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Macron veut s’attaquer aux « fausses nouvelles » qui circulent sur Internet en

période électorale avec une loi qui obligera les plateformes à faire preuve de
davantage de transparence.
 
« Nous allons faire évoluer notre dispositif juridique pour protéger la vie
démocratique de ces fausses nouvelles », a déclaré le chef de l’État mercredi lors de
ses voeux à la presse.
 
Dans une allusion voilée aux médias russes RT et Spoutnik, qu’il avait fustigés en
mai, le chef de l’État a dénoncé « cette propagande articulée avec des milliers de
comptes sur les réseaux sociaux » qui « en un instant répandent partout dans le
monde, dans toutes les langues, des bobards inventés pour salir un responsable
politique, une personnalité, une figure publique, un journaliste ».
 
M. Macron a également annoncé que les pouvoirs de l’autorité de régulation de
l’audiovisuel allaient être « accrus pour lutter contre toute tentative de
déstabilisation par des services de télévision contrôlés ou influencés par des États
étrangers ».
 
Peu après son élection en mai, le président avait accusé, lors d’une conférence de
presse avec son homologue russe Vladimir Poutine, la chaîne d’infos en continu RT et
l’agence de presse publique Spoutnik, qui disposent tous deux de sites d’information
en français, d’avoir diffusé « des contre-vérités infamantes » et de la « propagande
mensongère ».
 
RT, considérée par Washington comme un organe de propagande pro-Kremlin, a
depuis lancé, en décembre, sa chaîne de télévision en français dans la méfiance
générale.
 
Des milliers de documents internes de l’entourage du candidat Macron avaient
également été publiés sur les réseaux sociaux, une opération dénoncée comme une
tentative de « déstabilisation démocratique, comme cela s’est déjà vu aux États-Unis
pendant la dernière campagne présidentielle ».
 
« Transparence accrue »
 
Depuis les révélations sur la campagne électorale américaine de 2016, que la Russie
est accusée d’avoir voulu influencer en faveur de Donald Trump, la question
préoccupe l’ensemble des pays de l’Union européenne.
 
Les scrutins l’année dernière au Royaume-Uni et en Allemagne avaient ainsi été
placés sous haute surveillance, notamment à Berlin, persuadé que la Russie a voulu
déstabiliser la chancelière Angela Merkel.
 
Dernièrement, les ministres espagnols des Affaires étrangères et de la Défense ont
alerté lors d’une réunion avec leurs homologues de l’UE sur des « désinformations »
sur Internet concernant la crise catalane, originaires selon eux du « territoire
russe ».
 
La France ne sera pas le premier pays à légiférer contre les fausses nouvelles :
l’Allemagne a adopté une loi permettant d’imposer de fortes amendes (jusqu’à
50 millions d’euros) aux réseaux sociaux s’ils ne retirent pas rapidement les fausses
informations de leurs plateformes.
 
M. Macron a indiqué que dans le texte de loi, dont le contenu sera « détaillé dans les
semaines qui viennent », « les plates-formes se verront imposer des obligations de
transparence accrue sur tous les contenus sponsorisés afin de rendre publique
l’identité des annonceurs et de ceux qui les contrôlent, mais aussi de limiter les
montants consacrés à ces contenus ».
 
« En cas de propagation d’une fausse nouvelle, il sera possible de saisir le juge »
pour permettre le cas échéant « de supprimer le contenu mis en cause, de
déréférencer le site, de fermer le compte utilisateur concerné, voire de bloquer
l’accès au site Internet », a-t-il poursuivi.
 
Le chef de l’État a par ailleurs appelé « à responsabiliser les plateformes et les
diffuseurs sur Internet », tout en demandant à la profession journalistique d’entamer
« une réflexion » déontologique.
 
