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NANTES : UNE BIBLIOTHÈ QUE DE VÊ TEMENTS POUR

É VITER LE GASPILLAGE TEXTILE

UNE ASSOCIATION NANTAISE PROPOSE D'EMPRUNTER DES V Ê TEMENTS SUR LE MÊ ME PRINCIPE


QU'UNE BIBLIOTHÈ QUE. 

REPONDEZ AUX QUESTIONS

Quand se passe-t-il le faire ? Dans quels horaires ?

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Où se passe-t-il le faire ?

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Qui organise le faire ?

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Combien de temps ça prend pour préparer le faire ?

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Combien de vêtements peut apporter une personne ?

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Est-ce qu'on peut participer au faire gratuitement ? Si non, combien il faut payer ?

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Est-ce que le faire n'est que pour les femmes ?

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Quelle est opinion de Louise Maspero-Carel, cliente de la bibliothèque de vêtements, sur cette
initiative ?

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Quelle aide sociale proposent-elles les organisatrices du faire ?

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TRANSCRIPTION

Le deuxième vendredi du mois, c'est l'effervescence dans un hangar du Sodilab sur une ancienne
friche industrielle de l'Île de Nantes. Les bénévoles de l'association Nomades 44 préparent leur
sortie mensuelle.

« Face à la crise économique, sociale et écologique, nous avons décidé de créer une bibliothèque
de vêtements afin de favoriser les échanges matériels et humains »

Après deux heures de préparation, on remplit le camion.

« C'est comme ça chaque fois ? »

« Oui »

Direction : la Conciergerie, un bar associatif d'un nouveau quartier de l'Île de Nantes. Une heure
et demi de travail en plus pour installer les lieux mais les bénévoles sont motivées.

« Personnellement, je prends un demi jour congé par mois pour pouvoir être disponible comme
pour aujourd'hui, quoi, voilà »

« C'est un véritable engagement »

« Oui mais c'est beaucoup de plaisir à partager avec d'autres »

À 16 heures, c'est l'ouverture. Chacun peut apporter des vêtements, une quinzaine au maximum
par personne. À chaque pièce est attribu une valeur symbolique : 3 points pour la manche
courte, 6 points pour les manches longues. Il n'y a pas d'échange d'argents.

« Alors, ça, ce que je te disais... c'est 1, parce que c'est un petit t-shirt, okey ? »

Les vêtements laissés sont étiquetés avant d'être placés immédiatement sur les portants. On
échange du dépô ts. L'adhèrant de l'association a droit à écrire des points sur la carte
d'abonnement qui peut être utilisée un an en choisissant des nouvelles pièces dans le stock.

« C'est un bon moyen de troquer des affaires qu'on en a plus »

Plusieures dizaines de personnes de tout â ges et de tout conditions vont se succéder à la


bibliothèque de vêtements. Et tant pis, si les cabines d'essayage sont pour le moins originales.

« Je trouve ça vraiment très intéressant, sachant qu'aujourd'hui on sait que l'industrie de la


mode est une des choses les plus polluantes donc ça permet d'avoir un impact au quotidien »

À Nantes, ce n'est pas une hallucination. On peut désormais s'y prendre confiance.

« J'ai trouvé une robe, deux chemises et une jupe »

« Pour combien ? »

« Un équivalent de 18 points... Voilà , parce qu'il n'y a pas d'échange d'argent »

« Ça vous plaît beaucoup ? »

« Ouais, le nom bibliothèque de vêtements est sympa. Je m'engage à rien en fait, je les emprunte
et puis, si je veux les rendre la prochaine fois, ça me recrédite les points »

La cerise sur le gâ teau, il y a même pour les personnes dans le besoin des vêtements gratuits.
« Voilà »

« À bientô t »

« Merci, merci beaucoup »

À 19h30, les bénévoles commencent à ranger les vêtements. Plusieures centaines de pièces
supplémentaires sont venues rejoindre le stock d'aujourd'hiu - un rançon du succès.
L'association de Nomades 44 qui n'arrête pas de grondir, se cherche déjà un nouveau local.

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