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Introduction
Dès 2012, le ministère de la Culture avait annoncé une loi consacrée au patrimoine et aux
dispositifs permettant sa protection ; l’année suivante allait voir la célébration du centenaire
de la loi sur les monuments historiques (le thème des Journées européennes du patrimoine fut
d’ailleurs « 1913-2013 : 100 ans de protection »). Par ailleurs, plusieurs destructions de
monuments avaient suscité un certain émoi patrimonial1 ; le moment semblait donc plutôt
opportun, d’autant plus que 2012 avait été l’année des cinquante ans de la “loi Malraux” sur
les secteurs sauvegardés (1962), et 2014 de même celle des cinquante ans de l’Inventaire
général du patrimoine culturel (1964). En mars 2014, le projet d’Aurélie Filippetti semblait
bien avancé2 ; il était alors conçu comme l’un des volets d’un triptyque « création-patrimoine-
internet ». Trois ans après les premières annonces, le texte a finalement été achevé par la
ministre Fleur Pellerin : le projet de loi relatif « à la liberté de création, à l’architecture et au
patrimoine »3 a été présenté le 8 juillet 2015 en Conseil des ministres4, avant un examen
parlementaire à l’automne 2015. Nous saisissons cette occasion pour exposer une mise en
perspective historique des dispositifs légaux de protection du patrimoine architectural, suivie
d’une présentation du volet « patrimoine » du projet de loi.
Loi sur les monuments historiques, 31 décembre 1913 (Archives nationales, A//1675)
Avec les confiscations révolutionnaires et la vente des biens nationaux6, c’est à l’échelle de
l’ensemble du pays que la pérennité du patrimoine est remise en cause. La question principale
n’est peut-être alors pas tant celle du « vandalisme » (dont on sait qu’il a notamment été
dénoncé par l’abbé Grégoire dans plusieurs de ses écrits) de l’époque révolutionnaire, qui a pu
s’exercer à l’encontre de monuments chargés des symboles (religieux et nobiliaires) de
l’Ancien Régime, que celle du devenir à long terme de biens vendus pour financer l’Etat et la
Révolution. La principale conséquence de la confiscation et de la vente de ces biens a en effet
été le transfert massif – qu’on appellerait aujourd’hui privatisation –, au cours du XIXe siècle,
de biens mobiliers et immobiliers d’anciennes classes possédantes (clergé et noblesse) à la
bourgeoisie en plein essor. Devenus propriétés privés, tous ces biens pouvaient donc faire
l’objet de reventes, spéculations, démontages, exportations, etc.7.
Au cours du XIXe siècle, plusieurs lois et dispositifs ont cherché à circonscrire cette
dispersion du patrimoine national, mais aussi à préserver un héritage architectural parfois
bousculé par la forte croissance urbaine ; aux réactions indignés de certains romantiques
(Victor Hugo notamment, qui publie Guerre aux démolisseurs en 1825) et aux initiatives
éparses succéda un encadrement étatique de la question patrimoniale.
En 1830 en effet, François Guizot, ministre de l’Intérieur, adressa aux préfets une circulaire
par laquelle était créé un poste d’« inspecteur général, chargé spécialement de veiller à la
conservation des monuments historiques ».
Le poste fut occupé par Ludovic Vitet pendant 4 années, puis par Prosper Mérimée. La
Commission nationale des monuments historiques fut institué en 1837 ; la liste dressée en
1840 des monuments « pour lesquels des secours ont été demandés » constitue le premier
résultat d’envergure de la Commission8. L’année suivante, une circulaire vint préciser
l’organisation et les missions de la Commission.
Les monuments historiques ne firent à proprement parler leur entrée dans le champ législatif
que 50 ans plus tard, avec la loi du 30 mars 1887 (« pour la conservation des monuments et
objets d’art ayant un intérêt historique et artistique »)9. Dans l’intervalle, plusieurs travaux
préparatoires et avant-projets avaient occupé députés, sénateurs et conseillers d’Etat, la
question du droit de propriété étant notamment au cœur des enjeux politiques et juridiques10.