L’extrême droite a aussitôt critiqué l’annonce de M. Macron. « Contrôle de la parole
libre sur Internet, judiciarisation supplémentaire de la société : la France est-elle
toujours une démocratie si elle muselle ses citoyens ? Très inquiétant ! », a réagi sur
Twitter la présidente du Front national, Marine Le Pen.

http://www.ledevoir.com/international/europe/516691/macron-annonce-une-
loi-contre-les-fausses-nouvelles

Emmanuel Macron souhaite proposer un texte pour lutter contre "les fausses informations". 
(SASCHA STEINACH / DPA-ZENTRALBILD / AFP) le 04/01/2018

Il veut "protéger la vie démocratique des fausses


nouvelles". Emmanuel Macron a déclaré, lors de ses vœux à la presse,
mercredi 3 janvier, qu'il souhaitait une nouvelle loi pour renforcer le
contrôle sur internet et lutter contre les "fake news" en période
électorale. Quel contenu peut être considéré comme une "fausse
nouvelle" ? Quelles mesures seraient mises en place ? Le projet du
chef de l'Etat soulève de nombreuses interogations. Franceinfo
revient sur trois de ces questions.
1La loi ne prévoit-elle pas déjà des sanctions contre les fausses
informations ?
Avec ce futur texte, Emmanuel Macron veut lutter contre la
propagation des fausses informations sur le web en période
électorale. "Il sera possible de saisir le juge à travers une nouvelle
action en référé permettant, le cas échéant, de supprimer le contenu
mis en cause, de déréférencer le site, de fermer le compte
utilisateur concerné, voire de bloquer l'accès au site internet", a
expliqué le chef de l'Etat lors de ses vœux à la presse.
Il existe toutefois déjà plusieurs textes concernant les "fake news".
La loi de 1881 sur la liberté de la presse prévoit 45 000 euros
d'amende contre les fausses nouvelles qui pourraient troubler l'ordre
public, rappelle LCI. Le texte est toutefois rarement appliqué, car il
est difficile de démontrer ce qui déstabilise ou non l'ordre public.
"Le Code électoral contient déjà des dispositions pour lutter contre
des contenus de nature à vicier les scrutins, précise encore
Christophe Bigot, avocat spécialiste du droit de la presse, à la chaîne
d'information. De plus, la loi du 21 juin 2004 pour la confiance dans
l'économie numérique (LCEN) offre déjà un modèle pour lutter
contre les contenus incitant à la haine ou à la discrimination, et
prévoit déjà la possibilité, pour un juge des référés, de faire retirer
d'internet ce qui enfreint la loi dans ce domaine."
Il est également possible d'entamer des poursuites pour diffamation. "Il faut
pour cela qu'une fausse information porte atteinte au droit d’une ou
plusieurs personnes physiques et qu'elle ait été diffusée dans
l'intention de nuire", rappelle Jean-Pierre Mignard, spécialiste du droit de la
presse et proche d'Emmanuel Macron, interrogé par franceinfo. Les théories
scientifiques erronées ou les fausses informations qui ne visent pas
un individu n'entrent donc pas dans ce champ. Pour l'instant, la seule
fausseté de l'information ne suffit pas pour engager une action en
justice. "C'est tout à fait nouveau de voir qu'un juge doit distinguer
le vrai du faux et qu'il pourra censurer sur cette seule base",
observe Arthur Messaud, juriste auprès de l'association La
Quadrature du Net, interrogé par franceinfo. 
2Est-il possible de définir juridiquement les "fake news" ?
Une définition des "fake news" semble difficile et son périmètre dans la loi
devrait être plus qu'étroit. "Il faudrait établir un périmètre précis de
