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INTRODUCTION ……………………………………………………3
1. Définition ……………………………………………………………………...5
2. Les éléments essentiels du crédit bancaire …………………………………..5
1. Définition ……………………………………………………………………..7
2. Typologies de risques de crédit ……………………………………………....8
I. Le besoin de financement………………………………………………..26
II. Pour quelles raisons emprunter ? ………………………………………26
L’endettement de l’entreprise : l’effet de levier et ratios d’endettement..27
III. Endettement ou surendettement ?.............................................................29
IV. Les bienfaits et les méfaits de l’endettement………………………………..29
CONCLUSION …………..…………………………………………37
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Partie 1 : Financement bancaire
I. Le crédit bancaire
1. Définition
Pour PETIT-Dutaillis, « faire crédit, c'est faire confiance, mais c'est aussi donner librement la
disposition affective et immédiate d'un bien réel ou d'un pouvoir d'achat, contre la promesse que
le même bien ou un bien équivalent vous sera restitué dans un certain délai, le plus souvent avec
rémunération du service rendu et du danger couru, danger de perte partielle ou totale que
comporte la nature même de ce service».
PRUCHAUD J., quant à lui, dit que « le crédit bancaire est en général l'opération par laquelle la
banque met une somme déterminée à la disposition d'un tiers appelé emprunteur moyennant
l'engagement pris par ce dernier de payer au banquier les intérêts convenus et de lui restituer à
l'époque fixée pour le remboursement, une somme équivalente à celle qui lui a été fournie».
Pour Bernard V. et colli J.C, « le crédit est un acte de confiance comportant l'échange de deux
prestations dissociées dans le temps, biens ou moyens de paiement contre promesse ou
perspective de paiement ou de remboursement ».
Des trois définitions ci-haut reprises, nous déduisons principalement trois notions inséparables
dans l'octroi des crédits.
Il s'agit entre autre de la confiance qui doit exister entre les parties contractantes, et à cela
s'ajoute le facteur temps qui est extrêmement important dans ce genre d'opération. Enfin, le
crédit ne peut pas se séparer du risque.
La confiance
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« Le terme crédit vient du latin credere c'est- à- dire faire confiance ». Cette notion est
nécessaire pour qu'une opération de crédit soit possible. Du côté de la banque, cette confiance à
l'égard de son client se manifeste par les avances de fonds, l'exécution des ordres donnés et
l'indication des renseignements favorables.
Le client de son côté, doit être convaincu que la banque ne lui retirera pas son appui au moment
où il en a besoin et qu'elle fera un usage strictement confidentiel des renseignements sur son
bilan et la marche de son entreprise.
Temps
Il est un autre élément que celui d'ordre psychologique (confiance, qui doit être pris en
considération).
C'est le temps, ou le délai fixé pour le remboursement par le client des avances lui consenties ou
des obligations qu'il doit prester dans le cadre d'un crédit de signature du banquier. Ce second
facteur influe directement sur celui qui précède. Plus le délai demandé est long, plus le prêteur
pourra craindre que l'opération ne se liquide pas normalement, et plus il se méfiera.
risque
Le risque, quant à lui est aussi un élément déterminant toute opération de crédit. Il est de deux
degrés : d'un côté, il y a le risque d'immobilisation qui consiste dans le retard pour le client à
rembourser son crédit. De l'autre côté, il y a le risque d'insolvabilité qui consiste en la perte
définitive d'une créance. En gestion de la défaillance, ce risque aussi connu comme le risque de
la défaillance, est lié à l'incapacité du client de respecter les termes du contrat de prêt.
« C'est dans l'intérêt de diminuer les risques que les banques ont un certain penchant au crédit à
court terme ou aux crédits alloués aux activités rentables en elle-même ».
