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Ray Monk biographie Wittgenstein.

Ingénieur, sur quoi repose les mathématiques donc il s'intéresse à la logique, il se pose des pbs de
philo et ça le fait quitter ses études d'ingénieures.
Brentano, Bolzano.
Méthode de witt d'échapper aux mots en isme.
Premier sens du mot philosophie : production de non sens. « Je pense donc je suis » > vérité
métaphysique > vérité première > non sens masqué par la métaphysique. « Tout flivoreux voit
temporalité. »
Concept du « vouloir-dire ».
Non sens = phrase qui ne peut être vraie ou fausse dans aucun contexte.
Qu'est-ce qui fait qu'on quitte le sol ordinaire de notre langage.
On quitte la ville pour se diriger vers des routes nationales puis campagnardes où il y a de moins en
moins d'indications.
Les énoncés philosophiques nous procurerait des crampes mentales, on veut exprimer des trucs
mais en fait on ne veut rien dire.
Le second sens du mot philosophie : « Nous reconduisons les mots de notre usage métaphysique à
notre usage quotidien ». On reconduit les non sens, dans des usages qu'on avait oublié. Le second
sens c'est ce qui nous reconduit de la campagne à la ville. On gagne d'abord une clarification une
clarté totale.
Philosophie = entreprise dans laquelle on s'engage mais qui n'a pas toujours de bons effets.
Wittgenstein tournant linguistique, les questions du langage passe au premier plan. Pourquoi le
langage humain devrait être si important. Car c'est l'outil qui nous permet de penser. Ce n'est pas du
tout l'attitude de Bergson et de Nietzsche où le langage sont des mots qui enferment notre pensée,
on aurait des pensées et des expressions originales, et les mots décrivent quelque chose de générale
donc efface nos particularités singulières. Là c'est l'inverse. A force de penser que nos pensées sont
singulières et originales, à force de penser que le langage est quelque chose qui nous enferme et
nous aliène. Pour lui le langage est toutes les langues, et c'est un langage qui a été crée il y a 68 000
000 ans, on se le transmet et on y accroît la puissance. « Je pense donc je suis » ça donne la
puissance de feu d'un humain, mais pas de tous les autres humains mis ensemble. Cette finesse de
pensée chez descartes pourrait être déposée directement dans le langage de tous les êtres humains
mis ensemble.
La pensée est singulière et le langage l'enferme.
Image de ce que j'ai > ce que je dessine > il faut que j'améliore ma technique.
On n'a rien à apprendre en philosophie.
J'ai à me souvenir de mon langage ordinaire.
Il faut se rendre étranger à notre langage ordinaire. Il faut quitter ensuite cette fausse profondeur, et
en ramenant leurs mots de leurs usages métaphysiques à leurs usages quotidiens.
Usage ordinaire = ensemble des utilisations de nos mots qui les mettent au travail.
La vraie profondeur est déposé sous nos yeux.
On choisit de quitter tout système et de se ré encrer au langage ordinaire.
Inversion de la caverne platonicienne. Idées = arrière monde qui ne peut pas exister dans le langage.
Le réel est dicible si on retrouve notre voix.
« Je pense donc je suis »
il arrive à ça par le doute hyperbolique.
Il suffit que le doute soit possible pour que je doute/puisse douter.
Il y a une seule vérité certaine c'est que lorsque je doute, je pense, je ne peux pas penser autrement.
La seule chose dans laquelle je peux avoir confiance, c'est que quand je pense que je suis.
C'est une résistance, elle résiste à tous doutes qu'on pourrait tenter sur moi.
Cependant même quand je doute j'utilise mon langage, donc je peux pas douter de tout, Descartes se
prend les pieds dans son tapis.
La signification est-ce la référence ?
Nom denotte l'objet qui lui est corrélé.
La signification est-ce que c'est le vouloir dire (ce que je pense)
Ce que je veux dire # ce que j'arrive à dire.
Je crois dire quelque chose de fondamentale, mais je m'illusionne et en réalité je ne dis rien.
« Je pense donc je suis » a une signification parce que c'est moi qui imprime une signification dans
ma pensée. La signification c'est nous ce que voulons dire, et nous projetons ce que nous voulons
dire sur ces réalités mortes et nous leur donnons vie. Exemple du gribouillis.
Si c'est réel c'est possible (l'inverse est pas vrai, si c'est possible c'est pas forcément vrai).
