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La Mise À Mort Du Travail
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LA MISE À MORT DU TRAVAIL
LA DESTRUCTION
L’ALIÉNATION
LA DÉPOSSESSION
Une série documentaire de Jean-Robert Viallet
Sur une idée originale de Christophe Nick
0ROCHAINEMENT g H DANS (/23
3b2)%
LE RENDEZ
VOUS DOCUMENTAIRE DE &RANCE
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)MAGES !UDREY 'ALLET /CTAVIO (ENRIQUE 3ALVADOR %SPERITO 3ANTO *EAN 2OBERT 6IALLET 4AL :ANA -ONTAGE 4AL :ANA #HRISTOPHE
"OUQUET $OCUMENTALISTES !NNE #ONNAN %MMANUELLE 9ACOUBI !VEC LA VOIX D´ %MMANUELLE 9ACOUBI -USIQUE ORIGINALE "UD
&RANK 7ILLIAMS $IRECTEUR DE PRODUCTION !NTOINE "OUKOBZA
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LA MISE À MORT DU TRAVAIL
LA DESTRUCTION
L’ALIÉNATION
DIFFUSmS DANS (/23 3b2)% LE LUNDI g H
LA DÉPOSSESSION
DIFFUSm LE MERCREDI EN DEUXInME PARTIE DE SOIRmE
5NE SmRIE DOCUMENTAIRE DE *EAN
2OBERT 6IALLET
3UR UNE IDmE ORIGINALE DE #HRISTOPHE .ICK
bCRITE PAR *EAN
2OBERT 6IALLET AVEC LA COLLABORATION DE -ATHIEU 6ERBOUD
%NQUoTE !LICE /DIOT *EAN
2OBERT 6IALLET
#ONSEILLnRE SCIENTI½ QUE -ARIE
!NNE $UJARIER
0RODUIT PAR 9AMI
!VEC LA PARTICIPATION DU #ENTRE NATIONAL DE LA CINmMATOGRAPHIE
!VEC LE SOUTIEN DE LA 02/#)2%0
3OCImTm DES PRODUCTEURS DE L´!.'/!
ET DE LA 2mGION ÊLE
DE
&RANCE
!VEC LA PARTICIPATION DU MINISTnRE DU TRAVAIL DES RELATIONS SOCIALES DE LA FAMILLE
DE LA SOLIDARITm ET DE LA VILLE DmLmGATION g L´INFORMATION ET g LA COMMUNICATION
!VEC LA PARTICIPATION DE &RANCE 4mLmVISIONS
5NITm DES DOCUMENTAIRES &RANCE 4mLmVISIONS
0ATRICIA "OUTINARD 2OUELLE #OORDONNATRICE DES DOCUMENTAIRES DE &RANCE 4mLmVISIONS
$ANA (ASTIER 2ESPONSABLE DES DOCUMENTAIRES DE &RANCE
!NNE 2OUCAN #ONSEILLnRE DE PROGRAMMES DOCUMENTAIRES DE &RANCE
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E En cas de crise, le gros maigrit et le maigre
meurt. On a la chance d’être gros. Si vous voyez
un concurrent qui est en train de mourir
sur le bord de la route, surtout,
n’hésitez pas à l’achever.
Cadre dirigeant de Fenwick
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Un documentaire essentiel,
une investigation plus que jamais
au cœur de l’actualité
! L´HEURE O| CERTAINS mVmNEMENTS BOULEVERSENT L´OPINION
ET NOUS INTERPELLENT SUR LA PLACE DU SALARIm DANS L´ENTREPRISE
&RANCE 4mLmVISIONS PROPOSE UNE PROGRAMMATION
EXCEPTIONNELLE AVEC UNE SmRIE DOCUMENTAIRE
SUR L´UN DES THnMES MAJEURS DE NOTRE SOCImTm LE TRAVAIL
DIFFUSmE DANS LA CASE (/23 3b2)% DE &RANCE
!PRnS LA SmRIE #HRONIQUES DE LA VIOLENCE ORDINAIRE DIFFUSmE
SUR &RANCE EN ET bCOLES EN &RANCE DIFFUSmE SUR
&RANCE EN #HRISTOPHE .ICK AVEC CETTE NOUVELLE
COLLECTION CONTINUE g S´INTERROGER SUR LES GRANDES ZONES DE
FRACTURE DE LA SOCImTm FRANlAISE EN CE DmBUT DE 88)E SInCLE
!PRnS DEUX ANS ET DEMI D´ENQUoTE IL NOUS FAIT PmNmTRER
DANS UN MONDE O| LES CAMmRAS NE SONT JAMAIS
LES BIENVENUES CELUI DE L´ENTREPRISE *EAN
2OBERT 6IALLET
LE RmALISATEUR A REPRIS LES GRANDS PRINCIPES QUI FONT
LA FORCE DES PRmCmDENTES SmRIES UNITm DE LIEU TEMPS LONG
DE PRmPARATION ET DE TOURNAGE RECHERCHE DE SITUATIONS
ARCHmTYPIQUES ET NON EXTRoMES COLLABORATION
DES INSTITUTIONS CONCERNmES ICI LES PRUD´HOMMES L´HxPITAL
LA "OURSE DU TRAVAIL ET ACCORD DE TOUTES LES PARTIES
#E TRAVAIL MONUMENTAL SYSTmMATIQUE ET RIGOUREUX
NOUS PERMET DE MIEUX COMPRENDRE CETTE RELATION COMPLEXE
ENTRE LE TRAVAIL ET LE CAPITAL ENTRE DES ENTREPRISES
LEURS DIRIGEANTS ET LEURS SALARImS
$ANS CES TROIS ½ LMS QUI METTENT EN SCnNE DES CAISSInRES
D´)NTERMARCHm LE PATRON DE #ARGLASS OU LES ACTIONNAIRES DE
&ENWICK ON DmCOUVRE CE QUI PARTICIPE DE L´mPANOUISSEMENT
DES UNS ET DE LA SOUFFRANCE DES AUTRES %N QUOI LES LOGIQUES
DE RENTABILITm DES ACTIONNAIRES ½ NANCIERS PULVmRISENT
LES LIENS SOCIAUX ET HUMAINS QUI FAISAIENT LA FORCE
DES ENTREPRISES
,E RmSULTAT EST INmDIT 0OUR LA PREMInRE FOIS UNE SmRIE
EXPLORE LES MmTHODES DE GESTION DANS L´ENTREPRISE
0OUR LA PREMInRE FOIS UNE SmRIE SUR LE TRAVAIL PARVIENT g ALLIER
RIGUEUR SOCIOLOGIQUE ENQUoTE JOURNALISTIQUE ET DRAMATURGIE
#E QUI JUSQU´ALORS N´mTAIT TRAITm QU´AVEC UNE ACCUMULATION
DE TmMOIGNAGES PREND ICI TOUTE SA FORCE DOCUMENTAIRE
0ATRICIA "OUTINARD 2OUELLE
#OORDONNATRICE DES DOCUMENTAIRES DE &RANCE 4mLmVISIONS
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R
LA DESTRUCTION
$ANS UN MONDE O| L´mCONOMIE N´EST PLUS AU SERVICE DE L´HOMME
MAIS L´HOMME AU SERVICE DE L´mCONOMIE LES OBJECTIFS DE
PRODUCTIVITm ET LES MmTHODES DE MANAGEMENT POUSSENT LES
Résumés
SALARImS JUSQU´AU BOUT DE LEURS LIMITES *AMAIS MALADIES
ACCIDENTS DU TRAVAIL SOUFFRANCES PHYSIQUES ET PSYCHOLOGI
QUES N´ONT ATTEINT UN TEL NIVEAU $ES HISTOIRES D´HOMMES ET DE
FEMMES CHEZ LES PSYCHOLOGUES OU LES MmDECINS DU TRAVAIL
g L´)NSPECTION DU 4RAVAIL OU AU CONSEIL DES PRUD´HOMMES QUI
NOUS RmVnLENT COMBIEN IL EST URGENT DE REPENSER L´ORGANISA
TION DU TRAVAIL
L’ALIÉNATION
%N &RANCE SALARImS SUR TRAVAILLENT DANS LES SERVICES
3´IL Y A UNE CRISE DU TRAVAIL C´EST DONC DE Lg QU´IL FAUT L´OB
SERVER .OUS NOUS SOMMES INSTALLmS DANS UNE ENTREPRISE
ANODINE UNE ENTREPRISE COMME IL EN EXISTE AUJOURD´HUI DES
DIZAINES DE MILLIERS DANS LE MONDE #ARGLASS -ONDIALISmE
STANDARDISmE #ARGLASS EST UNE ½ LIALE DU GROUPE ANGLAIS
"ELRON PRmSENT DANS PLUS DE PAYS DU MONDE )CI DEUX
CREDO UNE PRODUCTIVITm MAXIMALE ET UN CLIENT ROI TOTALE
MENT SATISFAIT $EUX NOTIONS QUI AUJOURD´HUI DANS TOUTES
LES ENTREPRISES DE SERVICES DU MONDE IMPOSENT LA MISE
EN PLACE D´UN MANAGEMENT DE LA MANIPULATION
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LA DÉPOSSESSION
!LORS QUE LA CRISE FAIT VACILLER LE CAPITALISME ½ NANCIER ,A
$mPOSSESSION RACONTE L´EXTRAORDINAIRE POUVOIR DES ACTIONNAI
RES SUR LE TRAVAIL ET LES TRAVAILLEURS ,´HISTOIRE NOUS TRANSPORTE
D´UNE USINE &ENWICK ¯ UN FABRICANT INDUSTRIEL DE MATmRIEL DE
MANUTENTION IMPLANTm DANS LE CENTRE DE LA &RANCE ¯ JUSQU´AUX
ARCANES DE LA ½ NANCE NEW YORKAISE 0ETITE ENTREPRISE FRAN
lAISE NmE IL Y A ANS &ENWICK EST RACHETmE EN PAR
L´UN DES ½ NANCIERS LES PLUS REDOUTmS DES bTATS 5NIS (ENRY
+RAVIS 5N HOMME g LA ToTE DU FONDS D´INVESTISSEMENT ++2
DONT LES VENTES ANNUELLES DmPASSENT CELLES DE #OCA COLA
$ISNEY ET -ICROSOFT CUMULmES !VEC CE RACHAT POUR LES
SALARImS FRANlAIS DE &ENWICK LA DONNE VA RADICALEMENT
CHANGER #ETTE MoME HISTOIRE SE DmROULE DANS DES DIZAINES
DE MILLIERS D´ENTREPRISES g TRAVERS LE MONDE¨
!VEC &RmDmRIC ,ORDON mCONOMISTE #.23 #HRISTOPHE
$EJOURS PSYCHIATRE #.!- 0AUL *OBIN SOCIOLOGUE Être bon, ça ne suft pas, donner
5NIVERSITm 0ARIS 6INCENT DE 'AULEJAC SOCIOLOGUE son maximum, nous, ça ne nous
5NIVERSITm 0ARIS ,AURENT (EBENSTREIT mDITEUR ET ANCIEN convient pas. Il y a une réelle
CADRE DIRIGEANT DANS L´INDUSTRIE motivation à se dépasser, c’est
surtout ça qui est important ;
c’est de mettre en condition nos
forces de ventes pour générer du
dépassement. C’est cela qui fait
l’excellence.
