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Choisir la couleur et calculer la quantité de produit nécessaire

Si le choix de la couleur est avant tout une affaire de goût, quelques règles de base sont à respecter pour une décoration réussie. Il en va de même pour
calculer la quantité de peinture ou autre produit à acheter.

1 Le langage des couleurs

Par principe, une pièce ne doit pas comporter plus de deux, voire trois couleurs différentes.
• Attention, également, à la transition entre le pièces : parfois piégeante !

Cercle chromatique

• Cet outil de référence se fonde sur 3 couleurs primaires - bleu cyan, jaune, rouge magenta - et 3 secondaires obtenues de la façon suivante :

- Orange, mélange de jaune et de rouge ;


- Vert, mélange de bleu et de jaune ;
- Violet, mélange de bleu et de rouge.

• Mélangées à parts égales, les couleurs primaires et secondaires donnent les couleurs tertiaires ou
intermédiaires. Exemple :

- bleu + orangé = marron ;


- bleu + vert = turquoise ;
- bleu + violet = indigo ;
- jaune + orangé = doré, ocre, safran ;
- rouge + violet = pourpre, etc.

Ambiances et humeurs

• Les couleurs se différencient aussi par leur température.

• Les teintes chaudes (jaune, orangé, rouge…) sont associées à des ambiances chaleureuses, à des moments de volupté.
- Mais, trop présentes dans une pièce, leur tonicité peut être génératrice de stress.

• À l’inverse, les teintes froides sont perçues comme apaisantes et rafraîchissantes.

- Idem pour les teintes claires, tendant vers le blanc, et les pastels.

Bon à savoir : une teinte ou couleur (c’est la même chose) se décline en nuances. On parle de valeur pour définir le degré d’intensité de chacune (clair,
neutre, foncé…).

• Un dégradé est la déclinaison d’une couleur du plus clair au plus foncé.

• Le contraste marie des couleurs complémentaires opposées sur le cercle chromatique.

- Il produit souvent un effet dynamique, énergisant.

• Le camaïeu s’obtient en associant plusieurs nuances d’une même couleur.


- Plus ou moins claires, vives, grisées… il s’agit d’un jeu subtil.

Bon à savoir : une harmonie décorative peut se composer de 3 couleurs


utilisées dans des proportions différentes. Exemple : une teinte dominante
sur 80 % de la surface des murs, une seconde à raison de 15 % pour les
moulures, portes, fenêtre(s)... La troisième s'applique en petites touches
pour souligner certains éléments et volumes du décor (abat jour, coussin...).

Jeux de volumes

• Les couleurs claires agrandissent visuellement l’espace, tandis que les foncées absorbent la lumière et tendent à le réduire.

Les plafonds de hauteur standard (autour de 2.50 m) ou plus bas se peignent de préférence en clair, afin d’éviter une sensation d’écrasement.

• À l’inverse, vous pouvez « abaisser » un plafond haut avec une couleur chaude ou plus sombre
que celle des murs.

• De même, choisir une tonalité assez sombre pour une grande pièce ou un couloir tout en longueur
contribue à les rendre plus petits qu’ils ne sont en réalité.

Bon à savoir : si vous avez des envies d’enduits foncés ou de couleurs


soutenues, réservez-les aux parois situées de part et d’autre des fenêtres,
éventuellement à celle du fond.

2 Évaluer la quantité
Les emballages indiquent systématiquement la surface couverte par litre de produit. Le calcul devrait donc être simple. Mais de la théorie à la pratique, il y
a un pas à franchir.

• Ces chiffres sont indiqués dans des conditions idéales de préparation du fond et d’uniformité des couleurs !

• Ils sont à moduler en fonction des réalités du chantier.

Rendements moyens

• Il faut compter environ 5 m²/litre pour une sous-couche, 10 à 12 m²/l pour une peinture acrylique et 15 m²/l pour une alkyde.

- Multipliez par deux pour les formulations classiques (bicouches).

• Pour vous aider, Leroy Merlin a mis en place un étiquetage indiquant le pouvoir couvrant des
peintures « murs et plafonds ».

- Le classement s'établit sur une échelle de 1 à 6.


- Plus le chiffre est élevé, plus la peinture est couvrante.

Simplicité du calculateur en ligne

► Découvrir l'outil en ligne "Calculer ma quantité de peinture"

• Notre outil facilite considérablement le calcul de quantité et évite les mauvaises surprises, en tenant compte de tous les aléas possibles.

• Les paramètres à rentrer dans la grille sont importants !

• Les quatre premières lignes sont de simples mesures et calculs in situ.

• Le « Nombre de couches à appliquer » fait appel à un peu plus de connaissances de la nature des fonds, comme expliqué dans les cours précédents.

- Sur un fond neutre, bien préparé, fiez-vous aux indications de pouvoir couvrant du produit choisi.
- Sur un fond plus douteux ou présentant des nuances de teintes marquées, prévoyez par précaution une couche supplémentaire.

• La case « support » évoque les cas les plus courants.

- Si vous avez un doute, entrez la réponse « plâtre » par défaut.


- Comme c’est le cas le plus problématique, vous optimiserez le calcul.

• Le « rendement de la peinture » est écrit en toutes lettres sur le pot.

- L’information est fiable dans les conditions énumérées plus haut. Mais ne la modifiez pas, le calculateur ajustera les données en fonction des réponses apportées au questionnaire.

Bon à savoir : certains magasins reprennent les pots inutilisés en cas de surévaluation, sauf venant des machines à teinter. À l’inverse, attention à ne pas
manquer de peinture : les couleurs peuvent subir des modifications d’un bain à l’autre.

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