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SELON PLATON
Quel est le fondement d’une vraie connaissance ? = Quelle est l’origine des mots ?
Problématique : S’il n’y a pas de tel fondement, alors il n’existe aucune vérité
objective, que des opinions subjectives (= sophistes), et alors
c’est le règne de la persuasion, de la rhétorique, ce qui au niveau
politique, peut nuire au bien commun. Mais un tel fondement
semble difficile à atteindre.
Universelle (éternelle)
Immuable; qui ne change pas
Les objets matériels peuvent-ils être à la base de
nos connaissances, s’exprimant par les mots ?
• Expérience des crayons • Expérience des « relatifs »
Si les objets de même sorte (différents Un même objet matériel peut être
crayons matériels) étaient à l’origine du « plus grand » et « plus petit » que
langage, il y aurait autant de mots d’autres. Si les objets matériels étaient
différents qu’il y aurait d’objets à l’origine des mots, un même objet
matériels de même sorte, ce qui est serait à l’origine du mot « grandeur » et
absurde. Pour tous les différents « petitesse », qui sont des contraires.
crayons individuels, il n’y a qu’un mot : Ceci est absurde.
« crayon ».
Réponse : NON
Les conventions définitionnelles peuvent-elles
être à l’origine des mots, et des connaissances
qui y sont exprimées ?
Pour que les humains s’entendent sur la définition de nouveaux mots, il
faut qu’ils possèdent déjà un langage développé. Dès lors les conventions
définitionnelles ne peuvent être à l’origine des mots, puisqu’elles
supposent déjà l’existence d’un langage.
Réponse : NON
Si les mots n’ont pas comme origine les objets matériels, ils ne
peuvent donc pas provenir du monde matériel, sensible. De plus, ils
ne sont pas non plus une création humaine, car ils ne peuvent avoir
comme origine une convention définitionnelle.