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Jean-Philippe Javet
Mon cher Auguste, [...]Je me suis souvent hasardé dans ma vie à avancer des
propositions dont je n’étais pas sûr. Mais tout ce que j’ai écrit là est depuis
bientôt un an dans ma tête, et il est trop de mon intérêt de ne pas me tromper
pour qu’on me soupçonne d’avoir énoncé des théorèmes dont je n’aurais pas la
démonstration complète. Tu prieras publiquement Jacobi et Gauss de donner
leur avis, non sur la vérité, mais sur l’importance des théorèmes. Je t’embrasse
avec effusion
Évariste Galois
29 mai 1832
Table des matières
1 Mise en place 1
1.1 Préambule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Opération interne ou loi de composition interne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2.1 Exemples introductifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2.2 Propriétés d’une loi de composition interne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Composition de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3.1 Fonctions bijectives et fonctions réciproques . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2 Notion de groupe 11
2.1 Exemples introductifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1.1 Définitions et propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
5 Sous-groupe 41
I
II
B.5 Sous-groupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . X
Malgré le soin apporté lors de sa conception et surtout parce qu’il a été utilisé en classe qu’à une reprise, le
polycopié que vous avez entre les mains contient certainement quelques erreurs et coquilles. Merci de participer à
son amélioration en m’envoyant un mail :
jeanphilippe.javet@vd.educanet2.ch
Merci ;-)
;-) Votre prof de math vous a souvent reproché votre manque de rigueur dans la
rédaction de vos exercices de mathématiques. . . Que pensez-vous de ceci ?
Mise en place
1
1.1 Préambule
Évariste Galois a tout juste vingt ans lorsqu’il meurt dans un duel.
Il restera pourtant comme l’un des plus grands mathématiciens de
son temps pour avoir introduit la notion de groupe, alors qu’il avait
à peine dix-sept ans.
‚ Vous savez résoudre les équations du deuxième degré :
ax2 ` bx ` c “ 0.
`: N2 Ñ N
pa ; bq ÞÑ a ` b
Exercice 1.1: Parmi les lois suivantes, lesquelles sont des opérations internes sur
les ensembles considérés ? Justifier.
a) Z avec ‹ la moyenne arithmétique ;
b) R avec ‹ la moyenne géométrique ;
!x )
c) E “ | x P Z avec l’addition ;
3
d) F “ tx P R | x ą 3u avec l’addition ;
e) G “ tx P R | x ě 5u avec la multiplication ;
f) Q avec la moyenne arithmétique ;
g) R avec x ‹ y “ x ¨ y ` y ´ x ;
x
h) Z avec x ‹ y “ x ¨ y ` .
y
Exercice 1.2: Parmi les lois de composition interne découvertes ci-dessus, les-
quelles sont commutatives ?
pa ‹ bq ‹ c “ a ‹ pb ‹ cq “ a ‹ b ‹ c
x`y
Exercice 1.3: Montrer que la loi x ‹ y “ est associative sur R‹` .
1 ` xy
px ; yq ` pa ; bq “ px ` a ; y ` bq
px ; yq ‹ pa ; bq “ pxa ´ yb ; xb ` yaq.
1
Exercice 1.8: Dans R on envisage l’opération interne x ‹ y “ 2x ` 2y ´ 4xy ´ .
2
Étudier ‹.
Dy P . . .
D!y P . . .
f pxq “ 2x ` 1
gpxq “ 3x ´ 1
g pf p1qq “ gp3q “ 8.
f pxq “ 2x ` 1 gpxq “ 3x ´ 1.
“ ..................
“ ..................
CHAPITRE 1. MISE EN PLACE 7
?
Exemple 7: Considérons f pxq “ x ´ 3 et gpxq “ x2 ` 1.
On a ED pf q “ r . . . ; . . . r et ED pgq “ . . . .
‚ Considérons la fonction h “ g ˝ f .
‚ Si l’on considère k “ f ˝ g on a :
kpxq “ . . . p. . . pxqq “ f p. . . . . . q “ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
avec ED pkq “ tx P R | x2 ´ 2 ě 0u “s . . . ; . . . s Y r . . . ; . . . r
Définition: Soit f une application de E dans F . On dit que f est une bijection
ou une application bijective si chaque élément y de F est l’image
d’un élément unique x de E.
Exprimée en langage formel, cette définition devient :
f : x ÞÑ ax ` b a, b P Q
Exemple 1: Considérons Z muni de l’addition `. Nous savons déjà que ` est une
opération interne associative dans Z. Mais existe-t-il alors d’autres
propriétés intéressantes de ` ?
Il existe un élément particulier : 0 ; en effet, a ` 0 “ 0 ` a “ a pour
tout a P Z. On dit alors que 0 est neutre pour l’addition.
