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Science Politique

SEMESTRE 1

CHAPITRE Introductif.

CHAPITRE 1: L’exécutif (1): Le président de la


République.

CHAPITRE 2: L’exécutif (2):Le Gouvernement.

CHAPITRE 3: Le législatif ou le parlement.

CHAPITRE 4 : Les professionnelles de la politique.

CHAPITRE 5 : Les partis politiques.


CHAPITRE INTRODUCTIF. le 18/09
(séance 1)

I) A quoi sert la Science politique?


I.1) La politique comme objet Scientifique.
A) La polysémie du mot « politique ».

Polysémie (Fait, pour un mot, d’avoir plusieurs sens)

En anglais :

→ Policy: politique vue comme un programme d’action et comme une


stratégie pour le concevoir et l’exécuter, exemple: politique étrangère... ( en
français = politique publiques ou action publique)
Le politique est amené a proposé des programmes , ça produit des
biens ( services … )
Dans cette perspective on va étudier : La prise de position, la mise en
œuvre des décisions et son impact.

→ Politics: sa désigne la compétition politique pour la conquête des positions


de pouvoir ainsi que l’activité politique pour conserver le pouvoir.
Dans ce sens la politique = le pouvoir fait l’objet de lutte.

→ Polity: terme plus vague, désigne le cadre d’organisation politique, c’est la


forme institutionnalisé du politique, c'est-à-dire celle qui désigne les règles et
le théâtre de la politique.

En grec : (dans la Grèce antique).

→ Polis: désigne la cité, c'est-à-dire l’unité sociale formé par les citoyens, et
donc désigne comme une manière de vivre ensemble.

→ Politeia: renvoie à l’aspect institutionnel de la police, c'est-à-dire au


système politique qu’est la cité ( régime politique , forme de gouvernement …).

→ Politika: Représente la communauté des citoyens autoriser à délibérer.

→ Politike: l’art de gouverner la cité.

En français on utilise le même mot avec des déclinaisons


différentes:

→ L’adjectif politique: renvoi au gouvernement (ce qui concerne la cité ).

→ LA politique ( au féminin): indique la scène où s’affronte des acteurs pour


conquérir le pouvoir et si maintenir c’est donc un espace de compétition pour
l’acquisition de trophée politique.

→ LE politique: est un régime politique, un ordre permettant aux individus de


vivre ensemble, autrement dit un ensemble de régulation qui vont assurer
l’unité et la pérennité d’un espace sociale.

Si on compare les deux définition: LE politique désigne un concept plus large


que LA politique.

→ Politique Public : on parle du produit de l’action gouvernementale.

B) Comment identifier la politique?

« La capacité qu’ont certains individus ou certains groupes à orienter


les comportements de l’ensemble de la collectivité, à élaborer des
règles qui s’imposent à l’ensemble de la société et que nul n’est censé
ignorer ou transgresser » ( définition De Jean Yves DORMAGEN et Daniel
MOUCHARD).

A partir de cette définition générale mais synthétique on peut faire


plusieurs constats :

1er constat:
- La politique renvoie à des rôles de gouvernants, le gouvernement
peut renvoyer à des organes.

- La politique a donc avoir avec l'émergence de rôles de gouvernants


différenciés, qui auront la capacité de donner des orientations aux
citoyens.

=> gouvernant: ceux qu'on va écouter.

En France et dans les sociétés occidentales: le gouvernant est élu pas imposé,
avec des procédures de plus en plus codifiés et avec des modalités de plus en
plus précise.
Alors que dans d'autres sociétés les procédures sont moins codifiés (expl: Lévi-
Strauss ethnologue qui a étudier la population du Brésil).
(On peut se poser la question d'une société sans gouvernement).

2ème constat :
- La politique renvoie à une activité de commandement, c'est-à-dire à
la façon dont les organes et les rôles fonctionnent.

- La politique revient à prendre des décisions, à résoudre, elle


maintient un ordre sociale dans la société, entendue comme la
capacité d’obtenir une actions de la part d’autrui ou la capacité de
produire des normes ou de « produire des injonctions » comme dirait
Philipe BRAUT.

Quel problème préoccupe les gouvernants ?


Un problème ne devient politique qu’à partir du moment où les gouvernants en
sont saisis et où le conflit n’est plus régulé à une autre échelle. (exemple:
vieillissement de la population qui à mené à une mise en place de la retraite).

3ème constat :
Un problème ne devient politique qu'à partir dû moment où les
gouvernants en sont saisis et le conflit n'est plus régulé à l'autre
échelle.

4ème constat :
- Examiner le processus de gouvernement renvoie à la capacité de
certains groupes à
peser sur l’activité des gouvernements.
- Qui sont ces groupes ? groupe de pression , syndicat …
- LE Processus de gouvernement est donc une relation entre
gouvernant et gouverné.
- Les problèmes politique sont le produit de prénommes objectif de
revendication et
d’une attention publique.

I.2) La sociologie comme approche Scientifique.


Politistes ou politologues désigne des scientifiques.
≠(à l’inverse de) Politique ou politiciens désignent des acteurs de la
vie politique.

A)La naissance de la science politique.

a)L’émergence des sciences politique.

Apres la défaite de Sedan en 1870, Emile Boutmy est frappé par l'ignorance
des questions de l'opinion et estime que les classes élevées ne peuvent
maintenir leur position dominante que si elles savent acquérir les
connaissances qui les rendront indispensable.

Ainsi, en 1872 E.Boutmy crée à Paris l'Ecole libre des sciences politiques, où il
initie un programme qui tient l'affirmation du politique comme lieu d'un savoir
positif.

Très vite, parallèlement à l'étude de l'Histoire de diverses sciences sociales et


de certains aspects du Droit, l'Ecole se spécialise dans la préparation aux
grands concours, et devient un outil de recrutement et de formation des élites
destinées à administrer tant l'Etat que les grandes entreprises. L'Ecole libre se
distingue des facultés de Droit, ses seules vraies concurrentes, par la
possibilité que lui donne son statut de modifié chaque année son programme.

Pendant 50 ans, cette Ecole avait acquis un quasi-monopole.

b)De l’école libre des sciences politiques aux IEP et


aux universités.
Ecole libre = école privée, qui prépare aux concours administratifs.

En 1945, après le 2eme G.M l’Ecole libre des sciences politiques fût nationalisé
et devînt l'Institut d'Etudes des sciences Politiques (IEP) de l'université de Paris.
Son patrimoine fut transmis a une nouvelle fondation nationale des siennes
politiques, qui reçut pour mission de développer la science politique en France.
Ce qu'elle fit notamment en créant " la revue française des sciences politiques"
en 1951 et aussi une française des sciences politiques.

Mais finalement, c'est dans les facultés d'Histoire et de Droit que la science
politique allait trouver sa consécration.

B) Les principes de l’analyse sociologique.

a) Les limites de l’analyse juridique pour étudier la


politique.

Droit et science politique se distingue, le juriste concentre son attention sur les
normes et les règles, il étudie la politique à travers les normes et aussi les
textes qui sont censés la régir et la jurisprudence .

Le juriste explique par exemple ce qu'est le régime politique français à la


lecture du texte de la Constitution de 1958, il peut aussi expliqué
l’intention du législateur (= gouvernement et parlement ) à travers un texte de
droit.
La science politique est une branche du Droit.
A partir des années 80, le droit et la science politique prennent des chemins de
plus en plus diversifiés.
Le regard juridique pour étudier le politique a plusieurs limites:

1ère limite :
La règle de droit ne vaut pas en temps que telle, mais par les usages qui en
sont fait et par la manière dont elle est appliquée.

2ème limite:
La règle de droit peut être ambiguë, elle ouvre des possibilités dont l’effectivité
dépend d’autres facteurs. Dès lors, d'un point de vue sociologique la règle de
droit n’est qu’une donnée parmi d’autres, elle ne suffit pas à comprendre la vie
politique.
Il faut aussi prendre en compte le jeu des acteurs politique, les conflits qui les
opposent, les ressources ( financière, militante …) qu'ils ont à leurs
dispositions.
En ce sens la science politique est complémentaire du droit pour jeter un
regard plus approfondie et plus réaliste quant à la compréhension de la vie
politique.

b)Les apports de l’analyse sociologue pour étudier la


politique.

La science politique emprunte une démarche sociologique, cela signifie que


l'on s'attache à comprendre les faits sociaux qui ont une valeur politique, c'est-
à-dire d'étudier l'homme en société. Et en cela la science politique se classe
parmi les sciences sociales.

Il n’y a pas de phénomènes politique par essence, tout peut devenir politique.
Les phénomènes observé sont d’abord sociaux, les sociétés opèrent un codage
des phénomènes sociaux, elles vont les interpréter et les hiérarchiser selon
s’ils sont politique ou non. Il y a que des phénomènes qui DEVIENNENT
politique, pas de phénomène politique. Cela dépend des acteurs sociaux.

La politisation = travail d’imputation de la qualité politique à un


phénomène social, ce travail résulte d’un travail de force, soit par des
actions de haut en bas, soit de bas en haut.

La science politique se présente comme une science inductive ( elle parle du


réel pour en dégagé des hypothèses, des explications voir un modèle
scientifique. Cela explique que toute les analyses, elles s’appuient sur des
entêtes empirique).
L’intérêt de la science politique est qu'elle permet de changer de focal ( changé
d’objectif) et de choisir des lunettes (= métaphore, façon de voir les choses).

II)Comment étudier une institution?

« Institution » vient du latin instituo ( établir ) : d’un point de vue


formel il s’agit d'une organisation social crée par un pouvoir, il s’agit
d’un organisme dont le statut et le fonctionnement sont régit par le
droit.

En Science politique, sociologie politique : désigne un ensemble de


règles écrite ou non de dispositif et de valeurs qui structure les
acteurs.

Institution est une structure stable qui perdure au-delà de ces


fondateurs et des individus qui la représentent, et cela même si on
peut assister à des phénomènes d’individualisation ou de
personnalisation.

Pour Emile Durkheim, la sociologie est une «science des institutions».