Cette loi fut complétée par des décrets en 188911 et 1892 (qui instaurent notamment le corps
des architectes en chef des monuments historiques), et par de nouvelles lois en 1909 et 1912.
L’année suivante, ces trois lois furent abrogées par la loi du 31 décembre 191312.
La loi de 1913 forme un texte relativement concis (39 articles) ; elle se réfère aux précédentes
lois sur les monuments historiques (pour s’appuyer sur leurs dispositions ou au contraire les
abroger), mais ne se contente pas d’aménagements marginaux. Trois notions sont au cœur de
ce texte : l’intérêt public (qu’on dit « général » aujourd’hui), la protection et la connaissance.
La loi substitue en effet l’intérêt public (art. 1er) à l’intérêt historique ou artistique, ce qui
d’une certaine manière l’autorise à porter atteinte au droit de propriété au regard de cet intérêt
(art. 5 : « A défaut de consentement du propriétaire, le classement est prononcé par décret en
Conseil d’Etat. »). Les divers aspects de la protection des immeubles et objets mobiliers sont
principalement traités dans les articles 8 à 12 (aliénation, destruction, travaux, etc.) et 18 à 22
(imprescriptibilité, exportation, restauration, etc.). La connaissance des monuments
historiques est assurée par la tenue et la mise à jour de listes des immeubles (art. 2) et objets
classés (art. 17), listes communicables par le ministère et les préfectures.
Nombre de dispositifs de la loi de 1913 ont fait preuve d’une étonnante longévité juridique, et
ont été intégrés au Code du patrimoine, dont la partie législative a été promulguée en 2004 15,
signe non seulement que cette loi répondait à des exigences profondes, mais encore qu’elle fut
correctement conçue et mise en œuvre.
D’autres textes ont contribué au cours du XXe siècle à la protection du patrimoine, qui ont
consisté notamment à définir et préserver des aires au-delà des seuls bâtiments.
Les sites et monuments naturels ont été instaurés par la loi du 21 avril 1906, complétée par la
loi du 2 mai 1930 (reprise dans le Code de l’environnement) ; au carrefour du patrimoine
naturel et de l’environnement, les sites classés sont protégés et conservés comme les
monuments historiques au nom de l’intérêt général, au point de vue de leur caractère
artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque16.
La loi du 25 février 1943 a inclus aux dispositifs de la loi de 1913 les abords des monuments
historiques, instituant un périmètre de 500 mètres (dit « champ de visibilité ») à l’intérieur
duquel toute modification (architecturale, urbanistique ou paysagère) est soumise à l’accord
de l’architecte des bâtiments de France.
Avec la loi du 4 août 1962 (dite loi Malraux), la conservation du patrimoine s’introduisit dans
le domaine de l’urbanisme avec la notion de secteur sauvegardé17. Un secteur sauvegardé
bénéficie, en matière de rénovation et d’aménagement, d’un régime spécial au nom de son «
caractère historique, esthétique ou de nature à justifier la conservation, la restauration et la
mise en valeur »18. Une centaine de villes bénéficient de ce régime spécial ; Lyon, Besançon
ou encore Senlis l’ont adopté dès les années 1960.
Un siècle après la loi fondatrice sur les monuments historiques, il ressort notamment d’une
part que l’intérêt public représenté par le patrimoine culturel est désormais ancré dans la
société19, et d’autre part que la protection des objets (meubles ou immeubles) s’est peu à peu
transformée en protection de leurs aires, entrant alors nécessairement en conflit avec le droit
de l’urbanisme – tout comme les monuments historiques avaient bousculé le droit de
propriété.
Les labels20
Au-delà des textes législatifs et réglementaires concernant le patrimoine dans ses aspects
immobiliers, mobiliers, naturels et urbanistiques, ce panorama serait incomplet s’il ne citait
les labels accordés à des objets culturels de natures variées et par lesquels ceux-ci sont
désignés, d’une manière ou d’une autre, dignes de l’intérêt public et donc de préservation. La
nuance fondamentale entre les textes juridiques et les labels est bien entendu que ces derniers
ne portent en eux aucun aspect contraignant : ils n’ont pas force de loi pour empêcher un
aménagement douteux ou une destruction jugée abusive.
