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DÉPARTEMENT DE GÉOGRAPHIE
FACULTÉ DE FORESTERIE, DE GÉOGRAPHIE ET DE GÉOMATIQUE
UNIVERSITÉ LAVAL
QUÉBEC
2018
© ABDERRAHIM HAMDAD
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Table des matières
1.0 Introduction 1
1.1 Objectif principal de l’essai 4
1.2 Objectifs spécifiques 4
2.0 Région d’étude 4
3.0 Méthodologie 6
3.1 Cartographie de l’occupation du territoire 6
3.2 Établir le type de gestion par type des matières résiduelles, des moyens dispensés dans ce
cadre 6
3. 3 Évaluer les matières à introduire en priorité dans une économie de partage 6
4.0 Résultats escomptés 6
5.0 Disciplines de l’essai 7
6.0 Superviseur pressenti 7
7.0 Échéancier proposé pour la réalisation de l’essai 7
Bibliographie
Annexe : Carte conceptuelle de l’essai
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1.0 Introduction
Selon RECYC-Québec la matière résiduelles est : « Tout résidu de production, de
transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau ou produit ou, plus généralement,
tout bien meuble abandonné ou que le possesseur destine à l’abandon » (RECYC-Québec,
2017). Lorsqu’une matière résiduelle peut avoir une deuxième vie et qu’elle devient une
ressource importante, elle remplace l’expression est remplacée par matière ou ressource. Le
terme matières résiduelles englobent donc tous les types de déchets, qu’ils soient réutilisés,
recyclés, valorisés ou éliminés (Clément, 2008).
Au cours des dernières années, le Québec s’est résolument engagé dans la voie du
développement durable en adoptant une série de politiques et en mettant en place des
programmes et des mesures qui reposent sur la Loi sur le développement durable la qualité
de l’environnement (LQE) et qui s’intègrent dans la Stratégie gouvernementale de
développement durable 2008-2013 (Gouvernement du Québec, 2017).
Cette loi a conduit à l’émergence d’une économie verte fondée sur le respect de
l’environnement dans le processus du développement économique. La Politique québécoise
de gestion des matières résiduelles devient un outil supplémentaire pour bâtir cette nouvelle
économie en permettant au Québec de tirer pleinement parti de ses ressources (Gouvernement
du Québec, 2017).
Au fils des ans, la quantité de matières résiduelles générées n’a cessé d’augmenter au Québec,
entre 1994 et 2006 une augmentation de plus de 60 % en 12 ans seulement Figure 1 (Clément,
2008). Avec 13 millions de tonnes de déchets générés chaque année, le Québec recèle un
potentiel indéniable à exploiter tant par la fabrication de biens que par la production
d’énergie. En 2006, 2,5 millions de tonnes de matières résiduelles récupérés représentaient
une valeur de 550 millions de dollars et procuraient plus de 10 000 emplois directs. De plus,
le recyclage et la réintroduction de ces détritus dans les cycles de production ont permis des
gains importants sur les plans de l’économie, de la protection des ressources et de la réduction
des émissions de gaz à effet de serre (Gouvernement du Québec, 2017).
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Figure 1. Évolution de la génération de déchets au Québec (1988-2006).
Source : Clément, 2008.
Pour ce qui est de la Vville de Québec, en 2013, l'agglomération de Québec, la Ville de Lévis
ainsi que les MRC de La Côte-de-Beaupré, de lLa Jacques-Cartier et de l'île d'Orléans ont
généré 1 241 000 tonnes de matières résiduelles (MARTIN Stéphanie, 2014).
Selon le bilan 2013, de plan de gestion des matières résiduelles de la CMQ rive-nord, Le taux
global de récupération (la quantité totale de matières résiduelles valorisées par rapport à celles
générées) pour l’ensemble de la communauté métropolitaine de Québec est de 43 %, Figure 2
(CMQ, 2014). Selon le même bilan le taux de récupération de l’agglomération de Québec, a
baissé de 2 % dont la Vville de Québec. Le centre de tri de la Ville de Québec traite 60 000
tonnes de matières recyclables par an (Vville de Quebec,2017). En 2008, plus de 289 000
tonnes de déchets ont été acheminés vers l’incinérateur de Québec dont 151 000 tonnes
provenant du secteur résidentiel et 138 000 tonnes provenant du secteur ICI (AECOM Tecsult
Inc, 2010).
La quasi-totalité des matières résiduelles gérées par la Ville de Québec est traitée à
l’incinérateur. En 2012, alors que la Ville envoyait à l’incinérateur 245 380 tonnes de
matières résiduelles, elle n’envoyait directement à l’enfouissement que 1 520 tonnes, soit
moins de 1 % de l’ensemble des matières résiduelles à gérer (GAGNON François, 2014).
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En 2016, 112946 tonnes venaient des ordures ménagères, 129041 tonnes des industriel,
commercial et institutionnel (ICI), et 34642 tonnes provenaient des constructions, rénovations
et démolitions (CRD) (MDDELCC,2016).
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créant des modèles d’affaires fondés sur la vente d’un service plutôt que du produit fini
(Sauvé et al 2016).
