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Accueil > Philosophie moderne > Hegel > Jean-François Kervégan : L’effectif et le rationnel Thibaut Gress

Thibaut Gress est ancien


élève de l’Ecole Normale
Supérieure de Lyon, agrégé et
L'effectif et le Hegel, Carl docteur en Philosophie.
rationnel.... Schmitt : La... Editeur, professeur de
philosophie au lycée et chargé
de cours à l’Université, il est
l’auteur d’études sur
Acheter Acheter Descartes comme "Apprendre
à philosopher avec
Descartes", (Ellipses, 2009),
"Descartes et la précarité du
Jean-François Kervégan : L’effectif et le rationnel
monde" (CNRS-Editions,
2012), "Descartes, admiration
Hegel et l’esprit objectif et sensibilité" (PUF, 2013) et
"Leçons sur les Méditations
lundi 22 septembre 2008, par Thibaut Gress Métaphysiques de Descartes"
(Ellipses, 2013). Il a
également publié en deux
volumes une étude de
Il manquait à la France un grand livre sur la philosophie politique de Hegel, philosophie de l’art, "L’oeil et
l’intelligible. Essai sur le sens
depuis l’extraordinaire ouvrage d’Eric Weil, Hegel et l’Etat. Avec son dernier philosophique de la forme en
peinture" (Kimé, 2015). Il est
opus, Jean-François Kervégan vient certainement de combler un grand vide, en également l’auteur de 6
volumes de "Balades
offrant au lecteur français non pas une synthèse mais une approche cohérente de philosophiques" (Ipagine,
2016) et a publié, avec Paul
la fabuleuse pensée hégélienne du politique. Il s’agit en effet d’un recueil Mirault, "La philosophie au
risque de l’intelligence
d’articles, dont le risque de trop grande hétérogénéité est admirablement extraterrestre." (Vrin, 2016).
Enfin, il a publié début 2017
compensé par la force des analyses proposées, et dont le fil directeur semble être, chez Max Milo un livre
de manière faussement paradoxale, le geste même de la Grande Logique. Ce d’introduction à la pensée de
Kant, intitulé "Comprendre
parallélisme entre la doctrine de l’Esprit objectif et le geste de la Logique se Kant".

trouve du reste parfaitement énoncé dès la préface en ces termes : « Que la Derniers articles
doctrine de l’esprit objectif, comme toute partie du système, repose pour Hegel Frédéric Berland :
Descartes, une
non seulement sur « l’esprit » de la Logique, mais sur sa lettre, ne souffre pas philosophie de la
liberté
discussion ; sans quoi, il n’y aurait guère de sens à parler chez lui de
système. » [1] Par ce choix délibéré de penser le politique chez Hegel à l’aune de Françoise Dastur :
Figures du néant et de
la Logique, Kervégan assure à son ouvrage une cohérence remarquable, et un la négation entre
Orient et Occident
développement rigoureux. Toutefois, il serait abusif de réduire le politique au
geste logique, et c’est fort naturellement que se trouvent exposés les présupposés Jean-Fabien Spitz : La
propriété de soi
autres que ceux du parallélisme avec la Grande Logique à la fin de la préface :
Louis Althusser :
« J’adopte le suivant, dont je revendique le caractère discutable : lorsque Ecrits sur l’histoire
l’optimisme spéculatif de Hegel paraît (au moins dans la doctrine de l’esprit
Régis Debray : Le
objectif) démenti par l’état du monde ou contraste avec ce qu’il nous est donné nouveau pouvoir
d’en savoir, il puise sa source non pas simplement dans la Logique en tant que Clotilde Leguil : L’être
théorie du discours et de l’être (onto-logique), mais dans la doctrine de l’esprit et le genre

absolu, ou du moins dans ce qui, au sein de l’esprit objectif, fait écho à l’esprit Daniel Andler,
Thérèse Collins et
absolu (« l’esprit du monde »). » [2] Un fil directeur, donc, qui permet d’unifier Catherine Tallon-
les différents articles à travers le parallélisme proposé avec la Grande Logique, Baudry (dir.) : La
Cognition
mais aussi l’utilisation de l’Esprit absolu par lequel, et par lequel seul, se
Entretien avec
comprendront un grand nombre de propositions hégéliennes. Edouard Jourdain :
Autour de Proudhon
contemporain

