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1. Introduction
C’est lors de mariages italiens que les ballets font leur grande entrée et que la danse classique
apparaît. Les musiciens et les danseurs avaient alors pour mission de distraire les invités en
exécutant des pas de deux et autres entrechats. XVe. Siècle
Le ballet de cour, C’est à partir de ces ballets de cour que seront créés les opéras-ballets et les
comédies-ballets de Lully et Molière.
D’abord en France, grâce à Louis XIV. Il était passionné de danse et voulait à tout prix relancer la
danse en tant qu’art. En effet, l’influence de la danse a commencé à décliner au XVIIème siècle.
Le Roi Soleil crée alors l’Académie Royale de Danse en 1661 puis l’Académie Royale de Musique en
1669.
Pierre Beauchamp, danseur et chorégraphe à la cour, figure emblématique de la belle danse, codifie
les cinq positions de la danse classique et met au point un système de notation de la danse :
La seconde position : talons éloignés de la valeur d’un pied et demi sur la même ligne,
La troisième position : le talon du pied placé devant se place au milieu du pied de derrière,
La quatrième position : les pieds sont écartés de la valeur d’un pied. On peut faire une quatrième
ouverte (les talons sont alignés) ou une quatrième croisée (le talon de devant est aligné avec les
orteils de derrière),
Au XVIIIème siècle, le ballet devient un spectacle artistique au même niveau que l’opéra. Les
mouvements du danseur et l’enchaînement des pas doivent représenter des sentiments et aider à la
compréhension du récit.
Le premier ballet d’action est Don Juan de Gluck et date de 1761. C’est l’ancêtre direct des grands
ballets des XIX et XXème siècles.
Le renouveau de la danse classique
Après 1850, alors que l’enthousiasme pour le ballet décline en France, il trouve un nouveau souffle
en Russie.
Les principes fondateurs de la danse classique sont clarifiés : l’en-dehors, les cinq positions, l’aplomb,
la rigueur et la netteté. Le vocabulaire de la danse classique n’a de cesse de s’enrichir, toujours en
français.
Les pointes (utilisées pour la première fois en 1801) permettent aux danseuses de se tenir sur la
pointe de pied et d’être encore plus aériennes. C’est également le moment de dévoiler la jambe de la
danseuse avec le tutu qui fait son apparition.
Marius Petipa, français qui vécut en grande partie en Russie, a laissé de nombreux chefs-d’œuvre du
ballet classique : Le Lac des Cygnes, la Belle au Bois Dormant, la Bayadère, Casse-Noisette…
Ce sont les ballets qui servent de fondement à la danse classique telle qu’on l’entend aujourd’hui.
Le mot « classique » fait son apparition avec les Ballets russes en 1910, fondés par Serge de
Diaghilev.
En France, le ballet se renouvelle et donne lieu au néo-classique avec Serge Lifar (et la grande
danseuse Lycette Darsonval) et aux Etats-Unis avec George Balanchine, créateur du New York City
Ballet.
Malgré le régime soviétique liberticide, les Ballets russes continuent leur développement. Le ballet a
toujours été très populaire en Russie, notamment le Théâtre Bolchoï et le Théâtre Mariinski.
La répétition générale du ballet par Edgar Degas 1873-1874
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ballet#/media/File:Edgar_Germain_Hilaire_Degas_033.jpg
http://mordusdedansenc.blogspot.fr/2014/03/un-tournant-de-lhistoire-du-ballet-au.html
Les Ballets russes ont changé le style de la danse classique en Europe pendant les années 1909 à 1929.
Sous la direction de Sergei Diaghilev, ce groupe est devenu un exemple de la tradition du modernisme à
cette époque. Les Ballets russes combinaient une maitrise exceptionnelle des règles de la danse classique
avec un nouveau dynamisme venu de l’Est. Bien que les Ballets russes soient connus en Europe pour leur
style russe, la compagnie n’a jamais dansé en Russie. Tout le développement de cette tradition s’est passé
Cecchetti, qui s’était installé en Russie. Il a mis l’accent sur la force et l’endurance des danseurs et tous ses
étudiants pratiquaient des pirouettes multiples et des exercices de flexibilité. Cette forme d’instruction a
également changé le physique des danseuses. Les danseuses les plus connues de cette époque, Anna
Pavlova et Tamara Karsavina, avaient des corps longs et minces. La qualité de leur danse combinait la
définition précise des lignes du corps et la fluidité des mouvements. Ainsi Anna Pavlova avait un corps
dégingandé et un cou long. Bien qu’elle détesta son corps, sa forme fragile a contribué à lui donner une
qualité aérienne en même temps que ses jambes fortes et musclées assurait sa stabilité dans tous ses
mouvements. Dans son rôle célébre La Mort du cygne, l’expressivité de ses mouvements incarne la qualité
C’est cette émotion et cette force que les Ballets russes ont apportée à Paris en 1909. Leurs premiers
spectacles ont montré une influence évidente de la danse française. Par exemple, le chorégraphe Michel
Fokine a crée Les Sylphides dans la tradition de La Sylphide qui avait été dansée en 1832 par Marie Taglioni. Il a
aussi monté une nouvelle version de Giselle déjà présentée au 19ème siecle.
Mais avec L’Oiseau de feu, les Ballets russes ont représenté une vraie danse russe à Paris. Ce spectacle a montré
un rôle différent pour la danseuse. Tamara Karsavina a joué le personnage principal, l’oiseau de
feu, créature mythique. Dans l’histoire de la danse classique, les femmes avaient souvent rôles des rôles de
princesses, de villageoises, d’amantes, ou de fées. Mais dans cette pièce Karsavina n’était comme ni femme
ni amante, mais le personnage mystérieux de l’oiseau qui avait des pouvoirs magiques essentiels au prince
de l’histoire. En plus Karsavina n’était pas vétue du costume traditionnel de la danseuse. Au lieu d’un tutu,
elle portait des pantalons orientaux avec des bijoux et des plumes. Avec ce rôle, Karsavina a montré la
perception occidentale des mystères de la Russie tout en redéfinissant les possibilités de la danse pour les
femmes.
Avant cette période, les français avaient rejeté la présence des hommes dans les spectacles de danse. Mais
l’expertise de Vaslav Nijinsky a changé le rôle du danseur. Sa danse combinait la sensualité et le pouvoir
masculin. Nijinsky a etudié intensément la technique de la danse classique pour la perfectionner. Sur scène
il a représenté l’élégance et l’intensité qui ont définis le style des Ballets russes.
Au début du 20ème siècle, la danse classique a beaucoup changé à cause des innovations des Ballets russes.
La France a vu le commencement du modernisme qui s’est manifesté dans la danse par une forme de
2. Parade
3. Tricorne
4. Conclusion
L’art Total
Evolution de la danse.
Ballet Le sacré du printemps 1913, Music de Igor Stravinsky, Chorégraphe Vaslav Nijinsky
https://suitesculturelles.wordpress.com/2015/12/18/ballets-russes/
Costumes Le sacré du Printemps 1913, Nicholas Roerich
http://www.russianballethistory.com/costumeandsetdesigns.htm