Dans cette étude, le choix s’est porté sur deux modèles hydrologiques qui traitent la
modélisation des écoulements dans les régions semi-arides, avec un intérêt particulier sur la
gestion et l’exploitation rationnelle des ressources en eau.
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Introduction
La modélisation hydrologique d’un bassin versant nécessite une analyse bien détaillée des
différents facteurs caractérisant le milieu ou la zone d’étude. On s’intéresse dans ce chapitre à
la présentation des données qui caractérisent le milieu physique de notre zone d’étude : le
bassin versant Siliana ainsi que l’étude des différents facteurs qui vont avoir un effet sur sa
réponse hydrologique ; l’évapotranspiration et la pluviométrie.
Le bassin versant en un point ou plus précisément dans une section droite d’un cours d’eau,
est défini comme la totalité de surface topographique drainée par ce cours d’eau et ses
affluents à l’amont jusqu’à la ligne de partages des eaux ou ligne de crête. La délimitation des
bassins-versants est un processus qui fait intervenir la topographie de la zone, la définition de
l’exutoire du bassin ainsi que la définition de la direction et de sens d’écoulement. La
délimitation du bassin-versant d’oued Siliana est élaborée en utilisant le logiciel Arc-Gis,
grâce à sa boite d’outils « Spatial Analyst Tools » des outils sont disponibles afin de créer,
compiler et modifier les différents fichiers sur lesquels nous avons travaillé. Elle est basée
principalement sur le Modèle Numérique du Terrain (MNT). Les vérifications du travail ont
été faites en comparaison avec les données de DGRE.
Le bassin versant d’étude est un sous bassin de la Medjerda. Il se situe à la moyenne vallée.
Il est limité par deux chaînes montagneuses : Djebel Serdj au Sud-Est et Djebel Chahid au
Nord-Ouest. Le relief y est donc varié et accidenté. Les formes de transition, collines et
plateaux, y occupent une grande place mais elles sont dominées par des massifs montagneux.
Cette région se situe dans une zone de passage entre le sillon tunisien au Nord et le bassin
versant de l’Oued Siliana au Sud tandis qu’elle constitue une zone intermédiaire entre des
faciès profonds au Nord et des faciès de plateforme au Sud.
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Le bassin versant Siliana couvre une superficie d’environ 2200 Km2. Ce bassin est étalé à la
plupart de la superficie du gouvernera de Siliana ainsi qu’une petite zone au sud du
gouvernera de Béja (l’aval du bassin). Il est drainé par l’Oued Siliana. L'Oued Siliana est l'un
des principaux affluents de la Medjerda. Il prend naissance à Marktar, et qui se coule au nord
d’une longueur de plus que 120 Km et se jette dans la rivière Medjerda à environ 5 km à
l'ouest de Testour.
Il se caractérise par une topographie raide et une exposition Nord-Ouest très marquée. Le
bassin Siliana appartient à l’étage bioclimatique semi-aride où la pluviométrie moyenne
annuelle est de l’ordre de 450 mm. Malgré les précipitations relativement faibles, ce territoire
est considéré comme la zone la plus inondable du bassin versant Medjerda (à titre d’exemple
les inondations catastrophiques des années (1973, 2003, 2012, 2015 et 2018).
Le bassin versant est situé dans l’Atlas Tunisien central, dans une zone de transition entre le
sillon tunisien au Nord et l’ile de Kasserine au Sud, (Chihi, 1995). La stratigraphie de la
région d’étude est assez caractéristique de la Tunisie occidentale et les séries sédimentaires
vont du crétacé supérieur au quaternaires (Ben Ayed, 1975).
Le crétacé supérieur :
Le Coniacien :
C’est une épaisse série de marnes et d'argiles avec des intercalations de calcaires et de
calcaires marneux. (Dali, 1979).Ils'agitdelaformationAlegdéfinieparBuroleten1956, les argiles
et les marnes de l’Aleg forment toujours un élément tendre dans le relief, le calcaire
intermédiaire et certains banc intercalés peuvent former des petite crêtes dans les plaines et les
vallées (Burrolet ,1956).
Le Santonien
Le Santonien est représenté par des marnes gris friables à nodules calcaires surmontées par
une dépression marneuse à Ostracés, il correspond à la formation Aleg (Burrolet, 1956).Les
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Cet ensemble lithologique correspond à la formation Abiod, c’est une sédimentation marine
moyennement profonde résultant de conditions généralisées (Burrolet, 1956)
Il s'agit de calcaires massifs, souvent crayeux à cassure conchoïdale, prenant une couleur
blanche éclatante à l'altération superficielle qui les signale de loin. Suivant les endroits, dans
ces calcaires, peuvent s'intercaler des niveaux marneux et des lits de calcaires marneux (Dali,
1979).
Le passage du Crétacé au Tertiaire se fait par une sédimentation régu1ière d'argiles noires ou
grises sombre dites argiles de la formation El Haria (Dali, 1979).C’est un ensemble d’argiles
et parfois de marnes de couleur sombre : noirs, gris foncé ou brune généralement fissiles, avec
souvent quelques minces intercalations calcaires à la partie médiane. Elle repose sur la masse
calcaire supérieur de l’abiode tel passage se fait souvent par quelques mètres où altèrent les
marnes et les calcaires argileux ou crayeux gris à patine blanche. La limite supérieure de la
formation El Haria est marquée par l’apparition de calcaire de Metlaoui, la transition est
souvent faite par des couches phosphatées.
L’Eocène :
L’éocène est constitué par des calcaires gris à nummulites et globigérine à base glauconie-use
et phosphaté qui sont surmontés par des marnes des grés et des sables (Fakhraoui, 1998).
L’éocène inferieur
Il s'agit de terrains divers dont les pondérable sont des carbonates. C'est la formation Métlaoui
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définie par P.F. Burollet en 1956. La limite supérieure de cette formation autour des "noyaux
diapiriques" se situe dans le Lutétien supérieur. (Dali, 1979).La partie inférieure de la
formation Metlaoui est caractérisé par de couches phosphatées dont certaines sont épaisses et
riches et donnent lieu à d’actives exploitations (Burrolet, 1956).
L’Eocène supérieur
Il s’agit de la formation Souar, c’est une séquence principalement argileuse qui correspond au
Lutétien supérieur et Priabonien (Burrolet, 1956). Elle se développe à l’ouest de l’Oued
Siliana. Il affleure au Sud du gouvernorat et suivant deux axes parallèles Siliana-Bou Arada et
Makthar-Pont du Fahs.