Le plus connu et le plus prestigieux de ces labels est bien entendu le patrimoine mondial de
l’humanité, défini et désigné par l’UNESCO pour sa « valeur universelle exceptionnelle ».
Institué par la convention de 1972, il rassemble actuellement 1031 biens culturels et/ou
naturels répartis dans 163 pays21. L’UNESCO administre par ailleurs aussi la liste du
patrimoine culturel immatériel22 née en 2003, et celle du patrimoine culturel subaquatique
(depuis la convention adoptée en 2001)23.
D’autres labels évoluent à la croisée des chemins du patrimoine et du tourisme (Villes et pays
d’art et d’histoire, Villages et cités de caractère), de l’environnement (Grand site de France) et
des musées (Musée de France).
Citons enfin le label European Heritage attribué par la Commission européenne depuis
201327.
Quelles que soient les spécificités de chacun, tous ces labels ont pour objectif de rendre
visible (par un logo et des opérations de communication) un caractère patrimonial jugé
remarquable ; ils assurent donc par cela une mission de valorisation. Mais ils n’ont à
proprement parler aucune fonction de conservation, puisqu’ils ne contraignent pas les
propriétaires et aménageurs.
Intéressons nous au projet de loi tel qu’il a été déposé à l’Assemblée nationale le 8 juillet
dernier28, et plus particulièrement aux dispositions concernant le patrimoine et l’architecture.
Sur les 46 articles du texte, 10 relèvent des « dispositions relatives au patrimoine culturel et à
la promotion de l’architecture »29, à quoi on peut ajouter quelques articles des titres III («
Habilitations à légiférer par ordonnance »)30 et IV (« Dispositions diverses, transitoires et
finales »).
au chapitre Ier :
au chapitre II :
au chapitre III :
L’article 23 stipule que tout élément reconnu en tant que bien du patrimoine mondial doit
faire l’objet d’un « plan de gestion » (incluant éventuellement une « zone tampon ») : il s’agit
là d’une disposition ayant une forte portée tant symbolique (le législateur octroyant au label
de l’UNESCO une valeur contraignante et non plus simplement honorifique) et réglementaire
(tous les échelons des collectivités territoriales étant potentiellement concernés, notamment
ceux produisant des documents d’urbanisme – SCoT et PLU). Plus de quarante ans après son
adoption (1972), la convention de l’UNESCO devrait donc faire une entrée « de plein droit »
dans la loi française ; cette nouveauté permettra peut-être de régler en amont des conflits
souvent très médiatisés31. Elle devrait quoi qu’il en soit résoudre une situation jusqu’ici
aberrante, où des biens patrimoniaux dotés du plus prestigieux des labels internationaux ne
pouvaient trouver aucun secours dans les textes législatifs et réglementaires français, ce qui
paraissait bien souvent contradictoire eu égard aux efforts mis en œuvre à chaque session du
comité du patrimoine mondial dans le but de décrocher le label en question.
On notera que les sites du patrimoine mondial disposent déjà de plans de gestion, conçus sous
l’égide des préfets et impliquant tant les directions régionales des ministères concernés
(DRAC et DREAL notamment) que les collectivités territoriales. Ces documents32 prennent
en compte les aspects à la fois culturels (architecture) et naturels (paysages) du patrimoine,
mais aussi l’agriculture, l’urbanisme ou les infrastructures.
L’une des principales mesures consiste en la création des « cités historiques » (article 24),
destinées à remplacer plusieurs dispositifs de protection actuellement en vigueur, à savoir les
secteurs sauvegardés, les Zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager
(ZPPAUP) et les Aires de valorisation de l’architecture et du patrimoine (AVAP). La
protection, la conservation et la mise en valeur de ces « cités historiques » feront l’objet de
dispositions spécifiques, soit via un « plan de sauvegarde et de mise en valeur », soit via un
règlement intégré au plan local d’urbanisme (PLU). L’un des objectif de ce dispositif est de
simplifier les règles et procédures d’urbanisme en disposant d’un seul et unique PLU « intégré
» et en mettant fin à « à la superposition de règles d’urbanisme dispersées dans divers
documents pour un même territoire »33.
