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NOR: ETSH1109848A
ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2011/4/6/ETSH1109848A/jo/texte
Préambule.
La prise en charge médicamenteuse est un processus* combinant des étapes pluridisciplinaires et
interdépendantes mentionnées à l'article 8 visant un objectif commun : l'utilisation sécurisée, appropriée et
efficiente du médicament chez le patient pris en charge par un établissement de santé.
Pour l'application du présent arrêté, la définition des termes marqués d'un astérisque figure dans le
glossaire ou dans les lignes directrices en annexe.
Champ d'application.
Sont concernés par le présent arrêté les établissements de santé assurant le diagnostic, la surveillance et
le traitement des malades, des blessés et des femmes enceintes.
Les établissements de santé élaborent et mettent en œuvre une politique d'amélioration continue de la
qualité et de la sécurité des soins et une gestion des risques visant à prévenir et traiter les évènements
indésirables liés à leurs activités.
Dans ce cadre, ils organisent la lutte contre les évènements indésirables, les infections associées aux soins
et l'iatrogénie, définissent une politique du médicament et des dispositifs médicaux stériles et mettent en
place un système permettant d'assurer la qualité de la stérilisation des dispositifs médicaux.
LOI n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et
aux territoires - Article 1 :
Article 1
Modifié par LOI n°2016-41 du 26 janvier 2016 - art. 112 (V)
XX.-Les établissements de santé privés qui ont été admis à participer à l'exécution du service public
hospitalier à la date de publication de la présente loi peuvent continuer d'exercer, dans les mêmes
conditions, les missions pour lesquelles ils y ont été admis ou celles prévues par leur contrat pluriannuel
d'objectifs et de moyens jusqu'au terme de ce contrat ou, au plus tard jusqu'au 1er janvier 2017. Ils
prennent la qualification d'établissement de santé privé d'intérêt collectif sauf opposition expresse de leur
part notifiée par leur représentant légal au directeur général de l'agence régionale de santé, par lettre
recommandée avec demande d'avis de réception.
Jusqu'à la date retenue en application de l'alinéa précédent, les articles L. 6112-3-1, L. 6112-6, L. 6112-
7, L. 6143-2 et L. 6143-2-1, le 2° bis et l'avant-dernier alinéa de l'article L. 6143-4 et les articles L. 6145-1
et L. 6155-1 du code de la santé publique leur sont applicables. Jusqu'à cette même date, les dispositions
relatives au financement par l'assurance maladie de leurs activités de soins et à la participation de l'assuré
social leur sont applicables dans les mêmes conditions qu'aux établissements publics de santé.
Jusqu'à la date retenue en application du premier alinéa du présent XX, les dispositions du dernier alinéa
de l'article L. 6161-7 du code de la santé publique, dans sa rédaction antérieure à la présente loi, leur sont
applicables.
XXI.-Les établissements de santé privés qui ont opté pour le financement par dotation globale, en
application de l'article 25 de l'ordonnance n° 96-346 du 24 avril 1996 portant réforme de l'hospitalisation
publique et privée, continuent d'exercer, dans les mêmes conditions, les missions prévues à leur contrat
pluriannuel d'objectifs et de moyens jusqu'au terme de ce contrat ou, au plus tard jusqu'au 1er janvier 2017.
Jusqu'à la date retenue en application de l'alinéa précédent, les articles L. 6143-2 et L. 6143-2-1, les
septième et huitième alinéas de l'article L. 6143-4 et l'article L. 6145-1 du code de la santé publique leur
sont applicables. Jusqu'à cette même date, les dispositions relatives au financement par l'assurance
maladie de leurs activités de soins et à la participation de l'assuré social leur sont applicables dans les
mêmes conditions qu'aux établissements publics de santé.
Jusqu'à la date retenue en application du premier alinéa du présent XXI, les deuxième à dernier alinéas du
XXIII leur sont applicables.
XXII.-Les centres de lutte contre le cancer mentionnés à l'article L. 6162-1 du code de la santé publique
continuent d'exercer, dans les mêmes conditions, outre les missions qui leur sont assignées par la loi, les
missions prévues à leur contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens jusqu'au terme de ce contrat ou, au
plus tard jusqu'au 1er janvier 2016.
Jusqu'à la date retenue en application de l'alinéa précédent, les articles L. 6112-3, L. 6112-6, L. 6112-7, L.
6143-2 et L. 6143-2-1, les septième et huitième alinéas de l'article L. 6143-4 et les articles L. 6145-1 et L.
6155-1 du code de la santé publique leur sont applicables.
XXIII.-Jusqu'à la date retenue en application du premier alinéa du XX, les dispositions suivantes sont
applicables aux établissements de santé privés qui ont été admis à participer à l'exécution du service public
hospitalier à la date de publication de la présente loi.