Il existe aussi pour chaque nombre a P Z le nombre ´a P Z qui lui
est opposé, i.e. a ` p´aq “ p´aq ` a “ 0.
Si l’on fait maintenant une synthèse de certaines propriétés de `
dans Z, on voit que :
‚ ` est une opération interne
‚ ` est une opération associative
‚ il existe un élément neutre pour ` : 0
‚ pour chaque élément a P Z il existe un opposé a P Z tel que
1
a ` a “ a ` a “ 0. Dans ce cas, a “ ´a
1 1 1
11
12 CHAPITRE 2. NOTION DE GROUPE
g ‹ g “ g ‹ g “ e?
1 1
Définition: Un groupe, noté pG,‹q, est un ensemble G non vide auquel est
associé une loi de composition ‹ vérifiant les quatre propriétés :
‚ @x, y P G, x ‹ y P G (‹ est une loi de composition interne) ;
‚ @x, y, z P G, px ‹ yq ‹ z “ x ‹ py ‹ zq (la loi est associative) ;
‚ De P G tel que @x P G,
x ‹ e “ x et e ‹ x “ x (e est l’élément neutre) ;
‚ @x P G, Dx P G tel que
1
Exemple 4: a) pN ,`q n’est pas un groupe car 2, par exemple, n’a pas de sy-
métrique dans N ;
b) pZ ,`q est clairement un groupe.
c) pQ ,¨q n’est pas un groupe car 0 n’a pas de symétrique dans Q ;
par contre pQ‹ ,¨q est clairement un groupe.
CHAPITRE 2. NOTION DE GROUPE 13
px ; yq ‹ pa ; bq “ px ¨ a ; y ¨ bq
px ; yq ` pa ; bq “ px ` a ; y ` bq
Preuve:
Notation Op. interne Comp. de a et b El. neutre El. sym. de a nom du sym.
générale ‹ a‹b e a1
additive ` a`b 0 ´a opposé de a
multiplicative ¨ a¨b 1 a ou 1{a
´1
inverse de a
composition ˝ b˝a Id r
a réciproque de a
Exercice 2.3: Dire pourquoi les structures suivantes ne sont pas celles d’un
groupe :
a) x ‹ y “ x ´ y dans E “ t0, 1, 2, 3, 4u
b) x ‹ y “ x ` y dans E “ tz P Q | ´ 1 ď z ď 1u
c) x ‹ y “ x dans E “ t1, 2, 3, 4u
Définition: On dit qu’un groupe pG,‹q est d’ordre fini s’il contient un nombre
fini d’éléments.
On appelle ordre d’un groupe d’ordre fini le nombre de ses élé-
ments.
y
4
´4 ´2 2 4x
´2
f1 ´4
pa ; bq ‹ pc ; dq “ pac ´ bd ; ad ` bcq
7 13 ?
x¨y “ ` 2
3 6
Comme vous pouvez vous en douter, pE,¨q est un groupe. Pour ga-
gner en efficacité, nous ne montrerons pas que l’opération est in-
terne et associative. Par contre :
b) Déterminer l’élément neutre.
c) Montrer que tout élément de E admet un élément symétrique.
Quelques groupes célèbres
3
3.1 Groupe fini de permutations
3.1.1 Exemple introductif
Soit E “ t1, 2, 3, 4u. Considérons les 4-uplets p1, 2, 3, 4q et p2, 3, 4, 1q.
Soit σ l’application de E dans E telle que :
1 2 3 4
ˆ ˙
2 3 4 1
Si l’on considère les triplets p1, 2, 4q et p4, 1, 2q, on peut définir l’ap-
plication τ de E dans E par :
17
18 CHAPITRE 3. QUELQUES GROUPES CÉLÈBRES
Preuve: En exercice
Appelons σ, τ et ρ, 3 permutations de . . . . .
a) Montrons que la loi de composition ˝ est . . . . . . . . . . . . . . . . .
E E E
x y z
E E E
x y z t
‚ pρ ˝ τ q ˝ σ pxq “ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
` ˘
‚ ρ ˝ pτ ˝ σq pxq “ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
` ˘
CHAPITRE 3. QUELQUES GROUPES CÉLÈBRES 19
E “ te1 ; e2 ; e3 ; . . . ; en´1 ; en u .
Exemple 1: Considérons S3 .
a) Combien y a-t-il d’éléments dans S3 ?
b) Compléter les éléments de S3 :
1 2 3
ˆ ˙
‚ L’identité : id “
1 2 3
‚ les transpositions :
1 2 3 1 2 3 1 2 3
ˆ ˙ ˆ ˙ ˆ ˙
τ1 “ τ2 “ τ3 “
1 3 2 3 2 1 ... ... ...