Eric Sadin : La
siliconisation du
monde
Alain Boureau : Le feu
des manuscrits

L’ouvrage se décomposera en quatre parties : le droit, le social, le politique et la


présence de la subjectivité au sein même de l’esprit objectif, le tout précédé d’un
admirable prologue, consacré à la célèbre formule : « ce qui est effectif est
rationnel et ce qui est rationnel est effectif. » Pour se faire une idée de la rigueur
et de la force de l’interprétation de Kervégan, la lecture de ce prologue s’avère
prodigue en exemplarité. L’auteur procède à une reconstitution du dilemme que
génère cette célèbre proposition, et montre bien que l’on est confronté à une
alternative dont les termes sont pareillement décevants : tautologie ou
contradiction. Si en effet, l’effectif se distingue du réel en tant qu’il est ce qui,
dans le réel, est déjà pénétré de rationalité, alors se joue une véritable tautologie ;
si, en revanche, le réel ne diffère pas de l’effectif, si donc le réel lui-même est
rationnel, nous sommes face à une contradiction. Cette alternative, posée en son
temps par Haym, est admirablement reconstruite par Kervégan qui, fidèle aux
annonces de sa préface, va faire appel à la Grande Logique pour penser la
question de l’effectivité. Il ne nous appartient pas, dans le cadre de ce compte-
rendu, de développer les subtilités que Kervégan met en œuvre, mais nous
soulignons toutefois l’importance que ce dernier confère à une démarche
hégélienne qu’il veut croire constante, son anti-normativisme. Ce combat, qui fut
celui de Hegel, avait du reste été souligné de façon magistrale dans un précédent
ouvrage de Kervégan, [3], ouvrage dans lequel il avait réuni Carl Schmitt et Hegel
autour d’un commun refus du normativisme éthique. Nous retrouvons, dès le
prologue de ce nouvel opus, le rappel de ce refus d’une tâche de la philosophie
comme porteuse d’une force instituante. « La philosophie, écrit Kervégan
commentant Hegel, n’a pas à prescrire ce que la réalité doit ou devrait être, car
au-delà du réel ou de l’être, il n’y a rien, rien d’autre en tout cas que le vide d’un
discours incantatoire et autoréférentiel (…). » [4] Nous pourrions donc ajouter
aux deux présupposés adoptés dans l’ouvrage que nous analysons ce troisième
principe, consistant à retrouver chez Hegel les traces de cet anti-normativisme,
ouvrant sur la nécessité absolue et inconditionnée de l’Etat.

Plusieurs interprétations fortes vont jalonner le cours du livre ; la première


d’entre elles consistera à inverser la lecture traditionnelle du droit abstrait,
faisant de ce dernier non pas la marque du profond anti-juridisme hégélien, mais
bien plutôt le tremplin vers une appréhension plus positive du droit, l’abstraction
de ce dernier n’étant plus un manque d’intelligibilité dommageable mais bien le
signe d’un nécessaire approfondissement. Pour le dire avec les termes de
Kervégan, « on voudrait ici établir que le droit abstrait fait l’objet, en raison
même de son abstraction, d’une évaluation positive de la part de Hegel, dans la
mesure où il est indispensable pour penser de manière adéquate l’extension
nécessaire qu’il faut faire subir au concept de droit pour rendre compte de la
modernité sociale et politique, voire de l’histoire comme histoire de l’effectuation
et de la concrétisation du droit. » [5] Bien évidemment, Kervégan n’a pas pour
objet de nier l’anti-juridisme hégélien, mais il cherche bien plutôt à montrer que
le dessein de l’esprit objectif consiste moins à refuser le droit des personnes qu’à
lutter contre son absolutisation. En d’autres termes, ce que Hegel refuserait, ce
serait l’oubli de l’Etat au profit d’une divinisation du droit abstrait, qui n’a pour
seul tort que d’être incomplet. Remarquant que le droit au sens large désigne
finalement l’esprit objectif, Kervégan est amené à définir la position hégélienne
comme un « anti-juridisme faible » [6] De ce fait, ce contre quoi lutte Hegel
apparaît à présent très clairement, à savoir une lutte contre la transformation du
droit en absolu ce qui revient à dénoncer l’erreur majeure de prendre le droit
pour la vérité de l’esprit objectif ; tel est au fond le sens de l’anti-juridisme que
l’on prête habituellement à Hegel, et Kervégan en déploie toutes les subtilités,
afin de révéler les nuances de cette opposition, plus feutrée qu’on ne le dit
habituellement, au droit abstrait.

