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1
qui se primitive en : ∀ x ∈ I , C ( x) = − 2 +K.
x . ln x
Finalement, les solutions de (E) sur I sont les fonctions définies par :
1
∀ x ∈ I , y ( x) = − 2 + K . ln( x ) , avec : K ∈ .
x
• Raccorder les solutions en 1 (par exemple) conduit à poser :
1
- ∀ x ∈ ]0,1[, y ( x) = − + K . ln( x ) , K ∈ ,
x2
1
- ∀ x ∈ ]1,+∞), y ( x) = − 2 + K '. ln( x ) , K ' ∈ ,
x
et la continuité en 1 n’impose aucune condition, alors que la dérivabilité en 1 entraîne : K = K ' .
1
Réciproquement, la fonction y définie par : ∀ x > 0 , y ( x) = − + K . ln( x ) ,
x2
est bien définie, continue, dérivable sur +* et est solution de (E) sur +*.
Ce sont donc les solutions de (E) sur ]0,+∞).
• Le cas de ( − ∞,0 [, se traite de la même façon et conduit aux mêmes fonctions.
+
17. On peut donner la forme de toute solution sur de cette équation, puisqu'elle est dans les hypothèses du
théorème de Cauchy-Lipschitz.
On obtient ainsi :
, y (t ) = C. exp − − a(u ).du = C. exp a(u ).du , avec : C
t t
∀t ∈ +
∈ ,
0 0
+
en choisissant ici une solution spécifique pour décrire toutes les solutions sur , à savoir celle utilisant la
primitive qui s'annule en 0.
t
+
Or a étant intégrable sur , la fonction : t a a (u ).du , a une limite finie en +∞.
0
+∞
+
En effet l'intégrale a(u ).du étant absolument convergente ( a est intégrable sur ), elle est
0
convergente.
Or une fonction continue sur + qui admet une limite finie en +∞ est bornée sur +.
Donc l'exponentielle étant continue sur , toute solution de l'équation sur + est bien bornée sur +
.
+
18. U est évidemment dérivable sur , et :
∀ x ∈ +
( ) ( )
, U ' ( x) = exp − a ( x).dx .( y ' ( x) − z ' ( x)) − a ( x). exp − a ( x).dx .( y ( x) − z ( x)) ,
soit :
U ' ( x) = exp(− a ( x).dx ).([ y ' ( x) − a ( x). y ( x)] − [ z ' ( x) − a ( x).z ( x)]) ≥ exp(− a ( x).dx ).(b( x) − b( x)) = 0 .
Donc U est croissante sur +
, et comme : U (0) = K .( y (0) − z (0)) = 0 ,
Donc :
1
• si : k ∈ 0, , alors y ne peut être dérivable en 0 que si : C + = 0 .
2
Dans ce cas, la seule possibilité à nouveau est la fonction nulle pour F puis pour f qui est toujours
solution.
1
• si : k = , alors le taux d’accroissement en 0+ tend vers C + et vers C − en 0-.
2
On doit donc prendre : C + = C − .
Réciproquement, on vérifie que dans ce cas, F est bien continue et dérivable sur (on a tout fait pour),
2.k −1
puis que f vaut nécessairement : ∀ x ∈ , f ( x) = C. x 1− k , avec : C ∈ .
Enfin, ces fonctions vérifient bien l’égalité de départ : ce sont les solutions cherchées, dans ce cas.
1
• si : k ∈ ,1 , le taux d’accroissement en 0+ et 0- tend vers 0 quelque soient les valeurs de C + et C − .
2
Chapitre 13 : Equations différentielles – Exercices (corrigé niveau 2). -3-
Réciproquement, on vérifie que les fonctions f définies par :
2.k −1
∀ x ≥ 0 , f ( x ) = C + .x 1− k
, avec : C + ∈ ,
2. k −1
∀ x < 0 , f ( x) = C − . x 1− k , avec : C − ∈ ,
sont continues et dérivables sur (on a tout fait pour), et vérifient l’égalité initiale : ce sont les solutions
cherchées.