‚ les cycles :
1 2 3 1 2 3
ˆ ˙ ˆ ˙
σ1 “ σ2 “
2 3 1 ... ... ...
c) Calculer et comparer les compositions σ1 ˝ τ1 et τ1 ˝ σ1 ;
Õ̋ id σ1 σ2 τ1 τ2 τ3
id id σ1 σ2 τ1 τ2 τ3
σ1 σ1 σ2 τ1 τ2
σ2 σ2 id σ1 τ2 τ3 τ1
τ1 τ1 τ3 id σ1 σ2
τ2 τ2 τ3 τ1 σ2 id σ1
τ3 τ3 τ1 τ2 σ1 σ2 id
CHAPITRE 3. QUELQUES GROUPES CÉLÈBRES 21
1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6
ˆ ˙ ˆ ˙
α“ et β “
2 3 6 5 4 1 1 3 5 6 2 4
Calculer α ˝ β, β ˝ α, rα, rβ, r pα ˝ βq, r pβ ˝ αq.
1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5
ˆ ˙ ˆ ˙ ˆ ˙
α“ ,β “ ,γ “
3 1 2 4 5 3 2 1 5 4 4 3 1 5 2
Exercice 3.5: Trouver tous les éléments de S1 et S2 . Construire ensuite leur table
de composition.
x“q¨n`r (0 ď r ă n)
a) x2 ” 1 pmod 3q b) x2 ” x pmod 6q
c) x2 ” x pmod 5q
CHAPITRE 3. QUELQUES GROUPES CÉLÈBRES 23
Exemple 3: Si n “ 4, on a
a “ b ðñ a ” b pmod nq
24 CHAPITRE 3. QUELQUES GROUPES CÉLÈBRES
1`3“4P ´7`3“4P 5 ` 11 “ 16 P
Il semble que le résultat appartienne toujours à la même classe . . .
On aurait alors envie d’écrire :
1`3“1`3“4“0
1¨3“3P ´ 7 ¨ 3 “ ´21 P 5 ¨ 11 “ 55 P
1¨3“1¨3“3
Proposition: Soit n P N‹ .
Si dans Z on a x ” x1 pmod nq et y ” y 1 pmod nq, alors :
1 1
x ` y ” x ` y pmod nq
x ¨ y ” x1 ¨ y 1 pmod nq
Preuve:
CHAPITRE 3. QUELQUES GROUPES CÉLÈBRES 25
Exercice 3.11: Proposer la table de multiplication sur Z‹5 et sur Z‹4 . Quelles singu-
larités observez-vous sur ce dernier tableau ?
26 CHAPITRE 3. QUELQUES GROUPES CÉLÈBRES
Exercice 3.13:
a) Montrer que l’ensemble E “ t1 ; 2 ; 4u muni de la multiplication
modulo 7 forme un groupe.
b) Qu’en est-il si on munit E de la multiplication modulo 5 ?
Preuve:
CHAPITRE 3. QUELQUES GROUPES CÉLÈBRES 27
Théorème: Soit n un nombre premier ; alors pZ‹n ,¨q est un groupe abélien.
1 2 1 ´2
ˆ ˙ ˆ ˙
Exemple 8: Si M “ et N “ , on a :
3 4 2 1
ˆ ˙
... ...
M `N “
... ...
1 2
ˆ ˙
Exemple 9: Si M “ et λ “ 2, on a :
3 4
ˆ ˙
... ...
2¨M “
... ...
M ´ N “ M ` p´Nq “ M ` pp´1q ¨ Nq
1 2 2 ´1
ˆ ˙ ˆ ˙
Exercice 3.14: Posons A “ et B “ . Calculer
´3 1 1 1
a) A ` A, A ` B, A ´ B, B ´ A
b) 2A, 3A, ´5B
Preuve:
CHAPITRE 3. QUELQUES GROUPES CÉLÈBRES 29
1 2 5 6
ˆ ˙ ˙ ˆ
Exemple 10: Si A “ et B “ , on a :
3 4 7 8
1 2 5 6 1¨5`2¨7 1¨6`2¨8
ˆ ˙ˆ ˙ ˆ ˙
AB “ “
3 4 7 8 3¨5`4¨7 3 ¨ 6 ` 4 ¨ˆ
8
19 22
˙
“
43 50
BA “
1 2 ´2 2
ˆ ˙ ˆ ˙ ˆ ˙
... ...
Exemple 11: Si A “ et B “ , on a AB “ .
1 2 1 ´1 ... ...