La signification ne peut pas être la référence (car elle implique beaucoup trop de paramètres,
beaucoup trop de choses).
Significations pas des entités naturelles, c'est l'humanité qui créait des significations (ce sont les
phrases qui ont un sens, mais pas la crée)
La réponse qu'il va apporter c'est « la signification c'est l'usage » usage = utilisation de nos mots
dans des contextes, lorsqu'ils sont au travail, dans des contextes où on arrive à en faire quelque
chose, l'usage inventé par tous les humains.
Les métaphysiciens éclairent notre langage ordinaire.
La signification détermine l'usage, mais l'usage oriente la signification.
Est-ce qu'il peut y avoir un accord ?
Il y a une compréhension superficielle. Il y a des variations sur un socle commun.
En montrant une chose, on montre aussi ce qu'est l'idée de la chose.
Wittgenstein = philosophie thérapeutique pour nous guérir de nos maux philosophiques.
Existe il des objets simples absolument ? Des réalités absolument simples ?
Comment je peux vraiment réussir à m'exprimer ? Qu'est-ce que je veux dire en utilisant cette
puissance fine de notre langage commun.
Ces édifices métaphysiques étaient des châteaux de sable.
St Augustin deux langages = adulte et le sien. Il se dit toutes sortes de choses avant de dire quoi que
ce soit, c'est comme s'il y avait un langage mentale la pensée qui précédait tout ce qu'il y avait. C'est
comme si le langage publique traduisait le langage mental, que l'on nomme la pensée. C'est ce que
Wittgenstein attaque. Pour lui il y a davantage de liens entre les deux. idées = conditions de la chose
et de connaissance de la chose, ce qui forme structure la matière qui sans ça serait inconditionné, on
serait emprisonné dans elles et on arriverait plus à raisonner avec des situations particulières. Pour
Wittgenstein sans cette ensorcellement métaphysique on ne pourrait pas comprendre le problème, si
ça n'avait pas été éclairé par des édifices métaphysiques.
L'essence = ce qui ne change pas sous ce qui change. C'est pour trouver une sorte de stabilité.
Pour Aristote un concept = c'est l'essence de la chose dans l'esprit, c'est dans la chose, c'est pas hors
des choses comme chez Platon. Concept d'humain colle avec l'essence de X.
Wittgenstein casse cette notion d'essence (air de famille), dans une famille on va avoir une
ressemblance de famille.
En disant que la signification est la référence on oublie toutes sortes de phrases.
La philosophie on a besoin de se remémorer de ce qu'on sait déjà.
Mot dans des phrases, jeu de langage, contexte.
Jeu de langage = mettre des phrases et des actions ensemble, parler et agir deviennent solidaire.
Contextualisme = prise en compte des contextes qui définissent notre connaissance = opérateur de
désambiguïsation (cad qu'on a des termes/des mots et on ne sait pas ce qu'ils veulent dire mais si on
les met dans des contextes alors les choses s'éclairent, le sens des mots apparaît, on voit quel usage
on peut faire d'eux dans ce contexte, cad qu'on voit les signification (dans un sens du mot voir qui
est pas métaphysique, on voit le visage triste de quelqu'un par exemple)), le contexte est donc un
opérateur d'analyse, c'est toujours une situation réelle et concrète. Wittgenstein ce dit être un
disciple de Freud, chez Freud il faut se libérer des névroses chez Wittgenstein de notre névrose
philosophique/métaphysique, qui veut nous faire à tout prix formuler des libertés éternelles. C'est
une entreprise thérapeutique et on s'en guérit avec l'analyse. Analyse, cad prendre un mot et le
projeter dans un tout, des phrases qui sont comme des partis d'un jeu de langage (= à la fois du
langage et des activités). Nos jeux de langage sont toujours dans des contextes, dans des formes de
vie. Les contextes qui sont les nôtres sont tjrs débordés par nos formes de vie (biologique, physique,
mais aussi social). Le contextualisme c'est donc un opérateur d'analyse qui vise à produire + de
clarté c'est un chemin pour introduire plus de clarté dans nos raisonnements, comment on peut
réintroduire du réel dans la philosophie ? Par la prise en considération des contextes. Le contexte
garantit que notre recherche ne tourne pas à vide. Quand il y a des non sens dans la pensée, c'est
comme si celle-ci tournait à vide. épistémologie = (science, langage, raison, comme si les trois
étaient indissociables, c'est le savoir sur le savoir, qu'est-ce qu'on sait sur notre savoir, la
connaissance qu'est-ce que c'est ? Quelque fois on dira la conscience de notre savoir) ontologie,
moral
la notion de vérité dépend de la notion de sens (cependant l'usage oriente le sens), on ne peut pas
formuler de vérités éternelles à partir du sens car celui-ci évolue constamment.