Afin de se diriger vers une économie circulaire des matières résiduelles dans la Vville de
Québec, une introduction de ces derniers dans un nouveau cycle de vie est cruciale., Ccet
essai sera un outil supplémentaire qui aidera au développement du projet Économie circulaire
– Capitale-Nationale, principalement pour identifier le potentiel de gisements de matière. Le
secteur à l’étude, sera le parc industriel de Beauport. comme une initiative pour cette
transition vers une économie circulaire. Pour ce faire, une identification des gisements à fort
potentiel sera faite dans le secteur chemin de la canardière/avenue du bourg-royal.
L’objectif principal de l’essai est d’identifier, à partir des matières résiduelles générées sur le
territoire ciblé (Parc industriel de Beauportle secteur Chemin de la Canardière/Avenue du
Bourg-Royal dans la ville de Québec), les gisements potentiels sur le territoire et de produire
une analyse des priorités de « marché » des ressources dans un contexte d’économie
circulaire.
Dans le cadre de cet essai, les objectifs spécifiques identifiés sont les suivantssuivants seront
étudiés :
2. Établir les volumes générés et le type de gestion actuel par type des matières
résiduelles;
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territoire diversifié, il comporte des zones résidentielles, industrielles, commerciales,
institutionnelles et agricoles. Le secteur est délimité comme suit :
➢ Au nord par le boulevard Louis-XIV, au sud par l’embouchure de la rivière Saint-
Charles,
➢ À l’ouest par l’axe de la 1re avenue et la 3e avenue Est,
➢ Et à l’est le long de l’avenue Seigneuriale par une ligne imaginaire, ce qui inclut les
exploitations agricoles qui sont situées sur une partie du quartier de l’ancienne ville de
Beauport, de la Cité-Limoilou et de Charlesbourg. La localisation de ce secteur est
illustrée à la Figure 2
Figure 3 .
Localisation
de la région
d’étude.
(Auteur :
Abderrahim
Hamdad,
2018).
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3.0 Méthodologie
3.1 Cartographie de l’occupation du territoire
L’occupation du territoire sera cartographiée à l’aide du logiciel ArcGIS. Les données
géospatiales seront récoltées sur le site web de la Ville de Québec et sur le site Géoindex. Les
principales données cartographiées comprendront l’occupation du territoire, le réseau routier,
les zones végétalisées, la localisation des différentes entreprises les lieux publics, les
arrondissements, l’utilisation du sol, les voies ferrées et le réseau routier, etc.
La première étape de l’étude sera de localiser les entreprises sur le territoire et d’identifier leur
secteur d’activité. Par la suite, à partir d’analyses comparables, il sera possible d’estimer les
matières résiduelles générées (type et volume). Les gisements potentiels seront donc
cartographiés et classifiés et les industries qui les produisent sur le territoire seront identifiées
et cartographiésselon la nature de la matière et des quantités générées.. Une classification des
principaux acteurs sera faite selon le type et la nature de matière résiduelle générée et/ou
d’industries.
3.2 Établir le type de gestion par type des matières résiduelles, des moyens dispensés dans
ce cadre
Les modes de gestion des matières résiduelles sur le territoire à l’étude seront analysés. Une
attention particulière sera accordée aux moyens de collecte des résidus, en fonction de leurs
types, de leurs quantités et de leurs origines. Cela permettra d’illustrer la possibilité d’intégrer
le projet au sein de ce processus.
3. 3 Évaluer les matières à introduire en priorité dans une symbiose industrielleéconomie
de partage
À l’aide d’une grille de critères, les matières résiduelles qui offrent le plus grand potentiel
d’échange entre les entreprises situées sur le territoire d’étude seront ciblées. À cette fin, une
grille d’évaluation multi-critère sera élaborée à partir de critères retrouvés dans la revue de
littérature.
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Cette étude vise à identifier les matières résiduelles offrant le plus grand potentiel et qui
peuvent s’introduire dans la boucle de l’écologie industrielle. … l’économie de partage et
ainsi permettre aux gestionnaires de la Vville de Québec d’élaborer des circuits de partage des
MR entre l’industrie et la Vville. De l’accueil réservé à cette action dépendront des
articulations qui assureront la réussite d’implantation de projets afin de présenter par la suite
le meilleur plan selon les données et les caractéristiques de la zone d’étude dans la ville de
Québec.
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Conseillère en gestion des matières résiduelles
catherine.claveau@cre-capitale.org
418-522-0006 # 3126
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Bibliographie
AECOM Tecsult Inc, 2010, Gestion des matières organiques - Ville de Québec. P9.
page consultée le 03 Mars 2018, repéré à:
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BONET Dominique, PETIT Isabelle, LANCICI Agnès, (2014). L’économie circulaire : quelles mesures de la performance économique,
environnementale et sociale, Revue française de gestion industrielle, Association française de gestion industrielle, 2 p.
CLEMENT Monique, (2008). Introduction à la gestion des matières résiduelles. [Version en fichier PDF]. 3 P.
CRE-capitale, (2018), Notre équipe et ses bénévoles. [En ligne]. Page consultée le 05 Février 2018, repéré à http://www.cre-
capitale.org/equipe-et-benevoles/
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consultée le 03 Mars 2018, repéré à:
https://static1.squarespace.com/static/57f5a79e6a49633bcbec59be/t/5867e3f29f7456495137816e/1483203573554/Bilan_GMR_2013_web.p
df
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P.
DOI : 10.3917/rindu.084.0042.
13
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Page consultée le 18 Février 2018, repéré à http://legisquebec.gouv.qc.ca/fr/ShowDoc/cr/Q-2,%20r.%2035.1
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Annexe : Carte conceptuelle de l’essai.
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