L’Oligocène :
Cette formation principalement gréseuse formée à la base par des alternances marno-grèseuses
et au sommet par une masse gréseuse (Dali, 1979).Il est représenté par la seule formation de
l'oligocène qui affleure sur de très faibles surfaces entre Bou Arada et Gaafour au niveau
d’oued Rmil, au Nord de Siliana et suivant l'axe Makthar-Bargou. Ces formations ont
contribué à la genèse de sols iso humiques.
Le Miocène et le Pliocène
Ils sont représentés respectivement par le miocène supérieur où affleurent les argiles, les grés
et les conglomérats et le mi- pliocène continental avec presque le même affleurement où les
grés sont remplacés par les sables. Ils affleurent sous forme de petites surfaces principalement
au Nord du gouvernorat. Ces formations, malgré la présence de l'argile, ont une certaine
perméabilité ce qui les rend moins vulnérables à l'érosion que les formations marneuses et
argileuses.
Le Quaternaire
Largement représentés dans la zone d'étude, les terrains quaternaires comblent les plaines de
la vallée de Siliana, ce sont des graviers, sables et limon, et qui se terminent parfois par une
croute calcaire très dure.
Le quaternaire est caractérisé par des alluvions anciennes. Ce sont des formations résiduelles
argilo- sableuses (Dali, 1979).
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La carte hypsométrique (basée sur l’analyse du modèle numérique du terrain) présentée par la
Figure 4 montre que le bassin versant d‘Oued Siliana est caractérisé par un relief très varié et
accidenté, présentant des alternances des collines et des plateaux, marqué par la fréquence de
fortes pentes des chaînes montagneuses du Haut Tell et de la dorsale Tunisienne. La partie sud
et les bordures du bassin montrent une topographie raide dont l’altitude varie entre 600 et
1354 m. La partie antérieur du bassin (presque la moitié) a des altitudes comprises entre 200
et 600 m. Les altitudes faibles caractérisent la partie aval du bassin dont l’altitude à l’exutoire
est environ 125 m.
1.1.1 La forme
Le bassin versant est caractérisé par une superficie d’environ S= 2200km2et un périmètre de
l’ordre de P= 324 km. Ces deux paramètres sont déterminés à partir de la limite du bassin
versant par un simple calcul à l’aide de la table attributaire du MNT
Kc= 0.28P/√S
Avec ; P : périmètre du bassin et S : Surface du bassin.
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Kc = 1.91, on peut déduire alors que le bassin versant d’oued Siliana est de forme allongé,
très étroit.
Le rectangle équivalent
L >> l : Ceci confirme bien le critère allongé du bassin versant déterminé par le coefficient de
compacité (Kc).
1.1.1 Le relief
Le relief est indiqué par les courbes de niveau joignant les points d’égale altitude. L’effet du
relief est avéré : plus la pente est forte, plus les vitesses d’écoulement sont importantes.
Courbe hypsométrique
A partir de la courbe hypsométrique du bassin versant Oued Siliana présentée, on peut déduire
que l’hypsométrie est comprise entre 1354m (Djebel Serdj) et 125 m (exutoire à Testour).
Environ 50 % de la superficie de bassin versant d’Oued Siliana ont des altitudes supérieures à
500 m et le reste est compris entre les altitudes 500 et 69 m (Figure 5).
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Le point culminant du bassin versant représente l’altitude maximale tandis que l’altitude
minimale se définit par le point le plus bas, généralement l’exutoire.
L’altitude moyenne
Hmoy = ∑Aihi/ A
Hmoy : altitude moyenne du bassin [m]
Ai : aire comprise entre deux courbes de niveau [km2]
hi : altitude moyenne entre deux courbes de niveau [m]
A : superficie totale du bassin versant [km2]
L’altitude médiane
Elle correspond à l’altitude coïncidant avec 50% de la superficie totale. Le Tableau 1 montre
les altitudes qui caractérisent le bassin versant d’oued Siliana.
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L’altitude médiane est presque égal à l’altitude moyenne (H50 = 510 et Hmoy= 546) en peut
déduire alors que le bassin d’étude est un bassin mature.
La classification du relief du bassin versant passe par le calcul de ces indices et leur
détermination permet de prévoir la réponse hydrologique du cours d’eau.
Cet indice est une approximation de la pente moyenne du bassin versant et fait intervenir les
altitudes de la courbe hypsométrique.
Ig = D/L
Ds= Ig √S
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1.1.2 La pente
La carte des pentes du bassin versant Oued Siliana présentée à la Figure 7 montre 6 classes de
pente. Chaque classe de pente est présentée par un pourcentage de surface indiqué dans le
Tableau 4. Le niveau de pente inférieur à 3 % occupe presque la moitié de la superficie de
bassin (46.5%) est constitué par la vaste plaine de Testour. 11% de la superficie total de
bassin montre une pente comprises entre 3 et 5% est occupée par des zones de piémont qui
présentent les zones situées aux pieds de montagnes du dorsale Tunisienne. La troisième
classe présentée par des pentes comprises entre 5 et 10 % couvre 19,5% de la surface totale du
bassin. 12,5 % de la superficie sont occupées par les montagnes (djebel Serj et Djebel Chehid)
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0<P<3 46.5
3<P<5 10.98
5<P<10 19
10<P<15 12
15<P<25 5.2
P>25 5.3
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Le réseau hydrographique est l'ensemble des cours d'eau, permanents ou temporaires qui
participent à l'écoulement des eaux. La forme des réseaux hydrographiques d’un bassin
versant dépend de plusieurs facteurs (géologie, couvert végétal, facteurs anthropiques...). Pour
notre zone d’étude, l’Oued Siliana représente l’un des principaux affluents de la branche Sud
de l’Oued Medjerda. La genèse d’Oued Siliana était dans la région de Makthar.Il se coule au
Nord et se jette dans l’Oued Medjerda à environ 5 km à l’ouest de Testour. La figure 8
montre un réseau hydrographique très ramifié formé d’un seul cours d’eau principal alimenté
par un ensemble d’affluent dont les plus importants sont ceux de l’Oued Rmil et Oued
Lakhmes présentent des cours d’eau qui traversent le bassin.
Densité de drainage
C'est le quotient de la somme des longueurs de tous les cours d’eau à la superficie du bassin
drainé. Elle dépend de la géologie (structure et lithologie), des caractéristiques topographiques
du bassin versant et dans une certaine mesure, des conditions climatologiques et anthropiques.