Lorsque le directeur général de l'agence régionale de santé estime que la situation financière de
l'établissement l'exige et, à tout le moins, lorsque le suivi et l'analyse de l'exécution de l'état des prévisions
de recettes et de dépenses prévus à l'article L. 6145-1 du code de la santé publique ou le compte financier
font apparaître un déséquilibre financier répondant à des critères définis par décret, ou lorsque sont
constatés des dysfonctionnements dans la gestion de l'établissement, le directeur général de l'agence
régionale de santé adresse à la personne morale gestionnaire une injonction de remédier au déséquilibre
financier ou aux dysfonctionnements constatés et de produire un plan de redressement adapté, dans un
délai qu'il fixe. Ce délai doit être raisonnable et adapté à l'objectif recherché.
Les modalités de retour à l'équilibre financier donnent lieu à la signature d'un avenant au contrat pluriannuel
d'objectifs et de moyens prévu à l'article L. 6114-1 du même code.
S'il n'est pas satisfait à l'injonction, ou en cas de refus de l'établissement de signer l'avenant susmentionné,
le directeur général de l'agence régionale de santé peut désigner un administrateur provisoire de
l'établissement pour une durée qui ne peut être supérieure à six mois renouvelable une fois. Si l'organisme
gestionnaire gère également des établissements ou services qui relèvent de la compétence tarifaire du
représentant de l'Etat dans le département ou du président du conseil général, l'administrateur provisoire
est désigné conjointement par le représentant de l'Etat dans le département et le directeur général de
l'agence régionale de santé.L'administrateur doit satisfaire aux conditions définies aux deuxième à
quatrième alinéas de l'article L. 811-2 du code de commerce.
L'administrateur provisoire accomplit, pour le compte de l'établissement, les actes d'administration urgents
ou nécessaires pour mettre fin aux dysfonctionnements ou irrégularités constatés et préparer et mettre en
œuvre un plan de redressement. La rémunération de l'administrateur est assurée par les établissements
gérés par l'organisme et répartie entre les établissements ou services au prorata des charges d'exploitation
de chacun d'eux.L'administrateur justifie, pour ses missions, d'une assurance couvrant les conséquences
financières de la responsabilité conformément à l'article L. 814-5 du code de commerce, prise en charge
dans les mêmes conditions que la rémunération.
En cas d'échec de l'administration provisoire, le directeur général de l'agence régionale de santé peut saisir
le commissaire aux comptes pour la mise en œuvre de l'article L. 612-3 du même code.
XXIV.-Les contrats de concession pour l'exécution du service public hospitalier conclus en application de
l'article L. 6161-9 du code de la santé publique, dans sa rédaction antérieure à la présente loi, ne sont pas
renouvelés. Ils prennent fin au plus tard au 1er janvier 2016.
Article L6144-1
Modifié par LOI n°2016-41 du 26 janvier 2016 - art. 183
Elle est consultée sur les matières la concernant dans des conditions fixées par décret.
L'établissement public de santé met à la disposition du public les résultats, publiés chaque année, des
indicateurs de qualité et de sécurité des soins dans des conditions définies par arrêté du ministre chargé de
la santé.
Lorsque le directeur général de l'agence régionale de santé constate le non-respect des dispositions
prévues à l'alinéa précédent, il peut prendre les mesures appropriées, notamment une modulation des
dotations de financement mentionnées à l'article L. 162-22-13 du code de la sécurité sociale.
Dispositions organisationnelles.
La direction de l'établissement après concertation avec le président de la commission médicale
d'établissement ou en concertation avec la conférence médicale d'établissement désigne un responsable
du système de management de la qualité de la prise en charge médicamenteuse. Ce dernier :
1° S'assure que le système de management de la qualité est défini, mis en œuvre et évalué ;
2° Rend compte à la direction et à la commission ou la conférence médicale d'établissement du
fonctionnement du système de management de la qualité ;
3° Propose à la direction et à la commission ou la conférence médicale d'établissement les améliorations
du système de management de la qualité qu'il estime nécessaires.
Le responsable du système de management de la qualité de la prise en charge médicamenteuse lorsqu'il
n'est pas le coordonnateur de la gestion des risques associés aux soins mentionné à l'article R. 6111-4 du
code de la santé publique a l'autorité nécessaire pour l'exercice de ses missions.
Une même personne peut assurer cette fonction au sein de plusieurs établissements de santé dans le
cadre d'une action de coopération.
Article R6111-4
Ce coordonnateur dispose d'une formation adaptée à l'exercice de ses missions. Il a accès aux données et
aux informations, notamment les plaintes et réclamations des usagers, nécessaires à l'exercice de celles-ci.
Système documentaire.