1 2 2 ´1
ˆ ˙ ˆ ˙
Exercice 3.15: Posons A “ et B “ . Calculer
´3 1 1 1
a) AB, BA, pABqA et ApBAq
b) A2 , A3
1 0
ˆ ˙
I2 “
0 1
30 CHAPITRE 3. QUELQUES GROUPES CÉLÈBRES
A ¨ pB ¨ Cq “ pA ¨ Bq ¨ C
An “ ApAn´1 q avec n ě 2, n P N
1 0
ˆ ˙
n
A “
0 1
Le plus petit nombre n admettant cette propriété est appelé ordre
de la matrice.
1 0 ´1 0 0 1 0 ´1
"ˆ ˙ ˆ ˙ ˆ ˙ ˆ ˙*
Exercice 3.17: Posons E “ ; ; ; .
0 1 0 ´1 1 0 ´1 0
Montrer que E, muni de la multiplication matricielle est un groupe.
cos α ´ sin α
ˆ ˙
Exercice 3.18: Posons A “ .
sin α cos α
a) À l’aide de votre formulaire, montrer que :
cosp2αq ´ sinp2αq
ˆ ˙
2
A “
sinp2αq cosp2αq
b) Calculer A3 puis A4
c) En déduire une formule An pour n P N. Saurez-vous la prou-
ver ?
CHAPITRE 3. QUELQUES GROUPES CÉLÈBRES 31
ˆ ˙
a b
Définition: Soit M “ P M2 pRq ; on appelle déterminant de M le
c d
nombre : ˇ ˇ
ˇ a b
det M “ ˇˇ
ˇ
ˇ “ ad ´ bc
c d ˇ
1 2 ˇ 1 2 ˇ
ˆ ˙ ˇ ˇ
Exemple 12: Si A “ , on a det A “ ˇ ˇ “ .......
3 4 3 4 ˇ
ˇ
Preuve:
32 CHAPITRE 3. QUELQUES GROUPES CÉLÈBRES
1 2 ˇ 1 2
ˆ ˙ ˇ ˇ
Exemple 13: Si A “ , on a det A “ ˇˇ ˇ “ 1 ¨ 4 ´ 2 ¨ 3 “ ´2.
ˇ
3 4 3˙ 4 ˇ
1 4 ´2
ˆ
On en déduit A´1 “ ´ .
2 ´3 1
1 2 2 ´1
ˆ ˙ ˆ ˙
Exercice 3.20: Posons A “ et B “ . Calculer A´1 , B ´1
´3 1 1 1
Remarque: La notion d’inverse nous permet alors de définir A´n “ pAn q´1 si
n P N‹ . On a donc An défini pour tout n P Z en posant A0 “ I2
Nous pouvons donc conclure par le théorème suivant :
Remarques: On constate que pM2 pRq,`q est un groupe, alors que pM2 pRq,¨q ne
l’est pas. Il faut dans ce dernier cas se restreindre à GL2 pRq, appelé
groupe linéaire de dimension 2.
Soit A P GL2 pRq, alors tAn | n P Zu, muni de la multiplication, ad-
met aussi une structure de groupe. Mais ceci est une autre histoire. . .
Table de Cayley et isomorphisme de groupes
4
Définition: Soit un ensemble E “ tx1 ; . . . ; xn u muni d’une opération ‹.
On appelle table de Cayley, le tableau carré de n lignes et n
colonnes obtenu en inscrivant à la i-ème ligne et à la j-ième colonne
l’élément xi ‹ xj .
Õ
‹
x1 x2 ¨¨¨ xj ¨ ¨ ¨ xn
x1
x2
..
.
xi xi ‹ xj
Arthur Cayley ..
mathématicien britannique
.
(1821-1895) xn
Õ
‹ 1 2 3 4 Õ
‹ 1 2 3 4
1 1
2 2
3 3
4 4
33
34 CHAPITRE 4. TABLE DE CAYLEY ET ISOMORPHISME DE GROUPES
Õ
‹ a1 a2 ¨ ¨ ¨ ai ¨ ¨ ¨ an
a1 b11 b12 ¨ ¨ ¨ b1i ¨ ¨ ¨ b1n
a2 b21 b22 ¨ ¨ ¨ b2i ¨ ¨ ¨ b2n
.. .. .. .. .. .. ..
. . . . . . .
ai bi1 bi2 ¨ ¨ ¨ bii ¨ ¨ ¨ bin
.. .. .. .. .. .. ..