Pour le bassin versant d’Oued Siliana, la densité de drainage est d’environ 0.67 km-1, il s’agit
d’un réseau hydrographique développé.
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1.3 Pédologie
Le sol est essentiellement une ressource non renouvelable, ainsi qu’un système très
dynamique qui remplit de nombreuses fonctions. Il est défini comme une formation naturelle,
un milieu organisé qui se transforme continuellement sous l'influence de processus physiques,
chimiques, biologiques et humains. Il évolue dans le temps et dans l’espace. Le sol résulte
alors de l’union des différentes caractéristiques morphologiques, lithologiques, climatiques et
hydrologiques responsable aussi de définir ses composantes et unités. La carte pédologique du
bassin d‘Oued Siliana (figure 9) a été préparée à partir de deux cartes agricoles fournies par
les Commissariats Régionaux au Développement Agricole (CRDA) de Siliana et celle de Béja
à l‘échelle 1 : 50000. Selon ces deux cartes, les sols du bassin d‘Oued Siliana sont classés en
sept types. La Figure 10 présente la distribution de ces types de sol.
Ils s’observent sur les alluvions et colluvions dans les plaines et les piedmonts, dans la
majorité des cas, à texture fine (argileuse), mais parfois limoneuse (Lobert, 1961). Leur
évolution est freinée par l’érosion continue et imperceptible des horizons de surface par
décapage superficiel. Leur approfondissement par décomposition de la roche mère n’arrive
pas à compenser ce décapage (Ouechtati, 2011). Ces sols sont les supports usuels des prairies,
de plus en plus concurrencées par les cultures de printemps ou les peupleraies.
Sont des sols son profil peu épais de type AC ou A(B) Castructure fortement marquée,
moyenne à fine (Aaubert, 1965). Ils sont plus riches en argile que les rendzines.
Les sols bruns calcaires sont moyennement favorables aux cultures céréalières.
Sont des sols caractérisés par la présence en quantité importante dans l’ensemble de profil, et
l’influence dominante de carbonate de calcium ou calcium et magnésium (Albert, 1965). Le
pas de temps caractéristique nécessaire à une pédogenèse de ce type est de l’ordre du millier
d’années
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12,70%
21,75%
17,60%
6,11%
9,30%
9,80%
22,74%
Désigne « la couverture biophysique de la surface des terres émergées »et donc le type
d'usage (ou de non-usage) fait des terres par l'Homme. La mosaïque paysagère est
cartographiée en identifiant les types homogènes de milieux. Différents processus naturels et
anthropiques interviennent et modifient l'occupation du sol. Ainsi, la description de celle-ci
est alors utile pour la connaissance scientifique des états et de l'évolution des écosystèmes, des
agrosystèmes et des territoires, ainsi que pour la gestion des ressources…etc. L’occupation de
sol de bassin versant d’Oued Siliana présentée par les deux Figures 11 et 12montrent la
diversité de la couverture végétale du bassin. Cette mosaïque paysagère montre la dominance
des forêts et des végétations naturelles, les forêts occupent 25 % de la superficie totale du
bassin, 7.8 % de la superficie sont occupés par les terres non agricoles et la superficie
cultivable occupe environ 67.2%.
La céréaliculture se présente avec un pourcentage de 31,2 % de superficie total, elle se
localise un peu partout au niveau des vastes plains du bassin d’Oued Siliana, elle est
constituée essentiellement de plantations de blé dur et d’orge représente. 8,1 % de la
superficie sont occupés par les cultures maraichères. L’arboriculture est formée des oliviers
représente (4,9%), l’abricot représente 4,6 % et le Culture fourragère représente 18.4 %.
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18,4%
25%
4,6 %
4,9 %
7,8%
8,1 %
31,2 %
Forêts Terres non agricoles
Céréaliculture Cultures maraichères
oliviers Abricot
Culture fourragère
2. Caractéristiques climatiques
Le bassin versant d’Oued Siliana se localise entre les deux secteurs de la Haut Tell au Nord et
l’Atlas au Sud. Il est soumis à plusieurs influences climatiques à cause de sa localisation ainsi
que son aspect géomorphologique. Le bassin se caractérise par un climat diversifié, il est
limité au Nord par un climat frais, humide et subhumide et au Sud par un climat subhumide à
semi-aride. La Figure 15 montre que le climat de bassin est du types semi-aride à la plaine de
Siliana, Gaafour et Oued Rmil et subhumide au niveau des chaines montagneux ; Djebel Serdj
et djebel Chahid. Les principaux paramètres climatiques qui ont une influence sur le régime
hydrologique sont : la température, la pluviométrie, l’humidité atmosphérique, l’évaporation
et les vitesses du vent.
2.1 La température
Les températures moyennes annuelles de la région sont en général inférieures à 30° C. Elles
varient de 6 à 29° C, surtout en fonction des conditions locales. Les amplitudes thermiques
annuelles sont très révélatrices de la continentalité du climat. Le mois de Janvier est considéré
comme le mois le plus froid alors que Juillet et Août sont les mois les plus chauds. En été, les
températures s‘élèvent assez haut et attient 38°C en Juillet. Ces très hautes températures
jouent un rôle desséchant remarquable de la végétation.
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Les valeurs de la température de l’air enregistrées au niveau de la station de Siliana pour une
période de 40 ans allant de 1976 à 2016 sont illustrées par la figure 13.
35
T
Temperature mensuelle moyenne (°c)
30 T min
T max
25
20
15
10
0
jan fev mars avr mai juin juil aout sep oct nov dec
Figure 13: Variation de la température dans la station de Siliana (1976-2016) d’après INM
2.2 Evaporation
L’évaporation est définie comme le passage progressif de l’eau à l’état gazeux à partir de la
surface libre étendue d’eau, du sol ou d’un végétal sous l’influence de la température de l’air.
Elle atteint son maximale pendant l’été (pendant laquelle les températures sont très élevées).
Au niveau des zones les plus basses et minimales en hiver dans les zones d’altitude aux
températures plus fraîches. La figure14 présente les variations d’évaporation mensuelle
moyenne de station de Siliana, elle dépend essentiellement de la température, du vent et de
l’humidité.