1. Définition
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Le risque en matière bancaire peut être défini, selon Michel ROUACH et Gérard NAULLEAU,
comme étant « un engagement portant une incertitude dotée d'une probabilité de gain et de
préjudice, que celui-ci soit une dégradation ou une perte ». SAMPSON pour sa part considère
que: « la tension qui habite les banquiers est inséparable de leur métier, ils veillent sur les
économies d'autrui et partant ils font les bénéficier en les prêtant à d'autres ce qui comporte
inévitablement des risques. Il continue en précisant qu'un banquier qui ne prend pas de risque
n'en est pas un ».
Généralement, la prise de risque est tout simplement liée à l'objet principal de l'activité
bancaire : l'octroi de crédit. Cette prise de risque est inéluctable et justifie l'existence même des
banques.
Le simple retard dans un remboursement peut être préjudiciable pour une banque qui travaille
avec des fonds empruntés, car comme tout commerçant ou industriel, il doit faire face, de son
côté, à ses propres échéances et, par conséquent, compter sur les rentrées nécessaires à
l'équilibre de sa trésorerie. Si, par suite de circonstances imprévisibles, ou même par suite d'une
politique de crédit imprudente, les retards se généralisaient, il pourrait en résulter une
immobilisation de capitaux susceptible de mettre la banque en sérieuses difficultés, même si les
crédits accordés ne sont pas compromis.
• Le risque de contrepartie
C'est le risque à la fois le plus dangereux et le plus courant pour une banque. Il s'agit du non-
respect par un client de son engagement financier à savoir, dans la majorité des cas, un
remboursement de prêt.
Les événements qui peuvent amener un emprunteur à ne pas respecter ses engagements sont
multiples :
- un cas de force majeure. Ceci est notamment le cas en ce qui concerne les crédits réalisés à des
emprunteurs étrangers qui peuvent être confrontés à des risques de guerre, de révolution, de
catastrophes naturelles ou de non transfert ;
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- Le plus souvent, la cause du non remboursement est à chercher dans une défaillance
économique ou financière involontaire des débiteurs : chômage pour un particulier ou dépôt de
bilan pour une entreprise.
Le risque particulier à un client dépend d'éléments qui ne dépassent pas le cadre d'une affaire. Il
est fonction de la situation financière, industrielle ou commerciale de l'entreprise, ainsi que de la
compétence technique et de la moralité de ses dirigeants.
Les crédits accordés à des entreprises qui manquent de ressources, qui sont trop immobilisées,
qui n'ont pas un fonds de roulement suffisant, qui sont endettées ou dont la trésorerie est lourde
comportent des risques assez grands.
Des installations industrielles vétustes ou, à l'inverse, des installations somptueuses, des frais
généraux excessifs, des prix de revient exagérés, une production de mauvaise qualité ou, au
contraire, de belle qualité mais trop chère, doivent inspirer au banquier une certaine réticence.
Une affaire mal dirigée est presque inévitablement vouée à des catastrophes, même si les
circonstances lui sont provisoirement favorables.
Il convient également d'attacher un grand prix à la moralité des dirigeants d'une affaire. Sans
doute des commerçants ou des industriels peu scrupuleux ont souvent réussi brillamment, mais
le banquier doit craindre que leur habileté ne s'exerce à ses dépens ou qu'elle ne provoque des
incidents dont il sera indirectement la victime. Ainsi, les entreprises qui faussent leurs
déclarations fiscales peuvent se voir infliger des amendes susceptibles de les mettre en position
critique.
Le risque particulier à une opération est fonction de sa nature, de sa durée, de son montant,
surtout lorsque celle-ci a été fixée trop largement par rapport à la surface du client.
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• Le risque de taux
Le type de risque a pour origine l'activité même de la banque qui consiste, rappelons-le, à
réaliser des prêts et à y adosser une collecte. Le risque de taux apparaît lorsque le coût des
ressources devient supérieur aux produits perçus sur les emplois.
Le risque de taux est le risque de voir la rentabilité de l'établissement bancaire se dégrader par
une évolution défavorable des taux d'intérêt.