Cadre dirigeant de Fenwick
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A interview
"QSoTBWPJSFYFSDnVOFEJ[BJOFEµBOOnFTDPNNFDIFGPQnSBUFVSFOEPDVNFOUBJSF
FUFO¾DUJPO +FBO3PCFSU7JBMMFUFTUQBTTnhMBSnBMJTBUJPO4FTEFVYQSFNJFST¾MNT
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TPDJnUnRVJQMVTRVFKBNBJTSnTPOOFEBOTOPUSFRVPUJEJFO
¦ ,ORSQUE #HRISTOPHE .ICK M´A PROPOSm LE
SUJET DE ,A -ISE g MORT DU TRAVAIL IL S´AGISSAIT
DE REPRENDRE LE PRINCIPE QUI AVAIT mTm CELUI
DES #HRONIQUES DE LA VIOLENCE ORDINAIRE ET
D´bCOLES EN &RANCE CIRCONSCRIRE L´ENQUoTE
g UN LIEU UNIQUE OU g UN PETIT NOMBRE DE LIEUX
PARTICULIERS ET S´Y INSTALLER DANS LA DURmE AVEC
L´AMBITION D´mLARGIR PEU g PEU LE POINT DE VUE
g UNE QUESTION SOCIALE PLUS GmNmRALE %N
L´OCCURRENCE ICI LA ¦ CRISE DU TRAVAIL § QUE
CONNAISSENT AUJOURD´HUI TOUS LES PAYS DmVE
LOPPmS ,´IDmE N´mTAIT PAS DE FAIRE UN mNInME
½ LM SUR LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL NI DE RmVmLER
CHOSE DE BEAUCOUP PLUS PROFOND AU MoME
TITRE QUE LA CRISE ½ NANCInRE EN QUOI C´EST LE TRA
VAIL LUI
MoME ET NOTRE CIVILISATION TOUTE ENTInRE
QUI SONT MALADES )L FALLAIT DONC AU CONTRAIRE
TENTER DE PORTER UN REGARD LE PLUS SOCIOLOGIQUE
POSSIBLE SUR L´UNIVERS DU SALARIAT D´EMBRASSER
TOUTE LA QUESTION g TRAVERS LE PRISME D´UN PETIT
GROUPE D´ENTREPRISES BANALES %N DEHORS DU
FAIT QUE CET EXERCICE mTAIT NOUVEAU POUR MOI CE
QUI ME SmDUISAIT C´mTAIT SON CARACTnRE INmDIT
$ES CAMmRAS SONT ENTRmES DANS LES TRIBUNAUX
LES PRISONS LES HxPITAUX PSYCHIATRIQUES¨ DES
DOCUMENTAIRES ONT PARLm DU TRAVAIL -AIS LE
LES MALVERSATIONS DE TELLE OU TELLE ENTREPRISE MONDE DE L´ENTREPRISE ¯ SURTOUT g SON NIVEAU
ENCORE MOINS D´ACCUSER 8 OU 9 DE TERRORISER LE PLUS COMMUN CELUI DES #ASTORAMA DES
SES EMPLOYmS 1UE L´ENTREPRISE SOIT UN LIEU DE 3AINT
-ACLOU DES (ALLES AUX CHAUSSURES ETC
SOUFFRANCE POUR DES MILLIONS DE GENS IL SUF½ T QUI PEUPLENT LES ALENTOURS DE NOS VILLES ¯ EST
DE REGARDER LES CHIFFRES ¯ MALADIES DU TRAVAIL TRnS RAREMENT TRAITm $´ABORD BIEN S}R PARCE
Ce qui au départ est donné sur DmPRESSIONS SUICIDES HARCnLEMENT¨ ¯ POUR QUE L´ENTREPRISE PRIVmE EST L´UN DES ESPACES
le mode de la séduction pour S´EN CONVAINCRE -AIS IL FALLAIT ABANDONNER LES PLUS FERMmS DE NOTRE SOCImTm ET QU´IL EST
reconnaître aux meilleurs leur CETTE APPROCHE BIAISmE EN TERMES DE VICTIMES EXTRoMEMENT DIF½ CILE D´Y PmNmTRER -AIS AUSSI
mérite est en fait réutilisé comme ET DE BOURREAUX DE PATRONS VOYOUS¨ SI L´ON PLUS FONDAMENTALEMENT PARCE QU´ELLE N´OFFRE
une méthode de terrorisation. VOULAIT AVOIR UNE CHANCE DE COMPRENDRE EN GmNmRALEMENT AUCUN INTmRoT g QUI CHERCHE
CHRISTOPHE DEJOURS, PSYCHIATRE. QUOI CETTE CRISE EST L´EXPRESSION DE QUELQUE L´EXCEPTIONNEL 0AR CONSmQUENT ON NE SAIT
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Jean-Robert Viallet,
réalisateur
PAS LA REGARDER ET ON SE DONNE RAREMENT LES ENTREPRISE EN MATInRE D´ORGANISATION DU TRAVAIL 6OUS PARLIEZ DE L´ENTREPRISE
MOYENS ET LE TEMPS D´APPRENDRE g LE FAIRE QUELQUES GRANDS MODnLES FONT LA LOI DEPUIS LES COMME D´UN BASTION IMPRENABLE
ANNmES 0AR CONSmQUENT DES bTATS 5NIS #OMMENT Y PmNnTRE T ON
%N QUOI ¯ ET DE QUOI ¯ LES ENTREPRISES g LA 4CHmQUIE EN PASSANT PAR L´!LLEMAGNE OU *E DOIS ICI RENDRE HOMMAGE g !LICE /DIOT QUI
QUE VOUS AVEZ OBSERVmES L´)TALIE g QUELQUES DIFFmRENCES DE LmGISLATION A MENm DURANT DES MOIS UN TRnS GROS TRAVAIL
SONT ELLES REPRmSENTATIVES ET DE CULTURE PRnS ON RETROUVE LES MoMES D´ENQUoTE ET DE DmMARCHAGE EN ALLANT FRAPPER
#E SONT DES ENTREPRISES ¦ NORMALES § ANODI TENDANCES %N SORTE QUE PARLER DE L´ENTREPRISE g LA PORTE DE DIZAINES D´ENTREPRISES !VEC TOU
NES PAS D´HISTOIRES PAS DE POLmMIQUES PAS EN &RANCE C´EST PARLER DU MONDE DU TRAVAIL JOURS LA MoME QUESTION SERIEZ VOUS D´ACCORD
D´AFFAIRES SULFUREUSES ELLES SONT BANALES g DISONS EN /CCIDENT POUR QUE L´ON PARLE DE LA POSSIBILITm DE ½ LMER
L´IMAGE DE CELLES O| TRAVAILLENT DES MILLIONS DE CHEZ VOUS .OTRE CONDITION mTAIT mVIDEMMENT
SALARImS DE CELLES QUI PRODUISENT DES BIENS 0OURQUOI AVOIR TOURNm g ,A $mFENSE CLAIRE AUCUN DROIT DE REGARD SUR LE RmSULTAT
OU DES SERVICES ACHETmS PAR DES MILLIONS DE ,A $mFENSE .ANTERRE #OURBEVOIE ON A Lg L´UN ½ NAL %T LA RmPONSE NON MOINS CLAIRE C´mTAIT
CONSOMMATEURS "ANALES MAIS IMPORTANTES DES PRINCIPAUX BASSINS D´EMPLOIS DE SERVICES INVARIABLEMENT NON ,ES ENTREPRISES DmPEN
MONDIALISmES STANDARDISmES #ARGLASS APPAR EN %UROPE ET LA PLUS GRANDE CONCENTRATION DE SENT CHAQUE ANNmE DES MILLIONS EN MARKETING
TIENT g "ELRON LEADER MONDIAL DE LA RmPARA SInGES D´ENTREPRISES EN &RANCE MAIS AUSSI 0OURQUOI LEURS DIRIGEANTS IRAIENT ILS PRENDRE
TION DE PARE BRISES &ENWICK EST LA BRANCHE LE DEUXInME CONSEIL DE PRUD´HOMMES APRnS LE RISQUE DE TOUT ¾ ANQUER PAR TERRE EN LAISSANT
FRANlAISE DU GROUPE ALLEMAND +ION 0ARIS ET L´HxPITAL .ANTERRE O| ONT mTm INITImES ENTRER UNE mQUIPE DE TOURNAGE ! FORCE DE
SALARImS GmANT DU MATmRIEL DE MANUTENTION LES CONSULTATIONS SUR LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL REFUS NOUS AVONS ½ NI PAR ADAPTER NOTRE DIS
,´HORIZON DU SALARIAT E ST AUJOURD´HUI L´ENTRE !UCUN AUTRE LIEU N´OFFRAIT UN TEL POINT DE VUE COURS AU LEUR ET g RETOURNER LEURS ARGUMENTS
PRISE GLOBALISmE C´EST g DIRE ENGAGmE DANS ET LA POSSIBILITm D´EMBRASSER D´UN SEUL REGARD ¦ $EPUIS DES ANNmES VOUS NE CESSEZ DE PARLER
LA CONCURRENCE MONDIALE ET SOUVEN T ½ LIALE g LA FOIS UN SYSTnME g L´®UVRE ET SES EFFETS DE TRANSPARENCE D´OUVERTURE¨ ,ES GENS ¯ g
D´UN GROUPE INTERNATIONAL ,ES ½ LIALES SONT CONCRETS COMMENCER PAR VOS PROPRES SALARImS ¯ EN RIGO
GROSSO MODO ORGANISmES DE LA MoME FAlON LENT ILS N´Y CROIENT PLUS 6OUS AVEZ L´OCCASION
)L N´Y A PAS TRENTE SIX MANInRES DE GmRER UNE DE PROUVER QUE CE SONT PAS DE VAINS MOTS ET
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Tout ce dispositif qui part du toyotisme se développe à travers le
coaching, les nouvelles formes d’organisation du travail, l’évaluation
individualisée des performances, l’exaltation de l’argent, etc. C’est
vrai que ça ne repose pas seulement sur le consentement des gens
ordinaires qui se font emporter, séduire et menacer. Ça marche aussi
grâce au zèle d’une partie des gens qui sont les leaders de ce système.
Ce ne sont pas seulement des idéologues isolés, il y a véritablement une
pensée structurée s’attachant à produire un ensemble idéologique qui
réfère au pouvoir et à l’argent et non pas à la culture et à la civilisation.
Christophe Dejours, psychiatre.
