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PROJET DE FIN D’ANNEE.

Département Génie Civil

CONSTRUCTION routières

Elaboré par : Encadré par :

Lina Akdi M .Khtou


Fatim Ez-zahrae Ait Said

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Année 2018/2019

REMERCIEMENTS

Nous remercions tout d’abord, sans fin, notre Dieu pour ses innombrables bienfaits.

Ensuite nous remercions nos chers parents qui nous soutiennent depuis nos débuts. Nous tenons à
remercier aussi la direction de l’Ecole Marocaine des Sciences de L’ingénieur. Sans oublier M.KHTOU qui
nous a soutenu pendant notre projet.

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SOMMAIRE :

Table des matières


INTRODUCTION : .................................................................................................................................... 4
Partie l :.................................................................................................................................................. 5
1. Historiques :.............................................................................................................................................. 6
2. DEFINITION : ............................................................................................................................................. 7

Partie ll : ................................................................................................................................................. 8
1. Les Couches d’une route : .......................................................................................................................... 9
a. La couche de fondation :.................................................................................................................................. 10
b. La couche de base :.......................................................................................................................................... 10
c. Couche de forme : ............................................................................................................................................ 10
d. La couche de roulement : ................................................................................................................................ 10
2. Les étapes de construction des routes : .................................................................................................... 12
a. 1. LA PLANIFICATION ET LA CONSULTATION PUBLIQUE.................................................................................. 12
b. L’ETUDE D’IMPACT .......................................................................................................................................... 13
c. LE TRACÉ ET LES DEVIS ..................................................................................................................................... 13
d. LES ETUDES, AVANT-PROJET ET LES PLANS ..................................................................................................... 13
3. REALISATION DU PROJET DE CONTRUCTION ROUTIERE ............................................................................ 15

Partie lll : .............................................................................................................................................. 16


1. LES TYPES DE ROUTES AU MAROC :.......................................................................................................... 17
a. Autoroutes ....................................................................................................................................................... 17
b. Le réseau routier national ............................................................................................................................... 18
c. Le réseau routier régional ................................................................................................................................ 19
d. Le réseau routier provincial ............................................................................................................................. 20
2. les matériaux utilisées ............................................................................................................................. 21
a. Grave Non Traitée ............................................................................................................................................ 22
b. Les matériaux traités aux liants hydrauliques ................................................................................................. 22

Résume ................................................................................................................................................ 22

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INTRODUCTION :

Depuis la création de l’univers, Dieu a donné une grande richesse à l’homme en


l’occurrence la terre c’est ainsi que le domaine de route constitue une partie très
importante du patrimoine national d’un pays. Elle est alors un facteur très important de
développement économique et social; entre les villes, les provinces, les pays et des
civilisations.

La construction routière comprend toutes les opérations du processus de


l'établissement des voies de circulation automobiles en zones urbaines, rurales ou
forestières. Cette construction est régie par des normes visant la sécurité des usagers.
De plus en plus, un des facteurs les plus importants dans l'établissement de nouveaux
corridors routiers est l'impact que la nouvelle route aura sur l'environnement et
surtout sur le système hydrologique local. Afin de bien planifier un projet de
construction routière, il est nécessaire de connaître différents facteurs tels que le
volume de trafic et la durée de vie de l'ouvrage.

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Partie l :

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1. Historiques :

L'histoire des routes couvre une période qui commence avec


la sédentarisation de l'homme, il y a 10 000 ans, jusqu'à l'Époque
contemporaine. Cet article est une synthèse, qui retrace l'évolution des routes
et du transport routier dans son ensemble, des premiers sentiers de l'Âge de
pierre à l'autoroute moderne, en passant par les voies romaines et
les chemins de Saint-Jacques. Contrairement à d'autres sujets, comme
l'histoire de l'informatique, ou encore l'histoire des chemins de fer, l'histoire
des routes est très ancienne. De ce fait, il est difficile d'obtenir une vision
d'ensemble de celle-ci, puisque les changements sont presque
imperceptibles, à l'échelle d'une vie humaine. C'est pourquoi il est presque
impossible de présenter une chronologie exhaustive de la genèse de cette
technologie indispensable. De plus, les routes ne se sont pas développées de
façon uniforme, d'un continent à l'autre, et c'est pour cela que cet article
propose un aperçu rapide de l'évolution des routes, à défaut de présenter
l'état de chaque route dans chaque région du monde. Cela permet une
synthèse historique globale des différentes avancées, en matière de routes.
Les techniques scientifiques évoluent cependant et l’utilisation combinée de la
télédétection, des systèmes d'information géographiques ou des différents
types d'imagerie permet de défricher de nouvelles problématiques.

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2. DEFINITION :
Le mot route vient du mot latin « viarupta » qui signifie « voie frayée » c’est donc une voie
de communication terrestre importante permettant de relier un point à une autre, un
village à un autre… Elle permet donc la circulation de véhicules entre deux points
géographiques donnés, généralement deux agglomérations.

