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Corrigé du DM

Partie A
1. On a a0 = 1 et b0 = 1.
√ √ √
z0 + |z0 | 1+i+ 2 1+ 2 1 1+ 2 1
2. z1 = = = + i. On a alors a1 = et b1 = .
3 3 3 3 3 3
3. (a) Pour N = 2, le tableau de l’état des variables dans l’algorithme est :
K A B
1 0,8047 0,3333
2 0,5586 0,1111
(b) Plus généralement, pour une valeur de N saisie par l’utilisateur, l’algorithme affichera la
valeur de aN .
Partie B
p
an + ibn + a2n + b2n
1. On a, pour tout n ∈ N, zn+1 = an+1 + ibn+1 et zn+1 = , donc :
3
p
an + a2n + b2n bn
an+1 = et bn+1 = .
3 3

2. La suite (bn ) est géométrique de premier terme b0 = 1 et de raison 31 , par conséquent, pour tout
n
n ∈ N : bn = 13 . Comme −1 < 13 < 1, on en déduit que (bn ) converge vers 0.
3. (a) Voici une première démonstration, purement algébrique.
On travaille par équivalences,pen posant z = x + iy et p z ′ = x′ + iy ′p:
′ ′
|z + z | 6 |z| + |z | ⇐⇒ (x + x ) + (y + y ) 6 x2 + y 2p
′ 2 ′ 2 + x′2 + yp ′2
′ 2 ′ 2 2 2 2 2
⇐⇒ (x + x ) + (y + y ) 6 x + y + 2 p x +y × p x′2 + y ′2 + x′2 + y ′2
2 ′ ′2 2 ′ ′2 2 2 ′2 ′2
⇐⇒ x + 2xx + p x + y + 2yy p +y 6 x +y × x +y +x +y
′2 ′2

⇐⇒ xx′ + yy ′ 6 x2 + y 2 × x′2 + y ′2 


p p
⇐⇒ (xx′ + yy ′ )2 6 x2 + y 2 × x′2 + y ′2 2
⇐⇒ x2 x′2 + 2xx′ yy ′ + y 2 y ′2 6 (x2 + y 2 ) × (x′2 + y ′2 )
⇐⇒ x2 x′2 + 2xx′ yy ′ + y 2 y ′2 6 x2 x′2 + x2 y ′2 + y 2 x′2 + y 2 y ′2
⇐⇒ 2xx′ yy ′ 6 x2 y ′2 + y 2 x′2
⇐⇒ 0 6 (xy ′ )2 − 2xx′ yy ′ + (yx′ )2
⇐⇒ 0 6 (xy ′ − yx′ )2 .
Cette dernière relation étant manifestement vraie quels que soient x, y, x′ , y ′ ∈ R, la première
est également toujours vraie, quels que soient z, z ′ ∈ C.

Une deuxième démonstration géométrique et beaucoup plus simple est la suivante :


Soit A, B et C les points d’affixes respectives z, z ′ et z + z ′ dans le repère (O ; ~u, ~v ).
C
b

A
b

B
b

O
−−→ −→ −−→ −−→ −→
On a alors OC = OA + OB et OB = AC.
Or dans le triangle OAC la somme des longueurs des côtés OA et AC est inférieure ou égale
au troisième côté.
Donc OC 6 OA + AC ce qui est équivalent à |z + z ′ | 6 |z| + [z ′ |.
Cette démonstration explique le nom d’inégalité triangulaire donnée à cette inégalité.

zn + |zn | 1
(b) Pour tout n ∈ N, |zn+1 | = = |zn + |zn || 6 1 (|zn | + |zn |),
3 3 3

2 |zn |
c’est-à -dire : |zn+1 | 6 .
3
 n
2 √
(c) Montrons par récurrence que pour tout n ∈ N, un 6 2.
3
 0
√ 2 √ √
— On a u0 = |z0 | = 2 et 2 = 2, la propriété est donc vraie pour n = 0.
3  n
2 √
— Supposons que, pour un certain entier naturel n, un 6 2, alors :
3
 n  n+1
2 2 2 √ 2 √
un+1 = |zn+1 | 6 un 6 2= 2,
3 3 3 3
la propriété est donc héréditaire.
— En conclusion, la propriété est vraie pour tout n ∈ N.  n
2 √
On a de plus, pour tout n ∈ N, un = |zn | > 0, donc : 0 6 un 6 2.
 n 3
2 √
Comme lim 2 = 0, le théorème ≪ des gendarmes ≫ permet de conclure que la suite
n→+∞ 3
(un ) converge vers 0.
(d) On a, pour tout n ∈ N :
p p
un = |zn | = a2n + b2n > a2n = |an | .
Ainsi, pour pour tout n ∈ N, 0 6 |an | 6 un .
Comme (un ) converge vers 0, le théorème ≪ des gendarmes ≫ permet à nouveau de conclure
que (|an |) converge vers 0, donc que (an ) converge vers 0.

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