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PROFESSIONNELLE
CONSTRUCTION DU NOUVEAU PONT MOULAY EL HASSAN
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Introduction
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SOMMAIRE
Remerciements-------------------------------------------------------------------------------------------2
Introduction-----------------------------------------------------------------------------------------------3
I-Présentation de l’AAVB
1.1 Sa création----------------------------------------------------------------------------------------------5
1.2 Son management-------------------------------------------------------------------------------------5
1.3 Ses principes fondateurs----------------------------------------------------------------------------6
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I-PRESENTATION DE L’AAVB
1.1 Sa création :
En octobre 2001, Sa Majesté Le Roi Mohammed VI donne ses Hautes Instructions
pour engager une réflexion sur l’aménagement de la Vallée de BOUREGREG,
aménagement qui respecterait le caractère prestigieux de ce site chargé d’histoire et
préserverait sa dimension écologique.
Ainsi, un groupe de travail composé de spécialistes de diverses disciplines a été
personnellement désigné par le Souverain dans le devoir ultime serait de concevoir un
aménagement de la vallée qui soit digne de la capitale du Royaume, à l’aube d’un
nouveau règne et d’un nouveau millénaire. Finalement, le 23 novembre 2005, les
pouvoirs publics créent, sur instigation royale, un établissement public doté de la
personnalité morale et de l’autonomie financière, sous la dénomination «Agence pour
l’Aménagement de la Vallée du BOUREGREG».
Cet établissement est chargé de piloter ce gigantesque projet d’utilité publique et
dont la mission, les modalités de fonctionnement, les attributions et la zone
d’intervention sont définies dans la loi no 16-04 telle que promulguée par le dahir no 1-
05-70 du 23 novembre 2005.
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Le directeur de l’Agence urbaine de Rabat- Salé
Le directeur de l’Agence du bassin hydraulique du Bouregreg et de la Chaouïa
Ce Conseil d’Administration joue un rôle capital au sein de l’Agence. Il arrête le
programme des opérations techniques et financières, décide du budget et des modalités
de financement des programmes d'activité de l'Agence, de la prise de participations
dans toute société à créer ainsi que la cession ou l'extension des participations
financières.
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Mémoire du lieu:
Par respect et fidélité de l’Histoire, l’adoption d’une démarche qui allie l’économique au
culturel s’impose et ce, à travers la préservation du patrimoine et la réhabilitation des
monuments, à l’image du projet de restauration des remparts et infrastructures des
Oudayas ou de réhabilitation du Chellah.
Transports:
Dans une politique d’agrégation et de cohésion des populations de part et d’autre du
BOUREGREG, le nouveau pont Moulay El Hassan, le tramway et le creusement du tunnel
des Oudayas se proposent de garantir la mobilité, la fluidité et la facilité d'accès aux
moyens de transport entre les villes de Rabat et Salé, accélérant ainsi le rythme
d’intégration des deux villes jumelles.
II-PRESENTATION DU PROJET
2.1 Allotissement de l’ouvrage
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La construction de l'ouvrage concerne la réalisation de différents ouvrages
alloties de la manière suivante :
• Lot 1 : Lot 1A : Nouveau pont Moulay El Hassan
Lot 1B : Rampe d'accès du tramway au nouveau pont
Lot 1C : Pont base nautique
Lot 1D : Culée creuse
• Lot 2 : Viaduc d'accès et rampes latérales
• Lot 3 : Voirie
Le chantier comporte également une zone de préfabrication des éléments du
pont (palmes, demi caissons...) ainsi que trois centrales à béton.
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coulés en place, contrairement aux éléments horizontaux (traverses), préfabriqués.
Les travées longitudinales sont constituées de demi palmes en béton armé
préfabriquées, jointes par des béquilles coulées en place, symétriquement ordonnées
autours de l’arc central. Les béquilles sont reliées transversalement par des traverses,
formant ainsi les portiques transversaux mentionnés ci-dessus. Le hourdis du tablier,
précontraint, continu, repose sur cette structure.
Chaque tablier est porté par une série de palmes successives, d’ouverture variable,
reposant sur des piles en béton armé. Les trois séries sont identiques.
Tous les arcs utilisés pour les différents types d’ouvrages sont de la même conception
et réalisés au moyen de techniques de coffrage similaires. Les coffrages utilisés sont des
coffrages métalliques spécifiques adaptés aux géométries des structures.