l’infraction pour que les poursuites ne deviennent pas invasives et
n’entravent pas les libertés", estime Jean-Pierre Mignard. Il s'agit surtout
de protéger la liberté d'opinion. "Tout ce qui relève de l'interprétation ne
pourra pas être mis en cause, a fortiori en matière électorale",
souligne ainsi Christophe Bigot sur le site de LCI. 
Pour pouvoir qualifier juridiquement une information comme étant une "fake
news", il faudrait réussir à prouver que l'auteur de cette fausse
information "révèle des faits inexacts, graves et dont la révélation a
pour objectif de perturber l’ordre public, explique Jean-Pierre
Mignard, et cela promet de ne pas être évident." Christophe Bigot
insiste sur le fait que "ce sera nécessairement au plaignant de le
prouver par A + B".
Sans une définition étroite des "fake news" avec une charge de la
preuve sur les épaules du plaignant, ce nouveau concept juridique
pourrait ouvrir la voie à des dérives. "Si tout le monde peut
demander à des juges en référé de vérifier une information, les gens
vont saisir le juge toutes les deux minutes si une information ne
correspond pas à leur vision du monde", s'alarme Arthur Messaud. 
3Une loi sur les fausses informations serait-elle vraiment
applicable ?
Comment la loi française pourrait-elle être appliquée aux sites internet et
médias étrangers ? Dans le viseur d'Emmanuel Macron, il y a notamment les
médias russes RT et Sputnik, qu'il a déjà accusés d'avoir joué un
rôle"d'organes d'influence (...) et de propagande
mensongère" pendant la campagne présidentielle en propageant des
rumeurs à son sujet. Lorsqu'un site est basé à l'étranger,
c'est "toujours compliqué, reconnaît Jean-Pierre Mignard, il faut que
le pays concerné accepte de collaborer et d’exécuter la commission
rogatoire française". Mais ce n'est pas toujours le cas, et il est alors
impossible de poursuivre. "On peut en revanche bloquer les sites en
France", ajoute l'avocat. 
Pour ce qui est des plateformes telles que Facebook et Twitter, elles
doivent se soumettre à la loi française. Seulement, si les plateformes
refusent d'appliquer la décision de la justice française et de
supprimer un contenu, le seul recours est de "faire entériner la
décision de justice française par la justice américaine" explique
Christophe Bigot à LCI. 
La nouvelle loi soulève également la question de la suppression de contenus a
priori. "On le fait déjà depuis longtemps dans les cas d'usurpation
d'identité, de diffamation, de terrorisme, de
pédopornographie…" explique Arthur Messaud. Pour Delphine
Meillet, avocate spécialisée en droit de la presse, ce processus
devrait être étendu aux "fake news". "Pour moi, il faudrait que le
juge ordonne automatiquement la suppression du contenu, quitte à
ce qu'il y ait une action reverso par la suite, c'est-à-dire que l'auteur
du contenu supprimé poursuive celui qui a demandé cette
suppression"argue-t-elle. "Mais cela serait une énorme atteinte à la
liberté d'expression", reconnaît-elle aussitôt. 
Toute suppression a priori devrait être strictement bornée pour éviter
d'entraver la liberté d'expression et celle de la presse. "Le texte doit
être très encadré, comme tout texte qui prévoit des restrictions de
liberté pour défendre la démocratie. C’est tout le principe du
système libéral", assène quant à lui Jean-Pierre Mignard. 
HTTPS://WWW.FRANCETVINFO.FR/POLITIQUE/EMMANUEL-MACRON/TROIS-QUESTIONS-SOULEVEES-PAR-LA-
LOI-SUR-LES-FAUSSES-NOUVELLES-SOUHAITEE-PAR-EMMANUEL-MACRON_2545025.HTML