DE MONTRER QUE VOUS GmREZ CETTE ENTREPRISE AUJOURD´HUI QUE CELLE D´UN OUVRIER g LA CHAsNE
DE LA MEILLEURE FAlON § $U COUP C´mTAIT LES IL Y A CINQUANTE ANS NI PROPHmTISER LA ¦ ½ N DU
METTRE EN SITUATION D´AVOIR QUELQUE CHOSE g TRAVAIL § C´EST DIRE QU´ON EST EN TRAIN DE VIDER
GAGNER g NOTRE PRmSENCE %T C´EST AINSI QUE LE TRAVAIL DE SA SUBSTANCE DE CE QUI LUI PERMET
NOUS NOUS SOMMES RETROUVmS AUTORISmS g DE DONNER DU SENS g NOS VIES
½ LMER DANS UNE DIZAINE D´ENTREPRISES SANS
AVOIR SIGNm LA MOINDRE CLAUSE RESTRICTIVE 0OUR 6OS ½ LMS SONT EFFECTIVEMENT TOUT SAUF
AUTANT NOUS NE LEUR AVONS PAS MENTI OUI BIEN MANICHmENS #E QUI EST TROUBLANT
S}R NOUS NOUS RmSERVIONS LE DROIT DE PORTER C´EST QU´g AUCUN MOMENT LES DIRIGEANTS
UN REGARD CRITIQUE -AIS NOUS N´mTIONS PAS Lg D´ENTREPRISES AUXQUELS VOUS DONNEZ
POUR STIGMATISER DES ¦ SALAUDS DE PATRONS § LA PAROLE NE DONNENT L´IMPRESSION D´oTRE EN
ET ENCORE MOINS POUR DmVELOPPER UN DISCOURS POSITION DE DmFENSE DE SE JUSTI½ ER DE QUOI
CONTRE LE TRAVAIL BOSSER C´EST L´ENFER L´ALIm
QUE CE SOIT MALGRm UN CONTEXTE ACTUEL QUI
NATION ETC ,E TRAVAIL EST PAR NATURE AMBIVA
SUSCITE DE PLUS EN PLUS D´INTERROGATIONS
LENT )L PEUT oTRE PmNIBLE HARASSANT TUANT¨ SUR L´ORGANISATION DU TRAVAIL
MAIS IL EST AUSSI CE QUI DONNE UNE IDENTITm $ANS LEUR DISCOURS IL N´EST PAS TOUJOURS FACILE
CE QUI PERMET COMME LE DIT TRnS BIEN LE PSY
DE FAIRE LA PART ENTRE LA VOLONTm COMPRmHENSI
CHIATRE #HRISTOPHE $EJOURS DE SE METTRE g BLE DE CONVAINCRE QUE LEUR ENTREPRISE EST LA
L´mPREUVE DE SOI ET DES AUTRES DE SE RmALISER MEILLEURE QUE LEUR MANAGEMENT EST LE BON¨
DE S´mMANCIPER CE QUI CRmE DU COLLECTIF DU ET L´AVEUGLEMENT PUR ET SIMPLE #AR L´ENTRE
LIEN DU SOCIAL 0ARLER DE ¦ MISE g MORT DU PRISE EST UN UNIVERS QUI SE VIT SOUS LE RmGIME
TRAVAIL § CE N´EST PAS DIRE QUE LES CONDITIONS DE L´mVIDENCE DU PRAGMATISME DE LA PENSmE
DE TRAVAIL D´UN EMPLOYm DE &ENWICK SONT PIRES POSITIVE ¦ /N N´A PAS LE CHOIX § ¦ )L FAUT SE
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Jean-Robert Viallet,
SUITE réalisateur
DmPASSER SANS CESSE § ¦ 1UEL MAGNI½ QUE 5NE FOIS AUTORISm g ENTRER DANS PASSE LES VOIR RmGULInREMENT ¦ !U RECRUTE
CHALLENGE § ETC /R C´EST mVIDEMMENT AUSSI LE UNE ENTREPRISE CONCRnTEMENT QUE ½ LME T ON MENT VOUS AVEZ QUELQUE CHOSE D´IMPORTANT
LIEU D´UNE IDmOLOGIE TRnS PUISSANTE QUI PREND SA ,E TOURNAGE EN IMMERSION EST UN EXERCICE EN CE MOMENT § ¦ %T DU CxTm DES CALL CEN
SOURCE CHEZ QUELQUES PENSEURS QUI A mTm MISE EMPIRIQUE CELA SIGNI½ E QU´ON APPREND EN TERS § )LS ONT LEURS LIMITES ILS SONT Lg POUR
EN ®UVRE PAR DES INGmNIEURS ET A mTm POPULARISmE FAISANT !U DmBUT ON PREND LES CHOSES COMME METTRE EN AVANT L´IMAGE DE LA BOsTE MAIS ILS
PAR UNE POIGNmE DE LIVRES 5NE IDmOLOGIE QUI UTILISE ELLES VIENNENT IL Y A UNE RmUNION TRnS BIEN PERMETTENT D´ACCmDER g UN DEUXInME RmSEAU
UN CERTAIN NOMBRE DE TECHNIQUES DE MANIPULATION ALLONS Y¨ ON ½ LME DES CADRES QUI VONT D´UN D´EMPLOYmS CELUI Lg %UX IL FAUT UN MOMENT
ET DE SOUMISSION POUR IMPOSER g TOUS UNE COURSE BUREAU g L´AUTRE DES CONVERSATIONS BANALES POUR LES CONVAINCRE QU´ON N´EST PAS g LA SOLDE
ILLIMITmE g LA RENTABILITm ET AU PRO½ T QUEL QU´EN SOIT LE OU INCOMPRmHENSIBLES /N A PARFOIS L´IMPRES DE LA DIRECTION MAIS ILS ONT UN AUTRE DISCOURS
CO}T HUMAIN /N BAIGNE TELLEMENT Lg DEDANS QU´ON SION DE RAMENER DES IMAGES SANS INTmRoT SUR LA RmALITm DE L´ENTREPRISE 5N DISCOURS QUI
NE S´EN REND MoME PLUS COMPTE !U FOND JE NE EMMERDANTES %T PUIS PEU g PEU LE REGARD N´EST PAS SANS AMBIG~ITmS D´AILLEURS POUR DES
SUIS PAS CERTAIN QUE CES MANAGERS CONNAISSENT S´AF½ NE PARCE QU´ON SE NOURRIT DE LA LITTmRATURE RAISONS mVIDENTES %N½ N AU ½ L DES MOIS ON SE
TRnS BIEN LES CRITIQUES QUI SONT FORMULmES AU SUJET SUR LE SUJET ET SURTOUT PARCE QU´ON COMPREND CONSTITUE UN TROISInME RmSEAU PLUS PERSONNEL
DE LEURS MmTHODES ET ENCORE MOINS CE QU´ONT PU QUE LA VmRITABLE SCnNE EST AILLEURS QUE TOUT PLUS SOUTERRAIN DmCONNECTm DE LA DIRECTION
mCRIRE LES CHERCHEURS SUR CETTE QUESTION $E TOUTE SE JOUE EN COULISSES g DEMI MOTS DANS LES #E SONT PAR EXEMPLE LES EMPLOYmS DU CALL
FAlON DANS L´ENTREPRISE ON PENSE RAREMENT CONTRE ToTES¨ 4OUT L´ENJEU DEVIENT ALORS DE RmVmLER CENTER DE #ARGLASS QUI TmMOIGNENT ANONY
SOI MoME 0OUR CONSERVER SON POSTE IL FAUT AU CETTE FACE CACHmE DE S´mLOIGNER DE L´INTER MEMENT OU 0ASCAL CE RESPONSABLE D´AGENCE
MOINS FAIRE SEMBLANT D´Y CROIRE -AIS POUR TENIR PRmTATION POUR ENTRER DANS LA DmMONSTRATION QUI ½ NIT PAR JETER L´mPONGE OU ENCORE LES DEUX
LE COUP IL FAUT Y CROIRE VRAIMENT /U ALORS C´EST LA IMPLACABLE 0LUS CONCRnTEMENT TOURNER DANS CADRES HARCELmS DANS LE ½ LM ,A $ESTRUCTION
DmPRESSION 9 CROIRE AU MOINS PENDANT LES HEURES UNE ENTREPRISE C´EST oTRE Lg DU MATIN AU SOIR ET #´EST TOUTE CETTE MASSE DE SITUATIONS ET DE
DE TRAVAIL !PRnS AVEC LA FAMILLE LES COPAINS LES SE FAIRE UN RmSEAU DE RELATIONS )L Y A UN PRE RENCONTRES QUI PERMET DE TIRER DES ½ LS ET DE
MASQUES TOMBENT L´ESPRIT CRITIQUE REPREND SES MIER CERCLE ESSENTIELLEMENT DES MANAGERS PRENDRE LE TEMPS DE VOIR O| ILS MnN ENT !U
DROITS 0UIS LE LENDEMAIN REBELOTE¨ VERS LESQUELS NOUS ORIENTE LA DIRECTION /N BOUT D´UN AN DE TOURNAGE QUELQUES HISTOIRES
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Jean-Robert Viallet,
SUITE réalisateur
Tout être humain cherche à travers le travail l’occasion de se mettre à
l’épreuve de soi pour devenir soi-même, pour s’accomplir. Le mépris
dans lequel est tenu le travail n’est pas d’aujourd’hui ; ça a existé dans
l’Antiquité avec les esclaves ; c’est passé par les serfs de l’Ancien
Régime ; ça continue avec le taylorisme et le fordisme… et aujourd’hui
on est dans un suprême mépris du travail. Cette manipulation qui est
opérée en faveur du patrimoine et des revenus spéculatifs, qui détruit
les caractéristiques du travail, celles qui sont nécessaires
à l’intelligence et à l’accomplissement de soi…, ça ressemble beaucoup
à la décadence d’une civilisation.
Christophe Dejours, psychiatre.