Eviter les pièges:
→ 1er piège a éviter:
Le piège du juridisme:
Dans l’analyse juridique l’institution désigne les structures fondamentales qui
permettent d’identifier un régime politique.
Dans l’analyse sociologique, faire la sociologie d'une institution, c’est étudier
ces règles mais aussi, la genèse (=la création ) et l’usage de ces règles .
L’approche juridique est déductible (on part des règles pour en regarder
l’application) alors que l’approche sociologique et inductive et empirique, on
part des acteurs et on observe les écarts entre les normes et les
comportements des acteurs.
→ 2ème pièges à éviter :
Le piège du fonctionnalisme (=l’idée selon laquelle une institution se
réduirait à la fonction qu'elle remplie et que cette fonction légitimerait son
existence. Toute institution assure des activités qui font son utilité social et
celle-ci existerait seulement pour remplir des fonctions ( principe du
fonctionnalisme ). Les travaux de Robert Mortom, ont dissocié fonction
manifeste (= fonctions dont les conséquences objective sont voulu par les
individus), des fonctions latente ( fonction dont les conséquences, contribuent
à l'adaptation du système mais qui ont un caractère involontaire ou inconscient
(= rôle qui ne vient pas de la volonté intentionnelle des acteurs).

→ 3ème pièges a Eviter :


Le piège de l’Objectivisme (= est le reproche qui consiste à prendre les
institutions pour des objets fixés et immuable. Certes les institutions sont
stables, mais en perdurant au-delà de leurs fondateurs, elles évoluent, le rôles
des acteurs évoluent et donc les fonctions évoluent aussi.

II.1) Identifier les problématique de la sociologie des


institutions.

A) La création des institutions (genèse).

C’est le fruit d’un compromit historiquement établie par les forces politique
dominante et juridiquement consolidé (exemple: la création de la 3ème
république résulte d’un compromit entre deux force politique dominante: les
républicains et les royalistes: régime ambiguë).

Les textes juridique et les institutions qu’ils instaurent fonctionnent ensuite


comme des point de
repères pour les acteurs politique, de la sorte, le recourt au texte juridique
constitue un préalable indispensable à toute analyse (c’est ce qu’on va
regarder en premier ).

Le corpus de lois (=l’ensemble des textes), prévoit les organes, le


fonctionnement où les compétences de l’institution ainsi que les règles du jeux
établissant ce qui est permis ou non à ces acteurs ( première chose qu’on
regarde: les textes, mais cela ne suffit pas). Néanmoins les pratiques des
institutions ne peuvent ce concevoir comme la seule exécution de la règle
légal, l’analyse des textes juridiques n’est donc pas suffisante.

En effet le respect de la règle, n’est qu’une des modalités parmi d’autres dans
l’ensemble de ces usages éventuelles (théorisé par Bernard LACROIX).

B) La socialisation Institutionnelle.

La sociologie politique et la science politique s’intéressent tout


particulièrement au prescription de rôle = les règles relatives au comportement
liées à une position institutionnelle qui permette de la faire exister et de la
rendre sensible aux autres (définition de LAGROYE).
Autrement dit, toute institution à son code de conduite, c'est-à-dire de
connaissance sur ce qu’il convient de faire ou de ne pas faire, de dire ou de ne
pas dire lorsqu’on occupe de telle position. Ces règles disent comment on
doit occupé telle ou telle position mais détermine aussi qui peut légitimement
l’occupé.
Cela dit la définition des rôles politique n’est jamais totalement figé, l’emprise
des règles institutionnel sur les acteurs n’est que relative et fortement
dépendante des prédispositions et des acteurs. Selon J.LAROYE, on ne subit
jamais totalement son rôle.

C) La légitimation des institutions politiques.

Si l’institution n’a pas d’autre existence concrète, que les pratiques des acteurs
qui l’incarnent, elle est néanmoins encrée dans l’imaginaire collectif.
Au pratique (c'est ce qu'on fait) se superpose des représentations collective
(c’est ce qu'on attend de institutions). Ces représentation collective participent
d’un travail de légitimation (= il s’agit de l’ensemble des opérations par
lesquelles la contraintes, la hiérarchie, le pouvoir oppressif, prennent la forme
de la raison objective, définition J.LAGROYE).

Pour Max WEBER, tout pouvoir a besoin d’un principe de légitimité et d’un
mode de transmission de l’autorité pour obtenir l’obéissance des gouvernés.
Autrement dit, le pouvoir ne repose pas uniquement sur le monopole de la
contrainte physique légitime, il repose aussi sur la croyance dans le caractère
sacré de tradition (on n’est plus obligé d’avoir une force armé pour faire obéir,
on peut mettre en place des croyances ), le fait de croire en un institution,
permet de diriger. Avec l’avènement des démocratie occidentale, ce type de
domination traditionnel a été supplanté (remplacé) par une domination légal
rationnelle.

II.2)Pointer les différents rapports à l’institution.

→ Les institutions sont des positions juridiquement définies (elles fournissent


aux acteurs, un certains nombre d’information qui va leurs permettre
d’anticiper par rapport à ces règles).

→ Les institutions régulent les luttes politiques, (elles permettent à ceux qui les
détiennent de faire certaines choses, elles vont dire ce qui est possible de faire
ou non).

→ Les institutions délimitent un espace du possible et du dicible.

=> L’institution est à la fois contrainte (elle va limiter ce qu’on a le droit de


faire) et ressource (elle va permettre de faire certaines choses ): Démontré
par Thomas LUCKMANN et Peter BERGER. Tout le monde n’a pas le même
rapport à l’institution.
.
Etudier une institutions nécessite de s’interroger sur les rapports entre
l’institution, ces titulaires et son environnement.
Bernard Lacroix relèvent au moins 3 type de rapports :
- Le rapport du professionnel de la politique à l’institution: c’est la façon de
ce servir de l’institution en fonction de sa position dans le jeux .

- Le rapport à l’institution du professionnel du travail : est symbolique de


mise en forme qui transforme ce dernier en porte parole de l’institution .

- Le rapport du profane aux institutions: ce caractérise par la soumission a


des actes auxquels il ne peut ni s’opposé ni résister , sans qu’il adhère
nécessairement au justification avancé . De la sorte l’institution ne se
manifeste pas pareillement a tout les acteurs sociaux.
CHAPITRE 1: L’exécutif (1).
Le président de
la République.
le 25/09 (séance 2)

Introduction:
La naissance de la 5ème République:

I) Rappel des faits historiques ayant concouru à la naissance de la 5 ème


République:
→ Retour sur la crise Algérienne:
- 13 mai: joue le rôle de détonation, manifestation civile à Alger, regroupe
tous les partisans, création d'un comité de salut publique;

→ L'entré en scène du général de Gaulle:


- 15 mai : De Gaulle se dit "prêt à assumer les pouvoirs de la République".
- 27 mai : De Gaulle dit avoir entamé le processus d'un gouvernement
Républicain.
- 28 mai : Pflimlin (Président du conseil) remet sa démission.

→ Le dernier gouvernement de la 4ème République:


- 1er juin: De Gaulle obtient l'investiture de l'Assemblée Nationale.
- 2 et 3 juin: lois de pleins pouvoirs en faveur du gouvernement.

→ De la 4ème à la 5 ème République:


- 28 sept : La nouvelle Constitution est approuvée par le référendum.
- 4 oct : La nouvelle Constitution est promulguée.
- 29 et 30 nov : Election d'un nouvelle Assemblée Nationale.
- 21 déc: Election du 1er Président de la 5ème République.

II) L'inspiration gaullienne de la Constitution du 4 octobre 1958:


A) Le discours de Bayeux (16 juin 1946):

Dans ce discours De Gaulle exprime sa théorie d'un Etat fort qui reposerait
essentiellement sur le pouvoir exécutif et il préconise une stricte séparation
des pouvoirs.
→ Un Parlement bicaméral : permettant qu'il est une 2ème chambre,
composé différemment de la 1ère, et ferait contre poids.
→ Un régime parlementaire rééquilibré: pouvoir exécutif doit avoir une
origine politique différente du Parlement, le pouvoir exécutif ne serait procédait
du pouvoir législatif.
→ Un pouvoir présidentiel fort: le Chef de l'Etat doit être placé au-
dessus des contingences différentes ou qui serait un arbitre entre les
institutions.

B) Le discours de Michel Debré devant le Conseil de l'Etat (27 août 1958):

RAPPEL DES DEFINITIONS :


- Le régime parlementaire: régime de collaboration (séparation
souple) équilibrée des pouvoirs, où le Gouvernement et le Parlement
ont des domaines d'actions communs et des moyens d'actions
réciproques.
2 types : - le régime parlementaire dualiste: caractérisé par le rôle actif
joué par le Chef de l'Etat et la double Responsabilité du gouvernement à la fois
devant le Chef de l'Etat et devant le Parlement.
- le régime parlementaire moniste: caractérisée par
l'effacement du Chef de l'Etat et la responsabilité du Gouvernement devant le
seul Parlement.
- Le régime présidentiel: régime où l'équilibre de pouvoirs est obtenu
par leur séparation (à la fois organique et fonctionnelle) le pouvoir
exécutif est détenu par en totalité par un Président élu par le peuple
et irresponsable devant le Parlement qui, de son côté, ne peut être
dissous par Président.

I)L’élection du Président de la République.

De 1675 à 1958 le Président est élu par les Députés et les Sénateurs.
Ce mode d'élection préféré au parlementaire, le choix du titulaire d'un fonction
par essence rivales au titulaires du Parlement.
Ce mode d'élection était une des causes principales de l'affaiblissement de la
fonction présidentielle.
Ils choisissaient systématiquement des personnes effacé.
Ainsi les chambres s'avérés les seuls organes désigné par les électeurs et donc
les seuls dépositaire de la souveraineté nationale.
Entre l'élection par les chambres et l'élection par les peuples, il fallait trouver
une solution médiane, ce fut l'élection par les notables. Ce système fonctionne
une seule fois pour l' élection du général de Gaulle.

→ Evolution des modalités de suffrage:


Depuis 1958, le statut du Président de la République a été modifié à 5
reprises:
- en 1962: élection au suffrage universel direct;
- en 1976: empêchement ou décès pendant les élections;
- en 2000: passage du septennat au quinquennat;
- en 2003: précision formelle concernant la tenue du second tour de l'élection
présidentielle;
- en 2008: limitation à deux mandats consécutifs.
La réforme de 1962 est considérée comme la plus importante tant pour le
statut du Président de la République que pour le fonctionnement des
institutions.
I.1) La consécration du suffrage universel direct.

Suffrage universel: droit de vote accordé à tous les citoyens, sous les
seules conditions d'usages concernant l'attachement à la classe
publique (âge, nationalité…etc).
Il existe deux suffrages:
- suffrage universel direct: celui par lequel les citoyens élisent eux-même,
sans intermédiaire leurs représentants.
- suffrage universel indirect: celui qui comporte deux ou plusieurs degrés
d'élections; les citoyens élisant certains d'entre eux qui éliront eux-même les
représentants.