publié le 03/01/2018 | 22:33

L'annonce par Emmanuel Macron d'une loi pour renforcer le contrôle sur


internet en période électorale afin de lutter contre les fausses nouvelles
est "possible" techniquement, "mais en terme idéologique, c'est là où
la chose semble irréalisable, complètement excessive ou sujet à un
nombre d'abus infinis", a jugé Arthur Messaud, mercredi 3 janvier sur
franceinfo. Le juriste de La Quadrature du Net, une association qui défend les
libertés des citoyens sur internet, a expliqué que "c'est tout à fait nouveau
de voir qu'un juge doit distinguer le vrai du faux et qu'il pourra
censurer sur cette seule base".

La légitimité d'un juge

"La question qui est fondamentale est : 'Qui est-ce qui établit la
vérité ?'", s'est interrogé Arthur Messaud. Pour le juriste de
l'association, "Emmanuel Macron nous dit que c'est un juge qui va
établir la vérité. Il va donc lutter contre les fake news, ça veut dire
donner le pouvoir à un juge de dire ce qui est autorisé ou non dans
un débat selon ses propres critères de vérité", a-t-il conclu.
Emmanuel Macron a annoncé, mercredi lors de ses vœux à la presse, qu'un
texte de loi allait être déposé prochainement pour lutter contre les fake news
diffusées sur internet en période électorale. Les plateformes comme Facebook
seront obligées d'être transparentes et de rendre public l'identité de la
personne qui a publié la fausse information. Il sera également possible de
saisir un juge qui pourra demander la suppression de la fausse nouvelle et du
compte de l'utilisateur qui a propagé cette information. Le juge pourra aussi
bloquer l'accès au site internet qui a publié la fake news.

https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/voeux-d-emmanuel-macron-la-loi-contre-les-
fake-news-en-terme-ideologique-semble-irrealisable-selon-la-quadrature-du-net_2543887.html

Mark Zuckerberg vows to 'fix' Facebook


 4 January 2018  Share this with Facebook
 

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Image copyrightGETTY IMAGESImage captionMr Zuckerberg said Facebook was


making too many mistakes
Facebook CEO Mark Zuckerberg has vowed to "fix" Facebook, in what he
described as his personal challenge for 2018.
In a post on his page on the social network, he said it was making too many
errors enforcing policies and preventing misuse of its tools.

Mr Zuckerberg has famously set himself challenges every year since 2009. Facebook
launched in 2004.

Social media firms have come under fire for allowing so-called fake news ahead of US
and other elections to spread.
Facebook in particular has been criticised for allowing Russia-linked political ads
in the run-up to the 2016 US presidential vote.

Mr Zuckerberg said he intended to focus on "important issues", which he listed as


"protecting our community from abuse and hate, defending against interference by
nation states, or making sure that time spent on Facebook is time well spent".

"We won't prevent all mistakes or abuse, but we currently make too many errors
enforcing our policies and preventing misuse of our tools," he wrote.

"If we're successful this year then we'll end 2018 on a much better trajectory."
 Facebook - the secret election weapon
 Zuckerberg defends Facebook over Trump

The Facebook CEO said he would learn more by looking intensely at those issues
than by doing something completely separate. In the past his New Year resolutions
have included wearing a tie every day and killing his own food.

But critics questioned why he needed to make a yearly challenge of these issues.

"Zuckerberg's 2018 personal challenge for himself is...doing the work he should be
doing as Facebook CEO anyway," tweeted tech writer Maya Kossoff.
Skip Twitter post by @mekosoff

View image on Twitter


maya kosoff

✔@mekosoff

zuckerberg's 2018 personal challenge for himself is...doing the work


he should be doing as facebook CEO
anyway https://www.facebook.com/zuck/posts/10104380170714571?
pnref=story …
6:19 PM - Jan 4, 2018 · Brooklyn, NY

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End of Twitter post by @mekosoff

He said one of the issues he intended to tackle was the debate about centralisation
and decentralisation.

Technology had the promise of putting more power into people's hands but many
people had now lost faith in that promise and thought technology actually centralised
power, he said.

Mr Zuckerberg added that encryption and digital currency had the power to counter
this trend, and said he would explore how to use them at Facebook.

"This will be a serious year of self-improvement and I'm looking forward to learning
from working to fix our issues together," he concluded.
Mark Zuckerberg's resolutions
2009 - Wear a tie every day
2010 - Learn Mandarin
2011 - Only eat meat he had killed himself
2013 - Meet one person a day outside Facebook
2015 - Read a book every other week
2016 - Build a simple AI to run his home

http://www.bbc.com/news/world-us-canada-42569105

Anders Thornberg, the director of the service (known as Sapo) a 30-year


veteran of the service. Speaking to the BBC,
http://www.bbc.com/news/world-europe-42285332, 4 January 2018

Creating uncertainty
Mr Thornberg gives a number of examples of disinformation,
including letters about arms deals with Ukraine bearing the forged
signature of the defence minister.