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Partie ll :

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1. Les Couches d’une route :

Une route est composée de plusieurs couches successives qui doivent répondre à des
critères de qualités croissants en partant de la PST (Partie Supérieure des
Terrassements) pour remonter jusqu’aux couches de roulements.

 La couche de roulement
 La couche de base
 La couche de fondation
 La couche de forme

Une route de chaussée est normalement composée de 3 parties :

(1) La couche de surface : couche de roulement + couche de liaison


(2) Les couches d'assise comprennent elles les couches de base et de fondation.
(3) Le support : couche de forme éventuellement sur le sol ou directement
l'ancienne chaussée.

 L'objectif des différentes couches étant de permettre au sol support de résister


aux contraintes liées à la circulation, en fonction de sa portance et des charges
auquel on va le soumettre.
Chaque couche doit pouvoir supporter les charges des couches supérieurs et être
suffisamment compactée pour permettre un effet d’enclume lors du compactage .

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a. La couche de fondation :
Couche de matériaux située sous la couche de base et destinée à répartir les efforts
dus aux charges sur le sol support.
b. La couche de base :
C'est la couche située en dessous de la couche de roulement, reposant sur la
couche de fondation. Son épaisseur est de 15 cm. Elle subit plus les contraintes
verticales que la couche de fondation et des efforts de cisaillement d'autant plus
importants que la couche de surface est mince. Si la couche de base possède une
rigidité élevée, comme dans le cas des couches stabilisées, il se produit un effet de
dalle et des contraintes de traction se développent à sa base (Fall, 1993). Cette
couche présente un certain nombre d'exigences :

c. Couche de forme :
La couche de forme est une structure permettant d’adapter les caractéristiques
aléatoires et dispersées des matériaux de remblai ou du terrain en place, aux
caractéristiques mécaniques, géométriques ,hydrauliques et thermiques prises
comme hypothèses dans la conception de la chaussée .
d. La couche de roulement :
la couche de roulement est généralement constituée de béton bitumineux, mais
pour les faibles trafics, on se contente quelquefois d’un enduit superficiel à base de
bitume en émulsion ou fluidifié par un solvant.

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2. Les étapes de construction des routes :

Les constructions routières demandent de longs mois de planification avant les travaux
eux-mêmes qui mobilisent beaucoup moins de temps. Les différentes étapes passent
avant toute chose par plusieurs mois d'études que l'entrepreneur exécutera seulement
en dernier lieu. Les étapes 1 à 3 n'interviennent que dans le cas d'un tracé de route
nouvelle. S'il s'agit d'une simple réfection, le travail commencera à l'étape 4.

a. 1. LA PLANIFICATION ET LA CONSULTATION PUBLIQUE


Dans les cas de construction d'une nouvelle route, la première démarche consiste à
informer le public qui est en droit de donner son avis. Ces étapes de planification et de
consultation publique durent généralement de 6 à 12 mois.

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La Direction de la planification et de la gestion des terrains du ministère des Transports
est chargée de désigner un corridor routier tenant compte des préoccupations
techniques, environnementales, sociales et économiques.

b. L’ETUDE D’IMPACT
Le corridor routier est ensuite enregistré auprès du ministère de l’Environnement et
des gouvernements locaux. Commence alors le processus provincial d’étude d’impact
sur l’environnement.

Cette étape peut durer d’un à trois ans suivant les oppositions et difficultés
rencontrées.

c. LE TRACÉ ET LES DEVIS

Dès que l’agrément écologique est obtenu, la Direction du tracé des routes du ministère
se charge d'effectuer un levé détaillé et de produire le tracé. Les devis sont alors établis,
y compris pour d'éventuels rachats de terrains.

Le temps de réalisation de cette étape peut atteindre deux ans en cas d'achats
compliqués de terrains. Sans ce souci, cette phase peut se dérouler bien plus
rapidement.

d. LES ETUDES, AVANT-PROJET ET LES PLANS

Que ce soit pour le retraitement d'une chaussée, un asphaltage de route, une réfection,
reconstruction ou la construction d'une toute nouvelle route, plusieurs facteurs sont
pris en compte. Avant le premier passage de machine, les démarches devant intervenir
peuvent inclure :

• L'étude d'opportunité
• L'avant-projet préliminaire
• L'avant-projet définitif
• Les plans et devis préliminaires

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• Les plans et devis définitifs

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3. REALISATION DU PROJET DE CONTRUCTION ROUTIERE
Le grand jour est enfin arrivé : les plans sont prêts et approuvés par tous les
organismes chargés de veiller à leur conformité. Le maître d'ouvrage peut dès lors
mettre en place les étapes de construction proprement dites avec l'entrepreneur et les
différents intervenants. La réalisation d'une construction routière consiste en trois
interventions distinctes :

• Le nivellement
• La réalisation d'éventuels ouvrages
• L'asphaltage
• La signalisation

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Partie lll :

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1. LES TYPES DE ROUTES AU MAROC :

a. Autoroutes

Une autoroute est une voie de communication routière à chaussées séparées, réservée
à la circulation rapide des véhicules motorisés (automobiles, motos, poids lourds). Elle
ne comporte aucun croisement à niveau et est accessible grâce à des points aménagés à
cet effet.
Une définition internationale du concept d'autoroute a été définie lors de la convention
de Vienne sur la circulation routière notamment suivie par de nombreux pays
européens, mais certains pays non signataires peuvent avoir une conception différente,
basée sur des définitions plus locales, notamment en Amérique du Nord, en Océanie et
en Asie.