Dans sa rédaction de 1958 la Constitution prévoit que le Président de la


République est élu par un Collège électoral, constitué des membres du
Parlement, des Conseillers généraux et des Assemblées d'Outre-mer, ainsi que
Délégués municipaux.

D'un côte ce suffrage traduisant une méfiance à l'élection du président du


suffrage universel direct. D'un autre côté le choix d'un collège élargie est de
montrer la volonté de retirer aux parlementaires la maîtrise de l'élection
présidentielle. Comme cela était le cas sous les 3ème et 4ème République.

A)L'évolution du suffrage: du collège élargi au peuple.


a) Les raisons du changement.

La classe politique supporter les écart de de Gaulle a cause du conflit algérien ,


mais la fin de ce dernier change la donne . de Gaulle , n'étant plus
indispensable au parti traditionnelle ceci s'efforcerait entre eux de se
débarrasser de lui.
De Gaulle va échapper a l'attentat du petit Clamart, et il prend conscience qu'il
ne peut plus être le président éternelle de la France si il existe un lien
historique particulier entre lui et les français ses successeurs en sont
dépourvus.
Il va donc essayé de montrer la prépondérance présidentielle , en remplaçant
michel Debrés au mépris de la constitution. Car il va instaurer une
responsabilité de fait du premier ministre devant le chef de l'état. En plus de
remplacer michel Debrés , il le remplace par Georges Pompidou qui est son
ancien directeur de cabinet et qui est dépourvu de tout mandats électif , le
premier ministre n'est plus désormais que le principal collaborateur du
président de la république.
Le général annonce son intention de modifier la constitution en vu de faire
élire le chef de l'état au suffrage universelle.
Les partis politiques groupés dans le cartel des noms , ne se méprennent pas
sur l'importance de l'enjeu.L'équilibre propre au régime parlementaire se
retrouverais complètement faussé par le fait que le président de la république
devenu le réel chef du gouvernement pourrait se réclamer fasse au parlement
de la confiance du peuple tout entier.

b) Le débat sur la constitutionnalité de la réforme.


Le Chef de l'Etat ne peut procéder à cette révision conformément aux
dispositions de l'article 89.
Article 89 (article unique du titre XVI, intitulé "De la révision") nécessite
l'accord des deux assemblées sur le projet de la loi constitutionnelle.
Les deux assemblées étant hostile à ce progret conséquent, le général de
Gaulle à recours au référendum prévu par l'article 11, qui prévoit que le Chef
de l'Etat peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur
l'organisation des pouvoirs publics.
→ Cette décision du général de Gaulle revient à imposer une lecture
présidentielle des institutions sans que les Assemblées ne puissent se
prononcer sur cette modification fondamentale de l'équilibre des pouvoirs.
→ De la sorte cette décision entregent des vives protestations dans le monde
politique. Ils savent que le code ne peut être que celui par la perspective de
désigner directement le Président de la République.
→ Une motion de censure est adoptée le octobre 1962 et renverse le
gouvernement de Georges Pompidou.
→ Le générale de Gaulle demande à Georges Pompidou de rester en fonction. Il
réplique, le 9 octobre 1962, en prononçant la dissolution de l'Assemblée
Nationale.

B) L'impact de la réforme de 1967 sur les institutions.

61,75 % des suffrages exprimés, approuvent l'élection du Président


de la République au suffrage universel direct.
Les élections législatives de 1962, consacrent la victoire des
partisans du Chef de l'Etat. La formation gaulliste rassemble au
second tour plus de 42% des suffrages et obtient avec ses alliés la
majorité absolue des sièges.

a) Un nouvel équilibre des pouvoirs (1er impact).


Entre le législatif et l'exécutif, le Parlement est fragilisé, le Président de la
République est renforcé.
Sa crée un nouvel équilibre des pouvoirs, au sein de l'exécutif, le
Gouvernement ne peut plus prétendre déterminer seul la politique de la notion.

b) Une bipolarisation de la vie politique (2ème impact).


L'élection présidentielle devient un instant décisif de la vie politique française
et surtout les partis politiques doivent s'allier en vu du second tour qui est
décisif.

I.2)La campagne électorale.

A) Le filtre des parrainages.


Pour être candidat au présidentielle il faut avoir la nationalité
française:
- être âgé de 23 ans;
- avoir accompli ses obligations militaires;
- ne pas être frappé d'incapacité.
Chaque candidat doit obtenir le soutient de 500 élus, et ses parrains doivent
être répartis dans au moins 30 départements.

En 1962 juste 100 signatures sont demandés, il y avait 6 candidats. Et en 1974


il y avait 12 candidats. Donc plusieurs réformes ont été crées pour augmenter
le nombre de signature afin d'avoir un nombre acceptable de candidats.

B) L'égalité des candidats.


C'est le Conseil constitutionnel qui est le juge des élections
présidentielles.
→ Le Conseil constitutionnel vérifie la régularité des comptes de campagne
électorale (sur la provenance des fonds, et la dépenses des fonds).
→ Les mesures encadrent la propagande électorale durant la campagne
officielle, sous le contrôle de la Commission Nationale de contrôle de la
campagne électorale du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).

II) Le statut du Président de République.

A) Les missions générales du Président de la République.


Article 5, alinéa 1: "Le président de la République veille au respect de la
Constitution. Il assure…"
→ La première mission du Président est : l'arbitre; terme ambigu mais rôle
actif;
→ La deuxième est: le gardien, garant de l'indépendance Nationale, de
l'intégrité du territoire et des respects de traités.

B) Les pouvoirs constitutionnels de Président de la


République.
Les pouvoirs sont les décisions et actes que le Président de la République est
autorisé à prendre.

a) La distinction entre pouvoirs propres er pouvoirs


partagés.
Les pouvoirs partagés sont les actes du Président soumis au contreseing (2de
signature) et donc à l'accord du 1er ministre. Les pouvoirs propres du Président
sont ceux qui ne nécessite pas se contreseing.

b) Les attributions du Président de la République par


domaine.
→ Les attributions exécutives: le Président de la République a le droit de
nommé le Chef du Gouvernement sur proposition de celui-ci, les autres
ministres.
→ Les attributions à l'égard du pouvoir législatif: le Président a le droit de
dissoudre l'Assemblée Nationale, parmi ces goûts , la promulgation de la loi
voté, dans un délai de 15 jours.
→ Les attributions diplomatiques et militaires: c'est véritablement le
Président, il est le seul détenteur du feu nucléaire.
→ Les attributions constitutionnelles: le président veille au respect de la
Constitution.
→ Les attributions judiciaires: le Chef de l'Etat est le garant de
l'indépendance de l'autorité judiciaire.

II.2) Un Président de la République irresponsable.


Définition: Responsabilité (du latin "responsus", participe passé de
"responder", se porter garant, répondre): est l'obligation de supporter
les conséquences de ses actes.

Sous la 5ème République, le Président de la République ne répond de ses actes


ni sur le plan politique, ni sur le plan pénale, (pourtant il devrait).
L'irresponsabilité présidentielle peut se comprendre d'un Chef de l'Etat
dépourvu de pouvoir actif dont tous les actes sont contresignés et exercer en
réalité par le Gouvernement, elle est paradoxale dans le régime de la 5ème
république.

A) Une irresponsabilité juridique limité.


→ La voie internationale, prévue à l'article 53-2 de la Constitution crée par
la loi constitutionnelle du 8 juillet 1999, admet la juridiction de la Cour pénale
internationale.
→ La voie interne, article 67 et 68 de la Constitution modifiés par la loi
constitutionnelle du 23 février 2007.
→ Désormais le Président de la République ne peut devant aucune juridiction
ou autorité administrative française, être requis de témoigner, non plus que en
faire l'objet d'une action, d'un d'acte d'information ou de poursuite.
Sauf l'hypothèse de la destitution du Président par le Parlement en haute Cour.

B) Une responsabilité politique (par la Constitution et par la


pratique).
a) Une mise en jeu du mandat devant le peuple
abandonnée.

Dans la conception gaulliste, le Président de la République démissionne après


un échec électoral, chaque Consulat posé également une question de
confiance au peuple.
Depuis 1969 (date du référendum après l'échec du générale de Gaulle), en
revanche les Présidents n'engagent plus leurs responsabilités.
Il demeure néanmoins l'éventualité de la non réélection à l'instar de la
rédaction populaire de Valérie Giscard.

b) Une mise en cause indirecte du Président à travers les


élections législatives.
La question d'une responsabilité plus atténué et plus indirecte à travers les
élections législatives se posent. Le Président de la République qui entend
gouverner et dans la nécessité de disposer une majorité de soutien à
l'Assemblé Nationale.
(86-93 97) L'abstention de vote prive celui-ci de la perte de pouvoir traduit une
irresponsabilité politique et la cohabitation apparent comme une sanction.
CHAPITRE 2: L’exécutif (2)
Le
Gouvernement.
le 02/10 (séance 3)

Définition de l'exécutif: président et le gouvernement.

le président de la République (=le chef de l'Etat)


+le premier ministre (= chef du gouvernement)
= forment un exécutif bicéphale (c'est-à-dire à deux têtes).

I) Le premier ministre et son gouvernement.

→ Le gouvernement occupe une place charnière au sein des


institutions, il assure une liaison entre le résident de la République et le
Parlement (A.N).
→ Le gouvernement de la 5ème République bénéficie d'un
renforcement de compétences et de statut par rapport à ceux des
Troisièmes et Quatrièmes Républiques.
→ volonté de lutter contre l'instabilité gouvernementale.

I.1) Composition du gouvernement.


A) Les membres du gouvernement.
a) Le premier ministre.
Au paravant on parlait de "Président du conseil", le changement montre son
importance . Le Premier ministre est désigner par le Président de la République,
il est seul a pouvoir prendre cette décision.

La cessation de fonctions du premier ministre:


→ Démission obligatoire ou démission imposée, est lorsque l'a.n a mit
en oeuvre la responsabilité du gouvernement;

→ Démission contrainte, notamment en cas de victoire de l'opposition aux


élections législatives;

→ Démission opportune (ou provoquée), en cas de sollicitation du


Président de la République; soit accord commun soit désaccord et démission
soit forte demande du Président au Premier Ministre de démissionner;

→ Démission de courtoisie, elle est donner par le Premier Ministre après


une élection présidentielle ou législative;

b) Les ministres.
Le terme de ministre est ici entendu au sens large, "membre du
gouvernement autre que le premier ministre".
Actuellement 38 ministres au gouvernement.
Les gouvernements de la cinquième république sont composés d'un nombre
variables de membres, et ce membre a fortement crue à partir des années 70.