Au-delà de la simplification, on peut déceler la possibilité d’un nivellement par le bas, voire
d’un désengagement des collectivités, qui inquiète déjà élus et professionnels34.
3. La « qualité architecturale »
L’avis du CESE
Saisi par le gouvernement en mai 2015, le CESE a rendu le 16 juin un avis « globalement
positif », tout en regrettant néanmoins « que cet avant-projet de loi se limite à des aspects
déclaratifs et manque d’ambition à la hauteur de l’enjeu démocratique que représente la
culture »35.
Cet avis porte principalement sur le titre I du projet de loi (relatif « à la liberté de création et à
la création artistique ») mais abord néanmoins les dispositions relatives au patrimoine et à
l’architecture. Le CESE souligne notamment les « avancées intéressantes » de certaines
mesures (pleine intégration de la convention de l’UNESCO, création des « cités historiques »,
etc.) mais regrette par ailleurs « que [le] lien fort entre patrimoine culturel et patrimoine
naturel […] ne soit pas consacré de manière explicite », ou encore que la simplification en
matière de procédures et de documents d’urbanisme (avis des architectes des bâtiments de
France, permis de construire unique, etc.) ne soit pas été totalement traitée.
Le CESE rappelle aussi « son attachement au maintien d’un pouvoir régalien sur la gestion du
patrimoine culturel » et « le rôle primordial des DRAC » ; enfin, le CESE interpelle les
législateurs quant à l’incertitude que des lois récentes ou en cours de discussion (notamment
la loi relative à la nouvelle organisation territoriale de la République, dite NOTRe) font peser
sur les politiques culturelles, même si la compétence générale en matière de culture a été
conservée.
Premières réactions
A peine présenté, le projet de loi fait déjà l’objet de critiques, notamment de la part des élus
municipaux36. Le volet “patrimoine” du texte est mis en cause : les questions de la
décentralisation des initiatives (Didier Herbillon, maire de Sedan : « […] Si les collectivités
choisissent seules les régimes de protection de leur patrimoine, elles iront au moins
contraignant. […] La décision doit rester celle de l’Etat. »), du rôle de l’échelon
intercommunal (souvent responsable du PLU) ou encore des coûts inhérents à la connaissance
des territoires cristallisent d’ores et déjà les inquiétudes. Les professionnels ne sont pas en
reste, qui ont eux aussi donné leur avis, parfois très critique37 : « Simplifier les différents
dispositifs de protection du patrimoine en les remplaçant par une seule appellation « cités
historiques » est une bonne chose. En revanche, les PLU « patrimoniaux » m’inquiètent. On
ne voit pas bien quel sera leur statut juridique. » (Gérard Duclos, ANVPAH-VSSP).
Gageons que l’examen du texte ne sera pas des plus évidents pour les députés et sénateurs.
Julien Guillot, Service Veille & Documentation, Région Rhône-Alpes
Liens utiles :
Articles en ligne :
Ouvrages et revues :
1913 : genèse d’une loi sur les monuments historiques [publié par le Centre de
recherches sur le droit du patrimoine culturel et naturel ; l’École nationale des chartes
et le Comité d’histoire du Ministère de la culture] ; ouvrage coordonné par Jean-Pierre
Bady, Marie Cornu, Jérome Fromageau… [et al.] ; [préface Aurélie Filippetti] ; [Paris]
: La Documentation française, DL 2013, cop. 2013.- 1 vol. (602 p.) : ill. en noir et en
coul., portr., fac-sim., couv. ill. ; 24 cm.- (Travaux et documents ; NÊ 34).
A noter : la publication d’une “suite” à cet ouvrage (De 1913 au Code du patrimoine, une loi
en évolution) est programmée en 2016 ; voir <http://memoloi.hypotheses.org/578>.