I. - La direction de l'établissement veille à ce qu'un système documentaire relatif à l'assurance qualité* de la
prise en charge médicamenteuse soit établi. Celui-ci contient les documents* suivants :
1° Un manuel de la qualité* comprenant :
a) La politique de la qualité ;
b) Les exigences spécifiées* à satisfaire ;
c) Les objectifs de la qualité ;
d) Une description des processus et de leurs interactions ;
2° Des procédures* et des modes opératoires*, et notamment ceux mentionnés aux articles 8 et 10 ci-après
;
3° Tous les enregistrements* nécessaires, et notamment ceux mentionnés à l'article 9 ci-après ;
4° Une étude des risques* encourus par les patients au cours de la prise en charge médicamenteuse, dont
celle mentionnée à l'article 8 ci-après.
II. ― La direction de l'établissement s'assure que la gestion documentaire* est fonctionnelle et intégrée à la
gestion documentaire institutionnelle.
Elle veille à ce que le système documentaire soit :
1° Diffusé et accessible à tout moment au personnel impliqué directement ou indirectement dans la prise en
charge médicamenteuse. La gestion du système documentaire peut être dématérialisée ou à défaut
manuelle ;
2° Revu avec une périodicité définie pour vérifier son adéquation à la pratique ;
3° Appliqué de façon à améliorer en continu la qualité et la sécurité des soins ;
4° Compatible avec les règles de traçabilité* et de respect du secret médical et professionnel.
Etude des risques encourus par les patients lors de la prise en charge médicamenteuse.
La direction de l'établissement après concertation avec le président de la commission médicale
d'établissement ou la conférence médicale d'établissement fait procéder à une étude des risques encourus
par les patients, liés à la prise en charge médicamenteuse. Cette étude porte a minima sur les risques
pouvant aboutir à un événement indésirable*, à une erreur médicamenteuse* ou un dysfonctionnement* à
chaque étape de :
― la prescription (y compris la gestion du traitement personnel du patient* à l'admission et la prescription
de sortie) ;
― la dispensation ;
― la préparation* ;
― l'approvisionnement ;
― la détention et le stockage ;
― le transport ;
― l'information du patient ;
― l'administration ;
― la surveillance du patient.
Cette étude doit comprendre les dispositions prises pour réduire les événements jugés évitables*.
Une attention particulière est portée notamment sur :
― les médicaments à risque* et les patients à risque* ;
― les traitements personnels des patients ;
― les transferts du patient au sein de l'établissement ou dans un autre établissement ;
― les risques liés à l'utilisation d'une démarche informatisée* pour une ou plusieurs étapes du processus
de la prise en charge médicamenteuse.
Sur la base de l'étude des risques précitée, la direction de l'établissement veille à l'élaboration de
procédures et, le cas échéant, de modes opératoires intégrant les différentes responsabilités notamment
médicales, pharmaceutiques, odontologiques, maïeutiques et infirmières permettant en particulier de :
― s'assurer de l'identité du patient tout au long de sa prise en charge, notamment avant l'administration de
médicaments ;
― s'assurer que la prescription est conforme aux données de référence* et qu'elle permet de garantir la
continuité et la qualité de la prise en charge médicamenteuse de l'admission jusqu'à la sortie du patient ;
― garantir que le médicament à administrer, la dose à administrer, la forme pharmaceutique à administrer,
la voie d'administration, le schéma posologique, la préparation et le suivi thérapeutique sont conformes à
ceux de la prescription médicale ;
― s'assurer de la qualité de l'approvisionnement, de la délivrance, du rapprochement entre le bon de
réception et le bon de demande des médicaments dans les unités de soins ainsi que des conditions de
stockage des médicaments dans les pharmacies à usage intérieur et dans les unités de soins ;
― s'assurer dans la mesure du possible que le patient est bien informé sur son traitement sauf urgence ou
impossibilité ;
― assurer la traçabilité des différentes étapes de la prise en charge médicamenteuse.
Formalisation de l'organisation adoptée pour traiter les déclarations internes en vue d'améliorer la qualité et
la sécurité de la prise en charge médicamenteuse.
La direction de l'établissement veille à ce que le système documentaire mentionné à l'article 6 comprenne
des procédures précisant les dispositions organisationnelles. Ces procédures intègrent les différents
niveaux d'interventions et de décisions permettant :
1° D'analyser les causes des événements déclarés ;
2° De mettre en place les actions d'amélioration ;
3° D'assurer un suivi de la mise en œuvre des actions d'amélioration et d'en évaluer l'efficacité ;
4° D'interrompre ou d'annuler les pratiques qui ne satisfont pas aux exigences spécifiées, en tenant compte
du rapport bénéfice/risque ;
5° De reprendre des traitements interrompus ou annulés après s'être assuré que le problème a été éliminé ;
6° De transmettre les événements aux autorités sanitaires dans le cadre des dispositions de déclaration en
vigueur.