Pont-dalle
Le pont-dalle présente deux modules : 1 module de 4 travées continues de 21 m
de portée unitaire et 1 module d’une travée de 21 m de portée unitaire. Le pas de 21 m
constitue une unité géométrique qui va moduler constructivement l’ouvrage tout au
long du projet, puisqu‘il découle de la géométrie du pont principal.
Tablier
La dalle formant le tablier est une dalle à encorbellements minces en béton
armé. Les encorbellements sont très importants ; ils cumulent une largeur de 8.22 m. La
nervure est évasée ; elle a une largeur qui varie de 2.18 m, à la base, à 6.28 m.
L’ouvrage qui franchit le carrefour d’accès à la base nautique côté Rabat est un
ouvrage courbe en plan porté comprenant deux tabliers indépendants courbes en plan
appuyés sur deux paires d’arcs.
L’ouvrage assurera la continuité de la route et de la ligne de tramway en permettant
le passage des routes que comporte le carrefour. Pour des raisons de faible portance du
sol de fondation, la poussée des arcs sera remontée dans le tablier par l’intermédiaire
des béquilles situées au niveau des culées.
La géométrie en plan est déterminée par le tracé de la route et des voies du
tramway : l’ouvrage suivra donc en plan la courbe des tracés. On ne peut pas compter
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pour cette raison sur une symétrie des tabliers. En revanche, la géométrie des arcs est
conçue de façon à obtenir deux paires de coffrages identiques pour chaque tablier.
Lot 2 : viaduc
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laissant ainsi un vide central de 3m. Les portiques sont formés par deux poteaux et une
traverse (entretoise). Ils sont articulés en pied à l'aide d'appareils d'appui à grains
sphériques fixes. Les appuis des portiques reposent sur des socles de fondations
profondes.
Les rampes latérales sont des ponts dalles en béton armé. Elles sont constituées de 6
travées continues de 21 m de portée unitaire. Les ponts dalles sont raccordés aux voies
basses de la marine fluviale à l'aide d'une culée creuse. Les caractéristiques
fonctionnelles et dimensionnelles des rampes latérales sont :
• Longueur totale : 235 m chacune
• Largeur rampe Ouest : 4.60m
• Largeur rampe Est : 8.10m
• Voies de circulation : 1 voie véhicule chacune, plus une voie 2 roues et une voie
piétonne sur la rampe Est.
Le tablier des rampes latérales est constitué d'une dalle à encorbellements minces. Ces
encorbellements sont relativement larges et dissymétriques. Ils cumulent une largeur
qui dépasse celle de la nervure.
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2.2 Identification des parties concernées
1 Maître d’ouvrage
- AGENCE POUR L’AMENAGEMENT DE LA VALLEE DU BOUREGREG
- Responsable : M. LE DIRECTEUR GENERAL
-
2 Maître d’Oeuvre
- POLE DES AMENAGEMENTS DE L’AGENCE POUR L’AMENAGEMENT DE LA VALLEE DU
BOUREGREG
- Responsable : M. LE DIRECTEUR DU POLE
3 Architecte Ingénieur
- Marc Mimram
4 Bureau de contrôle
- Bureau de Conseil, Ingénierie et Développement « CID »
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7 Entreprise titulaire du marché
a) Direction Générale
- Société Générale des Travaux du Maroc : SGTM
- Responsable : M. M’Hamed KABBAJ
Le système d’assurance qualité mis en place sur ce chantier est de niveau 3. Il prévoit
donc la mise en place du contrôle intérieur qui se décompose d’une part en contrôle
interne, réalisé par l’équipe d’exécution du chantier, et d’autre part en contrôle externe
assuré par le responsable du contrôle externe. Un contrôle extérieur est mis en place par
le Maître d'Oeuvre.
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- Les moyens et procédés de contrôle (personnel et documents).
- Les précautions à prendre pour obtenir des résultats fiables.
- Les grandeurs à mesurer, les résultats à obtenir et les tolérances admises.
- La présentation des résultats et leur diffusion.
- La démarche à suivre en cas de non-conformité.
- Le classement périodique et l’archivage final des documents de contrôle.
Contrôle interne : Il est exercé par le Responsable de production sur toutes les étapes
définissant la chaîne de production. Le contrôle interne des travaux est une organisation
du contrôle de la qualité rattachée à la direction des travaux. Il est assuré en premier lieu
par le responsable du contrôle interne puis par les exécutants eux même et s’exerce à
tous les niveaux de la hiérarchie de production.
Les contrôles internes feront l’objet d’un compte rendu distinct par nature de travaux
correspondant conventionnellement aux travaux réalisés au cours d’une journée de
travail.