SE DmGAGEAIENT QUI PERMETTAIENT DE TRAITER FAlON C´EST UN PEU FAIT POUR lA ¯ OU ALORS lA
TOUS LES THnMES QUE NOUS VOULIONS ABORDER TOMBE BIEN ,E FONCTIONNEMENT DES ENTREPRI
ET D´IMBRIQUER LES NIVEAUX D´ANALYSE ¯ L´EN SES A CHANGm ON A AUJOURD´HUI DES MONTAGES
TREPRISE LES INDIVIDUS L´mCONOMIE )L A ALORS COMPLEXES DE ½ LIALES DES SOCImTmS BICmPHA
FALLU PARFOIS g REGRET ABANDONNER CERTAINES LES DISTINGUANT NETTEMENT LES PxLES SERVICES
ENTREPRISES POUR RESSERRER NOTRE REGARD SUR ET INDUSTRIE LE SInGE EST ICI LES CENTRES DE
UN PETIT NOMBRE D´ENTRE ELLES PRODUCTION AILLEURS ETC %NTRE CES DIFFmRENTS
UNIVERS LES SYNDICATS ONT DU MAL g SE PARLER
,ES SYNDICATS SONT RELATIVEMENT ABSENTS g GARDER DES CONNEXIONS 0AR AILLEURS ILS SONT
DE CES ½ LMS 1UAND ILS SONT PRmSENTS AUSSI UN PEU DmBOUSSOLmS PAR LE DmMONTAGE
C´EST SURTOUT SOUS LA FORME POINTILLEUX DE CE QU´ON APPELAIT IL N´Y A PAS
DE SYNDICALISTES HARCELmS¨ SI LONGTEMPS LA LUTTE DES CLASSES PAR LES
-AIS C´EST LA RmALITm 3I NOUS AVIONS TOURNm NOUVELLES TERMINOLOGIES PROFESSIONNELLES
DANS DE GRANDES ENTREPRISES PUBLIQUES CELA LES ¦ EXPERTS TECHNIQUES § ONT REMPLACm LES
AURAIT mTm TRnS DIFFmRENT MAIS AUJOURD´HUI DANS OUVRIERS LES ¦ CHARGmS D´ASSISTANCE § LES
LE PRIVm EN MATInRE SYNDICALE C´EST AU MIEUX STANDARDISTES ET PAR L´INVENTION DE LA NOTION
LA BAISSE DE PUISSANCE AU PIRE LA DmSHmRENCE DE ¦ CLIENT § QUI RmORGANISE LES RELATIONS g
%T DE TOUTE FAlON LA HAINE PARANOtAQUE DE L´INTmRIEUR MoME DES ENTREPRISES !UTANT DIRE
LA PART DES DIRECTIONS *´ESPnRE NE PAS oTRE QUE SI DANS L´INDUSTRIE IL LEUR RESTE ENCORE DES
INJUSTE g LEUR mGARD MAIS J´AI L´IMPRESSION QUE FORCES ET DES MOYENS DE PRESSION DANS LE
SI LES SYNDICATS SONT ENCORE TRnS POINTUS SUR TERTIAIRE LE MONDE DU SERVICE ILS ONT BIEN DU
LES QUESTIONS LImES AU DROIT DU TRAVAIL ET AUX MAL g EXISTER !LORS QUE NOUS AVONS PLUS QUE
SALAIRES ILS SONT DmPASSmS PAR CES NOUVELLES JAMAIS BESOIN DE CONTRE POUVOIR
ORGANISATIONS DU TRAVAIL %T D´UNE CERTAINE
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Je pose toujours la même question : vous avez été harcelé de telle période à telle période…
Oui mais, avant cela, est-ce que quelqu’un d’autre à été harcelé ? Qu’est-ce que vous avez
fait ? Rien. Donc la question de toutes ces pathologies, la question de la loi de modernisation
sociale sur le harcèlement, c’est la question du consentement. Pourquoi donnons-nous notre
consentement à ces pratiques ?
Marie Pezé, psychologue et psychanalyste.
La première idée qui me venait le matin, c’était de me procurer une arme
pour me tirer une balle dans la tempe en plein milieu de l’entreprise
après avoir dégommé les gens qui m’emmerdaient .
Cadre sup, délégué syndical CGC Cadres dans une entreprise de services.
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Quand un client appelle évidemment la première chose qu’il attend c’est un rendez-vous le plus vite
possible (…) ; quand il arrive dans le centre ou bien qu’on vient faire la prestation chez lui, il faut qu’il
ressorte et que ce soit waouh, et tous les jours on se concentre pour que ce soit waouh. C’est ça qui
fait qu’une entreprise progresse et c’est ça qui fait qu’une personne satisfaite chez nous va en parler à
quinze personnes autour d’elle. Donc on a tout intérêt à ce que ce soit très très waouh.
Directrice du marketing de Carglass.
On te demande d’aimer une entreprise qui au premier vent contraire est susceptible
de te foutre à la porte. On t’oblige en quelque sorte à aimer ta boîte alors qu’une boîte
n’a pas de sentiments, une boîte ne t’aime pas. Une société « anonyme »,
je veux dire, c’est dans le mot ; elle est anonyme, la société, tout le monde est anonyme
là-dedans, et on veut t’obliger à l’aimer !”
Téléopérateur du centre d’appel de Carglass.
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M
Marie-Anne Dujarier,
conseillère scientique
interview
.BSJF"OOF%VKBSJFSFTUTPDJPMPHVFEVUSBWBJMFUEFTPSHBOJTBUJPOT
NBtUSFEF
DPOGnSFODFTh1BSJT***4PSCPOOF/PVWFMMFFUhMµcDPMFQPMZUFDIOJRVF
DIFSDIFVTF
BV-BCPSBUPJSF*OUFSEJTDJQMJOBJSFQPVSMB4PDJPMPHJFcDPOPNJRVF $/".$/34
&MMFBQVCMJn,´)DmAL AU TRAVAIL
BVY1SFTTFTVOJWFSTJUBJSFTEF'SBODF
FO
FU,E 4RAVAIL DU CONSOMMATEUR
h-B%nDPVWFSUF
MµBOEFSOJFS
1U´EST CE QUE LA SOCIOLOGIE DU TRAVAIL #OMMENT ET POURQUOI AVEZ VOUS mTm
ET QUEL EST SON OBJET CONTACTmE POUR TRAVAILLER SUR CES ½ LMS
,A SOCIOLOGIE DU TRAVAIL OBSERVE ET ANALYSE L´mVO #HRISTOPHE .ICK M´A CONTACTmE EN MARS
LUTION DU LIEN SOCIAL AU TRAVAIL AINSI QUE L´mVOLUTION APRnS AVOIR LU ,´)DmAL AU TRAVAIL POUR ME PROPOSER
DES RAPPORTS SOCIAUX ,´ENJEU EST DE COMPRENDRE DE COLLABORER AUX ½ LMS DE *EAN 2OBERT 6IALLET
OU EXPLIQUER ¦ CE QUI NOUS ARRIVE § AU TRAVAIL QUE #´EST LA PREMInRE FOIS QUE J´mTAIS SOLLICITmE DANS
CE SOIT ENTRE NOUS OU EN NOUS LE CADRE D´UN DOCUMENTAIRE ¯ J´AI DEPUIS UN AUTRE
PROJET PORTANT SUR ¦ LE TRAVAIL DU CONSOMMATEUR §
3UR QUOI ONT PORTm VOS RECHERCHES AVEC 2ENm "ARATTA ET #AMERA ,UCIDA 0RODUCTIONS
*´AI ANALYSm LE PHmNOMnNE D´IDmALISATION DE !U VU DES PREMInRES IMAGES ET APRnS UN mCHANGE
LA PRESCRIPTION DANS LES ORGANISATIONS ET SES AVEC L´mQUIPE J´AI VOLONTIERS ACCEPTm D´oTRE
EFFETS SUR LES TRAVAILLEURS 0UIS J´AI EXAMINm LA ¦ CONSEILLnRE SCIENTI½ QUE § -ON RxLE CONSIS
QUESTION DE LA SUBJECTIVITm AU TRAVAIL NOTAMMENT TAIT g VISIONNER LES RUSHES ET g EN PROPOSER UNE
AUTOUR DES QUESTIONS DE RECONNAISSANCE ET DE LECTURE SOCIOLOGIQUE .OUS AVONS DmBATTU DES
C’est une décision de SANTm 5NE TROISInME RECHERCHE VISAIT g DmMON INTERPRmTATIONS g DONNER ET DES MANInRES DE LES
bonne gestion de la part des TRER QUE LE CONSOMMATEUR CETTE MAIN D´®UVRE COMMENTER
entreprises de provisionner GRATUITE DISPONIBLE ET MOTIVmE TRAVAILLE POUR
le montant d’éventuelles PRODUIRE CE QU´IL ACHnTE *E MnNE ACTUELLE !VEZ VOUS RETROUVm DANS CE MATmRIEL ½ LMm
condamnations dont ils MENT UNE RECHERCHE SUR LA MANInRE DONT LES UN mCHO DE VOTRE PROPRE EXPmRIENCE DE
pourront faire l’objet, DIRIGEANTS CONlOIVENT LE RmEL AU MOMENT DE TERRAIN
avec l’avantage scal que PRESCRIRE ET CONTRxLER LE TRAVAIL DES AUTRES ,ES IMAGES RAPPORTmES PAR *EAN 2OBERT ONT
représente aussi la provision. L´INTmRoT D´oTRE TRnS PROCHES DE LA RmALITm OBSER
Maître Coléat, avocat VABLE DANS LES ORGANISATIONS ,ES TRAVAILLEURS
POURRONT LE CON½ RMER CE QU´IL A ½ LMm EST TOUT g
patronal au conseil des
prud’hommes.
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Le management dans son ensemble et l’ensemble de la population d’une certaine façon ont accepté
cette folie du capitalisme nancier qui fait que des actionnaires qui ne sont plus branchés
sur la production exigent des taux de rentabilité sans se préoccuper du tout du réel du travail.
Vincent de Gaulejac, sociologue.