In another case cited by Swedish officials, a faked news article


about a former minister setting up a group to battle Eurosceptics,
went on to be picked by Russian and British media - just weeks
before the UK's Brexit referendum.

Other stories, such as one claiming that Muslims had vandalised a


church, were spread by automated social media accounts, known as
bots, based outside the country - although it is hard to prove who
was behind this.
The aim often seems to be to create division and reduce trust and
credibility (including in the media itself) rather than to push a
particular viewpoint.

"If they want to make uncertainty in our country they are doing
that," says Mr Thornberg.

He says Sweden has seen espionage and cyber-intrusions into the


country's infrastructure from Russia and also China.

Fake news is an increasingly talked-about problem and it can be


created domestically, but Mr Thornberg says his service has a role
when a foreign state may be behind it.

Fighting disinformation
Sweden's civil contingency secretariat, the MSB, has also been
tasked with spotting disinformation.

"What we are doing is looking at what information could affect the


well-being of our population, the functionality of our society or could
affect negatively our fundamental values - freedom of speech,
democracy and individual rights," says Mikael Tofvesson, the MSB's
head of global analysis and monitoring.

Swedish society is trying to confront the threat of disinformation.

Media organisations are supporting independent fact-checking and


the government wants primary school children to be taught how to
spot fake news.

This year's election may be a test of how all of this works and Mr
Thornberg argues that the relative openness of Sweden's security
service is part of that strategy.

"I think it's important for us as a security service to inform the


public about the threat picture, so we have been putting a lot of
efforts to do that," he says, pointing to the service's presence on
Twitter.

"Our first tweet on Twitter was "We are on Twitter because of


security. Follow us because we follow you," he adds.
 the band played the song at the "Celebrating Steve" event for Apple employees over a global
media stream to all the Apple Stores. 

When you try your best but you don't succeed


When you get what you want but not what you need
When you feel so tired but you can't sleep
Stuck in reverse

When the tears come streaming down your face


When you lose something you can't replace
When you love someone but it goes to waste
Could it be worse?

Lights will guide you home


And ignite your bones
And I will try to fix you

And high up above or down below


When you're too in love to let it go
But if you never try you'll never know
Just what you're worth

[Chorus]
Lights will guide you home
And ignite your bones
And I will try to fix you

[Bridge]
Tears stream down your face
When you lose something you cannot replace
Tears stream down your face
And I…
Tears stream down your face
I promise you I will learn from my mistakes
Tears stream down your face
And I…

[Chorus]
Lights will guide you home
And ignite your bones
And I will try to fix you

http://adevarul.ro/locale/cluj-napoca/cum-ajuns-manipulate-informatiile-decalogul-manipularii-atribuit-noam-
chomsky-1_589f0e645ab6550cb85f12e8/index.html

