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(340-102-MQ)
Travail 5 (5%)
Consignes
Il s’agit de répondre aux questions ci-dessous à partir de l’extrait de l’œuvre La philosophie de la
liberté, de Rudolf Steiner.
Lignes directrices
Dans l’extrait, l’auteur procède de manière empirique pour connaître la pensée. Il se base donc
sur l’expérience, et le texte présente deux formes d’expérience: l’observation et l’intuition. Ainsi,
l’observation lui permet de connaître la pensée jusqu’à un certain point, et ensuite, l’intuition
prend le relais. Ce qui est impossible avec l’observation, devient possible avec l’intuition, et de
ce fait, observation et intuition apparaissent comme complémentaires dans l’accès à une
connaissance empirique de la pensée.
Répondre à l’une des deux questions suivantes
1. (1pt) Supposons l’événement habituel suivant : j’observe un objet (par exemple une table
ou un arbre) et je réfléchis à cet objet que j’observe. Alors que cet événement se produit,
qu’est-ce qui existe en lui et qui n’est pas simultanément observé par moi?
2.
3. (1 pt) Pourquoi ne m’est-il pas possible d’observer ma propre réflexion pendant qu’elle a
lieu?
Puisque seule l’expérience qui reste de l’activité pensante peut devenir a posteriori l’objet
des réflexions. Il est donc impossible d’observer sa pensée immédiate. Pour observer sa
propre réflexion pendant qu’elle a lieu, il faudrait que je fasse deux choses à la fois :
penser ainsi que me regarder penser. Cependant, ces deux actes doivent s’accomplir
séparément. Il est donc impossible de le faire
5. (1 pt) Pourquoi l’observation de notre réflexion est-elle celle qui a le plus de valeur?
8. (1 pt) Qu’est-ce qu’il faut pour comprendre que les concepts ne sont pas que de « pâles » ou
« vagues » reflets de la réalité, mais sont plutôt les essences (spirituelles) des choses dont on a des
perceptions (sensorielles, par exemple)?
Il faut comprendre que le concept et la perception apparaissent toujours séparés, sauf dans
l’expérience de la pensée où ils ne font qu’un. La méconnaissance de ce fait conduit à ne voir que
dans les concepts forgés à partir des perceptions que de pâles reflets, et de ce fait, les perceptions
semblent être la seule vérité valable. En effet, la perception ne constitue qu’une partie de la
réalité. Pour constituer la réalité totale, il faut faire l’expérience de l’autre qui est la pénétration de
la perception par la pensée. Ainsi, ce qui surgit dans la conscience apparait maintenant comme
une essence spirituelle totalement autonome. Elle parvient à la conscience grâce à l’intuition.