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FAIT REPRmSENTATIF ¯ BANAL POURRAIT ON DIRE ¯ DE
Comme mon patron avait une CE QUI SE PASSE DANS LA PLUPART DES ENTREPRI
attitude de plus en plus dure, de SES #´EST UNE DES GRANDES QUALITmS DU ½ LM %LLE
plus en plus exigeante, je me sentais EST D´AUTANT PLUS REMARQUABLE QUE RmALISATEURS
un zéro, un néant, plus rien. Et je me COMME SOCIOLOGUES SAVENT g QUEL POINT IL EST
suis dit le seul moyen d’en nir c’est DIF½ CILE D´AVOIR ACCnS g CES DONNmES EMPIRIQUES
de trouver un moyen, un moyen SANS LES ALTmRER
imparable : se jeter sous un train,
-ALGRm OU PLUTxT GRhCE g LA RIGUEUR DE L´EN
pas de face mais perpendiculaire au
QUoTE ET DE L´ARGUMENTATION ,A -ISE g MORT
moment où il arrive… DU TRAVAIL S´APPARENTE g UNE CERTAINE FORME
Mme Meyrand, cadre. DE CRITIQUE SOCIALE #ETTE DmMARCHE EST ELLE
DIFFmRENTE DE CELLE DE LA RECHERCHE
*EAN 2OBERT 6IALLET A EFFECTIVEMENT RmALISm TROIS
½ LMS CRITIQUES ET MoME ALARMISTES ¯ COMME
L´EXPRIME LE TITRE DE LA SmRIE ¯ SUR L´mVOLUTION
DU TRAVAIL CONTEMPORAIN #´EST RARE ET COURA
GEUX DANS LE CONTEXTE ACTUEL ,E MOT CRITIQUE
A DEUX SENS C´EST D´ABORD UNE PRISE DE POSI
TION CITOYENNE POLITIQUE g PROPOS DU TRAVAIL ET
DE SON ORGANISATION SOCIALE *EAN 2OBERT LE
FAIT POUR LA TmLmVISION AVEC LES OUTILS ET LE STYLE
DE CE MmDIA )LS SONT mVIDEMMENT DISTINCTS DU
DISCOURS ACADmMIQUE -AIS IL PROPOSE SIMUL
TANmMENT UNE AUTRE FORME DE CRITIQUE AU SENS
SOCIOLOGIQUE DU TERME CETTE FOIS IL ¦ DmVOILE §
AVEC UNE MINUTIE PmDAGOGIQUE LES PROCESSUS
SOCIO mCONOMIQUES g L´®UVRE DANS CE CAPITA
LISME ½ NANCIER JUSQUE DANS LEURS RECOINS LES
MOINS CONNUS $ANS CES ½ LMS NOUS VOYONS
PRESQUE TOUS LES ACTEURS DU MONDE DU TRAVAIL
EN SITUATION ACTIONNAIRES DIRIGEANTS CADRES
INTERMmDIAIRES TECHNICIENS EMPLOYmS OUVRIERS
MAIS AUSSI FORMATEURS CONSULTANTS PSYCHOLO
GUES MmDECINS ET INSPECTEURS DU TRAVAIL JUGES
PRUD´HOMAUX¨ ,E TmLmSPECTATEUR A LA POSSIBILITm
DE COMPRENDRE LEUR SITUATION COMPORTEMENT ET
DISCOURS ET SURTOUT DE COMPRENDRE LES RAPPORTS
ENTRE EUX BIEN QU´ILS SOIENT INVISIBLES ,ES ½ LMS
SONT REMARQUABLES g CET mGARD
#ETTE SmRIE DE DOCUMENTAIRES FAIT LE CONSTAT
QUE ¦ QUELQUE CHOSE NE VA PAS § DANS LE
TRAVAIL SALARIm AUJOURD´HUI $´UNE CERTAINE
FAlON LA CRITIQUE SOCIALE N´A CESSm DE LE
RmPmTER DEPUIS DEUX SInCLES
5NE CARACTmRISTIQUE DU CAPITALISME SALARIm
EST L´AMBIVALENCE DU TRAVAIL 0OUR CELUI QUI LE
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FAIT LE TRAVAIL EST UN MOYEN DE SUBSISTANCE FACTION DU CLIENT mTHIQUE CLIMAT SOCIAL QUALITm
CERTES -AIS RARES SONT CEUX QUI NE TRAVAILLENT SmCURITm¨ TOUT DOIT oTRE PARFAIT ET EN PROGRnS Marie-Anne Dujarier,
SUITE conseillère scientique
¦ QUE POUR L´ARGENT § ,E TRAVAIL EST AUSSI UN CONTINU !CTIONNAIRES ET DIRIGEANTS FABRIQUENT
MOYEN D´oTRE UTILE AU MONDE D´OBTENIR DE AINSI DES CONTRADICTIONS DONT LA RmSOLUTION EST
LA RECONNAISSANCE DE SE SOCIALISER ET DE REPOUSSmE SUR DES TRAVAILLEURS DmCLARmS POUR
SE DmVELOPPER PAR UNE ACTIVITm ,´EMPLOI EST L´OCCASION ¦ AUTONOMES ET RESPONSABLES §
UN MOYEN DE BhTIR UNE IDENTITm ET D´ACCmDER #EUX CI DOIVENT ALORS TROUVER LE PLUS SOUVENT
g DE NOMBREUX DROITS SOCIAUX -AIS POUR SEUL ET DANS L´URGENCE DES SOLUTIONS PRATI
L´EMPLOYEUR LE MoME TRAVAIL EST VU COMME UNE QUES QUI SOIENT SOCIALEMENT ET SUBJECTIVEMENT
¦ RESSOURCE HUMAINE § %LLE S´ACHnTE SUR LE ACCEPTABLES AUX CONTRADICTIONS QUI SURGISSENT
MARCHm DU TRAVAIL EN VUE D´oTRE ¦ EXPLOITmE § DANS L´ACTIVITm PRODUCTIVE ,E PLUS SOUVENT ILS
AU MIEUX /N VOIT BIEN ALORS LA TENSION QUI N´EN ONT NI LA LmGITIMITm NI LES MOYENS $ANS
PEUT S´INSTAURER ENTRE CES DEUX ATTENTES g CE CONTEXTE CE N´EST PAS LE TRAVAIL QUI FAIT
L´mGARD DU MoME TRAVAIL ,E RAPPORT DE FORCE SOUFFRIR MAIS BIEN CETTE DmLmGATION DU ¦ TRAVAIL
EST PERMANENT POUR TENTER DE FAIRE PRmVALOIR D´ORGANISATION § FAIT DE TENSIONS DILEMMES ET
¦ SA § VALEUR TRAVAIL $ANS LES PmRIODES COMME IMPASSES )LS DOIVENT SOUVENT FAIRE FACE g DES
CELLE QUE NOUS VIVONS O| LE CHxMAGE EST g PARADOXES MANAGmRIAUX g DES CHANGEMENTS
LA FOIS DURABLE ET MASSIF IL EST FAVORABLE AUX DE PROJETS INTEMPESTIFS g UNE DmSORGANISATION
EMPLOYEURS BUREAUCRATIQUE ! L´HEURE O| TOUT LE MONDE
PARLE DE QUALITm LES TRAVAILLEURS SOUFFRENT
%T DANS CE RAPPORT DE FORCE SE JOUE LA QUES SOUVENT D´oTRE CONTRAINTS g MAL TRAVAILLER DE
TION DE LA SANTm ET DE LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL DEVOIR MAL TRAITER LEURS COLLnGUES USAGERS
%N QUOI LA SITUATION ACTUELLE EST ELLE INmDITE OU CLIENTS )LS SONT ALORS PHYSIQUEMENT ET
,E TRAVAIL PEUT oTRE BLESSANT ET TUE RmGULInRE MORALEMENT EN TENSION )LS ONT PEUR DE MAL
MENT CECI N´EST PAS NOUVEAU !CTUELLEMENT FAIRE OU PIRE DE FAIRE MAL
LE DmVELOPPEMENT DE LA PRmCARITm DE LA SOUS
TRAITANCE ET DE L´INDIVIDUALISATION ACCROsT LES %T CETTE SITUATION EST ACCEPTmE
RISQUES POUR LA SANTm ,A SOUFFRANCE AU TRAVAIL ,A GRANDE DIF½ CULTm AUJOURD´HUI DANS LES RAP
EST AUTRE CHOSE ELLE N´EST PAS UNE MALADIE PORTS DE FORCE AU TRAVAIL OUTRE L´EXISTENCE D´UN
MoME SI L´ON PEUT oTRE AMENm g ¦ EN FAIRE UNE CHxMAGE TRnS mLEVm C´EST L´ABSTRACTION DU
MALADIE § 0SYCHOLOGUES ET SOCIOLOGUES DU TRA POUVOIR IL EST TRnS DIF½ CILE DE TROUVER ¦ UN §
VAIL IDENTI½ ENT PLUSIEURS CAUSES ,ES PLUS COM RESPONSABLE DE LA SITUATION LES SOCImTmS SONT
MUNES SONT L´INTENSI½ CATION DU TRAVAIL CADENCES ¦ ANONYMES § ET LES DIRIGEANTS TOUJOURS EN
ACCmLmRmES CONJUGUmE g UNE PRESSION CONSU MOUVEMENT ¨ ET DE DIALOGUER AVEC LUI #ECI
MmRISTE LA FRAGILITm OU L´INEXISTENCE DU COLLECTIF AFFAIBLIT LES POSSIBILITmS DE NmGOCIATION ET DE
LA MARCHANDISATION DES SERVICES PUBLICS ET LA CONTESTATION TRADITIONNELLES
CONTRAINTE g BhCLER LE TRAVAIL
,A -ISE g MORT DU TRAVAIL MONTRE BIEN QUE
L´ENTREPRISE EST AUSSI LE LIEU D´UN DISCOURS
D´AUTANT PLUS EF½ CACE QU´IL PREND LA FORME
DE L´mVIDENCE ¦ )L FAUT S´ADAPTER § ¦ /N N´Y On va dépenser un million et demi
PEUT RIEN § ¦ )L FAUT oTRE LES MEILLEURS OU pour payer des heures sup !? Je
DISPARAsTRE§ ETC préfèrerais mettre un million et
%FFECTIVEMENT CES ½ LMS MONTRENT TRnS BIEN demi dans le prot plutôt qu’avoir
mGALEMENT L´mTAT DU DISCOURS DOMINANT à payer des heures parce qu’on
AUJOURD´HUI AU TRAVAIL #ELUI
CI TEND g ENCHAN
s’est mal organisé !