→ La désignation des ministres, ce choix est politique il appartient au


premier ministre mais le Président interfère.

→ "Sur la proposition de Premier ministre, (le président de la


république) nomme les autres membres du gouvernement", cela nous
apprend qu'il faut deux signatures donc un accord entre les deux membres de
l'exécutif.

→ Les incompatibilités ministérielles, tout ce qu'on ne peut pas faire en


dehors d'être ministre.

→ Les incompatibilités professionnelles, ont une porté très général et


prive les membres du gouvernement de presque tout autres emplois,

→ Les incompatibilités avec les mandats électoraux, les membres du


gouvernements ne peuvent exercer des mandats d'élus nationaux (députés ou
sénateurs) et européens (députés).

Comment se met en oeuvre ces incompatibilités?


Il va y a avoir un remplacement des personnes, nommés ministres, et lorsque
c'est un membre du Gouvernement il est remplacé par son suppléant.
Il y a une révision constitutionnelle de 2008 qui créer un droit de retour au sein
des assemblés au profit des ministres.

Qui sont les ministres?


cf.revue

La cessation de fonctions des ministres:

→ Démission collective du gouvernement, peut faire suite à la mise en


cause de la responsabilité politique, c'est par exemple une motion de censure,
mais plus généralement elle est liée à la démission du Premier Ministre.
→ Démission individuelle des membres du gouvernement est toujours
possible, elle peut notamment résulter d'un désaccord politique avec le
Président de la république ou le Premier Ministre et elle peut être soit l'initiative
du Premier Ministre soit d'une des deux têtes du Gouvernement.
→ Remaniement ministérielle, qui intervienne à intervalle irrégulier,
généralement pour donner plus de dynamisme à l'équipe.

B) L'organisation gouvernementale.
Le gouvernent est un organe collégial, hiérarchisé et solidaire.

→ La hiérarchie gouvernementale, la prééminence du premier ministre,


l'organisation du Gouvernement répond à un principe de hiérarchie interne
symbolisé par la différenciation des titres donnés à ces membres. Il faut ainsi
distinguer les Ministres d'Etats, les Ministres, les Ministres Délégués et les
Secrétaires d'Etats.

→ La collégialité, c'est le fait que le Gouvernement est doté pour une


existence propre, distinct de ses membres. Les membres du gouvernement
peuvent se réunir sous plusieurs formes, la plus solennelle est le Conseil des
Ministres qui est présidé par le Président de la République, mais aussi les
comités inter-ministériels permanent ou restreint.

→ La solidarité gouvernementale, a deux significations : au sens fort il


signifie que les membres du Gouvernement endosse collectivement la
responsabilité des actes politique de n'importe lequel des leurs, ils sont en
outre tous obligés de démissionnés lorsque le premier ministre le décide; au
sens faible la solidarité gouvernementale désigne une exigence de soutient
réciproque des membres du Gouvernement qui commande d'éviter de rendre
public d'éventuels désaccords.

I.2) Le statut du gouvernement.

A) Les compétences du gouvernement.

L'idée principale est que la Constitution donne au Gouvernement les missions


de déterminer et conduire les politiques de la Nation, le Gouvernement se voit
ainsi reconnaître un pouvoir d'initiative politique et doté de moyens lui
permettant d'exécuter les mesures envisagées

a)Les attributions du Premier Ministre.

Le Premier Ministre dispose d'attribution spécifiques. Sa prééminence vis-à-vis


des membres du Gouvernement est triple, puisqu'il le compose, le dirige et
met fin à ses fonctions.
Le Premier Ministre dirige l'action du gouvernement, il a un rôle d'animateur de
l'équipe du gouvernement.
Le Premier Ministre assure l'exécution des lois, il est donc titulaire du pouvoir
réglementaire.
Le Premier Ministre est responsable de la défense national, il partage avec le
Parlement l'initiative des lois.
Il est le supérieur le plus élevé de l'administration et à ce titre il dispose de
moyens administratifs important, notamment un cabinet , un secrétariat
général du gouvernent, et un secrétariat de la défense.

b) Les attributions du gouvernement.

"Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation".


Le gouvernement détermine la politique de la nation, toute fois cette
compétence est exercéE de façon variable selon les rapports qu'entretiennent
le Président de la République et le Premier Ministre.
Le Gouvernement conduit la politique de la Nation, et pour cela il a de
nombreuses compétences normatives.
Le gouvernement a le pouvoir de proposer un référendum.

c) Les attributions des ministres.

Il faut tenir compte de la double nature administrative et politique, les Ministres


sont à la fois des administrateurs et des hommes politique.
→ Le rôle administratif, le ministre dispose des pouvoirs de chef de service,
du pouvoir hiérarchique sur tout les agents détachés au ministère, d'un pouvoir
disciplinaire et même d'un pouvoir d'annulation des subordonnés.
→ Le rôle politique des ministres, chaque membre du Gouvernement est
investit d'une mission d'explication et de défense de la politique
gouvernemental devant le Parlement.

B) La responsabilité politique du gouvernement.

a) Un gouvernement quasi-intouchable par le Parlement.

→ Mise en cause du Gouvernement par l'Assemblée prévue par la constitution.


Le Gouvernement est responsable devant le Parlement, et cela est prévu par la
Constitution,
soucieux de lutter contre l'instabilité gouvernementale. Dans les3ème et 4ème
Républiques, les constituants ont créer des mécanismes d'engagement de la
responsabilité protecteur pour le Gouvernement, à tel point qu'un seul a été
renversé en 1958.
→ Mais des procédures favorable au Gouvernement.
Quelles sont ces procédures ?

→ L'engagement de la responsabilité sur le programme ou une


déclaration de politique générale (art.49 alinéa 1; initiative
gouvernementale).

→ La motion de censure (art, 49, alinéa 2; initiative des députés) est une
arme classique de l'Assemblé à l'encontre du gouvernement dans les régimes
parlementaires, sauf que la Constitution de 1958 en réglemente l'emploi dans
un sens favorable à l'exécutif. Autrement dit la procédure applicable est conçue
de manière à éviter que l'assemblée puisse renverser trop facilement le
gouvernement.
Exemple : la motion de censure doit être signé par au moins un dixième de
l'assemblé, limitation des signatures des députés.
Néanmoins si l'opposition dépose régulièrement des motions de censure pour
protester contre la politique gouvernementale, une seule a aboutit à un
renversement du Gouvernement, celle du 2 Octobre 1962.

→ L'engagement de la responsabilité à l'occasion de la discussion


d'un texte (art 49, alinéa 3; initiative gouvernementale) cette possibilité
permet au gouvernement d'obtenir l'adoption d'un texte sans vote. L'existence
du gouvernement et le sort du texte sont liés, à partir du moment où le Premier
Ministre décide d'engager sa responsabilité sur le vote d'un texte, celui-ci
bénéficie d'une présomption d'adoption par l'assemblée. La situation crée par
la décision du premier ministre, n'a que 3 issues possibles:
- aucune motion de censure n'est déposé, le texte est considéré comme
adopté sans même que les députés votent à son sujet.
- une motion de censure est déposée et rejetée, le texte est considéré
comme adopté.
- une motion est déposée et adoptée, le texte est rejeté et le gouvernement
renversé.

Ces trois possibilités , permettent au gouvernement d'exercer une


forte pression sur l'assemblée. L'idée est de faire voter un texte auquel il
tient mais aussi de garder l'intégrité originelle du texte.

→ L'engagement de la responsabilité devant le Sénat (art 49, alinéa 4,


initiative gouvernementale) cette faculté sert le plus souvent de présenter le
programme du nouveau gouvernement, ou sert à informer le Sénat d'une
décision politique particulière. Il ressort clairement qu'un vote négatif du Sénat
n'obligerait nullement le gouvernement a démissionné, d'où une
irresponsabilité devant le Sénat.

=> Devant le Sénat il ne peut rien se passer, la seule qui pourrait être
dangereuse est la motion de censure.

b) Un gouvernement responsable devant le President.

→ Une mise en cause du gouvernement par le Président non prévue


par la Constitution.
Le Président de la République " met fin (aux fonctions du Premier ministre)
sur présentation de celui-ci de la démission du gouvernement".
Ainsi au terme de la Constitution le Premier Ministre semble maître de sa
sortie de fonction.

→ Des démissions du gouvernement provoquées, les démissions


professionnelles posent question, dans la mesure où elles correspondent à une
véritable mise en cause de la responsabilité politique du Premier Ministre par le
President de la République.
Ces démissions doivent satisfaire à deux conditions implicites: un Premier
Ministre politiquement très proche du Président et une démission volontaire.
II) Les relations au sein de l'exécutif : une complémentarité
fluctuante des deux têtes de l'exécutif.

→ Question des rapports entre le président de la République et le


Premier ministre.

La 5ème République apparaît comme un régime hybride (mixte), présentant


simultanément certaines des caractéristiques propres au régime présidentiel,
c'est par exemple l'élection du Président de la République au suffrage universel
direct et d'autre propre au régime parlementaire. Exemple: la responsabilité du
gouvernement devant le Parlement. Cette originalité explique l'effacement
temporaire de la fonction présidentielle au profit du Premier Ministre dans les
périodes dites cohabitation.

→ Le délicat partage des fonctions entre le Président de la République et le


Premier Ministre dépend du contexte:
- quand les majorités parlementaire et présidentielle concordent, le
gouvernement est de fait dirigé par le Président de la République (II.1);
- quand les majorités sont discordantes, le Président de la République se
replie sur le domaine réservé (II.2);

II.1) Le partage vertical du pouvoir en période de


concordance des majorités.
A) Un chef de l'état, "clé de voûte" des institutions.

→ La volonté des pères fondateurs de la 5ème République.


→ Un renforcement de la fonction présidentielle dès 1962, en période de
concordance des majorités, le président est tout à la fois, le gardien, l'arbitre et
le capitaine. Il occupe un rôle politique central, il bénéficie d'une quasi-
concentration des pouvoirs détenus par l'exécutif, son programme électoral
détermine la politique de la Nation. Donc le Premier Ministre se contente
d'exécuter le programme présidentiel.

B) Un chef du gouvernement, collaborateur.

→ Il ne saurait exister de dyarchie (deux gouvernements) au sommet;


→ Le Premier Ministre est responsable de la mise en oeuvre des orientations
présidentielles
Autrement dit en période normal on a un président qui choisit ce qu'on va faire
et un premier ministre qui exécute.

II.2) Le partage horizontal du pouvoir en période de


cohabitation.