C’est donc en raison de l’existence supérieure de l’Etat que se trouvent relativisés


les prétentions du juridisme, dont l’erreur combattue par Hegel semble être
l’autonomisation et l’absolutisation de ce dernier. De ce que nous pourrions
l’incomplétude du droit abstrait, Kervégan tire une analogie avec le droit naturel ;
le droit abstrait dans son incomplétude même est l’analogue du droit naturel
comme moment indispensable mais incomplet. On se souvient en effet du § 502 de
l’Encyclopédie où Hegel écrivait que « le droit de nature est l’être-là de la force et
le se-faire valoir de la violence, et un état de nature est un état de violence et de
non-droit dont on ne peut rien dire de plus vrai si ce n’est qu’il faut savoir sortir
de lui. » [7] Ainsi, de même qu’il convient d’éviter l’écueil de l’absolutisation du
droit abstrait, de même il nous faut savoir quitter l’état de nature pour penser
aussitôt la société dans laquelle seule le droit trouve les conditions de son
effectivité. Nous pouvons donc conclure avec Kervégan en affirmant que « dans
l’architecture de la doctrine de l’esprit objectif (de la « philosophie du droit »), la
théorie du droit abstrait ou formel (première strate de cet ensemble) est
l’homologue du droit naturel au sens reçu par la pensée moderne ; elle définit en
effet les présuppositions abstraites, ce qui veut dire entre autres choses :
intemporelles, d’un ordre social sensé. » [8]

La deuxième partie de l’ouvrage vise à restituer la révolution intellectuelle que


constitua la prise en compte par Hegel de l’émergence de la société civile. Hegel
fut en effet le premier à percevoir la dissociation de l’Etat et de la société, donc à
percevoir la réalité effective de ce que nous pourrions appeler le libéralisme
politique. Cette prise de conscience d’une telle dissociation survint en 1805, au
moment de la Philosophie de l’esprit. La subtilité que décrit Kervégan s’appuie
sur la dissociation du Bourgeois et du Citoyen tous deux caractérisés en Allemand
par le Bürger…L’unicité sémantique du Bürger pour désigner deux possibilités est
telle que le sens va évoluer ; ce que Hegel va découvrir, c’est que dans le cadre
du libéralisme naissant, le citoyen est de plus en plus bourgeois, et le bourgeois
de moins en moins citoyen. Nous sommes ici au cœur de la révolution libérale,
extraordinairement analysée par Hegel, avec une prescience qui ne cesse de
susciter l’admiration. En outre, si la théorie du droit abstrait ou formel était
l’analogue du droit naturel, il semble que la société civile soit l’analogue de la
ruse de la raison par rapport à l’Etat. La société civile est comme l’extériorisation
de l’Etat en sa phase négative, préparant l’avènement rationnel de l’Etat ;
Kervégan avait déjà, dans son précédent ouvrage, émis l’hypothèse d’un tel statut
de la société civile, laquelle était « comme le moment d’entendement que
présuppose et enveloppe la raison éthico-politique. » [9] Nous serions en-deçà de
la réalité si nous affirmions que Hegel assistait avec circonspection à cette
révolution dans les rapports de l’Etat et de la société ; Hegel est
fondamentalement non-libéral, il ne voit pas d’un œil bienveillant cette
autonomisation de la société civile, affranchie de cela même qui lui donnait sens.