TER LES RmSULTATS g ATTEINDRE BmNm½ CES SATIS
Éric Girard, directeur général
de Carglass
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F
,A SmRIE DOCUMENTAIRE DE *EAN 2OBERT
6IALLET AVANCE QU´g L´ORIGINE DE LA ¦ CRISE
DU TRAVAIL § ON TROUVE LES STRUCTURES DE
LA ½ NANCE PLUS PRmCISmMENT LES STRUCTURES
DU CAPITALISME ½ NANCIER QUI ONT mTm MISES
EN PLACE EN /CCIDENT g PARTIR DU MILIEU
DES ANNmES g LA FAVEUR DU TOURNANT
DIT NmOLIBmRAL -AIS AU FOND D´O| VIENT
'SnEnSJD-PSEPOFTUEJSFDUFVSEFSFDIFSDIF LE POUVOIR DE LA ½ NANCE C´EST g DIRE PAR
BV$/34FUDIFSDIFVSBV$FOUSFEFTPDJPMPHJF QUELS TYPES DE MmCANISMES TRANSITE
FVSPQnFOOF $4&
*MBQVCMJnOPUBNNFOU'POET L´IN¾ UENCE QU´A ACQUISE DEPUIS DEUX
DmCENNIES SUR L´ENTREPRISE CE GROUPE
interview
EFQFOTJPO
QJoHFhDPOT.JSBHFEFMBEnNPDSBUJF
BDUJPOOBSJBMF -JCFS3BJTPOTEµBHJS
+VTRVµh SOCIAL CONSTITUm PAR LES ACTIONNAIRES
RVBOE 1PVSFO¾OJSBWFDMFTDSJTFT¾OBODJoSFT 3PONTANmMENT ON EST TENTm DE RmPONDRE
-JCFS3BJTPOTEµBHJS
-B$SJTFEFUSPQ CECI LE POUVOIR ACTIONNARIAL C´EST LE POUVOIR
3FDPOTUSVDUJPOEµVONPOEFGBJMMJ 'BZBSE
DU BAILLEUR DE FONDS $mTIENT LE POUVOIR CELUI
QUI TIENT LE NERF DE LA GUERRE C´EST
g
DIRE QUI
APPORTE L´ARGENT #´EST UNE RmPONSE QUI SEMBLE
DE BON SENS¨ ,E PROBLnME C´EST QU´ELLE EST
EMPIRIQUEMENT FAUSSE )L FAUT BIEN VOIR QUE LES
MARCHmS D´ACTIONS ¯ CE QU´ON APPELLE LA BOURSE
STRICTO SENSU ¯ APPORTENT DES CAPITAUX AUX
ENTREPRISES MAIS EN RETIRENT mGALEMENT SOUS
LA FORME NON SEULEMENT DES DIVIDENDES QUI
SONT PERlUS ANNUELLEMENT MAIS AUSSI SOUS LA
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Frédéric Lordon,
économiste
FORME DE RACHATS D´ACTIONS 0OURQUOI LES ENTRE INVERSION DU SIGNE DE LA CONTRIBUTION NETTE DU En fait, c’est un nouveau
PRISES RACHnTENT ELLES LEURS PROPRES ACTIONS ½ NANCEMENT DES BOURSES AUX ENTREPRISES )L Y
patron qui est embauché dans
0OUR PARTAGER LA MoME MASSE DE PRO½ T ENTRE A EFFECTIVEMENT DES SOMMES FARAMINEUSES QUI
UN NOMBRE PLUS RESTREINT D´ACTIONS C´EST g DIRE S´INVESTISSENT CHAQUE JOUR DANS LES MARCHmS
l’entreprise. On ne se connaissait
POUR AUGMENTER LE PRO½ T PAR ACTION ET DONC IN D´ACTIONS -AIS DANS CE QU´ON APPELLE LE MAR pas du tout. Je m’installe dans
½ NE AUGMENTER LEUR COURS DE BOURSE %NTRE CHm SECONDAIRE C´EST g DIRE Lg O| ON ACHnTE son bureau et la première chose
DIVIDENDES ET RACHATS D´ACTIONS LES ENTREPRI ET REVEND DES ACTIONS QUI ONT DmJg mTm mMISES qu’il me dit – pardonnez-moi la
SES DEPUIS UNE DmCENNIE ENVIRON CONSACRENT ANTmRIEUREMENT $E TELLE SORTE QUE CES mNOR vulgarité –, donc il dit « T’es assis
AINSI DES SOMMES DE PLUS EN PLUS IMPORTANTES MES MASSES DE LIQUIDITm QUI S´INVESTISSENT DANS en face de moi, décontracté
NON PAS g L´INVESTISSEMENT MAIS g LEURS ACTION LES MARCHmS D´ACTIONS CONTRIBUENT DE MANInRE du on, le seul moyen
NAIRES %T SI L´ON VEUT CONNAsTRE LA CONTRIBUTION TOUT g FAIT MARGINALE AU ½ NANCEMENT DES ENTRE de me débarrasser de toi
NETTE DES MARCHmS D´ACTIONS AU ½ NANCEMENT PRISES ET NOURRISSENT BIEN DAVANTAGE CETTE c’est de te tirer une balle
DES ENTREPRISES IL FAUT FAIRE LA DIFFmRENCE DE ESPnCE DE GIGANTESQUE POLLUTION SPmCULATIVE dans la tête au parking.»
CE QUI EST APPORTm PAR LES ACTIONNAIRES AUX QUI SE MANIFESTE SOUS LA FORME DE L´IN¾ ATION DU
Cadre supérieur,
ENTREPRISES ET DE CE QUI EST SOUTIRm AUX ENTRE COURS DES ACTIFS
PRISES PAR LES ACTIONNAIRES %T Lg PARADOXE
délégué syndical CGC Cadres
LA SOMME EST DEVENUE NmGATIVE %N D´AUTRES 3I LE POUVOIR ACTIONNARIAL N´EST PAS LE POU dans une entreprise de service.
TERMES DIT PLUS TRIVIALEME NT LES ACTIONNAIRES VOIR DU BAILLEUR ALORS QU´EST CE QUE C´EST
POMPENT PLUS DE FRIC AUX ENTREPRISES QU´ILS ,E CONTRxLE PAR LA PROPRImTm !LBERT $UNLAP UN
N´EN APPORTENT #´EST UN POINT IMPORTANT PARCE CmLnBRE RAIDER SURNOMMm !L LA 4RONlONNEUSE
QUE CETTE mNORME SALADE DE LA DmRmGLEMENTA ¯ CE QUI VOUS DONNE UNE IDmE DE SES MANInRES
TION ½ NANCInRE NOUS A mTm LARGEMENT VENDUE ¯ DISAIT ¦ #E QUI EST FORMIDABLE DANS LE CAPITA
DEPUIS DEUX DmCENNIES AU MOTIF QUE CELA ALLAIT LISME ½ NANCIER C´EST QUE TOUS LES JOURS JE PEUX
FAVORISER LE ½ NANCEMENT DES ENTREPRISES #ELA ALLER VOIR UN PATRON ET LUI DIRE DROIT DANS LES YEUX
S´EST AVmRm UNE ERREUR TOTALE DU FAIT DE CETTE VOTRE ENTREPRISE EST g VENDRE § %T C´EST EXACT
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,ES TITRES DE PROPRImTm D´UNE ENTREPRISE CE #ETTE MISE SOUS TENSION A DES EFFETS
SONT SES ACTIONS ELLES CIRCULENT SUR LES MAR CONCRETS EN MATInRE D´ORGANISATION
CHmS S´ACHnTENT ET SE VENDENT 1UELQU´UN QUI DU TRAVAIL¨
DISPOSE DE LA PUISSANCE ½ NANCInRE SUF½ SANTE #ETTE mNORME TRANSFORMATION DE LA FINANCE
PEUT g TOUT INSTANT RACHETER TOUT OU PARTIE DU ACTIONNARIALE NE POURSUIVAIT EN Dm½ NITIVE QU´UN
CAPITAL D´UNE ENTREPRISE 6OILg LE POUVOIR DES SEUL OBJECTIF RENDRE LES ENTREPRISES VULNmRABLES
ACTIONNAIRES ILS ¦ VOTENT AVEC LEURS PIEDS § C´EST g DIRE EXPOSmES g LA SANCTION ACTIONNARIALE
C´EST CE QUE L´ON APPELLE LE 7ALL 3TREET WALK 3´ILS ET SOMMmES NON SEULEMENT DE CONSACRER TOUS
NE SONT PAS CONTENTS ILS VENDENT LES TITRES LES LEURS EFFORTS AU SERVICE DE L´ACTIONNAIRE EN LIVRANT
COURS BAISSENT L´ENTREPRISE EST DONC RACHETA LA RENTABILITm MAIS SURTOUT EXPOSmES g TOUTES LES
BLE g PRIX INFmRIEUR ET LA MENACE QU´UN RAIDER MENACES DE L´ACTIONNARIAT )L FAUT BIEN VOIR QUE
SE POINTE ET FASSE UNE /0! HOSTILE DEVIENT DE CHACUN LUTTE POUR SA SURVIE g COMMENCER PAR LE
PLUS EN PLUS PROBABLE %T ALORS ON SAIT COMMENT DIRIGEANT QUI CHERCHE g PRmSERVER SON EXISTENCE
lA SE TERMINE POUR L´mQUIPE DIRIGEANTE¨ #´EST EN TANT QUE DIRIGEANT %T IL EST PRoT g TOUT !LORS
CETTE SmQUENCE ¯ DISSENTIM ENT DES ACTIO N ENCORE UNE FOIS lA DmGRINGOLE EN CASCADE TOUT
NAIRES VENTE EN BOURSE BAISSE DU COURS DES AU LONG DE LA CHAsNE ET DE HAUT EN BAS IL N´Y A PLUS
ACTIONS MENACE DU RACHAT PAR UNE /0! HOSTILE QUE DES INDIVIDUS QUI LUTTENT POUR LEURS INTmRoTS
DmBARQUEMENT DE LA DIRECTION ¯ QUI FAIT QUE LES VITAUX #ELA FAIT RmGNER UNE EXTRAORDINAIRE VIOLENCE
MANAGERS SONT ENTInREMENT DANS LA MAIN DES DANS LE MONDE DE L´ENTREPRISE %T UNE EXTRAORDI
ACTIONNAIRES #ELA A DES EFFETS EXTR AORDINAI NAIRE AMBIVALENCE PARCE QUE TOUT LE MONDE EST
REMENT PUISSANTS PARCE QUE LE DIRIGEANT DE LA FOIS BOURREAU ET VICTIME VICTIME DE L´mCHELON
L´ENTREPRISE EST CE QUE J´APPELLERAI LE MAILLON HImRARCHIQUE SUPmRIEUR ET BOURREAU DE L´mCHE
FAIBLE PARADOXAL -AILLON FAIBLE PARCE QU´IL EST LE LON INFmRIEUR #ETTE VIOLENCE EST g LA MESURE DES
PLUS VULNmRABLE AUX PRESSIONS QUI VIENNENT DE ENJEUX QUE TOUS LES INDIVIDUS DOIVENT PRmSERVER
L´ACTIONNARIAT PARADOXAL PARCE QUE NmANMOINS DANS CE NOUVEL UNIVERS QUI A mLU LA CONCURRENCE