Ce risque ne se matérialise jamais lors de la réalisation du crédit car, à un instant donné, il sera
absurde qu'une banque prête à un taux inférieur au coût de sa collecte. Le risque de taux ne peut
donc apparaître que dans le temps et uniquement si les durées des emplois et des ressources ne
sont pas parfaitement adossés (il y a adossement parfait lorsque les emplois et les ressources
sont sur une même durée, préservant dans le temps la marge de la banque).
Même dans une situation d'adossement parfait, le risque peut apparaître lorsque les emprunteurs
(les déposants) viennent rembourser (se faire rembourser) leurs prêts (leurs placements) par
anticipation.
Le risque corporatif ou professionnel réside essentiellement dans les brusques changements qui
peuvent modifier les conditions d'un commerce ou d'une industrie : pénurie des matières
premières, effondrement des prix, révolution technique ou même simplement modifications
profondes dans les procédés de fabrication, apparition de produits équivalents et moins chers et
changements de mode ou désaffection de la clientèle.
Certaines branches d'activités peuvent être durement frappées par la fermeture d'un débouché
extérieur, ou, même sur le marché intérieur, par la suppression d'une protection douanière. Les
banques redoutent tout particulièrement les positions spéculatives qui, se généralisant dans une
profession, peuvent rendre celle-ci très vulnérable.
• Le risque général
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Le risque général dépasse le cadre de l'affaire au profit de laquelle le crédit est sollicité, pour
frapper l'économie d'une nation entière, d'une région voir la situation internationale. Le risque
général est difficile à prévoir, et il est encore plus difficile d'y parer.
Leur prévision, même lorsqu'elle est possible, est à elle seule un élément de trouble pour les
affaires.
a) Le risque économique
Le risque économique est caractérisé par les crises « économiques » par un repliement général
de l'activité économique. Le passage d'une crise économique est marqué par les difficultés
commerciales ou financières pour la plupart des entreprises et par un accroissement du nombre
des dépôts de bilans.
b) Le risque monétaire
Les troubles monétaires amènent les gouvernements à prendre des mesures telles que la
suspension des paiements envers l'étranger.
Dans certains pays, des défaillances de banques ont entraîné des séries de faillite.
c) Le risque politique
Le risque politique réside dans les révolutions, les guerres civiles et étrangères. Les guerres
entraînent des fermetures d'entreprises, des réquisitions, des destructions. Elles peuvent être à
l'origine de moratoires qui paralysent les règlements.
d) Le risque social
Le risque social est caractérisé par les troubles sociaux. Les troubles sociaux peuvent
s'accompagner de grèves, d'émeutes, de pillage, et sont parfois aussi préjudiciables à telle ou
telle entreprise que les guerres étrangères.
e) Le risque naturel
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Il faut noter également les conséquences d'événements naturels tels que des inondations, des
sécheresses, des incendies, des épidémies, des invasions de parasites, qui peuvent frapper des
régions plus ou moins étendues.
Selon Pierre CONSO, « On a pu constater que le risque est omniprésent, multiforme, qu'il
concerne tous les collaborateurs de l'entreprise, et bien sûr la direction générale, mais aussi les
actionnaires au niveau du risque global d'entreprise. Le combattre concerne donc tous les
acteurs ».
Il existe plusieurs moyens pour limiter les risques de crédit bancaire. Ces moyens varient en
fonction des suggestions des différents auteurs. JACQUES F, par exemple présente quatre
moyens pour limiter les risques de crédit bancaire :
Quant à Pierre-Charles, il propose les moyens pour réduire le risque de taux d'intérêt en
fonction des aléas qui surviennent au niveau de la conjoncture économique nationale et
internationale.
La banque peut diversifier des crédits. En effet, il est périlleux pour une banque de concentrer
ces crédits sur quelques gros bénéficiaires.
