Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
A. Définition
Elle concerne tous les éléments, en dehors de l’oral et de l’écrit, qui entrent dans le processus de
communication.
B. Les intérêts de la communication non verbale
La communication non verbale utilise de nombreux codes (la distance, le regard,…). La comprendre et la
maîtriser permet :
- De rendre l’interlocuteur plus facilement attentif à ce que vous dites. De même, il adhère plus aisément à
votre message
- De comprendre l’intention de votre interlocuteur
- De s’adapter à son interlocuteur et d’instaurer un climat de confiance
La distance
Nos gestes, nos postures, nos comportements, nos mouvements délimitent la place de notre corps dans
l’espace. La distance est un vecteur de communication particulièrement important. En effet, en évaluant la
distance, vous pourrez repérer le type de relation de communication entre des individus en interaction. On
dénombre quatre zones d’interaction :
- Intime :
o Distance de l’avant-bras
o Réservée aux personnes qui nous sont très familières
o C’est la zone des secrets et des chuchotements
o L’agression de cette zone peut être très mal perçue
- Personnelle :
o Distance d’un bras tendu
o Choisie par 2 amis qui se parlent
o C’est la zone de convivialité
o Chacun montre à l’autre qu’il n’a rien à redouter
o Si cette zone est ouverte, elle permet à un 3ème individu de se mêler à la conversation
- Sociale :
o A partir de 2 zones personnelles
o Se retrouve dans un relationnel courant
o Chacun peut aller serrer la main de l’autre, s’il le veut bien
o C’est la distance de l’échange, de l’interview, de la négociation, de l’entretien
- Publique :
o Au-delà de la zone sociale
o Zone des discours, des exposés
o Des prises de parole en publique, des débats
o Les échanges y sont peu personnalisés
C. Les postures
La position du corps donne de nombreuses indications sur la manière dont l’interlocuteur vit
intérieurement la situation de communication. Il existe 4 postures physiques de base qui génèrent des
attitudes différentes :
- De soumission :
o Posture en contraction
o La personne prosternée, à genoux, à terre, la génuflexion
o Le oui que nous faisons en baissant le menton reste l’embryon d’une soumission
- De dominance :
o Posture en extension
o Menton et tête hauts, épaules ouvertes, jambes écartées, pieds ouverts, mains en pronation comme
des couvercles
- De partage
o Cette posture est typique de l’intérêt que vous porte votre interlocuteur
o Il y a recherche de partage et de participation
o Tête avancée, cou allongé, buste penché en avant, mains ouvertes
- De rejet ou d’évitement :
o Attitude de refus
o C’est la posture du boxeur qui, pour éviter les coups, se met de profil à son adversaire
D. Le visage
Dans une situation de communication en face à face, c’est sans aucun doute le visage qui est le plus
regardé. En effet, il est le point de départ de la communication verbale. De plus, il transmet de
nombreuses indications sur les émotions ressenties par l’interlocuteur. Un seul geste n’est pas suffisant
pour tirer des conclusions sur l’attitude de l’interlocuteur. Il faut analyser en tenant en compte du
contexte de communication au cours duquel il est effectué.
- Les gestes à éviter :
o Les gestes bas : perçus de façon définitive (pouce vers le bas, les mains vers le bas,…)
o Les gestes barrières : font obstacles à une bonne communication, ils forment une sorte de protection
de l’individu vis-à-vis de son interlocuteur ((bras croisés, mains sur les oreilles,…)
o Les gestes tournés vers soi : ils rendent difficile le passage du message. On cherche à se rassurer, à se
persuader soi-même plutôt que de s’ouvrir à l’autre (paumes de mains vers soi, …)
o Les gestes perturbateurs : ils sont en décalage avec le message que l’on cherche à faire passer. Ils sont
souvent révélateurs d’un état psychique (stress, émotion, colère,…) (jouer avec un stylo,…)