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b. Le réseau routier national

Le réseau routier national se compose des axes reliant les principaux pôles du pays
permettant d'assurer des échanges d'importance nationale ou internationale jusqu’aux
frontières avec les pays limitrophes. Il est également formé de routes ayant une portée
importante d’aménagement du territoire. En 2004, il était constitué de 11 000 km, soit
environ 20 % du réseau routier total et présente un taux de revêtement d’environ
85 %. Il a supporté en 2007 un volume de circulation de quelque 39 millions de véh x
km par jour, soit près de 65 % du volume total de circulation. En outre presque 55 %
des routes nationales ont une largeur de chaussée supérieure ou égale à 62 m et
seulement 1 % ont un profil en travers inférieur à 4 m.

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c. Le réseau routier régional

Le réseau régional relie les pôles de moyenne importance au réseau national et permet
d’assurer les échanges entre les pôles secondaires et primaires au sein d’une même
région, entre les pôles secondaires aux interfaces de deux provinces ou d'une même
province et entre les pôles secondaires et les chefs-lieux de provinces. Le réseau
régional, d'une longueur de 10 000 km environ, couvre moins de 18 % du réseau
routier marocain avec un taux de revêtement de l'ordre de 88 %. 28 % des routes de ce
réseau ont une largeur supérieure ou égale à 6 m, contre 9 % avec une chaussée
inférieure à 4

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d. Le réseau routier provincial

Le réseau des routes provinciales relie les centres de petite et moyenne importance et
forme l’essentiel du réseau marocain. Il permet d’assurer les liaisons entre chaque
commune et les pôles dont elle dépend, les liaisons entre chaque chef-lieu de commune
et les réseaux national et régional et les liaisons de continuité transversales ou radiales
dans les zones densément peuplées. Il court sur près de 35 700 km (soit près de 62 %
du réseau global) et présente un taux de revêtement relativement faible de l’ordre de
46 %. Seulement 6 % du réseau présente une largeur supérieure ou égale à 6 m et près
de 18 % ont une largeur inférieure à 4 m.

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2. les matériaux utilisées

Les matériaux de chaussée sont constitués d’un mélange de granulats et d’un liant, hydraulique
ou hydrocarboné (à l’exception de la GNT). Ces produits de caractéristiques notablement
différentes selon le liant utilisé rentrent dans la constitution des
chaussées souples, rigides ou semi-rigides, mixtes ou inverses.

Les matériaux de chaussée peuvent être classés en 4 grandes familles :

 les graves non traitée (GNT)


 les matériaux traités aux liants hydrauliques (MTLH)
 les matériaux traités aux liants hydrocarbonés (MTB)
 les bétons de ciment (BC)

Ces matériaux ont en commun les points suivants :

 les caractéristiques des granulats utilisés répondent à des critères (dureté, forme, propreté)
en adéquation avec la position dans la structure d’assise et les sollicitions dues au trafic,
 les liants utilisés doivent satisfaire les normes en vigueur (à défaut avoir fait l’objet d’un avis
technique),
 leur formulation doit respecter une méthodologie d’étude, normalisée,
 l’étude de leurs performances mécaniques permet leur classification suivant les critères
définis par la norme de leur famille.

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a. Grave Non Traitée
Obtenues en une seule fraction granulaire, et la classe de type «B» appelée aussi GRH (Grave
Recomposée Humidifiée) élaborée à partir d’au moins deux fractions granulaires distinctes dans
les proportions définies, mélangée et humidifiée en centrale. Dans ce cas la maîtrise de la
granulométrie et de la teneur en eau est un atout majeur pour l’obtention de la densité
optimale (OPM).
b. Les matériaux traités aux liants hydrauliques
Les méthodologies d’études des graves et sables traités aux liants hydrauliques sont décrites
dans les normes NF P 98-114-1 à 3.
L’étude de laboratoire a pour but de déterminer :

 les proportions de chaque constituant en référence à une courbe granulométrique incluse


dans le fuseau de spécification
 le dosage en liant hydraulique
 la densité optimale (essai Proctor Modifié)
 le délai de maniabilité
 les performances mécaniques (Rt, E) à différents âges
 la résistance à la fatigue*
 la sensibilité aux écarts de composition ou de densité*

Résume
La chaussée est la partie d'une voie de communication affectée à la circulation des véhicules. Au Moyen Âge,
les routes importantes étaient recouvertes de cailloux et pierre liés à la chaux, terme qui a donné le mot
chaussée1.

Elle assure les déplacements des usagers et le transport des marchandises, quelles que soient les conditions
météorologiques, dans des conditions de sécurité et de confort adapté au type d’itinéraire.

D'un point de vue mécanique, son rôle est de répartir les charges mécaniques sur le sol support, quelles que
soient les conditions environnantes.

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