Définition de la cohabitation:
se définit comme la coexistence, pendant une période plus ou moins
longue, d'un Président de la République et d'une majorité
parlementaire, et par conséquent d'un Premier Ministre et d'un
Gouvernement, d'orientations différentes.

→ Caractère dyarchique de l'exécutif (= deux commandements).


L'expression cohabitation a été utilisé pour la première fois en 1983 Eduard
Balladur.

→ L'expérience de la cohabitation :
A trois reprises les électeurs français ont installés une cohabitation au sommet
de l'état. Cette situation a conduit les acteurs à faire une nouvelle lecture de la
Constitution mais les pratiques ont finalement aboutit à 3 cohabitations assez
différente:

- La 1ère cohabitation, en 86 à 88 oppose F. Mitterand le président et J.Chirac


qui est premier ministre, "cohabitation de fer" ," cohabitation hyper-
conflictuelle" ou encore " campagne électorale permanente".
- La 2ème cohabitation, F.Mitterand et Edouard Balladur de 93 à 95 "
cohabitation de velours".
- La 3ème cohabitation, J.chirac et L.Jospin de 97 à 2002 "cohabitation
surprise".

Du coup longtemps considérer comme improbable, la cohabitation est donc


devenue fréquente dans la période récente et a donc durée 9ans.

→ La nouvelle répartition des compétences.

A) Un pouvoir réel transférer au premier ministre.

Le Premier Ministre est délivré de la tutelle présidentielle, puisque le chef de


l'état ne dispose plus d'une majorité de soutien.
→ Le Premier Ministre a un rôle directeur , il a la possibilité d'imposé sa volonté
au gouvernement et à l'administration, il fait préparer des projets de lois par
ses ministres et les faits adopter par sa majorité.
→ Le soutien de la majorité parlementaire est indispensable, puisque soutenue
par la majorité parlementaire le chef du gouvernement est en mesure de
décider et conduire la politique de la Nation. Le Premier Ministre n'est
responsable que devant l'Assemblée Nationale

B) Un rôle présidentiel diminué.

→ L'art.5 de la Constitution s'avère le principal support sur lequel le Président


peut s'appuyer , le Chef de l'Etat est chargé de veiller au respect de la
Constitution, d'assurer par son arbitrage le fonctionnement régulé des pouvoirs
publiques ainsi que la continuité de l'état le président est censé pouvoir
dissoudre l'Assemblée Nationale.

Le Président de la République garde des moyens d'intervention, mais ils


exercent de façon ponctuel d'avantage dans le but d'adopter de certaines
décisions, ou d'influencer sur les nominations.

→ Fin de la cohabitation?
La révision de 2 Octobre 2000 instituant le quinquennat atténue les risques de
cohabitation. Cependant l'hypothèse de la démission ou de la disparition du
Président d'honneur et le calendrier électorale serait nécessairement affecté.
Par ailleurs, il ne faut pas non plus négliger le fait que les électeurs peuvent
refuser de jouer le jeu et se prononcer même à peu d'intervalle pour les
candidats d'orientation différente lors de la présidence et des législatives.
CHAPITRE 3:
Le législatif ou le
parlement.
le 09/10 (séance 4)

Le législatif c'est le pouvoir de faire les lois.


Le mot "parlement" est le lieux où l'on parle (étymologiquement)
apparaît pour la 1ère fois dans un texte constitutionnel français en
1958.
Sous la 5ème République, la situation de l'institution parlementaire se
caractérise par un triple déclin:
→ Un déclin symbolique, une troisième place dans la Constitution.

→ Un déclin politique, rationalisation du parlementaire, bien que -celui-ci


continue a volé la loi mais n'est pas vraiment lui qui va faire la loi sous la 5ème
République.

→ Un déclin juridique,il concerne le produit du travail parlementaire, c'est-à-


dire la loi. La loi n'est plus l'acte de 5ème République et va être contrôlé par
des juges.

I) L'institution.
I.1) Le parlement : membres et compétences.
A) Un parlement bilatéral.
a) l'Assemblé Nationale.
→ 577 députés,
→ Ils sont élus pour 5 ans;
→ Au suffrage universel direct.

b) Le sénat.
→ 348 sénateurs,
→ Elus pour six ans,
→ Au suffrage universel indirect.

B) Un bicaméralisme inégalitaire.
→ Trois rôles du Parlement (art.24 de la constitution)
-"Le Parlement vote la loi;
- Il contrôle les politiques publiques".

a) Les compétences partagés.


→ La participation conjointe à la production normative. L'Assemblée et le Sénat
disposent de compétences comme la production normative. Chacune des
chambre à le pouvoir de voter son règlement intérieur, aussi un pouvoir
initiative des lois, un droit d'amendement, elles peuvent voter toutes les deux
la loi.

→ Les rapports conjoints aux autres institutions. Elles ont un pouvoir


d'autorisation (exemple: autoriser le gouvernement à prendre une
autorisation), contrôle du gouvernement, elles disposent d'un droit
d'information,également d'un pouvoir d'investigation). Un pouvoir juridictionnel
à l'égard des membres de l'exécutif.

b) Les compétences différenciées.


→ La différenciation des compétences législatives.
→ La distinction des rapports avec l’exécutif.
I.2) Les limites de l'action parlementaire.

Schéma hiérarchique des normes dans l'ordre juridique interne


français

Constitution
(Bloc de constitutionnalité)

Traités
(Engagements internationaux
et obligations communautaires)

Lois
(Organiques, référendaires,
ordinaires, ordonnances ratifiés et
décision du président de la République en application de l'art 16C)

Règlements
( Décrets pris en Conseil des ministres,
décrets simples, ordonnances non ratifiées et
arrêtés)

La clé pour comprendre cette pyramide c'est que les règles inférieures doivent
dans un même secteur de compétences ou de matières être conforme ou
compatible aux règles supérieures.

Cette hiérarchie des normes est par degré :

Les normes constitutionnelles: constitué de la constitution de 58, la même


valeur constitutionnelle à été donné au préambule de la Constitution et
dans le but de la constitution de 58 on retrouve par exemple déclaration
1789, préambule 1946, charte de l'environnement de 2004, les principes
fondamentaux reconnus par les lois de la République.Ces normes
concernent essentiellement les droits et libertés fondamentales et vont
servir de support au contrôle exercé par le conseil constitutionnel.

Les traités: c'est-à-dire tous les traités et accords introduit en droit Français :
Engagements internationaux et obligations communautaires.
Les lois: les plus importante: les lois organiques ce sont des lois adoptées par
le Parlement selon une procédure spéciale et son obligatoirement
soumises au contrôle du conseil constitutionnel. Les lois ordinaires sont
votés par le Parlement, les lois référendaire sont adoptés par les
électeurs dans les condition fixés par l'article11. Elles ne sont jamais
soumises au contrôle du conseil constitutionnel.

Les ordonnances: prisent par le gouvernement. Elles ont une valeur de lois
lorsqu'elles ont été ratifié par le Gouvernement.

Les règlements: la Constitution de 1958.

La procédure législatif
Etape 1: Initiative de la loi.

Les initiatives de la lois appartient à ces 3 équités:

Premier ministre

Projet de loi

Délibération en conseil des ministres après avis du Conseil d'Etat

Etape 2: Examen du projet ou de la proposition de loi par le parlement en


commission et séance publique:

Dépôt sur le bureau de l'assemblée nationale ou du sénat.



Examen en première lecture par 1 des commissions permanentes ou par une
commission, + publication d'un rapport et du texte de la commission Ce texte
intègre les modifications adoptés par la commission.

Discussion en 1ère lecture en séance publique et suivit d'un vote.

Une fois le texte voté il est transmit à l'autre assemblée.

Examen du texte en commission de l'autre assemblée et qui va publiée un
rapport. Une fois ce rapport fait, il sera discuter en séance publique et voter.

En cas d'accord entre les assemblées:


Adoption du texte ds les même termes par les 2 assemblées.

A défaut d'accord entre les deux assemblées:


2ème lecture: examen en commission, discussion en séance publique, et
vote, new transmission à l'autre assemblée.
Poursuite de la «navette» ( nouvelles lectures successives par les 2
assemblées).
Après deux lectures dans chaque assemblée, à la demande du Premier
Ministre, réunion d'une commission mixte paritaire (CMP) composée de 7
Députés et de 7 Sénateurs, sur les disposition restant en discussion.

Etape 3: Contrôle constitutionnalité et promulgation de la loi:

Salaire éventuelle du Conseil constitutionnel par le président de la


République, Premier Ministre, président de l'Assemblée nationale, le
président du sénat ou 60 Députés ou 60 Sénateurs.

Décision du conseil constitutionnel, en cas de saisine.

Promulgation de la loi par le président de la République et publication au
journal officiel de la République française.

Les règles inférieur doivent dans un même secteur de compétences ou de


matières doivent être conforme ou dû moins compatibles aux règles supérieur

Cette hiérarchie des normes est situé par degrés:

→ Au niveau le plus élevé, se situe les normes constitutionnels parmi lesquels


les textes de 1958, la même valeur constitutionnel a été donné au préambule
de 1946 de la constitution de la 4ème République ou encore la charte de
l'environnement de 2004 et aussi les principes fondamentaux reconnus par les
lois de la République. Ces normes concernent essentiellement les droits et
libertés fondamentales. Et vont servir de support au contrôle exercer par le
Conseil constitutionnel.

→ Ensuite viennent les engagements internationaux et obligation


communautaire, càd tous les traités et accords introduit au droit français.

→ Tout d'abord les lois organiques, ce sont des lois adoptés par le Parlement,
selon une procédure spéciale. Et sont obligatoirement soumises au contrôle du
Conseil constitutionnel.
Les lois référendaires, sont adoptés par les électeurs dans les conditions fixés
dans l'article 11, elles ne sont jamais soumises au contrôle du Conseil
constitutionnel;
Les ordonnances elles sont prises par le Gouvernement, elles ont une valeur de
loi, lorsqu'elles ont été ratifiées par le Gouvernement.
Les décisions du Président..

→ Les règlements.

A) Un parlement concurrencé dans la fabrication de la loi.


1ère rupture avec la tradition de la 5ème République, le Parlement est dominé
dans la confection de la loi, autrement dit s'il a le privilège de voté la loi, il n'est
plus maître de son initiative et la collaboration législative entre le
Gouvernement et le parlement est orienté au profit du gouvernement

a) La concurrence dans la préparation de la loi.

→ Distinction entre les projets de loi ( d'origine gouvernementale) et les


propositions de loi (d'origine parlementaire).
→ L'exécutif reste maître de l'ordre du jour (art.48).

b) La concurrence dans l'adoption de la loi.


