Vous êtes sur la page 1sur 24

REPENSER ET FAIRE VIVRE LA

DÉMOCRATIE

La vaccination contre la covid-19 :


soignants non vaccinés suspendus,
atteintes aux libertés
fondamentales et à l'Etat de Droit
dans un hôpital en crise ?

Introduction
1. L'origine du virus
2. les symptômes
I/La vaccination des soignants :
3. La transmission
une atteinte aux libertés
fondamentales et à l'Etat de
Droit. II/La vaccination des soignants :
1.un choix forcé nécessaire et respectueuse des
2.Une question politique

Plan
libertés fondamentales de notre
3.Problème de consentement démocratie.
4.Des incohérences pouvant créer des
1. Le contexte lors de la sortie du
conflits internes
vaccin
2. La balance des bénéfices/risques
3. La vaccination des soignants

Conclusion
L'ORIGINE DU VIRUS

Le virus identifié en janvier 2020 en Chine est un nouveau


coronavirus, nommé SARS-CoV-2. La maladie provoquée par
ce coronavirus a été nommée Covid-19 par l’Organisation
mondiale de la Santé - OMS. Depuis le 11 mars 2020, l’OMS
qualifie la situation mondiale du Covid-19 de pandémie ;
c’est-à-dire que l’épidémie est désormais mondiale.

Les coronavirus sont une famille de virus qui provoquent


des maladies allant d’un simple rhume à des pathologies
plus sévères.
Le SARS-CoV-2 est un virus dangereux parce que :
il est très contagieux
une personne contaminée mais qui ne ressent pas de
symptômes peut contaminer
Retourner à la page Programme
d’autres personnes.

LES SYMPTÔMES
Les symptômes

Le Covid-19 peut se manifester par :


la fièvre ou la sensation de fièvre (frissons, chaud-froid)


;
la toux ;
des maux de tête, courbatures, une fatigue inhabituelle
;
une perte brutale de l’odorat (sans obstruction nasale),
une disparition totale du goût, ou une diarrhée ;
dans les formes plus graves : difficultés respiratoires
pouvant mener
Retourner à la page Programme
jusqu’à une hospitalisation en
réanimation voire au décès.

LA TRANSMISSION
La transmission
La maladie se transmet par des sécrétions minuscules
projetées au cours d’une discussion, d’éternuements ou
en toussant. Les postillons peuvent se déposer sur les
mains et sur les objets.

Un contact étroit avec une personne porteuse de la


maladie, qu’elle ait des symptômes ou pas, est la
principale forme de transmission de la maladie.
Le contact avec des mains non lavées ou des surfaces
souillées par des gouttelettes est également à risque de
contamination.

Retourner à la page Programme


Histoire
du Vaccin

XVIe siècle 1796 1853 1885 1892-1898



1920-1926 1944 1950-1960 1986 2020

Avec la Vaccine, Première Développement Création Apparition Cration du Les


Louis Découverte des vaccins des premiers premier premiers
Date des Edward Jenner obligation du
Paster met du premier importents: vaccins vaccin issu vaccins
écrits les plus fait les vaccinale au point le premier
virus contre la
anciens sur la premières (variole) au tuberculose, combinés
vaccin du génie covid 19
remier coqueluche, comme le génétique(
prtaiques de expériences Etats-Unis contre la sont
vaccin diphtérie, diphtérie -
l'innoculation scientifiques la grippe contre devéloppés
atténué tétanos tétanos-polio
de la varioles "vaccination" l'hépatite est mis sur
Retourner à la page Programme
contre la contre la (DPT)
en chine B) le marché
variole rage en moins
d'un an
MOTS CLEFS

Etat de droit : système institutionel dans lequel la puissance publique est


soumise au droit elle est fondé sur le respect des normes juridiques

-to

libertés fondamentales : ensemble des droits et libertés propre à un individu (subjectivité)


pouvant exister dans un etat de droit et une démocratie
I/ UN CHOIX FORCÉ
-Le choix est forcé, l'état fait une forme de chantage et contraint donc les libertés individuelles

- On force le choix des soignant le choix étant le l’expression de la liberté (Sartre) on nous prive
alors de notre liberté fondamentale.

-Tous les soignant y compris ceux qui ne sont pas en contact avec le public sont contraints à se
vacciner, malgré qu'ils ne soient pas en contact avec le public
-to
II/UNE QUESTION POLITIQUE
- Pour certains c'est une infraction de l’État de droit ,c’est donc illégal car ça atteint leur propre
liberté individuelle (droit à la libre disposition de son corps, atteinte à l'intégrité corporelle).

- Sentiment d’injustice, bien que les soignants ont été en plein coeur de la crise ils sont de
nouveaux visés par les restrictions.

- Un virus nouveau, apparu trop rapidement pour certains avec des lois bâclées.

