Vous êtes sur la page 1sur 11

Infodémie :

La circulation de rumeurs et de fausses informations qui entoure


l'épidémie,
Google :
L'organisation mondiale affirme collaborer avec Google "pour faire en
sorte que les personnes recherchant des informations sur le
coronavirus voient les informations de l'OMS en tête de leurs résultats
de recherche".
Pinterest :

Démêler le vrai du faux :


Ce que nous avons remarqué, c'est que les gens ont trop
d'informations"
Début février, plus de 40 000 articles avaient été publiés sur le
coronavirus depuis le début de l'épidémie
L'OMS a donc lancé une campagne en ligne afin de démentir la
prétendue efficacité de certains produits, parfois farfelus, pour soigner
les malades (antibiotiques, huile de sésame, ail, fumée des feux
d'artifice…).
Vrai ou faux :

"Le virus se serait échappé d'un laboratoire de haute


sécurité de Wuhan"
"Le laboratoire P4 de Wuhan est encore en cours de mise en route,
explique Bruno Hoen, directeur de la recherche médicale à l'Institut
Pasteur. Il n'avait pas manipulé de coronavirus avant le début de
l'épidémie.
" Les bactéries, champignons et virus sont classés de 1 à 4 en fonction
de leur degré de dangerosité. Leurs conditions de conservation, de
manipulation et de transport découlent de ce classement, Or ce
coronavirus est un agent de type 3, comme l'est le HIV. Ebola en
revanche est classé 4.
« Même en faisant l'hypothèse que ce virus ce soit échappé d'un
laboratoire, il n'aurait aucune raison de se trouver dans un laboratoire P4,
il aurait été dans un P3 » chef du service de virologie du CHU de
Caen
« Le bilan réel de l'épidémie serait beaucoup plus
lourd"
Sur les réseaux sociaux, une vidéo vue des centaines de
milliers de fois circule. On y voit une femme, portant une
tenue de protection intégrale, avec un masque et un
écran couvrant son visage, Certains internautes ont
compris qu'elle affirmait que l'épidémie était
responsable de 90 000 morts. D'autres ont entendu
qu'elle annonçait le chiffre de 90 000 personnes
infectées.
Il y a deux chiffres à peu près justes : le nombre de cas confirmés,
c'est-à-dire pour lesquels le diagnostic virologique est positif, et le
nombre de décès", assure Bruno Hoen. En revanche, "il est
assez vraisemblable que le nombre de personnes infectées soit très
inférieur par rapport aux vraies infections survenues", explique le
spécialiste. D'abord, parce que "tous les malades ne vont pas
l'hôpital". Ensuite, parce qu'"il y a des formes asymptomatiques de
la maladie", mais aussi parce qu'"il y a des formes peu sévères
qui ne vont pas entraîner de consultation médicale". Par
conséquent, "il peut y avoir une sous-estimation en temps réel",
juge Anne-Claude Crémieux. Mais de toute façon, "le bilan
d'une épidémie se fait à la fin, pas en cours de route", réplique
Bruno Hoen.
« Il peut y avoir une sous-estimation en temps réel", juge Anne-
Claude Crémieux. ( Infectiologie)

"Le coronavirus provoquerait des évanouissements


soudains"

Les vidéos de personnes évanouies ont été


abondamment partagées,

"L'évanouissement n'est pas du tout spécifique. On peut faire un


malaise pour tout un tas de raisons" répond Anne-Claude
Crémieux.

"Ce n'est pas un symptôme" les symptômes sont ceux d'une


infection respiratoire, accompagnée de toux, de fièvre et parfois
de diarrhée"

Répond Anne-Claude Crémieux.

« Un vaccin aurait déjà été testé en Chine »

Un vaccin pour une utilisation sur l'homme à large échelle ne sera pas
disponible avant plusieurs mois. Bruno Hoen

"Le virus serait transmissible par l’air » :

Le 2019-nCoV est un virus respiratoire. Son mode de transmission est


donc aérien et passe par les voies respiratoires. La maladie se transmet
par les postillons, les éternuements, la toux... Mais il faut un "contact
étroit" avec une personne malade pour être infecté en inhalant ces
gouttelettes chargées de virus et projetées dans l'air.
Le virus ne peut pas se répandre seul dans l'environnement, porté par
le vent.
"Le virus est trop fragile. Il se dégrade en quelques heures au contact de l'air",
indique Anne Goffard, virologue au CHU de Lille et chercheuse à
l'Institut Pasteur de Lille.