. . . . . . .
an bn1 bn2 ¨ ¨ ¨ bni ¨ ¨ ¨ bnn
Õ
‹
e a b c d
e e a b c d
a a e c d b
b b d e a c
c c b d e a
d d c a b e
Exercice 4.4: Compléter les deux tables suivantes de telle sorte que
E “ tr ; s ; t ; uu muni des deux lois ‹ forment un groupe
a) Õ
‹ r s t u b) Õ
‹ r s t u
r s r r r s t u
s r s t u s s t
t t s t t
u u s u u r
Õ
‹ e a b c Õ
‹ e a b c
e e a b c e e a b c
a a e a a e
b b e b b a
c c e c c
Õ
‹ e a b c Õ
‹ e a b c
e e a b c e e a b c
a a c a a
b b b b
c c c c
Exercice 4.8: Montrer que les 2 tables suivantes décrivent un “même” groupe
d’ordre 4 :
Õ
‹ e a b c Õ
‹ e a b c
e e a b c e e a b c
a a b c e a a e c b
b b c e a b b c a e
c c e a b c c b e a
Définition: L’ordre d’un élément a d’un groupe est le plus petit nombre
entier positif m tel que a ‹ a ‹ ¨ ¨ ¨ ‹ a “ e. Si aucun m de la sorte
loooooomoooooon
m fois
n’existe, a est dit d’ordre infini.
Définition: Deux groupes pG,‹q et pE,‚q sont dits isomorphes si une table de
Cayley de pG,‹q peut être transformée en une table de Cayley de
pE,‚q terme à terme.
38 CHAPITRE 4. TABLE DE CAYLEY ET ISOMORPHISME DE GROUPES
Remarque: Ceci traduit bien l’idée d’une même structure comme le dénote
l’étymologie de ce terme : iso signifiant même et morphisme étant
issu du grec et signifiant forme.
Cette notion d’isomorphisme est commune à toutes les parties des
mathématiques. Dès qu’on crée une structure, on veut pouvoir la
faire communiquer avec une autre déjà étudiée. On pourra ainsi
transférer des propriétés (calculs) de l’une pour les appliquer dans
l’autre.
Par exemple, les simplifications des écritures vectorielles :
1 # #
a ´ b ` 2 #
# a ´3b
2
se manipulent comme les simplifications du calcul littéral :
1 7
a ´ b ` 2a ´ 3b “ 3a ´ b
2 2
Exercice 4.9: Dans les exercices qui précèdent, cherchez des groupes (différents)
d’ordre 2, 3 et 4 qui sont isomorphes.
Exercice 4.10: Un triskèle, représentant trois jambes, est présent sur le drapeau
de l’île de Man depuis 1931.
À l’origine, il est probable que ce symbole représentait, dans l’icono-
graphique celtique, les trois points du mouvement vertical du soleil :
le lever, le zénith et le coucher.
Considérons l’ensemble E “ tA ; B ; Cu des sommets du triskèle
représenté ci-dessous.
B A
Remarque: Tout groupe pG,‹q ayant plus de deux éléments distincts possède
toujours deux sous-groupes au moins, à savoir G lui-même et le
groupe formé du seul élément neutre.
Preuve:
41
42 CHAPITRE 5. SOUS-GROUPE
n Z “ tx P Z | Dk P Z avec x “ knu
Exercice 5.3: Montrer, à l’aide d’un exemple bien choisi, que la réunion de deux
sous-groupes d’un groupe pG,‹q n’est pas forcément un sous-groupe
de pG,‹q.
?
Dans le groupe pR ,`q, on considère S “ x ` y 2 | x, y P Q .
(
Exercice 5.5:
pS,`q est-il un sous-groupe de pR ,`q ?
px ; yq ` pa ; bq “ px ` a ; y ` bq
px ; yq ‚ pa ; bq “ pxa ´ yb ; xb ` yaq
Considérons g1 , g2 , . . . , gp P G avec gi ‰ gj si i ‰ j.
Nous pouvons alors construire tous les produits de la forme
Ressources Internet
1. Professeurs des Universitéés de Lille, Rennes et Marne la Vallée, Exo7 Groupes,
http://exo7.emath.fr/cours/ch_groupe.pdf
http://www.math.ens.fr/culturemath/maths/pdf/algebre/groupesFirst.pdf
http://science.kennesaw.edu/~sellerme/sfehtml/classes/math4361/...
http://science.kennesaw.edu/~sellerme/sfehtml/classes/math4361/...
https://www.google.ch/search?q=théorie+des+groupes
https://www.google.ch/search?q=group+theory
47
Quelques éléments de solutions
B
B.1 Mise en place
Exercice 1.1:
x`y
a) non, car n’appartient pas forcément à Z. (x “ 1 et y “ 2)
2
?
b) non, car xy n’appartient pas forcément à R. (x “ 1 et y “ ´4)
c) oui d) oui e) oui f) oui g) oui
x
h) non, car x ¨ y ` n’appartient pas forcément à Z. (x “ 1 et y “ 2)
y
Exercice 1.2:
c) commutative d) commutative e) commutative
f) commutative g) non commutative
Exercice 1.3:
x ` y ` z ` xyz
px ‹ yq ‹ z “ qui est bien égal à x ‹ py ‹ zq
xy ` xz ` yz ` 1
Exercice 1.4:
‹ est une loi de composition interne commutative et associative.