- atteinte aux libertés individuelle des soignants qui n'ont pas le droit à la parole, pas le
pouvoir de décision (comme dans un régime autoritaire)

Retourner à la page Programme


II/UNE QUESTION POLITIQUE
-politique d'urgence qui justifie tout (le Conseil constitutionnel a statué en 8 jours sur la question de
la conformité du projet de loi) malgré que certaines lois contraignent les libertés individuelles.
=> "manière d'agir" plutôt qu'un "motif d'agir"

-dynamique d’action « rapide », mise à l’écart d’analyses juridiques extérieures qui pour certaines,
soulevaient la question du libre consentement aux soins

-l'urgence fait que la loi échappe à un réel contrôle du juge et à une analyse coût-bénéfice-risque
approfondie à laquelle se refuse le Conseil constitutionnel,
=> laisse la porte ouverte à des violations non justifiées aux droits et libertés fondamentales

-le cadre juridique sur la vaccination obligatoire n'est pas transposable


avec le pass vaccinal, notamment à cause du flou de la loi
III/ PROBLÈME DE CONSENTEMENT
-La convention d’Oviedo (art. 26 al. 2) --> vaccins en phase 3 d’essais cliniques, jusqu’au 27 octobre 2022
pour Moderna et au 2 mai 2023 pour Pfizer : jusqu’à ces dates, il s’agit de médicaments expérimentaux
utilisés dans un essai clinique
(les gens peuvent le recevoir sous la base du volontariat donc ...)

- vu comme du chantage

-problème consentement médical car on agit sur le corps des personnes, elles n’ont même plus la liberté
de leur propre corps

– il faudra donc confronter



directement le dispositif du passe vaccinal au
principe du consentement aux soins, qui continue dès lors de s’appliquer
en l’absence d’une obligation vaccinale formelle.
IV/ DES INCOHÉRENCES POUVANT
CRÉER DES CONFLITS INTERNES
- un patient devra changer de médecin si celui-ci n’est pas vacciné , question problématique pour des
personnes qui possède un suivit psychique particulier. Malgrès l’accompagnement en visio.

- Discrimination des gens non vaccinés face à l’écrasante majorité de ceux qui les sont. En effet les
soignants non vaccinés ne peuvent plus penser par eux même et si il sont contre le vaccins tout le monde le
sait car ils ne peuvent plus venir travailler, ça peut entraîner des conflits entre collègues.

- être non vaccinés c’est comme être "juif sous l’occupation", on leur interdits l’accès aux espaces publiques
on les montre du doigt et on leur interdit d’exercer leur profession surtout les soignants.

– il faudra donc confronter directement le dispositif du passe vaccinal au


principe du consentement aux soins, qui continue dès lors de s’appliquer
en l’absence d’une obligation vaccinale formelle.
I/LE CONTEXTE DU VACCIN
UN DOSSIER D’AUTORISATION RENDU
PUBLIC
Le dossier d’autorisation avec toutes les données
détaillées a été publié dès la sortie du vaccin et
rendu public dans sa totalité par souci de
transparence mais il nécessite des connaissances
en bio statistique et en bio mécanique pour en
saisir parfaitement le sens.
UN VACCIN TESTÉ

Dans le cas de la Covid 19, on a assisté à un


phénomène exceptionnel en France : de
nombreuses personnes se sont proposées
pour participer au test du vaccin : 20 000
volontaires.
LES PREMIÈRES FAKE NEWS
Le principe de la loi de Brandolini :
- 1ère fake news : le vaccin n’a bénéficié que d’une autorisation
conditionnelle.
=> Réalité : on ignorait la durée d’immunisation et la portée de son
efficacité.
- 2ème fake news : le vaccin Pfizer ne limite pas la transmission de la
Covid.
=> Réalité : dans le cahier des charges, on ne parlait que d’une réduction
de la mortalité et des formes graves de la maladie mais en aucun cas d’un
vaccin empêchant la transmission. Aucun vaccin n’a une efficacité à 100%.

II/LA BALANCE DES BÉNÉFICES /


RISQUES
LES EFFETS SECONDAIRES DU VACCIN CONTRE LA
COVID 19
Comme dans tous les vaccins il y a eu des effets graves mais rares, des effets
secondaires fréquents, légers et très transitoires.
- La Myocardite : un risque connu mais rare avec le vaccin mais réel en cas de
contamination à la Covid.
- La fièvre : risque fréquent mais elle plus forte et plus longue en cas de
contamination.
=> Baisse de 80 % la mortalité et de 60 % des formes graves (hospitalisation)
grâce à la vaccination.
=> Les effets secondaires rares ne peuvent être détectés lors des tests
cliniques.

LA PHARMACOVIGILANCE
Elle a été mise en place dès la sortie du vaccin.
Exemple 1 d’action : la pharmacovigilance détecte un risque accru de
myocardite avec le vaccin MODERNA . Il est alors prescrit pour les
patients plus âgés.
Exemple 2 d’action : la pharmacovigilance détecte de très rares cas de
thromboses cérébrales avec le vaccin AstraZénéca. On est alors passé à
d’autres vaccins comme Pfeizer et Moderna.