Remarque : dans tous les cas, l’ensemble des solutions forme un -espace vectoriel, ce qui est normal
puisque l’équation est linéaire et homogène, mais sa dimension varie suivant les valeurs de k .
Systèmes différentiels.
21. Dans les systèmes qui suivent on notera de façon générique : X ' = A. X + B (t ) , s’il y a un second membre.
De plus, dans les quatre cas, il y a des solutions sur puisque A est constante et B est définie et
continue sur , et ces solutions forment un -espace vectoriel de dimension 2 (si : B = 0 ), et un -espace
affine de dimension 2 (si : B ≠ 0 ).
En pratique, on essaie de diagonaliser (ou trigonaliser) A .
1 1
a. La matrice : A = , admet 2 comme valeur propre double et n’est donc pas diagonalisable.
− 1 3
En revanche on peut la trigonaliser à l’aide d’un vecteur propre et d’un autre vecteur indépendant de ce
1 0
premier vecteur, par exemple : X 1 = , et : X 2 = .
1 1
1 0 2 1 sin(t )
On construit ensuite : P = , et : T = P −1 . A.P = , et on a : P −1 .B (t ) = .
1 1 0 2 − sin(t )
Le système devient alors, avec la nouvelle fonction inconnue Y : Y ' = T .Y + P −1 .B(t ) .
13 9
C1 .e + C 2 .t.e − . sin(t ) − . cos(t )
2.t 2.t
On trouve donc : Y (t ) = 25 25 ,
2 1
C 2 .e + . sin(t ) + . cos(t )
2.t
5 5
et on obtient X avec : X (t ) = P.Y (t ) .
1 − 1
b. La matrice : A = , admet 2 comme valeur propre double et n’est donc pas diagonalisable.
1 3
En revanche on peut la trigonaliser à l’aide d’un vecteur propre et d’un autre vecteur indépendant de ce
1 1
premier vecteur, par exemple : X 1 = , et : X 2 = .
− 1 0
1 1 2 − 1 −t
On construit ensuite : P = , et : T = P −1 . A.P = , et on a : P −1 .B (t ) = 2.t .
−1 0 0 2 e + t
Le système devient alors, avec la nouvelle fonction inconnue Y : Y ' = T .Y + P −1 .B(t ) .
1 1 2 2.t
C1 .e − C 2 .t.e + .t − .t .e
2.t 2.t
4 2
2 −1 2
c. La matrice : A = 10 − 5 7 , admet 0 comme valeur propre double et − 1 comme valeur propre
4 − 2 2
simple et elle n’est pas diagonalisable.
On peut néanmoins la trigonaliser à l’aide de deux vecteurs propres et d’un vecteur formant avec ces
deux premiers vecteurs une famille libre.
e x
8 2
1
−1
On trouve alors : P .B (t ) = − e , puis : Y (t ) =
x .2.e + (C 2 + C 3 .x).e
x 2. x .
1 + e x 4
1
− − e x + C 3 .e 2. x
2
On obtient alors X avec : X (t ) = P.Y (t ) .
où : ∀ x ∈ , y 0 ( x) = .
1 −x 1 x 8 2. x
.(6.x + 5).e − .e − .e , si : x ≤ 0
36 4 9
Et de même que dans la question a, on a ainsi trouvé les solutions de l’équation initiale sur .
23. a. Il est immédiat que E est inclus dans C2( , ), est non vide (puisqu’il contient la fonction nulle) et stable
par combinaison linéaire, donc c’est bien un sous-espace vectoriel de C2( , ).
b. Si f est dans E alors y est solution d’une équation différentielle du type : y ' '+ y = a. cos( x ) ,
avec : a ∈ .
Or les solutions de cette équation sont les fonctions définies par :
1
∀ x ∈ , y ( x) = A. cos( x ) + B. sin( x ) + .a.x. sin( x) , avec : ( A, B ) ∈ 2
.
2
E est donc inclus dans l’ensemble des fonctions qu’on vient de trouver.