Plus les crédits sont répartis entre un grand nombre de bénéficiaires et d'émetteurs, plus la
probabilité de non remboursement est faible. La division des risques constitue l'un des
fondements de la fonction d'intermédiaire financier. De même le financement exclusif d'un seul
secteur de l'activité économique et /ou une zone géographique expose la banque à des difficultés
élevées en cas de récession de ce secteur ou cette zone.
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2. Les études approfondies du futur débiteur
La banque réduira les risques du crédit en décidant de n'octroyer des prêts qu'aux personnes
présentant un faible risque de défaillance.
La banque doit vérifier que le montant des remboursements et intérêts demandés est en
correspondance avec les revenus actuels et futurs du débiteur. Elle doit également s'assurer que
le client a le réel désir d'honorer ses engagements ; elle peut pour cela, consulter les fichiers
d'incidents de paiement et de remboursement.
La solvabilité est une chose qu'il faut surveiller continuellement. Il y a des gens solvables à un
moment donné et qui ne le sont plus ensuite. Cette solvabilité se rattache à la notion du
patrimoine. Elle dépend aussi des sûretés stipulées.
Il faut se défier, il y a des richesses plus ou moins sécurisantes pour le créancier. Le créancier
prudent ne dormira tranquille que si les biens de son débiteur sont disponibles, faciles à
dessaisir. Il comparera les disponibilités avec les exigibilités pour savoir si d'autres créances ne
mettent pas son débiteur en difficulté.
Il sait enfin que certains biens comme le fond de commerce sont susceptibles de s'évanouir
d'eux-mêmes si le débiteur relâche ses efforts. Il y a aussi des gens extrêmement riches qui ne
paient pas leurs dettes. D'autres fortunes sont peut-être des biens insaisissables.
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Pour améliorer la sécurité de ces engagements, et surtout pour se couvrir du risque de non
remboursement, il faut que le banquier recueille des garanties
La garantie réelle est un engagement qu'une entreprise met à la disposition de sa banque sous
forme d'un bien mobilier ou immobilier. On distingue deux formes de garanties réelles :
a) Le nantissement
Le nantissement est l'acte par lequel le débiteur remet au créancier un bien en garantie de sa
créance. Si le bien remis en garantie est meuble, on parle de gage ; s'il s'agit des revenus
d'immeuble, on appelle cela l'antichrèse.
L'hypothèque est une garantie coûteuse comparativement au nantissement, elle est sollicitée en
couverture de crédit d'investissement. L'hypothèque se définit comme étant l'acte par lequel le
débiteur accorde au créancier un droit sur un immeuble sans dessaisissement et avec publicité.
Appelé aussi « sûretés personnelles ». Ces garanties sont constituées par l'engagement d'une ou
plusieurs personnes de rembourser le créancier en cas de défaillance du débiteur principal. Elles
se réalisent sous les formes juridiques de cautionnement et de l'aval.
- L'aval : l'aval est l'engagement apporté par un tiers sur un effet de commerce pour en garantir
le paiement. L'avaliste est donc solidaire du débiteur principal.
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Partie 2 : Le marché des capitaux
Pour financer ses investissements, l’entreprise peut recourir au marché des capitaux, ce dernier
offre des opportunités très importantes, tant au niveau de liquidité d’une part et de sécurité
d’autre part.
Le marché de capitaux regroupe : le marché financier et le marché monétaire.
I. Le marché financier
Le marché financier est le marché sur lequel sont émis et échangés les titres à moyen ou à long
terme, comme les actions et les obligations, à la différence du marché monétaire, où sont émis
les titres à court ou très court terme.
La loi définit le "marché financier" comme un lieu où s'échangent des "instruments financiers",
c'est à dire en particulier des actions et des obligations.
L'intermédiation des ordres d'achat ou de vente se fait par des professionnels qui sont désignés
comme des "services d'investissement". La loi de 1996, transposant la directive de 1993 sur les
services d'investissement a inclue notamment les sociétés de Bourse. Elle est maintenant
codifiée dans le Code monétaire et financier.