___________________________________________________________________________
___
Notes
patrimoine_24126.html>. [ ]
3. Les deux volets « création » et « architecture/patrimoine » ont donc été réunis, le volet
« internet » devant intégrer le projet de loi sur le numérique élaboré par la secrétaire
ministres/2015-07-08/liberte-de-la-creation-architecture-et-patrimoine>. [ ]
5. Cf <https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Roger_de_Gaigni%C3%A8res>. [
]
6. Entre 1790 et 1792, plusieurs décrets entérinent la mise à disposition de la Nation des
patrimoine.culture.gouv.fr/fr/documentation/pdf/loi_mh_30mars1887.pdf>. [ ]
10. Voir notamment : Jules CHALLAMEL, « Loi du 30 mars 1887 sur la conservation des
monuments historiques et des objets d’art. Etude de législation comparée », Annuaire
de législation française, Paris : Pichon et Challamel, 1888, URL
<http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56645714/> ; Th. DUCROCQ, « La loi du 30
mars 1887 et les décrets du 3 janvier 1889 sur la conservation des monuments et objets
mobiliers présentant un intérêt national au point de vue de l’histoire ou de l’art », Paris
patrimoine.culture.gouv.fr/fr/documentation/pdf/liste_mh_1889.pdf>. [ ]
12. La chronologie de l’élaboration de cette loi est détaillée dans Julien LACAZE, «
Charles Bernier (1857-1936), père retrouvé de la loi de 1913 », Sites & Monuments, n°
]
14. Pour une analyse détaillée des dispositifs légaux de 1887 et 1913, on se référera à
l’article de Frantz SHOENSTEIN, « Origines et évolutions de la protection des
monuments historiques en France », Sites & Monuments, n° 220, 2013 (p. 62-67). [
]
15. Le Code du patrimoine est consultable sur
<http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006074236>.
[ ]
16. Pour plus d’informations, voir le site du ministère du Développement durable :
<http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Sites-.html>. [ ]
17. Les dispositions de cette loi figurent d’ailleurs aujourd’hui dans le Code de
européennes du patrimoine. [ ]
<http://whc.unesco.org/fr/>. [ ]
22. Voir
<http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=00011&multinational=3&di
splay1=inscriptionID&display=maps>. [ ]
23. Voir <http://www.unesco.org/new/fr/culture/themes/underwater-cultural-heritage/>. [
]
24. Voir
<http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/VISITES/labelxx/lieu_frameset.
htm>. [ ]
25. Voir <http://www.culturecommunication.gouv.fr/En-pratique/Protections-labels-et-
appellations/Le-label-Maisons-des-Illustres>. [ ]
label/index_en.htm>. [ ]
28. Texte accessible en ligne : <http://www.assemblee-
nationale.fr/14/projets/pl2954.asp>. [ ]
le Code du patrimoine ». [ ]
31. On peut à ce titre évoquer le cas du parc éolien un temps prévu à proximité du mont
Saint-Michel, ou encore de celui, toujours d’actualité, à proximité des salines royales
d’Arc-et-Senans. [ ]
32. On consultera par exemple la plan de gestion “Val de Loire Patrimoine Mondial” sur
<http://www.centre.developpement-durable.gouv.fr/le-plan-de-gestion-pour-le-val-de-
a1827.html>. [ ]
rchi_patrimoine.pdf>. [ ]
36. “Patrimoine : des maires socialistes montent au front contre le projet de loi Pellerin”,
LeMonde.fr, 10 juillet 2015, URL
<http://www.lemonde.fr/architecture/article/2015/07/10/patrimoine-des-maires-
socialistes-montent-au-front-contre-le-projet-de-loi-pellerin_4678180_1809550.html>.
[ ]
37. “Projet de loi « liberté de création, architecture et patrimoine » : ce qu’en pensent élus
et professionnels”, LaGazette.fr, 21 juillet 2015, URL
<http://www.lagazettedescommunes.com/379835/projet-de-loi-liberte-de-creation-
architecture-et-patrimoine-ce-quen-pensent-elus-et-professionnels/>. [ ]