Ces comptes rendus seront transmis au responsable local du contrôle externe qui les
validera et les transmettra à son tour au Maître d’Œuvre le lendemain du jour
d’exécution des travaux pour validation.
Ce contrôle interne sera assuré par les moyens propres de l'entreprise faisant partie de
la chaîne de production.
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Contrôle externe : il est exercé par le responsable du contrôle externe de l’Entreprise,
qui ne s’implique pas dans le processus de production et qui ne dépend pas de la
Direction des Travaux. Le contrôle externe des travaux est une organisation du contrôle
de la qualité rattachée à la Direction Générale de l’entreprise donc indépendante de la
direction des travaux.
o
- Contrôle extérieur : il est exercé par le Maître d’Œuvre.
Ce laboratoire est conçu et équipé du matériel nécessaire pour répondre aux exigences
des normes d’essais précisées par le CCTP.
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Los Angeles, Essais Micro Deval sous l’eau (MDE), poids spécifique et masse
volumique apparente.
- Contrôle de recette des bitumes : Essais de pénétration et mesures de la
température de ramollissement Bille et Anneau.
- Contrôle de fabrication des enrobés (extraction de bitume, granulométrie, essai
Duriez),
- Contrôle de mise en œuvre (épaisseur et compacité) par carottage in situ,
mesure de la hauteur de sable.
- Essais physiques et chimiques sur les ciments ;
- Essais sur boue bentonitique.
- Essais de mesure des indicateurs de durabilité des bétons : Porosité accessible à
l’eau, Coefficient de diffusion des ions chlorures, Perméabilité à l’eau liquide et
au gaz, Teneur en portlandite Ca(OH)2, Mesure de la quantité de silice libérée par
les granulats en fonction du temps, Bilan des alcalins équivalents (Na2Oéq.) actifs
de la solution interstitielle, Expansion d’éprouvette en béton ( essai de
performance : NF P 18 594).
- Essais pour le contrôle de la qualité des parements (Contrôle de teinte) ;
- Essais pour décoffrage des bétons (Maturométre).
- Auscultation sonique des pieux.
III-DEROULEMENT DU STAGE
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de l’ouvrier aux responsables de lots. Il fallait juste poser des questions et on avait droit
à des explications détaillées. Les ouvriers nous présentaient leurs tâches et le matériel
qu’ils manipulaient. Les topographes nous expliquaient en quoi consiste leur travail.
Nous avions aussi droit à connaitre l’avancement des travaux grâce aux chefs de chantier.
La visite terminée, nous rentrons avec plein de questions. Ces interrogations étaient la
matière de séances d’explication assurées par les ingénieurs de l’AAVB.
Nous assistions à deux réunions de chantier par semaine, la première avec SGTM
et la deuxième avec SOGEA. Ces réunions avaient pour but, de voir l’état d’avancement
des travaux et présenter le planning de la semaine qui suit. On discutait des délais et on
réglait les problèmes qui pourraient freiner les travaux. C’était une occasion pour voir la
nature de relations entre les différents intervenants sur le chantier et les qualités que
doit avoir un bon meneur d’hommes.
Nous avons visité le laboratoire qui assure le contrôle externe pour SOGEA, on
nous a expliqué les différents niveaux de son intervention. Nous avons participé à
quelques essais tels ceux de compression, traction, VB, équivalent de sable, mesure de la
teneur en eau des matériaux de construction que nous avons prélevé de la centrale à
béton. Nous avons aussi suivi de près le travail du laboratoire pendant quelques
opérations de bétonnage et de compactage.
Ces différentes activités nous ont permis d’assister à des essais et de connaitre
certaines procédures d’exécution.
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Le dispositif d’essai est composé de deux tubes transparents de 80mm de diamètre
intérieur et de 5m de longueur, inclinés à environ 30° et équipés d’embouts permettant
l’injection aux points bas et la purge aux points hauts. Les tubes contenaient 12 torons
T15 chacun.
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Mesure des températures.
Température du ciment (C°) 26
Température de l’eau (C°) 7
Température des adjuvants (C°) 17
Température ambiante (C°) 27
Température du coulis (C°) (fin malaxage) 21
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Hauteur d’air, d’eau et d’éventuelles substances liquides :
Dès le remplissage des tubes, il a été constaté la remontée de bulles d’air et de
produits d’exsudation. Ce phénomène qui s’est produit pendant 40mn a présenté une
variation très faible après, dans le premier tube.
