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La censure et l'histoire

Author(s): Jean-Yves Mollier


Source: Ethnologie française, nouvelle serie, T. 36, No. 1, De la censure à l'autocensure
(Janvier-Mars 2006), pp. 125-128
Published by: Presses Universitaires de France
Stable URL: http://www.jstor.org/stable/40982714 .
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I Postface

La censure et Phistoire
Y vesMollier
Jean-
CHCSC - Universitéde VersaillesSaint-Quentin-en-Yvelines
histoire.culturelle@chcec.uvsq.fr

Dès qu'on évoquele motcensure,des imagesfortes et la violencede leurcorps,le refusdes conventions et


affluentà la mémoire, cellede Socratecontraint de boire des tabousd'ordresexuel2.Retrouvantl'attitudedes
la ciguë, de Michel Servetet de GiordanoBruno, promoteurs de happenings de la décennieprécédente, ils
condamnésau bûcherou de Galiléerenonçant à faire invitaient le publicà deveniracteurde son destinen
tourner la Terreautourdu Soleil.La télévision a incrusté participant au spectacle.
dansnos espritsd'autressymboles toutaussiprégnants, Dans lesanalyses qui suivent cespremières invitations
ceux des talibansd'Afghanistan s'acharnant contrede à la réflexionet au dépaysement intellectuel, l'inter-
magnifiques bouddhassculptésà mêmela montagne de rogationportesur le bien ou le mal-fondéde la loi
leurpayspourfairedisparaître ces représentations sacri- française qui entendinterdire toutemanifestation de
lègesdu divin.Quiconquea voyagéen Egypte,dansla négationnisme et sur les dérivesnord-américaines en
régionde Louxorou de Karnak,saitcombiend'autres matièrede libertéindividuelle. Dans le premier cas,on
gestes iconoclastes, identiques dans leur volonté d'ef- est frappé par la confusion qui s'est établiedans le public
facerla trace,maisperpétrés voiciprèsde deux millé- à proposdes déclarations de pseudo-historiens. Fauris-
nairesparlespremiers chrétiens de la valléedu Nil, ont sonétaitspécialiste de Rimbaud[Igounet,2002] etnon
pu être accomplis au nom du même aveuglement1. d'histoire de la Seconde Guerremondiale.Roques s'est
Paroxystique de ce pointde vue,la volontédeskhmers vu retirerson doctoratattribuédans des conditions
rougesde Pol Pot d'arracher jusqu'au souvenirde la jugées douteusespar le ministre de l'Educationnatio-
civilisation urbaineau Cambodgepourraitbien appa- nale.Quant à JeanPlantin,son dea n'a jamaispu être
raîtreà la réflexion commela métaphore monstrueuse produit, ce qui laissepantoisquantà la présentation par
de cettecensure, partout présente, surtouslescontinents les médiasde thèsesd'« historiens » qui n'ontjamais
età touteslesépoques.Sortede dieugrecde la tragédie véritablement affronté la réalitéd'unmétierqui ne sup-
antique,masquéetsouriant, démoniaqueetdyonisiaque porteen aucuncasl'approximation, l'analogieou l'inca-
à la fois,elleexprimesoussa formedérisoire le malaise pacitéà fournir les preuvesde ce que l'on avance.La
qui pénètrecelui qui veut penserla censureet en loi condamnant le « négationnisme » n'a rien dit du
comprendre, si ce n'estl'essence,du moinsles manifes- « révisionnisme » et c'est heureuxparceque l'histoire
tationsprincipales. passesontempsà revenir surles conceptions anciennes,
Dans ce numéro,s'il n'étaitnullement questionde mais,là encore,le publicestincitéà confondre l'unavec
prétendre traiterdu problèmedanssa dimension histo- l'autre,ce qui entretient le mélangedesgenres, favorable
rique,de Sophocleà PierreGuyotat, ni de le considérer au relativisme. Dans ce domaine,lesEtats-Unis ontune
dans l'infinievariétéde ses usages,du moinsl'angle responsabilité particulière puisquela luttecontrele ter-
choisi,la censureetl'autocensure, permet-il d'enpenser rorismesertde paravent, depuisle Patriot Actde 2001,
ce qui en constitue souventl'arrière-plan. Les deuxarti- à des limitations importantes des libertésindividuelles.
clesconsacrés au théâtre, portugais et britannique, rap- L'opinionréagit,certes,et, dansce paysde contrastes,
pellentla vigilancepermanente despouvoirsen matière de multiples exemplespositifs viennentcontrebalancer
de spectacle,c'est-à-dired'expression publiquede la cettevolonténéoconservatrice de soumettre les faitset
contestation. Les censeursde Salazaravançaientdans gestesde chacunau contrôledu Léviathanmoderne.
l'ombre,commele lordChamberlain anglais,maisils De ce fait,lesprogrès enregistrés parla technologie font
ne diffèrent guèrede leurshomologuesfrançais de la craindrele pire et l'on se dit qu'un Hitlerpossédant
monarchie de Juilletou du secondEmpire,voirede la ordinateur, camérasde surveillance miniaturisées etune
Républiqueopportuniste. Si la Francefutcependant opinionpubliqueassoupieauraitsuscitéencoremoins
plusprécoceque sesvoisinspourrenoncer à la censure de réactions d'oppositionqu'il n'en rencontra.
officielledes spectacles, elle le fitsansdébats,en 1906, Commeon le voit,il ne s'agitpas,avecces étudesde
parun artifice parlementaire qui consistaà supprimer le cas,de proposer desexplications globales,de typeméta-
salairedes censeurs.Nul n'a d'ailleursoubliéles inter- historique, à la façond'un Foucault,traquant les ruses
ventions muscléesde la police,en 1968,pourempêcher de la Raisonà l'âge classiqueou d'unAlthusser démon-
lesacteursdu LivingTheater d'exprimer, parleurnudité trantla puissancedesappareils idéologiques d'État. Plus