Kervégan va alors infléchir ses études vers l’antilibéralisme de Hegel,


antilibéralisme qui apparaît profondément incontestable au vu des analyses
proposées. Non pas que le rôle accordé à l’Etat suffise à anéantir le libéralisme
hégélien, mais bien plutôt une série de remarques, concernant divers domaines
de la société civile et de la juridiction, qui apparaîtront incompatibles avec le
libéralisme politique dont les effets commencent à se faire sentir. L’Etat, par
exemple, continue à édicter une législation sociale, rendant caduque l’effectivité
d’une séparation réelle de la société et de l’Etat. Plus fondamentalement, la raison
pour laquelle Hegel ne peut pas être libéral réside moins, nous l’avons dit, dans le
rôle qu’il confère à l’Etat que dans la fonction qu’il délègue au citoyen, par lequel
quelque chose comme la Sittlichkeit dépasse la particularité du champ social.
Cela a pour conséquence de structurer un idéal politique fort complexe, où se
conjuguent un maintien de la représentation, comme recueil des forces sociales,
donc une reconnaissance du champ social en tant que tel, et un scepticisme
radical à l’égard du libéralisme anglais. De ce fait, la représentation politique
revêt la forme particulière de la médiation entre le peuple et le gouvernement ; la
représentation n’est pas la société civile, elle est la médiation permettant à un
corps immédiat, la société, de se constituer politiquement, donc d’accéder à un
degré plus élevé de l’esprit objectif. En d’autres termes, Hegel ne croit pas à
l’auto-détermination réelle du peuple ; les intérêts réels de la société civile
demeurent cachés à celle-ci, et seule une repolitisation du corps social par la
médiation de la représentation autorise l’élévation au politique de ce champ. Peut-
être avons-nous ici la forme la plus évidente de la nature réactionnaire de la
pensée hégélienne, pour laquelle la société civile ne sera jamais en mesure de
franchir l’opacité qu’elle entretient à l’égard de ses propres intérêts, et nous ne
saurions que reprendre l’expression de Kervégan voyant dans la société civile
l’analogue de la ruse de la raison, tant il y va d’une force aveugle réalisant à son
insu des intérêts qui la dépassent. La pensée hégélienne du politique promeut
donc un paradoxe parfaitement rendu par Kervégan, à savoir que Hegel est peut-
être le premier à rendre à la société civile l’importance qui lui revient dans le
cadre d’une analyse du politique, mais il est en même temps un de ceux qui
dénient de façon maximale à cette dernière les capacités de constituer
immédiatement un corps cohérent.

Ainsi, Hegel entretient un rapport moins ambigu que subtil au libéralisme : il


reconnaît la nécessité de prendre en compte l’émergence de l’individu comme
atome structurant de cette nouvelle société civile, mais il refuse de faire de cet
individu un citoyen immédiat ; l’individu a une vocation politique, un Beruf qui ne
saurait être confondu avec l’immédiateté de l’individu social. Bref, ce que Hegel a
parfaitement vu, c’est que la nature politique de l’individu ne provient pas de son
être social mais de la médiation étatique ! L’individu social s’illusionne – et avec
lui le libéralisme politique – en croyant qu’il existe une nature souveraine de
l’individu, avant – ou en dehors de – l’Etat ; tel est le point nodal d’irréductibilité
du libéralisme politique et du hégélianisme, lequel une fois de plus prend appui
sur la nécessaire médiation pour parvenir à la souveraineté réelle. Les
conséquences de cette critique du libéralisme sont très lourdes dans la mesure où
la conclusion logique qu’il faudrait en tirer n’est autre que l’incompatibilité du
libéralisme politique et de l’exercice effectif de la démocratie dans l’exacte
mesure où la dichotomie de la société et de l’Etat comme sphères autonomes
interdit à l’individu d’accéder à sa nature politique et souveraine tant qu’il restera
rivé à son champ d’appartenance social. Ainsi, « alors même que l’espace
institutionnellement politique a pour assise la fluidité du monde social, celui-ci
suppose, pour ne pas succomber aux contradictions qui le traversent, la médiation
de ce qu’il médiatise. Là réside sans doute l’impossibilité de tout dépassement du
politique. » [10]