Évolution :
Les mesures effectuées, 1h après repoussage du tube N°1 ont permis d’estimer les
longueurs partiellement occupées par les produits d’exsudation comme suit:
Les mesures, après 24 heures (fournies par le laboratoire de contrôle externe), nous
ont permis de dresser le tableau ci-dessous.
Conclusion :
Les essais de stabilité du coulis d’injection sur tubes inclinés de 5m, ont montré la
formation d’un volume de vide et d’eau à la tête des tubes. L’opération de repoussage
effectuée 40mn après la fin du premier malaxage a permis d’éliminer 53% d’air et de
liquide en tête du tube repoussé. Ces résultats même si les moyens d’injection utilisés
ne sont pas proportionnels aux caractéristiques et aux besoins de l’essai, montrent
l’intérêt incontournable de l’opération de repoussage.
Les rapports déterminés ci-haut sont visiblement supérieurs aux valeurs
habituellement obtenues avec des moyens d’injection moins puissants que ceux utilisés
dans notre cas. Il a ainsi été recommandé « par mesure de sécurité » d’étudier
également la possibilité de réinjection après prise du coulis. Des vérifications doivent
être alors effectuées au niveau des évents de sortie et si ces vérifications révèlent la
présence de poches de vide ou d’eau; ces dernières doivent être remplies par un coulis
frais.
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3.3 Procédures d’exécution
L’aire de Préfabrication est constituée sur une zone de 70 x 200 mètres. Elle est
entourée d’un atelier, d’un parc à matériel et d’une centrale à béton Elba. Une grue à
tour dessert l’aire de préfabrication.
*Stockage des armatures:
• Des zones de stockage des aciers livrés façonnés sont prévues à l’extrémité sud
de l’aire de préfabrication. Les aciers y seront classés et
• Gabarits d’assemblage des cages :
Pour éviter de salir le fond de moule, d’une part, et pour accélérer la production
des palmes, les cages d’armature des palmes sont confectionnées sur un moule
identique au moule de bétonnage, appelé gabarit de ferraillage. Le gabarit est disposé
de la même façon que le coffrage. Un fond de moule est en place et une série de tubes
servant de guides sont ajustés en place pour assurer la précision de l’assemblage des
cages. Une fois la cage confectionnée elle est transférée du gabarit au moule de
bétonnage.
• Coffrages :
Les coffrages de palmes ont été conçus de manière à ce que la palme soit réalisée
dans la même altitude que sa position définitive sur le pont. Les coffrages sont
composés de plusieurs éléments ; les étaiements, le fond de moule, le pied de palme et
les joues ou coffrages latéraux.
Le moule entier a été fabriqué en métal et taillé exactement selon la géométrie de la
palme. Les sections de fond de moules sont assemblées sur des tours d’étaiements de
façon permanente. Le pied de palmes est un coffrage qui inclut une pièce amovible sur
laquelle seront montés les ancrages de câbles de précontrainte. Une talonnette au sol
sert de guide pour régler le coffrage de pied de palme. Les joues sont construites avec
des joints radiaux et à écartement quasi réguliers.
La partie horizontale et supérieure du coffrage de l’âme de la palme est construite à
joints verticaux avec des fenêtres de part et d’autre pour accommoder les aciers en
attente des nœuds.
Description du processus :
• Approvisionnement et stockage des aciers
Après réception des plans de ferraillage visés, les aciers sont commandés et livrés
façonnés au chantier. Ils sont classés et stockées sur l’aire de réception des aciers qui
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correspond à leur destination, soit au pied du gabarit.
• Coffrages
Avant la mise en place de la cage sur le fond de moule il faut que :
Le fond de moule de la palme soit déjà réglé, nettoyé, ciré et prêt à recevoir la
cage;
Les joues soient prêtes;
La partie du coffrage de pied de palme qui retient les ancrages soit déjà attachée
à la cage d’armature.
La tôle supérieure de l’appui Freyssinet soit déjà fixée sur la talonnette du fond
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de moule du pied de palme.
Une fois la cage descendue, elle est de nouveau vérifiée (point d’arrêt). Ensuite, le
coffrage qui tient les ancrages est fixé au coffrage du pied de palme. Une fois la cage
réceptionnée, les joues des coffrages latéraux sont installées un par un en commençant
par ceux qui se situent le plus près du pied de palme.
Une fois les coffrages assemblés et bien serrés, on procède à un réglage fin et à une
vérification géométrique complète (Point d’arrêt).