Ce système documentaire doit être intégré au système documentaire institutionnel.
Article L6144-1
Elle est consultée sur les matières la concernant dans des conditions fixées par décret.
L'établissement public de santé met à la disposition du public les résultats, publiés chaque année, des
indicateurs de qualité et de sécurité des soins dans des conditions définies par arrêté du ministre chargé de
la santé.
Lorsque le directeur général de l'agence régionale de santé constate le non-respect des dispositions
prévues à l'alinéa précédent, il peut prendre les mesures appropriées, notamment une modulation des
dotations de financement mentionnées à l'article L. 162-22-13 du code de la sécurité sociale.
Communication.
I. - La direction de l'établissement communique à tout membre du personnel impliqué directement ou
indirectement dans la prise en charge médicamenteuse des patients sur :
1° L'importance à satisfaire les exigences obligatoires et volontaires ;
2° La politique de la qualité et de la sécurité qu'elle entend conduire ;
3° Les objectifs de la qualité qu'elle se fixe, dont l'échéancier de mise en œuvre du système de
management de la qualité de la prise en charge médicamenteuse.
II. ― La direction de l'établissement met en place des processus pour :
1° Favoriser la déclaration interne des événements indésirables, erreurs médicamenteuses ou
dysfonctionnements liés à la prise en charge médicamenteuse et en faire comprendre l'importance ;
2° Promouvoir l'analyse des causes liées aux déclarations internes ;
3° Faire connaître au personnel les améliorations apportées par le système de management de la qualité et
de la sécurité ;
4° Susciter l'intérêt du personnel et son implication dans le partage du retour d'expérience.
III. ― La direction de l'établissement conjointement avec la commission médicale d'établissement ou la
conférence médicale d'établissement valorise le partage du retour d'expérience dans le cadre du
développement professionnel continu.
Dispositions applicables à l'ensemble des médicaments définis aux articles L. 5121-1 et L. 5121-1-1 du
code de la santé publique.
Article L5121-1
On entend par :
1° Préparation magistrale, tout médicament préparé selon une prescription médicale destinée à un malade
déterminé en raison de l'absence de spécialité pharmaceutique disponible disposant d'une autorisation de
mise sur le marché, de l'une des autorisations mentionnées aux articles L. 5121-9-1 et L. 5121-12, d'une
autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement
pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament, soit extemporanément en
pharmacie, soit dans les conditions prévues à l'article L. 5125-1 ou à l'article L. 5126-6 ;
2° Préparation hospitalière, tout médicament, à l'exception des produits de thérapies génique ou cellulaire,
préparé selon les indications de la pharmacopée et en conformité avec les bonnes pratiques mentionnées à
l'article L. 5121-5, en raison de l'absence de spécialité pharmaceutique disponible ou adaptée disposant
d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations mentionnées aux articles L. 5121-9-1 et
L. 5121-12, d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un
établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament, par une pharmacie à
usage intérieur d'un établissement de santé, ou par l'établissement pharmaceutique de cet établissement
de santé autorisé en application de l'article L. 5124-9 ou dans les conditions prévues à l'article L. 5126-6.
Les préparations hospitalières sont dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients par une
pharmacie à usage intérieur dudit établissement. Elles font l'objet d'une déclaration auprès de l'Agence
nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, dans des conditions définies par arrêté du
ministre chargé de la santé ;
4° (Abrogé) ;
5° a) Sans préjudice des articles L. 611-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle, spécialité
générique d'une spécialité de référence, celle qui a la même composition qualitative et quantitative en
principes actifs, la même forme pharmaceutique et dont la bioéquivalence avec la spécialité de référence
est démontrée par des études de biodisponibilité appropriées. Une spécialité ne peut être qualifiée de
spécialité de référence que si son autorisation de mise sur le marché a été délivrée au vu d'un dossier
comportant, dans des conditions fixées par voie réglementaire, l'ensemble des données nécessaires et
suffisantes à elles seules pour son évaluation. Pour l'application du présent alinéa, les différentes formes
pharmaceutiques orales à libération immédiate sont considérées comme une même forme pharmaceutique.