Bonne conversation c'est quand on remarque que le sujet ne s'épuisera pas.
Dans un sens ontologique = aborder quelque chose en tant que réalité c'est l'aborder en tant que
cette chose n'existe pas toute seule. (Je pourrais me dire qu'elle est l'essence d'une éponge, une
essence qu'il faut saisir indépendamment de tout le reste, cependant son existence est liée à d'autres
choses, le tableau, des mots écrits qui doivent se nettoyer etc). Il y a une épaisseur du réel qu'on va
louper si on se cantonne aux définitions du type « La justice c'est donner à chacun ce qu'il lui est
dû ». Car cette chose, la justice, la liberté, a des rôles définis. Si on donne des définitions trop
générales, on resterait sur un sens superficiel.
Les mathématiques sont une entreprise anthropologique. (On avait nécessité de créer un langage
mathématique pour subvenir à nos besoins particuliers (mesurer l'étendu d'un champs etc) puis ça
s'est progressivement détaché.
2+2 = 4 n'est pas une vérité parce qu'il y a des contextes où la phrase n'a aucun sens. Cependant
c'est un réel qui ne change pas (le réel mathématiques).
Conventionnalisme # Platonisme
Est-ce que 2+2 = 4 était vrai avant qu'il y ait des humains. Est-ce que 2+2=4 mon humanité l'a
découvert où l'a inventé.
La conventionnalisme dit que les mathématiques sont des conventions en gros des règles, est-ce que
l'on découvre des mathématiques ? Non. Donc on les inventes, il y a une invention d'une nécessité.
Existence éternelle des mathématiques ? Non. Ce sont des règles de grammaire (un système souple
de règles qui gouvernent notre jeu de langage qu'il soit mathématique ou amoureux).
Pour un Platoniste à l'inverse, c'est une vérité qui existe éternellement, on découvre quelque chose
qui existait avant qu'on le découvre. Il y aurait une découverte de la réalité mathématique. Donc
2+2 = 4 existait avant qu'il y ait des dinosaures.
Non sens = ni vrai/ni faux. Alors qu'une phrase fausse à un sens faux.
Deux propositions fausses : La signification c'est l'objet dont le mot tient lieu (la signification du
nombre 2 c'est ça! Cependant ça ne serait pas rendre justice à ce qu'est le nombre deux, aux rôles
qu'il a dans nos vies). La signification c'est le vouloir-dire mental qui accompagne la phrase (la
pensée humaine serait comme un langage privé dont je serais le seul possesseur et dont les règles de
transmissions sont incommunicables. Est-ce que la pensée humaine serait intraduisible dans le
langage commun ? Non. Il faudrait s'appuyer sur celui-ci pour mieux transmettre nos pensées, car il
déborde de significations qui me permettent de poser les choses) .
La signification pour lui c'est l'usage.
51-75
77-122
143-238
143-326
527-423
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Si la signification c'est l'objet dont le mot tient lieu, le problème de cet objet est qu'on peut pas dire
qu'il n'est ou qu'il n'est pas.
Le réel est un fait composé d'éléments.
Le mystique en théologie vont dire Dieu créait l'être donc il n'est pas. Élément simple de Dieu on
pourrait pas dire qu'il est ou qu'il n'est pas, et même qui composerait tout autre chose. Puisque cet
élément simple créait l'être, en un sens il est et en un sens il n'est pas. Donc la signification du mot
Dieu est l'objet dont le mot tient lieu.
Tous les faits sont des complexes (composés d’éléments, si on les analyse on va tomber sur des
éléments composés qui composent ce fait) et à la fin on tombe sur les éléments simples du réel.
On a l'idée de Bien, c'est l'Idée d'idée. C'est l'élément absolument simple qui compose tous les
autres trucs. L'Idée du bien à la fois elle est et à la fois elle n'est pas. Toutes les autres idées sont
composées. Accomplissement de la sagesse c'est sortir de l'être. Dieu est étranger donc l'appeler
Dieu serait le rabaisser à l'être, il est au-délà des contradictions humaines au delà du langage
humain.