• Démoulage
Le démoulage commence dès que le béton a atteint l’âge et la résistance prescrite
par le laboratoire. Le démoulage des coffrages est effectué dans l’ordre inverse. Au fur et
à mesure du démoulage, le produit de cure est appliqué. « Aucun ragréage n'est exécuté
sur le béton de la palme »
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• Manutention des Palmes
La palme est libérée de son moule dès que le béton a atteint la résistance
requise. Afin de la lever, le portique s’approche avec le palonnier de levage des palmes
afin d'installer les appareils de brellage sur la celle-ci. Une fois que les élingues de
levage sont accrochées, le portique soulève la palme pour l'emmener vers l’aire de
stockage.
• Stockage
Les palmes sont stockées sur des tours semblables aux tours de montage. Elles sont
placées sur ces tours dans la même position qu’au montage. Les tours sont situées
exactement au droit des points de levage sous la palme.
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3.3.2 Procédure d’exécution des pieux
Le phasage prévu pour l’exécution des pieux est schématisé comme suit :
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- Au fur et à mesure de l’avancement du forage des
prélèvements sur les sols franchis sont effectués à
raison d’un prélèvement chaque 3 m et chaque 0.5m
pour les 3 derniers mètres. Ces échantillons seront
conservés dans des caisses en plastique ou en bois
afin de tracer la courbe lithologique du forage.
- En cas de difficulté de forage au bucket suite à la
rencontre de formations dures, le trépan sera utilisé
après information et accord du M.O. jusqu’au
franchissement de ces formations puis reprise au
bucket.
- Après la fin de la foration, curage du fond de forage à l’aide du bucket. Le
nettoyage permet en outre de régulariser la forme du forage et d’extraire les sols
remaniés par les outils de forage.
- Contrôle par le laboratoire de la boue.
- En de boue non conforme, un recyclage sera effectué avec une pompe à boue
qui évacuera dans un dessableur afin d’éliminer les sables et sédiments déposés
au fond du forage.
- Le contrôle du fond de forage par mesure de la profondeur du forage par un
mètre à ruban pourvu à sa base d’une petite masse en fer en présence des
représentants du contrôle externe et extérieur.
- Mise en place de chemise métallique à la demande du Maître d’œuvre (tube
métallique dont le diamètre et l’épaisseur seront définis par les plans
d’exécution) à l’aide d’une grue mobile. Ces tubes seront suspendus par des
barres en fer soudées à un gabarit reposant sur la plate forme de forage.
- Après renseignement des fiches de contrôle et réalisation des contrôles de
laboratoire et topographique, la fiche de validation sera transmise au M.O. pour
autoriser la descente des cages d’armatures suivi du bétonnage.
- Mise en place de la cage d’armature avec les
tubes soniques.
-
- Mise en place du tube plongeur (Colonne
constituée de succession de tubes métalliques
de diamètre supérieur à 25 cm avec entonnoir
en tête pour bétonnage du pieu).
- Mise en œuvre du béton en assurant un
enfouissement de la colonne de bétonnage de
2m à l’intérieur du béton déjà mis en place.
- Mesure des profondeurs après la vidange de
chaque camion malaxeur afin de dresser la
courbe de bétonnage.
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Le niveau de la fondation sur pieux sera celui défini dans les plans d’exécution en
rapport avec les reconnaissances géotechniques.
2 Agrément du matériel
Le matériel de forage sera transmis pour l’acceptation du M.O. par la remise de ces
notices techniques avant son fonctionnement sur chantier.
3 Travaux préparatoires
Réalisation d’un bassin creux d’une capacité de 80 m3 pour le stockage de la boue neuve
et recyclée. Le plan d’implantation figure en annexes.
3-4 Virole
Réalisation d’un avant-trou, permettant la mise en place au niveau de chaque pieu d’une
virole provisoire en tête dont le diamètre intérieur est supérieur au diamètre du pieu à
réaliser:
La virole métallique a plusieurs rôles et notamment elle:
- Matérialise l’implantation du pieu.
- Assure la stabilité des terres en tête de l’excavation et aussi la verticalité du forage.
- Sert d’appui pour les opérations d’équipement des cages d’armatures.
- Sert d’appui pour les opérations de bétonnage.
- Sert de réserve de boue.
4 Forage
Le forage sera réalisé sous boue bentonitique au moyen de tarière, bucket manipulés
par la machine de forage et une grue à chute libre en cas de trépanage. Si on constate
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l’instabilité des parois de forage pendant la durée d’exécution du pieu, on utilise des
chemisages à définir dans les plans d’exécution et qui sont mis jusqu’au toit de la marne
compacte ou des sables fins.