250
Evapotarion mensuelle moyenne
200
150
100
50
0
sep oct nov dec jan fev mars avril mai juin juil aout
Figure 14: Variation de l'évaporation moyenne mensuelle dans la station Siliana (1976-2016) d'après l'INM
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2.3 Le vent
Bien que le vent soit un paramètre important du climat, les données le concernant, ne sont
disponibles que pour certaines stations. Le vent se mesure à partir de deux paramètres sa
direction et sa vitesse ou force qui s’exprime en km/h ou m/s. Pour la région de Siliana, on ne
dispose des données sur le vent qu’au niveau de la station climatologique de Siliana. En effet,
les vents les plus fréquents et les plus dominants soufflent généralement du Nord-Ouest
pendant 12 mois. Les journées de sirocco, sont plus fréquentes au Sud de la dorsale où elles
commencent dès le début du printemps. Au Nord de la dorsale elles ne débutent qu’en été.
Dans le tableau 5, on donne les vitesses moyennes du vent enregistrées au niveau de la station
de Siliana du 1976 à 2016.
Tableau 4 :Vitesses moyennes du vent (km/h) (1976-2016) (INM)
Station S O N D J F M A M J J At
Siliana 5,5 4,9 5,2 5,1 5,8 5,7 6,0 6,0 5,5 5,6 5,5 5,8
L’examen de ce tableau montre qu’au niveau de la région de Siliana les vents ne sont pas très
forts et sont plus ou moins réguliers. En effet, la vitesse moyenne du vent varie de 5 à 6 km/h.
2.5 Précipitation
On présente les différentes stations pluviométriques du bassin versant Oued Siliana sur la
carte de la figure 16 :
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La précipitation annuelle dans les différentes stations du bassin varie entre 220 mm et 600
mm durant la période 1976 – 2016 dans ce concept on a remarqué qu’il y a des années
humides surtout 1985 et 2011 dans la plupart des stations et des années sèches, telles que les
années1986 et 1997.
700
600
500
PRÉCIPITATION (MM)
400
300
200
100
0
1981
2012
1976
1977
1978
1979
1980
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2008
2009
2010
2011
2013
2014
2015
Figure 17: Diagramme de Variation de la précipitation annuelle moyenne durant les périodes 1976-2001 et
2008-2016 (DGRE)
Précipitation mensuelle
La précipitation mensuelle moyenne des différentes stations, mentionnées dans la figure 17,
varie entre 5 et 67 mm, les valeurs les plus fortes sont enregistrées dans la majorité des
stations pendant le mois de Janvier. Les faibles hauteurs sont notées au niveau du mois de
Juillet. Les moyennes pluviométriques mensuelles permettent de distinguer trois types de
mois :
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P(mm)
80
70
60
50
40
30
20
10
0
jan fev mars avr mai juin juil aout sep oct nov dec
Figure 18: Diagramme de variation de la précipitation mensuelle moyenne durant la période 1976-
2016(DGRE)
Il s’agit des mois de, juin et juillet et Aout. Ces mois marquent la grande saison sèche. Le
nombre de jours de pluie reste faible, ne dépassant pas 5. Au cours de ces mois, les
événements pluviométriques journaliers enregistrés sont également insignifiants. La hauteur
maximale pour chacun des mois n’atteint pas les 30 mm dans la plupart destations.
Les mois de, novembre, févier et mai sont des mois intermédiaires de l’année. L’augmentation
du niveau des précipitations est sensible sur l’ensemble de la zone forestière. Au cours de ces
mois, le nombre de jours de pluie connaît également une hausse, comparativement au mois
précédent. Le nombre de jours de pluie atteint dans ces secteurs plus de7.
Les mois de Janvier, septembre, octobre, décembre mars et avril, sont les plus pluvieux de
l’année. Les hauteurs de pluie sont plus importantes atteintes 45 mm. Au moins 10 jours de
pluies sont enregistrés au niveau de cette période.
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
Introduction
1. Etude hydrologique
La première étape consiste à collecter des données concernant la zone d’étude, par
l’exploitation des différentes sources écrites (les documents bibliographiques) ainsi que
d’autres documents sous forme de sources cartographiques à différentes échelles et de
différents horizons permettant l’élaboration d’un SIG(système d’information géographique)
multi-sources avec la base de données la plus complète possible. Ces documents sont les
suivants :
La carte agricole de Siliana.
La carte agricole de Béja.
Le Modèle numérique de Terrain MNT (SRTM 30m).
Les données climatologiques.
Les données pluviométriques mensuelles des différentes stations du bassin
Les données hydrométriques de station Djebel Laouej à Testour l’exutoire du bassin.
La carte topographique de Siliana.
La carte topographique de Béja.
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A l’aide de données collectées ainsi que le logiciel ARC-GIS et leurs extension en tant
que principale plateforme de développement et d'utilisation des systèmes
d'informations géographiques (SIG), on a réussi à la préparation de plusieurs cartes
afin de mieux comprendre notre zone d’étude. Dans le but de bien savoir l’état de
bassin versant et tous ses paramètres climatologiques et morphologiques qui peuvent
influencer la modélisation hydrologique, le traitement et la vérification des données
acquises sont nécessaires.
Test d’indépendance
Par définition un échantillon est dit indépendant, une collection d’évènements qui pris deux à
deux, vérifient : Prob(xi,xj)=Prob(xi)Prob(xj) . Autrement dit aucune corrélation ne doit
exister entre deux évènements distincts.
Test de stationnarité
Il est appelé aussi test de tendance. La stationnarité d’un échantillon c’est son indépendance
par rapport au temps. Avant de procéder à un test statistique pour vérifier la stationnarité d’un
échantillon, on peut vérifier visuellement, en reportant sur un graphique les valeurs des
variables en fonction du temps, et observer si il y’a une tendance ou pas.
Test d’homogénéité
Un échantillon de données aléatoires est dit "homogène" lorsque les données qui le constituent
proviennent de la même distribution (prises dans les mêmes conditions). La vérification de
cette hypothèse est fondée sur la comparaison des moyennes de précipitations obtenues avant
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
et après la date de changement dans la procédure d'acquisition des données, lorsque cette
dernière date de changement est connue.
La méthode du polygone de Thiessen est la plus couramment utilisée, parce que son
application est aisée et qu'elle donne en général de bons résultats. Cette méthode permet
d'estimer des valeurs pondérées en prenant en considération chaque station pluviométrique.
Elle affecte à chaque pluviomètre une zone d'influence dont l'aire, exprimée en %, représente
le facteur de pondération de la valeur locale. Les différentes zones d'influence sont
déterminées par découpage géométrique du bassin sur une carte topographique. La
précipitation moyenne pondérée Pmoy pour le bassin, se calcule alors en effectuant la somme
des précipitations Pi de chaque station, multipliées par leur facteur de pondération (aire Ai), le
tout divisé par la surface totale A du bassin. La précipitation moyenne sur le bassin s'écrit :
∑ 𝑃𝑖 𝐴𝑖
Pmoy =
𝐴
Ai : Facteurs de pondération affectés au pluviomètre.
