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FRANCÉS

CERTIFICADO DE NIVEL AVANZADO


SEPTIEMBRE 2014

COMPRENSIÓN DE LECTURA (2ª PARTE)

APELLIDOS: ___________________________ NOMBRE: _______________________


DNI: ________________________ EOI: ____________________________________

INSTRUCCIONES PARA LA REALIZACIÓN DE ESTA PARTE:

DURACIÓN: 70 minutos
Esta parte consta de tres tareas.
Lea las instrucciones al principio de cada tarea y realícela según se indica.
Las respuestas escritas a lápiz o en rojo no se calificarán.
No escriba en los recuadros sombreados.
No está permitido el uso del diccionario.

TAREA 1 TAREA 2 TAREA 3 TAREA 4


FR NA 14 S1 CL2

PUNTOS

PUNTUACIÓN
TOTAL:
/ 25
DEUXIÈME TÂCHE (6 x 1 point = 6 points) POINTS
Lisez les textes suivants et associez chaque extrait au titre qui le
résume le mieux. Attention ! il y a 3 titres en trop qui ne
correspondent à aucun extrait. L’extrait 0 est un exemple.

ÉCOLOGIE INSOLITE
Nouvelles idées écolos... pour faire des économies.

EXTRAIT 0
Avec son restaurant Greenhouse, implanté à Melbourne (Australie), le designer néerlandais Joost
Bakker s'engage à la fois en faveur de l'alimentation bio, du recyclage des déchets et de l'utilisation
des énergies renouvelables. Le concept bientôt breveté qu’il a mis au point est aussi insolite
qu'écologique. Il s'agit en effet de recueillir l'urine des visiteurs qui, une fois diluée, devient un
engrais efficace pour les cultures de soja et de colza.
(texte adapté) © news.fr.msn.com

EXTRAIT 1
Les gouvernements n’ont pas le choix. Ils doivent offrir certains programmes qui permettront de
relancer l’économie. Début 2015 les ménages français pourront profiter d’un prêt à taux zéro pour
financer des travaux d’isolation thermique et d’économie d’énergie. Les Français pourront emprunter
au maximum 30 000 € par logement dans la limite de 300 € par m². Cette mesure pourra bénéficier
à tous les ménages sans condition de ressources pour les aider à rénover leur logement.
(texte adapté) © www.terreensante.com

EXTRAIT 2
En France, entre 200 000 à 250 000 tonnes de coquilles vides finissent en déchetterie chaque année.
Mohammed Boutouil, directeur de ce projet, a vu dans la fabrication de récifs artificiels un nouveau
type de valorisation. Le projet consiste à utiliser les coquilles vides de la conchyliculture pour
fabriquer des récifs artificiels qui abriteront les poissons... perturbés par l'impact de l'implantation
d'éoliennes annoncée à l'horizon 2015.
(texte adapté) © www.lemonde.fr

EXTRAIT 3
Loin des grands projets de développement concernant la recherche de nouvelles ressources en
matière d’énergie, Mouscron et son projet écologique d’offrir deux poules à chaque ménage se
révèle toutefois digne d’intérêt. L’objectif consiste à tenter de diminuer le volume des ordures
nécessitant un traitement, en donnant aux gallinacés les déchets encore consommables. Cette
initiative permet d’alléger les poubelles de produits facilement putrescibles tout en permettant la
production d’environ 300 œufs par an dans chaque foyer.
(texte adapté) © www.vivez-nature.com

EXTRAIT 4
Afin de faire face au défrichage massif de la forêt, un groupement de familles du Congo
expérimente des briquettes biomasse composées de feuilles, de pelures de légumes et de fruits. De
la sciure ainsi que des papiers usagés sont également intégrés dans leur composition pour offrir aux
briquettes un meilleur rendement lors de leur combustion. La briquette présente l’avantage d’être
moins chère, moins polluante et d’apporter autant de chaleur que le charbon de bois classique.
(texte adapté) © www.vivez-nature.com

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EXTRAIT 5
Le rite traditionnel de la crémation en Inde est à l’origine de l’émission de 8 millions de tonnes de
CO2 par an ! Résultat : Plus de 50 millions d’arbres sont utilisés. L’alternative consiste en un grand
bûcher, posé sur du marbre, avec une grille en fer permettant une meilleure aération du feu. Ce
modèle ne requiert que 100 kilos de bois (75 % de bois en moins) et permet de réduire les
émissions de CO2 de 60 % tout en suivant les traditions.
(texte adapté) © www.coeur-vert.com