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Jean-

prosaïquement, maisavecune ambitiontoutaussicivi- 1'«Alliancegénéralecontrele racismeetpourle respect


que, invitation estfaiteau lecteurde considérer que sa de l'identitéfrançaise et chrétienne » sontses héritiers
libertéesten jeu quandune société,pourse défendre directs mêmes'ilspréfèrent revendiquer le patronage de
ou protéger l'unquelconquedesgroupesqui la compo- Pie X, un saintchrétien, plutôtqu'un trop ostensible
sent,en vientà dresser des barrières chargéesde cana- maurrassien détestant les Juifsà la veillede la Shoah
liser,de moraliser ou d'entretenir la peur.En ce sens, [Mollier,2005]. Toutefoisleur détermination à faire
des à
l'exempleparadoxal journauxd'entreprise,usage peur, frapper à à des
l'opinion, déposer plaintes innom-
interne,autorisequelquesméditations surle dressage brablesprouveque la méthodeBethléema faitsespreu-
socialdansle mondedu travail ou les velléitésde faire ves et que l'Egliseofficielle, elle-même, n'hésiteplusà
tairetouteopinionalternative à la
quant stratégie et aux demander la censure laïque contre ceux qui utilisent ses
orientations définies parlesdirections. Contrairement à codeset sesrituels.
ce qu'avaitprévula législation de 1945qui miten place Les MontyPythonont échappéà ce typede pour-
les comitésd'entreprise, la librediscussiond'opinions suiteset de fulminations, malgréleursolideantipapisme
contradictoires n'estplus de mise,ni dans le secteur et leurtoniquedérisionde nombreuxsymboleschré-
publicni dansle privé,et on souhaite, via lesjournaux tiens,maisil n'estpassûrqu'ilen seraitainsiaujourd'hui.
internes, intégrer le salarié à la politiquedéfendue parsa Poussantà l'autocensure, cherchant à intimider, tous
hiérarchie. À partirdu momentoù le personnel, toutes ceux,firmes, associations, Eglises, mouvements ou partis,
catégories confondues, estdéfinicommeune« commu- qui se veulentpropriétaires de leuruniverssymbolique
nauté»,le dangerestgrandde refuser toutepenséehété- révèlent de nouveauxfantasmes qui guettent un monde
rodoxe,fût-elle d'originesyndicaleou professionnelle.fragmenté en communautés jalousesde leursprérogati-
Qui plusest,lorsqueles chargésde communication ou ves.L'exemplede l'Allemagne, paysdanslequella cari-
des relations socialespostulentque le savoir,l'intelli- caturefaitl'objetd'une surveillance accrue,rappellela
gencesonten hautet l'ignoranceou la bêtiseen bas, Francedu secondEmpiredanslaquelleelle étaitpure-
toutdialogue, touteconfrontation d'idéesetd'argumen- mentet simplement interdite. La comparaison s'arrête
tations disparaissent de l'horizond'attente, au risquede cependantlà parceque, dansla Franced'hier,c'était
voirla presseainsiconfectionnée finirsa vie dansles l'hommepolitiquequi refusait la déformation de saphy-
poubelles avant même d'avoir été lue. sionomie tandis que dans l'Allemagnecontemporaine,
Avecla secondeséried'articles, ce ne sontplusles ce sontplutôtlesentreprises etlesvedettes de l'actualité