"Un produit devrait être largué par avion pour


désinfecter Wuhan"

"Désinfecter l'air extérieur ne sert à rien, approuve Anne-Claude


Crémieux. Ce n'est pas en respirant l'air d'une ville, où il y a de
nombreux cas de personnes contaminées qu'on s'infecte, c'est au
'contact étroit' de personnes malades. La seule façon de lutter contre
une épidémie, c'est de rompre la chaîne de contamination entre
humains, en isolant les malades."

"Le virus aurait été breveté il y a des années"

Breveter un virus à sa découverte sert à l'étudier sous une forme


altérée, afin de pouvoir créer un vaccin.

Le coronavirus responsable de l'épidémie actuelle ne pouvait pas avoir


été breveté en 2015 puisqu'il n'a été découvert qu'en 2020 à Wuhan.

"Un colis en provenance de Chine peut transmettre la


maladie"

Le risque d'être infecté par le [coronavirus] en touchant un objet


importé de Chine est considéré comme extrêmement faible". Un avis
partagé par les experts sollicités par franceinfo.
"Une soupe à la chauve-souris est à l'origine de
l'épidémie"

"même si le 2019-nCoV est très proche d'un virus détecté chez une
chauve-souris, l'animal à l'origine de la transmission à l'homme n'a pas
encore été identifié avec certitude".

Le monde :
Coronavirus : notre guide pour distinguer les fausses rumeurs des vrais
conseils

1. La prévention du Covid-19
La maladie se transmet par les postillons
(éternuements, toux). Les autorités sanitaires
préconisent l’adoption de « gestes barrières » afin
de limiter la propagation du virus :
 Se laver les mains très régulièrement ;
 Tousser ou éternuer dans son coude ;
 Se saluer sans se serrer la main, éviter les
embrassades ;
 Utiliser des mouchoirs à usage unique.

Les mauvais « conseils » à ne pas suivre :

 Non, boire des boissons chaudes ne « neutralise » pas le


coronavirus.
 Non, il n’est pas recommandé de se raser la barbe.
 Non, on ne peut pas dire que seules les
personnes présentant des symptômes sont
contagieuses.
 Non, la cocaïne ne soigne pas le virus (à
lire sur l'AFP Factuel).
 Non, une solution saline ne suffit pas à
contrer la maladie (à lire sur l'AFP Factuel).
 Non, la viande de bœuf ne fait pas office
de vaccin contre le virus (à lire sur l'AFP
Factuel)
 Non, boire de l'eau toutes les quinze
minutes ne protège pas du virus (à lire sur
l'AFP Factuel).
 Non, la vitamine C n'est pas un traitement
du Covid-19 (à lire sur 20 Minutes).
 Non, l'alcool ne tue pas le virus (à lire sur 20
Minutes).
 Non, le gel désinfectant pour les mains ne
favorise pas le cancer (à lire sur l'AFP Factuel).

2. L’épidémie et ses conséquences


Difficile de suivre, tant les conséquences mondiales
de l’épidémie sont nombreuses. Pour retrouver les
dernières informations sur le sujet, nous vous
recommandons de consulter :
Toutes les questions/réponses :

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/02/26/coronavirus-nos-reponses-a-
vos-questions-pour-mieux-comprendre-l-epidemie_6030940_4355770.html

Les fausses informations qui ont circulé :


 Non, cette épidémie n'est pas qu'un « gros rhume
monté en épingle. »
 Non, il n'est pas sûr que le retour des beaux jours
tuera le virus.
 Vidéos et photos qui circulent :

3. La recherche de traitement
contre le virus
 En l’état des connaissances actuelles, le
développement d’un vaccin contre le SARS-
CoV-2 pourrait prendre au moins un an, voire
deux.

Les fausses informations qui ont circulé :


 Non, ce laboratoire ne cherche pas de
cobayes pour leur injecter le virus.
 Il est trop tôt pour affirmer qu'un vaccin
efficace a été développé contre le
Covid-19.

4. L’origine du coronavirus SARS-CoV-2


 L’hypothèse avancée par des chercheurs de
l’université d’agriculture de Chine du Sud. Après
avoir testé plus de 1 000 échantillons d’animaux
sauvages, ils ont découvert que les séquences du
génome des virus trouvés sur les pangolins étaient
identiques à 99 % à celles des coronavirus, a
rapporté, vendredi 7 février, l’agence de presse
officielle Chine nouvelle.