Exercice 1.5:
` est une loi de composition interne commutative et associative.
Exercice 1.6:
‹ est une loi de composition interne commutative et associative.
Exercice 1.7:
La seule valeur possible est m “ 0 en effet :
px ‹ yq ‹ z “ xyzm2 ` zm ` 1 et x ‹ py ‹ zq “ xyzm2 ` xm ` 1
Exercice 1.8:
‹ est une loi de composition interne commutative et associative.
I
II ANNEXE B. QUELQUES ÉLÉMENTS DE SOLUTIONS
Exercice 1.9:
a) Le plus simple est de présenter ceci sous la forme d’un tableau :
Õ̋ i f g h
i i f g h
f f i h g
g g h i f
h h g f i
b) ˝ est commutative.
c) ˝ est associative. Formellement, il s’agirait d’effectuer 43 “ 64 vérifications. Peut-on en
éviter quelques-unes ?
Exercice 1.10:
Pas de condition sur b et a ‰ 0
Exercice 1.11:
a) Deux bonnes raisons :
‚ Il existe des valeurs de y P R pour lesquelles, il n’existe pas de x vérifiant y “ x2 .
‚ Il existe des valeurs de y P R pour lesquelles, la valeur x vérifiant y “ x2 existe mais
n’est pas unique.
b) f est alors bien bijective.
Exercice 1.12:
a) x P Q rt1u
x`3
b) rf pxq “
x´2
c) f : Q rt1u Ñ Q rt2u
Exercice 2.2:
` 2 ˘
R ,` est un groupe abélien.
Exercice 2.3:
a) ‹ n’est pas une opération interne.
b) ‹ n’est pas une opération interne.
c) ‹ n’a pas d’élément neutre à gauche, (e ‹ x “ x n’est pas vérifié pour tout x).
ANNEXE B. QUELQUES ÉLÉMENTS DE SOLUTIONS III
Exercice 2.4:
Oui, d’ordre 4.
Exercice 2.5:
b) ‚ Il s’agit bien d’une loi de composition interne, c’est-à-dire : fb ˝ fa “ fa`b P E.
‚ L’élément neutre : f0 .
Exercice 2.6:
‚ Il s’agit bien d’une loi de composition interne, c’est-à-dire :
ppa ; bq ‹ pc ; dqq ‹ pe ; f q “ pace ´ adf ´ bcf ´ bde ; acf ` ade ` bce ´ bdf q
Exercice 2.7:
?
b) L’élément neutre : 1 ` 0 2 (s’obtient intuitivement mais doit être justifé)
? a ´b ?
c) Le symétrique de tout a ` b 2 est ` 2
a2 ´ 2b2 a2 ´ 2b2
(s’obtient et se justifie par un système d’équations)
IV ANNEXE B. QUELQUES ÉLÉMENTS DE SOLUTIONS
Exercice 3.2:
1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6
ˆ ˙ ˆ ˙
α˝β “ β˝α“
2 6 4 1 3 5 3 5 4 2 6 1
1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6
ˆ ˙ ˆ ˙
r r
α“ β“
6 1 2 5 4 3 1 5 2 6 3 4
1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6
ˆ ˙ ˆ ˙
r r
pβ ˝ αq “ pα ˝ βq “
6 4 1 3 2 5 4 1 5 3 6 2
Exercice 3.3:
1 2 3 4 5
ˆ ˙
α ˝ pβ ˝ γq “ pα ˝ βq ˝ γ “
5 3 2 4 1
Exercice 3.4:
La loi est bien interne, l’associativité est issue de S3 , l’élément neutre est id, les 2 éléments
restants sont symétriques l’un de l’autre.
Exercice 3.5:
1 1 2 1 2
ˆ ˙ ˆ ˙ ˆ ˙
S1 “ tidu avec id “ , S2 “ tid, βu avec id “ et β “
1 1 2 2 1
Exercice 3.6:
a) q “ 22 et r “ 5 b) q “ ´38 et r “ 2
Exercice 3.7:
sera vu ensemble dans la suite de la théorie.
Exercice 3.8:
a) x ” 1 pmod 3q ou x ” 2 pmod 3q que l’on peut également proposer sous la forme :
x “ 1 ` 3n ou x “ 2 ` 3n avec n P Z.
b) x “ 5n ou x “ 1 ` 5n avec n P Z.
c) x “ 3n ou x “ 1 ` 3n avec n P Z.