textesqui sontpassésau criblemaisles représentationsqui interdisent à la satirele droitde s'exercer. Alorsque
iconiques,compte tenu de leur omniprésence dans nos Louis-Philippe faisait lourdement condamner les dessi-
sociétésoù le fluxde l'information passeparun fleuve nateursqui le transformaient en poire,HelmutKohi
d'imagesdéversées au rythme de la caméraou de l'appa- accepteetretourne contresesadversaires l'argumentaire
reilphoto.La publicitépour le vin ou les alcoolsen iconique du fruiten formede visage.En revanche,
générala subilesfoudres de l'écolepubliqueà l'époque Coca-Cola, McDonald's et leurscenseursdéfendent
deJulesFerryetlesliguesde moralité se sontacharnées leurdroità l'imagejusque surInternet, réduisant sin-
contreles réclamesen faveurdes boissonsfortesou de gulièrement l'espacecorrosif de l'artiste.Si ce dernier
la contraception dès 1890-1900[Stora-Lamarre, 1990]. ne peutplusrevendiquer cetterébellioncontrel'ordre
C'est à l'occasionde l'Expositionuniverselle de 1900, établidontse réclamèrent tourà tourdadaïstes, surréa-
à Paris,que les premières« poupées gonflables » en listesetlettristes en poésie,Dalí,JuanGrisetPicassoen
caoutchoucontétésaisiesparla police[MoUier, 2004]. peintureou les partisans plus modernesencored'une
Dans lesannéesqui suivent la finde la Première Guerre rupture avecla réalité, desinventeurs du happening amé-
mondiale, l'abbéBethléem, auteuren 1904,de Romans ricain[Waresquiel, 1999] à Christoemballant le Pont-
à lireetromans à proscrire [Mollier,1999],traquela por- Neuf,c'estla facultédes sociétéshumainesà supporter
nographie l'étalage kiosquesde journaux.Déchi- la critiquequi estremiseen cause.
à des
rantostensiblement les revuesexposéesau regarddes Alorsmême que, sous la monarchieen Europe et
enfants, il cherche à se faire arrêter en flagrant délit afin dans les villagesde l'Afrique,fouset griotspouvaient
d'obligerla justiceà instrumenter. Chaque foisqu'il est dire partiellement ce que le souverainrefusait à ses
il
inculpé, éprouve un malin en
plaisir rappelant aux et
conseillers, que la lutte contre le communisme s'est
mairesles obligations qui découlent de la législation en faite au nom des droits de l'homme, la démocratie
matièrede police des mœurset de protectiondes triomphante qui a succédéà l'écroulement du murde
mineurs et son défenseur, l'antisémite XavierVallat,en Berlinsembledouterde la possibilité d'accroître encore
profitepour dénoncer les dangersqui menacent la les libertés individuelles. Il est vrai que la violence de
société3.En 1936,l'un de ses derniers tractsrépandus l'attentat perpétré,le 11 septembre 2001, contreles
surla voie publiques'intitulait Protestations despèresde toursjumellesdu World TradeCenter de New York,et,
famille contreles désordresde la plage ! et l'on imagine ce au-delàde cetteicônede l'Amériquevictorieuse, contre
que le bikinipuis le monokini auraient inspiré à l'ecclé- le pays tout entier et ce a
qu'il représente,brusquement
siastiques'il n'étaitdécédéen 1940. Ses successeurs de changéles conditions du débat.Tandisque le votedu