La signification serait hors de nous (cad au de là des expériences, même au delà du réel matériel.)
signification objet, élément, chose = simple.
Scepticisme qui porte sur la reconnaissance (concept qui est aussi chez hegel).
Exemple de Emerson avec la pluie. Il regarde quelque chose à travers une vitre, il ne reconnaît pas
le réel, il le sait mais il le fuit d'autant plus qu'il le sait. Alors même qu'on sait on fuit notre savoir,
alors on devient étranger à un monde que l'on connaît (les vérités qui nous regardent sont plus durs
à supporter). « Je sais, mais je ne veux pas croire ce que je sais ».
On se satisfait dans une réalité simple, et on fuit la vraie réalité (comme quoi la signification serait
hors de nous), il y aurait des attraits pour le non sens.
Y transforme son besoin thérapeutique en quête métaphysique (la recherche d'une preuve irréfutable
de la fidélité de..)
métaphysique désir insensé de ne pas regarder en face son scepticisme
la métaphysique serait vouloir un fondement absolu, qui fait que là je suis dans le réel.
Mon problème c'est que je connais ce monde mais que je m'y sens étranger.
Comment je vais arriver à domestiquer cette étrangeté.
Langage et pensée comme presque identique pour wittgenstein.
Les vérités nécessaires sont des vérités qui sont adéquates avec des faits nécessaires qui sont des
faits qui constitueraient une réalité qui serait aussi nécessaire (cad qui ne peut pas être autre qu'elle
n'est).
Je vais avoir un lien avec Dieu quand je prie (c'est une réalité nécessaire s'il existe). Pour le croyant
c'est une réalité nécessaire qui ne peut être autre qu'elle n'est.
Chez Platon quête d'une réalité nécessaire (le monde des Idées).
Il y a des phrases qui ont un statut particulier parce qu'on ne peut pas imaginer leur négation.
Ce sont des phrases qui sont particulièrement solides.
Vérité relation entre la pensée et le réel. Les vérités s'appliquent au réel, le réel déborde de vérité.
Ces vérités ne sont pas des vérités (2+2 = 4), ce sont juste des règles et des relations et une règle ne
décrit rien (ça ne décrit pas le réel). L'erreur serait de prendre pour une vérité nécessaire ce qui
serait juste une convention de notre langage.
Wittgenstein n'est pas nominaliste.
Wittgenstein philosophie pratique.
Vouloir des choses simples ce serait un atomisme logique. On veut pas des choses simples et seules,
on veut remettre les choses de ce monde dans leur contexte. Cependant il y a un holisme (le tout est
plus que la partie car on ne comprend rien si on laisse les vérités isolées) (atomisme le tout est la
somme des parties).
Au lieu d'aller du complexe au simple, elle va du simple au complexe.
La pensée n'a pas à accéder au réel elle est déjà dedans.
La réalité c'est toujours une réalité qui pourrait être autre.
Si il y aurait des vérités nécessaires il y aurait une réalité nécessaire or il n'y a pas de réalité
nécessaire.
Nos mots sont réglés par des règles d'usages. Ce qu'on prenait pour des nécessités éternelles sont
des inventions humaines.
Question du scepticisme.
Comment est il possible de suivre une règle ?
Un langage privé est t il possible ?
Est-ce qu'on voit la pensée sous la forme d'un langage privé ?
Scepticisme de witt s'oppose au scepticisme ancien qui est sur la connaissance, alors que chez witt
c'est je sais mais je ne veux pas savoir que je sais. Il n'y a pas quelque chose que je ne peux pas
savoir, pas quelque chose que je ne sais pas. Pourquoi ai-je tant de mal à reconnaître ce que je sais ?
Wittgenstein nous dirait que la condition humaine dans ce langage là, c'est de subir une sorte
d’oscillation qu'on peut domestiquer dans une certaine mesure entre rapport de familiarité avec le
réel et d'étrangeté radical. Il y aurait une sorte de hantise de la conversation. La conversation est
difficile par peur de rencontrer des plus forts ou d'écraser si on est plus fort que quelqu'un d'autre.
On s'y sent étranger parce qu'on le connaît.
On est fasciné par le cinéma parce qu'on est devant un monde qui existerait comme il existe
d'habitude d'ordinaire mais sans nous. On sent bien que ça décrit bien notre situation dans
l'existence, il y a une conversation qui se passe mais je ne m'y immerge pas, je me sens étranger à
cette conversation (de couple, amical, ou conversation politique). Je me sens exclu de la
conversation politique. Ça parle devant moi mais je ne dis pas une seule parole.