Pmoy : précipitation moyenne de bassin versant
Pj : précipitation enregistrée à la station i.
A : surface du bassin versant.
La précipitation moyenne a été calculé dans ce travail durant la période allant de 1976 jusqu’à
2001 à l’aide de la méthode de polygone de Thiessen. La figure montre la discrétisation du
bassin versant en polygone de Thiessen.
B. La moyenne arithmétique
La méthode la plus simple pour calculer la moyenne des pluies à partir de l'ensemble des
mesures ponctuelles obtenues à plusieurs stations pluviométriques sur le bassin ou à proximité
consiste à calculer la moyenne arithmétique des valeurs obtenues aux stations étudiées. Cette
méthode simple s'applique uniquement si les stations sont bien réparties c’est le cas.
Dans notre travail nous avons calculé la précipitation moyenne du période allant de 2008
jusqu’à 2016 par la méthode du moyenne arithmétique.
C. Estimation d’évapotranspiration
Parmi les formules les plus usitées pour l'estimation de l'ETP, celle de THORN-THWAITE, et
TURC, sont de simples formules empiriques, tandis que celles de PENMAN a été établie à
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
partir de l'équation du bilan d'énergie au-dessus d'une culture. Les seules données climatiques
utilisées pour la formule de Thornthwaite sont la température moyenne mensuelle et la durée
du jour. THORNTHWAITE lui-même trouve sa formule dépourvue d'élégance
mathématique ; elle a cependant le gros mérite d'être simple et de n'exiger que la connaissance
de la température moyenne mensuelle. La formule de Thornthwaite s’écrit :
Avec :
2. Méthodologie de la modélisation
La simulation du débit à l'exutoire d'un bassin versant est nécessaire voire indispensable pour
de nombreuses applications d'ingénierie et de gestion de la ressource en eau, telles que le
dimensionnement et la gestion d'ouvrages, la prévision des crues ou des étiages, la détection
d'impact, etc. C'est pour répondre à ces questions que le Cemagref a commencé à développer
au début des années 1980 des modèles hydrologiques (du Génie Rural – GR) permettant de
faire le lien entre la lame d'eau précipitée sur un bassin versant et son débit à l'exutoire
(Michel, 1983). Au-delà de leur aspect pratique, ces modèles ont soulevé des questions
essentielles sur la façon de représenter la transformation de la pluie en débit à l'échelle du
bassin versant
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
A. Le modèle GR1A
Le modèle GR1A (modèle du Génie Rural à 1 paramètre Annuel) est un modèle pluie-débit
global à un seul paramètre. Son développement a été initié au Cemagref à la fin des années
1990, avec pour objectif de mettre au point un modèle de simulation pluie-débit robuste et
fiable en vue d’utilisations pour des applications d'évaluation et de gestion de la ressource en
eau.
Représentation mathématique
La structure du modèle est très simple puisqu'elle se résume à une simple équation, le débit
Qk de l'année k étant proportionnelle à la pluie Pk de la même année, avec un coefficient
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
B. Le modèle GR2M
Le modèle GR2M (modèle du Génie Rural à 2 paramètres au pas de temps Mensuel) est un
modèle pluie-débit global à deux paramètres. Sa structure (figure 19) , bien qu'empirique,
l’apparente aux modèles conceptuels à réservoirs, avec une procédure de suivi de l’état
d’humidité du bassin qui semble être le meilleur moyen de tenir compte des conditions
antérieures et d’assurer un fonctionnement en continu du modèle. Sa structure associe un
réservoir de production et un réservoir de routage ainsi qu'une ouverture sur un extérieur autre
que le milieu atmosphérique. Ces trois fonctions permettent de simuler le comportement
hydrologique du bassin (Perrin et al, 2007).
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
S X 1 P
(1) S1 with tanh
E P 1
S X1
X1
evaporation
(1) (2) P1 P S S1
(3)
(2)
S1 1 E
tanh
(3) S2 with
S X1
Production X1 1 1 1
store S X1
S2 P2 S 2 S
(4) S 1/ 3
(4) S 3
P2 P1 1 2
X 1
(5) P3 P3 P1 P2
(5)
(6)
Outside of X2 R1 R P3
60 mm (6)
the basin R
(7) Routing R2 X 5 .R1
store (7)
R22 R R2 Q
(8) Q Q
(8) R2 60
C. Méthode de calage
Le calage consiste à déterminer les valeurs des paramètres du modèle utilisé qui permettent de
reconstituer le plus fidèlement possible l’hydro-gramme observé (les débits observés à
l’exutoire, Ardoin, 1999). La qualité de la reproduction de ces débits est mesurée par une
valeur numérique appelée fonction critère (critère d’évaluation). Deux types de calage sont
possibles :
Calage manuelle
Par essais successifs, l’utilisateur change un à un les paramètres et observe les effets produits.
Il peut ainsi arriver à trouver un jeu de paramètres qui permet une reproduction satisfaisante
des débits observés. L’arrêt du calage est donc laissé à l’appréciation de l’utilisateur qui a la
possibilité de reproduire plus fidèlement les crues, les étiages ou les débits écoulés.
L’avantage du calage manuel repose sur le fait qu’il constitue un bon outil pédagogique, utile
pour le “modélisateur” novice. Il permet à ce dernier de se rendre compte de la sensibilité et
du rôle des différents paramètres et d’appréhender visuellement le fonctionnement du modèle
testé.
Calage automatique
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
Les paramètres sont modifiés selon une technique d’optimisation permettant la convergence
vers une solution optimale. Le calage automatique nécessite l’utilisation d’une ou plusieurs
méthodes d’optimisation. Dans ce travail, la méthode d’optimisation est celle des solveurs
Excel 2013. On rappelle que les calages ont porté sur les écoulements (débit) et non sur les
hauteurs du réservoir souterrain des modèles.
Le coefficient Nash
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
Le coefficient de corrélation R²
Le Coefficient de détermination R² qui décrit le degré de colinéarité entre les valeurs simulés
et observés. « R² » est un nombre compris entre 0 et 1. Il est optimal pour une valeur égale à
1. La valeur proche de 1 indique que les valeurs estimées Correspondent aux valeurs réelles
observées. Une valeur de « R2 » très faible permet de conclure l’absence de corrélation. Ce
coefficient est donné par l’équation suivante :
E. La validation
La validation consiste à évaluer la capacité du modèle à reproduire le plus adéquatement
possible des mesures réelles, en utilisant une période dont les conditions climatiques sont
différentes à celle de calage. Les paramètres calibrés ont ensuite été appliqués sur d’autres
évènements pluie débit afin de valider les simulations pour qu'elles reflètent les
hydrogrammes observés. Les procédures utilisées pour la validation sont presque les mêmes.