Les marchés financiers organisés ont l'objet d'une réglementation, et fonctionnent sous la
surveillance de l'autorité de régulation, l'Autorité des Marchés financiers
Le marché des capitaux à long terme comprend trois marchés :
- les marchés primaires sur lesquels sont émis les titres ;
- le marché secondaire sur lesquels sont négociés les titres une fois qu'ils ont été émis ;
- les marchés dérivés, avec un marché organisé et un marché de gré à gré.
BERRADA Mohamed Azzedine, « Les techniques de banque de crédit et de commerce
extérieur » 2007, « Le recours au marché financier pour l’émission de valeurs mobilières
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(actions, obligations et bon) par voie d’appel au public revêt un caractère très important dans la
mesure où ce moyen procure à la fois à l’Etat, aux organismes publics et semi-publics, aux
établissements bancaires et financiers ainsi qu’à certaines sociétés, les fonds complémentaires
nécessaires à la couverture de leurs emplois à long terme.
Les modalités de recours au financement par voie d’appel public à l’épargne peuvent prendre
les trois aspects importants suivants :
- Augmentation du capital en numéraires par émission d’actions dans le public.
Pour avoir une source de financement sur le marché financier on trouve deux types de marchés :
un marché primaire qui se caractérise par l’émission des titres pour la première fois, et un
marché secondaire ou se déroulent les actes d’achats et de ventes de ces titres.
Jusqu’aux années 80, les émissions sur le marché financier n’ont constitué qu’un moyen de
financement secondaire pour les agents économiques -à savoir le trésor, les entreprises privées,
les entreprises publiques et semi publiques- qui avaient un besoin de financement de leurs
projets et leurs investissements.
La place prise par le marché financier dans le financement de l’activité économique représente
une transition des économies qualifiées d’endettement à des économies de marché. « Par une
économie de marché on entend un système de financement de l’économie par recours aux
crédits bancaires, ainsi que les banques commerciales s’endettent auprès de la Banque Centrale.
Ce système ne permet pas une gestion administrative tant au niveau du taux d’intérêt que du
volume de crédit octroyé ». Dans un tel contexte, les émissions des titres sur le marché financier
n’ont constitué qu’un moyen de financement secondaire des besoins d’emprunt des agents non
financiers.
Cependant, et sous la pression de la concurrence internationale et de l’impulsion décisive des
pouvoirs publics, différents Etats se sont engagés dans un processus de modernisation
financière, et il y avait des changements des idées et de mentalités qui ont permis d’instaurer
des marchés financiers qui contribuent au développement de l’économie.
La régulation administrative du taux d’intérêt : le taux peut être baissé s’il existe des
banques étrangères qui s’installent dans le pays, ce qui va permettre une concurrence
acharnée au niveau du taux.
Un contrôle très actif de l’activité financière par les pouvoirs publics dont les
manifestations les plus nettes sont le contrôle des mouvements de capitaux avec l’étranger via le
contrôle des échanges, la régulation stricte de crédit, c’est-à-dire l’encadrement des crédits et
contrôle des prix.
Une concurrence faible entre les intermédiaires financiers liée à l’intervention des
pouvoirs publics sur les quantités et les prix de crédits distribués, et cloisonnement du système
tenant à l’existence des circuits de financement spécifiques bénéficiant des prérogatives
particulières dans certains secteurs ( par exemple le Crédit Immobilier et Hôtelier et Crédit
Agricole qui exercent respectivement dans le secteur de l’immobilier et de l’agriculture, ces
deux secteurs ont été privilégiés par l’Etat par des taux préférentiels).
Ces transformations s’inspirent dans un contexte de forte concurrence, une rivalité entre les
intervenants et les couts les plus faibles.
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Trois leviers sont à la base des transformations de la structure du marché financier, à savoir
l’ouverture du marché financier, la réorientation de la fiscalité de l’épargne et la diversification
des produits traités.