De même, les différents sels, esters, éthers, isomères, mélanges d'isomères, complexes ou dérivés d'un
principe actif sont regardés comme ayant la même composition qualitative en principe actif, sauf s'ils
présentent des propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité. Dans ce cas,
des informations supplémentaires fournissant la preuve de la sécurité et de l'efficacité des différents sels,
esters ou dérivés d'une substance active autorisée doivent être données par le demandeur de l'autorisation
de mise sur le marché ;
b) Groupe générique, le regroupement d'une spécialité de référence et des spécialités qui en sont
génériques. Toutefois, une spécialité remplissant les conditions pour être une spécialité de référence, qui
présente la même composition qualitative en substance active, la même composition quantitative en
substance active ou, à défaut, une fraction thérapeutique active identique dans les limites prévues à
l'annexe I de la directive 2001/83/ CE du Parlement européen et du Conseil du 6 novembre 2001 instituant
un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain, et la même forme pharmaceutique
qu'une spécialité de référence d'un groupe générique déjà existant, et dont la bioéquivalence avec cette
spécialité est démontrée par des études de biodisponibilité appropriées, peut aussi figurer dans ce groupe
générique, à condition que ces deux spécialités soient considérées comme relevant d'une même
autorisation de mise sur le marché globale, définie par voie réglementaire et qu'elles ne présentent pas de
propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité. En l'absence de spécialité de
référence, un groupe générique peut être constitué de spécialités ayant la même composition qualitative et
quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique et dont les caractéristiques en termes de
sécurité et d'efficacité sont équivalentes. Pour l'application du présent b, sont inscrites au répertoire des
groupes génériques les spécialités qui se présentent sous une forme pharmaceutique orale à libération
modifiée différente de celle de la spécialité de référence, à condition que ces spécialités et la spécialité de
référence appartiennent à la même catégorie de forme pharmaceutique à libération modifiée et qu'elles ne
présentent pas de propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité ;
c) Spécialité hybride d'une spécialité de référence, une spécialité qui ne répond pas à la définition d'une
spécialité générique parce qu'elle comporte par rapport à la spécialité de référence des différences relatives
aux indications thérapeutiques, au dosage, à la forme pharmaceutique ou à la voie d'administration, ou
lorsque la bioéquivalence par rapport à cette spécialité de référence n'a pu être démontrée par des études
de biodisponibilité. L'autorisation de mise sur le marché d'une spécialité hybride repose au moins pour
partie sur les résultats des essais précliniques et cliniques appropriés déterminés en fonction de ces
différences ;
d) Groupe hybride, le regroupement d'une spécialité de référence et des spécialités qui en sont hybrides ;
Pour l'application du présent b, peuvent être inscrits au répertoire des spécialités génériques les
médicaments à base de plantes définis au 16° du présent article, à l'exclusion de ceux mentionnés à
l'article L. 5121-14-1, qui présentent la même composition qualitative et quantitative en substance active
végétale, la même forme pharmaceutique et qui ont une activité thérapeutique équivalente. Les
médicaments à base de plantes sont considérés comme ayant une composition qualitative identique dès
lors que leur substance active végétale :
- est conforme à la description des monographies communautaires élaborées par l'Agence européenne des
médicaments, définies par la directive 2001/83/CE du Parlement et du Conseil du 6 novembre 2001
instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain ; et
- n'est pas susceptible d'entraîner des différences significatives en termes d'efficacité thérapeutique ou
d'effets indésirables.
Pour l'application du présent b, peuvent être inscrites au répertoire des spécialités génériques les
spécialités dont la ou les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances minérales,
qui présentent la même composition qualitative et quantitative en substance, la même forme
pharmaceutique et qui ont une activité thérapeutique équivalente à celle de la spécialité de référence. Les
spécialités dont la ou les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances minérales
sont considérées comme ayant une composition qualitative identique dès lors que leur substance active
minérale répond aux spécifications des monographies de la pharmacopée, lorsqu'elles existent, et qu'elle
n'est pas susceptible d'entraîner des différences significatives en termes d'efficacité thérapeutique ou
d'effets indésirables ;
a) Allergène, défini comme tout produit destiné à identifier ou provoquer une modification spécifique et
acquise de la réponse immunologique à un agent allergisant ;
b) Vaccin, toxine ou sérum, définis comme tous agents utilisés en vue de provoquer une immunité active ou
passive ou en vue de diagnostiquer l'état d'immunité ;
7° Médicament radiopharmaceutique, tout médicament qui, lorsqu'il est prêt à l'emploi, contient un ou
plusieurs isotopes radioactifs, dénommés radionucléides, incorporés à des fins médicales ;
9° Trousse, toute préparation qui doit être reconstituée ou combinée avec des radionucléides dans le
produit radiopharmaceutique final ;
10° Précurseur, tout autre radionucléide produit pour le marquage radioactif d'une autre substance avant
administration ;
11° Médicament homéopathique, tout médicament obtenu à partir de substances appelées souches
homéopathiques, selon un procédé de fabrication homéopathique décrit par la pharmacopée européenne,
la pharmacopée française ou, à défaut, par les pharmacopées utilisées de façon officielle dans un autre