Oraşul tău / Cluj-Napoca Cum au ajuns să fie manipulate chiar informaţiile din „Decalogul manipulării“, atribuit lui
Noam Chomsky 13 februarie 2017, 04:05 deRemus FlorescuDevino fan Salvează în arhivă download pdf print
article Cunoscutul lingvist Noam Chomsky Noam Chomsky (89 de ani), lingvist şi activist politic de stânga
american, este cunoscut mai ales pentru scrierile sale în care analizează modul în care este manipulată
societatea cu ajutorul mass-media. Una dintre cele mai controversate lucrări care-i este atribuită se numeşte
„Cele 10 reguli ale manipulării”. Cu toate că a revoluţionat întreg sistemul lingvistic modern prin celebrele sale
modele generative, cercetătorul american Noam Chomsky  (89 de ani) este cunoscut publicului mai ales pentru
scrierile sale politice, el fiind unul dintre cei mai mari critici ai politicii externe a Statelor Unite. Profesor emerit la
Massachusetts Institute of Technology (MIT), el este considerat o persoană cheie în cadrul stângii politice din
Statele Unite. Cele mai cunoscute lucrări ale lingvistului sunt legate de analiza mass media şi cum este aceasta
folosită pentru a manipula populaţie, precum „Iluzii necesare: Controlul gândului în societăţile democratice
(Necessary Illusions: Thought Control in Democratic Societies), Limbaj şi Politică (Language and Politics),
Controlul mass media (Media Control), Ordinea mondială: veche şi nouă (World Orders: Old and New). Lui îi este
atribuit aşa-zisul „decalog al lui Noam Chomsky privind strategiile de manipulare prin mass-media“ Decalogul lui
Chomsky   1. Poporul trebuie să aibă mereu mintea ocupată cu altceva decât cu problemele lui adevărate Pentru
aceasta: Să distragi permanent atenţia de la problemele sociale reale, îndreptând-o către subiecte minore, dar cu
mare impact emoţional.   2. Poporul trebuie să perceapă conducătorii drept salvatori ai naţiunii Pentru aceasta:
Inventează false ameninţări, ori creează probleme grave, care îngrijorează real opinia publica, iar apoi oferă
soluţiile. Un exemplu: Favorizeaza insecuritatea cetăţenilor, apoi guvernarea providenţială salvează naţiunea în
temeiul legilor represive cerute de popor, cu preţul limitării propriilor libertăţi democratice.   3. Poporul trebuie
permanent pregătit pentru mai rău Pentru aceasta: Mecanismele propagandei “albe” (oficială, integral asumata de
guvern), “gri” (parţial asumată) şi “negre” (niciodată asumata) trebuie să promoveze imaginea unui guvern în
permamenţă preocupat pentru ameliorarea condiţiilor tot mai sumbre ale viitorului. Politicile antipopulare dure se
vor aplica gradual, pentru a se preveni ori atenua protestele sociale. În acest fel, cel mai mare rău devine
suportabil dacă e administrat în porţii anuale, conform unui program anunţat.   4. Poporul trebuie să creadă ca şi
ceea ce guvernele îi pregătesc spre a trăi mai rău este tot pentru binele său. Pentru aceasta: Să obţii acordul de
moment al poporului pentru măsuri economice dure din viitor. Omul se obişnuieşte cu ideea îi înghite tot, dacă e
prevenit îi amânat.   5. Poporul trebuie să aibă o gândire care să nu îi permită sesizarea legăturii dintre cauze şi
efecte Pentru aceasta: Să te adresezi oamenilor ca şi cum ar avea cu toţii o gândire infantilă. În felul acesta,
îndrepti mulţimile spre un tip de gândire superficială, naivă şi cu predispoziţie la intoxicări informaţionale.   6.
Poporul trebuie dezobişnuit să problematizeze realitatea şi să acţioneze sub impulsul emoţiilor Pentru aceasta:
Să faci tot timpul apel la sentimente şi la reacţii glandulare, nu la raţiune. Să încurajezi reacţiile emoţionale,
pentru că sunt cel mai uşor de manipulat.   7. Poporul trebuie obişnuit cu satisfacţii ieftine, care să îi ocupe timpul
şi să îl demotiveze în atingerea unor idealuri superioare Pentru aceasta: Un sistem de învăţământ corupt şi
nefuncţional este instrumentul ideal de a ţine cetăţenii în ignoranţă şi a manipula opiniile colective după bunul-
plac.   8. Poporul nu trebuie să aibă acces la mijloace de informare completă, exactă, corectă şi obiectivă Pentru
aceasta: Să încurajezi financiar acele mijloace de comunicare în masă care îndobitocesc publicul şi îl ţin legat de