J'ai le droit en un sens de ne pas participer, alors que dans une conversation entre amis, politique, ou
de couple là en un sens je n'ai pas le droit. Il faudrait que j'arrive à parler/discuter. Au cinéma y a un
monde qui se déroule devant nous et on a le droit d'observer cette conversation. C'est pas vraiment
le problème de l'identification. C'est pas un problème de connaissance mais d'expérience. Est-ce que
je sens ce que je veux dire ou est-ce que je ne le sens pas ? On s'écoute un peu parler et on se dit,
chacun des mots que tu prononces et inauthentique, ce ne sont pas tes mots, ce sont les mots des
autres. Est-ce que Wittgenstein nous dit tient je vais te donner une méthode pour te libérer du fait
que tu te sente étranger au réel ? Que le « je » soit décorrélé du nous ? Non. Cette guérison là
n'existe pas pour Wittgenstein.
Qst de l'ontologie. On peuple le réel par des objets isolés des uns des autres.
Les stratégies pour ne pas voir sa solitude ni non plus la prendre en charge sont nombreuses.
Descente dans l'ordinaire.
Comment réussir à projeter mes mots ? Est-ce que y a une règle absolue qui me permettrait de
projeter mes mots ? Est-ce que y a un moyen mécanique ? Une philosophie qui nous fasse à accéder
à une sorte de super mécanisme. Il va toujours falloir dans un contexte dans une situation que je
juge. Pour arriver à ajuster mes mots à la situation et à réussir à m'exprimer ce qui n'est pas une
mince à faire pour nous autres.
Exigence de description et une exigence d'expression. S'exprimer c'est faire vomir le vide. Le vide
en question c'est mon anxiété pratique, mon sentiment d'étrangeté qui est plus ou moins puissant
selon les personnes.
J'ai cette sensation car je ne suis pas au claire sur la façon de projeter mes mots.
Wittgenstein est contre le fait que depuis Aristote on ait un concept qui serait l'essence de la chose
dans l'esprit. Pour Wittgenstein un concept est une manière d'être. Le concept de l'autorité chez les
enfants qui ont des parents autoritaires est associé à un malaise. Nos concepts sont des manières
d'être.
On hallucine une profondeur il parle de « profondeur de la surface » la vraie profondeur authentique
est sous nos yeux.
On est d'accord sur les règles des jeux d'échecs, et c'est justement ça qui fait qu'on a des parties
diversifiées.
On peut inventer des règles.
On ne s'étonne plus de marcher. Ma vie dans le langage est devenu une seconde nature.
Langage en roue libre lorsque nous philosophons comme si nous avions une pulsion à quitter cette
ordinaire que l'on déni (et c'est pour ça que l'on fait de la métaphysique).
Distinction entre ordinaire (nos mots sont au travail) et métaphysique ou nos mots tournent à vide et
ne servent à rien. Nous avons tendance à transformer notre anxiété pratique en entreprise théorique
et en entreprise métaphysique.
Métaphysique = super mécanisme/entreprise théorique et qui prendrait en charge à notre place notre
accord avec les contextes qui sont les nôtres. C'est ça que Wittgenstein ne pense pas possible. Il n'y
a rien qui soit de l'ordre d'une compréhension métaphysique qui puisse une fois pour toute nous
rendre comme quelqu'un qui a domestiqué le scepticisme (sentiment d'exclusion de l'ordinaire en ne
le comprenant pas on ne peut pas le domestiquer définitivement par la métaphysique.)
problème du « ajouter 2 ». Essayer d'avoir une clarification sur notre vie dans le langage qui sont
aussi des vies dans les règles de nos mots. Le mot saisir et le mot contact « je ne peux saisir que ce
avec quoi je suis en contact ».
Le maître dit à élève ajoute 2, l'élève fait 2 4 6 8. Il se demande si l'élève à partir de 1000 fait 1004
1008 1012
j'ai fait la même chose. Une règle a plusieurs sens. Qu'est-ce qui nous rend sûr que les règles soient
compris par tous de la même façon ?
Idée de Platon c'est l'idée que les règles serait des railles dans le ciel, et que la compréhension d'une
petite règle genre « soit juste », comme si en un instant la compréhension c'était s'accrocher aux
railles des applications correctes qui se trouvent dans le ciel.