Etat membre de l'Union européenne. Un médicament homéopathique peut aussi contenir plusieurs
principes ;
12° Préparation de thérapie génique, tout médicament autre que les spécialités pharmaceutiques et les
médicaments fabriqués industriellement mentionnés à l'article L. 5121-8, servant à transférer du matériel
génétique et ne consistant pas en des cellules d'origine humaine ou animale. Ces préparations sont
préparées à l'avance et dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients. Elles font l'objet
d'une autorisation de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour une
indication thérapeutique donnée. Cette autorisation peut être assortie de conditions particulières ou de
restrictions d'utilisation. Elle peut être modifiée, suspendue ou retirée ;
13° Préparation de thérapie cellulaire xénogénique, tout médicament autre que les spécialités
pharmaceutiques et les médicaments fabriqués industriellement mentionnés à l'article L. 5121-8, consistant
en des cellules d'origine animale et leurs dérivés utilisés à des fins thérapeutiques, y compris les cellules
servant à transférer du matériel génétique, quel que soit leur niveau de transformation. Ces préparations
sont préparées à l'avance et dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients. Elles font
l'objet d'une autorisation de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour
une indication thérapeutique donnée. Cette autorisation peut être assortie de conditions particulières ou de
restrictions d'utilisation. Elle peut être modifiée, suspendue ou retirée. L'Agence de la biomédecine est
informée des décisions relatives à ces préparations prises en application du présent alinéa ;
14° Médicament biologique, tout médicament dont la substance active est produite à partir d'une source
biologique ou en est extraite et dont la caractérisation et la détermination de la qualité nécessitent une
combinaison d'essais physiques, chimiques et biologiques ainsi que la connaissance de son procédé de
fabrication et de son contrôle ;
15° a) Sans préjudice des articles L. 611-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle, médicament
biologique similaire, tout médicament biologique de même composition qualitative et quantitative en
substance active et de même forme pharmaceutique qu'un médicament biologique de référence mais qui
ne remplit pas les conditions prévues au a du 5° du présent article pour être regardé comme une spécialité
générique en raison de différences liées notamment à la variabilité de la matière première ou aux procédés
de fabrication et nécessitant que soient produites des données précliniques et cliniques supplémentaires
dans des conditions déterminées par voie réglementaire ;
Un médicament biologique ne peut être qualifié de médicament biologique de référence que si son
autorisation a été délivrée au vu d'un dossier comportant, dans des conditions fixées par voie
réglementaire, l'ensemble des données nécessaires et suffisantes à elles seules pour son évaluation ;
16° Médicament à base de plantes, tout médicament dont les substances actives sont exclusivement une
ou plusieurs substances végétales ou préparations à base de plantes ou une association de plusieurs
substances végétales ou préparations à base de plantes ;
17° Médicament de thérapie innovante préparé ponctuellement, tout médicament tel que défini dans le
règlement (CE) n° 1394/2007 du Parlement européen et du Conseil, du 13 novembre 2007, concernant les
médicaments de thérapie innovante et modifiant la directive 2001/83/CE ainsi que le règlement (CE) n°
726/2004, fabriqué en France selon des normes de qualité spécifiques et utilisé dans un hôpital en France,
sous la responsabilité d'un médecin, pour exécuter une prescription médicale déterminée pour un produit
spécialement conçu à l'intention d'un malade déterminé. Ces médicaments font l'objet d'une autorisation de
l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Cette autorisation peut être assortie de
conditions particulières ou de restrictions d'utilisation. Par dérogation, ces médicaments peuvent également
être fabriqués, importés ou exportés dans le cadre de recherches définies à l'article L. 1121-1 du présent
code. L'autorisation peut être modifiée, suspendue ou retirée. L'Agence de la biomédecine est informée des
décisions prises en application du présent 17° ;
18° Médicament dérivé du sang, tout médicament préparé industriellement à partir du sang ou de ses
composants. Ils sont soumis au présent titre, sous réserve des dispositions spécifiques qui leur sont
applicables. Ils comprennent notamment :
b) Le plasma à finalité transfusionnelle dans la production duquel intervient un processus industriel, dont
l'autorisation de mise sur le marché respecte l'article L. 5121-11 du présent code et dont la collecte et la
qualification biologique respectent les exigences prévues par la directive 2002/98/CE du Parlement
européen et du Conseil, du 27 janvier 2003, établissant des normes de qualité et de sécurité pour la
collecte, le contrôle, la transformation, la conservation et la distribution du sang humain, et des composants
sanguins, et modifiant la directive 2001/83/CE.
NOTA :
La prescription de médicament est rédigée après examen du malade hospitalisé, sur une ordonnance et
indique lisiblement :
― le nom, la qualité et, le cas échéant, la qualification, le titre ou la spécialité du prescripteur telle que
définit à l'article R. 5121-91 du code de la santé publique, son identifiant lorsqu'il existe, nom, adresse de
l'établissement et coordonnées téléphoniques et électroniques auxquelles il peut être contacté, sa
signature, la date à laquelle l'ordonnance a été rédigée ;
― la dénomination du médicament ou du produit prescrit, ou le principe actif du médicament désigné par sa
dénomination commune, la posologie et le mode d'administration et, s'il s'agit d'une préparation, la formule
détaillée ;
― la durée de traitement ;
― les nom et prénom, le sexe, l'âge du malade, sa taille et son poids.