La quatrième partie de l’ouvrage affronte la délicate question de la confrontation


de la subjectivité et de l’esprit objectif, et de son interprétation comme soumission
de celle-là à celui-ci. Oui ou non, la volonté subjective doit-elle se soumettre à
l’objectivité pour être effective ? Ce qui est certain, ce que l’individu n’accède à la
subjectivité concrète que par le cadre institutionnel disponible, ce signifie en
réalité que l’erreur consiste à penser la subjectivité indépendamment du cadre
dans lequel elle prend sens. Le geste même de la moralité consistera, par
exemple, à relier cette subjectivité du vouloir à des normes garantissant au
vouloir son objectivité, de sorte qu’à cette condition l’autonomie du vouloir soit un
principe objectif. Fidèle à son principe herméneutique, Kervégan relie une fois de
plus, et toujours aussi clairement, le mouvement hégélien à celui qui est à l’œuvre
dans la Grande Logique : « La subjectivité morale a dans la structure de l’esprit
objectif une fonction qui correspond à celle de l’objectivité dans la logique du
concept : fournir une médiation grâce à laquelle le concept d’abord formel et
abstrait se retrouve lui-même dans le monde effectif qui, pour la représentation
commune, lui est étranger. » [11] Par-là même, la subjectivité ne s’accomplit
qu’en se portant au-delà d’elle-même, geste qui dévoile le mouvement de la
Logique : la subjectivité s’affirme dans sa liberté par une quasi-soumission au réel
et à la norme, indépendants tous deux de la subjectivité, et incompatibles entre
eux. En d’autres termes, cela revient à poser la moralité comme une action
toujours déjà dérivée par rapport au monde éthique, constitué en amont par l’agir
humain. Kervégan peut ainsi conclure en ces termes : « La subjectivité libre que
la théorie de l’esprit subjectif présente comme si elle était le point
d’aboutissement du savoir que l’esprit acquiert intemporellement de lui-même, est
en réalité inscrite dans l’histoire, elle est donc en quelque sorte une trace de
l’esprit objectif dans l’ordre même de la subjectivité. » [12]

Par cet ouvrage, Kervégan livre le fruit de plusieurs années de réflexion autour de
la pensée politique hégélienne, et le résultat en est particulièrement admirable :
rigoureux, convaincant et concluant, le cheminement de ces articles restitue la
puissance de la pensée politique de Hegel, la cohérence qui relie chacune de ses
œuvres, et la précocité des intuitions autour de l’autonomisation libérale du
champ social. Nul doute que cette étude fera date, et deviendra même une
référence incontournable dans la bibliographie pourtant dantesque des
interprétations hégéliennes.

Notes

[1] Jean-François Kervégan, L’effectif et le rationnel, Vrin, 2007, p. 8

[2] Ibid. p. 15

[3] cf. Jean-François Kervégan, Hegel et Carl Schmitt, le politique entre spéculation et positivité, PUF,

coll. Quadrige, 2005

[4] Kervégan, L’effectif et le rationnel, op. cit., p. 27

[5] Ibid. p. 33

[6] Ibid. p. 58

[7] Hegel, Encyclopédie des sciences philosophiques, tome III, Philosophie de l’Esprit, traduction

Bernard Bourgeois, Vrin, 1988, p. 292

[8] Kervégan, L’effectif et le rationnel, op. cit., p. 105


[9] Kervégan, Hegel, Carl Schmitt, op. cit., p. 228

[10] Kervégan, L’effectif et le rationnel, op. cit., p. 308

[11] Ibid. p. 331

[12] Ibid. p. 375

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