ANNEXE B. QUELQUES ÉLÉMENTS DE SOLUTIONS V
Exercice 3.9:
pourra être vu ensemble à votre demande
Exercice 3.10:
Õ̀ 0 1 2 3
0 0 1 2 3
1 1 2 3 0
2 2 3 0 1
3 3 0 1 2
Exercice 3.11:
Ṏ 1 2 3 4
Ṏ 1 2 3
1 1 2 3 4
1 1 2 3
2 2 4 1 3
2 2 0 2
3 3 1 4 2
3 3 2 1
4 4 3 2 1
Contrairement au tableau précédent, la loi n’est pas interne, 2 n’admet pas d’inverse et on ne
retrouve pas tous les éléments du groupe dans chaque ligne et chaque colonne.
Exercice 3.12:
Soit a, b et c P Zn , on a :
pa ¨ bq ¨ c “ a ¨ b ¨ c “ a ¨ b ¨ c “ a ¨ b ¨ c “ a ¨ pb ¨ cq
Exercice 3.13:
a) La loi est bien interne, l’associativité est issue de celle de Zn , l’élément neutre est 1 et 2 et 4
sont inverse l’un de l’autre. On peut également observer ceci dans la table de multiplication.
b) La loi n’est pas interne et 2 n’admet pas d’inverse.
Ṏ 1 2 4 Ṏ 1 2 4
1 1 2 4 1 1 2 4
2 2 4 1 2 2 4 3
4 4 1 2 4 4 3 1
a) b)
Exercice 3.14: ˆ
2 4 3 1 ´1 3 1 ´3
˙ ˆ ˙ ˆ ˙ ˆ ˙
a) A ` A “ , A`B “ , A´B “ , B´A“
´6 2 ´2 2 ´4 0 4 0
2 4 3 6 ´10 5
ˆ ˙ ˆ ˙ ˆ ˙
b) 2A “ , 3A “ , ´5B “
´6 2 ´9 3 ´5 ´5
VI ANNEXE B. QUELQUES ÉLÉMENTS DE SOLUTIONS
Exercice 3.15:
4 1 5 3 1 9
ˆ ˙ ˆ ˙ ˆ ˙
a) AB “ , BA “ , pABqA “ ApBAq “
´5 4 ´2 3 ´17 ´6
4
ˆ ˙ ˆ ˙
´5 ´17 ´6
b) A2 “ , A3 “
´6 ´5 9 ´17
Exercice 3.16:
La matrice I2 est d’ordre 1, les autres sont d’ordre 2.
Exercice 3.17:
En utilisant le même codage que précédemment, on obtient la table :
Ṏ I2 A B C
I2 I2 A B C
A A I2 C B
B B C I2 A
C C B A I2
qui permet de visualiser que la loi est interne, l’existence des éléments symétriques. L’associati-
vité est issue de celle de M2 pRq.
Exercice 3.18:
cos2 α ´ sin2 α ´ cos α sin α ´ sin α cos α cos 2α ´ sin 2α
ˆ ˙ ˆ ˙
2
a) A “ “
cos α sin α ` sin α cos α ´ sin2 α ` cos2 α sin 2α cos 2α
Exercice 3.19: ˆ ˙ ˆ ˙
a b e f
En posant M “ et N “ , on obtient dans les 2 cas : adeh ´ adf g ´ bceh ` bcf g
c d g h
Exercice 3.20:
1 1 ´2 1 1 1
ˆ ˙ ˆ ˙
A “
´1
,B “
´1
7 3 1 3 ´1 2
ANNEXE B. QUELQUES ÉLÉMENTS DE SOLUTIONS VII
x ‹ y “ a ‹ px ‹ yq “ pa ‹ xq ‹ y
“ a ‹ py ‹ xq “ pa ‹ yq ‹ x
“ x ‹ pa ‹ yq “ px ‹ aq ‹ y
“ x ‹ py ‹ aq “ px ‹ yq ‹ a
“ y ‹ pa ‹ xq “ py ‹ aq ‹ x
“ y ‹ px ‹ aq “ py ‹ xq ‹ a
b ‹ pc ‹ dq “ c ‹ pb ‹ dq “ d ‹ pb ‹ cq “ b
‚ Clairement px ‹ xq ‹ x “ x ‹ px ‹ xq @x P tb ; c ; du
pb ‹ bq ‹ c “ b ‹ pb ‹ cq “ c
pb ‹ bq ‹ d “ b ‹ pb ‹ dq “ d
pc ‹ cq ‹ b “ c ‹ pc ‹ bq “ a
pc ‹ cq ‹ d “ c ‹ pc ‹ dq “ c
pd ‹ dq ‹ b “ d ‹ pd ‹ bq “ a
pd ‹ dq ‹ c “ d ‹ pd ‹ cq “ d
OUF ;-)
Exercice 4.2:
Soit le groupe pG,‹q d’ordre n.