La prescription peut être rédigée, conservée et transmise de manière informatisée sous réserve qu'elle soit
identifiée et authentifiée par une signature électronique et que son édition sur papier soit possible.
Toute prescription destinée à un patient non hospitalisé est rédigée sur une ordonnance conformément à
l'article R. 5132-3 du code de la santé publique et doit indiquer le nom et l'adresse de l'établissement,
l'identification de l'unité de soins ainsi que le numéro d'inscription de l'établissement en tant qu'entité
géographique au fichier national des établissements sanitaires et sociaux.
Dans les établissements, toutes précautions doivent être prises pour garantir le respect de la confidentialité
et éviter les pertes, les vols et les falsifications des documents de prescription. En cas de perte ou de vol ou
de falsification, déclaration en est faite sans délai aux autorités de police. Toutes autres précautions
complémentaires en fonction des caractéristiques de chaque établissement peuvent être prises.
Le président du directoire ou le représentant légal de l'établissement établit la liste des personnes habilitées
conformément à la législation et à la réglementation en vigueur, à prescrire des médicaments. Il la
communique au pharmacien assurant la gérance de la pharmacie à usage intérieur et en assure la mise à
jour.
Dispensation
La dispensation est réalisée conformément à l'article R. 4235-48 du code de la santé publique selon les
principes suivants :
Le pharmacien doit assurer dans son intégralité l'acte de dispensation du médicament, associant à sa
délivrance :
1° L'analyse pharmaceutique de l'ordonnance médicale si elle existe ;
2° La préparation éventuelle des doses à administrer ;
3° La mise à disposition des informations et les conseils nécessaires au bon usage du médicament.
Il doit, par des conseils appropriés et dans le domaine de ses compétences, participer au soutien apporté
au patient.
Les médicaments peuvent être délivrés globalement à l'unité de soins en renouvellement d'une dotation
adaptée, préalablement définie par le pharmacien et le médecin responsable de l'unité de soins ou à défaut
celui désigné par l'ensemble des prescripteurs concernés, cela dans l'attente de la mise en place d'une
informatisation pour permettre à la pharmacie à usage intérieur l'accès aux informations nécessaires à
l'analyse pharmaceutique des prescriptions.
L'établissement s'organise pour garantir une validation pharmaceutique pour les médicaments à risque*.
Préparation
Le présent arrêté concerne les préparations mentionnées aux 1° et 2° de l'article L. 5121-1 du code de la
santé publique et les préparations rendues nécessaires par les recherches biomédicales y compris la
préparation des médicaments expérimentaux définis à l'article L. 5121-1-1 du code de la santé publique.
Ces préparations sont réalisées conformément aux bonnes pratiques de préparation dans les
établissements disposant d'une pharmacie à usage intérieur dûment autorisée ou dans les conditions
prévues à l'article L. 5126-2 du code de la santé publique.
Approvisionnement
Les actions entreprises dans le domaine de l'achat-approvisionnement en produits pharmaceutiques
doivent respecter les réglementations concernées et notamment le code de la santé publique, le code des
marchés publics pour les établissements concernés, le code de la sécurité sociale, le code de commerce, la
réglementation dans le domaine de la concurrence et intégrer la prévention des risques liés au
médicament.
La fonction approvisionnement doit permettre la sécurité d'approvisionnement et de stockage des produits «
entrants » dans l'établissement.
La réception des médicaments par la pharmacie à usage intérieur quand elle existe fait l'objet d'un
rapprochement entre le bon de commande, le bon de livraison et la livraison.
Détention et stockage
Les médicaments sont détenus dans des locaux, armoires ou autres dispositifs de rangement fermés à clef
ou disposant d'un mode de fermeture assurant la même sécurité et des conditions de conservation
garantissant l'intégrité du médicament.
Les locaux de stockage, de distribution et de dispensation doivent être conformes aux bonnes pratiques de
pharmacie hospitalière.