LES CONTROVERSES
*** 1ère controverse : la durée d’efficacité du vaccin
- On ne connaissait pas en effet la durée d’immunisation du vaccin.
*** 2ème controverse : le taux de reproduction
- La source originelle : taux de reproduction de 2 personnes.
- Le variant Omincron BA5 : taux de reproduction de 15 à 18 personnes.

NÉCESSITÉ DE RENDRE LA
VACCINATION OBLIGATOIRE
1. On est passé en quelques mois à la maladie respiratoire la plus contagieuse au monde, dépassant la
rougeole.
2. On ne peut pas cependant l’éradiquer avec le vaccin comme c’est le cas de la rougeole.
3. Le vaccin n’arrête pas la transmission, il la réduit de 30 %.
4. Les objectifs du cahier des charges ont été atteints : le vaccin a réduit les formes graves et la mortalité
tout en freinant un peu la transmission.
5. La personne vaccinée portera moins longtemps le virus et en moins grande concentration.
6. On a toujours autant de risques de l’attraper même si on est vacciné mais on a moins de risques de le
transmettre.
7. Le vaccin est efficace à 90 % contre la mortalité.
III/LA VACCINATION DES
SOIGNANTS
Il y a des décennies que les soignants ont des vaccinations obligatoires
supplémentaires par rapport à la population, notamment contre
l’hépatite B

DES ARGUMENTS EN FAVEUR DE LA


VACCINATION DU PERSONNEL SOIGNANT
Argument 1
- Une baisse de transmission de moins 30 % avec la vaccination.
Argument 2
- Les obligations vaccinales des soignants n’existent pas seulement pour empêcher le transmission des
maladies aux patients mais aussi pour que :
* les soignants tombent moins souvent et moins longtemps malades et qu’ils soient donc plus
disponibles pour soigner.
* les soignants montrent l’exemple : un soignant ne doit pas aller contre les données de la science et des
autorités de santé. Il doit obéir à des lois. Cela ne relève pas que de la liberté individuelle et il a des
obligations professionnelles.
LA POSITION DE LA
COMMUNAUTÉ MÉDICALE FACE
AU REFUS DE SE VACCINER
- Quelques centaines de soignants non vaccinés suspendus par rapport aux millions de
soignants en France.
- On leur reproche d’avoir abandonné en pleine crise sanitaire leurs collègues et leurs patients.
-La France reste un des derniers pays en Europe à ne pas avoir réintégré les soignants
suspendus.
- Dans le code de déontologie médicale il est écrit que la médecine est basée sur la science. On
ne doit pas aller à l’encontre des données acquises de la science. Donc aller à l’encontre d’une
obligation vaccinale à un moment donné sa pose question d’un point de vue déontologique,
éthique.

LA LIBERTÉ INDIVIDUELLE ET LE
DROIT DANS UNE DÉMOCRATIE
- Cet argument « liberté individuelle et droit dans une démocratie » est systématiquement invoqué
alors que dans les pays démocratiques il existe des obligations vaccinales spécifiques aux soignants.
- Il y a eu à ce sujet des recours en justice jusqu’à la Cour Européenne des Droits de l’Homme mais ils
ont tous été déboutés : le Conseil d’Etat, la Cour de Cassation, la Cour Européenne des Droits de
l’Homme (cour de juridiction la plus élevée en Europe). C’est cette dernière qui décide en dernier
recours pour toutes les autres et qui a rejeté les demandes de supprimer une obligation vaccinale au
nom de la liberté individuelle.
- Dans une société, la liberté individuelle (au même titre que la liberté d’expression) a ses limites
qu’est le respect des droits des autres. La simple protection d’une minorité très fragile suffit à justifier
l’obligation vaccinale pour l’ensemble d’une population ou d’une catégorie de personnel.

LE TAUX DE VACCINATION

La France compte 92.3 %


de personnes majeures
complètement vaccinées
SOURCES
https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/comprendre-la-
covid-19
https://sante.gouv.fr/soins-et-maladies/medicaments/la-surveillance-des-
medicaments/article/la-pharmacovigilance
https://www.village-justice.com/articles/pourquoi-obligation-
https://www.conseil-etat.fr/ vaccinale-est-illegale-malgre-decision-conseil,40009.html
Loi de Brandolini — Wikipédia (wikipedia.org)

Cour européenne des Droits de l’Homme - Ministère de l’Europe et des https://www.toupie.org/Dictionnaire/Etat_droit.htm


Affaires étrangères (diplomatie.gouv.fr)

L'obligation vaccinale - Ministère de la Santé et de la Prévention https://www.youtube.com/watch?v=5WMctG1hq18


(sante.gouv.fr)

Article L3111-4 - Code de la santé publique - Légifrance (legifrance.gouv.fr) Les cours de Mr Pradal
https://journals.openedition.org/revdh/14638

Vous aimerez peut-être aussi