1
Réciproquement, soit y définie par : ∀ x ∈ , y ( x) = A. cos( x ) + B. sin( x ) + .a.x. sin( x) .
2
Alors : y (0) = A , et : ∀ x ∈ , y ' ' ( x ) + y ( x ) = a. cos( x ) .
Donc cette fonction appartient à E si et seulement si : A = a .
Donc E est l’ensemble des fonctions s’écrivant :
1
∀ x ∈ , y ( x) = A. cos( x) + .x. sin( x) + B. sin( x) .
2
Finalement E est de dimension 2 puisque les deux fonctions qui apparaissent sont indépendantes.
25. a. On constate assez facilement que la fonction y 0 : x a x , est solution de (E) sur .
b. On va raisonner sur un intervalle évitant 0 (ce qui nous mettra dans les conditions de Cauchy-Lipschitz).
On pose donc : y = y 0 .z , et on a l’équivalence :
( y deux fois dérivable sur I ) ⇔ ( z deux fois dérivable sur I ).
De plus on a les équivalences :
( y solution de (E) sur E)
⇔ (∀ x ∈ I , x 2 .( x + 1). y ' ' ( x ) − x.( x 2 + 4.x + 2). y ' ( x ) + ( x 2 + 4.x + 2). y ( x ) = 0 )
⇔ (∀ x ∈ I , x 2 .( x + 1).[ x.z ' ' ( x ) + 2.z ' ( x )] − x.( x 2 + 4.x + 2).[ x.z ' ( x ) + z ( x )] + ( x 2 + 4.x + 2).x.z ( x) = 0 )
⇔ (∀ x ∈ I , x 3 .( x + 1).z ' ' ( x ) − x 3 .( x + 2).z ' ( x ) = 0 ).
z vérifie donc une nouvelle équation différentielle (en fait z ' vérifie une équation différentielle) et on
obtient :
x+2
∀ x ∈ I , z ' ( x) = C. exp − −
.dx = C.e x .( x + 1) , avec : C ∈ .
x +1
On en déduit que z vaut : ∀ x ∈ I , z ( x) = C.( x + 1).e x .dx = C.x.e x + C ' , avec : ( C , C ' ) ∈ 2
.
+
c. On a donc maintenant deux solutions indépendantes de (E) sur * qui sont :
• x a x,
• x a x 2 .e x (venant de : y = y 0 .z ).
Comme l’ensemble des solutions sur +* de (E) est un espace vectoriel de dimension 2, on vient donc
d’en trouver une base et les solutions de (E) sur +* sont donc :
∀ x ∈ , y ( x) = C.x 2 .e x + C '.x , avec : ( C , C ' ) ∈ 2.
( )
x2
∃ C ∈ , ∀ x ∈ , y ' ' ( x) = C. exp x.dx = C.e 2
.
Si de plus, on veut : y ' ' (0) = 0 , alors : C = 0 , et y ' ' est la fonction nulle.
Donc y est affine et : ∃ ( a, b ) ∈ 2, ∀ x ∈ , y ( x) = a.x + b .
En reportant dans l’équation initiale, on obtient : b = 0 , autrement dit les solutions de (E) qui vérifient de
plus : y ' ' (0) = 0 , sont les fonctions y données par :
∀ x ∈ , y ( x) = a.x , avec : a ∈ .
S est de classe C∞ sur ] − R,+ R [ et on obtient ses dérivées par dérivation terme à terme, soit :
[−n
n =0
2
− 2.n − 1].a n .x n + n.(n − 1 + λ ).a n .x n −1 = 0 .
n =1
On effectue alors une translation d’indice et :
+∞ +∞
− (n + 1) 2 .a n .x n + (n + 1).(n + λ ).a n+1 .x n = 0 .
n =0 n=0
On utilise ensuite le fait que cette série entière est nulle sur ] − R,+ R [ si et seulement si :
∀ n ∈ , ( n + 1) 2 .a n = (n + 1).(n + λ ).a n +1 , ou encore : (n + λ ).a n +1 = (n + 1).a n .
k +λ
• Pour : λ = − k , avec : k ∈ , alors : a k = .a k +1 = 0 ,
k +1
et par récurrence descendante, tous les termes de a0 à ak sont nuls.