Les fausses informations qui ont circulé :


 Non, le Covid-19 n'est pas une
combinaison du SRAS et du sida.
 Non, le Covid-19 une arme biologique ne
tient pas la route.
 Non, la bouteille de désinfectant ne
prouve pas que le coronavirus actuel
existait avant 2019.
 Non, il n'est pas prouvé que le coronavirus
viendrait des serpents ou de la soupe de
chauve-souris.
 Non, le SARS-CoV-2 n'a pas été créé en
2003 aux Etats-Unis.
 Non, la Fondation Gates n'a pas organisé
de « simulation » de l’épidémie
actuelle en octobre 2019.
 Non, la Fondation Gates n'a pas financé
une entreprise qui détient le brevet du
coronavirus SARS-CoV-2.

Fausses informations échangées en quelques secondes :

En gros, deux messages principaux sur cette capture d’écran :

1. Vous pouvez faire un test par vous-mêmes pour savoir si vous êtes
contaminé par le Covid-19. Respirez profondément, retenez votre souffle
pendant plus de dix secondes. Si vous expirez sans toux, inconfort,
douleur… vous n’êtes pas contaminé. Ce sont d’ailleurs des médecins
japonais qui le disent.
2. Pour vous protéger vous devez garder votre bouche et votre gorge
humide. Boire de l’eau aide donc à tuer le virus.
Comment ne pas tomber dans le piège ?

Pour éviter de tomber dans le piège de la désinformation, quelques règles


simples peuvent vous aider :

1. Ne partagez un message que si vous avez vérifié


l’information

2. Vérifiez si l’information est exacte

2.1 Tentez d’évaluer la qualité du message


Si un message est écrit avec un ton alarmiste et contient par exemple :
"Attention", "Ce que l’on vous cache", "Alerte"… ces éléments doivent
vous mettre en garde, effectivement. Faire peur est l’un des moteurs des
créateurs de Fake News et doit vous mettre en alerte sur la suite du message.
Les fautes d’orthographe repérées dans un texte qui se prétend officiel
peuvent aussi être un indice de désinformation.

2.2 Vérifiez les sources


Qui est vraiment l’auteur du message ? La source citée est-elle la bonne ?
Pour tenter de se rendre légitimes, les fausses informations mettent en avant
des sources prétendues : "Des médecins japonais", "L’université de
Stanford", "Le département de santé canadien".
Si le message est bien publié par l’une de ses "références" et est important, il
doit alors probablement avoir été publié ailleurs sur le Web
Les résultats affichés devraient vous aider à voir si la source comme
"l’université de Stanford", par exemple a bien publié une étude indiquant
que des auto-tests peuvent être réalisés. Dans ce cas, une recherche avec les
mots-clés : "Stanford university covid-19 test breathing" renvoie vers un
article dans lequel est épinglé ce Tweet de l’université américaine :

L’information ne provient donc pas de l’université de Stanford. Il s’agit ici


d’une fausse information.
2.3 Cherchez à recouper l’information
L’information que je viens de lire a-t-elle été publiée par des sources
crédibles ? C’est l’une des questions que vous devriez également vous
poser. Si une information essentielle pour lutter contre le Covid-19 devait
permettre de lutter efficacement contre la maladie, les organismes de santé
seraient les premiers à vouloir répandre la nouvelle. Les médias seraient
également particulièrement attentifs à livrer cette information essentielle et
vérifiée à leurs publics.
Si vous ne trouvez l’information sur aucun média de qualité, il se peut
qu’elle n’ait pas encore été confirmée ou qu’elle soit fausse. La vigilance
s’impose.
2.4 Utilisez les ressources à votre disposition
Parfois, en introduisant simplement l’information aperçue sur les réseaux
sociaux dans un moteur de recherche ou en posant une question, vous
tomberez sur un article de Fact Checking sur la question. Des rédactions ont
mis en place des équipes dont le métier est de vérifier les informations
repérées sur le Web. Ce travail journalistique permet de démentir les
rumeurs et de démonter les idées reçues qui circulent parfois largement.

https://www.rtbf.be/info/societe/detail_cette-situation-vous-pose-questions-voici-
le-coronavirus-en-10-reponses?id=10445615

Vous aimerez peut-être aussi