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Patriot Act,sixsemaines plustardetl'ouverture, en 2002, le silencede son cabinetet les contraintes du champ
de la prisonde Guantanamosemblaient annoncerla s'imposentà lui s'il veutéviterla tragédiedu compte
régression dont le XXIesiècle allait être le témoin, d'auteurou les difficultés de l'auto-édition. De même,
d'autressignauxs'inscrivaient en sens contraire. À sa pèsentlescarcansde la famille, du quartier ou de la ville,
manière, le reportage des frères Naudetsurla journée du milieuprofessionnel qui, à leur manière,sontdes
tragiquedu 11 Septembre, commeon l'appelledésor- acteursdu champlittéraire tropsouventoccultésparla
mais,a permisd'éviterle pire: montrerles images critiquelittéraire quand elle n'intègre pasl'apportde la
qu'attendaient les terroristes, cellesde l'humiliation de sociocritique[Thumerel,2002]. Qu'elle vienne du
la principale puissance mondiale.Grâceà ce témoignage genre,du nom, de l'âge ou de toutautreespace,la
immédiat surla réactionprofessionnelle et héroïquedes censuremultiplie ici sesvisagesrendant plustroublante
pompiersnew-yorkais, la démocratie a montré,indé- encorecelle du «je » qui ne veutpluss'exprimer à la
pendamment de toute récupération étatique,qu'elle façondu poètemauditou de l'artiste rebelle.L'entretien
contenait les élémentsessentiels de sa survieet qu'un avec un écrivainpour la jeunessequi clôt ce numéro
nouvelarsenallégislatif inquisitorial étaitparfaitement faitse ressouvenir que si Pierre -JulesHetzel dénonça
inutile. cette« littérature pourgouvernantes » qui luifaisaithor-
Dans la troisième partie de ce dossier, « (Auto)régu- reur et la
qu'il remplaçapar des textes d'auteurs faisant
lationet créativité », l'accentest missurla traduction confianceaux enfants, il n'en laissapas,pourautant,à
dansson rapportà l'éventuelle« vérité» portéepar la ceux-ciune libertétotale[Robin,1986].
languemère.Le dictonpopulaireitalienne dit-ilpas :
« Traduttore » ? ce qui revientà mettreen doute
traditore Des contrôles de l'Etatou desEglisesaux régulations
la capacitédu transfert linguistique et culturel.Dans le sociales,voireindividuelles, lesmasquesde la censureet
cas de GabrieleD'Annunzioévoqué ici, la censureest de l'autocensure se dévoilent ainsipeu à peu à la lecture
patente, commela volontéde la RevuedesDeuxMondes de ce richenuméro;II ne pouvaittoutévoquer,de la
de ne donnerà lireà seslecteursque ce que sa concep- Bibleaux Larmesd'Eros,commel'avaitesquissél'expo-
tionde la cultureet de la civilisation lui affirmaitêtre sitiondu CentreGeorges-Pompidou en 1987 [Poulain,
supportable. En ce sens,bien des débatsde la Grande 1987].Il ne lui étaitguèreloisiblede retracer le martyre
Guerresurla barbarieallemandes'annoncenten fili- de Louis Desprez,ce jeune écrivainfrançais mortà sa
granedanscetteconfrontation qui ne concernepourtant sortiede la prisonde Sainte-Pélagie où l'avaitenvoyé
que la Francedanssesrapports à l'Italie.En fait,c'estla la publication, en 1884, de Autourd'unclocher. Mœurs
questionde la décadencede l'artet du cosmopolitisme rurales, un pastichedu romannaturaliste [Pages,1989].
qui apparaît, de mêmeque le refusdesélitesparisiennes C'est pour lui et pour la libertédu créateur, de l'ar-
de laissers'exprimer la sensualité du romancier ou son tiste,que protestèrent EmileZola etsesamis,longtemps
nietzschéisme d'au-delàde toutemorale.Si le traduc- avantque les intellectuels n'entrentdans l'arène de
teur,GeorgesHérelle,ne futpas neutreen la matière l'affaire Dreyfus.C'est précisément à cause de Louis
et s'il contribuafortement à orienterla réceptionde Desprezet de LucienDescaves,ce derniercondamné
D'Annunzioen Francedansun sensmondainetconser- en 1889 pourles révélations surl'arméeque contenait
vateur,il le fitavec le plein accorddes directeurs de son récitintituléSous-offs, que ces hommesprirent
journaux,de revueset de maisonsd'éditionqui publiè- consciencede leurforceetde leurresponsabilité etqu'ils
rentl'écrivain,ce qui pose la questiondu redoutable commencèrent à s'engager contrel'hypocrisie etla féro-
pouvoircensorialde l'institution littérairedans son citéou la stupidité des censeurs.Depuis,d'autrespou-
ensemble, ou du pôle dominantde celle-ci. voirs,d'autressociétés,ontmisen placed'autres formes
Ainsireplacéeà l'intérieur du champlittéraire [Bour- du contrôlesocial,lesplusinsidieuses, les
parceque plus
dieu, 1992] et de son histoire, la dialectiquecensure- profondément ancréesdansl'individudemeurant celles
autocensure trouvel'occasionde se déployeravec une de l'autocensure, cettemutilation volontaire de la per-
pertinence plusgrande.L'écrivainn'estjamaisseuldans sonnalitédu créateur. ■