Les Etats qui ont essayé de créer des importants marchés financiers ont joué sur la fiscalité.
Pour inciter les épargnants à accroitre leurs volumes de placement à moyen et long terme, des
mesures d’incitation fiscale ont été engagées :
• Autorisation de déduction de revenu imposable du montant en actions dans une limite
donnée.
• Création du plan d’épargne en vue de la retraite : les versements sur ce plan étaient
déductibles du revenu imposable, sous réserve que l’investissement soit conservé au
moins pendant une période fixée par les pouvoirs publics.
• Création du plan d’épargne actions : les revenus des versements effectués dans un plan
d’épargne action et investis en action sont exonérés d’impôts dans une limite fixée par
les pouvoirs publics.
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c) La diversification des produits traités
Le système financier marocain se caractérise par un rôle marginal de la finance directe, par
rapport à la finance intermédiaire qui occupe une place prépondérante dans le financement de
l'économie formelle. Les causes essentielles de cet état de fait sont :
· Malgré des revenus modestes, les ménages se sont constitués une épargne non négligeable
placée essentiellement sous forme liquide et peu risquée. (Les 3/4 de cette épargne constituent
des dépôts auprès des banques, le reste réparti entre le trésor public, la caisse d'épargne et les
chèques postaux). Nous remarquons que ces placements ont été préférés aux valeurs mobilières,
cela a fortement contribué à limiter le développement du marché financier.
· Les entreprises marocaines, formée dans leur immense majorité d'unités économique à
dimension modeste, rencontrent des difficultés à générer une épargne (autofinancement)
suffisante pour assurer le financement de leurs activités. Ce problème de rentabilité-productivité
est renforcé par un déséquilibre financier lié à une sous-capitalisation, en raison du caractère
traditionnellement fermé et familial des entreprises marocaines.
Ces observations confirment que le système financier marocain est dominé, comme dans le
passé, par le financement intermédiaire et notamment bancaire. C'est en outre un système
extrêmement concentré, cloisonné et relativement peu concurrentiel.
Marché monétaire
Le marché monétaire est le lieu sur lequel sont émis et s’échangent les titres à court et très court
terme. Il s’oppose au marché financier spécialisé dans les capitaux dont la durée est longue. Le
marché monétaire est le marché de la liquidité, Il comprend deux marchés, le marché
interbancaire et le marché des titres de créances négociables. Nous on va s’intéresser
principalement au marché des titres de créances négociables.
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• Le marché des titres négociables
Le marché des titres de créance est comme le marché interbancaire une composante du marché
monétaire.
Le marché des titres négociables de créances permet un accès facile des opérateurs aux marchés
financiers. Il est ouvert à tous les opérateurs économiques
Les TCN sont des titres émis au gré des émetteurs, négociables, représentant un droit de créance
pour une durée déterminée. Les TCN sont dématérialisés et transmissibles. Ils ne st pas cotés.
Les principaux TCN sont:
Ce sont les billets de trésorerie qui concernent surtout les grandes entreprises. Il s'agit d'un
moyen de financement et de placement pour les grandes entreprises.
Sur le marché des titres négociables, le Trésor public émet des bons du trésor, à taux fixes,
négociables et leur souscription est également ouverte à tous les agents économiques,
contrairement au marché interbancaire.
Les titres de créances négociables sont de ce fait des produits financiers bien adaptés aux
besoins des émetteurs et des investisseurs. Ils sont émis en continu contrairement aux
obligations.