Nous intégrons les paramètres ajustés pour juger si le modèle reproduit bien les valeurs
observées.
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
Amoy Lr S
Avec :
Amoy : apport moyen annuel en m3
Lr : lame ruisselée en m.
S : superficie du bassin versant en m2.
A. Méthode Tixeront
p3
Le=
3.E 2
Le : ruissellement moyen annuel en m
P : pluie moyenne inter annuelle en m
E : évaporation potentielle en m.
Les valeurs de E sont déterminées en fonction des régions :
Pour le Sud E = 1,30 m
Pour le Centre E = 1,15 m
B. Méthode d’ERRIH
Le 6.8.108.P3.24
P : précipitation moyenne annuelle en mm.
Le : lame d’eau écoulée en mm/an.
C. Formule Sammie
La formule de Samie s’écrit de la manière suivante :
Lr P * *2 293 2.2 * S .10-3
Avec :
Lr : lame d’eau écoulée moyenne en mm.
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
D. Formule de DGRE
Cette formule a été élaborée par les services des études hydrologiques de la DGRE en
effectuant plusieurs corrélations entre la pluviométrie moyenne annuelle et le ruisselement
correspondant pour 24 bassins versants observés sur de longues périodes et répartis du nord au
centre du pays.
Lr = 3.63 10 -6P2.65
Posons la variable réduite suivante : u=(x-a)/b La distribution s'écrit alors comme suit :
et
L'avantage d'utiliser la variable réduite est que l'expression d'un quantile est alors linéaire. En
effet pour trouver la valeur X q d'un quantile, correspondant à la distribution
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
Des simulations ont montré que pour la loi de Gumbel, il est judicieux utilier la distribution
empirique de Hazen.
Pius, ona calculer la fréquence empirique pour chaque rang à l’aide de la formule de Hasen :
F= (r-0.5)/n
Avec
r= rang
n= nombre d‘observation
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
Q= b U+ a
Avec
Introduction :
La figure 20 montre une bonne corrélation entre le débit et la précipitation à l’échelle annuelle
(R² = 0,61). La figure17 indique que les années pluvieuses 1985, 1991et 1997 correspond à un
débit très élevé à l’exutoire qui est égal à 80 mm/an contrairement au reste des années au
niveau de lesquelles le débit ne dépasse pas 40 mm/an On remarque que les années 1993 et
2000 sont aussi des années humides mais elles ne donnent pas un débit important au niveau de
l’exutoire. Ceci est dû à l‘intégration des aménagements anti-érosifs. On peut conclure que le
régime hydrométrique à l’exutoire est influencé par l’irrégularité de la répartition spatiale et
temporelle de la pluviométrie et l’implantation des aménagements.
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90
70
60
50
40
30
20
10
0
200 250 300 350 400 450 500 550 600
-10
Apport annuel moyen (mm)
Figure 21: Corrélation entre précipitation annuelle des stations pluviométriques et débit annuel
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
Dans le cas d’un modèle pluie-débit, les entrées sont toujours les données de précipitations
puis, selon la complexité du modèle, des données d’évapotranspiration potentielle (ETP), de
température, de nature des sols, de végétation, de topographie, d’altitude…etc. Le débit à
l’exutoire du bassin versant constitue la sortie du modèle
Pour effectuer une première simulation, il est nécessaire de créer une base de données pour
caractériser le bassin versant et déterminer la fiabilité des données pluviométriques qui seront
employées comme données d’entrée du modèle. Pour cette raison, on a effectué les tests
d’homogénéité, de stationnarité et d’indépendance pour les différentes stations
pluviométriques du bassin dans le but d’étudier la corrélation entre ces dernières. Notons que
le coefficient de corrélation entre 2 stations de variables respectives X et Y est définie par :
ρxy=COV (X, Y) / (σx.σy).Dans le cas du bassin versantSiliana on a obtenu une bonne
cohérence entre les 21 stations (en général ρ>0,8). Les résultats des analyses des données sont
présentés dans le tableau annexe.
P(mm) Q(mm)
600
500
400
300
200
100
Figure 23: Comparaison des pluies et des débits annuels à l‘exutoire du bassin versant Siliana
Dans cette étude, nous avons utilisé la version Excel disponible dans le site du Cemagref.
L’application de ce modèle a été effectuée sur les données annuelles : en utilisant à
l'entrée des valeurs des pluies annuelles observées en mm, des ETP calculées par la
méthode de Thornthwaite en mm, et des débits annuels (exprimées en lames d'eau
écoulées) en mm. La période choisie pour cette étude est celle allant de 1975-1976 à 2015-
2016.
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
A. Calage
Le calage du modèle a été effectué avec la série allant 1975-1976 à 1994-1995, après le
passage par un certain nombre de simulations. Le paramètre X du modèle est déterminé en
appliquant la fonction Solveur de l’Excel des changements sur ce dernier en commençant par
la valeur fixée à 0.23 jusqu’à l’obtention d’un critère de Nash optimum supérieur ou égale à
80.6 % et un coefficient de corrélation entre les débits simulés et les débits observés
significatif proche de 1. Les résultats du calage obtenus sont comme suit : Nash = 80.6%, X =
-0.82, R2 = 0.82, et une bonne superposition des courbes (figures 23 et 24) des débits
calculées et mesurées indique que le modèle GR1A appliquée aux données du bassin Siliana
est bien calé.
400 0
100
350
200
300
300
250
Débit (mm/an)
Pluie (mm/an)
400
200 500
600
150
700
100
800
50
900
0 1000
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
100
90
R² = 0,8246
80
Débit simulé (mm/an)
70
60
50
40
30
20
10
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Figure 25: Corrélation entre débit annuel observé et simulé période de calage
B. Validation
La validation porte sur l’application du modèle sur une série de données qui n’ont pas été
utilisées lors du calage. Nous avons utilisé donc la série allant du 2008 à 2016. La validation
du modèle GR1A donne la valeur de Nash égal à 86 % et un coefficient de corrélation (R)
égale à 0.93 (figure 25 et 26) cela traduit la validation du modèle d’une part, et d’autre part la
bonne performance du modèle appliquée à bassin versant Siliana.