→ Le vote parlementaire peut être contourné, la loi peut être voté directement
par le peuple, ce sont les lois référendaires la loi peut être considérée comme
adopter sans vote (cf art 49-3).

→ Le vote parlementaire n'est pas suffisant pour rendre la loi juridiquement


parfaite, celle-ci doit être promulguée.

B) Un parlement limité dans son domaine d'intervention.

2ème rupture: La loi est limité quant aux matière qu'elle peut régir et par les
normes qui peut lui être opposées (la constitution et les engagements
internationaux).
Jusqu'à alors le parlement pouvait voter les lois sans aucune limite.

a)La limitation du domaine en interne par les règlements et


ordonnances.

Un règlement: est un acte prit unilatéralement par des autorités exécutives


ou administratives présentant un caractère exécutoire et comportant des
dispositions a porté générale et impersonnel.

Autorité présidentielles, gouvernementales et administratives (Président,


Premier Ministre, Ministres, Préfets, Collectivités territoriales).

b)La contrainte supranationale du droit communautaire et


international.

La France, faisant partit de l'Union Européenne, le législateur est tenue par
des normes communautaires qui sont prioritaires et très nombreuse. L'adoption
de loi dite de transposition appliquant des pos décidés au niveau supra-
étatique (supranational).

La soumission de la loi au droit supranational puisque les traités ratifiés ont
dès leurs publication une autorité supérieure à celle des lois sous réserve de
réciprocité mais demeure inférieur à la Constitution.

Le Conseil d'Etat à considéré la supériorité des directives sur le droit interne
même sous mesure de transposition et même si le délais de transposition est
déchu.

II) Les élus: qui sont nos parlementaires?

Représentation miroir? La question de la représentativité des élus au cœur de


la représentation sur la démocratisation représentative. Les élites jouent un
rôle important ds les démocraties et les gouvernements représentatifs parce
que les élection sélectionnent des individus dotés de caractéristiques peu
communes qui sont valorisés positivement par les électeurs.

«Crise de la représentation» dont les symptômes seraient l'augmentation de


l’absentions et des votes blanc, multiplications des alternances, discrédit du
personnel politique, montée des extrêmes...

«Sens caché» (Daniel Gaxie) impôt qui était payé pour le droit de vote, se
présenter à une élection.

«Eligibilité» (Marc Abélès) renvoi aux capitaux nécessaire pour se présenter à


une élection.

II.1) Les caractéristiques sociologiques des


parlementaires.

A)Âge et sexe.

1er constat : Âge: 0,35% des députés ont moins de 30ans, quant aux 20-
30ans ils représentent 12,4%.
On peut voir que l’expérience po accumulée au fil des années est une donnée
essentielle pour pénétrer les hémicycles nationaux (pour rentrer au parlement).
Les sénateurs sont en moyenne plus âgés que les députés, la moyenne d'âge
des Députées est 55ans en 2007, des Sénateurs: 62ans. De plus, il y a plus de
sénateurs qui ont été députés ou ministres que l'inverse. 18,4% des sénateurs
ont été députés auparavant et 5,7% ont été ministre auparavant cela confirme
la théorie selon laquelle le sénat constitue l'aboutissement d'une carrière
politique.

2eme constat: Sexe:Evolution des femmes au parlement depuis la 5ème. Peu


ouvert aux jeunes, le monde politique est contraint par la loi de faire une place
aux femmes et ce notamment depuis la loi sur la parité du 6juin 2000.
La forte sous représentation des femmes au parlement par rapport à leur poids
dans la société souligne les insuffisances de la loi sur la parité.
La principale difficulté est qu'elle n'est pas toujours impérative lorsque
l’élection utilise la liste comme mode de scrutin, les partis politiques qui ne
présente pas autant de femmes que d'hommes ne peuvent valider leurs
participation auprès du conseil constitutionnel. Dès lors, mécaniquement la
représentation des femmes dans les conseils régionaux, municipaux des villes
de + de 3500 habitants ou parmi les députés qui siègent au parlement
européen. Dans ces 3 cas là, la représentation des femmes s'approchent de la
parité. En revanche dès que l'obligation est levée la part des femmes parmi les
élus décroit.
Députés: 26,5%.
Sénateurs: 21,6%.
Suivant les groupes parlements pas la même par des femmes exemple: gauche
différent de droite.

Quelques auteurs essaye de montrer que l'assemblée ne représente pas des


minorités religieuses.

B) L'origine sociale des députés.

Les élites politiques ne sont jamais représentatives des équilibres


socio-professionnels de la population.
2 effets visibles:
→ Surreprésentation des cadres et professions intellectuelles supérieures.
→ Sous-représentation des employés et ouvriers par rapport à leurs poids
respectifs dans la population active occupée.

En quelque chiffre on s’aperçoit qu'une partie majoritaire du pays n'existe pas


au parlementaire. La classe populaire que l'on pouvait entendre par les
ouvriers et les employés regroupent 2,6% des Députés et 5,2% des Sénateurs
alors qu'elle représente 50,2% de la population active occupée.
Le déclin progressif du monde ouvrier dans l’hémicycle est particulièrement
symbolique, il n'y a plus qu'un seul ouvrier élu député en 2012 contre 3 en
2002 et 2 en 2007. Surreprésentation des cadres et de profession intellectuels.
La composition socio-professionnel du Parlement actuel démontre à nouveau la
pertinence de l'idée d'un sens caché et contenue de la professionnalisation
politique le métier du candidat est d'une grande importance au moment de sa
première victoire.
Appartenir à la strate supérieur du corps social offre des ressources qui
favorisent l'élection à savoir un capital économique élevé, un fort capital social
(réseau relationnel, statut social) et un nécessaire capital culturel (diplôme et
capital politique). Il faut aussi tenir compte de la flexibilité de l'emploi du temps
rendu possible par certaine profession, (exemple: le libérale). On s’aperçoit
depuis 1981 à chaque fois que la gauche a remporté les élection législatives le
personnel politique issu du public est passé majoritaire. Ainsi 55% des Députés
sont issus de la fonction publique en 2012 contre 49% en 2007

II.2) Le cumul des mandats.

Le cumul des mandats est une spécificité Française qui c'est fortement
accentué au cour de la 5ème République.
Il y a deux façons de cumuler:

-Cumul dans l'espace.


-Cumul dans le temps: le fait d'exercer des mandats locaux en plus de
mandats nationales permet d'accumuler des ressources différentes.
L’élection est la clef qui conditionne l'accès à un autre niveau de l'arène
politique, d'ou la distinction opérée par Joseph Schlesinger (Ambition and
Politics) entre «amateurs» et «professionnels» au sein de la population des
candidats.

Une nouvelle socialisation professionnelle s'opère a travers l'exercice par les


élus de leurs mandats et rejaillit sur leurs attitudes, leurs pratiques, leurs
comportements.
L'auteur qui parle de socialisation est claude Dubar: l'idée est que plus les
professionnels accumulent des ressources, plus ils vont créer une élite.

Dans le temps; ¼ des sénateurs occupent leurs postes depuis 1998 et 16%
depuis 1995.
Chapitre 4:
Les professionnels de la politique.

Introduction:

Max Weber, dans «Le savant et le politique»: «il y a deux façons de faire de la
politique. Ou bien on vit pour la politique ou de la politique. Cette opposition
n'a absolument rien d'exclusif».
Vivre pour la politique: vocation.
Vivre de la politique: renvoyer au côté financier.
 A partir de cette question là, on fait la différence entre amateur (de) et
professionnel (pour).

Objectif de la séance: voir en quoi et pourquoi la représentation politique est de


+ en + monopolisé par des professionnels aux caractéristiques particulières.

Le processus de professionnalisation est entendu c^ un processus de


monopolisation (X concurrence) des fonctions politiques par un personnel de
+en + autonome et marqué par des caractéristiques spécifiques, personnels,
qui contrôle l'entrée ds cette profession.

Qui gouverne ?

«Elites», «ceux d'en haut» opposés à la «France d'en bas».


Dire que les gouvernements sont différent de nous (représentation miroir).

Question de la représentativité des représentants.

Degré de démocratisation :
-Démocratisation sociologique : elle renvoie à l'hypothèse d'une évolution
vers une meilleure représentativité sociale du personnel politique. Le modèle
(l'idéal type) de la démocratie serait l'exacte coïncidence entre la structure des
représentants et la structure de la société globale. Exemple: s'il y a 50% de
femmes dans la société il y aura 50% de femmes dans l'assemblée. Théorie:
représentant un échantillon de la population. Ce n'est pas le cas.

-Démocratisation élective: désigne l'évolution vers plus de légitimité


élective des dirigeants. L'idéal type ici serait une situation dans laquelle la
totalité des gouvernements est issu de procédures électives confiant au
gouverné le soin de désigner par leur vote leur gouvernant.

=>La sélection social.


A) La professionnalisation du personnel politique.

Au 19ème l' avénement d'une démocratie représentative va favoriser ceux


qui disposent de moyens suffisant pour faire de la politique.

L'avénement du SU ne va pas ouvrir les portes de la politique à tout le monde.


Au 19ème siècle les postes de représentant sont principalement monopolisés
par de gros propriétaires d'origines aristocratiques ou bourgeoise ainsi que
par une bourgeoisie économique. Exemple: les patrons de l'industrie, directeur
de société. La catégorie des notables: conceptualisé par André Jean TUDESQ
figure du «notable ».

Notables:
→ Jouissent situation économique favorable (financer les campagnes avec leurs
argents).
→ Jouissent d'une situation sociale, estime sociale: connue/ reconnue.
Max Weber.

a)La mise en œuvre du SU et la transformation de l'espace


politique.

Comment se passe le travail des élus?

Les élus vont essayer de faire valoir leurs activités.


Plus le nombre des électeurs s'accroit plus il est difficile d'entretenir des
relations inter-personnel.
Ce sont les républicains et les nouvelles forces politiques qui vont saisir
l'importance de la presse et s'organiser au plan national et local avec des
armes symboliques c'est-à-dire des biens publics indivisibles.

Problème qui va se poser :u

Un problème pratique avec la relation des électeur et le fait que le contact


direct impersonnel et notabilité n'est plus possible avec l'application du
SU. L'idée de vaste campagne électorale n'est pas envisagée à l'époque,
problème de communication mais aussi le problème de la distance entre
notable et population.
→ Les agents électoraux: accompagnent les candidats lors de leurs visites et
distribuent les bulletins de votes. Ces agents électoraux sont les relais des
candidats auprès des électeurs et assurent un rôle de médiation entre le social
et le politique.
→ Les agents mobilisateurs: « englobe l'ensemble des hommes dévoués à
un candidat lors d'une campagne électorale, d'une façon bénévole ou non,
officielle ou non, agissant ou non sur l'injonction de ce dernier». (François
Miquet-Marty).
b) Des notables aux professionnels de la politique.