EXTRAIT 6
On savait déjà que les algues ont des vertus culinaires insoupçonnées, qu’elles pouvaient rentrer
dans la composition de certains cosmétiques ou encore qu’elles pouvaient se transformer
en biocarburants de seconde génération. Mais les papeteries et imprimeries bretonnes ignoraient
certainement qu’on pouvait en faire du papier ! Une idée écolo qui montre une nouvelle fois que
l’industrie du recyclage est promise à un bel avenir.
(texte adapté) © www.jack35.wordpress.com

A Ce qui vient de la mer repart en mer

B Chauffage bon marché et écolo

C Des crustacés énergétiques

D Diminution des incinérations

E Économiser pour maintenir les traditions

F Financement écolo

G Les clients sont mis à contribution

H Moins de déchets, plus de production

I Nouvelle technique d’élevage

J Produit marin : moins de bois utilisé

[7] [8] [9] [10] [11] [12]


EXTRAIT 0 1 2 3 4 5 6

TITRE G

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TROISIÈME TÂCHE (6 x 1 point = 6 points) POINTS
Lisez le texte suivant et choisissez l’option correcte (a, b ou c). La
question 0 est un exemple.

L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE


Méconnu mais vaste, ce secteur suscite un regain d’intérêt en temps de crise.

À lui seul, le secteur de l'économie sociale et solidaire ne représente pas moins de 800 000
entreprises, 10 % de l'emploi salarié et 8 % du PIB. Méconnu mais vaste, il revient sur le devant
de la scène en temps de crise.

Au-delà des questions théoriques que suscite l'économie sociale et solidaire (ESS), sur le
terrain, « on est notre propre patron, ça nous stimule pour travailler », se réjouit Jean-Luc Boulé,
préparateur aux Aciéries de Ploërmel. En 2004, 39 des 80 salariés ont repris l'entreprise alors en
redressement judiciaire. La société coopérative ouvrière de production (Scop) naît sous l'impulsion
de trois cadres, dont Alain Sabourin. L'actuel PDG se souvient : « À l'époque, nous avons
convaincu nos collègues d'investir chacun trois mois de salaire dans l'affaire. » Huit ans plus tard,
l'entreprise compte 115 salariés, dont 70 coopérateurs qui détiennent 100 % du capital. Elle vient
d'investir 12 millions d'euros dans le renouvellement du bâtiment et des équipements. Et peine à
embaucher, regrette Alain Sabourin : « D'ici à la fin de l'année, nous devons recruter cinq à dix
nouveaux ouvriers qualifiés. Or ils se font rares. »

Ici, comme dans les 21 000 coopératives que compte la France dans des secteurs aussi variés
que la banque, la distribution ou l'agriculture, chacun dispose du même droit de vote quel que soit
son apport financier, et nul ne peut prendre le contrôle de la structure, la propriété étant
indivisible. Quand ce ne sont pas les salariés qui possèdent leur entreprise, ce peuvent être les
clients. C'est le cas des fédérations du Crédit Mutuel qui revendiquent 7,2 millions de
« sociétaires ». Ou des mutuelles d'assurance et de santé, dont les fonds proviennent des
cotisations des membres.

Héritières des mouvements ouvriers et paysans du XIXe siècle, qui se regroupèrent pour se
protéger de la maladie, de l'exploitation ou de l'usure, ces structures ont toutes en commun d'être
gouvernées sur un mode démocratique et d'avoir pour objectif premier de satisfaire l'objet social
défini par leurs adhérents, associés ou sociétaires », rappelle Philippe Frémeaux, fondateur de la
revue coopérative Alternatives économiques.

Hier considérée comme ringarde, l'ESS suscite un nouvel intérêt. La donne a changé. Les excès
du capitalisme génèrent une forme de défiance, alors que les caractéristiques statutaires de l'ESS
sont génératrices de confiance. »

Pierre Duponchel, fondateur du Relais renchérit : « La crise amène de jeunes professionnels à


s'interroger et à rechercher non seulement l'esprit d'entreprise, mais l'utilité sociale ». L'ESS est un
terrain favorable aux innovations sociales comme le microcrédit, les circuits courts, le commerce
équitable, ou... l'encadrement des salaires. Dans les entreprises solidaires, le salaire le plus haut
ne peut excéder cinq fois le Smic.