- si : a k +1 = 0 , la série est nulle.
- si : a k +1 ≠ 0 , tous les termes de la série à partir de ak sont non nuls et la règle de d’Alembert donne
un rayon de convergence égal à 1.
• Pour : λ ∉ -, on a :
- si : a 0 = 0 , la série est nulle,
- si : a 0 ≠ 0 , tous les termes de la série sont non nuls et la règle de d’Alembert donne encore un rayon
de convergence égal à 1.
• Enfin, si : λ = 1 , alors : ∀ n ∈ , a n +1 = a n = a 0 , et :
- si : a 0 = 0 , la série est nulle,
+∞
a0
- si : a 0 ≠ 0 , la série vaut alors : ∀ x ∈ ] − 1,+1 [, S ( x) = a .x
n =0
0
n
=
1− x
.
b. On raisonne de la même façon pour ce deuxième exemple et S est solution de (E) sur ] − R,+ R [ si et
+∞ +∞ +∞
seulement si : ∀ x ∈ ] − R,+ R [, n.(n − 1).an .x n−2 + 2.x. n.a n .x n−1 + 2. a n .x n = 0 ,
n=2 n =1 n=0
+∞ +∞
ce qui s’écrit encore : (n + 2).(n + 1).a
n =0
n+2 .x n + 2.(n + 1).a n .x n = 0 .
n =0
2
Cette série est donc nulle si et seulement si : ∀ n ∈ , a n + 2 = − .a n .
n+2
Donc sans se préoccuper, toute série entière solution s’écrit alors : S ( x) = S p ( x) + S i ( x) ,
où S p regroupe les termes d’indices pairs et S i les termes d’indices impairs.
Chacune de ces deux séries a un rayon de convergence infini, comme le montre immédiatement la
règle de d’Alembert, donc l’égalité précédente est valable pour tout x réel et le rayon de convergence
de toute série entière trouvée est infini.
On obtient ainsi deux séries entières indépendantes (avec a0 et a1 en facteurs) qui forment ainsi une
base de l’ensemble des solutions sur de l’équation différentielle (qui vérifie les hypothèses du
théorème de Cauchy-Lipschitz).
2 1
Enfin : ∀ p ∈ , a 2. p + 2 = − .a 2. p = − .a 2. p ,
2. p + 2 p +1
(−1) p
et par récurrence : a 2. p = .a0 ,
p!
Chapitre 13 : Equations différentielles – Exercices (corrigé niveau 2). - 10 -
+∞
(−1) p 2. p
soit : ∀ x ∈ , S p ( x) = a 0 . .x = a 0 .e − x .
2
p=0 p!
31. On pourrait résoudre d’abord l’équation puis développer les solutions en série entière.
+∞ +∞
On peut aussi poser : ∀ x ∈ ] − R,+ R [, y ( x) = a n .x n , puis : y' ( x) = n.an .x n−1 .
n=0 n =1
Alors en posant : m = min(1, R ), on a : ( y solution sur ] − m,+ m [ de (E))
+∞ +∞ +∞
⇔ (∀ x ∈ ] − m,+ m [, 2.x n.a n .x n−1 + a n .x n = 2.x n )
n =1 n=0 n=0
+∞ +∞
⇔ (∀ x ∈ ] − m,+ m [, (2.n + 1).a .x
n =0
n
n
= 2.x n )
n=0
2
⇔ (∀ n ∈ , a n = ).
2.n + 1
La règle de d’Alembert montre alors que le rayon de convergence de cette série vaut 1, et il y a une série
+∞
2
entière solution qui est définie par : ∀ x ∈ ] − 1,+1 [, y ( x) = 2.n + 1 .x
n=0
n
.
Remarque : on peut sommer cette série entière (pour : x ≠ 0 ) en utilisant les fonctions arctan ou arg th .