I Notes 2. ParadiseNow, leur spectacle,interdità Léon Blum, qualifiélors de la présentationde


Avignon,futdonné à Genève en août 1968. son gouvernementà la Chambredes Députés
de « talmudiste
subtil», dontla France,« vieux
1. Dans Polyeucte,
Corneille évoque à sa 3. XavierVallatestl'auteur,en juin 1936,
pays gallo-romain» et vieille « nation pay-
manièrele martyre
des premierssaintschrétiens de l'apostrophedemeuréecélèbreà cause de sa sanne» ne voulaitpas...
iconoclastes. violenceà l'encontredu présidentdu Conseil,

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Jean-

I Référencesbibliographiques Québec. Littératureetcinéma,Pierre Hébert etal. (dir.), Montréal,


Fides, à paraître.

Bourdieu Pierre, 1992, Les règlesde l'art. Genèse et structuration Pages Alain, 1989, La bataillelittéraire,
Paris, Librairie Séguier.
du champlittéraire,
Paris, Le Seuil. Poulain Martine et Françoise Serre, 1987, Censures.De la Bible
Igounet Valérie, 2002, Histoiredu négationnismeen France,Paris, aux « Larmes d'Eros », Paris, BPI Beaubourg.
Le Seuil. Robin Christian (dir.), 1988, Un éditeuret son siècle. Pierre-Jules
Mollier Jean-Y ves, 1999, « Aux originesde la loi du 16 juillet ACLÉdition.
Hetzel(18 î 4-1886), Saint-Sébastien,
1949. La croisadede l'abbé Bethléemcontreles illustrésétran-
Stora-Lamarre Annie, 1990, L'enferde la IIF République.Cen-
gers », in On tue à chaquepage ! La loi de Í949 sur les publications seurset pornographes
à lajeunesse,coordonnépar ThierryCrépin et Thierry
destinées (Í88Í-Í9Í4), Paris, Imago.
Groensteen,Paris,Editionsdu Temps/ Angoulême,musée de Thumerel Fabrice, 2002, Le champlittéraire françaisau XX siècle.
la Bande dessinée: 17-33. Paris, Armand Colin.
Élémentspour une sociologiede la littérature,
- 2004, Le camelotet la rue. au tournantdes
Politiqueet démocratie
XIX et XX siècles,Paris, Fayard. Waresquiel Emmanuel de (dir.), 1999, Le sièclerebelle,Diction-
- 2005, « Bethléem, abbe Louis », Dictionnairede la censureau au XX siècle,Paris, Larousse.
nairede la contestation

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Ethnologie

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