emisiuni şi seriale vulgare, ce trag inteligenţa în jos.   9. Poporului trebuie să îi fie indus spiritul turmei Pentru
aceasta: Să stimulezi sentimentul individual de culpă, de fatalitate, de neputinţă. Persoanele care nu mai au
impulsul de a se revolta, devin o turma şi sunt uşor de controlat.   10. Poporul nu trebuie să creadă în existenţa
strategiilor şi mijloacelor oficiale de manipulare Pentru aceasta: Să apelezi la toate cuceririle ştiinţelor pentru a
cunoaşte punctele slabe din psihologia individului şi a mulţimilor. În acelaşi timp, să discreditezi aceste cunostinţe
prin mass-media, astfel ca poporul să nu creadă în mijloacele şi strategiile statale de manipulare.   Controverse  
„Decalogul Chomsky” nu aparţine lui Noam Chomsky a scris autorul francez Jean Bricmont într-un articol publicat
„Legrandsoir.info”, în octombrie 2010. "Nu ştiu de unde a apărut acest decalog. Nu este o compilaţie pe care să o
fi făcut eu, nu am scris-o şi nici nu am postat-o pe internet. Cred că autorul ar putea argumenta că sunt
interpretări a ceea ce am scris eu pe ici pe colo, dar cu siguranţă că nu am scris în forma asta şi nici sub formă de
listă”, i-ar fi declarat Chomsky lui Bricmont.    „Succesul aparent al acestui decalog ilustrează înţelegerea greşită a
gândirii lui Chomsky despre "manipulare", atât de către unii dintre susţinătorii săi, cât şi despre unii dintre
adversarii săi. Chomsky şi Ed Herman, co-autorul cărţii „Fabricare consimţământului” nu sugerează niciodată că
ar exista undeva o organizaţie ocultă care "manipulează masele ”(...) În mod curios, ar fi oarecum liniştitor să
credem că există nişte manipulatori conştienţi care, pentru că se află la conducere, cel puţin ştiu încotro se
îndreaptă lumea. Din păcate, există mai multe relaţii de putere, minciuni şi prejudecăţi ideologice, dar nu există
cineva care să controleze încotro se îndreaptă avionul”, explică scriitorul francez.    Într-adevăr, unele dintre
citatele celebre ale lui Chomsky par a fi congruente cu „decalogul”, dar el nu a fost niciodată adeptul unei teorii a
conspiraţiei aşa cum este prezentată în cele 10 reguli. De exemplu, în  lucrarea „From Necessary Illusions:
Thought Control in Democratic Societies (Iluzii necesare: controlul gândului în societăţile democratice”), el arată:
„cetăţenii din societăşile democratice ar trebuie să urmeze cursuri de auto-apărarea intelectuală pentru a se
proteja de manipulare şi control, şi pentru a pune bazele unei democraţii coerente”.   Teoria conspiraţiei  
”Decalogul manipulării” a fost publicat în mediul online pentru prima dată în limba franceză, în 2002, şi a fost
semnat de Sylvain Timsit  (goo.gl/jMqDh). Articolul intitulat „Strategii şi tehnici ale conducătorilor lumii pentru a
manipula opinia publică şi societatea” a apărut pe un site specializat în teorii ale conspiraţiei (http://www.syti.net),
iar cele 10 reguli nu erau atribuite lui Noam Chimsky ci lucrării  "Armes silencieuses pour guerres tranquilles"
(Arme silenţioase pentru războaiele tăcute”). Explicaţiile privind această lucrare apar tot pe siteul amintit:
documentul ar fi apărut în cartea publicată de autorul american William Cooper în 1991 în care sunt prezentate
mai multe teorii ale conspiraţiei.   Cooper susţine că „decalogul” ar fi fost găsit de un angajat al Boeing în 7 iulie
1986 într-un copiator IBM cumpărat de la baza aeriană McChord Air. Autorul real al documentului ar fi Hartford
Lyle Van Dyke, un activist american care a scris despre diferite teorii ale conspiraţiei. Un alt indiciu asupra faptului
că „decalogul” nu-i aparţine lui Chomsky este faptul că el apare în forma arătată pe siteuri dubioase atât în limba
engleză, cât şi în alte limbi. În plus, pe acestea situri se susţine pe de o parte că decalobul ar aparţine lui
Chomsky, iar în dreptul unora dintre cele 10 reguli se arată că ar fi extrase din lucrarea „Arme silenţioase pentru
războaiele tăcute”, în condiţiile în care lingvistul american nu a scris o carte cu acest titlu. 

Citeste mai mult: adev.ro/olaikm

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