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CAS EMPRUNT OBLIGATAIRE CIH :
Tranche A cotée à taux fixe B cotée à taux révisableC non cotée à taux fixeD non cotée à taux révisable
Plafond 1 000 000 000 Dh
Nombre Maximum 10 000 obligations
Valeur nominale 100 000 Dh 100 000 Dh 100 000 Dh 100 000 Dh
Maturité 10 ans 10 ans 10 ans 10 ans
Prime de risque Entre 82 et 102 pbs Entre 72 et 92 pbs Entre 82 et 102 pbs Entre 72 et 92 pbs
Taux Entre 5,10%et 5,30% Entre 4,30% et 4,50% Entre 5,10% et 5,30% Entre 4,30% et 4,50%
de gré à gré (hors
Négociabilité des titres à la Bourse de Casablancaà la Bourse de Casablanca bourse) de gré à gré (hors bourse)
Garantie Aucune Aucune Aucune Aucune
Mode de remboursement In fine In fine In fine In fine
Adjudication à la française avec priorité aux
Mode d’allocation tranches A et C
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II. OBJECTIFS DE L’OPÉRATION
L’évolution favorable de l’activité de crédit du CIH s’est naturellement traduite par une
augmentation des besoins de financement lesquels ont nécessité une mobilisation croissante de
ressources. Ainsi, le CIH prévoit de recourir au marché obligataire afin de :
Les souscripteurs visés sont les investisseurs qualifiés de droit marocain tels que définis ci-
après :
• les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) régis par le Dahir
portant loi n°1-93-213 du rabii II 1414 (21 septembre 1993) relatif aux organismes de
placement collectif en valeurs mobilières, sous réserve du respect des dispositions législatives,
réglementaires ou statutaires et des règles prudentielles qui les régissent ;
• les compagnies financières visées à l’article 14 du Dahir portant loi n°1-05-178 du 14 février
2006 portant promulgation de la loi 34-03 relative aux établissements de crédit et de leur
contrôle, sous réserve du respect des dispositions législatives, réglementaires ou statutaires et
des règles prudentielles qui les régissent ;
• les établissements de crédit visés au niveau du Dahir portant loi n°1-05-178 du 15 Moharrem
1427 (14 février 2006), sous réserve du respect des dispositions législatives, réglementaires ou
statutaires et des règles prudentielles qui les régissent ;
• les entreprises d’assurance et de réassurance agréées, sous réserve du respect des règlements
qui les régissent ;
• la Caisse de Dépôt et de Gestion, sous réserve du respect des dispositions législatives,
réglementaires ou statutaires et des règles prudentielles qui la régissent ; et
• les organismes de retraite et de pension sous réserve du respect des dispositions législatives,
réglementaires ou statutaires et des règles prudentielles qui les régissent.
Les souscriptions sont toutes en numéraire, quelle que soit la catégorie de souscripteurs.
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Conclusion
Les principes de base d'une situation de l'entreprise sont:
- L'équilibre financier: veut dire que les ressources stables (financement permanent)
doivent financer les emplois stables (actif immobilisé),
- L'autonomie financière: veut dire que les dettes à moyen et long terme ne doivent pas
excéder le montant des capitaux propres,
- La rentabilité: veut dire l'aptitude de l'activité de l'entreprise à dégager des bénéfices
importants,
- La solvabilité: c'est-à-dire la capacité de l'entreprise de faire face à ses dettes dans les
échéances prévues.
L'analyse Tant théorique qu'empirique montre que le problème de financement des entreprises
marocaines est extrêmement complexe et qu'il est difficile d'édicter des règles générales de la
dette. Le choix d'un mode de financement particulier dépend d'un grand nombre de facteurs qui
doivent être pris en considération au moment de la décision.
Dans un contexte marqué par l'ouverture de l'économie marocaine sur le marché extérieur, le
marché boursier est censé constituer une source de financement complémentaire, voir une
alternative, permettant aux entreprises un meilleur ancrage dans la mondialisation.
Le handicap des entreprises marocaines est encore bien réel et sa résorption aurait des effets
positifs sur l'économie ; la structure financière des entreprises marocaines étant mise en
évidence, il en ressort l'ampleur du financement bancaire et de la relation banques / entreprises,
comme facteur déterminant dans la prospérité des entreprises.
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