Sur la décennie 2000-2010, les associations ont créé plus d'emploi que les entreprises privées.
Education, sport, culture, action sociale... De l'association de quartier à l'ONG internationale
s'exprime la vitalité citoyenne. Mais l'heure est à la vigilance. « La baisse des financements de
l'État et des collectivités locales pèse sur les associations du secteur social, les maisons de retraite,
les hôpitaux, prévient Hugues Sibille, qui leur recommande de se regrouper et de diversifier leurs
ressources en travaillant de plus près avec des entreprises. » Certaines le font déjà. « Le travail

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avec les entreprises apporte du sens, des compétences, de la valeur aux uns et aux autres »,
reconnaît Jean-Marie Destrée de la Fondation Caritas.

« Si le mouvement veut se développer, il n'a pas d'autres choix que de s'ouvrir », analyse
Alain Sabourin. L'ouverture, certains y travaillent déjà. Le statut de la Société coopérative d'intérêt
collectif (Scic) permet à des acteurs variés -salariés, clients, collectivités, entreprises- de porter
collectivement un projet d'entreprise à but social. C’est le concept d’entrepreneuriat social qui
promeut une vision élargie de l'ESS « recouvrant à la fois des coopératives, des mutuelles, des
associations et des fondations, mais aussi des entreprises commerciales qui ont pour vocation
l'intérêt général », résume Jean-Marc Borello. Le Groupe SOS qu'il dirige incarne ce caractère
hybride. C'est la finalité qui importe : « Notre leitmotiv, c'est d'offrir toujours plus de solutions
d'emploi, de logement, d'insertion, de soins pour tous, y compris pour les plus démunis. » Tout
en respectant les valeurs de l'ESS : « Personne n'est propriétaire de rien. Tout ce qui est produit
est réinvesti dans l'entreprise. »
(Texte adapté) Gilles Vanderpooten © L’Express, novembre 2012

0. L’économie sociale et solidaire


a) est mieux connue qu’autrefois. B 
b) intéresse davantage qu’auparavant.
c) recouvre un espace plus large que par le passé.

13. À la Scop, les salariés


a) deviennent coopérateurs au bout de huit ans.
b) possèdent l’intégralité du capital.
c) qui sont coopérateurs détiennent le capital.

14. Dans le système coopératif


a) chacun participe à raison de sa contribution.
b) il n’y a pas de cadres.
c) une personne égale une voix.

15. L’économie sociale et solidaire


a) a toujours eu bonne presse.
b) semblait dépassée.
c) s’est écartée de ses origines.

16. Aujourd’hui, les jeunes qui travaillent


a) cherchent des salaires de cadre.
b) ne font plus confiance à l’entreprise.
c) se soucient de l’intérêt général.

17. Il est recommandé aux associations de


a) s’installer ensemble dans des zones industrielles.
b) surveiller l’attribution des aides publiques.
c) varier leurs sources de financement.

18. L’entrepreneuriat social


a) cherche aussi à faire du profit.
b) est une variante de l’ESS.
c) n’intervient pas dans le domaine de la santé.

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QUATRIÈME TÂCHE (7 x 1 point = 7 points) POINTS
Lisez et complétez cet article. Pour répondre, utilisez la grille sur l’autre
page. Chaque item ne peut être employé qu’une seule fois. ATTENTION !
Il y a 4 items en trop. Le 0 est un exemple.

STÉPHANE HESSEL : LE ROMAN D’UNE VIE


Retour sur le parcours de l’auteur d’« Indignez-vous ! », un humaniste lucide et engagé.