Pour les établissements disposant d'une pharmacie à usage intérieur :
1° Le pharmacien décide en accord avec le cadre de santé de l'unité fonctionnelle ou son équivalent de
l'organisation, des dispositifs de rangement des médicaments dans l'unité ;
2° Le cadre de santé de l'unité fonctionnelle ou son équivalent ou un infirmier diplômé d'Etat désigné par
écrit par le responsable de l'unité, en accord avec le pharmacien, définit des procédures pour les
commandes, la réception et les conditions de stockage des médicaments, permettant de sécuriser l'accès
aux médicaments détenus ;
3° Le pharmacien et le médecin responsable de l'unité de soins ou à défaut celui désigné par l'ensemble
des prescripteurs concernés déterminent, après consultation du cadre de santé ou d'un infirmier désigné
par écrit par le responsable de l'unité de soins, la dotation de médicaments permettant de faire face, dans
l'unité concernée, aux besoins urgents ;
4° Le pharmacien ou toute personne désignée par lui doit notamment contrôler les quantités au regard des
prescriptions faites, le mode de détention et le respect des règles d'étiquetage et de conservation des
médicaments ;
5° Les médicaments doivent être détenus de préférence dans leur conditionnement d'origine ou à défaut
dans des contenants étiquetés selon les dispositions suivantes :
a) Stupéfiants : étiquette blanche avec large filet rouge ;
b) Liste I : étiquette blanche avec large filet rouge ;
c) Liste II : étiquette blanche avec large filet vert.
Ces étiquettes devront comporter au minimum :
― la dénomination de la spécialité et, le cas échéant, la dénomination commune internationale ou des
principes actifs ;
― le dosage exprimé en quantité et/ou en concentration ;
― la forme pharmaceutique ;
― la voie d'administration ;
― la date de péremption ;
― le numéro de lot.
Les médicaments doivent rester identifiables jusqu'au moment de leur administration.
Le pharmacien ou toute personne désignée par lui procède à des audits réguliers des conditions de
stockage et de détention des médicaments dans les unités fonctionnelles ou leurs équivalents pour
s'assurer de leur bonne qualité.
Le procès-verbal des audits doit être daté et cosigné par le pharmacien et le responsable de l'unité
fonctionnelle ou son équivalent.
L'unité fonctionnelle ou son équivalent doit disposer de la documentation nécessaire pour chaque
médicament détenu.
Une attention particulière est portée aux conditions de détention et de stockage afin d'éviter tout risque de
confusion entre les produits notamment entre médicaments génériques et d'altérations liées aux variations
de température, et à l'exposition à la lumière.
Le cadre de santé de l'unité de soins ou son équivalent fixe, en accord avec le pharmacien, les dispositions
propres à garantir la sécurité de l'accès aux clefs des dispositifs de rangement lorsqu'ils existent.
Transport
Tout transport de médicaments entre la pharmacie à usage intérieur et les unités fonctionnelles ou leur
équivalent doit se faire dans des conditions d'hygiène et de sécurité permettant notamment de respecter le
maintien des températures pour les produits thermosensibles, de garantir la sécurité par tout système de
fermeture approprié et d'assurer un transport rapide pour les besoins urgents et les produits à faible
stabilité.
Le responsable du transport des médicaments, entre la pharmacie à usage intérieur et les unités
fonctionnelles ou leur équivalent, est identifié.
Administration
L'administration des médicaments est effectuée par du personnel appartenant aux catégories définies
réglementairement comme autorisées à administrer des médicaments. Celle-ci nécessite la vérification :
― de l'identité du patient et des médicaments à administrer, au regard de la prescription médicale ;
― de la date de péremption des médicaments et leur aspect ;
― du mode d'administration.
Le cas échéant, la reconstitution des médicaments est réalisée extemporanément selon le résumé des
caractéristiques du produit et les protocoles d'administration écrits et validés au sein de l'établissement.
Sans préjudice des dispositions particulières concernant les médicaments classés comme stupéfiants, toute
administration de médicaments est enregistrée (dose administrée et heure d'administration), au moment de
sa réalisation en utilisant le support de prescription.
La retranscription des prescriptions n'est pas autorisée.
Lorsque le médicament n'a pas été administré, l'information est tracée sur le support de prescription et le
prescripteur et le pharmacien en sont informés.
Les modalités de gestion du traitement personnel des patients sont définies afin d'assurer la continuité des
soins et de garantir la sécurité du patient.
Il ne devra être mis ou laissé à la disposition des patients aucun médicament en dehors de ceux qui leur
auront été prescrits dans l'établissement.
Dispositions diverses.
L'arrêté du 31 mars 1999 relatif à la prescription, à la dispensation et à l'administration des médicaments
soumis à la réglementation des substances vénéneuses dans les établissements de santé, les syndicats
interhospitaliers et les établissements médico-sociaux disposant d'une pharmacie à usage intérieur
mentionnés à l'article L. 5126-1 du code de la santé publique est ainsi modifié :
1° A l'article 1er, les mots : « les établissements de santé, les syndicats interhospitaliers et » sont
supprimés ;
2° A l'article 3, les mots : « hospitalisés y compris dans les structures mentionnées à l'article R. 712-2-1 du
code de la santé publique ou » sont supprimés.
Calendrier d'application.
Le présent arrêté prend effet, dans les délais fixés dans le tableau ci-dessous, après sa publication au
Journal officiel de la République française.