Comment le maître sait il que l'élève a bien compris ?
Est-ce que le maître et l'élève ne sont pas plus égalitaire.
L'idée de règle interprétation. Il y aurait une sorte de règle radicale quand il dit que la signification
c'est l'usage.
Critique de l'absolutisme. Plus je vais critiquer les railles dans le ciel puis je vais dire que les gens
ont leur propre interprétation plus je sors de l'absolutisme.
Conception interprétative. Notion de scepticisme. Là le mot scepticisme est dans le sens ancien. Il y
a un scepticisme concernant la connaissance, car la connaissance n'existe pas. Là on croyait que la
signification existait alors que la signification existe pas. Il propose non pas une conception de ce
qu'est la règle, mais il veut une méthode pour essayer de regarder là où il faut pour comprendre nos
vies dans les règles. Regarder là où il faut pour avoir une théorie de la règle. Il a une méthode pour
se libérer de l'absolutisme métaphysique et de l'interprétation. Il a une méthode pour comprendre les
règles des vies dans lesquelles il y a le langage.
La signification ça n'existe pas si chacun à son interprétation. Il va dire mais la situation est pas si
dramatique car on se passe le beurre on se dit que c'est une éponge on est d'accord. On va résoudre
ce paradoxe sceptique par des apports de communauté. Feu rouge feu vert, on peut pas savoir si on
a la même compréhension. Mais dans la communauté ça marche et voilà.
Wittgenstein n'est pas d'accord avec ça. Pour lui la signification c'est l'usage. C'est pas parce que les
autres font ce qu'ils veulent avec leurs mots que moi je vais faire la même chose. Le réel a un sens.
Je vais pas utiliser le mot capitalisme ou communisme forcément dans le sens où j'entends que les
autres le font. Ce n'est pas parce que y va y avoir un accord de communauté que je vais la suivre, je
vais peut être suivre d'autres règles que je pense en raccord avec l'usage plus profond du mot
capitalisme. L'accord de communauté ne peut pas résoudre le problème du paradoxe.
Qu'est-ce que j'ai ? J'ai juste le fait que moi j'hérite du langage ordinaire. J'ai mon sens que je fais
sens # d’interprétation, quand il dit il dit que l'on saisit d'une règle et que ce n'est pas vraiment une
interprétation. La vraie difficulté de suivre une règle c'est ça.
(C'est une philosophie pratique pas des thèses il nous apprend à accepter le monde tel qu'il est.)ù
hériter du langage ordinaire ce n'est pas dire et faire ce que les autres font.
La signification détermine l'usage. Mais l'usage oriente la signification.
Le réel a une pluralité de sens interprétatif. Suivre une règle c'est toujours suivre une multitude
d'autres règles. C'est aussi le fait que les règles sont communes même lorsque ce sont pas les nôtres.
Le problème qui fait naître le paradoxe.
Si les normes se fondent dans l'usage tout est possible. Chacun son usage.
Il y a pas de norme indépendante de l'usage. Soit les normes sont purement immanentes, caché dans
l'usage. Comment bien faire ? Il faut regarder ce qu'on fait. Platon normes transcendantes, hors idée,
hors usage. Est-ce que les normes sont transcendants, ou est-ce que c'est immanent ? Si les normes
sont immanentes, si c'est seulement l'usage elle risque de disparaître, si les normes sont
transcendantes, le risque c'est que les normes n'ont rien d'humain et qu'on ne peut pas les remettre
en question, l'humanité ne vaudrait plus rien. Il dit que l'usage est normatif, mais pas tout usage, il
dit que c'est l'usage ordinaire. La norme n'est ni absolument immanente, ni absolument
transcendante. Tout se vaut et tout est opinion (pour les sophistes). Mais celui qui pose une telle
question se croit il hors de l'ordinaire ? La réponse de Wittgenstein est qu'on n'est jamais hors de
l'ordinaire. « Je pense donc je suis », il est encore dans l'ordinaire puisqu'il utilise des mots
ordinaires. Je crois être métaphysiciens et m'écarter des usages ordinaires alors que je les utilises.