Représentants des « nouvelles couches ». Le D du SU et l'avénement de la


République suppose de s'adresser à des population plus large et apparaissent
les représentant des nouvelles couches(= les professions juridiques, avocat,
notaire ainsi que les médecins). Il n'y a pas de substitution mécanique d'un
type de personnel à un autre. La bourgeoisie économique reste très présente et
les anciens notables bénéficiant d'une indépendance économique ce sont
adapté aux nouvelles condition de la compétition politique.

De nouveaux agents sociaux font leur apparition ( bourgeois, des avocats,


plubisiste). Ils n'ont pas les capitaux nécessaires pour jouer dans le jeu des
notables et vont donc remettre en cause le jeu tel qu'il se joue. Autrement dit
ils vont stigmatiser, accuser le clientélisme politique c'est-à-dire la manière
dont les notables font de la politique et tente d'imposer une nouvelle vision du
vote avec un caractère individuel.

Opposition entre ceux qui tiennent leur élection de ce qu'ils sont (les
notables) et ceux qui tiennent ce qu'ils sont de leur élection (les
professionnels).

La fin des notables en question. S'appuyer sur les travaux d'Eric
Phelippeau sur le baron Mackau.Les politiciens républicains (c'est-à-dire les
news professionnels) sont les héritiers des notables ils se sont appropriés des
savoir faire expérimenté et su-systématiser par des notables par exemple le
courtage des intérêt locaux.
Les notables vont aussi s'adapter.
La frontière entre notable et professionnel continu à ce brouiller les notables ne
disparaissent pas d'un coup, on assiste d'avantage a des phénomène de
conversions

B)Le profil des professionnels de la politique.

Une profession d'hommes.

→ Une profession d'hommes mûrs.

Les professionnels de la politique appartiennent encore adj en priorité à la


bourgeoisie et aux couches moyennes élevées. Les agriculteurs et les
employés sont systématiquement exclus des Assemblées alors qu'ils
représentent un peu plus de la moitié de la population active en France. On
retrouve cette non-représentativité localement alors que l'on a pris l'habitude
de considérer que le Maire est un élu de proximité et donc proche des citoyens.

Accès aux fonctions électives est soumis à de puissants mécanismes


sélectifs.
«Eligibilité » c'est-à-dire la possibilité de se faire reconnaître un statut de
prétendant naturel au pouvoir (Marc ABELES).

Les relations entre élites.

A)Le débat général: des élites ou une classe


dirigeante?

Vilfredo PARETO, Gaetano MOSCA, Roberto MICHELS considèrent que le


pouvoir est toujours exercé par un petit nombre.

Pour Roberto MICHELS: c'est toujours une oligarchie qui gouverne dès lors
qu'il y a une organisation.
Pour eux c'est une élite qui détient le pouvoir, ces auteurs remettent en
cause l'idéal démocratique.
Deuxième débat tend à partir des 60's autour de la question de savoir si on
peut parler d'une élite homogène ou d'élites. D'un côté on considère que le
personnel politique n'est pas a seule élite mais que toutes les élites sont
homogènes.

Charles WRIGHT MILLS (1969): les élites formeraient une classe dirigeante
unifiée assemblant trois catégories (politiciens, chefs des grandes entreprises
et chefs militaires.
Les libéraux sont d'avantage portés a mettre l'accent sur le pluralisme des
élites et parmi eux:

Robert Dahl : l'élite n'est pas unique. Les élites varient selon les secteurs: «
polyarchie ».
Il montre à l’échelle local que le politicien leader économique et notable
sociaux n'ont pas des intérêts convergents, les leader économique sont un
groupe parmi d'autre, seuls les politiciens peuvent intervenir dans tout les
secteurs.

Pierre BOURDIEU: «Noblesse d'Etat » issu de ce système scolaire inégalitaire


avec des grandes écoles marquées par une forte hérédité sociale (professions
libérales, cadres supérieures). Autrement dit il montre une homogénéisation
sociale des élites.

B)Le poids des hauts fonctionnaires dans la vie publique.

a) Les caractéristiques des hauts fonctionnaires.

Les hauts fonctionnaires sont organisés sous forme de collectif statuaire


auquel l’accès est strictement contrôlé est soumit à une logique méritocratique
et sanctionné par la réussite d'un concours.

Les grands corps : administratifs ( Conseil d'Etat, Cour des comptes,


Inspection générale des Finances) ou techniques ( Mines, Pont et Chaussées).

L'accès aux grands corps est très précoce (entre 23 et 28ans): «élites
adolescentes» (Jean Michel EYMERI).

b)Les relations entre administration et politique.

Fonctionnarisation de la vie politique. Du à la montée parmi le personnel


politique notamment parlementaire et ministériel de fonctionnaires. Selon les
législatures entre 30 et 50% de fonctionnaires sont issus de la fonction public.
On entend parfois parler de République des fonctionnaires.

Politisation de la fonction public. De nombreux hauts fonctionnaires entre


dans la vie politique certains se voient m^ confié des responsabilités
ministérielles sans jamais avoir été élu ex : Dominique de Villepin. 60% des
membres de cabinets sont des hauts fonctionnaires & 100% des directeurs de
cabinets sont des hauts fonctionnaires (dont 70% d' énarques) On doit aussi
nous souligner la force présence des énarques, au gouvernement le nombres
de ministres énarques n'a jamais été inférieur à 20%.

La politique est-elle un métier?

Politique exige un investissement de plus en plus important.


Elle suppose:
-Un travail de prise en charge des demandes des représentés qui met en
cause la conception de la fonction de représentant;
-La mobilisation de compétences et savoir-faire spécialisés dans des
domaines de plus en plus variés.

«Métier politique», la politique suppose de se conformer à un ensemble


de normes de comportements qui définissent le rôle.
Le registre politique: il faut attester de sa singularité par rapport à des
rivaux et des opposants. Il faut donner des signes de son appartenance à un
camp?

Le registre de la compétence: il faut démontrer l'efficacité gestionnaire


de son action en s'attribuant la paternité. Il faut ici attester une conformité au
style de vie de la population pour éviter une image de distanciation. Par
exemple: les élus vont remettre un prix dans un événement sportif proximité
avec la population.

Le registre local : il faut ici témoigner d'un encrage dans un territoire en
montrant sa connaissance des territoires, son implantation ou encore son lien
avec la base.

Ces différent rôles qui composent au quotidien l'activité d'un homme politique
ne sont pas assumés simultanément. Ils peuvent même s'avérer contradictoire
entre eux. Toute la difficulté du métier politique est de concilier des rôle
différents face à des publics hétérogènes.
C'est la Constitution autour des élus de staffs de collaborateurs, ces différents
collaborateurs vont aider ds les différents registres.

Vivre de la politique:

Question du recrutement ploutocratique.

A)L'instauration de l'indemnité parlementaire.

Une indemnisation présente sous l'Ancien Régime et à la Révolution


française.
Cette indemnité en 1958.

Remise en cause de cette indemnité à causé des changements de régimes.


Par exemple: la monarchie censitaire.

B) La rémunération des activités politiques.

Max Weber relève un problème essentiel, soit l'activité politique est considéré
comme une activité bénévole, elle favorise alors ceux qui ont des ressources
personnelles suffisantes pour en assumer les risques. Soit on cherche à
démocratiser l'activité publique, ce qu'il suppose l'instauration d'une
rémunération afin de favoriser l'accès de ceux qui en sont démunis. Si on
cherche à démocratiser l'activité public ce qui suppose l'instauration d'une
rémunération afin de favoriser l'accès de ceux qui en sont démunis. C'est ce
qu'on appelle d'indemnité parlementaire. L'activité politique devient alors une
activité spécialisé exercée par des hommes qui vivent pour la politique.

Tous les hommes politiques ne sont pas des professionnels de la politique.


Plus les position de pouvoirs sont prestigieuses, plus la probabilité d'y trouver
des professionnel est fortes. Plus on progresse dans la hiérarchie plus la
professionnalisation est forte fonc significativement, le taux de renouvellement
du personnel politique à chaque élection est relativement faible.

A) Les cursus politiques.

Filière locale ou filière ascendante (cursus honorum): ce qui


l'emprunte commence leur carrière politique en obtenant un mandat local. Par
exemple: un conseiller municipal avant d'essayer d'obtenir un mandat
d’exécutif local, autre exemple: un maire ou président de conseil général puis
l'étape suivante est de conquérir un mandat national, c'est-à-dire un mandat
de parlementaire pour finir éventuellement avec un poste prestigieux de
ministre.

La filière partisane: l'ascension se fait d'abord au sein d'une organisation


partisane ou l'acteur franchies de différentes échelles de responsabilité avant
de se voir confier un mandat.

Le cursus descendant: l'entrée dans la carrière commence au sommet de


l'Etat en tant que conseiller ministérielle ou membres du gouvernement avant
de chercher une légitimité élective. Filière qui caractérise des hauts
fonctionnaires qui sont ensuite parachutés dans une circonscription dont il ne
sont pas originaires.

B) Le cumul de mandats.

Le cumul des mandats à une double faculté:


- renforcer l'autorité d'un élu.
- limiter l'intrusion de rivaux dans le jeu politique.

Le cumul des mandats est une pratique qui favorise la concentration des
mandats électifs dans les mains d'un plus petit nombre d'élus.
(cumul financier)

Chapitre 5:
Les partis politiques.
Le 16/10 (séance 6)

Qu'est-ce que sont les partis politiques aujourd'hui ?


Ils sont progressivement parvenu à monopoliser l'offre politique qui se
présente aux électeurs.
Les partis apparaissent comme des acteurs centraux de la vie
politique.
La Constitution de 1958 les reconnaît: article 4 que ''les partis politiques
concourent à l'expression
du suffrage ''.

Comment ils s'organisent? Comment on peut comprendre qu'ils sont si présent


dans la vie politique
actuelle?

I)La nature des partis politiques.

La définition des partis politique:


Le mot partis apparaît dès le moyen-age qui représente un groupe armé
particulier qui est distinct de l'ensemble des troupes régulières
Il désigne une tendance à l’intérieur d'un groupe élargi.
Connotation militaire.
Connotation négative puisque le parti est un groupe d'opposition un groupe de
scission.