L’éternel jeune homme s’en est allé. On avait fini par le croire immortel. On s’indignerait
presque de le voir partir alors qu’il avait encore tant à nous dire. Et nous, à entendre. À 95
ans, sans le vouloir, Stéphane Hessel était devenu le héros d’une génération
_____[0]_____ les parents n’avaient connu la guerre. Des jeunes qui, parfois, s’étaient mis
à lire avec « Indignez-vous ! ». Des jeunes qui semblaient avoir trouvé leur bible. Et voilà
qu’au moment où le grand âge renvoie les uns _____[19]_____, Hessel courait les plateaux
de télévision, attrapait des long-courriers et sautait d’un train à l’autre. Il y a un an, alors que
Paris Match souhaitait l’interviewer pour la réédition du livre de son père, Franz Hessel,
« Promenades dans Berlin », le rendez-vous fut difficile à fixer.

De celui qui ouvrit la porte ce jour-là, impossible d’oublier le regard _____[20]_____.


Aimable, disponible, Hessel sentait pourtant la fin approcher. Le succès de son livre l’étonnait,
l’impressionnait, _____[21]_____. « Indignez-vous ! est quand même une aventure, pour un
vieux bonhomme comme moi. Je suis devenu une bête de cirque alors que j’étais quelqu’un
de modeste », nous confia-t-il. Il assurait encore ne plus rien attendre d’autre que la mort. À
la question : « Qu’avez-vous comme projet ? », il n’eut pas _____[22]_____ : « Mourir, et
j’espère bientôt. Je n’ai pas peur de mourir. Je suis amoureux de la mort. Si on est épargné
par la douleur, la mort est un moment privilégié de la vie. C’est un mystère sur lequel il faut
garder un œil ouvert. »

Hessel, avant qu’il ne fût trop tard, voulait rendre hommage à ses parents. À son père,
Franz, Juif allemand venu vivre à Paris, traducteur érudit, amateur de littérature, de poésie et
d’art, qui permit à ses deux fils de recevoir le plus bel héritage qui soit : un océan de culture.

À sa mère, qu’il appelait tantôt Helen tantôt maman lorsqu’il en parlait. « Helen était une
femme qui brisait toutes les résistances. Elle nous a appris la liberté d’esprit. » Ce n’est pas
un secret : Helen inspira le fameux « Jules et Jim » de François Truffaut. De cette histoire si
singulière, de cette enfance si particulière, Stéphane Hessel assure avoir appris à donner
_____[23]_____. Il a fait sienne cette maxime : « Réjouis-toi de ce qui ne t’appartient pas.»
De cette mère hors normes dont il revendique le fait d’avoir été le préféré, il a retenu que
l’amour pouvait se démultiplier. Le gamin impertinent était un élève brillant, reçu par deux
fois à l’École normale.

Son idéal de paix se construit au moment de la guerre. Déjà marié en 1939 avec une
jeune Juive russe, il rejoint aussitôt son régiment en Lorraine. L’armistice de juin 1940 le
révolte et _____[24]_____ de rejoindre la France libre. Dans le formidable documentaire de
Fabienne Servan-Schreiber sur la Résistance en Europe, Hessel revient sur cette sombre
période. La France libre, son évasion du camp de prisonniers, Londres, la torture par la
Gestapo à Paris. Impossible ici de détailler l’incroyable parcours de cet humaniste. Après
guerre et par les hasards de la vie, Hessel choisit la carrière de diplomate. Il assiste à la
rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme aux Nations unies.

-6-
Cela restera le fil conducteur _____[25]_____. Jusqu’à la fin Hessel espéra une réforme
du Conseil de sécurité et la création d’un État palestinien, allant jusqu’à prononcer des paroles
choquantes. Toujours aux côtés des sans-grade et des damnés de la terre, Hessel, l’homme
sans religion, aimait véritablement son prochain. « J’ai eu la vie dans ce qu’elle pouvait
m’offrir de plus merveilleux. Mais de pire aussi, avec la guerre. » Il dénonçait la violence sous
toutes ses formes. Capable de déclamer Apollinaire ou Rilke, Hessel n’aura cessé de nous
étonner. Inclassable, honnête homme, personnalité lumineuse, il restera l’une des figures de
notre Histoire.

Texte adapté © Paris Match, mars 2013

A à court terme

B autant qu’il le fatiguait

C dont pas même

D le convainc

E le permet

F plutôt qu’à recevoir

G sous de confortables couvertures

H tant et si bien

I tant il pétillait

J toute sa vie durant

K une once d’hésitation

L un moment de répit

0 19 20 21 22 23 24 25

LETTRE C

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