IL EST LE PATRON DE L´ENTREPRISE ET QU´IL A DONC LES COMME PRINCIPE DIRECTEUR #´EST CE QUI EST TERRI
MOYENS DE DmCRmTER LA MOBILISATION DE METTRE BLE )L Y A DES GENS AUJOURD´HUI g LA ToTE DE L´bTAT
TOUTE SON ORGANISATION SOUS TENSION POUR LUI QUI FONT DE LA CONCURRENCE UNE PHILOSOPHIE D´EXIS
FAIRE ATTEINDRE LES OBJECTIFS QUI LE PROTnGENT LUI TENCE C´EST g DIRE LE MEILLEUR PRINCIPE SUSCEPTIBLE
PATRON LE RELnVEMENT DU PRO½ T DONC DE LA RENTA D´ORGANISER LA SOCImTm /R LA CONCURRENCE EST AU
BILITm SERVIE g L´ACTIONNAIRE ET EN DERNInRE ANALYSE CONTRAIRE UN PRINCIPE QUI FAIT RmGNER UNE SAUVA
LE RELnVEMENT DU COURS BOURSIER #ETTE MISE SOUS GERIE SANS PAREILLE ,ES INDIVIDUS SE COMPORTENT
TENSION ET C´EST LE PLUS EXTRAORDINAIRE NE S´ARRoTE COMME DES SAUVAGES ET ON NE PEUT PAS ATTENDRE
PAS AUX LIMITES DE L´ENTREPRISE ELLE CHEMINE TOUT LE AUTRE CHOSE DE LEUR PART g PARTIR DU MOMENT O|
LONG DES CHAsNES DE SOUS TRAITANCE %T D´UN BOUT LEURS INTmRoTS ESSENTIELS SONT EN DANGER
g L´AUTRE LA MOBILISATION EST ABSOLUE POUR FAIRE
REMONTER DE BAS EN HAUT TOUTES LES CONTRIBUTIONS 3UR CE FOND DE SAUVAGERIE TOUTE
AU PRO½ T TOUTES LES CONTRIBUTIONS g LA PRODUCTIVITm UNE IDmOLOGIE QUI NE S´AVOUE JAMAIS
QUI SONT AGRmGmES TOUT EN HAUT DE LA PYRAMIDE COMME TELLE TEND g mDULCORER LES ENJEUX¨
POUR oTRE SERVIES g L´ACTIONNAIRE SOUS LA FORME DE -ARX ET 'RAMSCI ONT MONTRm QUE LA FORCE DE
LA RENTABILITm ½ NANCInRE L´IDmOLOGIE C´EST SA CAPACITm g TRANS½ GURER DES
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Frédéric Lordon,
SUITE économiste
INTmRoTS PARTICULIERS SOUS L´ESPnCE DE L´INTmRoT AGENTS SE COMPORTENT TOUJOURS COMME LES STRUC
GmNmRAL ,A CAPACITm EN L´OCCURRENCE DU CAPITAL TURES LES DmTERMINENT g SE COMPORTER $´O| CETTE
g DIRE TOUT CE QUI EST AU SERVICE DE MES INTmRoTS AMBIVALENCE LE BOURREAU EST LUI
MoME VICTIME
SATISFAIT LES INTmRoTS DE LA COLLECTIVITm #E QUI EST DES FORCES QUI LE DOMINENT aA NE VEUT PAS DIRE
BON POUR &ORD EST BON POUR LES bTATS
5NIS CE QUE TOUTES LES VICTIMES SE VALENT -AIS C´EST VRAI
QUI EST BON POUR L´ENTREPRISE EST BON POUR CHACUN LES PATRONS SONT g LEUR MANInRE VICTIMES DE LA NOU
DE SES SALARImS ETC #´EST UNE SCIE QU´ON ENTEND VELLE CON½ GURATION DE CES STRUCTURES #E RTAINS
DEPUIS DES SInCLES 3´AGISSANT DE L´AMmLIORATION NOTAMMENT DES PATRONS DE 0-% SUBISSENT DES
DES CONDITIONS DE TRAVAIL CE SONT LES SALARImS QUI PRESSIONS ABSOLUMENT REDOUTABLES !LORS BIEN
EN PARLERONT LE MIEUX 0OUR MA PART LA THmORIE DU S}R LA SOUFFRANCE DU PATRON DE 0-% N´EST PAS
FOUTAGE DE GUEULE ME SEMBLE ASSEZ BONNE %N CELLE DE L´OUVRIER -AIS POUR LA QUALITm DE L´ANA
CE QUI CONCERNE CETTE ESPnCE D´HARMONIE DES LYSE IL NE FAUT PAS SE PRmCIPITER VERS LE MmCHANT
INTmRoTS RmALISmE AUTOUR DU PRO½ T C´EST PRESQUE LE SALAUD ¦ /N VA LE PENDRE PAR LES TRIPES § ETC %N
PIRE PARCE QUE C´EST VRAI DANS L´mTAT ACTUEL DU TOUT mTAT DE CAUSE ET C´EST lA LA CHOSE g LAQUELLE IL
MONDE O| NOUS VIVONS %FFECTIVEMENT LE RAPPORT FAUT ABOUTIR ET QU´IL FAUT ABSOLUMENT GARDER EN ToTE
DE FORCE ENTRE CAPITAL ET TRAVAIL S´EST INVERSm ET C´EST QUE SI ON VEUT MODI½ ER LES EFFETS IL FAUT MODI
S´EST DmSmQUILIBRm g TEL POINT QU´ON N´EST PLUS TRnS ½ ER LES CAUSES %T SI ON VEUT MODI½ ER LE TRAVAIL DES
LOIN DE LA PRISE D´OTAGES PURE ET SIMPLE ,ES SALA
FORCES ALORS IL FAUT MODI½ ER LA CON½ GURATION DES
RImS N´ONT PAS D´AUTRE CHOIX QUE LA MAXIMISATION DU STRUCTURES ,E CAPITALISME RESTERA EXACTEMENT
PRO½ T POUR L´ENTREPRISE ET DONC POUR L´ACTIONNAIRE LE MoME SI ON LAISSE SES STRUCTURES EN L´mTAT %N
PUISQUE C´EST lA OU LA DmCHmANCE FERMETURE DU REVANCHE POUR CHANGER LES CHOSES IL FAUT RmA
SITE PLAN SOCIAL CHxMAGE EXPULSION ETC #E QUI GENCER TOUTES LES STRUCTURES QUE NOUS AVONS SUR
VEUT DIRE A CONTRARIO QUE L´HORIZON DE CE QU´ILS LES BRAS DEPUIS DEUX DmCENNIES )L SE TROUVE QU´IL Y
PEUVENT ESPmRER S´EST RmDUIT COMME PEAU DE A UNE CRISE MONUMENTALE DE LA ½ NANCE ¯ PAS DE LA
CHAGRIN ½ NANCE ACTIONNARIALE EN PREMInRE ANALYSE DE LA
½ NANCE DE MARCHm DE LA ½ NANCE SPmCULATIVE DES
6OUS VOULEZ DIRE QUE PERSONNE N´A PLUS PRODUITS DmRIVmS ETC -AIS ELLE EST D´UNE AMPLEUR
AUCUNE MARGE DE MAN®UVRE TELLE QU´ELLE OUVRE UNE OPPORTUNITm HISTORIQUE SANS
)L N´EST PAS FACILE DE CONDUIRE L´ANALYSE JUSQU´AU PRmCmDENT DE QUESTIONNER g NOUVEAU CE QUI NE
BOUT PARCE QUE SI L´ON VEUT oTRE RIGOUREUX JE CROIS L´A PAS mTm DEPUIS DEUX DmCENNIES g SAVOIR LES
QU´IL FAUT ABSOLUMENT AU MOINS DANS UN PREMIER STRUCTURES DU CAPITALISME ET AU PREMIER CHEF LES
TEMPS LA DmBARRASSER DE TOUTE CONSIDmRATION STRUCTURES DE LA ½ NANCE UNE OPPORTUNITm g SAISIR
MORALE ET DONC DE TOUT JUGEMENT )L FAUT REGAR
SI ON VEUT CHANGER LE MONDE TEL QU´IL FONCTIONNE
DER TOUT lA PRESQUE COMME UNE PHYSIQUE )L Y A ACTUELLEMENT 0ARCE QU´UNE OCCASION DE CE
DES FORCES g L´®UVRE %LLES NE TOMBENT PAS DU CALIBRE IL NE S´EN PRmSENTERA PAS D´AUTRE AVANT
CIEL CE NE SONT PAS LES FORCES DU COSMOS #E UN MOMENT
SONT LES FORCES DES STRUCTURES OU D´UNE CERTAINE
CON½ GURATION DES STRUCTURES DU CAPITALISME %T
QUELLE QUE SOIT LA VERTU INDIVIDUELLE QUE LES AGENTS
PEUVENT OPPOSER ELLE NE SERA JAMAIS AUSSI FORTE
QUE CE g QUOI LES STRUCTURES LES CONTRAIGNENT ,ES
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hiffres
,ES MALADIES PROFESSIONNELLES ,ES TROUBLES MUSCULO SQUELET SALARImS DmCLARENT AVOIR mTm CONTRAINTS DE
LES ACCIDENTS DU TRAVAIL
TIQUES 4-3 TOUCHENT FO'SBODFVO TRAVAILLER AU MOINS UNE FOIS D´UNE FAlON
OU LES ACCIDENTS SUR LE TRAJET POUR S´Y RENDRE TBMBSJnTVSIVJU #´EST UN MAL QUI REPRmSENTE QUI HEURTAIT LEUR CONSCIENCE AU COURS DES
TOUCHENT CHAQUE ANNmE PRnS D´UN MILLIONSDE JOURNmES DE TRAVAIL PERDUES DOUZE DERNIERS MOIS
MILLION DE PERSONNES EN &RANCE CHAQUE ANNmE ET CO}TE PLUS DE MILLIONS
D´EUROS g LA 3mCURITm SOCIALE ,ES 4-3 SONT 3ELON UNE ENQUoTE DE L´).63 DES
#HAQUE PAYS DE L´5NION EUROPmENNE LEUR DEVENUS LES PREMInRES ±MALADIES PROFESSION SALARImS DmCLARENT AU MOINS UN mPISODE
CONSACRE ENTRE ET DE SON 0)" ,E TOTAL NELLES² EN %UROPE ET AUX bTATS 5NIS ,ES MmDE DE VIOLENCE OU DE DISCRIMINATION
REPRmSENTE MILLIARDS D´EUROS SOITEFVY CINS DU TRAVAIL DISENT QU´ELLES SONT LARGEMENT DANS L´ANNmE PASSmE SURTOUT DES FEMMES
GPJTMFTEnQFOTFTEµBSNFNFOUEFUPVT SOUS ESTIMmES ET PEU RECONNUES TRAVAILLANT DANS LES SECTEURS DE LA SANTm
MFTcUBUTEFMµ6OJPO ET DE L´ACTION SOCIALE
5NE mTUDE RmALISmE EN "ASSE .ORMANDIE
3ELON L´)NSTITUT NATIONAL DE VEILLE SANITAIRE AUPRnS DE MmDECINS DU TRAVAIL CONCLUT QUE
).63 UN QUART DES HOMMES ET UN RAPPORTm g L´mCHELLE NATIONALE DIBRVFKPVS
TIERS DES FEMMES SOUFFRENT EN &RANCE VOTBMBSJnNFU¾OhTFTKPVST CHEZ LUI
DE DmTRESSE PSYCHIQUE LImE g LEUR TRAVAIL OU AU TRAVAIL POUR UNE SOUFFRANCE DIRECTEMENT
CAUSmE PAR L´EXERCICE DE SON MmTIER CE QUI