Le mode de préparation et de la conservation de la suspension de la bentonite à utiliser
est présenté dans la fiche technique n° 9 de SETRA – LCPC « Pieux forés » de 1978, joint
en annexe.
La boue de forage (boue neuve) est constituée par de la bentonite hydratée et doit avoir
les spécifications suivantes (Fascicule 68):
- Densité comprise entre 1,01 et 1,05.
- Viscosité > 35 secondes (mesurée au cône de Marsh).
- Teneur en sable : nulle.
- Filtrat < 30 cm3.
- Cake < 3 mm.
Le niveau de la boue dans la fouille doit être toujours maintenu à 1 m au-dessus du
niveau de la nappe, de façon à créer un « cake » par percolation de la boue vers le
terrain encaissant. Ce « cake » participe à la stabilité de la fouille.
Le fond de forage sera nettoyé par circulation de boue recyclée telle que décrit dans le
document SETRA – LCPC « Les Pieux forés » de 1978.
Les déblais de forage seront stockés dans une zone de stockage provisoire agréée par le
Maître d’œuvre. Le transport vers le dépôt définitif sera effectué par camion benne
étanche après examen du Maître d’œuvre.
En cas de rencontre d’un terrain rocheux, on utilisera le trépanage par percussion tel
décrit dans le document SETRA – LCPC « Les Pieux forés » de 1978. Le trépanage sera
employé après accord du Maître d’œuvre.
5 Dessablage
Après achèvement du forage du pieu jusqu’à la profondeur requise, la boue utilisée pour
la foration doit être recyclée par la méthode de circulation inverse jusqu’à l’obtention
d’une boue avec les caractéristiques suivantes :
- Densité < 1,2.
- Viscosité de 35 à 90 secondes (mesurée au cône de Marsh).
- Teneur en sable < 5%.
- Filtrat < 40 cm3.
- Cake < 5 mm.
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sableuses et son retour au forage. Cette opération sera poursuivie jusqu’à ce que toute
la boue dans le forage ait les caractéristiques spécifiées ci-dessus.
Ces tubes seront manchonnés. Ils seront arrêtés à une hauteur de 50 cm au dessus du
fond de forage des pieux.
7 Bétonnage
La fabrication du béton sera programmée deux heures avant le début de bétonnage. Le
bétonnage sera fait par le procédé du « tube plongeur Ø ext. 300 mm ». La colonne de
bétonnage est surmontée d’un entonnoir et descend jusqu’à la base du forage quelques
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centimètres au-dessus du fond. Après déversement du béton d’amorçage, le béton frais
descend dans la colonne et pénètre dans la masse du béton déjà coulé.
Le béton n’est jamais en contact avec la boue, sauf le béton d’amorçage qui assure l’effet
de chasse. Le béton d’amorçage se trouve donc chargé en sédiments, remonte jusqu’à la
surface et est éliminé après exécution de l’opération de recépage. L’amorçage initial sera
effectué avec un bouchon en pâte de ciment.
Afin d’obtenir un bétonnage maniable, il doit avoir les caractéristiques suivantes :
- Cadence de bétonnage > 25 m3 /heure.
- Le slump doit être supérieur ou égal à 16 cm (mesuré au cône d’Abrams au
moment du bétonnage).
- Granulats propres de dimension ≤ 25 mm.
- Fluidifiant ou retardateur de prise.
Le plan de pilotage remis avant le forage des pieux précise la séquence de réalisation des
pieux ; en effet, lorsqu’un pieu aura été coulé, le pieu voisin ne sera entamé (forage,
bétonnage) qu’après 48 heures et en respectant les spécifications du fascicule 68.
Le coulage de chacun des pieux sera réalisé en une seule journée sans interruption.
Lors du bétonnage, les volumes de béton mis en place ainsi que leurs niveaux à
l’intérieur du forage sont vérifiés et notés. Ils seront récapitulés sous forme d’une courbe
de bétonnage (volume réel en fonction de la profondeur).
La mesure des niveaux de bétonnage sera faite par un moyen approprié constitué d’une
sonde métallique suffisamment lourde, pointue à son extrémité basse, et qui sera fixée à
une chaîne métallique rigide. Ce système permettrait de franchir la boue et s’arrêtera au
niveau de la surface du béton indiquant ainsi sa profondeur en cours de bétonnage.
8 Recépage
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3.4 Quelques acquis du stage
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Conclusion :
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