‚ Raisonnement sur les lignes : supposons qu’il existe j ‰ k tel que bij “ bik ,
Exercice 4.3:
a) Pour montrer que la loi ‹ n’est pas associative, il suffit de trouver un exemple.
*
pa ‹ bq ‹ c “ c ‹ c “ e
ne permet pas de conclure.
a ‹ pb ‹ cq “ a ‹ a “ e
Par contre :
*
pa ‹ bq ‹ d “ c ‹ d “ a
nous fournit bien un contre exemple à l’associativité
a ‹ pb ‹ dq “ a ‹ c “ d
b) Chaque ligne et chaque colonne de la table de Cayley contenant tous les éléments de E
n’implique pas forcément que pE, ‹q soit un groupe.
Exercice 4.4:
a) Õ
‹ r s t u b) Õ
‹ r s t u
r s r u t r r s t u
s r s t u s s t u r
t u t s r t t u r s
u t u r s u u r s t
Exercice 4.5:
a) Il s’agit du groupe trivial
Ṏ e a
e e a
a a e
b) À voir ensemble.
ANNEXE B. QUELQUES ÉLÉMENTS DE SOLUTIONS IX
Exercice 4.6:
a) Il n’y en a qu’un possible dont la table de Cayley est :
Ṏ e a b
e e a b
a a b e
b b e a
b) À voir ensemble.
Exercice 4.7:
a) Les 4 tables sont :
Õ
‹ e a b c Õ
‹ e a b c
e e a b c e e a b c
a a e c b a a e c b
b b c e a b b c a e
c c b a e c c b e a
Õ
‹ e a b c Õ
‹ e a b c
e e a b c e e a b c
a a c e b a a b c e
b b e c a b b c e a
c c b a e c c e a b
b) À voir ensemble.
Exercice 4.8:
Il suffit de permuter les lignes et colonnes a et b puis de substituer les étiquettes a par b et b
par a.
Exercice 4.9:
À voir ensemble
Exercice 4.10:
a) r0 : l’identité, r1 ,r2 : rotation de centre O et d’angle 120˝, respectivement 240˝ .
b) Sa table de Cayley est isomorphe à celle du groupe d’ordre 3 (cf. exercice 4.6).
Õ̋ r0 r1 r2 Ṏ e a b
r0 r0 r1 r2 e e a b
isomorphe à
r1 r1 r2 r0 a a b e
r2 r2 r0 r2 b b e a
Exercice 4.11:
Les tables de Cayley obtenues (pour différentes valeurs de n) ne sont-elles pas isomorphes à
celles obtenues sur des groupes déjà étudiés ?
X ANNEXE B. QUELQUES ÉLÉMENTS DE SOLUTIONS
B.5 Sous-groupes
Exercice 5.1:
Pas de réponse proposée, pourra être vu ensemble.
Exercice 5.2:
Vous pouvez par exemple considérer 2 Z Y 3 Z
Exercice 5.3:
pF ,˝q n’est pas un groupe, car le symétrique de f n’existe pas toujours.
E est l’ensemble contenant toutes les bijections de R dans R.
Exercice 5.4:
Oui, il suffit de montrer que la loi est bien interne et que tout élément de S admet bien un
symétrique dans S.
Exercice 5.5:
Oui, il suffit de montrer que la loi est bien interne et que tout élément de S admet bien un
symétrique dans S.
Exercice 5.6:
a) oui
b) non, car px ; yq n’a pas d’inverse dans E
c) oui
d) oui
Exercice 5.7:
a) non, p1 ; 1q R E
b) non, car l’opération n’est pas interne
c) non, car p1 ; 0q n’a pas d’inverse
d) non, car p1 ; 0q n’a pas d’inverse
e) non, car l’opération n’est pas interne
Exercice 5.8:
‹ est bien une opération interne de H ; si a, b P H, a “ g n et b “ g m ñ g n g m “ g n`m P H.
Si a “ g n P H, alors a´1 “ g ´n car g n g ´n “ g n´n “ g 0 “ e.
Exercice 5.9:
a) x, y, z ou x, x2 , x3 ou x, xy, xz.
b) non car xyzpyzq´1 “ xyzz ´1 y ´1 “ x
c) oui car xyy ´1z ´1 yx “ xz ´1 yzz ´1 x “ xz ´1 yx
d) x2 y 3py 3 x2 q´1 y ´3 “ x2 y 3x´2 y ´6, pxzyq´1 xzy 2 “ y ´1z ´1 x´1 xzy 2 “ y
Exercice 5.10:
a) Z2 , Z3 , Z4 , Z6 , Z12
b) Z2 , Z4 , Z8
c) ă 1 ą, ă 2 ą“ă 4 ą, ă 6 ą, Z‹7
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