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
450 100
400 200
350 300
300 400
250 500
200 600
150 700
100 800
50 900
0 1000
Figure 26: Débits annuel observés et simulés par GR1A à l'exutoire période de validation
60
R² = 0,9292
55
50
45
débit simulé
40
35
30
25
20
10 20 30 40 50 60
débit observé
Figure 27: corrélation entre débit annuelle observé et simulé période de validation
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
Pour prédire le débit à un mois donné nous avons utilisé à l'entrée du modèle des valeurs des
pluies mensuelles observées (mm), des ETP calculées par la méthode Thornthwaite (mm) et
des débits mensuels observés (mm). Les données utilisées sont relatives aux périodes
(Septembre 1980 - Août 1999).
A. Calage
Pour le calage du modèle, nous avons procédé aux changements des valeurs des paramètres
X1 et X2 du modèle entre les valeurs limites proposées par le modèle comprises entre 140 et
2640 (mm) pour X1 et 0.21 à 1.31 (mm) pour X2 avec un intervalle de 0.001 jusqu'à
l'obtention des valeurs optimum du coefficients de détermination et du critère de Nash. Les
résultats du calage, coefficient de détermination, et le Nash sont présentés dans le tableau ci-
dessous :
Période de X1 X2 Nash(%) R2
calage
Sep 1980-Aout 4.91 1.07 80.2 0.68
1983
B. Validation
Pour la validation, nous avons utilisé des séries des données des précipitations et
d’évapotranspirations correspondant à la période de Septembre1994 à Août 1999 et qui n’ont
pas été déjà introduites dans le modèle. Le calcul est lancé en prenant pour les paramètres X1
et X2 les valeurs optimisées lors du calage. Les valeurs des débits issues du modèle sont alors
comparées aux valeurs observées par corrélation linéaire simple (figure 29 et 30) avec un
coefficient de corrélation de 0.53 et une valeur de Nash 8 %.le résultat obtenu de la validation
confirme la satisfaction du modèle.
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
80 0
10
70
Pluie (mm/mois)
20
60
30
50
40
40 50
60
Débit (mm/mois)
30
70
20
80
10
90
0 100
sept-80sept-81sept-82 Pluie Débit observé Débit simulé
Figure 28: Débits mensuelle observés et simulés par GR2M à l'exutoire période de calage
Figure 29: Corrélation entre débit mensuel simulé et observé période de calage
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80 0
10
70
Pluie (mm/mois)
20
60
30
50
40
40 50
60
30
Débit (mm/mois)
70
20
80
10
90
0 100
sept.-93 sept.-95 sept.-97
Figure 31: Corrélation entre débit mensuel simulé et observé période de validation
L’évaluation des modèles GR1A, GR2M porte sur la démonstration des valeurs de
performance traduit par le critère de Nash- Sutcliffe (Nash) et les coefficients de
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
détermination (R2) et par la configuration des tracés des hydro-grammes observés et simulés
en phase de calage et en validation. Le tableau 3 regroupe les valeurs moyennes ducritère de
Nash-Sutcliffe et du coefficient de détermination obtenues lors des différentes procédures de
calage et validation de notre zone d’étude.
L’application des modèles du Génie Rural aux données du bassin versant Siliana donne des
résultats nettement satisfaisants et ceci pour les deux pas de temps utilisés Annuel et Mensuel.
L’estimation des apports liquides nécessite au préalable des données de précipitations puis,
selon la complexité de la méthode, des données de la géométrie du bassin, la géomorphologie
etc. Le débit à l’exutoire du bassin versant non jaugé constitue le résultat cherché.
Nous avons estimés les apports liquides du bassin d’études, afin de déterminer les débits
annuels, par cinq méthodes empiriques qui sont : Algérienne, DGRE, Sammie, Errih et
Tixéron. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau 8. La figure 31 présente les
variations des débites annuels observés et simulés moyennant les méthodes empiriques
(algerienne, Sammie, Tixéron et DGRE) durant la période 1976-2016. Toutes les courbes ont
presque les mêmes allures surtout pendant la période 1976-1987. Au-delà de 1987 une légère
variation se produite entre les débits observés et ceux simulés. Ceci pourrait être du a
l’implantation des barrages Siliana à 1989 et Rmil à 2008. Ainsi que les travaux CES qui sont
débutés au années 90 ont un majeur impact dans la réduction des débits écoulés et le
changement de la réponse hydrologique du bassin.
Tableau 7: Résultats des simulations des apports liquides par les méthodes empiriques
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
16
14
12
10
0
1979
1984
1989
1976
1977
1978
1980
1981
1982
1983
1985
1986
1987
1988
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
Figure 32: Variation des débits annuels observés et simulés par les méthodes empiriques
Les courbes des variations des débits annuels simules montrent une similarité de
comportement avec les débits observés, et surtout pour la méthode Tixeron.
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
S’écrit
Rang Q F U
1 3,72 0,02 -1,41
2 7,14 0,05 -1,10
3 8,10 0,08 -0,91
4 10,30 0,12 -0,76
5 10,81 0,15 -0,64
6 10,94 0,18 -0,53
7 11,35 0,22 -0,42
8 13,04 0,25 -0,33
9 14,34 0,28 -0,23
10 18,52 0,32 -0,14
11 18,52 0,35 -0,05
12 21,49 0,38 0,04
13 22,00 0,42 0,13
14 24,59 0,45 0,23
15 24,79 0,48 0,32
16 25,29 0,52 0,41
17 27,11 0,55 0,51
18 29,91 0,58 0,62
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
Sur un graphique on reporte les 30 valeurs des débits annuels dans l’axe des abscisses porte
les valeurs de la variable réduite U et en ordonnées les valeurs des débits annuels observées.
100
y = 16,614x + 20,168
R² = 0,8783
80
60
40
20
0
-2 -1 0 1 2 3 4 5
-20
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
La figure 32 montre que l’ajustement est satisfaisant pour l’ensemble des valeurs des débits
observés. Donc l’équation de la droite de Gumbel est celle présentée dans la figure
précédente.