,ES MALADIES PSYCHOLOGIQUES REPRmSENTE g MORTS PAR AN )L Y A UN
REPRmSENTENT DES MALADIES DU TRAVAIL POLICIER POUR HABITANTS EN &RANCE IL N´Y
RmPERTORImES EN %UROPE DES SA LARImS A QU´UN INSPECTEUR DU TRAVAIL POUR
PRENNENT DES PSYCHOTROPES LES FEMMES SALARImS
SYSTmMATIQUEMENT PLUS FRmQUEMMENT
QUE LES HOMMES %N OUTRE DES 3ELON UNE ENQUoTE DE L´).63 TFVMVOTBMB
HOMMES ET DES FEMMES PRmSENTENT SJnTVSDJORKVHFBWPJSMFTNPZFOTEF
UNE DmPENDANCE ALCOOLIQUE SnBMJTFSVO§CPOUSBWBJM¨ DES
mise a! mort travail DP phil.indd 24 25/09/09 14:59:10
L
Lexique
$BSHMBTT ENTREPRISE SPmCIALISmE DANS LA RmPA DE LA QUALITm LA RmDUCTION DES DmLAIS L´AUGMENTATION DE CAPITAUX PROPRES EN ANGLAIS CAPITAL EQUITY
RATION ET LE REMPLACEMENT DE VITRAGES AUTOMOBILES DE LA PRODUCTIVITm ET L´AMmLIORATION DES CONDITIONS GmNmRALEMENT DES SOCImTmS NON COTmES EN BOURSE
%LLE APPARTIENT AU GROUPE "ELRON LEADER MONDIAL DE TRAVAIL D´O| LE TERME DE CAPITAL NON COTm OU DE PRIVATE
DE CE SECTEUR PRmSENT DANS PAYS QUI POSSnDE EQUITY EN ANGLAIS EN OPPOSITION AU TERME DE
PLUSIEURS AUTRES MARQUES AYANT LA MoME ACTIVITm ,,3 +OHLBERG +RAVIS 2OBERTS #O L´UN DES PUBLIC EQUITY
NOTAMMENT !UTOGLASS AU 2OYAUME 5NI /´"RIEN PLUS ANCIENS ET DES PLUS PUISSANTS FONDS D´IN
EN !USTRALIE OU 3AFELIFE AUX bTATS 5NIS VESTISSEMENT AU MONDE &ONDm g .EW 9ORK EN 5PZPUJTNF FORME D´ORGANISATION DU TRAVAIL
PAR *EROME +OHLBERG *R (ENRY +RAVIS ET ATTRIBUmE g L´INGmNIEUR JAPONAIS 4AIICHI /NO ET MISE
'FOXJDL ENTREPRISE FONDmE EN LEADER 'EORGE 2 2OBERTS IL A RmALISm CERTAINES DES PLUS EN PLACE PAR 4OYOTA g PARTIR DES ANNmES 3ES
EN &RANCE DANS LE SECTEUR DES CHARIOTS mLmVA IMPORTANTES OPmRATIONS DE LEVERAGED BUY OUT PRINCIPES SONT SIMPLES RmDUCTION DES CO}TS ET
TEURS g FOURCHE %LLE EST DEVENUE LA PROPRImTm DU COMME CELLES SUR "EATRICE &OOD EN SUR DU GASPILLAGE MAINTIEN D´UNE QUALITm OPTIMALE
GROUPE ALLEMAND +ION LEADER EUROPmEN ET NUMmRO 2*2 .ABISCO EN ET SUR 485 EN ,ES TOUT AU LONG DE LA CHAsNE DE PRODUCTION RmDUC
MONDIAL DES VmHICULES DE MANUTENTION AVANT QUE ENTREPRISES CONTRxLmES PAR ++2 REPRmSENTENT TION DES STOCKS ET DE L´OFFRE EXCmDENTAIRE PAR UNE
CELUI CI SOIT RACHETm EN PAR +OHLBERG +RAVIS SALARImS SOIT L´mQUIVALENT DE #OCA #OLA PRODUCTION g ¾ UX TENDU PRISE EN COMPTE DE L´AVIS
2OBERTS #O ET 'OLDMAN 3ACHS #APITAL 0ARTNERS -ICROSOFT ET $ISNEY RmUNIS DES OPmRATEURS DANS LE DIAGNOSTIC DES PROBLnMES
POUR MILLIARDS D´EUROS AU GROUPE ,INDE !' ET DES SOLUTIONS AMmLIORATION CONTINUE DU SYS
-FWFSBHFECVZPVU -#0
ACHAT DES TnME PAR L´INSTAURATION D´UNE DYNAMIQUE DE PRISE
,BJ[FO TERME JAPONAIS DE KAI ¦ CHANGEMENT § ET ACTIONS D´UNE ENTREPRISE ½ NANCm EN PARTIE PAR EN COMPTE DE TOUS SES ACTEURS DE L´OPmRATEUR g
ZEN ¦ BON § QU´ON PEUT TRADUIRE PAR ¦ AMmLIORATION L´ENDETTEMENT EN PARTIE PAR DES CAPITAUX PROPRES L´INGmNIEUR
CONTINUE § )L DmSIGNE UNE MmTHODE DE GESTION DE ,E REPRENEUR S´ENDETTE POUR RACHETER L´ENTREPRISE
LA QUALITm INDUSTRIELLE VISANT UN PROCESSUS D´AMm ET PRmVOIT D´AUGMENTER LA RENTABILITm DU CAPITAL A½ N 5SPVCMFTNVTDVMPTRVFMFUUJRVFT
LIORATIONS CONCRnTES ET SIMPLES #ELUI CI EST CENSm D´UTILISER LES DIVIDENDES AINSI CRmmS C´EST L´EFFET DE 4-3 ENSEMBLE DE PATHOLOGIES DES MUSCLES
S´OPPOSER AU PROCESSUS DE ¦ RmINGmNIERIE § OCCI LEVIER POUR REMBOURSER SA DETTE TENDONS ET NERFS LImES EN MILIEU PROFESSIONNEL
DENTALE EN PRIVILmGIANT UNE DmMARCHE ¦ DOUCE § AUX POSTURES DE TRAVAIL EXTRoMES AUX EFFORTS
ET GRADUELLE EXIGEANT PEU D´INVESTISSEMENTS MAIS 1SJWBUFFRVJUZ EN FRANlAIS CAPITAL INVESTIS EXCESSIFS ET AUX GESTES RmPmTITIFS #´EST LA PRE
UNE IMPLICATION DE TOUS LES EMPLOYmS ,ES OBJECTIFS SEMENT DmSIGNE LE FAIT POUR UN INVESTISSEUR MInRE CAUSE DE MALADIES PROFESSIONNELLES
POURSUIVIS SONT LA SIMPLI½ CATION DES ¾ UX LE CONTRxLE D´ENTRER AU CAPITAL DE SOCImTmS QUI ONT BESOIN DANS LES PAYS DmVELOPPmS
mise a! mort travail DP phil.indd 25 25/09/09 14:59:12
B
0HILIPPE !SKENAZY ,ES $mSORDRES DU TRAVAIL
ENQUoTE SUR LE NOUVEAU PRODUCTIVISME
,E 3EUIL
0HILIPPE !SKENAZY AVEC $AMIEN #ARTRON
&RmDmRIC DE #ONINCK -ICHEL 'OLLAC
/RGANISATION ET INTENSIVITm DU TRAVAIL
/CTARnS mDITIONS
9VES #LOT ,E 4RAVAIL SANS ,´HOMME
0OUR UNE PSYCHOLOGIE DES MILIEUX DE TRAVAIL
ET DE VIE bDITIONS ,A $mCOUVERTE
#HRISTOPHE $EJOURS 4RAVAIL USURE MENTALE
bDITIONS DU #ENTURION
#HRISTOPHE $EJOURS 3OUFFRANCE EN &RANCE
bDITIONS DU 3EUIL
-ARIE !NNE $UJARIER ,E 4RAVAIL DU
CONSOMMATEUR bDITIONS DE ,A DmCOUVERTE
-ARIE !NNE $UJARIER ,´)DmAL AU TRAVAIL 0RESSES
UNIVERSITAIRES DE &RANCE
"IBLIOGRAPHIE
4OMAS &ILIPPON ,E CAPITALISME D´HmRITIERS
LA CRISE FRANlAISE DU TRAVAIL bDITIONS DU 3EUIL
6INCENT 'AULEJAC ,A 3OCImTm MALADE DE LA
GESTION bDITIONS DU 3EUIL
6INCENT 'AULEJAC .ICOLE !UBERT
,E #O}T DE L´EXCELLENCE bDITIONS DU 3EUIL
&RmDmRIC ,ORDON ,A #RISE DE TROP bDITIONS
&AYARD
&RmDmRIC ,ORDON *USQU´g QUAND
0OUR EN ½ NIR AVEC LES CRISES ½ NANCInRES
2AISON D´AGIR bDITIONS
-ARIE 0EZm )LS NE MOURRAIENT PAS TOUS MAIS
TOUS mTAIENT FRAPPmS *OURNAL DE LA CONSULTATION
¦ 3OUFFRANCE ET 4RAVAIL § bDITIONS
6ILLAGE MONDIAL
Je ne souhaite qu’une
chose, c’est de me mettre
en retrait de ce monde.
Je ne pourrai jamais
retourner travailler.
J’ai été cassée. Il y a
deux solutions : ou je me
suicide ou je me mets
en arrêt maladie.
Chantal, ancienne
caissière, 58 ans.
mise a! mort travail DP phil.indd 26 25/09/09 14:59:14
Qu’est-ce qui doit être vrai pour que ce
que je vous dis soit vrai ?
Philippe Bazin, consultant.
&RANCEFR
,E SITE )NTERNET DmDIm g ,A -ISE g MORT DU TRAVAIL
PROPOSERA DE NOMBREUSES VIDmOS DES EXTRAITS
DU DOCUMENTAIRE MAIS AUSSI BEAUCOUP D´IMAGES
INmDITES RUSHES ET LES COULISSES DU TOURNAGE
)L PROPOSERA mGALEMENT TOUJOURS EN VIDmO LES
TmMOIGNAGES DES TRAVAILLEURS ET LES ENTRETIENS AVEC
LES SPmCIALISTES DU MONDE DU TRAVAIL SOCIOLOGUES
mCONOMISTES MmDECINS
,E SITE SERA CONSTAMMENT RmACTUALISm AU RYTHME
DE LA DIFFUSION DE LA SmRIE DOCUMENTAIRE ET UN FORUM
PERMETTRA AU PUBLIC D´mCHANGER ET DE TmMOIGNER
MAIS AUSSI DE POSER DES QUESTIONS AUX DIFFmRENTS
PROTAGONISTES RmALISATEURS SPmCIALISTES ETC DU
DOCUMENTAIRE
mise a! mort travail DP phil.indd 27 25/09/09 14:59:15
'SBODF EFQSoTPOTFDPNQSFOENJFVY
#ONTACTS PRESSE
&RANCE
#ORINNE ,ARUN
CORINNELARUN FRANCETVFR
!SSISTmE DE 3ABINE 3AFAR
SABINESAFAR FRANCETVFR
%DITm PAR LA $IRECTION DE LA #OMMUNICATION DE &RANCE
%SPLANADE (ENRI DE &RANCE
0ARIS #EDEX
$IRECTRICE DE LA COMMUNICATION ÈVE $EMUMIEUX
#ONCEPTION ET RmALISATION ,OUISA ,AHCEN
2mDACTION #HRISTOPHE +ECHROUD
0HOTOS $2
$IRECTEUR DE LA PUBLICATION 0ATRICK DE #AROLIS
)MPRESSION %XPAGINA
. )33.
3EPTEMBRE
FRANCEFR
mise a! mort travail DP phil.indd a4 25/09/09 14:58:47
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