A) Les modalité de création.

Les partis politiques sont intiment liés a la démocratisation de la vie politique


et à l'arrivée progressive des masses dans le jeu politique il résulte de la
structuration d'un jeu parlementaire et de l'avènement du suffrage universel.

La lutte parlementaire amène les députés à se rassembler pour coordonner


leurs prises de position.
MAX WEBER considère les partis politiques comme «les enfants du suffrage
universel».
L'introduction du suffrage universel transforme les électeurs en une masse qui
doit être encadrée.
Les partis politiques ont vocation a coordonner l'activité des députés et la
structuration des comités
électoraux dans les circonscription.

Maurice DUVERGER propose de distinguer:


- «les partis de création interne » c'est-à-dire issus du fondement du
régime lui-même tant au plan électoral que parlementaire .
- «les partis de création externe» qui naissent en dehors des institutions
(mouvements sociaux, organisations sociales existantes) exemple: SPD
Le premier parti français apparaît en 1901 le parti républicain radical et radical
socialiste.
B)Les caractère d'un parti politique.

Joseph LAPALOMBARA et Myron WEINER


(1966) recensent quatre dimensions consécutives (cumulatives)
Une organisation durable dont l'espérance de vie est supérieure à celle des
ses dirigeants: ce
premier critère permet de ne pas inclure les associations temporaires constitué
autour d'un homme.

Une organisation complète qui a permis de couvrir tout le territoire cela signifie
qu'un parti
politique ne saurait se réduire à un groupe parlementaire ni à un comité
électoral autrement dit un parti politique doit entretenir des rapports
réguliers entre ces échelons locaux et nationaux.
Une organisation qui a vocation à prendre et exercer le pouvoir . Ce critère
permet de distinguer les partis politique des groupes d’intérêt ou
syndicats qui visent à prendre en compte leur revendications par les
détenteurs du pouvoir mais non à l'exercer.

Une organisation qui recherche le soutien populaire à travers la présentation de


candidat au élections notamment (les partis politiques se distinguent des
club de pensées et de réflexion qui ont pour but de promouvoir des
proposition susceptible d'être prise par les organisation partisanes ).
Ce sont moins les idées que l'organisation qui fonde un parti politique même si
les programme et
projet son bien des ressources décisive pour conquérir le pouvoir.

Daniel-louis SEILER définit ainsi les partis politiques:

«organisation visant à mobiliser des individus dans une action collective


menée contre d'autres pareillement mobilisés afin d’accéder seul ou en
coalition à l'exercice des fonctions de gouvernement . Cette action collective et
cette prétention à conduire la marche des affaires publiques sont justifiées par
une conception particulière de l’intérêt général»

Introduit un nouveau critère: celui du conflit , l'affrontement entre différentes


forces politique. Cela
exclut le parti unique.

Les fonctions des partis politiques:

Pour Pierre BRECHON les partis politiques ont quatre fonctions :

→ La fonction d'éducation politique du citoyen et de structuration de


l'opinion publique.
→ Les partis politiques sont des organisations qui travaillent à l'évaluation de la
situation du pays, ils font émerger les thèmes forts du débat social et
proposent des solutions face au problème identifier .
→ Les partis politiques ne racontent pas les même histoires ne défendent pas
les même discours ils ont des symboles différent et ils vont aider les
citoyen à se repérer dans l'espace politique.
→ La fonction programmatique les partis politiques ont pour fonction
d'énoncer les mesures qu'ils prendraient s'ils arrivaient au pouvoir.
→ Les partis politiques sont traversés de tendances ils sont en fait des
rassemblement artificiels de sensibilité différente leur programme et
donc le résultat de compromis
→ La fonction de sélection du personnel politique : les partis politiques
confèrent une investiture au candidat et détermine ainsi les personne
apte à se présenter .
→ La fonction de sociabilité ou fonction latente: le parti politique
fonctionne au niveau locale apparaît comme un groupe de rencontre pour
militant des liens vont se tissé et pour certain le parti va devenir une famille de
substitution.

Annie KRIEGEL , parle dans les années 70 d'une contre-société communiste.

Peter MERKEL mer en avant six fonctions des partis politiques:


→ La fonction de recrutement et de sélection du personnel politique pour
les postes gouvernementaux (il s'agit ici d'assurer la relève politique au
sein de la société)
→ La fonction d'élaboration du programme.
→ La fonction de coordination et de contrôle des organes
gouvernementaux. les partis politiques ne sont pas de simples champs
d'enregistrement des décisions politiques ni des institutions qui
présenteraient les candidats pour le élections qui deviendraient par la
suite indépendants le parti politique possède un pouvoir interpellation.
→ La fonction d'intégration sociale: l'idée est que les partis politiques
aident à intégrer les groupes qui existent à l’intérieur du groupe ils
tentent de concilier les demandes qui émergent des groupes sociaux et
d'apporter à ces groupes un système commun de croyance et
d'idéologie.
→ La fonction d'intégration des individus qui correspond à la fonction
latente.
→ La fonction de contre organisation ou de subversion (= fonction
tribunitienne de Georges LAVAU) les partis politiques vont se saisir de ces
demandes de changement et les médiatisés (faire entrer dans le champs
politique).

II) Penser les partis politiques.


(les classifications des partis politiques)

A)Les analyses organisationnelle.

Ce sont les analyses qui spécifient les partis selon la forme prise par les
organisations.
La typologie originelle de Maurice DUVERGER:

LES PARTIS DE CADRES : ils naissent du rapprochement de groupe


parlementaire et de groupes de comité électoraux , ils visent avant tout a
être des structures de soutien des élus plutôt qu'a recruter des adhérents
, ils ont des effectifs limités ils sont orienter principalement vers les
batailles électorales laissant ainsi une plus grande autonomie au
notable .
Les partis de masses sont avant tout des créations externes issues
d'institutions préexistent comme les syndicats. Ils ont les bras armé de
mouvements sociaux ils se spécifient par leur nombre de militants dont
l'objectif et de recruter le plus possible ce qui amène a les nommer partis
de militants . Les cotisations des militants qui vont constituer la
principale source de financement .
En résumé les partis de cadres misent sur la qualité de leur membres et les
partis de masse misent sur la quantité des adhérents. DUVERGER pensait
que les partis de cadre avaient vocation a s'effacer et à tendre vers la
forme du parti de masse en raison de la logique même de la compétition
politique qui pousserait à élargir sa base d'adhérents cela à été contredit
par l'histoire les partis de cadres n'ont pas disparu et les partis de
masses ont vu leurs effectifs décliner et leur organisation centraliser
contestée .

b) Le dépassement de cette typologie.

OTTO KIRCHEIMER: il veut lancer un nouveau concept de parti attrape tout


(catch all-party) les partis tendraient moins à être le relais d'élus ou de
classe sociale qui à rassembler le plus largement possible les électeurs.
On peut signaler le déclin de la dimension idéologique des partis
politiques qui s'emploient pour la plupart à ce montrer pragmatiques
pour ne pas froisser aucune catégorie d'électeurs ainsi les propositions
les moins consensuel sont progressivement abandonnées pour privilégier
les éléments les plus fédérateurs afin de convaincre le plus grand
nombre.

Jean CHARLOT:
«parti d'électeurs» l'UNR comptait peu d'élus locaux et n'avait pas la force
militante du parti communiste il y avait pour lui 3 types de partis les
partis de notables, les partis de militants, le parti d'électeurs.

Angelo PANEBIANCO a mît en évidence un processus de renforcement de la


centralisation des organisations partisanes renvoyant à une spécialisation
bureaucratique et une montée en puissance des professionnels.
Il parle de « partis électoral professionnel» relevant ainsi une spécialisation
accrue des taches et le
remplacement progressif de la figure du militant par celle du technicien.

Pour Michel OFFERLE le parti politique est une entreprise politique.


Le gain n'est pas le premier but du parti politique le but de l'entrepreneur
politique et de créer et de gagner une compétition pour obtenir un
trophée.
Le parti d'intérimaire est une organisation souple qui permet à des candidats
de se présenter sous l'étiquette du parti grâce à l'argent récolté par le
parti .
Le parti de patronage ici les ressources sont les postes administratif qui
obligent les personnes qui veulent être élus a passer par le parti .
Le parti de militants est caractérisé par la ressource humaine cad des
adhérents qui donnent de l'argent mais aussi un personnel stabilisé que
l'on peut utiliser pour faire la promotion de l'entreprise

B) Les analyses sociales.

Attention à la société et aux projets défendus par les partis.


Oeuvre de Stein ROKRAN introduite en France par Daniel-Louis SEILER.

Stein considère qu'à l'origine des partis on retrouve un conflit social profond les
partis politiques sont alors perçus comme des vecteurs de médiation de ce
conflit.

Les partis politiques tentent d'apporter une réponse à ces conflits par un projet
mobilisateur
→ Le premier clivage centre /périphérie:
La Révolution Nationale (17/18 ème siècle).
Le second clivage est le clivage l'Etat église:
La Révolution industrielle ( 18 /19 siècle).

Clivage « rural – urbain ».


Clivage possédant travailleur.
Il prévoit un gèle des clivages politique.
Herbert KITSCHELT révolution «post matérialiste».

Les systèmes partisans: ensemble formés par les interactions plus au moins
conflictuelles des unités
partisanes

A) La forme des systèmes de partis.

Maurice DUVERGER distinguent quatre grands systèmes de partis :


→ Un système de parti unique.
→ Un système de parti dominant.
Ce système se situe dans un contexte pluraliste avec des élections libres mais
il est marqué par une
une période plus ou moins longue par le maintien au pouvoir d'un même parti
un parti parvient à
dominer la vie politique et à s'identifier à l'Etat.

Un système de bipartisme : ou seuls deux partis jouent un rôle effectif dans


la vie politique avec
des chances de gouverner il peut certes exister d'autres partis mais ils n'ont
guerre de chance
d’accéder au pouvoir ni même de peser sur les deux grand partis .
Le système de multipartisme:qui renvoi au système ou cohabite plus de
deux partis qui sont
souvent contraint de nouer des négociation pour gouverner par des coalitions .
B) Le système partisan français.

Conclusion: des partis politiques en manque de bataillon?

Qui donne vie au parti politique?


Les dirigeants élus des parti politiques.
Les permanents (vivent de la politique rémunéré par les partis).
Les militants.
Les adhérents (individu qui payent les cotisations).
Les sympathisants.

Les adhérents représente 1% de la pop française depuis 18 ans et 3% inscrite


sur les liste électorales .

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