On ne peut sortir de l'ordinaire. Se placer hors de l'ordinaire n'a pas de sens. Donc la norme ne peut
pas être transcendante puisqu'il faudrait sortir de l'ordinaire pour juger nos usages. Par contre on
peut perdre le sens de l'ordinaire. Il va falloir que je me remémore les normes ordinaires. Je ne peux
saisir que ce avec quoi je suis en contact. L'ordinaire c'est ce avec quoi je suis toujours en contact,
par contre je peux perdre la saisi de cette ordinaire. Je suis dedans, et en même temps j'ai perdu sa
saisi. Je suis dedans et c'est pour ça que j'en n'ai perdu le sens. J'étais devenu aveugle avec ce qui
était pourtant le plus visible. On a perdu le sens de ces normes ordinaires que l'on trouve que c'est
complètement impossible qu'il y ait des normes dans nos usages. Il faut suivre les usages ordinaires.
L'usage est caché dans les situations ordinaires, mais je peux être aveugle. Suivons l'usage tant qu'il
marche, tant qu'il ne tourne pas à vide. Tant que quelqu'un réussit à vouloir dire quelque chose.
Qu'est-ce que tu veux dire ? En fait rien. Les normes et les règles se découvrent dans nos usages.
Le métaphysicien revendique sa liberté par rapport à la norme ordinaire. Le métaphysicien aurait
une connexion avec le vraie norme transcendante.
Les normes se trouvent dans l'ordinaire, mais à une condition, tant que ça marche, tant que ça
travail. Concept de doute chez Descartes est formulé à partir du concept du doute ordinaire, mais
qui en oublie les caractéristiques. La norme n'est pas tout usage, mais l'usage ordinaire. Les usages
où les personnes disent quelque chose, veulent dire quelque chose est y arrive. Par opposition à ne
veulent rien dire où disent qqch mais n'y arrivent pas. Comment puis je accèder au réel ?
En quoi ce genre de philosophie développe une réaliste ?
Dans le sens où notre pensée s'accroche au réel.
Chacun d'entre nous a un accès au vrai. Nous pouvons dire la vérité on en a besoin politiquement si
on est démocrate. Dans une marche pour le climat on a pas besoin d'avoir un doctorat en science
pour être impliqué.
Chacun a une voix en démocratie.
On peut dire le réel. On ne s'arrête pas quelque part avant le fait, on veut dire que telle chose ou
telle chose est comme ceci ou cela.
Contradiction entre l'image manifeste d'une table et sa vision microscopique car on voit que la
matière est essentiellement faite de vide.
Réalisme contextualiste.
Wittgenstein nous dit qu'il n'y a pas un être sans sens.
Le sens sans l'être.
L'être sans sens.
Comment dois je décrire le monde ? Ce monde a une extension dans l'espace.
Le réel est composé de vide, alors qu'il n'est pas du tout composé comme ça. Le réel ne m'apparaît
pas du tout comme il est. Réalisme scientifique, l'image manifeste me donne du faux. Le réel est
beaucoup plus éloigné que l'on le pense de nous. Et l'image scientifique nous donne la vérité quand
elle est suffisamment abouti.
Lucie vieillie d'une année à l'autre mais il y a Lucie. Il y a l'idée d'une subsistance, une sorte de
permanence à l'intérieur des choses que nous livre notre perception.
Si ma pensée va jusqu'à un objet, l'expérience de cet objet de pensée passe nécessairement par deux
formes que sont le temps et l'espace.
Les T entre les images manifestes et les images scientifiques sont elles supposées ou réelles ?
Instrumentalisme image manifeste qui sont vraies et images scientifiques qui sont fausses.
Idéalisme l'image manifeste est fausse et l'image scientifique est fausse
réalisme naturelle l'image manifeste est vraie et l'image scientifique est fausse.
Dès lors que tu penses, tu penses avec ta raison que tu perçoives ou que tu aies une théorie
scientifique. Tu ne peux pas t'abstraire de la raison pour observer le rapport qu'il y a entre ta raison
et le réel. Pour que je puisse dire que ma raison est adéquate avec le réel, c'est comme s'il fallait que
je puisse m'abstraire, il faudrait que je me dédouble et que je puisse constater le rapport qu'il y a
entre ma raison et le réel.
La raison n'a pas accès aux choses en soi mais à des objets de pensée. Est-ce que l'humanité connaît
en ce sens là ? Les connaissances qu'elle a ce sont des connaissances pour elle. 2+2=4 pour les êtres
humains. Un juif n'est pas un sous homme, mais on ne peut pas dire que c'est une connaissance.
Puisque ça supposerait que l'on puisse dire ce qui est absolument indépendamment de nous. Il y a
une puissance de la raison mais c'est une puissance d'unité.

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