Calcul des débits maximum pour une période de récurrence donnée :
Probabilité de
Période de non Variable réduite
retour (ans) dépassement de GUMBEL Y Q (mm)
2 0,50 0,37 26,18
50
100
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
Conclusion et perspectives
La mise en service de la modélisation comme outil pour la compréhension du fonctionnement
hydrologique des bassins versants et d’aide à la décision est une méthode simple et
fructueuse. Dans cette optique, la présente étude montre une application de deux modèles
globaux GR2M et GR1A successivement à pas de temps mensuel et annuel par le bassin
versant Siliana, du Nord-Ouest de la Tunisie, pour la simulation des flux d‘eau. L’étude de la
topographie du bassin d’étude montre qu’il se caractérise par un relief varié, accidenté au
niveau des points culminants de la Tunisie et faible au niveau des vastes plaines ainsi qu’un
réseau hydrographique ramifié. La couverture végétale est très diversifiée et dominée par les
forêts et les céréales alors que les sols les plus représentés sur ce bassin sont les sols bruns
calcaires et les unités de sol complexe. Le bassin versant Siliana soumis à un climat
subhumide à semi-aride, est fortement affectée par la pénurie d’eau et d‘érosion hydrique.
L’étape de la modélisation a été précédée par une collecte des données et une caractérisation
physique du bassin à fin de comprendre le comportement du bassin d’étude et modéliser leurs
apports liquides à l’aide des deux modèles globaux et des relations empiriques ainsi qu’une
analyse fréquentielle des débits annuelles et mensuelles a été faite.
La modélisation de la relation pluie-débit par l’utilisation du modèle de GR, présente aux pas
de temps annuel et mensuel des résultats pleinement satisfaisants pour les données
pluviométriques de notre bassin. Les performances obtenues en calage comme en validation
sont en général supérieures à 70%. Ces résultats témoignent de la performance et de la
robustesse de modèles GR2M et GR1A dans le bassin versant Siliana, ce qui indique
l’adaptation des modèles GR dans les bassins méditerranéens à climat semi-aride.
Comme perspective de ce travail de recherche, on propose de refaire les simulations en
utilisant des modèles hydrologiques distribués et semi-distribués comme SWAT ou HEC
HMS. Il serait également intéressant d’examiner la possibilité de faire des simulations de
prédiction qui simulent l’impact de l’érosion des sols intense que connait ce bassin sur son
régime hydrologique. En cas de disponibilité des données nécessaires, on recommande
d’appliquer ce type de modélisation sur d’autres bassins versants en Tunisie centrale.
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
les sous
bassin S p Kc A B
SB1 219,5 96,4 1,82187176 26,992 23 0,785
SB2 310,5 130 2,06571585 36,4 32 0,825
SB3 39,3 52,6 2,3493488 14,728 13 0,876
SB4 40 53,5 2,36854597 14,98 13 0,879
SB5 66,8 61,2 2,09662723 17,136 15 0,841
SB6 71,5 69,2 2,2914538 19,376 17 0,87
SB7 148 76 1,74920522 21,28 18 0,76
SB8 317,2 121 1,90229038 33,88 30 0,8
SB9 65,2 61,5 2,13259973 17,22 15 0,84
SB10 124,9 82,4 2,06444836 23,072 20 0,82
SB11 143,4 109 2,54864856 30,52 27 0,89
SB12 238,3 109 1,9770721 30,52 27 0,82
SB13 156,5 93 2,08153544 26,04 23 0,84
SB1 64 61 2,135 17,08 15 0,85
SB15 168,8 92 1,98271201 25,76 22 0,82
les sous
bassin L l Ig Ds lt
SB1 41,055 4,945 11,93 176,749301 26,2
SB2 58,4 5,6 9,9 174,448001 34
SB3 24,388 1,612 10 62,6897121 5,9
SB4 24,427 1,573 8,72 55,1501224 15,95
SB5 27,615 2,385 8,48 69,3081144 3,47
SB6 31,79 2,21 11,97 101,215534 6,7
SB7 31,68 4,32 11 133,820776 12,6
SB8 54 6 9 160,290985 37
SB9 27,6 2,4 6,94 56,0380828 3,3
SB10 36,4 3,6 12,67 141,598233 1,3
SB11 51,03 2,97 10,67 127,772972 10,75
SB12 49,14 4,86 14,66 226,30596 14,66
SB13 42,32 3,68 12,7 158,876949 9,33
SB1 27,75 2,25 8,62 68,96 3,11
SB15 40,04 3,96 10,8 140,316898 13,11
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Etude hydrologique du bassin versant Siliana : caractérisation physique et simulation des apports liquides
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Borj diouan
45,0 896,5 473,4 136,4 462,3 0,3 0,2 3,7
Sidi Hamada
289,3 1068,0 615,9 153,1 594,1 0,2 0,5 3,2
Ferme farsi
23,9 618,4 326,2 129,7 328,4 0,4 0,2 2,6
El gsab
194,0 627,5 410,1 111,2 425,0 0,3 -0,2 2,0
Oued Rmil
28,2 907,4 447,0 179,5 461,5 0,4 0,1 2,8
Testour
164,3 716,3 393,0 117,9 388,1 0,3 0,3 2,6
Siliana II
191,2 753,7 413,6 112,6 399,6 0,3 0,4 2,6
Sned el
hadded
75,3 706,2 374,4 126,4 376,0 0,3 0,3 3,1
Barrage Rmil
197,0 841,0 514,7 138,4 519,9 0,3 -0,1 2,3
Numria
164,2 740,3 413,7 127,8 404,4 0,3 0,3 2,4
MaktherPF
180,0 650,5 410,8 115,1 421,0 0,3 0,0 2,0
El gsab
198,5 645,0 391,2 128,7 368,2 0,3 0,7 2,3
CRDA Sidi
Bouzid
196,4 802,3 394,0 138,5 380,6 0,4 0,9 3,4
Ain zriba
142,0 965,4 544,6 155,1 523,1 0,3 0,4 2,8
Ain zakkar
177,6 659,5 403,4 114,9 399,1 0,3 0,1 2,5
Oued Tine
328,3 965,1 587,8 142,2 564,4 0,2 0,4 2,4
Ain guesil
388,4 1917,7 866,0 276,3 823,6 0,3 1,4 5,8
Siliana
agricole
678,0 1914,5 1204,4 298,3 1155,9 0,2 0,5 2,5
Siliana
Barrage
702,2 2021,0 1075,0 280,9 998,4 0,3 1,0 3,8
El kharrouba
177 659,5 403,4 114,9 399,1 0,3 0,1 2,5
Jana DRE
218,6 819,0 416,1 137,1 412,2 0,3 0,8 3,0
Akouat gare
185,2 681,9 404,2 119,6 402,9 0,3 0,4 2,5
Siliana Laouj
99,0 809,6 390,8 143,6 382,0 0,4 0,2 3,1
Barrage
Lakhmes
169,5 877,0 493,4 146,3 480,9 0,3 0,4 3,2
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