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- plan d’exposé -
<< Un référendum portant sur un objet mentionné au premier alinéa peut être organisé à
l’initiative d’un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs
inscrits sur les listes électorales. Cette initiative prend la forme d’une proposition de loi et ne
peut avoir pour objet l’abrogation d’une disposition législative promulguée depuis moins d’un
an.>> ( article 11, alinéa 3 de la Constitution)
Le référendum d’initiative partagée (RIP) est une forme particulière du processus législatif
français, associant le corps électoral à une proposition de loi.
La proposition de loi doit respecter les conditions posées aux troisième et sixième alinéas de
l’article 11 de la Constitution. Elle ne peut ainsi porter que « sur l'organisation des pouvoirs
publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la
nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d'un traité
qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des
institutions ».
Pour être valide, la procédure de RIP doit être la suivante (Le Conseil constitutionnel
vérifie, dans le délai d'un mois à compter de la transmission de la proposition de loi, que celle-ci)
:
Quelques arguments sont présentés concernant la société ADP qui opère avec de nombreux
aéroports et qui a enregistré des hausses de revenus considérables. Conformément au préambule
de 1946 qui précise que « tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les
caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la
collectivité », il apparaît donc légitime que ces aérodromes et leur exploitation soient la propriété
de la collectivité.